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ENI Operations de Puits
ENI Operations de Puits
GROUPEMENT SONATRACH
AGIP
Projet Formatif
BRN-ROD OPERATION
INTEGREE
OPERATIONS DE PUITS
SOMMAIRE
INTRODUCTION 8
1.0 GENERALITES 11
1.5 SECURITE 13
3.0 TUBING 36
3.1 CLASSIFICATION 36
4.0 PACKERS 48
4.1 GENERALITES 48
5.1 GENERALITES 68
5.4 Egalisation 74
6.7 Utilité 87
6.9 Connexions 88
7.1 OBJECTIF 90
7.3 PERFORATIONS 92
7.3.1 Perforations avant descente du train de test 93
7.3.2 Perforations a travers le train de test 93
INTRODUCTION
Les puits sont l’un des principaux investissements dans le développement des
champs pétroliers, l’objectif est donc d’avoir un débit maximum pendant une
durée aussi longue que possible.
La colonne de production d’un puits a une fonction très importante en aval de
l’exploitation des hydrocarbures, elle fait la liaison entre le haut du réservoir et
l’ensemble des équipements de production en surface.
La conception de la colonne de production fait partie de l’étude lors de la
conception d’un puits qui dépend de l’étude technique du forage.
Cette colonne de production comprend :
L'équipement de fond, qui permet la communication entre la formation et
le puits.
Le tubing de production (tubing et matériel annexe) fait la liaison entre le
fond du puits et la surface.
La tête de puits, pour le contrôle de la production.
1.0 GENERALITES
La sécurité
L’optimisation de la production
L’optimisation des services
Le contrôle des pressions
L’entretien du réservoir
1.5 SECURITE
Il est essentiel d'avoir une bonne cimentation pour assurer l'isolation des
zones.
Comme les « logs » en trou ouvert ne peuvent être répétés, une
interprétation et analyse précise de ceux-ci doivent être faites avant
descente du tubage de production.
A l'occasion d'une reprise de puits, celui-ci ne pourra être
approfondi qu'avec un diamètre réduit, inférieur à celui du tubage
de production.
Une seule zone productrice demande une étude géologique et une identification
exacte du mécanisme des mouvements des fluides de façon à choisir la meilleure
section du puits à mettre en production.
Manchon coulissant
Packer permanent
Un seul train de tubing est descendu dans le puits comprenant un seul packer
fixé vers l’extrémité des tubings, juste au dessus de la zone de production,
permettant de protéger le tubage de production des fluides du réservoir.
Le tubage de production n’est pas soumis à la corrosion / érosion, ni aux
pressions en tête qui peuvent parfois être très élevées.
Ce type de complétion est utilisé :
Quand Il y a juste une zone de production
Lorsque la production se fait sur plusieurs zones, en même temps, considérée
alors comme une seule zone de production.
Ce tube perforé facilite le débit du puits, lors de la pause d’un outil appelé
le “Bomb-hanger” sur le réceptacle en bout de la colonne de production.
Le « Bomb-Hanger » est un bouchon permettant de recevoir des
instruments d’enregistrement.
Elle se distingue d’une complétion simple par un plus grand nombre de packers
et de vannes de circulation.
Packer permanent
Manchon coulissant
Packer permanent
Sabot du tubing
Tubing
Commande hydraulique
Capteurs de pression
et de température
Vanne solénoïde
Capteur de position
Piston
Fourreau de fermeture
Commande hydraulique
Complétion double
Manchon coulissant
Packer double
Manchon coulissant
Pacher Simple
3.0 TUBING
3.1 CLASSIFICATION
Ce sont des tubings possédant un filetage mâle et femelle sur un même tube. La
connexion de deux tubes se fait en vissant un filetage mâle dans un filetage
femelle. Ce type de filetage est appelé « Integral Joint ».
Certaines connexions, sans épaulement (no upset) sont moins efficaces que le
corps du tubing.
Les filetages possédant une étanchéité métal contre métal, une capacité à la
tension élevée et une résistance à la pression, sont appelés « premium ».
Les connexions avec un épaulement extérieur et de type « Premium » sont
généralement plus résistantes que le tubing.
Les tubings achetés avant de fileter leurs extrémités sont appelés « Plain End
Tubings ».
Il est cependant important de consulter les tables listant les propriétés
mécaniques des différents types de connexion « Tubing Performance
Properties ».
TUBING API
Les tubings API sont connectés à l’aide d’un manchon fileté à l’intérieur sur les
deux extrémités.
Les dimensions des manchons sont établies suivant les spécifications API, ces
types de manchons ont un diamètre extérieur réduit, appelé «spécial clearance ».
Type de filetage
Le profil des filetages est de type triangulaire avec une inclinaison de 30° sur les
côtés, ayant le sommet et la gorge du filetage arrondis.
Le pas du filetage se compose de 8 à 10 filets par pouce dépendant du diamètre
nominal et une conicité de 0.75 pouces par pied.
A l’intérieur du manchon un retrait demeure entre les bouts des deux parties
mâles. (Pour un tubing de 2.3/8’’ la hauteur du retrait est d’environ un pouce).
Tubing API
Efficacité de la jointure
Graissage
Un tubing sans épaulement (NU) a les deux bouts du tube filetés, sans
consolidation.
Les tubings NU API sont connectés à l’aide d’un manchon fileté à l’intérieur sur
les deux côtés.
Dimensions
Les dimensions du manchon sont établies suivant les règles API, ces manchons
n’ont pas un diamètre extérieur réduit (No special clearance).
A l’intérieur du manchon un retrait demeure entre les deux filetages mâles (pour
un tubing de 2.3/8’’ la hauteur du retrait est d’environ 1 pouce).
Type de filetage
Le profil du filetage est triangulaire avec une inclinaison de 30° sur les côtés et
arrondi au niveau de la crête du filetage.
Le pas du filetage se compose de 8 à 10 filets par pouce avec une conicité de
0.75 pouce par pied.
Efficacité de la jointure
Connexion VAM
Connexion VAM
La connexion VAM est un type de filetage datant des années 1970 qui n’est plus
utilisé sur les nouvelles complétions, cependant il y a encore beaucoup de puits
équipés avec ce type de connexion.
Type de filetage
Il est trapézoïdal avec une conicité de 6,25% de type « Buttress » modifiée avec
la base parallèle à celle du cône et les côtés de 3° et 10°, avec 6 - 8 filetages par
pouce.
Type d’étanchéité
Etanchéité métallique avec une conicité de 30° sur le bout de la partie mâle et de
20° sur l’angle opposé.
Efficacité de la jointure
Note : Par conséquent, il est possible de connecter un filetage mâle NEW VAM
avec un filetage femelle VAM mais pas l’inverse
La connexion VAM ACE est une connexion Vallourec conçue pour les tubings en
alliages résistants à la corrosion, elle peut être également utilisée avec des
tubings en acier demandant de hautes performances.
Type de jointure
Type de filetage
Type d’étanchéité
Etanchéité métallique avec une conicité de 10% sur le diamètre en bout des
filetages mâles et d’un appui de 15° avec un angle inversé.
Efficacité de la jointure
4.0 PACKERS
4.1 GENERALITES
Le packer est un dispositif introduit dans le puit avec la complétion. Une fois
ancré, il ferme de façon étanche l’espace annulaire entre les tubings et le tubage
ou, dans des cas spécifiques, entre le tubing et la formation du puits.
Le choix du packer
Garniture - « Packing »
Coins d’ancrage - « Slips »
Mandrin - “Mandrel”
Joints d’étanchéités - “Casing Seal”
Etanchéité du tubing - « Tubing Seal »
Garniture - « Packing »
Garniture
Garnitures d’étanchéités
La configuration peut varier entre une, deux ou trois garnitures d’étanchéités
(packing)
Coins
d’ancrage
Mandrin - « Mandrel »
Mandrin
Mandrin – « Mandrel »
Coins d’ancrage
Anneau de retenue
Garniture
Anneau de retenue
Coins d’ancrage
Elément
d’étanchéité du
tubing
Elément
d’étanchéité
du tubing
Extension
du Packer
Tous les systèmes disponibles sont plus fiables quand les mouvements
des joints d’étanchéité sur le tubing sont évités à l’intérieur du packer.
Si les mouvements ne peuvent pas être évités, alors la hauteur des joints
d’étanchéité devra être telle qu’elle ne devra pas permettre aux joints,
dans le cas d’une diminution de la longueur maximum des tubings, de
sortir du packer.
Packers permanents
Packers récupérables
Packers mécaniques
Packers hydrauliques
1) simple prise
2) double prise
Packers hydrostatiques
C’est un packer qui permet le passage d’un accès unique pour le fluide et,
une fois ancré, ne peut pas être récupéré ou enlevé autrement que par
fraisage de ses composants externes jusqu’au bas des coins d’ancrage.
Dans les complétions à choix multiples il est généralement utilisé comme
packer de fond. Il peut être composé d’un ou deux trous en rapport avec
le diamètre intérieur, pour contenir différents types de connexions tubing /
packer en fonction du diamètre intérieur minimum exigé.
Une fois ancrés, ces packers doivent être fraisés pour être retirés.
Il est possible de déconnecter et de reconnecter le tubing de ces packers.
Raccord
supérieur
Mandrin
Anneau de
retenue
Coins
d’ancrage
Cone
Garniture
Bague
d’étanchéité
Anneau de
retenue
Packers permanents
Caractéristiques principales
C’est un packer qui après ancrage, peut être remonté à la surface. Par
définition il est prévu de le récupérer en tirant simplement sur le tubing de
production. La récupération est réalisée par l’intermédiaire d’un
mécanisme de cisaillement qui permettra généralement au packer de se
relâcher, libérant ainsi l’énergie stockée dans le système de garniture
d’étanchéité.
Packers récupérables
a) Traction inégale
b) Compression inégale
c) Compression égale
a) Traction inégale
b) Compression inégale
c) Compression égale
Cet avantage est très important dans les puits profond où il est facile de
trouver des espaces libres dans le packer avec des petites pressions
inattendues et suffisantes pour empêcher sa libération.
Joint de By-pass
(optionnel)
Anneau de
calibrage
Garniture
d'étanchéité
Coins d’ancrage
J-Pin en position
J-Pin en position d'ancrage
de sécurité
Double prise
Packer Hydrostatique
Packer double
5.1 GENERALITES
Le contrôle est hydraulique (au moyen d’huile hydraulique) au travers d’une ligne
de contrôle « control line » permanente de ¼ ‘’ de diamètre connectée en surface
à un boîtier hydraulique.
La pression hydraulique agit sur un ressort maintenant la vanne ouverte. Toute
rupture de la « control line » ou tout incendie pouvant faire fondre un élément du
circuit de contrôle purge la pression du circuit de contrôle vers l’atmosphère
provoquant ainsi la fermeture automatique de la vanne par l’intermédiaire d’un
ressort.
Les vannes de ce type sont disponibles en deux configurations récupérables : par
« wireline » et par « tubing ».
Siège de la vanne
Le mécanisme de fermeture est un clapet qui est maintenu ouvert par le « flow
tube » lors de l’ouverture du clapet vers le bas. Le clapet tourne sur 90° autour
d’une charnière et se loge à l’intérieur d’un renforcement du corps de la vanne
(vanne récupérable de tubing) ou dans une partie usinée au bas du raccord
(vanne récupérable wire line). Dans cette position, le clapet est protégé de la
corrosion induite par les fluides produits par le « flow tube ». Quand le « flow
tube » bouge vers le haut dans son mouvement de fermeture, le ressort autour
de la charnière du clapet, déplace le clapet dans le flux qui aide à la fermeture de
la vanne. Suivant les différentes conditions du puits le clapet se ferme
hermétiquement contre un réceptacle, l’étanchéité étant métal contre métal, ou
par des joints élastomères. Même si il est défini comme une étanchéité métal
contre métal, l’élément d’étanchéité incorpore un réceptacle moins dure (non
élastomère) qui garantie l’étanchéité à faible pression différentielle.
La possibilité de pomper à travers la vanne est facile à effectuer, une fois que la
pression est équilibrée des deux côtés puisqu’une force négligeable est
nécessaire pour ouvrir le clapet.
Vanne à clapet
Courbure pour
l’entrée du flux
Vanne à clapet
Mandrin de
verrouillage
Raccord avec
réceptacle
Raccord
d’équilibrage
Raccord
supérieur
Piston
Ressort
Entretoise (s)
Mécanisme
de détente
Duse
Vanne sphérique
Vanne sphérique
Le mécanisme de fermeture de la vanne est, dans cet exemple, une boule avec
un trou central qui, en position ouverte, correspond la dimension nominale du trou
de la vanne. En s’ouvrant et en se fermant, la vanne tourne autour de son axe
horizontal. La rotation est provoquée par le coulissement d’une patte montée sur
le réceptacle de la boule à l’intérieur d’une rainure inclinée sur le corps de la
vanne. Une fois fermée une étanchéité métal contre métal est garantie, du moins
lorsque la vanne est neuve. Elle est plus sujette à des pannes à cause de la
boule où un dépôt peut se former en position ouverte et donc ne pas répondre
correctement à son mode de fermeture automatique. Quand la vanne est en
service depuis longtemps il est également possible que la boule, durant son
mouvement d’ouverture, ne s’ouvre pas complètement, réduisant ainsi le
diamètre intérieur du trou et provoquant en plus des problèmes pour le passage
des outils de «wireline ».
5.4 EGALISATION
Vanne de sécurité
Le tube utilisé comme ligne de contrôle pour opérer les vannes de sécurité de
fond est installé le long de la colonne de production. Dans ce cas, les SCSSV
sont normalement installées à de faible profondeur et par conséquent, la
longueur de la ligne est généralement relativement courte.
Les tubes de petit diamètre pour des opérations de contrôle d’injection sont
fabriqués soit sans soudure soit avec soudure. Ils sont normalement disponibles
dans une grande gamme de matériaux et de dimensions.
C’est un petit raccord avec des parois épaisses monté sur la colonne de tubing et
qui fournit un logement, un ancrage et une étanchéité (packing) à des
équipements de contrôle positionnés en dessous de la surface, qui peuvent être
installés ou enlevés. Ce raccord a un diamètre intérieur minimum plus petit que le
diamètre de l’outil servant à calibrer le tubing.
Collet de descente
Collet d’extraction
Coins de
verrouillage
Clavette de retenue
Clavette de positionnement
Ressort
Clavette de retenue
Les données de tous ces raccords « nipple » peuvent être trouvées dans le
catalogue du fabriquant. Il ne faut pas prendre en compte d’autres données ou
celles sur des vieux catalogues car des changements sur le système des
raccords ont pu être effectués, ce qui les rend incompatibles.
Réceptacle
Butée “No-Go”
“No-Go”
Introduction
Vanne de circulation
Epaulement dans
Tubing résistant réceptacle
Trois étages de
verrouillage
Orifices de
communication
Garnitures fixes
Orifice d’égalisation
Position de l’outil
Encastré dans
raccord avec
réceptacle
Configuration des
orifices renforcés
Particularité des
orifices
Joints renforcés
Filetages renforcés
Composants
Ils consistent en :
Les « flow coupling » dans une colonne de tubing sont des éléments importants à
prendre en compte pour la durée de vie d’une complétion. Sur les « flow
coupling » l’épaisseur du tube est plus importante que celle des tubings
correspondants, ils sont conçus pour empêcher toute érosion créée par la
turbulence des flux. L’expérience pratique montre que les « flow coupling »
doivent avoir une longueur minimum de 3 ft (0,91 m).
Il est recommandé d’installer les « flow coupling » au dessus et en dessous des
« landing nipples » ou tout autre raccord ayant une restriction de diamètre
intérieure.
Les « Blast joint » sont des sections de tubing ayant une épaisseur de tube
importante. Habituellement le diamètre intérieur est égal à celui du tubing, alors
que le diamètre extérieur est équivalent à celui des raccords entre les tubings
(coupling).
6.7 UTILITE
Les « blast joint » doivent être installés dans la colonne de production en face
des sections perforées des zones de production dans les puits de production à
choix multiples.
Leur fonction est d’augmenter la durée de vie du tubing en augmentant sa
résistance à l’érosion due au flux qui passe en face des « blast joint ».
Les types les plus utilisés au monde sont fabriqués en acier spécial ayant subit
un traitement de surface pour le durcir. La longueur de ces « blast joint » est
comprise entre 10 et 20 ft (3 – 6 mètres).
6.9 CONNEXIONS
Les connexions filetées sont telles qu’une fois vissées elles ne sont pas visibles.
Aucun changement de profil extérieur n’apparaît ce qui évite :
Des points faibles dans le cas de diamètre extérieur réduit
Des turbulences
Raccord
anti-usure
Tube
anti-usure
Raccord
avec
dispositif de
contrôle du
flux
Raccord
anti-usure
Tube anti-usure
Raccord anti-usure
7.1 OBJECTIF
Emetteur 20 kHz
Récepteur 3 ft
Récepteur 5 ft
Point de
mesure
nucléaire
7.3 PERFORATIONS
Dans le cas d'un test en trou tubé, le niveau à tester est généralement perforé
avant la descente du train de test.
Généralement, lors d'un test en trou tubé les perforations sont effectuées
avant la descente du train de test.
Toutefois, dans certains cas où il est possible de mettre en oeuvre un
train de test « plein trou », c’est-à-dire permettant le passage du
perforateur, il peut être avantageux d'effectuer les perforations après
descente du train de test (perforations sous dépression : under balanced
method).
Remarque
Cette opération ne doit pas être pratiquée par temps de vent de sable.
Remarque : Dans certains cas, ce peut être un tampon de gaz d’azote. La mise
en place d'un tel tampon, fait appel à un équipement très spécialisé et à une
procédure compliquée.
Processus de perforation
Température faible
Processus de perforation
Une fois les charges en place dans le canon et descendues dans le puits,
la détonation commence à la phase T.O qui correspond à l’amorçage du
détonateur. Ceci génère une onde de choc se déplaçant à 7000 m/sec au
travers du détonateur.
Le détonateur amorce la détonation sur l’amorce de la charge (primer
charge) qui à son tour fait partir le coup de feu.
La vélocité de la détonation augmente et avance avec une force
sphérique, contre l’enveloppe ou liner (phase T-1).
Enveloppe
Amorce
Enveloppe conique
Explosif
Ces canons sont une version plus petite que les canons de tubage qui
peuvent être descendus dans les tubings. La dimension des charges est
donc plus petite, d’où des performances inférieures à celles des autres
canons. Les perforations se font seulement sur 0° ou 180° avec un
maximum de 4 charges par pieds (4 spf) sur un canon de 2.1/8’’ et de 6
charges par pied pour un canon de 2.7/8’’ de diamètre extérieur.
Ils sont normalement installés sur un dispositif ayant un axe décentré à
cause de l’espace qu’il peut y avoir entre le tubage et les canons.
Equipement de
contrôle des
pressions
Packer Tubing
Cable
Tubage
Réservoir
Perforation
avec de
petites
Eau salée Charges
Les canons TCP sont une variante des canons de tubage qui sont
descendus à l’aide de tubings permettant d’installer une longueur de
canon beaucoup plus importante. Une longueur de plus de 1.000 ft (330
m) est possible (spécialement utile dans les puits horizontaux) ainsi que la
perforation sous une extrême dépression sans risque pour les canons de
remonter hors du trou.
Dans les opérations de complétion, ils peuvent être descendus et
suspendus à la bonne profondeur avant l’installation de la colonne de
production ou être descendus au travers du tubing à l’aide d’une unité de
« coiled tubing ».
Tête de puits
Tubing
Tubage
Packer
Réservoir
situation), vient ensuite la mise à feu des canons par l’une des méthodes
suivantes :
Pénétration
En général, plus l’impact est fort, meilleur est le résultat, il doit au minimum
dépasser l’espace endommagé lors du forage. Toutefois, pour obtenir un impact
à forte densité, les canons peuvent être limités par la dimension des charges qui
peuvent être installées, ce qui aura un effet sur la pénétration.
Diamètre du trou
Si le puits doit être perforé en surpression, un contrôle strict du fluide utilisé sera
alors nécessaire pour s’assurer qu’il est compatible avec le type de formation et
les fluides du réservoir. Les fluides doivent aussi être propre pour éviter tout
dommage dans la formation.
Pour optimiser le nettoyage des perforations, une situation de sous pression peut
être utilisée. Un niveau de déséquilibre (baisse de pression hydrostatique) est
basé sur un nombre important d’études sur le gisement là où des perforations de
type TCP doivent être utilisées.
Le type de perforateur
Le diamètre des perforateurs.
Le nombre de coups par unité de longueur.
Le type de charge.
L'angle entre les charges (phase)
Le type et la densité du fluide en place lors des perforations.
La pression en tête (éventuellement) avant et après perforation.
Choix du fluide
Perméabilité de la formation
Déplacement en circulation
Ce système est utilisé pour faire démarrer le puits en pompant, en continu ou par
intermittence, un fluide plus léger ou du gaz dans la colonne de production.
Le «coiled tubing » descendu à l’intérieur de la colonne de production est utilisé
quand le puits a absorbé une grande quantité de fluide pendant les perforations
et/ou pendant les phases de complétion mais aussi dans le cas de formation à
faible production. Ce système de déplacement en circulation doit souvent être
répété plusieurs fois, d’où un impact important sur les coûts de l’opération.
« Gaz lift »
9.1 GENERALITES
Chapeau de tête
Vanne Supérieur
Vanne latérale
Vanne de
Vanne maîtresse
Garniture
Garniture
primaire Garniture
primaire
Coins
Coins d’ancrage
d’ancrag Raccord double
e bride pour
tubage
Garniture
Garniture secondaire
primaire
Garniture
primaire
Coins
d’ancrag Coins
e d’ancrage
Tubage « BSB »
Support de tête
Tubing « Braden »
Guide d’outil
Garniture
secondaire
Garniture
primaire
« Tubing hanger »
Cameron de type « H »
Cameron de type « H » Action double
Filetage à
gauche
Filetage à
droite
Un passage vertical
Une vanne maîtresse manuelle inférieure « lower manual master valve »
Une vanne maîtresse automatique commandée à distance « automatic
master valve »
Une croix « cross »
Une vanne manuelle supérieure « manual swab valve »
Un bouchon de tête avec connexion rapide pour connecter un équipement
wireline « Tree cap with quick connector »
7. Chapeau de tête « top adapter » : il est placé sur le haut pour fermer
la tête de production sur sa partie supérieure, généralement assemblé
avec une vanne à pointeau « needle valve » et un manomètre. Ce
chapeau de tête est muni d’une connexion rapide, compatible avec des
équipements de wireline ou autres.
Chapeau de tête
Vanne Supérieur
Vanne latérale
Vanne de travail
Vanne maîtresse
Chapeau de tête
Vanne Supérieur
Vanne latérale
Vanne latérale
Vanne de travail
commandée à distance
Vanne maîtresse
Chapeau de tête
Vanne Supérieur
Bribe de raccordement
Vanne Supérieur
Vanne latérale
Vanne maîtresse
commandée à distance
Vanne latérale
Vanne à opercule
4.1/16’’ – 2000 psi
Mandrin électrique
Adaptateur de la
colonne de production
Ligne d’injection Orifice ¾’’
Collier de serrage
13.5/8’’ 2000
Casing Head
Housing
Vanne à opercule
2.1/16’’ – 2000 psi
Connnecteur 30”
Vanne à opercule
3.1/8’’ – 500 psi Support de tête de
puits
Conducteur 30”
Tubage 13.3/8
Tête de puits pour une complétion ESP « Electric Sub Surface Pump »
10.1 OBJECTIFS
« Production Test »
Le but est de définir la qualité et la quantité de fluide dans la formation. Plusieurs
options dans la conception de la colonne sont disponibles suivant les exigences
du test et la nature du puits.
Remarque :
En ce qui concerne l'utilisation des équipements, le contracteur de forage
conserve un droit de veto concernant l'utilisation de son matériel en dehors des
limites contractuelles afférentes à leurs capacité ou aux conditions
d'environnement.
Le DST en trou ouvert est une mise en production de courte durée d'un
intervalle géologique non tubé supposé contenir des hydrocarbures. Cet
intervalle est isolé par un packer ancré immédiatement au dessus (test
standard), soit par deux packers ancrés de part et d'autre
(Straddle test), le second packer ayant pour but d'isoler cette zone d'une
autre, situé plus bas. Dans les deux cas les packers sont ancrés dans le
découvert.
Remarques :
Avantage
Inconvénients
Le DST en trou tubé est une mise en production de courte durée d'un
intervalle géologique, après descente d'un tubage au droit de cet
intervalle. Le tubage est perforé au droit de la zone à tester et un packer
est ancré au dessus pour assurer l'isolation annulaire pendant les
opérations de test. Toutefois, dans certains cas, la zone à tester n'est pas
tubé mais le packer est ancré dans le tubage technique situé au-dessus.
La vanne de fond (tester) peut être soit à commande mécanique comme
pour les tests en trou ouvert, soit à commande par pression annulaire.
Le domaine d'application des DST en trou tubé couvre pratiquement tous
les cas envisageables :
Appareils de forage fixes ou flottants,
Puits droits ou déviés,
Zone à tester avec gradient de pression normal ou anormal,
Puits à faible ou grande profondeur.
Pendant leur descente, les tiges ou les tubings peuvent être testés
en surface en appliquant la pression à l'extérieur des joints
(exemple : GAWTOR HAWK) ou mieux à l'intérieur.
Ce type de test est long et coûteux. Dans le cas où cela est possible, on
teste l'étanchéité intérieure du train de test tous les 500 mètres. Pour cela
il est nécessaire de prévoir la protection de certains éléments tels que la
vanne de circulation à disque de rupture (pump out sub) par montage au-
dessus de ce(s) élément(s) un nipple et utilisation d'un plug à condition
qu'aucun élément du train de test n'empêche le repêchage du plug en fin
de descente du train de test. Cette procédure est relativement
Remarques :
On ne procédera JAMAIS à un essai d'ancrage préalable du packer près
de la surface pour les raisons suivantes ;
Risque d'endommagement des coins et des garnitures du parker,
Risque d'endommagement du tubage qui en sub-surface est
soumis à une contrainte externe plus faible qu'au fond, en cas de
coincement du packer, il serait très difficile de le surforer en raison
du faible poids que l'on pourrait appliquer.
Dans le cas où la formation est perforée avant descente du train
de test, les règles précédentes s'appliquent. Toutefois dans les
derniers cinq cents mètres, on ralentira la descente du train de test
ou de la complétion, afin d'éviter d'endommager la formation par
surpression due au pistonnage.
Une fois que le train de test est mis en place, packer(s) ancré(s) et que
les connexions de surface sont réalisées, il est nécessaire :
Inspection physique
Inspecter l'état des joints d'étanchéité déjà montés (lorsque c'est possible)
et s'assurer d'un stock de joints de rechange répondant aux spécifications
requises.
Elles sont construites en une seule pièce, en opposition au premier modèle qui
était assemblé à partir de différents composants. Quel que soit le type les deux
doivent contenir :
Une vanne supérieure principale « Upper Master Valve » utilisée pour une
utilisation d’urgence seulement
Une vanne inférieure principale « Lower Master Valve » située en dessous
de l’axe pivotant utilisée pour une situation d’urgence seulement
Une vanne latérale manuelle « Kill Wing Valve » située sur une sortie
latérale connectée à la pompe de cimentation ou sur le manifold du chantier
Une vanne latérale hydraulique « Flow Wing Valve » située sur une sortie
latérale connectée au manifold de duse laquelle est activée par le système
ESD
Une vanne inférieure « Swab Valve » située sur le bas de la tête de test,
utilisée pour fermer le puits lors des opérations au câble « wireline » ou des
opérations de « coiled tubing ».
Un Raccord de levage « handling Sub » utilisé pour connecter les
équipements de “wireline” ou de “coiled tubing” mais aussi utilisé pour
soulever la tête de test.
Réservoir
d’expansion
Poste
ESD
Console de
contrôle ESD
Alimentation d’air
Ligne de
contrôle de
la vanne
automatique Poste
ESD
Séparateur
Tête de
circulation
Poste
ESD
Manifold de
duses
Refoulement du fluide
Manifold de duse
Trou d’homme
Séparateur de test
rempli pendant que l’autre est pompé vers le brûleur à l’aide d’une pompe
de transfert.
Ces bacs peuvent être utilisés pour collecter des échantillons d’huile
importants pour effectuer des analyses ou être utilisés comme un
séparateur secondaire quand ces huiles nécessitent un temps de
séparation important.
Bac de comptage
Boîtier de
contrôle
Refoulement
Admission
Pompe centrifuge
10.8.6 Brûleurs
Les têtes des brûleurs sont montées en bout des torches, lesquelles sont
généralement installées sur les côtés à l’opposé l’une de l’autre, de façon
à bénéficier des vents dominants et de pouvoir contrôler les changements
de direction de celui-ci, de façon à garder au moins un brûleur sous le
vent.
Les lignes d’huile et de gaz, y compris les lignes de purge du bac de
comptage allant vers les torches, doivent avoir des manifolds de
détournement pour diriger les fluides vers la torche qui est sous le vent.
Les modèles de brûleurs les plus récents sont présentés comme étant
des brûleurs de type « vert » ou « propre ». Ceci indique qu’ils sont moins
polluants pour l’environnement grâce à une technologie de brûlage
supérieure. Bien qu’il ne soit pas « idéal », leur efficacité a beaucoup
évolué par rapport au modèle précédent.
Conduite d’eau
Gicleur d’eau
Foyer cylindrique
Pulvérisateur
Allumage à distance
Vanne
Châssis
Clapet de retenue
pour l’huile
Système rotatif
Huile
Joint articulé
Air
Eau
Brûleurs
10.9 ACIDIFICATION
REMARQUE
Dans tous les cas, l'acidification sera démarrée exclusivement de jour. Toutefois
la poursuite de l'acidification ou la préparation et les tests des conduites pourront
être effectuées de nuit à condition qu'un éclairage suffisant ait été prévu.
10.10.1 Le pré-débit
Ouvrir les vannes de test pendant une période de 3 à 10 minutes
maximum selon que le débit est important ou non. Dans le cas d'un
tampon ne remontant par en surface, on se servira d'un compteur à air
pour estimer le débit.
10.10.4 Echantillonnages
Remarque :
Les échantillons capturés dans les outils de test sont soit transférés en
pression dans des bouteilles de transport soit dégazés et récupérés dans
des bidons en plastique. Pendant le dégazage, un ou plusieurs
échantillons de gaz sont capturés dans des bouteilles de verres.
Remarques :
En général on recueille 3 échantillons de fond, au moment du transfert la
représentativité de l'échantillon est vérifiée par le contrôle de sa pression
de bulle (Pb).
Remarques :
En général il est recueilli :
3 à 4 bouteilles de la phase liquide.
3 à 5 bouteilles de la phase gazeuse (suivant GOR).
Un fût de 200 litres conditions de stockage de la phase hydrocarbure
liquide.
Remarques générales :
L'échantillonnage PVT fond ou surface est généralement effectué par un
spécialiste du laboratoire PVT, des fiches pro format d'informations sont à
remplir lors de chaque opération d'échantillonnage.
Avant de débuter cette opération il est impératif de s'assurer que l'on a dans les
bacs un volume de boue au moins égal à 1,5 à 2 fois le volume total réel du
puits.
Avant de démarrer la circulation, on fera débiter les pompes, à un débit d'environ
2 bbls par minute, pour vérifier leur bon fonctionnement et les circuits de
pompage.
Le niveau dans l'annulaire doit baisser (compression du gaz piégé dans le train
de test). On augmentera le débit des pompes à ce moment pour maintenir le
niveau dans l'annulaire, puis on ouvrira les vannes de surface et on circulera à un
débit d'environ 2 bbls par minute.
Si le volume sous packer est trop important et si l'effluent est du gaz, on pourra
sacrifier l'échantillon de fond piégé entre les vannes de fond et procéder à un
squeeze partiel dans la formation des fluides sous packer.
Lorsque les effluents auront été déplacés et rejetés au brûleur, et que seulement
de la boue sera obtenue par circulation, on pourra alors passer sur bac et
comptabiliser les retours. Cette manœuvre permet de vérifier que l'on n'a pas de
perte de boue qui s'expliquerait par une ouverture accidentelle des vannes de
test.
Dans le cas de test en trou non tubé, cet essai est obligatoire
Avant de remonter le train de test, on observera le puits de trente minutes à 1
heure. Si durant cette période aucune manifestation de perte ou de venue n'est
observée, on pourra commencer la remontée.
Un « workover » est une opération effectuée sur un puits qui sera fermé à la
production pour une durée approximative, impliquant une perte pour la
compagnie. Beaucoup d’aspects différents doivent être évalués pour sélectionner
le compromis le plus adapté en termes de coût et d’efficacité.
Problèmes mécaniques
Problèmes de réservoir
Déplacement du sable
Production d’eau « water coning »
Production de gaz
Perforations bouchées
Problème lié à la formation (gonflement des argiles)
Reconversion du puits
Les opérations “wireline” sont effectuées pour ancrer des bouchons obturateurs
mécaniques et pour faire fonctionner des vannes de fond de circulation. Un
bouchon obturateur de type « bridge plug » peut être descendu dans le puits à
l’aide d’une unité « wireline ». La profondeur correcte d’ancrage sera déterminée
à l’aide d’un CCL. L’installation d’un bouchon de ciment avec un « cement
bailer » augmentera l’étanchéité et la résistance aux pressions différentielles.
Cependant, ces opérations peuvent être limitées en raison de la déviation du
puits.
Unité « Wireline »
Equipement wireline
Stuffing Box
Raccord femelle
Couleur de codage
Raccord male
Collerette femelle
Joint d’étanchéité « O ring »
Les tiges sont définies comme étant des barres utilisées pour ajouter du
poids sur la garniture « wireline ». Elles doivent être installées juste en
dessous de l’attache du câble, pour fournir le poids nécessaire permettant
de descendre les outils dans le puits, et pour fournir un impact suffisant
lors des opérations de battage avec la coulisse.
Les longueurs standards des tiges « wireline » sont de 1 ft, 2 ft, 3 ft et de
5 ft de longueur. Les tiges « wireline » sont obtenues en usinant une seule
pièce d’acier forgé.
Amplitude
du coup
Elle est placée au milieu des tiges de la garniture « wireline ». Elle est de
type mécanique et facilite l’installation ou la récupération des équipements
de fond en actionnant la coulisse de battage vers le haut ou vers le bas.
Le poids des tiges peut être utilisé pour actionner la coulisse vers le haut
en tirant rapidement sur le câble de façon à ouvrir la coulisse de battage
en créant ainsi un impact vers le haut.
Les outils de calibrage sont conçus pour vérifier le diamètre intérieur d’un
équipement. Cette opération peut être effectuée sur une garniture de
forage ou sur une colonne de production, que se soit à terre ou sur des
plateformes en mer. Cette opération de calibrage peut être effectuée
pendant des opérations de « workover », alors que le puits est toujours en
production.
Description
Bloc d’empreinte
Outil de curage
Ces outils permettent de remonter des équipements de fond tels que des
bouchons obturateurs, vannes etc, après avoir actionné la coulisse de
battage vers le bas ou vers le haut. Leur sélection se fera en fonction de
la forme, la hauteur, la taille de l’équipement à remonter et du type de
travail à effectuer.
Cette unité peut être utilisée à l’intérieur de la colonne de production pour les
opérations suivantes :
Le groupe moteur comprend un moteur diesel qui alimente une double pompe
hydraulique. Une partie de la pompe hydraulique fait fonctionner les moteurs de
la tête de l’injecteur pendant que l’autre est utilisée pour faire tourner le touret. Le
contrôle des opérations du touret et de l’injecteur s’effectue à l’aide de vannes
régulant indépendamment la pression hydraulique. Cette unité contient
également des accumulateurs d’huile hydraulique pressurisés par de l’azote pour
faire fonctionner le BOP.
Le tubing est enroulé sur lui-même autour d’un touret de la même façon qu’un
câble d’une unité de « wireline ».
Le touret, maintenu sur un essieu, tourne par l’intermédiaire d’une chaîne reliant
le moteur hydraulique au touret. Le système d’entraînement a deux fonctions.
Lors de la descente du tubing dans le puits il agit comme un frein gardant le
tubing serré sur le touret et garde en tension le tubing entre le touret et la tête de
l’injecteur.
Tête de l’injecteur
Piston
hydraulique
Le BOP fait partie des équipements standard d’une unité de « coiled tubing ». Il
doit être utilisé qu’en situation d’urgence. Cependant un test de fonctionnement et
un test sous pression seront effectués sur chacune des fonctions après chaque
assemblage. Le BOP doit avoir des mâchoires obturantes qui fermeront le puits
lorsque le « coiled tubing » sera hors du trou. Les mâchoires cisaillantes
couperont le « coiled tubing » si nécessaire dans le cas d’une situation d’urgence.
Les mâchoires pour tubings assureront l’étanchéité de l’espace annulaire autour
du « coiled tubing ».
Coiled tubing
Coiled tubing
Stabilisateur
Turbine Stabilisateur
Turbine
Trépan en diamant
UNDEREAMER
Trépan en diamant
Dépôt de ciment