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La marché de l’énergie s’est

progressivement mdialisé
Le pétro, fin PGM passe au 1er plan : ses évo préfigurent celles du Ksme + mdialisation : de la
prod (120 pays prod  pétro = dimension géostrat), des réseaux de transports et distribution (
littoralisation de certaines activités : ZIP), des modes de consommation (mobilité + confort
domestique), du marché lui-même (se structure autour de places de négos et de qqs acteurs publics,
privés).

I. Le pétrole est partt ms de + en + coûteux :


A. Le pétro devient un prod de 1ère importance déb XXème :
 Origine du marché pétrolier modeste :
Au déb : « huile » recueillie à la surface de puits d’eau salée en Pennsylvanie et vendue comme médoc
univ. Chimiste Silliman découvre les potentialités du prod (lubrifiant pr machines, lampes, solvants…)
+ bases du raffinage (séparation kérosène des prod légers, et des goudrons)  Fondation Seneca Oil
Company.
 Au déb : bulle stupéfiante puis effondrement  réorga de l’indus pétro :
L’amont pétro comprend prospection, forage et la prod. Jusqu’en 45 : un mde d’aventuriers
(image du « colonel Drake »), hommes d’affaires peu diplomates. Auj : ingénieurs géologues,
géophysiciens.
La filière se structure réellement à partir du segment central : transport et raffinage. Transport :
au déb ds des barils de bois par chariots et trains, puis oléoduc, puis navire citerne.
Le segment aval : distribution au public + production des prod de base de l’indus chim. 1ère
station service + Ford T  fait basculer l’indus pétro ds la distribution de masse.
 Cela permet de comprendre les ressorts de l’indus pétro :
L’amont est le segment le – attrayant et le + risqué ; le segment central est le + strat (il dét une
géopoli du pétro) ; le segment aval est le + rentable et vital (transfo de l’argent des conso en Kal
réinvesti + impôts)  des contraintes : qualité, sécurité, innov (suivre l’évo des transports + chim).

B. Le pétrole s’impose comme prod strat pdt la PGM :


 En 1914, le pétro reste une énergie marginale (charbon = 90% de la prod d’énergie
primaire) :
Ms des perspectives de dvpt ds 3 régions du mde : Am du Nord (découverte de gisements en
Pennsylvanie, Texas (1901), Oklahoma, Mex) ; Sumatra (Empire PB) ; Caucase Nord : Bakou, Iran.
La PGM accroit considérablement la demande : dès 1911 : Churchill avait décidé de remplacer le
charbon par du pétro Iranien pr tte nvelle unité de la Royal Navy. Tournant de 1916  :
l’approvisionnement du front se fait par la route et le pétro.
 Le pétrole a acquis un statut strat ss équivalent ds l’hist  :
Pdt l’entre-2-guerres : les Anglo-Saxons essayent de prendre le contrôle du + gd nb de gisements
possibles + sécuriser les routes maritimes ; All : dvpent des substituts + strat de guerre éclair + vues
sur le pétro Roumain, Caucase, canal de Suez ; FR : préfère l’autosuffisance énergétique.

C. 20s : naiss d’une orga du marché pétro qui dure jusqu’en 73 :
 Une cq diplomatique de la PGM :
Partage des dépouilles de l’Empire Ottoman au Proche Orient : accords de San Remo (20)  les
champs pétro du Kurdistan sous l’autorité de Bagdad + FR obtient une partie des intérêts ALL ds
l’Irak Petroleum Company. Création de la CFP (Total : soc semi-privée, qui sera observatrice au
sein de cartel d’Achnacarry. Crise de surprod + mise en exploitation des gisements du Texas, Mex 
accord de la ligne rouge 28 : distingue les régions du Proche Orient où prospection est libre (Arabie
Saoudite), et celles où il faut un accord des compagnies + parts de l’IPC redistribuées pr fr place aux
intérêts US : BP, Shell, CFP, un Consortium regpant les 5 majors US qui reçoivent 23,75%,
Gulbenkian : 5% ; l’accord du cartel : négocié à 3 (Standard Oil, Shell, BP) + 4 autres compagnies
US : prix mdial du pétro fixé : au prix du brut du golfe du Mex (le + cher de ts) + coût du transport :
c’est le syst du Gulf +. Pool association : quotas sur chaque marché attribués à chaque compagnie
selon la place qu’elle occupe en 28  répartition des marchés de conso entre compagnies + limite
de la concurrence (conso, pays pétroliers) + maintenir des profits élevés.
 Ces accords perdurent jusqu’en 49 :
Il est officiellement dissous sous la pression US. Ds les 50s : la strat du patron de l’ENI (compagnie
italienne publique) qui cherche à séduire les pays prod (en leur offrant des cond avantageuses)  59 :
prix du brut/2. 14 sept 1960 : création de l’OPEP : véritable anticartel  érosion progressive de
l’autorité du cartel : 73 : parachève la dislocation du Cartel. Cepdt : les majors dominent encore le
marché + st parfois solidaires (contre mvt soc par ex).
 Compromis de 1928 : ouvre une longue phase de mdialisation de la carte pétro  : 3
cycles :
30s : 1er cycle = course aux concessions sur le pourtour du golfe persique  entre compagnies GB et
US. Découverte à Gahwar du + gd gisement pétro du mde + autres gisements majeurs (Bahreïn,
Koweït, Irak) : pétrole d’excellente qualité + proche de la surface + facile à évacuer par voie maritime.
Interrompue par la guerre, la prospection du golfe Persique reprend et culmine en 49 : on
découvre + de 55MM de barils / prod mdiale 10x plus faible  prix baissent  les majors détournent
leurs efforts d’invt vers l’aval (réseaux de stations services, prod d’élec…).
Un 3ème cycle de prospection à la fin des 50s car : volonté d’indép natio de FR + IT ; Crise de Suez
en période de paix : menace le dvpt éco et soc ; les compagnies indép cherchent à renveler leurs
réserves  prospection en Lybie, ALG, Gabon, et en 68 : découverte en Alaska + mer du Nord. En
73 : la carte pétro est pratiquement complète : de nvx prod, ms av réserves limités + surtt du gaz.

D. Vers la fin du pétrole, et d’un monde ?


 Depuis l’apogée du pétrole ds les 60s, le rythme des découvertes diminue :
Tjs le même débat entre pessimisme (fin du pétro) et optimisme (ralentissement des invts des
compagnies car surabondance pétro). La flambée des cours (75-85 et depuis 97)  ont relancé l’effort
d’exploration, ms les découvertes ne st pas comparables (réserves, accessibilité). Une connaissance
de + en + fine des régions pétro et gazières déjà exploitées  : permet de détecter des petits
gisements proches les uns des autres + tech de forages permettant d’atteindre plusieurs poches av
un seul forage  éco réalisées + prix du brut élevé permettent de rentabiliser les réserves délaissées +
progrès specta ds l’ingénierie des plateformes + exploitation des gisements à moyenne profondeur
 mise en valeur de la mer du nord, de l’Alaska, prolongements offshore des gisements du golfe
persique, Texas, gisements majeurs au large de l’Iran. Cepdt, il semble que l’on a fait le tour. Le défi
de l’off-shore profond : au-delà de 300m  cond d’exploitation extrêmes, dc réservée aux gdes
compagnies. 90s : Côte du Golf de Guinée ; 98 : Total + Exxon : découvre le champ de Girassol
(1400m d’eau + 1400m de roche).
 Le mde est entré ds l’ère du pétro compliqué, mais aussi du pétrole rare :
Peu d’espoir de trouver de nvelles provinces pétro (accès difficile). Découvertes diminuent + prod ne
cesse de croître  depuis 82-83 : le vol des réserves découvertes < au vol du pétro prod. Des cqs
géopoli : les efforts de diversification des sources d’approvisionnement touchent à leur fin  un
recentrage sur le golfe persique.

E. Réserves et ressources s’épuisent inexorablement :


 56 : théorie du Pic de prod ou Peak Oil :
Par un géologue US travaillant pour Shell  permettrait d’anticiper l’évo de la prod de pétro. A ttes
les échelles (puits, chps, province, mde) la prod de pétrole suit une courbe en cloche parallèle à
celle de l’invt. Elle culmine qd 50% du pétrole dispo a été extrait, puis la prod baisse et les invts
nécessaires augm. Il avait constaté au Texas, que le Pic survenait 35 ans ap la découverte. Annonça
que la prod US baisserait vers le milieu des 70s (effectivement)  gnlisation au reste du mde : le pic
aurait dû intervenir autour de l’an 2000 (faux). Ms les tenants de la théorie disent que le choc pétro a
bouleversé les choses  le pic devrait arriver vers 2010.
 Où en est-on aujourd’hui ?
Interrogation sur les ressources. D’ap une étude crédible (par l’USGS) : 410MMT comme ressource
initiale : 1/3 déjà utilisé. Interrogation sur les réserves. Elle dépend des cours, des cond tech
d’exploitation + les Etats où compagnies ont parfois manipulé les chiffres. Interrogation sur les
substituts : hydrocarbures non conventionnels (sables et schistes bitumeux) + hydrocarbure
synthétique (à partir de méthane). Ms coutent très cher + demandent bcp d’énergie + prod bcp de gaz à
effet de serre  ps de solution miraculeuse.
 La théorie de Hubbert + prédiction alarmante ne st pas partagées par ts  :
Les détraceurs de la théorie ont 2 arguments : le rythme des découvertes et celui de la prod évo de
manière contraire en fction des prix + dép de facteurs socio-éco mal modélisés. Le vrai pb n’est ps
l’existence du Pic, ms la courbe de décroiss ap le pic : elle dép de l’évo des cours + progrès ds la
récupération des hydrocarbures. On ne récupère que 30-35% des gisements, on pourrait en récupérer
jusqu’à 50% (si meilleure gestion des gisements)  si ce tx atteint 50% en 2020 ou 2025 : on pourrait
retarder la décroiss de 25 ans ss nvelles découvertes. 25 ans gagnés  = la possibilité de moderniser
l’appareil prod des pays dvpés ss drame.
Enjeu est clair : la dét de la date du pic  implications en mat de strat énergétique et géopoli. Si le
pic est bientôt  mesures d’urgence ; sinon les énergies de substitution pourront atténuer les effets du
pic.
 L’avenir du syst énergétique se situe donc du côté de la conso  :
AIE (agence intern de l’énergie) publie un rapport en 2005 : « Saving Oil in a Hurry » car accélération
de la demande à cause de l’Inde, Chine, BRE  nous n’aurions pas 42 ans de réserves mais 25  une
génération pr chger de mode de conso.
CCL est double : on ne manquera ps de pétrole, ms chgt de logique  un pétrole de + en +
coûteux.

F. Les autres sources d’énergie connaissent aussi des pbs :


 50s-60s : arrivée du gaz naturel :
Utilisé ponctuellement aux US et URSS (prod de l’élec). Ms 51 : découverte de gaz à Lacq, puis
Groninberg en 59 chge la donne  distribuer le gaz naturel aux partic en remplaçant la houille 
mise au point de tech nécessaires (exploitation, purification, acheminement). Chocs pétro  gaz =
prod de substitution (pr le chauffage). Avantages : sa combustion ne dégage que de la vapeur d’eau
et du gaz carbonique + on utilise les réseaux de distributions déjà existants (ps besoin de remplacer les
appareils domestiques). Utilisation récente + prélèvements – nbreux  favo en terme de réserves +
répartition géo moins déséq : Proche Orient (2/5), URSS (1/3). Cepdt, ressources découvertes < à
la prod + il ne nécessite ps d’usages spé pr le transport : facile à remplacer. Ms rigidité de l’amont :
usines de liquéfaction + gazoduc = invt de plusieurs décennies + marchés financiers st à cours termes
(+ tensions géopoli + évo de la demande)  le gaz est surtt une affaire d’Etat de l’amont
(Gazprom) et l’aval (GDF-Suez)  doute qui profite au charbon et nucléaire.
 Le charbon demeure une énergie majeure et moderne  :
Représente ¼ de la conso énergétique à l’échelle mdiale. Usage domestique en déclin partt, ms
reste principale source d’énergie pr prod de l’élec + réserves gigantesques (+ de 60% des réserves
totales d’énergie fossile) + géographiquement - concentrées : US (267GT en 2004), URSS (+ de
250GT), Chine, Inde. 2 gds exportateurs Australie, Af du Sud ; Europe de l’O : ressources très
abondantes ms exploitation difficile et peu rentable. Charbon propre = enjeu majeur de la recherche
scient : éliminer les composés soufrés et nitreux + améliorer le rendement énergétique des
centrales.
 Le nucléaire semble connaitre un retour en grâce :
La techno nucléaire arrive à maturité au moment du 1 er choc pétro. Devient une priorité car :
forte croiss de la demande d’électricité + urbanisation et tertiarisation des éco du Nord ; volonté
d’indép et de sécu énergétique ; prestige d’une techno complexe à la limite du militaire et du civil.
Critiqué ap les accidents de Three Miles Island (US en 79) et Tchernobyl (86). Ce retournement
d’opinion est contemporain du contrechoc pétro  ralentissement de la mise en chantier des nvlles
centrales. Le retour en grâce actuel résulte d’une réévaluation de l’intérêt de la filière : ps de
GES + il faut renveler les centrales de la 1 ère génération. Les 1ères centrales de la 3ème génération (EPR)
en cours de construction en FIN. Déb 2007, 439 réacteurs installés ds 33 pays = 17% de la prod d’élec
(=8% de la conso totale d’énergie primaire). 4 ens géo apparaissent : pays de l’UE-25 = 152
fournissant = 1/3 des besoins d’élec. FR : 2ème puiss électronucléaire (fournit 79% des besoins en
élec) ; Am du Nord (couvre 17% de la demande) ; l’Ex-URSS (67 unités) ; Asie du l’Est (91 centrales,
10 en construction) ; l’Af du Sud et le BRE (vt lancer des pgm électronucléaires majeurs).
Ms bcp de pbs demeurent : le retraitement (essentiel car : réduit le volume des déchets + prolonge
sensiblement les réserves d’uranium). La prolifération de la prod d’élec nucléaire intervient de
manière inégale suivant les poli énergétiques : All, Suède tentent de sortir du nucléaire, alors que
Chine, GB, FIN relance construction de centrales.
 Les énergies renvelables constituent la solution durable par excellence  :
Elles représentent 8% de la conso d’énergie (± = au nucléaire). Leur mise en œuvre à l’échelle
individuelle ou d’une petite collectivité est bien maitrisée, ms le passage à l’échelle natio, voire
continentale : reste pbmatique. Les énergies renvelables : utilisent les fces nat (lum, chaleur du
soleil, vent, marée, énergie hydraulique) et la décomposition des déchets. Ms réalité
incontournable : l’énergie solaire est très abondante, ms très diffuse. Euro : 13M de m² de capteurs
solaires : économie de pétrole, ms conso dépasse 1500MT (3000x +). L’intérêt se porte dc vers
l’hydroélectricité, énergie éolienne, biomasse. Ms ces sources ont aussi leurs inconvénients :
barrages hydrauliques : infras complexes, multifonctionnelles + durée de vie = 300ans  leur impact
doit être considéré sur de très longues périodes : impact sur la pèche + eaux polluées + destruction du
patrimoine + déplacement de pop. Ms bilan du barrage + ; les gisements éoliens st + rares (5% du
territoire FR) car il faut des vents réguliers, constants. La biomasse (pétro-vert) pose des pbs de dvpt  :
1ha = 1TEP de biocarburant  il faudrait à la FR 40M ha  la prod d’énergie entre en compétition
av l’alimentation hum : aux US la multiplication des usines de biocarburants pèse sur
l’approvisionnement du maïs + dépenses énergétiques pr la fabrication d’engrais et le fonctionnement
des machines = bilan énergétique négatif  les US comptent sur les OGM.

Energie compliquée, rare, chère  souligne l’épuisement d’une logique mise en œuvre depuis
Rockefeller : offrir de l’énergie bon marché en quantité croissante (car moteur de la croiss). L’offre
d’énergie atteint ses limites  il faut encadrer la demande, cad la conso + fonctionnement du
marché.

II. Le marché énergétique anticipe et préfigure la mdialisation :

 Depuis 1950, la conso d’énergie a été X par 5 :


Révo indus = tournant décisif ds l’utilisation de l’énergie : on entame le capital énergétique non
renvelable ( crainte de l’épuisement des ressources). Evo en 3 phases depuis 45 :
 Pdt 30 Glorieuses : croiss de la conso liée à forte intensité énergétique des éco des pays
indus : élévation niveau de vie, croiss démog, recherche de gains de productivité. Pb du
gaspillage (à cause du pétrole bon marché). La conso d’énergie fait partie du mode de vie et
de prod. Effort majeur de dvpt de la prod d’énergie.
 Récession de 74 marque rupture nette ds la demande énergétique de l’OCDE (moins de
1%/an 75-90). Profonde redistribution sectorielle de la conso (en FR, indus représente 40%
conso en 73 et moins de 25% auj. La conso des secteurs « transport et résidentiel » augm).
 Relance de la conso depuis 97 = cq de l’émergence des gdes puiss du Sud (croiss démog +
urbanisation amplifient le phéno), de l’amélioration des cond de vie ds PED. Risques de
dépendance aggravée.

 Les réseaux constituent la colonne vertébrale du marché  :


Ps de marché énergétique avt 45 ms essentiellement marchés régionaux et locaux. Ap guerre,
cloisonnement géo des échges.
 3 domaines régionaux constitués ap guerre :
- Am du Nord : bcp de réserves, flux convergent vers US = plaque tournante des échges :
imports + exports.
- Europe : reçoit l’essentiel de ses besoins des US (charbon, pétrole). Pétro brut du Proche-
Orient.
- Bloc soviétique : a son propre syst énergétique (Caucase, Oural). Moscou a le contrôle des
ressources des pays de l’Est.
 La dissociation géo d’une demande et d’une offre en expansion rapide devient intenable :
Transports d’énergie st quantitativement et qualitativement insuffisants. Peu de progrès ds les
navires : lents, coûteux. Le charbon circule difficilement par voie ferrée. Infrastructures inadaptées.
Progrès des transports maritimes fulgurants (pétroliers par Jap : course au gigantisme ;
automatisation de la navigation, gains de productivité). Sécurité renfcée (radar, sonar). Flotte se
spécialise (méthaniers ds 70s)  construction d’infrastructures portuaires (terminal pétrolier) pr
zones importatrices à côté de régions indus. Les routes maritimes du pétrole, du gaz se st mises en
place entre 45-75 dt le centre névralgique est le Golfe arabo-persique. Les routes du charbon st +
simples (Australie et Af du Sud vers Euro et Asie orientale).
En tt : 75% pétrole brut et 80% charbon circulent par voie maritime. Surveillance étroite afin de
limiter pollution + surveillance militaire par OTAN. Contrôle des mers à été enjeu essentiel de la
guerre froide.
Les réseaux de transports continentaux servent de complément et de prolongement des réseaux
maritimes qui st l’épine dorsale de la mdialisation des marchés énergétiques. Transport ferro =
anecdotique. Surtt oléoduc + gazoducs (réseau très dense en Am du Nord). En Euro, l’interconnexion
s’accélère ds 70s-80s.
Les autres formes de transport de masse de l’énergie sur de longues distances soulèvent des pbs
techniques (pertes en cours de route ntmt pr le charbon et l’élec).

 Le marché de l’énergie est devenu un marché presque comme les autres  :


Jusqu’en 49, date de dissolution officielle du Cartel, la notion de marché même réduit au seul
pétrole est purement théorique. Ps d’infrastructures. Prix fixé arbitrairement. Besoins strat du
pays privilégiés aux dépens de la satisfaction du consommateur.
La mise en place du marché mdial de l’énergie en remplacement des marchés cloisonnés est un
processus en marche depuis 45 et non fini. Plusieurs étapes :
 Décomposition du Cartel de 49 à 73 :
Fin 50s : marché US inondé de pétrole à bas prix importé du Proche-Orient. Baisse de 50% des prix
du brut par les Majors. Réaction des pays prod : tentative de se desserrer de l’étreinte des Majors
en dvpant compagnies natio + création de OPEP en 60 lors conf de Bagdad. Les majors st sur la
défensive. Paysage pétrolier a chgé.
 Chocs pétroliers étendent ces bouleversements à l’ens du secteur primaire :
Crise 73 = amorcée dès fin 50s par déséq structurel (demande qui explose/offre qui augm moins
vite + dép énergétique de certains pays (Jap : 90% d’imports)) + TM décolonisé veut prendre contrôle
de ses gisements. Les rapports de fce s’inversent dès 60s : X des nationalisations (Libye, Iran), OPEP
décide d’augm prix dès 71 av accords de Téhéran, et d’utiliser pétrole comme arme poli et éco
contre pays alliés d’Israël en 73 (prix pétrole X4, embargo).

Le 2ème choc concrétise la naiss d’un marché énergétique mdialisé. Révo iranienne + guerre Iran-
Irak  pénurie relative immédiatement amplifiée au niveau des prix (32$ le baril). Le mde entier
plonge ds la récession. Les décisions de l’OPEP n’ont aucune part ds cette poussée spéculative.

 Le contre-choc pétro de 86 marque le triomphe des mécanismes du marché pr + de 20


ans :
- La baisse de la demande mdiale se répercute sur les revenus des pays exports (OPEP) qui
instaurent un syst de quotas de prod pr maintenir haut niveau de prix et prolonger les réserves.
Arabie Saoudite accepte de devenir « prod d’appoint » et dc s’érige en pivot du syst
pétrolier = leadership sur OPEP.
- Echec. Reprise croiss en 83  relance demande mdiale. Négos au coup par coup, selon loi
offre/demande. Arabie voit ses parts marché fondre (prod /4 81-85). Accorde d’énormes rabais
pr écouler sa prod : effondrement du prix : l’éco mdiale entre ds une nvelle période de pétrole
bon marché. OPEP fracturé : prix très bas jusqu'à fin 90s.

 Crise 73 suscite aménagements techniques préalables à la formation d’un marché global


de l’énergie :
Global = produits de ttes nat, ttes provenances st mis en concurrence sur un marché unique
auquel conso et prod accèdent librement. Global sur 3 niveaux :
- Ts les acteurs mdiaux st partie prenante.
- Ttes les énergies st comparées selon leurs caractéristiques physiques (pvoir d’énergie égal
 prix égal), techniques, géo, socioculturelles (énergie « verte »).
- Infrastructures d’échge et de stockage interconnectées = unique réseau mdial.
Mécanismes de fixation des prix st transparents (prix d’éq réaliste), ps de monopole. Pari de la
libéralisation = « marché concurrentiel » + efficace que poli énergétique volontariste pr
approvisionnement sûr, meilleur prix néo-libéralisme.

Il a fallu 10ans pr que les poli énergétiques permettant au marché de se construire effectivement
soient mises en place par OCDE.
Mesures structurelles : diversification des sources de pétrole, substitution des prod énergétiques
(nucléaire pr préserver pétro, relance charbonnière), rationalisation de la conso d’énergie (moins de
gaspillage), restructuration des compagnies pétro (Ex : Total : intérêt pr ttes sources d’énergie +
activités minières et chimiques).
Les compagnies pétro intern tendent à devenir des soc indus et de services « opérant » les
gisements pr les soc nationalisées qui en conservent la pté  contrats de longues durées entre Etats
prod et compagnies pétro qui se redistribuent entre elles une partie de pétro brut livré en fction de leurs
besoins = pt de dép du marché libre. Marché = rôle éco déterminant.

 Les décisions poli conduisant à création marché mdial unifié de l’énergie st prises au déb
80s :
28 janv 81 : libéralisation du marché pétro US. US acceptent ainsi dépendance énergétique croissante
(1/3 pétro en 73, 2/3 en 2020). Diplomatie pétro US : 3 axes stratégiques :
 Libéralisation du marché énergétique : mise en concurrence énergies et des ≠ prod.
Ampleur du projet : 6MM h, 150M d’entrep, 250 Etat. Lutte contre cartellisation. Ms tjs pb
de l’inélasticité des marchés : due à l’existence de contrats bilatéraux (voir au dessus).
 Diversification des fournisseurs : but : marginaliser OPEP au profit Mexique, Norvège,
Russie, Malaisie puis en Af. Bras de fer dure 4ans et se termine par contre-choc en 86  :
victoire.
 Outil strat et militaire : création et financ à lg terme de réserves strat d’hydrocarbures, aux
US et ds pays de l’OTAN. Mise en place d’une « fce de projection rapide » pr contrôler
régions pétro. Les US ont même impliqué l’ens de leurs alliés ds cette strat. « America is
back ! ». Strat de puiss dt poli énergétique est une composante imp et perdure même si
pérennité remise en question.

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