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2 Travail (W)
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 1/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 2/40
7.2.1 Travail reçu, travail fourni 7.2.2 Travail des forces de pression sur un fluide
→
• Si la force F ext appliquée à un objet est globalement Le système considéré est un fluide contenu dans une
dans le sens du déplacement de l’objet : enceinte fermée par une paroi mobile de surface S. Le
tout est immergé dans un milieu extérieur constituant
→
F ext un réservoir de pression Pext susceptible de varier avec
θ
– π/2 < θ < π/2 le temps t.
→ Le milieu extérieur exerce une force sur le piston
dl
mobile :
→
→ → → F ext
alors dWFext = F ext· dl > 0, le travail de F ext est positif. next
→
Etat initial
La force a fourni de l’énergie au système, celui-ci a
reçu de l’énergie sous forme de travail moteur.
→
F ext = Pext· S →
next
→
• Si la force F ext appliquée à l’objet est globalement
avec →
next : vecteur unitaire normal à la surface et
dans un sens opposé au déplacement de l’objet :
dirigé de l’extérieur vers l’intérieur (n
→
ext = e x)
→
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 3/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 4/40
Le travail élémentaire de cette force sur le Le travail des forces de pression entre l’état initial et
→
déplacement dl vaut : l’état final est donc :
→ → →
δW = F ext· dl = F ext· dx →
ex = Pext S dx ⌠Vf
W = – $ Pext dV
⌡Vi
δW = Pext dVext
Remarques :
où dVext est la variation infinitésimale de volume du
• On constate immédiatement que ce travail va
milieu extérieur. Elle est opposée à la variation
dépendre du chemin suivi :
infinitésimale de volume du système :
dV = – dVext P
Pi,Vi,• #1
d’où : Ti • Pf,Vf,
#2 Tf
δW = – Pext dV
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 5/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 6/40
Quelques situations particulières rendent le calcul du • T = Text s’il y a échange de chaleur à travers une
travail possible. paroi
• P = Pext s’il y a échange de travail à travers une
7.2.3 Transformation quasi-statique paroi déformable (ou mobile)
Pext
0
,Vi,• Pext
0
,Vf,•
(i) Ti Tf
(f)
Etats intermédiaires
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 7/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 8/40
7.3 Chaleur (Q) Remarques :
La chaleur correspond à un échange d’énergie entre le • La chaleur est une quantité algébrique comptée
système et le milieu extérieur. Elle rend compte de positivement si le système reçoit de l’énergie :
l'énergie microscopique transférée au système. Elle o Q > 0 si le système S reçoit de la chaleur du
concerne les mêmes variables que l'énergie interne. milieu extérieur
o Q < 0 si le système S cède de la chaleur au milieu
Un transfert de chaleur correspond à une variation du
extérieur
"désordre" microscopique.
Le transfert de chaleur est directement lié à la • À l’instar de W, la chaleur Q dépend du chemin suivi
température : la chaleur ne peut passer que du (d’où la notation δQ).
système le plus chaud vers le système le plus froid
• Ne pas confondre chaleur et température.
Dimension, Unité : On parle de chaleur échangée par un système S avec
• La chaleur a la même dimension qu’une énergie le milieu extérieur pendant une durée (non nulle),
[W] = M L2 T–2 alors que l’on peut définir la température du
• La chaleur est exprimée en joule (1 J = 1 N m) système S à tout instant.
Elle est transmise essentiellement par trois processus 7.3.1 Capacité calorifique et chaleur spécifique
d'échange thermique :
Un transfert de chaleur vers un système
- rayonnement (Soleil),
s’accompagne généralement d’une modification de sa
- conduction thermique,
température.
- convection
Cette variation de température est, dans certains cas
(transformation à P constante ou à V constant) est
proportionnelle à la quantité de chaleur transférée au
système.
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 9/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 10/40
• Pour une transformation isochore (à V constant) : À température ambiante, pour la plupart des corps
Tf purs solides, la chaleur molaire à volume constant
⌠
Q = $ CV(T) dT vérifie la loi de Dulong et Petit :
⌡Ti
cVm = cPm = cm = 3 R R : Cte des G.P.
CV est la capacité calorifique à volume constant.
1,4
• Pour une transformation isobare (à P constante) : y = 24,988/M
1,2 Na
⌠Tf
Q = $ CP(T) dT 1
⌡Ti
cp (J K–1 kg–1)
Al
0,8
CP est la capacité calorifique à pression constante. K S
Si
0,6
Remarques :
Fe
0,4 Cu
• CP et CV correspondent à l’énergie qu’il faut fournir Ge
0,2 Gd
au système pour augmenter sa température de 1 K. U
Pt W
Au
Hg Pb
0
• CP et CV varient en fonction de la température. 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05
du système :
•Pour les liquides :
CV = m cV et CP = m cP À T = 14.5°C et à pression atmosphérique, la
cV et cP sont les capacités thermiques massiques (on capacité massique de l’eau vaut 4.185 J g–1 K–1
dit aussi capacités calorifiques ou encore chaleurs 1 calorie = 4.185 J
massiques) du système
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 11/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 12/40
7.4 Énergie interne d’un système (U) • pour un gaz parfait (isolé, au repos), l’énergie du
système correspond à son énergie interne :
7.4.1 Définition
int i
L’énergie totale d’un système se décompose en : E = U = EC = nRT avec i = 3 ou 5
2
- énergie interne U, liée aux interactions
• pour un solide considéré comme incompressible :
(électrostatiques) entre particules et à l'agitation
U = 3 nRT (loi de Dulong et Petit)
thermique correspondant à l'énergie cinétique
(désordonnée) des particules du système.
int int
U = EP + EC 7.4.2 U : Fonction d’état du système
Elle concerne un aspect microscopique de L’énergie interne U est une fonction dépendant de
l’énergie et on ne peut pas la quantifier variables d’état (n, P, V, T, …) définies en chaque état
directement. d’équilibre du système. À ce titre, U est définie pour
- énergies "externes" dépendant de : tout état d’équilibre du système : c’est une fonction
• sa position dans un champ d’interaction d’état.
(gravitationnelle, électromagnétique, …) : Propriétés
→ énergie potentielle EP
• Dans le cas d’une transformation, U est définie en
• son mouvement : → énergie cinétique EC
particulier à l’état initial (i) et à l’état final (f). Sa
La somme EP + EC représente l’énergie mécanique
variation entre deux états ne dépend pas du chemin
L’énergie totale d’un système est donc :
suivi. Quelle que soit la transformation, il est
E = U + EP + EC
possible de calculer ∆U = Uf – Ui
Exemples :
• Cas d’un cycle : soit une série de transformations
• pour un système isolé immobile dans un référentiel
(quasi-statiques) dont l’état final (A) est identique à
galiléen :
l’état initial :
EP = 0, EC = 0
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 13/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 14/40
P 7.5 Premier principe de la Thermodynamique
A : PA,VA,TA B : PB,VB,TB
• • Le premier principe de la thermodynamique décrit le
bilan des échanges d’énergie d’un système avec son
milieu extérieur.
• •
D : PD,VD,TD 7.5.1 Énoncé
C : PC,VC,TC
V Le premier principe de la thermodynamique exprime
Au cours d’un cycle : la conservation de l'énergie de l'ensemble {système +
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 15/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 16/40
Remarques Reprenons l’exemple du paragraphe 6.2.2 :
dU = δQ + δW
• L’énergie interne U est une fonction d’état (qui ne
dépend pas du chemin suivi) bien qu’elle soit la
somme de deux grandeurs qui ne sont pas des
fonctions d’état.
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 17/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 18/40
7.6 Transformations remarquables d’un G.P. • Quel est le lien entre les variables P et T ?
Seules les variables P et T varient, la température et
Examinons, à l’aide du premier principe de la
la pression du gaz augmentent :
thermodynamique, la variation d’énergie interne et
P Pf Pi nR
les échanges de chaleur et de travail dans quelques = = = = Cte (Loi de Gay-Lussac)
T Tf Ti V
transformations simples.
• Travail
Soit un système S constitué de n moles d’un gaz, Comme le volume est constant, le travail des forces de
supposé parfait, enfermé dans une enceinte de volume pression extérieures est nul :
V au repos.
⌠Vf
W = – $ P dV = 0 (l’aire sous la courbe est nulle)
Les variables P, V et T étant liées par l’équation ⌡Vi
d’état, seules 2 variables parmi 3 sont nécessaires
pour décrire la variation de U.
• Variation d’énergie interne
Le système passe d’un état (i) à un état (f) en
échangeant de la chaleur ; d’après le 1er principe :
7.6.1 Transformation isochore d’un G.P. ∆U = Uf – Ui = QV
(à volume constant) La variation d’énergie interne est due au transfert de
chaleur entre le système et le milieu extérieur.
P
Il y a une relation de proportionnalité entre la
• Pf,Vi,Tf
variation d’énergie interne et la variation de
température (1ère loi de Joule) :
∆U = Uf – Ui = CV Tf – CV Ti = CV· ∆T
• Pi,Vi,Ti i
où : CV = nR avec i = 3 ou 5
2
V selon que le gaz est monoatomique ou diatomique
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 19/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 20/40
• CV est appelée capacité calorifique à volume constant • Variation d’énergie interne
et définie par : Le système passe d’un état (i) à un état (f) en
*∂U- échangeant de la chaleur et du travail :
• ∆U = CV· ∆T • CV = )) ,,
( ∂T +V
∆U = Uf – Ui = W + Q
7.6.2 Transformations isobare d’un G.P.
(à pression constante) • Chaleur échangée
P D’après l’équation précédente :
H = U + PV
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 21/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 22/40
• La variation de cette fonction ne dépend que de • On définit la capacité calorifique à pression constante
l’état final et de l’état initial du système et est CP par :
*i + 2-
indépendante du chemin suivi au cours de la CP = )) , nR
,
(en J K-1)
( 2 +
transformation.
avec i = 3 (monoatomique) ou 5 (gaz diatomique)
• L’enthalpie est une fonction d’état intervenant dans
d’où la variation d’enthalpie pour un gaz parfait :
les cas très courants de transformations effectuées à
l’air libre, à pression atmosphérique constante (ne ∆H = CP ∆T
concerne pas seulement les gaz parfaits mais aussi
et surtout les solides). Remarques :
*∂H-
• En général, l'enthalpie H d'un système n'est pas • CP = )) ,,
( ∂T +P
connue de façon absolue car elle dépend de l'énergie
interne dont la valeur ne peut être déterminée.
CP
→ on a accès aux variations d’enthalpie. • on définit γ = toujours > 1 (gaz réels)
CV
• Pour un volume de gaz parfait contenant N atomes,
l’enthalpie est : • CP et CV sont reliés par les relations :
kB T *i + 2-
CP – CV = n R (relation de Mayer pour un G.P.)
H = U + PV = N i + N kBT = )) , N kB T
,
2 ( 2 +
CP *)i + 2-,
et =
avec i = 3 (monoatomique) ou 5 (gaz diatomique) CV )( i ,+
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 23/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 24/40
7.6.3 Transformations isotherme d’un G.P.
P
(à température constante)
200 K
100 K
• Variation d’énergie interne
50 K
Pour un gaz parfait, l’énergie interne est fonction de
la température :
V (m3) i
U = nRT avec i = 3 ou 5 (loi de Joule)
2
Remarque : plus on s’éloigne de l’origine, plus la Si T est constante, alors U est constante ⇒ ∆U = 0
température est élevée.
• Travail et chaleur échangés
∆U = Uf – Ui = W + Q = 0
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 25/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 26/40
⇒ W=–Q 7.6.4 Transformation adiabatique d’un G.P.
état f Vf (sans échange de chaleur)
⌠ ⌠ nRT
⇒ W=–$ P dV = – $ dV
⌡état i ⌡Vi V Une transformation adiabatique est une
* Vi -, * P -
) f , transformation sans échange de chaleur avec le milieu
W = n R T ln)) , = n R T ln)
( Vf + ( Pi +
,
extérieur : Q = 0.
• Ce terme est : > 0 pour une compression Deux possibilités pour réaliser ce type de
< 0 pour une détente transformation :
- la paroi est imperméable à tout transfert de chaleur,
Exemple - la transformation est plus rapide que les transferts
Une masse de 1.29 kg de gaz diatomique, de masse de chaleur
molaire 29 g mol–1 à la pression Pi = 1 atm occupe un
volume Vi = 1 m3 à la température T = 0°C. P
On comprime ce gaz de manière isotherme jusqu’à •Pi,Vi,Ti
obtenir un volume Vf = 0.1 m3.
• Calculer Pf.
Pf = ( Pi Vi)/Vf = 10 atm
• Que valent W et Q échangés au cours de la Ti
transformation ?
•Pf,Vf,Tf Tf
1.29 * 1 - V
W= · 8.314· 273.15· ln)) , = + 232.5 kJ
,
0.029 ( 0.1 +
Q = – 232.5 kJ
• Quel est le lien entre les variables P, V et T ?
On part de l’expression de l’énergie interne
i i
U= nRT = PV
2 2
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 27/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 28/40
En différenciant cette quantité (U : fonction d’état) • Travail
*i - i i D’après le 1er principe :
dU = d)) P V ,, = dP V + P dV
(2 + 2 2
Q=0 ⇒ W = ∆U
D’autre part :
On peut néanmoins recalculer le travail à partir de :
δQ = dU – δW
i i ⌠Vf
= dP V + P dV + P dV W = – $ P dV
2 2
i * i + 2 - ⌡Vi
= dP V + )) ,
P dV
2 2 ,+
⌠Vf
(
γ dV
comme δQ = 0, il vient : W = – $ (PV ) γ
⌡Vi V
* i + 2 -, dV dP
)
+ =0
)
( i ,+ V P γ γ γ
Comme P V = PiV i = PfV f = Cte :
*i + 2-, CP
en remplaçant )
= = γ, l’équation s’intègre :
)
( i ,
+ CV ⌠Vf dV
γ
3 –γ+16Vf
γ 2V
W = – ( P V )$ γ = – ( P V ) 1 –γ+1 4
5
γ ln(V) + ln(P) = Cte ⌡Vi V Vi
γ
⇔ P V = Cte
D’où finalement :
γ–1
⇔ TV = Cte (Lois de Laplace)
–γ+1 –γ+1
γVf γVi
T P (1– )/ = Cte
γ γ
⇔ W = – PfV f + PiV i
–γ+1 –γ+1
• Variation d’énergie interne Pf Vf – Pi Vi
W=
Compte tenu de la 1ère loi de Joule : γ–1
i i i
∆U = 2 n R Tf – 2 n R Ti = 2 n R ( Tf – Ti)
En posant i/2 = (γ – 1) – 1 , on montre facilement que
i **Vi - γ–1 - cette expression de W est égale à celle de ΔU obtenue
= 2 n R Ti )) , – 1,
((Vf + + précédemment.
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 29/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 30/40
7.7 Calorimétrie Etat initial État final
meau, Tf
Le dispositif le plus fréquent est le calorimètre de meau
Berthelot constitué : Ti
mech, Tf
- d’une enceinte en matériau isolant (polystyrène –
vase Dewar) limitant les échanges avec le milieu
extérieur de telle sorte que les transformations Quand l’équilibre thermique est atteint, le système
étudiées soient adiabatiques, {calorimètre + eau + échantillon} est à la même
- d'un agitateur permettant d’homogénéiser la température finale Tf.
température par convection forcée,
- d’un thermomètre. Caractéristiques thermodynamiques de l’expérience :
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 31/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 32/40
Le calorimètre ne constitue pas un système 7.8 Moteur thermique
parfaitement isolant et absorbe une partie de la Les moteurs thermiques sont des dispositifs capables
chaleur. On considère alors que l’ensemble {vase + de convertir la chaleur en travail mécanique en
thermomètre + agitateur} se comporte thermiquement fonctionnant selon un cycle de processus répétitif.
Nous verrons dans le chapitre consacré à l’entropie
comme une masse d’eau équivalente appelée la
que les moteurs thermiques capables de convertir la
valeur en eau du calorimètre : µ (en kg).
chaleur en travail mécanique nécessitent deux
sources de chaleur à des températures différentes.
L’application du 1er principe s’écrit : • Cycle de Carnot (Sadi Carnot 1824)
∆Usyst = ∆Ucalorimètre + ∆Ueau + ∆Uéchantillon = 0 Ce cycle idéal présente le meilleur rendement
thermodynamique pour un travail donné et à partir
ou encore :· de deux sources de chaleur. Il comporte 4 processus
réversibles :
µ ceau(Tf – Ti) + meau ceau(Tf – Ti) + mech cech(Tf – Tech) = 0
P A•
d’où la capacité thermique massique de l’échantillon :
(meau + µ)( Tf – Ti)
cech = – ceau
mech(Tf – Tech) T1
Q=0
•B
Une expérience préalable est bien évidemment D• Q=0
T2
nécessaire pour déterminer la valeur en eau du •C
calorimètre (voir T.P. calorimétrie)
V
• une détente isotherme A → B (T1)
• une détente adiabatique réversible B → C
• une compression isotherme C → D (T2)
• une compression adiabatique réversible C → D
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 33/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 34/40
Le cycle est fermé. Il en résulte que l’énergie interne • compression isotherme C → D à T2 : ↓WCD
ne varie pas pour un cycle complet. • ∆UCD = 0 –VC
* VC -,
• WCD = n R T2 ln)) > 0 reçu –VD
Examinons les travaux échangés au cours des ( VD ,+
différentes étapes du cycle : • QCD = – WCD < 0 cédée
• le travail fourni au gaz est converti en totalité
en chaleur transférée à la source froide
↑WAB
• détente isotherme A → B à T1 :
• ∆UAB = 0 • compression adiabatique réversible D → A :
* VA -, –VB
• WAB = n R T1 ln)) < 0 cédée • T : T2 → T1
( VB ,+ –VA
↓WDA
• QDA = 0
• QAB = – WAB > 0 reçue
PAVA – PDVD
→ conversion intégrale de la chaleur issue de la • ∆UDA = WDA = –VD
γ–1 –VA
source chaude en travail
•Du travail est fourni au gaz de telle sorte
que sa température atteigne celle de la source chaude
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 35/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 36/40
Le travail total au cours du cycle est la somme des 4 VC -, *
T2 ln))
( VD +
,
travaux : η=1+ * V -
A
Wcycle = WAB + WBC + WCD + WDA T1 ln)) ,,
V
( B+
* V -
A , PCVC – PBVB
Wcycle = n R T1 ln)) , + Conformément à la loi de Laplace relative aux
( VB + γ–1
* V -
C , PAVA – PDVD transformations adiabatiques B → C et D → A :
+ n R T2 ln)) , +
( VD + γ–1 γ–1 γ–1 γ–1 γ–1
T 1 V B = T2 V C et T2 V D = T1 V A
*VA -, * V -
) C ,
Wcycle = n R T1 ln)) , + n R T2 ln) γ–1 γ–1
V
( B + ( VD +
,
T1 V C VD VA VD
= γ–1 = γ–1 =
PCVC – PBVB + PAVA – PDVD T2 V V VB VC
+ B A
γ–1
T2
Les transformations A→B et C→D étant isothermes, Finalement : η=1–
T1
d’après la loi de Boyle-Mariotte :
PAVA = PBVB et PCVC = PDVD Plus l’écart en T1 et T2 est grand, plus le rendement
sera élevé.
Wcycle se résume ainsi à :
→ rendement = 100% si T2 = 0 K (impossible)
* VA -, * V -
) C ,
Wcycle = n R T1 ln)) , + n R T2 ln)
( VB + ( VD +
,
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 37/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 38/40
Annexe : Justification de la notation δf
• Moteur Diesel (Rudolf Diesel 1897)
On considère la forme différentielle suivante :
* ∂f - * ∂f -
P df = A(x,y) dx + B(x,y) dy = ) , dx + ) , dy
(∂x+ (∂y+
B• •C Cette forme différentielle est une forme différentielle exacte s’il existe une
fonction f telle que df soit sa différentielle.
•A Si cette propriété n’est pas vérifiée alors la forme différentielle n’est pas exacte.
C’est pour cette raison que le travail élémentaire dW = –p dv n’est pas une
différentielle exacte. En effet :
*∂W- *∂W-
) , = A(p,v) = –p et ) , = B(p,v) = 0
( ∂v + ( ∂p +
*∂A- ∂ *∂W- *∂B- ∂ *∂W-
d’où ) ,= ) , = –1 ≠ ) ,= ) ,=0
( ∂p + ∂p ( ∂v + ( ∂v + ∂v ( ∂p +
1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 39/40 1P003 – Chapitre 7 – Thermodynamique – 1er principe 40/40