Vous êtes sur la page 1sur 18

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

********
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI
********
Département de Génie Electrique
********
Option : Energie Electrique V

CONSTRUCTION DES LIGNES ELECTRIQUES

OUVERTURE DE CHANTIER

Réalisé par : Enseignant :


DINALON Franck Dr. Télesphore Cossi NOUNANGNONHOU
DOUNGA Nourou-Dine
KADJA K. Freddy
KINHOUGBANDE Raoul

Année académique 2014-2015


Table des matières
Introduction..............................................................................................................3
I. Etude préliminaires pour Ouverture d’un chantier.......................................4
1. Procédures administratives (Phase préliminaire)..........................................5
1.1 Etudes d’impact...........................................................................................5
1.2 Enquête publique.........................................................................................6
2. Etude technique.................................................................................................8
2.1 Le relevé topographique..........................................................................8
2.2 Confession du carnet de piquetage.........................................................9
2.3 Plans...........................................................................................................9
2.4 Validation du carnet de piquetage et du plan par le maitre d’œuvre11
II. Ouverture de chantier ou réalisation proprement dite des travaux.....11
1. Vérification et repérage des piquets.........................................................11
2. Piquetage et tracé des fouilles...................................................................12
3. Creusé des fouilles.....................................................................................12
4. Implantation des poteaux..........................................................................12
5. Armement des poteaux..............................................................................12
6. Tirages des câbles et réglages des flèches portées par portée................13
7. Pose des transformateurs et des IACM...................................................14
8. Réalisation des terres de masse et des terres de neutre..........................15
Conclusion...........................................................................................................16
Bibliographie....................................................................................................17
Webographie....................................................................................................17
Introduction

En général les centrales productrices de l’énergie électrique sont très


éloignées des centres de consommation car l’emplacement de ces centrales dépend
des ressources en matières premières (charbon, gaz naturel, eau …)
Dans le système électrique, le réseau est le lien entre les sites peu nombreux
où sont concentrés les moyens de production et les multiples utilisateurs dispersés
sur le territoire. Par ses fonctions de transport, de répartition et de distribution de
l’énergie, il joue un rôle essentiel dans la satisfaction des contraintes qu’imposent
les utilisateurs auxquels doit faire face la production. En matière de transport
d’énergie électrique des centres de production aux centres de consommation, les
plus utilisées sont les lignes aériennes à cause de leur coût de réalisation qui sont
relativement moindres que celui pour les réalisations de lignes souterraines sauf cas
exceptionnel.
Dans le but de rendre disponible l’énergie électrique dans une localité il est
souvent mis en place un projet de construction de lignes électrique via un
raccordement au réseau préexistant. Tout projet de construction de lignes
électriques intègre beaucoup d’autres disciplines telles que la topographie, la
géographie et autres… Tout au long de ce document que nous subdivisons en cinq
parties, nous abordons les démarches à suivre pour construire une ligne aérienne
électrique HT suivie de l’ouverture de chantier de cette dernière.
I. Etude préliminaires pour Ouverture d’un chantier
L’étude pour l’ouverture d’un chantier d’une ligne mêle étroitement les études
techniques aux procédures administratives. Le processus complet dépend des
règles en usage dans chaque pays.
L’objectif poursuivi est, bien entendu, de réaliser une ligne électrique fiable au coût
minimal, mais s’intégrant parfaitement dans l’environnement. Ce respect de
l’environnement, l’évitement des obstacles et les difficultés de passage font que le
tracé est rarement une ligne droite.

Lors des procédures administratives, les parties mises en jeu sont :


 les représentants de l’État avec :
• les ministères chargés de l’énergie et de l’urbanisme,
• les autorités régionales (préfecture),
• les services,
• les autorités militaires ;
 les élus avec :
• les députés,
• les maires ;
 le public avec :
• les associations et organisations,
• les exploitants,
• les propriétaires.
1. Procédures administratives (Phase préliminaire)
1.1 Etudes d’impact
C’est une étude qui permet de sélectionner le meilleur plan de travail.
Elle s’élabore plus souvent en plus ou moins quatre phases successives à
savoir et dans cette chronologie :
• La définition de l’aire d’étude
• La prise de connaissance de l’état initial
• La synthèse des investigations
• L’estimation de coût de réalisation
• La soumission de dossier d’appel d’offre
• L’étude de dossier des soumissionnaires suivi de l’attribution de projet
au traitant

La définition de l’aire d’étude est une étude particulièrement de grande


envergure qui assure la définition du périmètre ou de l’aire sur laquelle doivent se
faire les travaux. Elle est suivie d’un choix optimal par l’étude et l’analyse des
différentes données géographiques.

La prise de connaissance de l’état initial du cadre, de son environnement


immédiat tout en tenant compte rigoureusement du paysage, du milieu naturel, de
l’agriculture, l’habitat(les agglomérations) et les contraintes pratiques et techniques.
Cette prise de connaissance se fait par deux experts : le géographetopographe et
l’électricien. En effet si lors de cette investigation est remarqué que par exemple
qu’il y a une embuscade à l’itinéraire normale que pourrait suivre la ligne, une
négociation se fait entre autorités locales et autorités gouvernementales. Au cours
de cette négociation se conclut une compromis qui arrange les deux parties ; soit on
contourne le site qui cas d’embuscade on essaie de faire passer la ligne a l’intérieur
du site si les dommages ne seraient pas de grandes tailles. Par exemple lorsque la
ligne doit traverser une forêt sacrée ou une plantation privée, de telles démarches
doivent être suivies en plus. A cette étape, suit la synthèse entre la définition de
l’aire d’étude et la prise de connaissance de la réalité afin de faire une estimation ou
projection plus pratique et réalisable tout en compte assurément des réalités du
terrain Ensuite vient la phase de l’estimation du coût afin de faire dans la mesure du
possible un dossier d’appel d’offre car par exemple au Bénin la seule structure
gestionnaire de l’énergie électrique et il arrive qu’elle ne n’arrive pas toujours à
exécuter les tous travaux relatifs aux constructions de lignes ; et pour cela elle se
réfère souvent à des bureaux d’étude à statut privée.
A cette phase succède la publication du dossier d’étude à travers un appel
d’offre lancé par le maître d’ouvrage qui est le plus souvent la SBEE(au Benin)
pour les travaux de construction de lignes électriques BT,MT ou la CEB pour les
travaux de construction de lignes électriques souterraines HT . Il est à noter que des
bureaux d’étude soumettront dans le délai de l’appel d’offre, leurs dossiers qui
seront étudié et sélectionner en fonction des contraintes techniques et financières du
travail à faire sur le terrain. Le jour de l’ouverture des plis sera déclaré le
soumissionnaire retenu devra avoir la lourde responsabilité de faire le travail
comme cela se doit et ce dans le délai recommandé par le cahier des charges établit
par le maître d’œuvre (SBEE ou CEB par exemple). Au nombre des firmes qui
exécutent le plus souvent les travaux de construction de lignes électriques au Bénin,
on peut citer la société MIERT International, qui elle-même n’est qu’un sous-
traitant de la firme INDIA SCOTT compte tenu de son sérieux.

1.2 Enquête publique


L’enquête, ouverte par arrêté ministériel ou préfectoral, est menée par un
commissaire enquêteur (ou une commission d’enquête) désigné par le Président du
tribunal administratif mandaté par le préfet. Cette enquête doit permettre au public
et notamment aux propriétaires concernés de faire l’ensemble de ses observations
sur le projet. À l’issue de l’enquête, le rapport et les conclusions du commissaire
enquêteur sont tenus à la disposition du public et communiqués aux ministres, aux
préfets et à la SBEE ou CEB. L’enquête publique est la phase de la procédure qui
permet après l’avoir fait, de posséder les réalités des milieux que traverse la ligne
de transport électrique. Elle comporte cinq étapes à savoir :

-la recherche des autorisations de passage ;


- la convention à utiliser ;
-le dossier destiné au propriétaire ;

-la remise du dossier au propriétaire ;


- le versement des indemnités aux propriétaires.
La recherche des autorisations de passage doit être confiée à une personne
possédant toutes les compétences requises pour négocier en vue de leur obtention
par voie d’accord amiable, et notamment agir avec toute la courtoisie désirable
dans ses rapports avec les propriétaires ou leurs exploitants, les autorités
administratives locales et les services publics. Il y a lieu de s’assurer de l’identité
des propriétaires du fond et de leurs droits exclusifs de propriété et de porter une
attention particulière aux régimes matrimoniaux, aux divisions, aux usufruits, aux
hypothèques et aux incapacités éventuels. Dans le cas où la ligne dessert un client
en moyenne, les autorisations de passage font l’objet de conventions, établies
suivant les formules définies par l’entreprise. Cependant, lorsqu’un propriétaire
soulève des questions d’ordre juridique, le personnel chargé des études n’étant pas
habilité à discuter sur ce plan, doit en référer immédiatement à l’entreprise, qui lui
donnera toutes les instructions utiles. De plus lorsque le terrain présente un usage
particulier tel que carrières, mines,..., ou appartient à un organisme pour lequel les
accords doivent être pris sur le plan national tel que : organismes ayant conclu avec
l’entreprise des accords généraux (cimenterie, etc.), administrations ; l’entreprise
recherchera directement les accords nécessaires. Quant au dossier destiné au
propriétaire, il est composé d’une lettre mentionnant le service constructeur de
l’entreprise, conformément au modèle établi par l’entreprise, de la convention en
quatre exemplaires originaux dûment remplis, dont un est laissé au propriétaire,
d’un décompte éventuel de déboisement en quatre exemplaires dont un est laissé au
propriétaire, d’un extrait du plan parcellaire avec indication de l’emplacement des
supports et de la zone d’abattage s’il y a lieu et d’une lettre réponse-type du
propriétaire conforme au modèle établi par l’entreprise.

Ensuite la personne chargée de la remise des dossiers aux propriétaires recueille la


signature de ces derniers, soit en visitant chaque propriétaire et lui en remettant ce
même dossier, soit en leur adressant le dossier par courrier. Dès que les formalités
de régularisation sont accomplies par l’entreprise, celle-ci adresse à chaque
propriétaire l’exemplaire des conventions qui lui est destiné. Le versement de
l’indemnité s’effectue en une seule fois, à la remise des conventions signées.
2. Etude technique

Dans cette partie, le bureau d’étude est appelée à exécuter les travaux selon
les exigences du cahier des charges mis à sa disposition par le maître d’œuvre. En
effet, pour exécuter ce cahier des charges il est important que le traitant du dossier
fasse son travail suivant la chronologie suivante suivante :

• Le relevé topographique
• La confession du carnet de piquetage
• La mise à disposition des plans
• Validation du carnet de piquetage et du plan par le maitre d’œuvre
2.1 Le relevé topographique

Aussitôt après l’ordre d’exécution des travaux par le maître d’ouvrage, le


bureau d’étude en charge de la réalisation du projet (MIERT International par
exemple) doit envoyer sur le terrain ou sur l’aire cible des topographes en vue
d’une prise de plan topographique. Ce plan topographique enregistré sur support
numérique sera traité par exemple avec le logiciel AUTOCAD qui va générer
automatiquement un plan appelé plan de recollement, lequel permettra
de bien examiner l’itinéraire à suivre par les lignes tout en faisant ressortir les
angles et autres détails comme la distance totale à exécuter, la végétation, le
paysage, les habitations … comme l’indique d’ailleurs le la figure ci-après.
Aperçu d’un relevé topographique

2.2 Confession du carnet de piquetage

La confession dudit carnet requiert l’utilisation du relevé topographique qui


sert de primitif dans le logiciel le plus utilisé aujourd’hui en terme de calcul de
lignes aériennes CAMELIA qui se charge de générer automatiquement toutes les
informations relatives aux carnets de piquetage tels que les portées des poteaux
selon le(s) niveaux de tension(s) à transporter, les types de supports accompagnés
de leurs efforts respectifs, les armements spécifiques respectifs…. C’est en effet le
carnet le plus important de tout le processus et il mérite d’être validé par l’ingénieur
du bureau d’étude.
Voir ci-joint en annexe le carnet de piquetage utilisé par la construction
d’une ligne HTA dans la localité de BOUKOUSSERA
2.3Plans
En vue d’une validation à mention physique pour valoir ce que de droit, il faut
absolument faire des impressions des plans souvent sur format A1 sur lesquels
seront mis les mentions ‘‘ Bons à exécuter’’ afin de procéder ensuite à une
exécution proprement dite.

Ce plan, établi de préférence à partir de la bande cadastrale mise à jour, et


transposée si besoin à l’échelle 1/2500ème, 1/2000ème ou 1/5000ème comporte le
relevé planimétrique du terrain sur une largeur minimale de 100 mètres de part et
d’autre de l’axe de la ligne projetée. Sur ce plan sont groupés les divers
renseignements intéressant la construction de la ligne étudiée, à savoir :

- points cardinaux (Nord, Sud) ;

- limites et numérotation cadastrale des parcelles ;

- voies classées avec leur désignation exacte, voies non classées, ainsi que toute
autre voie, projet existant ou à l’étude d’élargissement ou de modification de
voirie :

- voies ferrées ;

- voies d’eau et plans d’eau ;


- lignes d’énergie et de télécommunication avec leur disposition exacte et leurs
caractéristiques;

- immeubles, lotissement et points particuliers avoisinant le tracé ; - pipe-line ; -

etc.

Ce plan doit permettre une comparaison aisée avec la bande de terrain réelle,
figurée sur le profil en long. Il comportera également les noms et adresses des
propriétaires de chaque parcelle intéressée, recueillis et confirmés éventuellement
après enquête. Ces noms sont à la partie inférieure du plan, les noms des
exploitants non propriétaires sont portés à la partie supérieure du plan. Ce plan est
complété par l’emplacement des supports, le repérage des arbres isolés à abattre et
la limite des zones de déboisement. Il est établi sur calque ou sur papier dans le cas
d’utilisation de moyens informatiques.

2.4 Validation du carnet de piquetage et du plan par le maitre d’œuvre

C’est une étape indissociable et indéniable car elle constitue une couverture de
sureté pour le bureau d’étude et donne une certaine assurance et indépendance dans
la suite du travail à faire.
II. Ouverture de chantier ou réalisation proprement dite des travaux

Cette étape de l’exécution du travail comporte de nombreuses sous étapes


indéniable et dans cet ordre de chronologie à savoir:
 Vérification et repérage des piquets
 Piquetage et tracé des fouilles
 Creusé des fouilles
 Implantation des poteaux
 Armement des poteaux
 Tirage des câbles et réglages des flèches portées par portée
 Pose de transformateur et des IACM

1. Vérification et repérage des piquets

Une fois la localisation des supports est faite qui est généralement caractérisée par
le piquetage (emplacements théoriques et réels des axes des supports matérialisés
respectivement par des piquets rouges et bleus) ; le responsable chargé de la
construction effectue une reconnaissance détaillée du tracé des lignes et fait baliser
les itinéraires permettant l’accès aux différents supports. Tout ceci est fait après la
vérification des bornes, des piquets d’axe des supports et des sommets d’angles de
la ligne grâce à l’utilisation du carnet de repérage des piquets par le géomètre de
l’entreprise chargé de la réalisation des travaux.

2. Piquetage et tracé des fouilles

Ce travail a pour objet de figurer sur le terrain la projection horizontale des


massifs de fondation des supports dans leurs plus grandes dimensions, redans
(encastrement de la dalle) non compris. Généralement, pour les poteaux en
béton, le traçage des fouilles est réalisé suivant une délimitation de 50cm/50cm
aux points d’implantation des piquets. La précision recherchée est de l’ordre de
quelques centimètres. Le traçage des fouilles est réalisé par le géomètre ou des
agents de maitrise formés pour la circonstance et envoyés par le bureau
d’exécution. Après cette étape il faut passer au creusé des fouilles proprement
dites.

3. Creusé des fouilles

Après une délimitation de la fouille, il faut ensuite creuser le trou de 50cm/50cm et


de profondeur 1.20m surtout s’il s’agit d’une ligne HTA à support poteaux en
béton et de 1.50m pour une ligne HT à support poteaux en béton. Ce travail est fait
le plus souvent par des ouvriers aptes pour la circonstance sous les yeux vigilants
d’un agent de maitrise envoyé par le bureau d’exécution des travaux. Ensuite il faut
passer à l’une des phases importante qui est l’implantation des poteaux.
4. Implantation des poteaux

Les poteaux sont implantés dans les trous creusés auparavant et fermés
ensuite avec du béton armé bien calculé pour la circonstance. Cette implantation se
fait par des grues ou hélicoptères selon le milieu.

5. Armement des poteaux

Il est primordiale après la mise en terre des poteaux de placer les armements
dont le rôle est de protéger les câbles et leur environnement. En effet les armements
sont spécifiques pour chaque niveau de tension. Pour la HT par exemple, il faut la
nappe voûte, les consoles inclinées, les herses portiques, les isolateurs… Un regard
sur le carnet de piquetage nous permet de remarquer les efforts mécaniques au
niveau des poteaux d’angles est le doubles de celui des poteaux d’alignement. En
effet cela est du au fait que le poteau d’angle est décalé de l’alignement des autres
poteaux de la ligne de transport, ce qui fait qu’il a tendance à supporter deux efforts
et ce venant de la gauche te de la droite comme l’indique la figure ci-dessous. Il y a
aussi les poteaux d’arrêt qui sont carrément en double car comme ils sont en fin de
ligne, ils ont tendance à supporter plus de charge pour maintenir l’équilibre. Mais
nous allons pas plus en détails de cette partie dans le cadre de document car elle
sera bien développée plus tard dans d’autres documents.

Poteau d’angle en béton

Isolateur
T1

T2
Fil n°1
Fil n°2
Poteaux

Figure montrant les poteaux d’angle


6. Tirages des câbles et réglages des flèches portées par portée

Avant de tirer les câbles, il n’est pas non moins important de connaître la
nature des câbles à tirer. En particulier pour la HT, on peut utiliser du Aster 75.6
et au fur et à mesure qu’on tire les câbles, il faut régler les flèches portée par
portée afin d’assurer la distance normale entre les flèches et la terre. En effet pour
une ligne HT, la flèche doit être au plus bas à 10m du sol, ou au niveau d’impact où
pourrait intervenir des conducteurs (dont l’Homme surtout) afin d’assurer leur
sécurité. C’est d’ailleurs ce qui explique la présence des IACM (Interrupteurs
Aériens à Commande Mécanique) au niveau des lignes HT et MT. Lorsque les
flèches sont bien réglées, on a le même niveau de tension et ainsi, on peut sertir le
câble dans sa chaîne.

Image de tirage de câbles a l’aide d’une grue

7. Pose des transformateurs et des IACM


Il est conseillé de faire des constructions de lignes électriques dans le but de
faire un raccordement au réseau local (SBEE). En effet, ce raccordement trouve
toute son utilité dans la mesure où il lie la nouvelle ligne à une ancienne qui existait
et qui était en fonction. Mais dans le cas où un ancien réseau de distribution
n’existait pas, il faut faire le raccordement à un poste de transformation en
provenance d’une ligne de transport. Par ailleurs, notons aussi que pour la
protection des personnes et des biens, il faut que soit installé en début de lignes HT
et MT des interrupteurs IACM dont le rôle est d’isoler la ligne de distribution en
amont et éventuellement en avale pendant les éventuels travaux de maintenance sur
le réseau.

Interrupteur IACM 50A

Transformateur H61

8. Réalisation des terres de masse et des terres de neutre


Toujours dans le souci de sécuriser dans l’environnement du réseau, il faut
des mises à la terre (< 5Ω) afin d’évacuer les décharges électriques sur elles. On
peut aussi réaliser des terres de neutre. Après que toutes les étapes précitées soient
bien exécutées et contrôlées par un expert, le réseau peut être mis en service.
Conclusion

Il est à noter finalement que la construction d’une ligne prend en compte


beaucoup de paramètre qui mérite chacun une attention particulière afin d’assurer
une bonne exécution et un usage à long terme par les populations. Actuellement vu
la montée démographique imprévisible il faut faire un dimensionnement qui double
ou qui triple la demande normale à la conception afin d’assurer suffisamment la
fourniture par la ligne construite pendant un minimum de 10 à 15 ans.
Bibliographie

- Lignes aériennes Construction. Robert de FORGES de PARNY et


JeanPierre LEVÊQUE
- LES ETUDES D'IMPACT SUR LES LIGNES ELECTRIQUESA HAUTE
ET TRES HAUTE TENSION. LACOMBE FLORIAN. Mémoire de stage 2002
- Etude d’implantation d’une ligne à haute ou à très haute tension. Izaï K.
MANINDJI/François KOUMAKO
- ANALYSE ET GESTION DES RISQUES DE DANGERS LIES AUX
PROJETS DE PRODUCTION ET DE TRANSPORT D’ENERGIE
ELECTRIQUE. CAS DE LA COMMUNAUTE ELECTRIQUE DU BENIN
(CEB). Sotelle HOUESSOU. Juin 2013
Webographie

3w.google.construction de lignes aériennes /pylônes / consulté le 31/10/2021

3w.google.construction de lignes aériennes /armements –câbles consulté le


31/10/2021

Vous aimerez peut-être aussi