Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Dédicaces
A ma Mère….
Celle qui a attendu avec patience les fruits de sa bonne éducation, et celle qui
A mon Père….
Celui qui m'a indiqué la bonne voie en me rappelant que la volonté fait
Merci pour m'avoir toujours supporté dans mes décisions. Merci pour tout
mon projet!
Remerciements
mon tuteur du stage au sein de ZENITH PHARMA, pour son aide précieux et ses
conseils inestimables.
qui j'ai partagé de très bons moments au cours de ce mois de stage, et qui a eu la
gentillesse de m'accueillir dans ses locaux, partager avec moi sa bonne humeur et
ses connaissances.
Enfin, je remercie toutes celles et tous ceux qui m'ont aidé, à des titres divers, à
AVANT-PROPOS
La mise en stage est une initiative parfaite qui ouvre la porte face à tout stagiaire de
Dans cette vision, elle accorde une place importante aux stages parallèlement
aux années de formation comme occasion aux étudiants d’allier la pratique à la formation
monde économique. C’est pour cela, elle nous a permis de réaliser un projet de fin
d’études d’une durée de trois mois pour valider la cinquième année. Ainsi pour une
préparation du diplôme.
J’ai eu l’occasion d’effectuer mon stage de fin d’études dans des meilleurs
Contrôle de Gestion pendant une période allant du 23 Janvier 2013 jusqu’à le 23 avril,
dont j'ai très bien assimilé le travail, mettre en plus une valeur ajoutée et même j'ai pu
rédiger ma mémoire dans laquelle j'ai résumé tout ce que j'ai vu et fait durant cette
expérience.
19
20
22
27
29
30
35
Figure n°8 : Les principaux budgets d’une budgétisation par fonction ……………...
36
38
65
67
18
Sommaire
Dédicace
Remerciements
Avant propos
Sommaire
Introduction ……………………………………………………………………………………....
10
14
16
16
19
31
31
37
performance …………………………………………………………………………..
54
56
56
76
Chapitre 2 : Le suivi budgétaire vers une mise en place du contrôle budgétaire …................
80
80
82
Conclusion ………………………………………………………………………………………...
108
Bibliographie ………………...……………………………………………………………………
110
110
Annexes ……………………………………………………………………………………………
115
INTRODUCTION Générale
La fabrication locale des médicaments s’est développé de manière efficace et
l’un des rares pays du monde arabes, africain et maghrébin à avoir une industrie
Les salariés de cette industrie affirment que beaucoup reste encore à faire pour asseoir un
(AMIP), les performances de ce secteur et son niveau d'expertise sont désormais reconnus
par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui le classe à égalité avec son homologue
ZENITH PHARMA est l’un de ces unités, c’est un jeune laboratoire pharmaceutique qui a
été crée en 2005 au sud du Maroc, et constitue la seule dans la région de ce genre, et n’est
opérationnel que depuis 2009. Cette jeune firme est spécialisée dans la fabrication et la
Notre motivation a été portée sur ZENITH PHARMA, vu son rôle dans l’économie
régional et national, et qui détient un capital humain, matériel et financier important pour
commerciale. A cet égard, et pour aboutir la démarche stratégique, elle a récemment lancé
un projet de mise en place d’un système budgétaire comme étant un des outils impératifs
faire l’objet d’une analyse profonde, décelant les causes des gaps relevés, et arrêtant un
dépend des autres outils. Cependant, on peut le qualifier comme l’instrument le plus
déterminant et le plus fiable qui permet d’analyser la situation générale d’une entreprise,
et de répondre aux questions objectifs du contrôle de gestion. C’est pour cette raison qu’on
assimile le contrôle de gestion au contrôle budgétaire. Ainsi on peut dire que c’est un
Vu le volume d’importance du sujet et pour bien maitriser notre travail, on s’est limité
dans la pratique du reporting vers une mise en place du contrôle budgétaire, qui permet
de détecter les écarts entre les prévisions budgétaires et les réalisations, et analyser les
faits de ces écarts sur la politique et sur la stratégie de l’entreprise. Ainsi entreprendre
Notre choix, présente en soit une sorte de formation autonome et une orientation
académique.
démarrage, et vu la valeur ajoutée qui peut être dégagée d’une telle opportunité, on a
Dans le cadre de ce projet, on a fixé l’objectif de notre mission de stage, comme valeur
ajoutée, dans la mise en place du reporting vers un contrôle budgétaire efficace, qui
PHARMA.
Pour ce faire, nous allons donner des éléments de réponses aux questions suivantes :
Quels sont les préalables à mettre en place avant d’envisager la mise en place
Pour nous même : Dans la pratique, ce travail nous permettra d’approfondir nos
définir les étapes à suivre pour accomplir notre mission dans les meilleures conditions, en
effet Toute recherche réussie, doit expliquer obligatoirement deux types de données : Les
Les données primaires sont des données existantes dans leur état « originel »,
en d’autres termes, ce sont des données que nous collectons à l’aide d’observations,
d’entretien, d’enquêtes…
Les données secondaires, quant à elles sont des données « prêtes à être utilisées».
autrement dit, des données déjà traitées et publiées, qui peuvent être recueillies grâce à
de l’information se faisait via les entretiens formels et informels avec les cadres, et les
Pour mener à bien notre travail, nous avons choisi la méthodologie suivante :
Notre première partie sera consacrée à la description de la structure d’accueil qui fera
Notre deuxième partie, sera consacrée dans son premier chapitre à la présentation
du système budgétaire retenu par l, alors que son deuxième chapitre se focalisera sur
une proposition d’une démarche proactive pour mener un contrôle budgétaire efficace
dans la société.
Partie 1 :
Présentation de l’entreprise et le
cadre conceptuel du contrôle
budgétaire
Introduction
à la mise en place d’un réseau de budgets couvrant toutes les activités de l’entreprise. Ces
programmes d’actions chiffrées sont appelés à servir d’outils de pilotage s’il leur est
adjoint un système de contrôle budgétaire cohérent et régulier dont le cœur est constitué
par la mise en évidence d’écarts qui doivent permettre la réflexion sur les causes de ces
réaliser des prévisions plus ou moins justes. Mais ce qui conditionne principalement
dans sa globalité en tenant compte ses interactions avec son environnement, ce qui rend
l’application des outils et des méthodes de pilotage plus facile et fiable à mener.
système.
CHAPITRE 1 :
Avant de mettre en claire la notion de la gestion budgétaire, sa démarche, ses objectifs,… dont
s’implique le contrôle budgétaire comme étant un suivi de cette dernière, nous allons essayer
d’introduire notre mémoire avec une présentation de l’entreprise d’accueil pour mieux cerner notre
problématique. Pour ce faire, nous avons divisé ce chapitre en 2 sections, la première sera consacrée
à l’industrie pharmaceutique au Maroc, les changements qu’a connu ce secteur, son marché et son
cadre juridique, pour mettre le point sur l’importance de cette activité dans l’économie marocaine.
L’industrie pharmaceutique marocaine est née dans les années soixante et ce par la volonté politique
des plus hautes instances de l’Etat. Au lendemain de l’indépendance, le Maroc importait encore le
quasi totalité des médicaments nécessaires à la population et cela par l’intermédiaire de simples
comptoirs commerciaux qui se chargeaient de leur répartition auprès des grossistes et des
pharmacies. Cette dépendance à l’égard des importations ne pouvant satisfaire les Pouvoirs Publics
à l’heure où la majorité des pays recherchaient la maîtrise et l’autosuffisance en matière
d’approvisionnement en médicaments, l’Etat décide d’abord d’encadrer de manière rigoureuse
l’exercice de la pharmacie sur le territoire par la mise en place du Dahir de février 1960 qui
définit les conditions d’exploitation d’un médicament (qu’il s’agisse de son importation, de sa
fabrication ou encore de sa distribution en gros et de sa délivrance au détail). Aussi ; afin de
réduire sa dépendance vis-à-vis des importations, le Ministère de la Santé impose dès 1965 via un
circulaire, la fabrication locale progressive des différentes formes pharmaceutiques. Il n’autorise à
l’importation que les produits ne représentant que de faibles quantités consommées ou nécessitant
une technologie sophistiquée et trop coûteuse. Cette politique gouvernementale à permis de tripler
en 15 années (1965-1980) le nombre d’unités industrielles passant de 8 à 25 unités. De même, alors
que la fabrication locale des médicaments ne couvrait en 1960 que 15 % des besoins, elle
atteint dans les années 80 près de 80 % de la consommation locale.
C’est dans cette dynamique qu’est alors créée en 2005 la société d’industrie pharmaceutique
(ZENITH PHARMA) installée à Tassila dans la zone industrielle d’Agadir. Depuis sa création, la
société a connu d’énormes mutations ; ce qui lui permet d’affirmer et de maintenir sa position de
leader dans le secteur de l’industrie pharmaceutique.
Le marché pharmaceutique marocain est animé autant par les principaux acteurs du marché
du médicament dans le monde que par des sociétés nationales. Cette diversité, matérialisée par
la présence de 35 sites de production, permet d’offrir toutes les gammes thérapeutiques. Par
ailleurs, le secteur a produit plus de 259 millions d’unités en 2008, permettant de couvrir, dans la
régularité et la continuité, près de 70 % des besoins locaux en médicaments.
De l’avis de tous les observateurs, l’industrie pharmaceutique marocaine est un pôle de croissance
en raison des technologies acquises, de son savoir-faire désormais reconnu par les instances
internationales et des performances qu’elle réalise tant au niveau des quantités produites que de la
qualité des médicaments. Ainsi, les termes performance, qualité, technicité, savoir-faire,
compétence, investissement, éthique reviennent toujours pour qualifier notre industrie.
L’une des particularités de la fonction de distribution de gros des médicaments est que le réseau est
exclusivement approvisionné par les producteurs. La réglementation marocaine, relative au
commerce extérieur des médicaments, réserve les activités d’importation aux seuls producteurs.
En l’absence de données précises sur la part de chacune des entreprises de production dans les
importations totales, on formulera deux hypothèses :
- La première est que les laboratoires dominants, dans la production, doivent probablement
réaliser l’essentiel des importations. Le marché étant très largement dominé par les spécialités
pharmaceutiques fabriquées sous licence, les importations viennent combler les déficits de la
production locale par rapport à la demande solvable. En raison de la taille relativement réduite
du marché marocain, les investissements nécessaires à la fabrication de certaines spécialités
seraient non rentables.
- La seconde est relative aux possibilités offertes aux laboratoires de pallier les limites
imposées par la réglementation en matière de prix pour les produits locaux. L’importation de
produits plus chers viendrait compenser en partie les faibles taux de croissance des prix à la
production. Cette péréquation n’est possible que dans l’organisation actuelle, qui confie les
opérations d’importation aux seuls producteurs. La libération du commerce extérieur et la
possibilité offerte à des opérateurs non producteurs d’importer et de commercialiser des
Cette hypothèse est d’autant plus réaliste que les importations de produits pharmaceutiques
connaissent une croissance sensible depuis 1988, et que de nouveaux opérateurs vont probablement
investir dans cette activité. L’ouverture du marché induite, par l’adhésion à l’OMC et l’accord
d’association avec l’UE, mettront fin aux dispositions qui réservent l’importation aux producteurs.
Groupe SOREMED
Grossisteries
Laboratoire ZENITH
(SOREMED,GPM)
Zénith Pharma est un laboratoire pharmaceutique créé en 2005, à Agadir et n’est opérationnel que
depuis 2009, avec un effectif de près d’une centaine de personnes, qui répond aux normes et aux
stands internationaux et qui s’engage à développer, faire progresser la médecine au Maroc.
Depuis sa création cette firme a conclu plusieurs partenariats avec des laboratoires multinationaux
leaders dans le domaine. Les partenaires en question sont : Bausch &Lomb, Biopha, Cephalon,
Merck MF, Olivital, OmegaPharma et Technimed.
ZENITH Pharma fabrique et distribue des produits pharmaceutiques importés. Cette jeune firme
s’adonne à quatre domaines d’activité différents :
- La pharmacie ;
- La parapharmacie ;
- La cosmétique ;
- La diététique.
ZENITH PHARMA est une société industrielle qui fabrique et importe des spécialités
pharmaceutique, elle dispose d’un site de production sur Agadir.
Elle est implantée dans plusieurs régions du royaume à travers des filiales grossistes notamment
sur: Casablanca, Agadir, Fès. Pour ces filiales grossistes, elles sont environ 50 grossisteries,
distribuent les produits ZENITH PHARMA ainsi que les produits des autres laboratoires. Parmi ces
grossissteries :
- SOREMED
- COOPER PHARMA
- SOFACENTRE
- UGP
- GPM
Dans son site de production, ZENITH PHARMA fabrique 20% de produits sous licence des
spécialités de sociétés pharmaceutiques internationales et des spécialités de gamme propre ZENITH
PHARMA et 80% de produits importés sous licence. La production se fait selon le strict respect
des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF).
Dans son site de distribution, ZENITH PHARMA propose près de 2000 références entre
matière première et produits finis (Médicaments, Produits Cosmétiques, Produits Chimiques,
outils de chirurgie, etc.). Elle répond aux besoins de près de 150 officines et traite quelque
120 commandes par jour.
a. L’organigramme
Président
Directeur Général
Assistant Distribution
Affaires Contrôle de Développe
réglementair Promotion gestion galénique
es Relation
Business Achat
Laboratoire
Clientèle
Développement de contrôle
Médical
Logistique RH
Etudes de marché Qualité
marché
Importation
PFI Pharmacovigilance Maintenance
Ordonnancement
PFF
La fonction achat est l’intermédiaire en amont entre les services internes et les fournisseurs afin de
répondre aux attentes spécifiques de chaque département de l’entreprise, l’acheteur doit connaître
les caractéristiques des fournisseurs ainsi que des produits et services demandés.
- Le marketing Achats : Répondre à un besoin et maintenir un état de veille sur les fournisseurs.
- Suivi et gestion des fournisseurs : suivi du contrat ; suivi des réclamations internes.
Ce service effectue la saisie des charges, des traites, des encaissements, des opérations bancaires,
des règlements des fournisseurs selon les différentes échéances.
Il s’occupe également de la préparation des remises de chèques, de l’analyse des comptes clients et
fournisseurs, des déclarations fiscales mensuelles, trimestrielles et annuelles comme la TVA, la
cotisation CNSS, les taxes nationales et de la gestion de la caisse pour toute dépense payée en
espèces. Enfin, chaque fin de mois, des états de rapprochements bancaires sont crées.
Les activités de production peuvent être comprises comme des réseaux de processus élémentaires et
d’opérations ayant pour finalité la réalisation des produits.
Le processus global de production consiste donc en un flux continu dans le quel des matières
premières sont transformées progressivement produits finis.
L’assurance qualité assure la bonne pratique de fabrication. Ce service concerne ce que nous
appelons les 5 M, à savoir la matière, le matériel, le milieu de travail d’œuvre et la méthode. Ainsi :
- Le matériel quant à lui doit être qualifié que se soit au niveau de la conception, du design, de
l’installation ou de la performance…
- La propreté est le critère essentiel du milieu de travail que se soit le bâtiment ou l’air. Par
exemple, les sols de l’usine de fabrication sont couverts de résine, les angles sont arrondis pour
faciliter le nettoyage et avoir une efficacité maximale, l’air est filtré, la température, la pression
et l’humidité sont toujours contrôlés…
- La main s’œuvre doit être qualifiée, utilisant une méthode qui s’appuie et suit à la lettre les
procédures, les fiches de fabrication et la documentation qui est contrôlée par le rédacteur
des documents, un vérificateur et un approbateur.
Nous obtenons ainsi une validation de « process », c’est-à-dire ; que nous sommes aptes à donner
des résultats « identiques», répétitifs et reproductibles.
Ce service assure donc que les produits finis fabriqués ou conditionnés sont conformes aux
caractéristiques posés au préalable par ministère de la santé (aspect, poids, dureté, dosage,
substance apparente, impureté, dissolution, conditionnement, contrôle microbiologique…).
Le laboratoire de contrôle est conçu et équipé pour pouvoir réaliser deux types d’analyse :
les analyse chimiques et physiques et les analyses microbiologique.
- Les analyses microbiologiques : concernent les MP, les produits finis et semi-finis, l’eau, l’air,
la surface, les machines et le matériel. Elles se font dans des milieux stériles et fertiles.
Il a pour rôle de faire face à tous les problèmes techniques. Il définit les besoins techniques
et assure la maintenance préventive et curative de différentes machines.
La maintenance curative a lieu en cas de panne tandis que la maintenance préventive se fait en
s’appuyant sur des vérifications, des contrôles, et des tests. Elle concerne, les groupes électrogènes,
les pompes, les bâtiments, les stations d’eau purifié, les collecteurs d’eau potable et d’incendie, la
bâche à eau, l’adoucisseur, la chaudière, les extracteurs, …Son rôle est important : contrôle des
unités de traitement de l’air et de purification de l’eau. En effet, les locaux de la production doivent
respectés toutes les procédures et mesures (température, humidité, degré de filtration …).
Le service métrologie assure le suivi des instruments et des chaines de mesure, la réalisation
des opérations d’étalonnage par rapport à des données préétablies et la mise à jour des documents
tels que les fiches de vie du matériel, le rapport d’étalonnage et de vérification, le planning
d’étalonnage et l’inventaire. Ce service concerne aussi la gestion de traitement d’air et des enceintes
climatique et thermostatiques.
Le responsable prépare un Plan Directeur de Production qui représente l’ensemble des opérations
calculées et définis de l’approvisionnement du besoin en matières premières et articles de
conditionnements pour exécuter la fonction fabrication.
- Les réceptions extérieures : ce sont les MP, les articles de conditionnements, les produits
semi-finis, ou semi-conditionnés, les produits finis importés chez des tiers.
- Les réceptions intérieures : ce sont le retour des matières premières non épuisées et les
produits finis fabriqués et/ou conditionnés au sein de l’usine.
Les réceptions extérieures et intérieures contiennent une codification simple. L’objectif étant
d’attribuer à tous les produits une codification permettant de distinguer leur catégorie, et de
disposer d’un système fiable évitant les confusions entre les produits et d’un système évolutif
permettant des recherches historiques.
Après la production, les produits finis sont transportés au magasin ou ils sont stockés. Le tirage des
produits finis se fait suivant la méthode FIFO (First In First Out). Une partie des produits
finis est envoyée au service contrôle sous forme d’échantillonnage pour déterminer leur conformité.
Le responsable marketing propose un plan marketing et assure sa mise en œuvre. Il supervise les
études marketing y compris l’analyse des marchés. Il définit aussi les cibles, le positionnement des
nouveaux produits et services et leurs tests. Il analyse également les ventes de produits répondant
aux mêmes normes de technologies et d’emploi par type de marché ou consommateurs.
Afin de doter la Direction Générale et le comité de direction d’un outil de pilotage de performance,
la société a crée le service contrôle de gestion.
Vu que le service du contrôle de gestion a été crée récemment, le système budgétaire est un projet
qui est en cours de réalisation. Le contrôleur de gestion vient de terminer l’élaboration et
l’informatisation des budgets, c’est pourquoi notre mission portera sur le contrôle de ses budgets.
3. Le fonctionnement général
Le processus de fabrication :
Matières Premières (MP) : qui peuvent être des principes actifs, des excipients ou
tout autre élément qui entre dans la composition du produit final brut.
Les articles de conditionnement primaire (film de sellage, film de formage, tube alvéoles, flacons,
ampoules…) sont les articles en contact direct avec le produit semi finis. Ils assurent sa mis en
forme et une protection directe.
Les articles de conditionnement secondaires sont les articles qui ne sont pas en contact
direct avec le produit semi finis. Ils assurent une fonction de présentation du produit. Nous
pouvons en citer les étuis et les prospectus.
Une fois les matières premières ou les articles de conditionnement reçus, sont stockés dans un
magasin à part «en quarantaine», ensuite prend le statut prélevé et en attente d’une analyse réalisée
au laboratoire de contrôle. Si les MP/AC sont contrôlés conformes, ils sont libérés et acceptés «
statut Accepté », ensuite ils passent au magasin de stockage «final» où ils sont référencés .
A ce moment, le prélèvement fait sur les matières premières nécessaires passe d’abord par la
centrale de pesée, aménagée et dotée de systèmes de traitement d'air spécifique et de pesées
très poussés sous cabines autonomes et sous haute protection.
Ainsi, les quantités et volumes exacts nécessaires à la production entrent dans une succession
d’ateliers en fonction de la forme galénique à produire (formes solides, liquides, ou pâteuses).
Il est à noter que les produits sont également prélevés et analysés quand ils sont en cours de
production et en sortie du processus de fabrication.
Le processus de fabrication au sein de ZENITH PHARMA est différent selon la forme des
produits on distingue généralement 3 types :
Formes liquides : les solutions, les suspensions, les sirops et les ampoules à pointe.
Formes pâteuses: les crèmes, pommades, gels, émulsions, pâtes dentifrices et suppositoires.
Centrale de pesée : est une enceinte traitée équipée de 2 hottes, chaque hotte est munie de 2
balances, elle a pour but de permettre à minimiser le risque d'erreur relatif du dosage du
produit et d'assurer une qualité constante, elle se fait au niveau de stockage, grâce a des
balances spécifique pouvant attendre des centaines de kilos.
Le pelliculage : est une opération fondamentale, utilisé en fin de processus de fabrication d’un
médicament. L’opération consiste à recouvrir d’une ou plusieurs couches un comprimé
permettant d’ajouter de la fonctionnalité à la surface d’un comprimé :
Dans ce chapitre nous avons mis l’accent sur le secteur de l’industrie pharmaceutique marocain,
puis la structure d’accueil, où sera menée notre étude. Nous avons essayé de présenter la structure
organisationnelle du laboratoire Zénith Pharma, ainsi que les attributions des différentes fonctions
qui la composent, et compris le service contrôle de gestion, qui va constituer une terre féconde
pour étudier le système budgétaire de ladite société et de mettre en place les spécificités du
contrôle budgétaire qui seront présentées dans leur cadre conceptuel dans le chapitre suivant.
CHAPITRE 2 :
D’après J. MELESE, « Piloter un engin, c’est choisir un objectif, définir la meilleure trajectoire,
lancer l’engin, puis corriger en permanence ses écarts par rapport à la trajectoire, ou même
l’objectif, lorsque les informations sur l’état de l’univers extérieur et sur le comportement de
l’engin montrent que le plan initial ne peut être maintenu ».
Cette définition, qui peut être considérée comme une bonne définition du contrôle budgétaire,
met l’accent sur le caractère indissociable des fonctions planification et contrôle dans la gestion
budgétaire.
La mise en place des budgets dans une entreprise est une condition nécessaire mais insuffisante. En
effet, la phase de budgétisation doit être complétée par l’instauration d’un contrôle budgétaire.
Dès lors, l’objectif de ce chapitre sera nettement un essaie de situation de contrôle budgétaire dans
l’architecture du contrôle de gestion en procédant, dans un premier temps, par le cadre général du
système budgétaire, à savoir son historique, sa démarche, son rôle ainsi que ses conditions
d’efficacité. Et dans un deuxième temps, par une clarification des concepts concernant le
contrôle budgétaire et la mise en valeur des conditions préalables pour la mise en place d’un
système de contrôle budgétaire fertile et efficace.
1. Définitions
Le système budgétaire est un système dynamique qui évolue selon les besoins des organisations. Il
ne peut pas être unique ou statique. Son contenu change d’une organisation à une autre selon
l’usage qu’on en fait.
Le système budgétaire n’est pas une fin en soi, non plus un exercice annuel de chiffrage et de
simulation de la gestion, il doit être avant tout un outil de mise en œuvre du contrôle de gestion, et
cela suppose que le système remplisse un minimum de conditions.
a. Définition du budget
Le budget a d’abord été, dans le domaine administratif l’acte public par lequel l’état autorise les
recettes et les dépenses annuelles des services publics. Bien plus tard les entreprises ont
adoptées cette technique de gestion, qui deviendra après l’expression d’une politique financière à
suivre pendant un certain temps pour atteindre des objectifs bien déterminés. Ainsi le budget
se présente comme un outil quantitatif pour exprimer des objectifs qualitatifs, attachés à une
période donnée, il met en œuvre des moyens matériels dont on peut analyser, par la suite,
l’utilisation correcte ou non et les écarts existant par rapport aux programmes initialement prévu.
« Le budget est la valorisation monétaire d’un plan d’action destiné à atteindre un objectif»
De ce fait, on peut dire que le budget est la traduction en terme monétaire des objectifs, des
politiques et moyens élaborés dans le cadre d’un plan, couvrant toutes les phases d’opérations et
limités dans le temps. Le budget se présente aussi comme un moyen d’analyse de la performance
qui met en question la mise en œuvre opérationnelle des stratégies de l’entreprise.
D’après HENRI BOUQUIN, « Le budget est une prévision comptable et financière des plans
d'action, retenus pour que les objectifs visés et les moyens disponibles sur le court terme
(l'année en générale) convergent vers la réalisation des plans opérationnels ».
b. Rôle du budget
Dans un système de pilotage à court terme, le budget joue un rôle important dans le
processus de la gestion budgétaire et de pilotage de la performance et cela peut être constaté dans :
- Un rôle de simulation : rendu possible par l’informatisation des procédures d’élaboration des
budgets, qui permet de tester plusieurs hypothèses de budgétisation. Cet aspect revêt de
plus en plus d’importance face à l’incertitude et à la complexité des marchés actuels.
L’informatique permet une gestion prévisionnelle en temps réel et un réajustement possible
des budgets en cas de besoin. L’importance réelle se manifeste dans la mesure où le réseau des
budgets couvre toute l’activité de l’entreprise, ainsi que les sous ensembles qui la constituent.
Le système budgétaire est un outil indispensable à la mise en œuvre du contrôle de gestion. En effet,
si on exclue les systèmes classiques, qui ont un objectif exclusivement financier, on peut dire que
tout système budgétaire est susceptible de rendre de précieux services en matière de CG.
Ces apports sont multiples, on peut les résumer dans les points suivants :
- Amélioration des standards de la gestion (un idéal à atteindre) pour améliorer la performance :
standards de quantités et standards de prix
Le système budgétaire vise sur la base de prévisions calculées en fonction des conditions aussi bien
internes qu’externes de l’entreprise, à établir des programmes pour une période donnée en vue de
les contrôler par la confirmation avec les réalisations.
La mise en place d’un système budgétaire n’est pas une décision de forme ou de simple prestige,
mais elle répond à des besoins de gestion dont le principal est celui de contrôle de gestion. Tout
système budgétaire doit remplir au minimum les conditions suivantes pour prétendre servir les
besoins du contrôle de gestion :
- Constituer un chiffrage des objectifs : le budget devrait être un moyen de réaliser les objectifs
annuels issus de la stratégie.
- Adopter une analyse pertinente des produits et des charges au regard du contrôle de gestion
- Etre basé sur un découpage par centres de responsabilités, compatible avec le plan comptable de
la comptabilité analytique
- Intégrer les standards de gestion : réserver une large place aux normes de gestion
- Faire l’objet d’un suivi régulier avec calcul et analyse des écarts significatifs pour le contrôle de
gestion : non comme instrument de vérification et de sanction
- Ne pas être rigide : le budget ne devrait pas être un exercice chiffré annuel emprisonnant les
gestionnaires et bloquant les décisions créatrices de valeur
4. Le processus budgétaire
Réalisations
Connaissance des résultats réels
Budgétisation
Confrontation périodique
Actions correctives qui tendent à rapprocher le réel des prévisions
Contrôle budgétaire
- Budgétisation : Elaborer le budget par fonction ou budget opérationnel. Les objectifs généraux
sont déclinés plus concrètement par divisions. Cette déclinaison peut prendre 3 formes : plan
d’action déclinant les aspects stratégiques et qui reste qualitatif programme : traduire les plans
d’actions en uni tés physiques sous forme de programme de production dans le cas d’une
entreprise industrielle, des ventes…). Les budgets opérationnels avec chiffrage monétaire. Le
budget d’exploitation dont la forme dépend du schéma comptable des charges et produits,
budget d’investissement qui s’inspire de la structure du bilan.
- La synthèse des budgets qui recouvre l’ensemble des opérations aboutissant à des documents
budgétaires de synthèse. Deux synthèses complémentaires des budgets dans une organisation :
La synthèse financière, généralement faite par le directeur financier pour les besoins de
contrôle financier global.
Le choix d’un système budgétaire dépend de l’utilisation: dans un premier cadre, le système
budgétaire peut être établi dans une perspective comptable et financière et dans un deuxième le
système budgétaire est conçu comme un outil d’aide à la décision et au contrôle de gestion.
La classification des budgets dans le domaine du contrôle de gestion diffère selon le critère de
budgétisation retenu : Analyse fonctionnelle, par variabilité et par centre de responsabilité…
a. Définition et rôle
M. Gervais définit le contrôle budgétaire comme la comparaison permanente des résultats réels et
des prévisions chiffrées figurant aux budgets afin de :
Le contrôle budgétaire donc est très important dans le déroulement du contrôle à moyen terme, il
permet de fournir des informations clés et d’alimenter les tableaux de bord par des données
essentielles pour le contrôle de gestion.
Le contrôle budgétaire joue un rôle très prépondérant. Cette importance se manifeste dans le
budget, qui couvre fréquemment la totalité du processus interne. Ainsi son établissement présente
une occasion pour revoir et redéfinir les objectifs de l’organisation, de formaliser sa stratégie et
d’évaluer l’impact des décisions importantes qui sont prisent.
En effet, le contrôle budgétaire est un instrument de gestion qui s’étale sur tous les horizons,
contrairement à d’autre moyen de contrôle. Ainsi on peut dire que c’est un outil de pilotage
global.
- Décider du degré d’autonomie délégué aux centres de faire respecter les orientations de
politique générale de la firme.
- Mettre en place des unités de mesure des performances acceptées par les responsables.
Le contrôle budgétaire classique consiste à calculer les écarts budgétaires, à repérer les écarts
significatifs et à les analyser afin d’entreprendre une action correctrice, s’il y a lieu, et d’instituer
par la suite un processus de planification en tenant compte de ces résultats.
Le contrôle budgétaire est le moyen de contrôler la gestion par les chiffres du budget, c’est l’un des
outils les plus importants en matière d’évaluation et de contrôle de performance.
La plupart des organisations commencent par l’utilisation du contrôle budgétaire, qui suppose la
mise en place préalable d’une comptabilité analytique et un système budgétaire, comme étapes vers
l’installation d’un contrôle de gestion complet.
considéré comme étant la personne la plus habilitée à connaître les techniques et assumer
la tâche du contrôle budgétaire.
- Selon l’intensité des perturbations susceptibles d’être apportées au système par ses divers
environnements.
En effet, après avoir fait les prévisions pour les recettes et les dépenses au début de l’exercice,
les intervenants de la gestion budgétaire sentent le besoin de savoir et de pouvoir juger les
résultats de leurs actes.
La rapidité de l’obtention des résultats : Il n’est pas suffisant que les contrôles soient effectués
à grande fréquence, et de manière continue. Il est évident que l’idéal est d’avoir des informations
rigoureuses et précises à temps. Pour que la fonction de contrôle soit assumée efficacement,
il faut procéder à la recherche de la cause de l’écart d’une part et à l’action corrective d’autre
part. Le système d’information joue un rôle très important. En effet, la rapidité d’obtention des
résultats dépend de la communication et de la circulation des informations entre les différents
départements concernés.
d’exploitation général et les comptes d’exploitation par activité ou par département. En effet, ce
sont les éléments comptabilisés qui doivent être contrôlés et analysés par les responsables dans
le cadre du contrôle budgétaire. Il faut donc mettre en place «une comptabilité par centre de
responsabilité» appelée par les américains ; Responsibility Accounting.
- Les centres de coûts : Le but est de réaliser un certain objectif de production au coût minimal
compte tenu de certaines contraintes : quantité à produire, qualité, délai… Exemple : centre de
production des produits intermédiaires ou de matière premières…. Le contrôle se fait alors sur
le coût et le respect des contraintes.
- Les centres de dépenses : Il n’y a pas de lien direct entre le but de l’unité et les produits
vendables. L’unité doit donc remplir une certaine mission dans le cadre d’un budget.
Exemple : services fonctionnels : gestion du personnel, comptabilité… le contrôle se fait sur
le respect du budget, et éventuellement sur la qualité du service rendu.
- Les centres de recette : Le but est de maximiser les recettes pour l’entreprise : CA brut, CA
net (après remise) pour éviter une politique de remise excessive, CA net encaissé pour limiter
les ventes à des clients présentant des risques de solvabilité. Exemple : les centres de ventes
par produit, par région… Le contrôle se fait sur des critères et des objectifs complémentaires
(délai de livraison, nombre de visites par clients…)
- Les centres de profits : Le but est de dégager un résultat maximal compte tenu d’un certain
nombre d’objectifs qualitatifs (délai, qualité…). Pour qu’il s’agisse réellement d’un centre de
profit, son responsable doit jouir d’une certaine autonomie de décision. Il s’agit donc assez
souvent de grandes unités regroupant d’autres catégories de centres. Exemple : Division
spécialisée sur un produit ou sur une gamme de produit. Elle comprend la fabrication et la
vente. Elle est jugée sur son résultat. Le choix des centres et de leur nature dépend non
seulement de la structure de l’entreprise, mais surtout du mode de contrôle instaurée et du
degré d’autonomie des responsables.
Un contrôle budgétaire se base sur la confrontation des réalisations aux provisions. Ainsi le
système d’information d’une organisation doit disposer d’outils permettant de mesurer ces
réalisations. En effet, les informations sur les réalisations proviennent principalement de deux
systèmes complémentaires qui sont, la comptabilité générale et la comptabilité analytique. Or, avec
le développement des systèmes d’information de gestion, l’organisation peut avoir importante base
de données qu’elle peut utiliser pour accomplir ses missions de contrôle.
- Le classement des charges par nature : cela rend difficile l’identification des
consommations des ressources par les différents services.
interne. Ainsi la mise ne place d’un système de contrôle budgétaire est indissociable de la
mise en place d’une comptabilité de gestion permettant d’identifier et de suivre les ressources
consommées par chaque activité, ainsi que les indicateurs d’activité conditionnant le volume
des prestations de service.
Autre sources d’information : Toute organisation a ces propres sources d’information qui
permet de suivre les tâches internes, et de suivre les transactions externes. Avec les
évolutions actuelles, à travers les systèmes d’ERP, on assiste à une harmonisation des
différents systèmes de collecte et de production d’information. Ainsi l’information devient
disponible et abondante pour tous les services, ce qui facilite la mesure des réalisations. En
effet, le schéma théorique sous-jacent de ces systèmes d’information est de constituer une
base de données gigantesque qui s’alimente par de multiples ressources et qui permet la
sorties des fichiers ou de documents sur des formats très différents.
Mesurer les réalisations doit permettre d’apprécier les performances de chacun. Il s’avère nécessaire
de définir les indicateurs de performance mesurant le niveau d’activité réellement effectué par
rapport à ce qui était prévu.
Les indicateurs d’activités : Lors de la phase de prévision budgétaire, les ressources sont
normalement octroyées de façon cohérente avec les prévisions d’activité effectuées. Ainsi
une entreprise doit déterminer en avance son volume d’activité et les ressources à allouer.
Cela ne peut pas se réaliser sans la mise en place d’un ensemble d’indicateur d’activité.
Pour les grandes entreprises qui adoptent une approche budgétaire par le processus, les
indicateurs d’activité présente une phase cruciale dans leur processus. Ces indicateurs
permettent de combiner les informations de base du système budgétaire centralisé par
les directions hiérarchiques, qui attribuent et contrôlent les ressources, et les directions
du processus qui consomment les activités de ces ressources. Le choix des indicateurs
d’activité permet de suivre le volume d’activité réalisé par chaque centre et ainsi d’évaluer la
pertinence de la consommation des ressources affectées.
Les indicateurs comptables : Pour réaliser ces objectifs qui lui sont assignés chaque
service doit disposer de ressources. Dans le cadre budgétaire ces ressources doivent être
transcrites sous forme monétaire. Ce qui implique la définition des indicateurs comptables
permettant de mesurer ces ressources.
Les indicateurs comptables permettent d’estimer les besoins d’un poste et d’évaluer un travail
effectué sur des éléments comptables tel que, le coût de travail, le coût d’un bureau, le coût de
la supervision ou de la prestation de conseil, et en cas de vente d’une prestation globale
intégrant plusieurs services, il faut déterminer la répartition de la vente entre eux pour évaluer
la performance. Ces coûts doivent être imputés budgétairement.
Les indicateurs qualitatifs présentent, pour l’entreprise, un moyen pour mesurer ses
réalisations et les comparer avec les normes prescrites dans un processus budgétaire,
ainsi contrôler le respect de la qualité de ses prestations, et ses engagement au près de ces
clients.
Mettre en évidence un écart, ne présente d’intérêt que si ce dernier est utile, fiable, actuel et s’il
obéit à une logique économique.
- Utile : tout écart constaté doit pouvoir être compris par le responsable concerné et induire un
comportement cohérent avec les buts poursuivis par l’organisation.
- Fiable : pour porter ces jugements, le responsable doit faire la part entre ce qui provient
de l’incertitude des prévisions et ce qui est effectivement dû au mauvais fonctionnement du
centre de responsabilité. Pour pouvoir faire des comparaisons au cours du temps ou procéder
à des évaluations d’activités parallèles, il faut que les valeurs réalisées soient mesurées de
manière homogène.
- Actuel : pour que l’écart constaté puisse être utilisable, il faut que sa mesure soit actuelle. En
outre, une mesure effectuée après un laps de temps trop long peut mener à une action
corrective mal adaptée et conduire à des déséquilibres plus grands.
- Obéir à une logique économique : l’information a un coût. Mesurer tous les écarts avec
précision peut dans certaines circonstances, être parfaitement antiéconomique. Le contrôle
ne doit être entrepris que si les bénéfices que l’on attend excèdent les coûts qu’il implique.
Le contrôle budgétaire est à la fois, permanent et périodique. Il est, tout d’abord, permanent au
niveau du responsable budgétaire. Le contrôle va s’exercer exclusivement sur les recettes ou les
dépenses liées à l’action du responsable. Un tel suivi lui permettra à tout moment :
Ainsi, le contrôle a bien souvent servi comme support formatif, des tableaux de bord par
responsable.
Le contrôle budgétaire devient périodique lorsque le responsable d’un budget rend compte à sa
hiérarchie des résultats obtenus dans son département. Les comptes rendus se doivent :
Le but de la comparaison des standards avec les réalisations est de dégager des écarts, mais
la détermination des écarts, comme nous l’avons dit précédemment, ne constitue pas une fin en
soi. Elle serait en effet sans portée si elle n’était pas suivie d’une analyse et d’une interprétation
des écarts afin que puisse être dégagées un ensemble d’informations exploitables par les différents
niveaux de responsabilité. Les informations doivent être celles dont ils ont besoin pour :
L’évaluation des performances : Tout individu dans l’entreprise assume une responsabilité,
c'est-à-dire qu’il doit répondre de la réalisation d’un certain nombre d’objectifs bien
définis. Pour mener à bien cette mission, il dispose d’une marge d’initiative et de liberté
d’action dont les limites sont celles de la délégation de pouvoir qu’on lui a transmise.
Evaluer la performance d’un individu, c’est juger la façon dont il a assuré sa responsabilité
compte tenu des moyens qu’il avait à sa disposition. C’est donc, chercher à analyser les
résultats obtenus en fonction de l’autorité ou de la délégation de pouvoirs reçue.
Mise en œuvre des actions correctives : Les réalisations ayant été menées et
communiquées pour qu’une action corrective soit mise en œuvre, il faut préalablement
qu’un écart significatif soit repéré. Chaque poste de recettes ou de dépenses faisant
l’objet d’une prévision budgétaire, un contrôle systématique conduirait à une multitude
d’écarts de tous sens et de toutes tailles.
Le contrôle budgétaire consiste à comparer les réalisations aux prévisions et à analyser les
écarts afin d’en comprendre la cause pour y remédier ou pour d’en tirer avantage.
Selon la façon dont le budget a été établi, l’analyse des écarts portera sur le montant du chiffre
d’affaires ou de la marge sur coût standard.
La notion d’écart est généralement liée au coût. Les prévisions de ventes et de marges constituent
la plupart du temps le point de départ et la pierre angulaire de la construction budgétaire.
Le contrôle des ventes conduit à faire apparaître des écarts entre les prévisions et les réalisations,
que ce soit pour les quantités ou pour les prix.
- Décomposition de l’écart sur C.A : lorsque le nombre de produits à analyser est limité et
lorsqu’ils sont commercialement indépendants (pas de reports des ventes d’un produit sur les
autres), on décompose habituellement l’écart sur ventes en deux sous écarts :
Augmenter les quantités de biens vendus peut conduire les commerciaux à baisser les prix de
vente par l’octroi de remises élevées aux clients. Les marges commerciales diminuent et la
rentabilité de l’entreprise baisse.
Il est possible aussi de constater des ventes concentrées sur des produits à faible marge
(produits d’appel, présence sur un créneau, gamme de produits).
Il est donc nécessaire d’orienter les ventes vers des produits plus rentables en encourageant la
force de vente et les commerciaux par des taux de commissions attractifs ou par les
techniques publicitaires et promotionnelles.
Il a pour objectif d’identifier les causes de cet écart. La méthode consiste à diviser l’écart global en
sous-écarts, chaque sous-écart correspond à une des causes.
L’écart global est analysé en deux sous-écarts : un écart sur coût et sur quantité. Il convient :
- De déterminer les écarts sur coût et sur quantité (matières premières, main d’œuvre) ;
- Un écart entre la quantité réellement consommée par rapport à une quantité préétablie,
Un coût réel supérieur au coût préétabli indique une détérioration des coûts de l’entreprise
et donc un écart défavorable.
La différence entre le coût préétabli et le coût réel de la main-d'œuvre peut provenir d'une variation
soit dans les temps de travail, soit dans les taux de salaires.
Certaines expressions déjà utilisées pour l’analyse des écarts sur les charges directes sont présentes
pour l’analyse des écarts sur les charges indirectes : écart global, écart sur volume, écart total.
Ecart total :
Ecart Global :
Ainsi, l’analyse de l’écart global consiste à le décomposer en trois sous-écarts afin de faciliter la
recherche des causes:
Cet écart peut être rapproché de l’écart sur coût, et en particulier de l’écart sur coût des facteurs de
production. Si l’écart est positif, il est donc défavorable, mais s’il est négatif, il est donc favorable.
Cet écart traduit la différence entre le montant des charges indirectes réellement constaté
pour le centre d’analyse et le coût préétabli adapté à l’activité réelle (ou budget flexible).
L’activité réelle peut être inférieure à l’activité normale. Dans ce cas la totalité des charges fixes n’a
pu être imputée à la production du fait de la sous-activité. Dans le cas inverse, l’écart favorable
traduit une suractivité.
L’écart sur activité correspond donc à l’écart sur imputation des charges fixes (voir méthode de
l’imputation rationnelle des charges de structure). Si l’écart est positif, il est donc défavorable, s’il
est négatif, il est donc favorable.
Il est dû à une différence entre le budget prévu pour l’activité réelle constatée et le coût préétabli
correspondant à la même activité.
L’écart concerne l’imputation des charges fixes. Son origine se situe par une différence entre
l’activité réelle et l’activité normale. Il est encore appelé « coût d’imputation rationnelle ».
Il provient du fait que pour une production réalisée, la consommation d’unités d’œuvre est
différente des prévisions, d’où un écart sur quantité d’unités consommées. Si l’écart est positif,
il est donc défavorable, s’il est négatif, il est donc favorable.
Il s’effectue avant que la dépense ne soit effectivement engagée. Il peut être fait au moment de
l’expression du besoin, notamment à l’émission du bon d’engagement de dépense ou DA.
A cet effet, la procédure de contrôle budgétaire doit instaurer des documents internes, pour exprimer
le besoin avant contact avec du fournisseur et passation de commande, qui permettent de s’assurer
que, seules les dépenses prévues au budget peuvent être exécutées normalement sans autorisation de
la direction. Toutes les autres dépenses non prévues au budget, notamment celles qui dépassent un
certain seuil que la procédure aura défini, doivent faire l’objet d’une demande de justification
argumentée à la DG car si elles sont importantes, peuvent remettre en cause les objectifs de
l’organisation et affecter son équilibre financier, sauf si elles sont créatrices de richesse.
Il est fait de façon régulière, généralement chaque moi, tout au long de l’année budgétaire. Il se fait
dans le cadre de réunions de contrôle budgétaire sur la base des calculs et des analyses des écarts.
A cet effet, la procédure budgétaire prévoit généralement des documents de contrôle budgétaire qui
permettent de formaliser et standardiser la forme de présentation des chiffres et des écarts. Elle
prévoit également les différents types d’écarts à calculer et leurs seuils de signification. Enfin, pour
qu’il soit efficace, le contrôle budgétaire doit être fait à temps, pour pouvoir prendre des décisions
correctives et les mettre en œuvre sans qu’il ne soit trop tard pour redresser la situation.
Ce type de contrôle est fait au moins une fois par an, parfois à l’occasion de la préparation du
budget de l’année suivante, mais souvent à la fin de l’année, une fois que la réalisation du budget
est bouclée. C’est l’occasion de faire le point pour évaluer les performances et accorder au
personnel les primes et intéressements éventuels promis.
On peut également le faire en cours d’année à l’occasion d’un re-forecast, quand notamment on se
rend compte que le budget initial a toutes chances de ne pas être respecté étant donné le cours que
prennent les événements. C’est l’occasion de faire le bilan et tirer les conclusions qui s’imposent au
sujet de la réalisation du budget annuel.
Le reporting
Le tableau de bord
anormal et a des conséquences sur les résultats de l’entreprise. Des actions correctives pourront
alors être mises en œuvre. Peyrard, J. & M. « Dictionnaire de Finance, 2èmeédition », VUIBERT.
La démarche budgétaire est complète lorsqu'elle s'achève par un contrôle budgétaire qui permet à la
direction de vérifier si les budgets ont été respectés par les centres de responsabilités. L'analyse des
écarts revient à identifier la part de responsabilité de chaque centre dans la détermination de
l'écart global.
Les informations fournies par le système d'analyse d'écarts doivent pouvoir être utilisées comme
indicateurs pour la prise de décision. De ce fait, le contrôle budgétaire doit fonctionner en tant
que processus organisé, opérationnel et finalisé.
Conclusion
Dans cette première partie, nous avons présenté la structure d’accueil et le secteur de l’activité
pharmaceutique, ainsi que la phase de contrôle budgétaire qui constitue le fruit du processus de
gestion budgétaire. Et nous avons démontré que l’efficacité du contrôle budgétaire est très
importante pour la réussite du système budgétaire. En effet, le système de contrôle budgétaire
doit être conçu pour détecter au moment opportun les défaillances qui nécessitent des actions
correctives en vue d’atteindre les objectifs visés.
Nous retiendrons, que le contrôle peut intervenir soit avant, soit pendant, soit après l’action. Ce
contrôle systématique, analyse tous les écarts constatés. Après détection et analyse des écarts
viendra la dernière étape du contrôle qui est la mise en œuvre des actions correctrices.
Partie 2 :
Introduction
phase peut être assimilée à une planification de court terme, en général l’année, et
partie qui concerne les prévisions c'est-à-dire l’élaboration des budgets. Et notre mission
est de faire une mise en place d’un système de contrôle de ces budgets.
premier chapitre à :
Pour que cette procédure de budgétisation soit efficace et vise à une atteinte des objectifs
déjà fixés, elle doit être suivie par un contrôle budgétaire qui constitue un instrument de
les sources des problèmes. C’est pourquoi, le deuxième chapitre fera l’objet à :
- Une description de notre mission vers la mise en place d’une procédure de contrôle,
- Les outils mis en place afin de calculer et analyser les écarts à savoir : le reporting et
CHAPITRE 1 :
L’élaboration du budget ne doit pas constituer un exercice solitaire ou personnel, mais doit au
contraire procéder d’une réflexion et d’une contribution collective associant et impliquant très
largement l’ensemble des responsables des différentes structures de l’entreprise, pour appréhender
et apprécier les références à partir desquelles seront définis et chiffrés les objectifs budgétaires.
Les budgets doivent être toujours au centre de la gestion quotidienne de toute entreprise de grande
taille telle que l’entreprise ZENITH PHARMA qui occupe une place importante au niveau
régional, ainsi qu’au niveau national du fait que l’entreprise constitue un concurrent important des
autres firmes d’industrie pharmaceutique.
Dans ce chapitre, on va décrire dans un premier temps le système budgétaire retenu par l’entreprise,
ensuite, les principaux budgets élaborés au sein de ZENITH PHARMA, les états de synthèse de ces
budgets et enfin, l’informatisation de ces budgets.
Il existe plusieurs façons de préparer le budget d’une organisation, cela dépend des objectifs
assignés au système budgétaire, mais aussi au style de management, de la structure de l’organisation
ainsi que du degré de développement du système d’information.
La budgétisation par découpage comptable : qui n’utilise que les documents fournis par la
comptabilité générale et ne nécessite pas de longues et incessantes réunions.
La budgétisation par découpage fonctionnel : qui pourrait être recommandé à la société car
celle-ci présente un organigramme par fonction (achat, vente, approvisionnement, distribution,
…). Cependant l’une des difficultés au niveau de cette méthode est la répartition des charges
indirectes à chaque fonction, allocation qui nécessite bien évidemment un suivi régulier de ces
charges par fonction et donc l’instauration d’une comptabilité analytique pertinente.
Le budget à base zéro : qui est utilisé pour connaître le rendement effectif de chaque service
en vue d’une réduction des coûts, est aussi utilisé pour les budgets administratifs car la fonction
administrative n’est pas liée à la vente d’où la difficulté d’utiliser les indicateurs traditionnel de
budgétisation.
La budgétisation à base d’activité : qui est en relation avec la méthode ABC et ABM utilisée
en comptabilité analytique. Ce qui laisse déjà supposer que seules les entreprises disposant
d’une comptabilité analytique basée sur ces deux méthodes précitées, pourront facilement s’en
sortir.
La société ZENITH PHARMA pourrait envisager d’instaurer en même temps que le budget, une
comptabilité analytique ABC-ABM mais sa nature multi produit ne lui facilitera pas les choses car
l’entreprise dispose vraiment de plusieurs gammes très étendues de produits.
A la vue de tout ceci, la méthode adoptée par la société est la budgétisation par découpage fonctionnel
qui exige à l’entreprise de faire un suivi régulier de toutes les charges consommées par chaque
fonction de l’entreprise ce qui est effectué à l’aide la comptabilité analytique. Ce choix de cette
méthode est intéressant pour la société car l’idée de l’élaboration d’un budget formel est nouvelle et
pour un départ, l’entreprise ne doit pas s’engager dans des méthodes trop compliquées et trop
coûteuses. Enfin cette méthode pourra permettre à l’entreprise de se préparer au changement de
mentalité que nécessite la gestion budgétaire.
2. Le calendrier budgétaire
L’agencement des différentes tâches constituant le processus d’élaboration du budget sont détaillées
dans le schéma au dessous. L’entreprise peut toujours modifier son calendrier en cas des éventuels
changements tant au niveau organisationnel qu’au niveau procédural.
Le schéma suivant présente le calendrier budgétaire procédé par l’entreprise ZENITH PHARMA afin de mieux gérer sa procédure budgétaire.
Responsables Budgets
Budget de vente
Marketing et commercial
Budget des frais commerciaux
Production Budget de production
De chaque service Budget fonctionnel
Budget parc auto
Technique
Budget entretien et amortissement
Budget d’investissement
Budget de trésorerie
Budget des frais généraux
Administratif et financier
Budget ressources humaines
Compte de produits et charges prévisionnelles
Bilan prévisionnel
Tableau n°3 : Le découpage des budgets au sein de ZENITH PHARMA
Des produits fabriqués par la société sous la licence de plusieurs laboratoires pharmaceutiques
cités lors de la présentation de l’entreprise.
Des produits de négoce : que l’entreprise importe et commercialise au Maroc sans changement
dans leurs états.
Des produits semi conditionnés : que l’entreprise s’en charge du conditionnement secondaire
du produit en lui rajoutant un emballage ou ce qu’on appelle l’étui accompagné d’une notice
explicative précisant les différentes mentions légales du produits.
Les ventes de ces produits évoluent différemment les uns des autres, certaines ont une évolution
positive et d’autres enregistrent une régression des ventes, il appartient alors à chaque responsable
produit de faire une estimation des ventes de chaque produit. Ces prévisions doivent être élaborées en
fonction des catégories de produits et en fonction des sept laboratoires auxquels il appartient : Baush &
Lomb, Biopha Cephalon, Merck MF, Olivital, OmegaPharma et Technimede.
Et cela en :
Les responsables produits dans la détermination du budget des produits, fixent ses objectifs de
vente dans la mesure où ils essayent de satisfaire les objectifs globaux de la direction générale.
Ces prévisions se réalisent à travers :
Une analyse des parts de marché des produits ou groupes de produits, phase de vie des
produits;
Le budget général des ventes de ZENITH PHARMA est représenté au niveau de l’annexe 1.
A partir du budget des ventes, chaque responsable commercial établit le budget en valeur des
frais de ventes qui relèvent de son domaine de compétence, le budget de ses charges qui en résulte
des encaissements des créances de ventes.
Les frais de ventes tiennent en compte des effectifs de la force de ventes, des coûts du marketing, des
promotions et de publicité à entreprendre, des frais de structure de la direction commerciale, des
transports et de toutes les charges qui se rapportent aux ventes.
Le budget des frais commerciaux de ZENITH PHARMA est établi en fonction des gammes de
produits de ladite entreprise qui se présentent ainsi : Gamme lait ; Gamme pédiatrie ; Gamme
dermatologie ; Gamme antibiotiques ; Gamme MG ; Gamme dentaire ; Gamme contacto ; et Gamme
ophta pharma.
Les différents frais commerciaux engagés par la société ZENITH PHARMA sont les suivants :
Frais Coût du personnel de ventes : Commissions et salaires du personnel de vente et les frais
de déplacement et autres.
c. Le budget de production
Le budget de production est élaboré en fonction du budget des ventes. L’entreprise ZENITH
PHARMA suit Quatre étapes pour son établissement :
Les quantités des matières premières à prévoir dépendront des niveaux des stocks souhaités
des produits fabriqués et des produits semi conditionnés pour chaque mois qui sont représentés
comme suit :
Les quantités sont issues des nomenclatures techniques des produits et tiennent compte des
évolutions technologiques.
Prévision des standards de Main-d’œuvre et du besoin machine pour chaque atelier, Les différents
ateliers se trouvant au sein de la fonction production selon les schémas représentatifs du processus
de production sont les suivants :
L’Evaluation des charges indirectes par atelier selon des nomenclatures budgétaires prédéfinies :
Entretien et réparation.
Energie.
Les consommables : tels que les attaches en plastique, les sacs en Polynice, Le film
étirable, Les détergents, Les éponges classiques, Les étiquettes de référence, Les gants
LATEX, Les manchettes, Les masques, Papier Essuie tout ,Les produits hygiénique et les
torchons industriels .
d. Le budget d’approvisionnement
Le budget des achats de matières premières est établi soit à partir du budget de production pour les
produits fabriqués ou selon le plan d’approvisionnement émis par le responsable ordonnancement et
logistique sur la base des prévisions des vente de l’année conçu par le service commercial.
Les achats de l’entreprise doivent prendre en compte le niveau des stocks des matières premières
pour chaque mois et cela selon le tableau suivant :
Concernant les frais d’approvisionnement des matières premières, les articles de conditionnement,
Les produits semi conditionnés ou en Vrac et les produits finis, on distingue généralement :
Ces frais sont différents selon les conventions effectués avec les fournisseurs de l’entreprise,
ce que nous appelons les incoterms (contraction des mots anglais International Commercial Terms),
qui servent à définir les « droits et devoirs » des acheteurs et vendeurs participants à des échanges
internationaux et nationaux3,ces termes définissent les responsabilités et les obligations d'un
vendeur et d'un acheteur, notamment en matière de chargement, de transport, de type de transport,
des assurances et de la livraison. Il s'agit donc aussi d'une répartition des frais de transport.
Vu que l’entreprise ZENITH PHARMA reçoit la majorité de ces achats par voie maritime, elle opte
pour les incoterms suivants :
FCA : Free Carrier, marchandises dédouanées et chargées dans le pays de départ, chez le
vendeur ou chez le commissionnaire de transport de l'acheteur.
CPT : Carriage Paid To, livraison au premier transporteur, frais jusqu'au déchargement du mode
de transport, sans assurance pour le transport.
FOB : Free On Board, chargé sur le bateau ; les frais de chargement dans celui-ci étant fonction
du liner term indiqué par la compagnie maritime (à la charge du vendeur).
CFR : Cost and Freight, chargé dans le bateau, livraison au port de départ, frais payés jusqu'au
port d'arrivée, sans assurance pour le transport, non déchargé du navire à destination
(les frais de déchargement sont inclus ou non selon le liner term au port d'arrivée).
CIF : Cost, Insurance and Freight, chargé sur le bateau, frais jusqu'au port d'arrivée,
avec l'assurance marchandise transportée souscrite par le vendeur pour le compte de
l'acheteur.
ZENITH PHARMA reçoit différents articles, produits, et matières. Nous avons deux types de
réceptions : les réceptions extérieures et les réceptions intérieures.
Les réceptions extérieurs sont les matières premières, les articles de conditionnements, les
produits semi-finis, ou semi-conditionnés, les produits finis importés chez des tiers.
Les réceptions intérieurs sont le retour des matières premières non épuisées et les
produits finis fabriqués et / ou conditionnés au sein de l’usine. Les cas particuliers
concernant les produits inflammables.
Ces réceptions sont d’abord placées à l’aire de réception à l’entrée du magasin pour qu’elles soient
placées sur des palettes en bois et portées dans les zones de stockage. L’emplacement de chaque
palette est identifié par une adresse permettant une localisation rapide. Or en ce qui concerne les
réceptions extérieures, avant d’être stockées, elles sont d’abords mises sous quarantaine, ensuite
prélevées pour être contrôlées. Ainsi, elles peuvent être conforme et stockées ou, au contraire, non-
conformes et donc refusées pour être détruites ou retournées au fournisseur.
Le processus de réception et stockage des matières peut être résumé comme suit :
Concernant les frais du magasin réception et stockage des matières, on distingue généralement :
Les étiquettes quarantaines, acceptation et prélèvement qui sont collés dans les lots de matières
et produits importés.
NB : Les produits fabriqués et conditionnés au sein de l’usine suivent aussi le même processus :
Quarantaine, prélèvement, acceptation…
Après la production, les produits finis sont transportés au magasin ou ils sont stockés. Le
tirage des produits finis se fait suivant la méthode FIFO qui signifie Première Entrée, Première
Sortie (PEPS) et qui consiste à faire sortir sur le stock le premier produit entré dans le stock. . Une
partie des produits finis est envoyée au service contrôle. Pour chaque commande. Deux bons de
livraison sont préparés : un pour la société après la livraison et le deuxième pour le client. La
livraison sur Agadir est effectuée tandis que la livraison hors Agadir est assurée par les partenaires
SOREMED & GPM.
Concernant les frais engendrés par le magasin réception et stockage des matières, on distingue
généralement :
Les palettes ;
Les consommables : Les caisses cartons, films étirables, Les scotches comportant le logo
de ZENITH PHARMA ;
La fourniture de bureau ;
Toutes les livraisons suivent des modalités à savoir le calendrier de livraison, les emballages
et contenants ainsi que les documents qui accompagnent la livraison.
Le budget des frais de magasin de ZENITH PHARMA est mentionné au niveau de l’annexe 5
Lors de la production, plusieurs contrôles sont effectués permettant ainsi de certifier que le
processus industriel s’est déroulé correctement et qu’il n’y a aucune déviation de la qualité par
rapport aux normes préétablies. Ces contrôles sont déterminés de manière à assurer un suivi
régulier de l’opération de fabrication et/ou de conditionnement en cours. Ces contrôles permettent
de vérifier par exemples la masse moyenne, la fiabilité, le délitement, la dureté, l’humidité
relative, l’épaisseur, le volume apparent, la dissolution…
Tous ces contrôles se font selon la pharmacopée européenne qui est une référence essentielle
dans l’évaluation des données relatives à la qualité des médicaments. Les normes de la
pharmacopée européenne s’appliquent à tous les médicaments quels que soient leur origine
(chimique, biologique ou à base de plantes), leur mode de production (médicaments issus des
biotechnologies ou de manipulation génétiques) ou leur type (médicaments homéopathiques,
originaux, génériques, vaccins…).
g. Le budget de la maintenance
Budget lié à l’entretien des bâtiments (de production, Locaux généraux). Il s’agit en général
des frais liés aux travaux de peinture, de plomberie, d’électricité et les autres travaux liés au
local de l’entreprise.
Budget des utilités : Le traitement d’eau purifiée, Le traitement d’air ,Le groupe électrogène ,
les extracteurs ….Ils englobent les frais d’entretien des machines ,les pièces de rechange, les
filtres ,les frais de contrôle annuel des machines et les frais de renouvellement de quelques
composantes ainsi que les frais des sous-traitances et d’intervention externe .
Budget de la chaine de production : il englobe les pièces de rechange du matériel par atelier et
centre de coûts, et les entretiens de machines relatifs à chaque atelier.
On trouve ainsi les frais liés à la fourniture de bureau, le matériel de bureau et informatique
et les frais d’entretien liés.
Le budget consacré par une entreprise à son personnel constitue un enjeu financier stratégique
majeur, il consiste dans la détermination des prévisions des charges relatives au personnel. Par
charge de personnel il faut entendre les salaires ,les primes de motivation interne ,les primes
de représentation ,les indemnités de transport et les charges sociales supportés par l’entreprise.
Les salaires : La prévision des salaires tient compte du personnel de chaque poste dans
l’entreprise dont la rémunération incombe la structure ,des perspectives de recrutement
,des mises en disponibilité et des départs à la retraite .Sur la base des grilles de
salaires applicables ou contenues dans les différents contrats de travail ,le responsable des
ressources humaines qui a en charge le calcul de la masse salariale détermine le volume
de salaire susceptible d’être payé pour l’exercice à venir .
Prime de représentation : Cette indemnité fixe est accordée aux cadres de l’entreprise, cette
prime est le complément de salaire par excellence auquel les entreprises recourent. Elle fait
partie des frais inhérents à l’emploi qui incluent les frais de bureau, de transport, etc.
Les indemnités de transport : Elle est incluse dans les frais inhérents à la fonction. Les
cadres perçoivent une indemnité de transport. Cette indemnité est attribuée en raison de
l’éloignement du domicile du lieu du travail et à condition qu’ils ne bénéficient pas du transport
Prime de responsabilité : Sseuls les responsables de services en sont bénéficiaires .Le montant
attribuable à chaque niveau de responsabilité est connu et approuvé par la direction générale.
Les charges sociales : Les charges sont déterminées conformément au taux applicable et
prévus par la législation en la matière .En rapport avec le salaire brut , ces charges sont
calculées en même temps que ce dernier .Il s’agit des charges afférentes :
L’élaboration du budget des frais généraux suppose l’existence d’une nomenclature des dépenses et
d’une identification de la contribution de chaque entité ordonnatrice de dépenses dans les frais
généraux.
Les comptes de frais généraux sont regroupés par nature comptable, l’objectif de la nomenclature
est de déterminer des familles budgétaires détaillées par nature de dépenses et d’établir une matrice
de correspondance avec les comptes comptables pour en assurer le suivi des réalisations.
L’élaboration du budget des frais généraux impose un recensement de toutes les natures de
dépenses qui doivent être regroupées par nature comptable. Il s’agit essentiellement :
Le budget des frais généraux de ZENITH PHARMA est présenté au niveau de l’annexe 9.
Il s’agit des budgets des frais de l’entreprise qui peuvent se rapporter à la gestion courante des
différents services de l’entreprise : Le service ordonnancement et logistique, Le service marketing
,Le service achat ,service Finance et ressources humaines ,le service réglementaire, le service
métrologie ,le service informatique et le service administration des ventes .
L’essentiel des frais de structure fonctionnelle sont discrétionnaires, c’est à dire qu’il est difficile
d’établir une relation claire entre le niveau de ces coûts et la performance de ces services.
Pour bien maîtriser ces frais indépendants du niveau d’activité on utilise une approche globale qui
est la fixation d’une enveloppe globale budgétaire par référence aux données des années
précédentes. Ce budget des frais discrétionnaires doit être évalué objectivement avec un souci
constant et systématique de maîtrise des coûts pour une meilleure rentabilité possible.
En analysant les besoins de chaque service administratif, on remarque que les frais de ces services
sont en général classés dans les catégories suivantes :
Il concerne le budget lié aux charges des différentes catégories de véhicules de l’entreprise. On
distingue généralement la nature des frais suivants :
Le budget Parc Auto de ZENITH PHARMA est indiqué au niveau de l’annexe 10.
l. Le budget financier
Ce budget englobe les différents frais financiers liés à l’entreprise .Pour ZENITH PHARMA. On
distingue généralement les frais suivants :
m. Le budget d’investissement
La décision d’investir relève d’un plan d’investissement qui découle de l’évaluation de la capacité
et du programme de production. Le budget d’investissement consiste à traduire en terme financier
les équipements prévus soit pour renouveler les anciennes immobilisations ou accroître la
capacité de production existante. Une fois la décision prise, l’entreprise sélectionne les projets à
retenir en faisant un calcul financier en vue de déterminer le projet ou les projets les plus rentables.
Le budget d’investissement doit mentionner ainsi les différentes sources de financement des
investissements engagés qui peuvent prendre les formes suivantes :
n. Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie centralise et récapitule toutes les dépenses et toutes les recettes qui
découlent des différents budgets précédents.
Le budget de trésorerie reprend les dépenses et les recettes en tenant compte des dates
effectives de décaissements ou des encaissements.il permet donc de dégager d’une manière
approximative les situations de trésorerie attendues à la fin de chaque mois de l’horizon budgétaire.
Partant des soldes de trésorerie prévus, la direction sera en connaissance des mois qui s’achèveront
avec un excèdent de trésorerie et les mois à déficits.
Dans la pratique, le budget de trésorerie est précédé par trois budgets préparatoires :
Une fois les budgets préparés et approuvés par les responsables concernés, ils doivent être
synthétisés au niveau global de l’organisation sous forme d’un document appelé parfois « liasse
budgétaire » qui doit être unique, approuvé et signé par la DG, sert de référence budgétaire à
l’ensemble des gestionnaires au cours de l’exécution du budget. Le contrôleur de gestion réalise
une synthèse budgétaire faite sous forme d’un rapport, qui aura un triple objectif :
Fournir des éléments d’analyse pertinents, permettant des améliorations et des performances
attendues par les projets de budgets
Contribuer à l’arrêté des budgets définitifs par centre, la direction pourra ainsi négocier sur
cette base les budgets des différentes directions
Pour se faire, le contrôleur de gestion procède à des synthèses dont on peut citer les plus utiles à
savoir : les comptes d’exploitation prévisionnels.
Généralement, il faut plusieurs simulations et révisions avant d’arriver à cet état conforme aux
objectifs. Pour faciliter les révisions des budgets, on établit souvent plusieurs types de comptes
d’exploitation prévisionnels, notamment :
Les éléments du CPC sont retirés des budgets élaborés. Or, certaines rubriques qui sont difficile à
prévoir et dont on n’a pas assez d’informations, ont fait l’objet d’hypothèses.
A partir du CPC prévisionnel, on constate que le résultat net de la société va rester positif et
respectera la tendance vers l’évolution que connait la société dernièrement.
Un CED prévisionnel : compte d’exploitation différentiel (pour ressortir la marge sur le coût
variable et le seuil de rentabilité prévisionnel)
Le laboratoire ZENITH PHARMA, pour faire une informatisation de ses budgets, il a opté à un
système d’information afin de faciliter la simulation de sa gestion à travers un progiciel intégré
ERP : SAGE X3. Avant de décrire ce système, il faut d’abord définir c’est quoi un système
d’information et quel est son rôle dans le contrôle de gestion.
Meleze définit le système d’information de l’entreprise comme « l’ensemble des moyens et des
communications qui assurent la saisie, la mesure, le contrôle, le stockage, le traitement et la
distribution des informations ».
Cette définition fait référence à l’ensemble des informations formalisables qui circulent dans
l’entreprise et aux moyens physiques et conceptuels nécessaires pour les définir, les rechercher, les
formaliser, les conserver puis les distribuer.
L’information est au cœur de tout processus de prise de décision. Elle constitue, dans un contexte
qui se caractérise par de perpétuel mouvement, une clé de succès. C’est la raison pour laquelle les
managers doivent concevoir des systèmes d’information leur permettant de disposer d’une
information fiable, valide et rapide pour agir dans de meilleures conditions.
Le contrôle de gestion ne peut être assuré que par le biais d’un réseau d’information organisée dans
ce but. Quand l’information est figée, un système de contrôle a peu d’intérêt. Au contraire, une
information en mouvement constant est le flux vital de renseignement qui sert de base à un système
de contrôle. Ce flux de renseignement est nécessaire à la gestion correcte d’une entreprise. C’est
pour cela que la conception d’un système d’information adapté aux besoins de l’organisation est au
cœur même du contrôle de gestion.
Le système d’information est le système nerveux de l’entreprise : il mérite tous les égards, et en
particulier l’attention personnelle des dirigeants, pour faire face à la complexité et à
l’incertitude. Le contrôleur de gestion en tant qu’acteur dans ces systèmes, il doit veiller de leur
souplesse, cohésion et rapidité de réaction.
Sage ERP X3 est un progiciel : ERP « Enterprise Resource Planning », signifiant littéralement
en anglais, « planification des ressources de l'entreprise », et traduit en français par « progiciel de
gestion intégré » (PGI).
Ce type de logiciel correspond pour une organisation au support de base capable d'assurer une
« gestion intégrée », définie comme étant l'interconnexion et l'intégration de l'ensemble des
fonctions de l'entreprise dans un système informatique centralisé (et généralement configuré selon
le mode client-serveur) multidevises, multi-sociétés, multi-dépôts et multi-sites.
L'interface utilisateur est disponible en standard dans 35 langues à ce jour : français, anglais,
espagnol, italien, portugais, chinois, allemand, russe.
La gestion budgétaire de ZENITH PHARMA selon SAGE X3 suit les hiérarchies analytiques, un
budget est défini par nature (Une nature analytique est, généralement, une re-ventilation en
comptabilité analytique des charges et produits de la comptabilité générale) et sur un croisement
d’axes (Un axe analytique correspond au découpage fictif de l'entreprise, ceci à des fins d'analyse.
Chaque axe dispose d’un ensemble de sections) et à un niveau de cumul donné lorsqu’une pyramide
est utilisée.
Des budgets peuvent être définis : Par site ou par société, en francs ou en devise, en nombre illimité
ou par calcul.
Le rôle du système d’information de gestion prendra une dimension jamais égalée. Dans chacune de
ces fonctions, cet outil constituera un support stratégique au management. C’est un instrument
d’aide à la décision, ainsi qu’il aide à faciliter le contrôle des budgets de l’entreprise.
Dans ce chapitre, nous avons parlé sur le rôle du système d’information dans le contrôle de gestion
en mettant l’accent sur celui adopté par Zénith Pharma et comment saisie-t-il les budgets.
Mais avant, nous avons décris le système budgétaire de Zénith Pharma en présentant l’ensemble des
principaux budgets retenus par ladite société pour mener à mettre en place un système de contrôle
budgétaire qui représente notre mission et qui sera détaillé dans le chapitre suivant.
CHAPITRE 2 :
CONTROLE BUDGETAIRE
Le contrôle budgétaire est le moyen de contrôler la gestion par les chiffres du budget, c’est l’un des
outils les plus importants en matière d’évaluation et de contrôle de performance.
La plupart des organisations commencent par l’utilisation du contrôle budgétaire, qui suppose la
mise en place préalable d’un système budgétaire et de la comptabilité analytique, comme étapes
vers l’installation d’un contrôle de gestion complet.
Ce chapitre sera consacré dans un premier temps, à une description de la procédure proposée pour
réaliser notre mission vers une implantation du système du contrôle budgétaire, et dans un
deuxième temps à une mise en place des outils de contrôle des budgets à savoir un reporting
budgétaire pour calculer et analyser les écarts des budgets, dégager les causes de ces écarts, et un
tableau de bord afin d’instaurer des indicateurs de mesure des performances.
V. La procédure proposée :
Le contrôle de gestion est une discipline qu’on attache beaucoup à la comptabilité analytique et à
la détermination des coûts. Le contrôle budgétaire qui fait partie de cette discipline ne déroge pas à
cette logique.
De ce fait, la société ZENITH PHARMA a lancé récemment un projet de la mise en place d’une
comptabilité de gestion, qui permet le calcul des coûts standards des principales opérations,
s’avère importante, afin de déterminer avec précision l’origine de tous écarts ainsi que ces causes.
La détermination des coûts standards se révèle important pour pouvoir parler d’un vrai
contrôle budgétaire, et dans l’absence de ces coûts, le contrôle budgétaire se transforme à un
moyen d’aucune importance et sans aucune valeur ajoutée pour l’entreprise.
L’autorité déléguée, la nature de l’activité, la convergence des buts et la stratégie suivie vont
caractériser le type de responsabilité que le budget doit décrire. En effet, de ces composantes
ZENITH PHARMA a inféré la nature des responsabilités confiées aux principaux dirigeants
(préciser le type de centre de responsabilité que le cadre a pour mission de gérer). Et comme un
budget correspond à la description comptable de la responsabilité confiée, cette spécification
tendra à préciser la teneur même du budget.
5. La procédure à proposer
Une gestion budgétaire n'est efficace et rationnelle que s'il lui ait adjoint un contrôle adapté et
régulier. Alors la gestion budgétaire de ZENITH PHARMA, pour être efficace, ne doit pas faillir à
cette règle. C'est pourquoi au cours de l'année, de préférence chaque mois, les responsables
opérationnels doivent se réunir sous la supervision du responsable financier et à la présence du
contrôleur de gestion en vue de se pencher sur le fonctionnement des activités. Chaque poste de
dépenses et de recettes doit être comparé avec la réalité comptable du compte résultat, et chaque
différence constatée avec la prévision doit être analysée. Rechercher les raisons et mener des actions
correctives si ces derniers s'avèrent négatifs. Les incidences de toute variation constatée peuvent
être multiples selon qu'il s'agit d'un poste de charges ou de produits. Il faut retenir qu'un manque de
recette ou un excédant de charges entraînera systématiquement un déficit d'exploitation par rapport
au budget, avec une incidence négative sur la situation de trésorerie et, parfois, sur la situation de
fonds propres.
Pour qu’il soit efficace, le contrôle budgétaire doit être fait à temps, afin de pouvoir prendre des
décisions correctives et les mettre en œuvre sans qu’il ne soit trop tard pour redresser la situation. Il
nécessite à effectuer un ensemble des contrôles et mettre en place un système de reporting par le
contrôleur de gestion qui doit être discuté au cours des réunions afin de se pencher sur les écarts de
chaque poste pour dégager par la suite les causes à travers des indicateurs de performances pour les
interpréter ensuite sous forme d’un tableau de bord budgétaire qui doit être établit par le
responsable contrôle de gestion.
1. Le reporting
a. La procédure du reporting
C'est communiquer sur des états d'activités en fonction d'objectifs et de cibles préalablement fixées
entre une personne et son supérieur hiérarchique. Lorsque le reporting est utilisé correctement, il
permet au responsable de disposer d'une précieuse vue d'ensemble de son activité, il est en fait
surtout destiné à "rendre compte" du travail effectué auprès de la hiérarchie. Le reporting s'inscrit
dans une longue tradition du management par le contrôle.
ZENITH PHARMA doit utiliser le reporting comme l'un des outils de suivi et d'évaluation des
performances afin de rendre compte au Directeur, de la marche et de l'évolution des services.
Le reporting, dont le rôle dépasse la stricte fonction de contrôle pour s'étendre à la mise à
disposition d'outils d'aide au pilotage de la performance, devra respecter les principes suivants :
- Adaptation aux exigences formulées par la DG et au degré de précision souhaité par celle-ci ;
- Le respect des différents impératifs de délais et de niveau de visibilité qu'elle souhaite
maintenir sur les activités ;
La procédure doit s'appliquer au reporting interne à l'usage de la Direction en vue de lui assurer, une
parfaite connaissance :
Taux
Rubriques Mois n-1 Budget Réalisations Ecart Interprétation
d’exécution
NB : les causes doivent être discutées au cours de la réunion budgétaire pour mettre en place des
actions correctives.
Ce reporting a une utilité dans le bon déroulement du système budgétaire. Le gestionnaire utilise le
reporting comme guide pour prévenir d'éventuels problèmes.
L’analyse des écarts constitue également un instrument pertinent de jugement en matière de gestion
des budgets. Tout système budgétaire a besoin d’être contrôlé et suivi afin de faire des
réajustements.
Ce suivi permettra de voir la fiabilité des méthodes utilisées pour mieux adapter le système
budgétaire à la réalité économique.
Le calcul des écarts doit se faire par rapport au prix, au volume et au rendement, afin de
rendre la justification des écarts signifiante et complète.
C’est pourquoi on a proposé de relever les principaux écarts du dernier exercice tout en respectant
l’approche analytique. Celle-ci procédant du général au particulier, c'est-à-dire du résultat global
aux éléments le constituant, en l’éclatant entre les différents éléments constitutifs du résultat.
L’analyse va s’articuler sur les écarts constatés entre les prévisions mensuelles et les réalisations du
même mois.
L’écart de chiffre d’affaires est la différence entre le chiffre d’affaires réel et le chiffre d’affaires
prévu.
Une variation de chiffre d’affaire (ou de marge sur coûts préétablis) a trois explications possibles :
- La variation du volume des ventes: l’entreprise vend plus ou moins en quantités. Il s’agit de
l’écart sur volume (des ventes),
- La modification de la composition des ventes: les proportions des produits vendus varient. Elle
est mesurée par l’écart sur composition des ventes ou écart sur« mix ».
Ces deux dernières causes ont un impact sur les quantités vendues.
Une augmentation des quantités vendues peut être due à une baisse des prix de vente
préjudiciable aux marges commerciales.
Inversement une hausse du prix de vente, conséquence d’une augmentation des coûts d’achat ou
de production peut entraîner une baisse des quantités vendues.
Evaluation :
o Avec quantité mix : quantités du produit qui auraient été vendues si la composition
des ventes n’avait pas changé (calcul à partir du «mix » prévu).
- Écart sur prix + Écart sur composition + Écart sur volumes vendus = Écart de chiffre
d’affaires
- Erreur de prévisions
- Variation des quantités : conjoncture, concurrence, cycle de vie, promotion et publicité,
vendeurs, réseau de distribution…
Le tableau suivant représente le reporting proposé pour calculer les écarts sur chiffre d’affaires.
P2
fabriqués
P3
P1
Produits de
P2
négoce
P3
P1
Produits en
P2
VRAC
P3
Total
P1
Produits
P2
fabriqués
P3
P1
Produits de
…. P2
négoce
P3
Produits en P1
VRAC P2
P3
Total
Total général
Ecart de marges
L’écart de marge est la différence entre la marge sur coût préétabli de la production réelle et la
marge sur coût préétabli de la production prévue.
Augmenter les quantités de biens vendus peut conduire les commerciaux à baisser les prix de
vente par l’octroi de remises élevées aux clients. Les marges commerciales diminuent et la
rentabilité de l’entreprise baisse.
Il est possible aussi de constater des ventes concentrées sur des produits à faible marge
(produits d’appel, présence sur un créneau, gamme de produits).
Il est donc nécessaire d’orienter les ventes vers des produits plus rentables en encourageant la
force de vente et les commerciaux par des taux de commissions attractifs ou par les
techniques publicitaires et promotionnelles.
Evaluation
- Ecart de résultat = (marge réelle * quantité réelle) – (marge préétablie * quantité préétablie)
- Ecart sur coût = (coût unitaire réel – coût unitaire préétabli) * quantité réelle
Le tableau suivant représente le reporting proposé à ZENITH PHARMA pour calculer les écarts sur
marges :
P3
fabriqués P4
P1
Produits de P2
négoce P3
P4
P1
Produits en P2
VRAC P3
P4
Total I
Pour le cas de ZINETH PHARMA, l’affectation des charges directes se fait au moment de la saisie
de la charge ou du produit. Elles peuvent être scindées en deux catégories :
o Les articles conditionnés : les articles de 1er conditionnement : il s’agit d’emballage qui
se trouve en contact direct avec le produit chimique comme flacon de sirop, plaquettes
de comprimés. Les articles de conditionnement secondaire : correspond à l’emballage
qui n’a pas de contact direct avec le produit comme prospectus, boite en carton
- La main d’œuvre direct MOD : Il s’agit des ouvriers travaillant directement pour la
production de chaîne de montage et qui sont rémunérés mensuellement en fonction du
nombre d’heures travaillées. Cette charge se compose des salaires et des charges sociales
Evaluation
- Ecart global sur matières premières = Ecart sur quantité + Ecart sur coût
Le tableau suivant représente le reporting proposé à ZENITH PHARMA pour calculer les écarts sur
matières :
Tableau n°17: Le reporting mensuel des matières premières proposé à ZENITH PHARMA
Articles de conditionnement
P2
P3
P4
Total II
Total
Tableau n°18: Le reporting mensuel des articles de conditionnement proposé à ZENITH PHARMA
- Prévisions erronées
- Gaspillage
- Variation des quantités : Changements dans la nature des matières premières, taux de
rejet, changements dans les processus, expérience de la MOD, climat de travail, bris ou
rodage de la machinerie…
- S’assurer que les changements au niveau des matières premières n’entraînent pas une
hausse des coûts de conversion.
- Réévaluer la composition des produits en fonction des matières premières les moins
coûteuses.
- Le tableau suivant représente le reporting proposé à ZENITH PHARMA pour calculer les écarts sur MOD :
o Formes solides :
- Pré - Ecart -
- Réel
vu sur
- - Nombre -
- Composant
de lots
- -
- - - -
- Total - Total -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
- Total formes - -
solides
- Tableau n°19: Le reporting mensuel des charges directes : MOD proposé à ZENITH PHARMA
- N.B : De même pour les autres ateliers de production (voir tableau 6 page 67) et les autres formes des produits : formes
pâteux et formes liquides
-
Evaluation:
- Effectif total
- Ecart sur temps = (temps réel – temps prévu) * taux horaire prévu
- Ecart sur taux horaire = (taux horaire réel – taux horaire préétabli) * temps réel
- Ecart global de main d’œuvre = Ecart sur temps + Ecart sur taux horaire
- Ecart sur volume = (production réelle – production prévue) * taux horaire prévu
- Ecart total sur MOD = Ecart global sur MOD + Ecart sur volume
- Ecart global sur charges directes = Ecart sur matières + Ecart sur MOD
- Prévisions erronées
- Variation des heures : Changements dans la nature des MP, problèmes d’approvisionnement,
surcharge de travail, changements dans les processus, nouveaux équipements, taux de rejet,
expérience de la MOD, climat de travail, mauvaise gestion de la production…
- Valider les prévisions et examiner les solutions aux écarts de matières premières.
- Établir un plan d’effectif (Volume de production vs nombre et profil de la MO).
- Établir un plan de formation de la main-d’œuvre.
- Établir une procédure budgétaire pour assurer une planification adéquate de la production.
- Les charges indirectes désignent les frais qui concernent tous les produits;
elles obligent pour connaître leur destination, des calculs préalables de
répartition. Cette répartition consiste à imputer les charges indirectes, selon
leur destination, aux différentes sections.
- Les charges indirectes identifiables, se sont des charges qui sont affectées en totalité
directement dans le centre d’analyse approprié tel que :
Eau et Electricité : Matières non stockables utilisées dans le siège administratif, les
centres analytique, ainsi que dans les ateliers de conditionnement, et de traitement des
matières premières et dans la fabrication des produits pharmaceutique. Il est à signaler que
chaque centre analytique dispose d’un compteur individuel, et c’est prévu d’installer un
compteur pour chaque machine de conditionnement ou de traitement au niveau de chaque
centre, et ce, afin de suivre avec exactitude la consommation en eau et en électricité.
Carburants : pour une bonne affectation des ces charges il est nécessaire de consulter la
fiche de stock, cette fiche peut nous renseigner sur l’agent consommateur et la quantité
consommée. Vu le manque d’une telle information nous faisons recours aux estimations
des responsables des centres : approvisionnement, distribution, support de production et
administration qui sont les consommateurs de cette ressource.
Produit d’entretien : Ils concernent les achats des produits d'entretien pour le siège de la
société et les centres régionaux.
Assurance incendie : C'est une dépense engagée pour la protection des stocks en matières
premières, produits en cours, et produits finis. Elle dépend du niveau des stocks au niveau
de chaque centre régional, chaque centre à son propre contrat d’assurance calculé sur la
base des stocks qui sont déclarés mensuellement
Assurances multirisques (V) : cette assurance porte sur les deux voitures en
service celle du directeur générale et l’autre de directeur commercial.
Impôts et Taxes : II comprend l'ensemble des Taxes et impôts directs (Patente, Taxes
locale et parafiscales) et impôts indirects. Ils relèvent du centre d'analyse Administration
Générale.
Honoraires: Ce sont des dépenses relatives aux prestations fournies par les avocats de la
société, le conseil, le commissaire aux comptes. Elles sont donc affectées directement à la
section Administration Générale.
Location matériel et outil : il concerne les matériels et outillages qui sont destinés à
l’usage dans l’usine, dons il sera rattacher au centre support de production.
Redevances crédit bail : des loyers de matériels utilisés au sein des différents
compartiments de l’usine, ainsi que les voitures de service, pour leurs affectations nous se
referont à l’intitulé de contrat.
- Les charges indirectes sont saisis dans le système par centre de coût et par
nature analytique c'est-à-dire par comptes.
Evaluation:
- Ecart global sur charges indirectes = Ecart sur quantité + Ecart sur prix
- Ecart sur volume = (Quantité réelle * Coût préétabli) – (Quantité préétablie * Coût
préétabli)
- Département : X
- Comptes - Nature - - - Ecart
Ré P charges
indirec
tes
-
- E
-
- cart /
Quantité
- - - - - - - - - -
- 612.
Achats consommés de M F
- - - - - - - - -
- Achats
de fournitures non stockables (eau)
- Achats de - - - - - - - - - -
fournitures non stockables (électricité
de l’usine)
- - - - - - - - - -
- Achats de
fournitures non stockables (électricité
du local)
- - - - - - - - - -
- Achats de
fournitures d’entretien
- - - - - - - - - -
- Achats
de petits outillages et de petits
équipements
- - - - - - - - - -
- Achat
s des travaux et de frais de sous-
traitance
- - - - - - - - - -
- R.R.R
obtenus sur achats consommés de
matières et fournitures
- 613. - - - - - - - - - -
Autres charges externes
- - - - - - - - - -
- Catalogue
s et imprimés publicitaires
- - - - - - - - - -
- Publicités
et relations publiques
- - - - - - - - - -
- Locations
des terrains
- - - - - - - - - -
- Locations
de constructions
- - - - - - - - - -
- Locations
de M et outillages
- - - - - - - - - -
- Locations
de M. et M de bureau
- - - - - - - - - -
- Locations
et charges locatives diverses
- - - - - - - - - -
- Redevances
de crédit-
bail, M.Mat
- - - - - - - - - -
- Assurance
s multirisques
- - - - - - - - - -
- Assurance
s risques d’exploitation
- - - - - - - - - -
- Rémunérat
ion du personnel occasionnel
- - - - - - - - - -
- Rémunérat
ion du pers. intérimaire
- - - - - - - - - -
- Rém.
d’intermédiaires et honoraires
- - - - - - - - - -
- Etudes
générales
- - - - - - - - - -
- Recherche
s
- - - - - - - - - -
- Document
ation générale
- - - - - - - - - -
- Document
ation technique
- - - - - - - - - -
- Voyages et
déplacements
- - - - - - - - - -
- Missions
- - - - - - - - - -
- Réception
s
- - - - - - - - - -
- Cadeaux à
la clientèle
- - - - - - - - - -
- Autres
charges de
publicité et
relations
publiques
- - - - - - - - - -
- Frais
postaux
- - - - - - - - - -
- Frais de
téléphone fixe
- - - - - - - - - -
- Frais de
téléphone mobile
- - - - - - - - - -
- Frais
d’internet
- - - - - - - - - -
- Frais de
télex et télégramme
- - - - - - - - - -
- Cotisation
s
- - - - - - - - - -
- Dons
- - - - - - - - - -
- R.R.R
obtenus sur autres charges externes
- 616. - - - - - - - - - -
Impôts et taxes
- - - - - - - - - -
- Taxe
d’édilité
- - - - - - - - - -
- Patente
- - - - - - - - - -
- Taxes
locales
- - - - - - - - - -
- Taxes sur
la valeur ajoutée
- - - - - - - - - -
- Frais de
contrôle et de surveillance
- - - - - - - - - -
- Dons et
cotisations
- - - - - - - - - -
- Droits
d’enregistrement
- - - - - - - - - -
- Timbres
de quittances
- - - - - - - - - -
- Taxes
d’habitation
- - - - - - - - - -
- Taxe
professionnelle
- - - - - - - - - -
- 619.
Dotations d’exploitation
- - - - - - - - - -
- D.E.A des
frais préliminaires
- - - - - - - - - -
- D.E.A des
charges à répartir
- - - - - - - - - -
- D.E.A des
immobilisations en R&D
- - - - - - - - - -
- D.E.A
des brevets, marques, droits et
valeurs similaires
- - - - - - - - - -
- D.E.A du
fonds commercial
- - - - - - - - - -
- D.E.A des
autres immob incorp
- - - - - - - - - -
- D.E.A des
constructions
- - - - - - - - - -
- D.E.A du
matériel de transport
- - - - - - - - - -
- D.E.A
Mobilier et Matériel de bureau et
aménagements divers
- - - - - - - - - -
- D.E.A des
autres immob corporelles
- - - - - - - - - -
- D.E.P. P.D
des immob incorporelles
- - - - - - - - - -
- D.E.P.P.D
des immob corp G01
- - - - - - - - - -
- D.E.P
pour risques et charges durables
G01
- - - - - - - - - -
- D.E.P
pour risques et charges momentanés
G01
- - - - - - - - - -
- D.E.P.P.D
des créances de l’AC G01
- - - - - - - - - -
- D.E amort.
des exercices
antérieurs
- - - - - - - - - -
- D.E au
prov. des exercices antérieurs
- Total - - - - - - - - - -
2. Le tableau de bord
- Réactif et adaptable
- Focalisé sur l'essentiel, traduisant la stratégie de la société
- Langage opérationnel, compréhensible, simple
- Permettant d'identifier les actions correctives
- Présenté sous forme financier et graphique
Elaboration :
Exploitation / Evaluation :
- Résultat cible à atteindre qui est le résultat que l’entreprise envisage d’atteindre.
- Périodicité de suivi qui correspond à la période de suivi qui peut être annuelle, trimestrielle ou
mensuelle.
- Evolution par rapport au résultat cible (- ou +) qui correspond au constat de l’évolution par
apport au résultat escompté ;
- Seuil d’alarme : C’est le seuil de réalisation correspondant à un résultat très insuffisant par
rapport aux résultats ciblés et qui constitue le signal d’alarme pour le gestionnaire (ce seuil
correspond à un constat d’alarme qui peut être concrétisé par un taux de réalisation à un
moment donné ;
- Rubriques - - -
budgétaires M M Bu
- - -
- Chiffre d’affaires
(CA)
- Produit 1
- Produit 2
- ……….
- Coûts directs
variables
- Actif principal
- Excipients
- ……
- Coûts indirects
variable (par
section)
- Section 1
- Section 2
- ………
- Coûts fixes (par
section)
- Section 1
- Section 2
- ………
- Total des coûts
- Résultat
- Conclusion
-
-
- Conclusion Générale
- Au terme de ce rapport, après une expérience enrichissante, au sein
entreprise.
visés.
organisationnelle.
mettre en place une procédure de contrôle des budgets qui permet par
budgets pour mettre par la suite des actions correctives à cet égard.
procédure budgétaire.
-
- Bibliographie
Ouvrages :
1992.
édition, 2009.
pratiques » 1998
Webographie :
www.zenithpharma.ma
Mémoire :
-
Remerciements
-
Avant propos
-
Liste des figures
-
Liste des tableaux
-
Liste des abréviations
-
Sommaire
-
Introduction ……………………………………………………………………………………....
10
- Partie 1 :
Présentation de l’entreprise et cadre conceptuel du contrôle budgétaire………...
14
16
17
18
19
19
19
21
22
a. L’organigramme ……………………………………………………………
22
23
27
29
30
-
Section 1 : Cadre général du système budgétaire …………………………………...........
31
31
32
32
33
34
35
35
36
37
37
38
38
40
40
41
42
43
43
45
51
52
- Partie 2:
La mise en place d’un système de contrôle budgétaire vers un pilotage de la
performance …………………………………………………………………………..
54
-
Section 1 : La budgétisation au sein de ZENITH ………………………………………..
56
56
57
59
59
60
61
63
64
67
68
69
70
72
73
73
74
74
-
Section 2 : La synthèse et l’informatisation des budgets de ZENITH …………………...
76
76
77
77
78
-
Section 1 : La procédure proposée ……………………………………………………….
80
80
80
81
81
-
Section 2 : Les outils à mettre en place …………………………………………………..
82
1. Le reporting …………………………………………………………………….
82
82
83
84
88
90
96
104
- Conclusion
………………………………………………………………………………………...
108
- Bibliographie ………………...
……………………………………………………………………
110
- Annexes
……………………………………………………………………………………………
115
-
-
- Annexes
-
- Annexe 1
: Le budget des ventes …………………………………………………………..
116
- Annexe 2
: Le budget des frais commerciaux ……………………………………………..
117
- Annexe 3
: Le budget de production ……………………………………………………….
118
- Annexe 4
: Le budget d’approvisionnement ……………………………………………….
124
- Annexe 5
: Le budget des frais de magasin ………………………………………………..
125
- Annexe 6
: Le budget du laboratoire de contrôle ………………………………………….
126
- Annexe 7
: Le budget de maintenance …………………………………………………….
127
- Annexe 8
: Le budget des ressources humaines …………………………………………...
129
- Annexe 9
: Le budget des frais généraux ………………………………………………….
132
- Annexe 10
: Le budget parc auto ……………………………………………………………
134
- Annexe 11
: Le budget fonctionnel …………………………………………………………
135
- Annexe 12
: Le budget des frais financiers …………………………………………………
135
- Annexe 13
: Le budget d’investissement ……………………………………………………
136
- Annexe 14
: Le budget de trésorerie ………………………………………………………...
137
- Annexe 15
: Le compte des produits et des charges prévisionnel …………………………..
138
- Ja - Fé - M - Av
- Nat - P
- Labor - pr nvier vrier ars ril
ure des rix
atoires oduits - - - - - - - -
produits unitaire
Qté C.A Qté C.A Qté C.A Qté C.A
- P1 - - - - - - - - -
- Produits- P2 - - - - - - - - -
fabriqués - P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- P1 - - - - - - - - -
- Pro
- P2 - - - - - - - - -
- Labo 1 duits de
- P3 - - - - - - - - -
négoce
- P4 - - - - - - - - -
- - P1 - - - - - - - - -
- P2 - - - - - - - - -
- P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- Total I - - - - - - - - -
- P1 - - - - - - - - -
- Produit- P2 - - - - - - - - -
s fabriqués - P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- - P1 - - - - - - - - -
- Pr
- P2 - - - - - - - - -
oduits de
- P3 - - - - - - - - -
négoce
- P4 - - - - - - - - -
- - P1 - - - - - - - - -
- P2 - - - - - - - - -
- P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- Total II - - - - - - - - -
- P1 - - - - - - - - -
- Produit- P2 - - - - - - - - -
s fabriqués - P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- P1 - - - - - - - - -
- Pr
- P2 - - - - - - - - -
- oduits de
- P3 - - - - - - - - -
négoce
- P4 - - - - - - - - -
- - P1 - - - - - - - - -
- P2 - - - - - - - - -
- P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- Total - - - - - - - - -
- Total général - - - - - - - - -
- TVA - - - - - - - - -
- C.A TTC - - - - - - - - -
-
-
- - Janvier - Février
- Co
- Pr ût du - Co
- Frais de - Autres
oduits personnel ût d’adm - FP- CPV- CAV - AF
- promot frais
- De de ventes
ventes
- P1 - - - - - - - -
- Gam
- P2 - - - - - - - -
me
- P3 - - - - - - - -
- lait
- P4 - - - - - - - -
- Total I - - - - - - - -
- Gam - P1 - - - - - - - -
me - P2 - - - - - - - -
pédiatrie - P3 - - - - - - - -
- Total II - - - - - - - -
- Gam - P1 - - - - - - - -
me - P2 - - - - - - - -
antibiotiqu - - - - - - - -
- P3
e
- Total III - - - - - - - -
- Gam - P1 - - - - - - - -
- P2 - - - - - - - -
me dentaire - P3 - - - - - - - -
- Total IV - - - - - - - -
- Gamm - P1- - - - - - - -
e - P2- - - - - - - -
- ophta - P3- - - - - - - -
pharma - P4- - - - - - - -
- Total V - - - - - - - -
- Gamm - P1- - - - - - - -
e - P2- - - - - - - -
- contac - P3- - - - - - - -
to - P4- - - - - - - -
- Total VI - - - - - - - -
- P1- - - - - - - -
- Gamm
- P2- - - - - - - -
e
- P3- - - - - - - -
- MG
- P7- - - - - - - -
- Total VII - - - - - - - -
- Total général - - - - - - - -
- ANNEXE 3 : LE BUDGET DE PRODUCTION
- Janvier - Février
-
- labora - Pro
-- Pré
toires duits -Prév ventes - P -V P -SI P SF
- Prod
v SF
- Labo - - P1 - - - - - - -
1 - P2 - - - - - - -
- P3 - - - - - - -
- P4 - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - P1 - - - - - - -
- P2 - - - - - - -
- P3 - - - - - - -
- - P4 - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - P1 - - - - - - -
- P2 - - - - - - -
- P3 - - - - - - -
- P4 - - - - - - -
- Labo - - - - - - - - -
2
- - P1 - - - - - - -
- P2 - - - - - - -
- P3 - - - - - - -
- - P4 - - - - - - -
- - - - - - - - -
- - P1 - - - - - - -
- P2 - - - - - - -
- P3 - - - - - - -
- P4 - - - - - - -
- - - - - - - - - -
- - P1 - - - - - - -
- P2 - - - - - - -
- P3 - - - - - - -
- - P4 - - - - - - -
- - - - - - - - -
- Total - - - - - - - -
géné
ral
- - Janv
- Q
- Nature du - P té à - P - B - Article
- Besoin - E
produit roduits produir rincipe esoin des condit
total xipient
e actif total primaires
- P1 - - - - - -
- P2 - - - - - -
- Produits
fabriqués
- Labo 1 - P3 - - - - - -
- P4 - - - - - -
- T
- - - - - - -
otal
- P1 - - - - - -
- P2 - - - - - -
- Produits
fabriqués - P3 - - - - - -
- Labo 2
- P4 - - - - - -
- T - - - - - - -
otal
- Labo 3 - Produits - P1 - - - - - -
fabriqués
- P2 - - - - - -
- P3 - - - - - -
- P4 - - - - - -
- T - - - - - - -
otal
- P1 - - - - - -
- P2 - - - - - -
- Produits
fabriqués - P3 - - - - - -
- …
- P4 - - - - - -
- T - - - - - - -
otal
- Tableau : le besoin en matière première pour les produits fabriqués
- P3 - - - -
- P4 - - - -
- Total - - - - -
- P1 - - - -
- P2 - - - -
- PSC
- ….. - P3 - - - -
- P4 - - - -
- Total - - - - -
- Tableau : le besoin en matière première pour les produits semi-fabriqués
- FORMES SOLIDES
- - N - N - Atelier central de pesée -
ombre ombre - H - T - - H
- Produits - E -
d’unités total des eure emps/ eure
ffectif ffe
par lot unités machine lot machine
- P1 - - - - - - - - -
- P2 - - - - - - - - -
- P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- P5 - - - - - - - - -
- T - - - - - - - - -
otal heure secteur
- Nombre - - - - - - - - -
d’heures standards
annuels
- Taux - - - - - - - - -
d’occupation
- Tableau : le besoin en main d’œuvre des formes solides
- FORMES PATEUX
- - N - N - Atelier fabrication pâteux - Ate
ombre ombre - H - T - - H
- Produits - E -
d’unités total des eure emps/ eure
ffectif ffe
par lot unités machine lot machine
- P1 - - - - - - - - -
- P2 - - - - - - - - -
- P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- P5 - - - - - - - - -
- T - - - - - - - - -
otal heure secteur
- Nombre - - - - - - - - -
d’heures standards
annuels
- Taux - - - - - - - - -
d’occupation
- Tableau : le besoin en main d’œuvre des formes pâteux
- FORMES LIQUIDES
- - N - N - Atelier fabrication liquide - Ate
ombre ombre - H - T - - H
- Produits - E -
d’unités total des eure emps/ eure
ffectif ffe
par lot unités machine lot machine
- P1 - - - - - - - - -
- P2 - - - - - - - - -
- P3 - - - - - - - - -
- P4 - - - - - - - - -
- P5 - - - - - - - - -
- T - - - - - - - - -
otal heure secteur
- Nombre - - - - - - - - -
d’heures standards
annuels
- Taux - - - - - - - - -
d’occupation
- Tableau : le besoin en main d’œuvre des formes liquides
- Les - - - - - - - -
masqu
es
jetabl
es
- Les - - - - - - - -
masqu
es
spécifi
ques
- Les - - - - - - - -
blouse
s
jetabl
es
- Les - - - - - - - -
sur
chauss
es
- Les - - - - - - - -
gants
LATE
X
- Les - - - - - - - -
caches
barbes
- Les - Sacs - - - - - - - -
consommables en
polyci
ne
- Sacs - - - - - - - -
en
plasti
que
- Les - - - - - - - -
torcho
ns
indust
riels
- Les - - - - - - - -
films
étirabl
es
- Scotch - - - - - - - -
es
impri
més
- Les - - - - - - - -
attach
es en
plasti
que
- Les - - - - - - - -
déterg
ents
- Papier - - - - - - - -
Essuie
tout
- Les - - - - - - - -
ribons
- Les - - - - - - - -
produ
its
hygié
nique
s
- Les - - - - - - - -
roulea
ux en
papier
- - Fourni - - - - - - - -
A ture
de
burea
u
- Presta - - - - - - - -
tions
de
servic
es
- Autres - - - - - - - -
- Total - - - - - - - -
- Tableau : les autres frais de production
- Principe actif
- Le mois de la commande
-
-
-
- - - -
Type de - Prix
Matières - PU Frais de Frais de Frais
contrat - total
douane transit d’assurance
incoterms
- - - - - - - - -
M1
- - - - - - - - -
M2
- - - - - - - - -
M3
- - - - - - - - -
M4
- - - - - - - - -
Total
- Excipients
- - Le mois de la commande
Matières - - - PU - - - - - Prix
Type de Frais de Frais de Frais - total
contrat douane transit d’assurance
incoterms
- Articles de conditionnement
- Le mois de la commande
-
-
- - - - -
- Prix
Matières Type de - PU Frais de Frais de Frais
- total
contrat .. douane transit d’assurance
- - - - - - - - -
A1
- - - - - - - - -
A2
- - - - - - - - -
A3
- - - - - - - - -
-
-
- - - -
Type de - Prix
Matières - PU Frais de Frais de Frais
contrat - total
douane transit d’assurance
incoterms
- - - - - - - - -
A1
- - - - - - - - -
A2
- - - - - - - - -
A3
- - - - - - - - -
A4
- - - - - - - - -
Total
- Budget /mois - Jan - Fev - Mars - Avr - Mai - Juin - Jui- Aout- Sept- Oct - Nov - Déc
- - Les - - - - - - - - - - - -
C palettes
- L’habill - - - - - - - - - - - -
ement
du
personn
el
- entretie - - - - - - - - - - - -
n des
transpal
ettes
- Entretie - - - - - - - - - - - -
n des
clarques
- Pièces - - - - - - - - - - - -
rechang
e
transpal
ettes
- Pièces - - - - - - - - - - - -
de
rechang
e
-
Le reporting vers une mise en place du contrôle budgétaire Page 137
-
- Budget /mois - Jan - Fev - Mars - Avr - Mai - Juin - Jui- Aout- Sept- Oct - Nov - Déc
- Consom - Les - - - - - - - - - - - -
mables colonnes
HPLC
- Les - - - - - - - - - - - -
standards,
étalons de
travail
- Les réactifs - - - - - - - - - - - -
solides et
liquides
- Les filtres - - - - - - - - - - - -
seringues
- Les gants, - - - - - - - - - - - -
les
masques,
blouses
- Alcool - - - - - - - - - - - -
pour le
-
Le reporting vers une mise en place du contrôle budgétaire Page 139
-
- Janvier - Février
-
- Entretien
des - -
- - Frais de contrôle - - -
machines A Pièces
Entretien annuel entret amort FCA
par atelier de rech
- Centrale- - - - - - - -
de pesée
- Atelier - - - - - - - -
tamisage
- Atelier - - - - - - - -
granulation
- Atelier - - - - - - - -
calibrage
- Atelier - - - - - - - -
séchage
- Atelier - - - - - - - -
mélange
- Atelier - - - - - - - -
-
- Janvier
- Le Février
personnel - -
- Salaire brute - SB- CS- SN
Charges sociales Salaire net
- -
Responsable
- - - - - -
-
service
-
- - - - - -
Assistants
- Total I - - - - - -
- - - - - - -
R
- Servic -
e assurance se
qualité
- - - - - - -
A
- Total II- - - - - -
- - - - - - -
Responsable
-
service
- - - - - - -
- Servic
Techniciens
e production
- - - - - - -
Personnel
qualifié
- - - - - - -
Opérateurs
- Total III- - - - - -
- - - - - - -
Responsable
-
laboratoire
- - - - - - -
- Servic Responsable
e contrôle -
qualité adjoint
- - - - - - -
Opératrice de
nettoyage
- - - - - - -
Techniciens
- Total IV- - - - - -
- - - - - - -
Responsable
-
- Servic technique
e technique - - - - - - -
Responsable adjoint
- - - - - - -
Techniciens
- Total V- - - - - -
- - - - - - -
- Servic Responsable
e métrologie -
service
- Tota - - - - - -
l VI
- - - - - - -
- Servic Responsable
e logistique -
service
- Tota - - - - - -
l VII
- - - - - - -
- Servic
Responsable
e contrôle de
-
gestion
service
- Tota - - - - - -
l VIII
- Service - - - - - - -
comptabilité Responsable
-
service
- - - - - - -
Comptables
- - - - - - -
Ai
- Total IX- - - - - -
- - - - - - -
R
- Servic -
e financier et se
RH
- - - - - - -
A
- Total X- - - - - -
- - - - - - -
R
-
se
- - - - - - -
E
- Servic
e magasinage - - - - - - -
Pe
- - - - - - -
Pe
- - - - - - -
Pe
- Total XI- - - - - -
- Servic - - - - - - -
e R
informatique
-
se
- - - - - - -
A
- Total - - - - - -
XII
- - - - - - -
R
- Servic
e administrat
-
des ventes
se
- Total - - - - - -
XIII
- - - - - - -
R
- Servic
e
-
reglémentaire
se
- Total - - - - - -
XIV
- Total =- - - - - -
I+II+…..+XIV
-
- - - - - - - - - - - -
-
Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec
- - - - - - - - - - - - -
Restauration
- - - - - - - - - - - - -
Prime de
responsabilité
- - - - - - - - - - - - -
Prime
-
d’ancienneté
- - - - - - - - - - - - -
Prime de
représentation
- - - - - - - - - - - - -
Indemnité
kilométrique
- - - - - - - - - - - - -
Indemnité
Déplacement
- - - - - - - - - - - - -
Indemnité Congé
payé
- - - - - - - - - - - - -
Pr. et gratifications
- - - - - - - - - - - - -
Indemnités Et
avantages divers
- - - - - - - - - - - - -
Rémunération des
administrateurs,
gérants et associés
- - - - - - - - - - - - -
Total indemnités
-
- Mois
- Code - Charges - - - - - - - - - 9 - - 11- 12
1 2 3 4 5 6 7 8 10
- 612. Achats consommés de M et F(A)
- - Achats de - - - - - - - - - - - -
1 fournitures non stockables (eau)
- - A.F.N.S - - - - - - - - - - - -
2 (électricité de l’usine)
- - A.F.N.S - - - - - - - - - - - -
3 (électricité du local)
- - A.F.N.S - - - - - - - - - - - -
4 (chauffage)
- - Achats de - - - - - - - - - - - -
5 fournitures d’entretien
- - Achats de - - - - - - - - - - - -
6 petits outillages et de petits équipements
- - Achats des - - - - - - - - - - - -
7 travaux et de frais de sous-traitance
- - R.R.R obtenus sur- - - - - - - - - - - -
8 achats consommés de matières et fournitures
- 613. Autres charges externes (B)
- - Catalogues et - - - - - - - - - - - -
1 imprimés publicitaires
- - Publicités et - - - - - - - - - - - -
2 relations publiques
- - Locations des - - - - - - - - - - - -
3 terrains
- - Locations de - - - - - - - - - - - -
4 constructions
- - Locations de M et- - - - - - - - - - - -
5 outillages
- - Locations de M. - - - - - - - - - - - -
6 et M de bureau
- - Locations et - - - - - - - - - - - -
7 charges locatives diverses
- - Redevances de - - - - - - - - - - - -
8 crédit-bail, mobilier
et matériel
- - Assurances - - - - - - - - - - - -
9 multirisques
- - Assurances - - - - - - - - - - - -
10 risques d’exploitation
- - Rémunération du- - - - - - - - - - - -
11 personnel occasionnel
- - Rémunération du- - - - - - - - - - - -
12 personnel intérimaire
- - Rémunération - - - - - - - - - - - -
13 d’intermédiaires et honoraires
- - Etudes générales - - - - - - - - - - - -
14
- - Recherches - - - - - - - - - - - -
15
- - Documentation - - - - - - - - - - - -
16 générale
- - Documentation - - - - - - - - - - - -
17 technique
- - Voyages et - - - - - - - - - - - -
18 déplacements
- - Missions - - - - - - - - - - - -
19
- - Réceptions - - - - - - - - - - - -
20
- - Cadeaux à la - - - - - - - - - - - -
21 clientèle
- - Autres charges de - - - - - - - - - - - -
22 publicité et relations
publiques
- - Frais postaux - - - - - - - - - - - -
23
- - Frais de - - - - - - - - - - - -
24 téléphone fixe
- - Frais de - - - - - - - - - - - -
25 téléphone mobile
- - Frais d’internet - - - - - - - - - - - -
26
- - Frais de télex et - - - - - - - - - - - -
27 télégramme
- - Cotisations - - - - - - - - - - - -
28
- - Dons - - - - - - - - - - - -
29
- - R.R.R obtenus sur- - - - - - - - - - - -
30 autres charges externes
- 616. Impôts et taxes (C)
- - Taxe d’édilité - - - - - - - - - - - -
1
- - Patente - - - - - - - - - - - -
2
- - Taxes locales - - - - - - - - - - - -
3
- - Taxes sur la - - - - - - - - - - - -
4 valeur ajoutée
- - Frais de contrôle - - - - - - - - - - - -
5 et de surveillance
- - Dons et - - - - - - - - - - - -
6 cotisations
- - Droits - - - - - - - - - - - -
7 d’enregistrement
- - Timbres de - - - - - - - - - - - -
8 quittances
- - Taxes - - - - - - - - - - - -
9 d’habitation
- - Taxe - - - - - - - - - - - -
10 professionnelle
- 619. Dotations d’exploitation (D)
- - D.E.A des - - - - - - - - - - - -
1 frais préliminaires
- - D.E.A des - - - - - - - - - - - -
2 charges à répartir
- - D.E.A des - - - - - - - - - - - -
3 immobilisations en R&D
- - D.E.A des - - - - - - - - - - - -
4 brevets, marques, droits et valeurs similaires
- - D.E.A du - - - - - - - - - - - -
5 fonds commercial
- - D.E.A des - - - - - - - - - - - -
-
-
-
-
-
- ANNEXE 10 : LE BUDGET PARC AUTO
- Les véhicules de- No-
l’entreprise mbre de véhicules Mois
- Les grands - -
camions
- Carburant de - -
véhicule
- Assurance - -
véhicule
- Entretien et - -
réparation
- Taxe sur les - -
véhicules
- Redevances - -
crédit bail
- Location du - -
matériel de transport
- Frais de vidange- -
- Amortissement - -
des véhicules
- Les - -
camionnettes
- Carburant de - -
véhicule
- Assurance - -
véhicule
- Entretien et - -
réparation
- Taxe sur les - -
véhicules
- Redevances - -
crédit bail
- Location du - -
matériel de transport
- Frais de vidange- -
- Amortissement - -
des véhicules
- Les voitures de - -
transport du
personnel
- Carburant de - -
véhicule
- Assurance - -
véhicule
- Entretien et - -
réparation
- Taxe sur les - -
véhicules
- Redevances - -
crédit bail
- Location du - -
matériel de transport
- Frais de vidange- -
- Amortissement - -
des véhicules
- Les voitures de - -
personnes
- Carburant de - -
véhicule
- Assurance - -
véhicule
- Entretien et - -
réparation
- Taxe sur les - -
véhicules
- Redevances - -
crédit bail
- Location du - -
matériel de transport
- Frais de vidange- -
- Amortissement - -
des véhicules
- Total frais - -
- ANNEXE 11 : LE BUDGET FONCTIONNEL
- B- - - - - - - - - - - -
udget/mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
- Bu- - - - - - - - - - - -
dget fonctionnel total
- Fo- - - - - - - - - - - -
urnitures de bureau
- Fo- - - - - - - - - - - -
rmation
- D- - - - - - - - - - - -
éplacement
- M- - - - - - - - - - - -
atériel mobilier de bureau
-
- - - - - - - - - - - - -
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
- Intérêts sur - - - - - - - - - - - -
emprunts
- Intérêts des - - - - - - - - - - - -
dettes rattachées à des participations
- Intérêts - - - - - - - - - - - -
bancaires et sur opérations de
- financement
- Pertes de change- - - - - - - - - - - -
propres à l’exercice
- Pénalités et - - - - - - - - - - - -
amendes
- Intérêts sur - - - - - - - - - - - -
découvert
- Agios sur - - - - - - - - - - - -
escompte
- intérêt sur SPOT- - - - - - - - - - - -
ASM
- Frais et - - - - - - - - - - - -
commissions bancaires
- Total frais - - - - - - - - - - - -
-
- Janvier
- Nouveaux
- - Mo
investissements
ontant yen de financement
- Nouvelles
- -
acquisitions
- N1 - -
- N2 - -
- N3 - -
- Renouvelle
- -
ment des immobilisations
- R1 - -
- R2 - -
- R3 - -
- Dépenses
- -
de gros entretien
- D1 - -
- D2 - -
- D3 - -
- Autre
- -
investissements
- I1 - -
- I2 - -
- I3 - -
- Total
- -
investissements
-
- - - - - - - - - - - - -
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
- Encaissements
- En- - - - - - - - - - - -
caissements des
- cr
éances au bilan
- En- - - - - - - - - - - -
caissement des Ventes
- pr
évues
- A- - - - - - - - - - - -
utres recettes prévues
- To- - - - - - - - - - - -
tal I
- Décaissements
- Rè- - - - - - - - - - - -
glement des dettes
- fo
urnisseurs du bilan
- Ac- - - - - - - - - - - -
hats prévus des MP
- In - - - - - - - - - - - -
vestissements prévus
- Fr - - - - - - - - - - - -
ais généraux
- Re- - - - - - - - - - - -
mboursement
- d’
emprunts
- Pa- - - - - - - - - - - -
iement des charges
- so
ciales
- Pa- - - - - - - - - - - -
iement de l'IR
- Pa- - - - - - - - - - - -
iement de l'IS
- A- - - - - - - - - - - -
utres dépenses
- To- - - - - - - - - - - -
tal II
- Di- - - - - - - - - - - -
fférence : Recettes -
- D
épenses : I - II
- T- - - - - - - - - - - -
VA à décaisser
- So- - - - - - - - - - - -
lde au début du mois
- So- - - - - - - - - - - -
lde à la fin du mois
-
- - -
- Exploitation
Janvier Février Mars
- Produits d’exploitation - - -
- Vente des produits fabriqués
- Vente des produits de négoce - - -
- Vente des produits semi conditionnés
- Charges d’exploitation - - -
- - -
- Achat Matières premières
- Achats du principe actif - - -
- Achat Matières - - -
- Achat de consommables - - -
- Redevances de leasing - - -
- Redevances de leasing - - -
- Entretien et réparation - - -
- Entretien et réparation des machines - - -
- Entretien et réparation des biens
mobiliers
- Maintenance
- Primes d'assurances - - -
- Assurance multirisques - - -
- Assurances risques d'exploitation
- Assurances matériel de transport
- Autres assurances
- Rémunération du personnel - - -
extérieur à l'entreprise
- Commissions - - -
- Honoraires
- Etudes, recherches et - - -
documentation
- Documentation technique - - -
- Déplacements & missions & - - -
formation
- Déplacement - - -
- Missions
- Frais postaux et frais de - - -
télécommunication
- Frais postaux - - -
- Frais de téléphone
- Impôts et taxes - - -
- Taxe d'édilité - - -
- Taxe professionnel
- Dons et cotisations
- Patente
- Droit d'enregistrement et timbre
- Taxe sur les véhicules
- Charges de personnel - - -
- Appointements et salaires - - -
- indemnités et avantages diverses
- Rémunération administrateurs,
gérants et associés
- Frais de formation
- Charges sociales - - -
- Cotisations de Sécurité sociale - - -
- Cotisations aux mutuelles
- Assurances accidents de travail
- Charges financières - - -
- Pénalités et amendes - - -
- Agios sur escompte
- Intérêt sur SPOT ASM
- Intérêts sur découvert
- Intérêts des dettes rattachées à des
participations
- Frais et commissions bancaires
- Intérêts des emprunts
- Pénalités et amendes
- Impôts sur le résultat - - -
- Impôts sur les bénéfices - - -
- Résultat d’exploitation - - -
-