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World Union of Jewish Studies / ‫האיגוד העולמי למדעי היהדות‬

/ LE ROI YOYAKIN ET LE SERVITEUR DU SEIGNEUR


'‫המלך יהויכין ועבד ה‬
Author(s): H. Cazelles and ‫הנרי קאזל‬
Source:
Proceedings of the World Congress of Jewish Studies /
‫דברי הקונגרס העולמי למדעי היהדות‬
Vol. VOLUME I: THE ANCIENT NEAR-EAST AS RELATED TO THE BIBLE AND THE HOLY LAND;
THE BIBLE; ARCHAEOLOGY; THE HISTORY OF ISRAEL — PERIOD OF THE FIRST AND SECOND
TEMPLES; PSEUDO-EPIGRAPHICAL LITERATURE; THE DEAD SEA SCROLLS; THE NEW TESTAMENT
/ / 1969), pp. 121-125 ‫בזיקתו לעם ישראל ולארץ ישראל; מקרא; ארכיאולוגיה; תולדות עם‬
‫ המזרח הקדמון‬:‫ובימי בית שני; הספרים הגנוזים והחיצונים; מגילות ים המלח; הברית חטיבה א‬
‫(תשכ"ט ישראל בימי בית ראשון‬
Published by: World Union of Jewish Studies / ‫האיגוד העולמי למדעי היהדות‬
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/23516523
Accessed: 20-03-2016 20:47 UTC

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LE ROI YOYAKIN ET LE SERVITEUR DU SEIGNEUR

H. Cazelles
Paris

Dans cette communication qui se veut brève, il ne s'agit pas de reprendre


la discussion d'ensemble des poèmes du Serviteur en Is., xl-lv. Il ne s'agit
pas non plus de reprendre systématiquement tous les traits royaux de
la figure du Serviteur. Eissfeldt en avait signalés,1 Engnell2 et Bentzen3
en trouvèrent d'autres, Otto Kaiser4 s'y est à nouveau attaché, quitte à
tous les transférer sur la communauté d'Israël en exil, faisant uneconfron
tation d'ailleurs très intéressante avec les Psaumes. Ce qui lui a permis
de faire leur place aux éléments cultuels et sacerdotaux de la figure du
Serviteur. Mais je ne contesterai nullement à Orlinski5 et à d'autres que
figure cette contient indubitablement des éléments prophétiques. Chaque
fois que je lis un commentaire des poèmes, je trouve que le commentateur
a raison, du moins dans ce qu'il affirme, car je trouve souvent qu'il
ne voit pas tout et que cela l'entraîne à des négations fâcheuses. Faire
appel au sort de Yoyakin pour expliquer certains traits des poèmes du
Serviteur n'est pas non plus une innovation. Mais il me semble utile de
les reprendre plus systématiquement pour mieux cerner la figure cultuelle,
prophétique et royale que le prophète du Vlème s. a évoquée. N'oublions
pas, en effet, les deux grandes apories de l'exégèse des poèmes :
1 En Is., xl-lv, le serviteur est certainement Jacob-Israël, le seul
qui "serve"Yahvé, les autres servant Marduk, Nébo, Kamosh...Mais,
dans les poèmes, le serviteur a une mission vis à vis d'Israël lui-même
en xlix, 5-6, il doit rétablir les tribus de Jacob, ce qui ne peut être
fait d'Israël lui-même car dans tous ces chapitres le secours vient d'un

1. Der Gotteskneclit bei Deuterojesaja, Halle 1933 p. 16. On m'excusera de ne


pas donner ici la bibliographie du sujet qu'on trouvera dans les oeuvres ci-dessous
citées ainsi que dans celles de North, van der Ploeg, de Boer, van der Leeuw...
2. The Ebed-Yahveh Songs and the suffering Messiah in "Deutero-Isaiah", Bull,
of the John-Rylands Library, 31,1948, p.54-93.
3. Messias, Moses redivivus, Zurich 1948
4. Der Kônigliche Knecht, eine traditionsgeschichtliche-exegetische Studie iiber
die Ebed-Yahwe Lieder bei Deuterojesaja, Gôttingen 1959
5. Studies on the Second Part of the Book of Isaiah- The so-called 'Servant of the
Lord' and "suffering Servant in Second Isaiah", Suppl. Vet.Test. Leiden 1967.

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autre à Israël abattu et enchaîné6: on attend une intervention divine


avec des intermédiaires comme Cyrus En liii,8 le serviteur est frappé
(ng' cf v.4) à cause des péchés du peuple7. Et cependant constamment le
vocabulaire, les images, les problèmes des poèmes sont ceux d'Is., xl-lv.
20 Beaucoup des faits évoqués sont déjà accomplis et les verbes
sont au parfait qtl. Mais en certains cas les verbes sont auyq 11: lu,13;
15a;liii,2,7 (ypth) ,8(yswhh), et surtout de 10 à 12 (noter l'opposition
hpgy' -V.6- et ypgy'-v. 12). Parfois ces imparfaits peuvent noter la fréquen
ce ou la durée dans le passé, mais c'est impossible en 10a: 'm tsym...
npsw
Je rappelle brièvement ma position telle que je l'ai exposée en 19558
et, plus brièvement encore avec des corrections, en 19689. Le prophète,
ou un disciple proche, a repris un des éléments de la théologie d'Is.,
xl-lv (l'exil a été permis par le Seigneur pour communiquer aux nations
la Torah qui est salut et lumière li,4s), ceci dans une première partie (xlii, 1 -4 ;
xlii, 1-4; l,4-9a, lii,13) pour unir dans une seconde partie cette mission
révélatrice à la délivrance et la restauration d'Israël. Un seixl acteur
joint les deux actes: un descendant de David, héritier des hasdey David10
de lv,3 qualifiées de berit ,ôlam. Voilà pourquoi je m'intéresse
au descendant de David qu'était Yoyakin.
A. Si nous prenons le portrait de Yoyakin en Jér., xxii, 24ss, il va
être livré au pouvoir de ceux qui "poursuivent sa vie" et dont il a peur.
Il va être "jeté" (hiphil de twl) avec sa mère sur une "autre terre" où ils
mourront. C'est le verbe employé par Is., xxii, 17 pour faire rouler en
bas Shebna, et en Jonas pour le faire jeter à la mer. Ceci peut nous aider à
comprendre en antithèse l'exaltation du Serviteur (rwm); de même il est
dit que Yoyakin va être arraché comme un sceau de la main droite du
Seigneur, la même image est reprise en antithèse par Aggée en faveur de
Zorobabel descendant légitime de David (ii,23). Mais ceci est encore
assez lointain. Plus proche est l'antithèse entre la ,ere? aheret, Baby
lone, et la terre des vivants (v.8) qui est le pays d'Israël en Jér., xi, 19 ;Is.

6. Je suis surpris que O.Kaiser p.61à63 passe si vite sur cet aspect du problème.
7. O.Kaiser (p.86) se réfère ici à J.Lindblom, The Servant songs in Deutero-,
Isaiah Lund 1951 p.49. Mais ng' est en parallèle avec ngzr qui est attribué au Serviteur
La racine a été appliquée au Serviteur au v.4 et les nations se sont déclarées guéries au
v.5. Enfin le leçon du grec Imwt para/t ici supérieure au TM (Imô).
8. Recherches de Science religieuse 1955, p.5-55
9. Le triduumpascal, Assemblées du Seigneur 21, p.6-14, Paris 1969.
10. Cf Ps., lxxxix,50, Chr. vi, 42. cf II Sam., vii :15 et ps., cxxxii, 16 (cf 9) Je
ne crois pas possible de suivre A.Caquot Semitica, XV, 1965, p. 46-60 qui voit dans
hesed un acte de David envers le Seigneur.

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LE ROI YOYAKIN ET LE SERVITEUR DU SEIGNEUR 123

xxxviii, 11. C'est un 'é$év nivzeh, v.28 qu'on traduit d'ordinaire par
"outil méprisé". Mais ce sens de 'e$ev, outil, est isolé et nous ne devons
pas oublier que généralement la racine évoque un travail douloureux,
en particulier en Is., xiv,3 pour le service douloureux de l'exil. Quant à
nivzeh, "méprisé", c'est précisément le terme employé pour le Serviteur
non seulement en liii,3, mais en xlix,7 sous la forme bôzèh. C'est un
objet, kely, dont on ne veut plus et le verbe employé est hâphéc, précisé
ment celui qui va être utilisé en liii,10 pour dire que le Seigneur s'est
complu dans sa souffrance avant de se complaire en "sa main". Et là où
la coïncidence devient plus frappante c'est lorsque Jérémie dit à deux
reprises en xxii,30 que Yoyakin ne "réussit pas" (hskyl), c'est le même
verbe, évoquant la sagesse politique efficace, qui est reprise dans les
poèmes en liii.ll. En Jér., xxii,29 apparaît la notion de descendance,
race (zéro') du Serviteur. Or, c'est celle qui domine les derniers versets
du ch. liii (10-12) Si nous lisons la suite, ver. xxiii, 1-6, nous retrouvons
l'image du troupeau errant avec cette différence que cette fois-ci le
serviteur est lui-même du troupeau, mené à l'abattoir et, au v.5, l'annonce
du germe juste (faddyq) appliqué dans le poème (liii,11) au serviteur qui
communiquera cette justice par sa "connaissance" ; or d'après Jér., xxii,16
le bon roi connait (yâdcï) le Seigneur quand il pratique la justice envers
l'opprimé ('âny, ce qu'est le serviteur en lii,4 et 7) et le pauvre.
Cette figure peut être complétée par des traits tirés du livre des Rois.
En Is. liii,8 il est dit qu'il est enlevé ‫ חקל‬méôcer umimisspât. Or en Is., lii,4
le même luqqah est employé pour le peuple ('am) emmené en exil (cf. Jér.,
26). Le livre des Rois (id Jér., lii, 31-34) se termine par la décision
d' 'Evil-Merodak (Awil-Marduk) de "lever la tête" de Yeyakin (nâsa' cf.
lii, 13) de lui rendre ses vêtements royaux et de pourvoir à son entretien
jusqu'à sa mort. Ceci convient à Is., liii,9 où le serviteur à sa sépulture
avec les "pervers"11 et le riche Çâsir, à ne pas corriger, cf Jér., ix,22, Prov.,
x, 15ss en littérature de sagesse). Comme II Reg., xxiv, 9 dit que Yoyakin
fit le mal aux yeux du Seigneur on conçoit qu'il ait été enlevé mimmispât.]?
B. Déjà bien des rapprochements relevés nous montrent que Yoyakin
intéresse l'auteur des poèmes à titre d'héritier légitime de David, porteur
4e l'idéal monarchique. Ceci se manifeste surtout à deux points de vue :
10 la communauté de sort entre le roi et son peuple. On a beaucoup
insisté sur la "corporate personality". Elle joue à plein jusqu'au personna
lisme du Deutéronome et d'Ezechiel xviii. Elle est exprimée en particulier
en II Sam. xxiv où le sort du peuple dépend de la faute et des options de
11. resâ'im pour les païens cf Is xlviii,22, cf 20; Jér., xxv, 31 :ls.,xiii, 11...
12. Plus douteux car le Serviteur est ici innocent (9b)

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David; elle est encore exprimée dans les Lamentations iv,20 où c'est à
l'ombre de l'oint de Seigneur" souffle de nos narines" que le peuple
vit parmi les nations. Dans notre poème c'est la doctrine exprimée en
lii,15 ou les rois et les nations sont en parallèle et jouent le même rôle.
Nous ne étonnerons pas que Is., xl-Iv, qui veut être en continuité avec
le prophète Isaie, reprenne la doctrine de salut par l'Emmanuel mais en
insistant sur la participation du rejeton de Jessé aux souffrances et à
l'humiliation du peuple en exil. L'opprobre dont souffre le peuple en
exil selon Is., xlii,22s, li, 17ss rejaillit sur le roi, appelé serviteur du
Seigneur, qu'il soit David (II Sam., iii, 18) ou Ezechias (II Chr., xxxii,16).
D. Mais tout en partageant le sort de son peuple, le roi a , au nom du
Dieu de ce peuple, une fonction vis à vis de ce peuple. Il était nér ou nyr13
en Israël cf II Sam , xxi,17 ("tu n'éteindras pas la lampe d'Israël") cf I
Reg., x1,36;xv,4;II Reg., v1h,19;II Chr., xx\7) d'où l'expression "lumière
des peuples" appliquée au Serviteur qu' d'après Is., li,4-5, xlii, 4;xlix,6 et
liii, 10 d'après Qumran et LXX donnera lumière non seulement à Israël
mais aux peuples qui recevront par Israël la Torah.
La fonction du roi est aussi d'intercéder pour le peuple auprès du
Seigneur comme on le voit par la grande prière de Salomon en I Reg.
viii qui intercède aussi pour les nations (viii,41-43). pg" veut certainement
dire "intercéder" comme en Jer., vii, 16, xxxvi,25 et Is., lix,16. Dieu
avait constitué le ‫ דבע‬intercesseur, v.6 d'où sa souffrance et sa mort; il le
constituera intercesseur pour les pécheurs et les païens au v.12 et même
temps qu'il "porte, nasâ"' ceux dont il a la charge comme Moïse en
Num.xi,ll ;Deut.,i.l2 et comme le fera la nâsV d'Ezechiel.
Mais, avec Orlinski, je ne crois pas qu'il faille parler ici de
substitution vicaire. Le roi n'est Stellvertreter que comme un roi a la
responsabilité de son peuple. Autant je crois que la mort du Servi
teur est réelle, avec insistance sur son tombeau, autant la fonction
d'intercession du futur davidide dont Yoyakin est l'image me paraît
assurée car c'est pour l'avenir Çim tâsym napsô) que le davidide
fera de sa mort un sacrifice ,aSam pour les nations, autant la survie
du Serviteur est pâle. Je suis de plus en plus porté à voir dans 10b
une relative asyndétique ou zerd est le sujet: "une postérité verra qui
aura de longs jours"; de même en 11b c'est la postérité, la nouvelle
race (celle d'Is. lxvi,8), qui verra la lumière et sera rassasiée de connaissan
ce de même qu'en Is.,xi,9 c'est par la judicature du rejeton de Jessé
que "'e pays sera rempli de la connaissance du Seigneur" Il n'y a pas de
13. II ne para/t pas possible de changer le sens du mot comme certains l'ont
proposé puisque la locution hébraique utilise le verbe kbh, éteindre.

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LE ROI YOYAKIN ET LE SERVITEUR DU SEIGNEUR 125

résurrection ni de substitution vicaire, mais la participation du davidide


aux souffrances de son peuple; il fait de sa mort un acte rituel qui délivre
son peuple et fait participer les nations à la lumière d'Israël.
C. C'est par cette doctrine de la charge royale vis à vis de son peuple
que je crois maintenant devoir expliquer le si controversé v.8a; wèt dôrô
mi yesôheah. On voit d'habitude dans le mi un personnage extérieur au
Serviteur. Ne serait-il pas le Serviteur? En effet Kutsch14 a insisté
justement sur les rapports entre liii, 1 et lii,10. "Sur qui le bras du Seigneur
s'est-il révélé" exprime la victoire du Seigneur: toutes les nations et les
extémités de la terre "verront" le salut du Dieu d'Israël et ceci par son
action de délivrance d'Israël. De même mi en lui, 1 est sujet de hëemin
au parfait et jusqu'à cette délivrance c'est en Israël seulement qu'on
avait foi dans le Seigneur. Je crois donc que le mi, de liii,l est le Serviteur
qui avait cru, alors que les rois et les nations ne croyaient pas, et sur
lequel a pesé le bras du Seigneur pour la délivrance. Dans ces conditions
je crois que le mi de liii,8 est aussi le Serviteur, dôr retrouve alors son sens
normal; c'est la génération du Serviteur, ses contemporains, ceux dont
il avait la charge comme Yoyakin roi d'Israël avait la charge de son
peuple et de ses contemporains. Est-ce incompatible avec le sens du
verbe, yesôheah, polel hapax de la racine syhl Nullement. H.P.Muller
vient de réétudier avec beaucoup de soins la racine15 et a montré son
emploi dans les lamentations surtout à l'époque exilique (Ps., lv,18 cf
3; lxxvii,4, cxlii,3); Prov. vi,22 emploie l'accusatif pour la personne qui
fait l'objet de l'action (l'enseigné). Ici l'accusatif représentera non
celui qui bénéficié de l'enseignement, mais celui qui bénéficié de la
supplication. Otto Kaiser a montré l'emploi massif du vocabulaire des
lamentations dans notre poème. Nous ne mous étonnerons pas de l'emploi
d'un polel à sens factitif16 et traduirons :"Qui fera des supplications
en faveur de sa génération 7» Le Serviteur ayant disparu de la terre des
vivants il n'y a plus d'intercesseur en faveur de ses contemporains
auprès du Seigneur.
Je me garderai de conclure car ce serait déborder le cadre de cette
communication et soulèverait, du coup, tous les autres problèmes
qui doivent être pris en considération pour interpréter nos poèmes.

14. E.Kutsch, Sein Leid und Tod-unser Heil\ Einse Exegese von Jesajja 52,
12-53, 13, Neukirchen 1967
15. Die hebréische fVurzel ‫חיש‬, dans Vet. Test, xix, 1969, p. 362-371, spéciale
mene p. 364s.
16. On sait cette valeur de la conjugaison intensive en hebreu, cf Jotton, 52d
Gesenius-Kautsch, 52g D.Daube, dans Vet. Test, 1961, p. 262.

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