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Chapitre 4 

: Étude de cas

Mobiblanc

Présentation du cas :
Activité : Conseil & développement d'applications et solutions sur web & mobile
Adresse 23 Rue Boured 2eme Etg Appt 4 Roches Noires - Assoukhour Assawda
(AR)
Tél 05-29-02-58-51 
Fax 05-22-26-50-64
E-mail contact@mobiblanc.com 
Site Web www.mobiblanc.com
Forme juridique S.A.R.L
Capital 1 000 000 DHS

« Innovation-sérieux-persévérance » est le triptyque dont ont fait preuve les deux


fondateurs de Mobiblanc, pour permettre à celle-ci d’être aujourd’hui un acteur-clef de
l’écosystème national des technologies de l’information.

Mobiblanc, société spécialisée dans les solutions numériques et l’ingénierie mobile. Tout a
commencé lorsque deux amis de longue date et camarades de classe, Youssef El Alaoui et
Mohamed Benboubker, Deux entrepreneurs qui, malgré le succès que rencontre leur
entreprise technologique, gardent la tête sur les épaules. Ils ont décidé de se mettre à leur
compte et le choix du secteur n’était pas anodin. Les deux associés se sont orientés vers une
activité prometteuse et quoi de mieux que la transformation digitale. C’est ainsi que la
structure a été créée en 2010, avec comme cœur de métier les solutions mobiles. De fil en
aiguille, Mobiblanc s’est spécialisée dans la transformation digitale et récemment dans
l’analyse de la Data et compte à son actif des partenariats avec de grandes structures
marocaines et même continentales, telles que Orange, OCP, inwi, ou encore Autoroutes du
Maroc. Outre le développement d’applications, Mobiblanc aide ses clients à tirer profit des
multiples opportunités offertes par le digital. La croissance rapide de la société est
amplement confortée par Mohamed Benboubker : « Nous avons fait le pari d’être
prudent et de démarrer petit avec un effectif réduit de 10 personnes lors de la
première année d’activité, avec à la clef un chiffre d’affaires de 2 MDH. Aujourd’hui,
Mobiblanc emploie près de 30 salariés au Maroc et 15 en Tunisie », confie-t-il.
Mobiblanc a vu le jour à l’aube de l’ère des solutions mobiles. Des institutions de premier
plan opérant dans divers secteurs d’activité ont découvert la mobilité grâce à l’esprit
novateur et avant-gardiste de ses équipes.

Aujourd’hui, Mobiblanc est un acteur de référence sur le marché d'Afrique du Nord et de


l’Ouest, totalement investi dans des projets structurants Web et Mobile. Sa mission est de
convertir la complexité et les parcours chronophages en valeur ajoutée, à travers la
conception des solutions, les plus adaptées aux besoins de transformation de ses clients.

Composée d’une cinquantaine de managers, développeurs et créatifs, Mobiblanc veille à


délivrer de manière professionnelle des prestations de conseil et d’intégration pour des
clients très exigeants.

Histoire de succès :

L’entreprise marocaine a dû gravir les échelons malgré des débuts difficiles. En effet, au
moment où l’entité a vu le jour, le marché marocain n’était pas à son apogée en matière de
transformation digitale. Pour Youssef El Alaoui, cofondateur de Mobiblanc, le chemin vers
l’ascension était semé d’embûches et les délais de paiement sont un des principaux freins
qui entravent le bon déroulement des affaires. D’ailleurs, ce n’est qu’au bout de la
cinquième année de création que le business a commencé à prendre. Et pour l’aider à
décoller, l’entreprise a bénéficié d’un soutien de « Réseau Entreprendre Maroc » qui
l’a accompagné et coaché pendant deux ans. Et c’est ainsi que l’épopée d’une success
story a commencé. En dehors du marché marocain, sur lequel l’entreprise a développé une
véritable expertise, elle est partie à la conquête de nouveaux marchés à l’international
et s’est implantée dans d’autres pays. Mobiblanc a ouvert, en 2018, une antenne en
Tunisie et dont l’expérience s’avère un véritable succès. « On s’est même doté d’un centre
d’expertise et de compétence, une sorte de software factory, car l’équipe sur place est de la
même taille que celle du Maroc, avec des profils de haut calibre, vu que le pays forme
16.000 ingénieurs, soit le double que le Maroc », relate avec fierté Youssef El Alaoui. La
structure marocaine est également présente à Dubaï et opère en Côte d’Ivoire, au Sénégal et
au Gabon et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin pour son expansion. Retardée par la
crise sanitaire qui s’est déclenchée à l’échelle internationale, l’entité avait prévu d’ouvrir
une filiale en France, à Paris, en février dernier. Mais ce n’était que partie remise. Une fois
les frontières ouvertes, Mobiblanc poursuivra son implantation. Là encore, le choix pour la
France n’était pas aléatoire. « Le marché marocain souffre d’un manque criant de
compétences. La fuite des cerveaux est un phénomène qui frappe le secteur du digital de
plein fouet. Pour nous, c’est une manière de récupérer les compétences débauchées, de
même qu’il y a des opportunités à saisir. La France table sur la digitalisation de tous les
services administratifs d’ici 2021 », se réjouit le cofondateur. En effet, la fuite des
ingénieurs informatiques a causé beaucoup de tort au Maroc. Suite à de nombreuses
réclamations de la part de responsables marocains, lors de sa visite à Rabat le 31 janvier
dernier, Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, avait annoncé une nouvelle
coopération franco-marocaine afin d’éviter la fuite des cerveaux. À noter que des sociétés
françaises organisent des recrutements pratiquement chaque mois, voire chaque semaine au
Maroc, pour débaucher près de 600 ingénieurs tous les ans. Un impact désastreux pour les
entreprises marocaines qui se retrouvent avec un fort taux de rotation.

Mobiblanc ambitionne également de doubler son chiffre d’affaires à l’horizon 2023. Les
dirigeants restent optimistes mais surtout réalistes et pensent que c’est un objectif « Smart ».
D’ici là, la société marocaine aura l’opportunité de s’ouvrir à de nouvelles perspectives, à
savoir accueillir un investisseur au capital afin d’atteindre une taille critique.
Pour cette performance, Mobiblanc a activé les niches à fort potentiel. En effet, ces
dernières années, la société s’est penchée sur la Data et l’intelligence artificielle et opte pour
des projets et des solutions plus agiles. A titre d’exemple, elle a développé un système
pour le compte d’Autoroutes du Maroc, qui lui permet d’améliorer la relation avec les
utilisateurs et de renforcer la sécurité sur les routes. Cette traçabilité donne accès à des
reportings quotidiens à travers lesquels ADM collecte toutes les données qu’elle analyse lui
permettant par conséquent d’anticiper les périodes durant lesquelles un rush du trafic est
attendu. Dans la même perspective, un projet avec l’opérateur télécoms Orange est en
cours. Il s’agit de «Orange money». C’est une application du selfcare à travers laquelle
chaque client peut gérer son compte via le téléphone. L’objectif de l’opérateur est de
fermer les agences physiques et réduire l’effectif du centre d’appels. Ainsi, ce système
permet à l’opérateur de constituer une connaissance du comportement et des habitudes de
ses clients. La maîtrise de la Data du client est lancée en fonction des données collectées
afin de cibler les messages en fonction des attentes de chacun d’entre eux. C’est ce qu’on
appelle dans le jargon de la data le «reach». «C’est ce genre d’accompagnement qui fait les
services futurs. L’analyse de la Data, pour absorber le message. Malheureusement, l’aspect
vicieux de ce progrès est le volet politique qui exerce une influence via ces analyses»,
souligne El Alaoui. Et c’est ainsi que Mobiblanc conçoit le développement de son activité à
travers la diversité et la rapidité et dont les solutions procurent une valeur ajoutée aux
clients.

https://www.mobiblanc.com/fr/mobiblanc-tisse-sa-toile

https://economie-entreprises.com/2020/07/29/un-succes-qui-depasse-les-
frontieres/
PPT
Un succès qui dépasse les frontières

L’entreprise, qui a démarré ses activités en 2010, emploie près de 30 salariés au Maroc et
15 en Tunisie.
Chaque année, le chiffre d’affaires de la société technologique connaît une progression à
deux chiffres

L’entreprise se porte bien, comme en témoigne l’évolution à deux chiffres de son chiffre
d’affaires annuel. Ce développement est en partie tributaire de la bonne lecture du marché
domestique.

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