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Réglementation sociale

SOMMAIRE
■ Source de la réglementation
■ Conventions collectives
■ Durée du travail
■ Durées et conditions de travail des conducteurs
■ Travail de nuit
■ Règlement intérieur
■ Registres obligatoires, Affichages obligatoires
■ Contrat de travail
■ CDI
■ CDD et intérim
■ Suspension du contrat de travail
■ Rupture
■ Conseil des prud’hommes
Fonctionnement et rôle des institutions représentatives du
personnel
■ Délégués du personnel
■ CE
■ CHSCT
■ Droit syndical, Section syndicale et Délégué syndical
■ Médecine du travail, Inspecteur du travail

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LES SOURCES DE LA REGLEMENTATION SOCIALE

Sources Sources
conventionnelles
réglementaires

Textes réglementaires
Internationales
Nationales
Code du
travail

Directives Code des transports


Arrêtés Partie I et III – Livre III
et règlements ministériels
- préfectoraux Code de la
- municipaux sécurité sociale
Règlement n°
561/2006 et 

3821/85 (modifié) La convention
collective

Directive 2002-15

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DUREE DU TRAVAIL

Loi n° 2000-37 du 19 janvier 2000

Application des 35 heures


1er janvier 2002 1er février 2000
Entreprise jusqu’à 20 salariés Entreprise de plus 20 salariés

Des heures supplémentaires peuvent être effectuées mais le


recours à ces heures supplémentaires est limité à la semaine 

et à l’année. A l’année :
A la semaine :

48 heures sur une semaine isolée, L’entreprise dispose d’un contingent

44 heures sur 12 semaines consécutives. légal de 220 heures par salarié s’il n’y a

pas de convention ou d’accord collectifs.
(Décret N° 2008-1132 - D. 3121-14-1 du code du travail)

Les heures supplémentaires accomplies dans la limite du contingent doivent donner lieu à une 

information préalable du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel lorsqu’ils

existent.
Tout travail exécuté entre 21 h et 6 h est considéré comme travail de nuit.
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REPOS COMPENSATEUR


Sédentaire Droit Commun et CCNT
Entreprises de 1 à 20 salariés Entreprises + 20 salariés

Dans le contingent Défini par convention ou accord collectif Défini par convention ou accord collectif

50 % du temps de travail effectué au-delà 100 % du temps de travail effectué au-


de 35 h par semaine : delà de 35 h par semaine :

- Droit commun : Au-delà de 220 heures - Droit commun : Au-delà de 220 heures
en l’absence de contingent conventionnel en l’absence de contingent conventionnel
Hors contingent
 ou en présence d’un contingent ou en présence d’un contingent
heures au-delà de 
 conventionnel supérieur à 220 heures fixé conventionnel supérieur à 220 heures fixé
35 heures avant le 21 décembre 2004) avant le 21 décembre 2004)

- CCNT : Au-delà du contingent - CCNT : Au-delà du contingent


conventionnel de 130 h conventionnel de 130 h

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DUREE DU TRAVAIL DES SEDENTAIRES

DROIT COMMUN

Durée maximale quotidienne 10 h Taux qui peut être librement fixé par la
convention collective de branche
Durée légale hebdomadaire 35 h étendue sans toutefois être inférieur à
10%
Durée maximale hebdomadaire :
 Un accord d’entreprise peut fixer un
- semaine isolée
 48 h taux supérieur à la convention
- 12 semaines consécutives 44 h collective ou au code du travail

Taux de majoration de salaire
 L’utilisation du contingent nécessite


ou bonification en repos l’information aux Institutions

 Représentatives du Personnel si elles
Heures supplémentaires > 35 + 25 % existent.
Heures supplémentaires > 43 + 50 % Il n’est plus nécessaire d’obtenir
l’accord de l’inspecteur du travail
Contingent annuel d’heures
 220 h (droit commun) pour dépasser ce contingent, seul
supplémentaires 130 h (CCNT) l’avis des Institutions Représentatives
du Personnel est requis, si elles
Imputation des heures supplé
 Au-delà de 35 h par semaine existent.
-mentaires au contingent annuel

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HEURES SUPPLÉMENTAIRES SEDENTAIRES


Seuil de déclenchement

Hors annualisation
 Au-delà de 35 h hebdomadaires (en cas d’horaires


du temps de travail d’équivalence, durée équivalente à 35 h)

- Au-delà de durée hebdomadaire maximale de travail prévu



Dans le cadre d’une modulation
 par l’accord de modulation
du temps de travail - Au-delà de 1 607 heures annuelles

Dans le cadre d’une réduction du - Au-delà de 39 heures hebdomadaires


temps de travail par l’octroi de
jours de repos - Au-delà de 1 607 heures annuelles

Imputation des heures - Au-delà de 35 heures qualifiées d’heures supplémentaires


supplémentaires au
contingent annuel - Au-delà de 1 607 h annuelles

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DUREE DU TRAVAIL

Pour les personnels


roulants marchandises

DISPOSITIF

DIFFERENT

Les conducteurs salariés français



50 sont soumis principalement 

2059 à 2 réglementations

La Réglementation La Réglementation
sociale européenne spécifique
Durée de conduite sociale française
Temps de repos Durée du travail

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RÈGLEMENT CE N° 561/2006

Conducteur et conduite

définitions, chapitre I, article 4
« conducteur » :
la personne qui conduit le véhicule, même pendant une
courte période, ou qui se trouve à bord d'un véhicule dans le
cadre de son service pour pouvoir conduire en cas de
besoin.

« période de conduite » :
une durée de conduite cumulée entre le moment où le
conducteur se met au volant après un temps de repos ou
une pause et le moment où il observe un temps de repos
ou une pause.
Le temps de conduite peut être continu ou fragmenté.

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RÈGLEMENT CE N° 561/2006

Autres tâches, repos et pause



définitions, chapitre I, article 4
« autres tâches » :
toute activité, à l'exception de la conduite, définie comme
temps de travail à l'article 3, point a), de la directive
2002/15/CE, y compris toute activité accomplie pour le
même ou un autre employeur dans le secteur du transport
ou en dehors
« repos » :
toute période ininterrompue pendant laquelle un conducteur
peut disposer librement de son temps

« pause » : toute période pendant laquelle un conducteur n'a pas le


droit de conduire ou d'effectuer d'autres tâches, et qui doit
uniquement lui permettre de se reposer

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Directive 2002/15/CE du 11 mars 2002 ( JO du 23 mars 2002 )



b) article 3. temps de disponibilité

« temps de disponibilité » :
— les périodes autres que celles relatives aux temps de pause et
aux temps de repos durant lesquelles le travailleur mobile n'est
pas tenu de rester à son poste de travail, mais doit être disponible
pour répondre à des appels éventuels lui demandant
d'entreprendre ou de reprendre la conduite ou de faire d'autres
travaux.
Sont notamment considérés comme temps de disponibilité, les
périodes pendant lesquelles le travailleur mobile accompagne un
véhicule transporté par ferry-boat ou par train ainsi que les
périodes d'attente aux frontières et celles dues à des interdictions
de circulation

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RÈGLEMENT CE N° 561/2006

Choix du lieu de prise de repos journalier ou


hebdomadaire
article 8 paragraphe 8 et 9
Si un conducteur en fait le choix, les temps de repos journaliers
et temps de repos hebdomadaires réduits loin du point d'attache
peuvent être pris à bord du véhicule, à condition que celui-ci
soit équipé d'un matériel de couchage convenable pour chaque
conducteur et qu'il soit à l'arrêt.

Un temps de repos hebdomadaire à cheval sur deux semaines


peut être comptabilisé dans l'une ou l'autre semaine, mais pas
dans les deux.

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RÈGLEMENT CE N° 561/2006

Temps de repos journalier normal à bord d’un


navire transbordeur ou en train.
article 9 paragraphe 1
Par dérogation à l'article 8, lorsqu'un conducteur accompagne
un véhicule transporté par un navire transbordeur ou par train,
et qu'il prend en même temps un temps de repos journalier
normal, ce temps de repos peut être interrompu au maximum
deux fois par d'autres activités dont la durée totale ne dépasse
pas une heure.
Pendant ce temps de repos journalier normal, le conducteur
dispose d'une couchette.

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RÈGLEMENT CE N° 561/2006 SUR LES 


TEMPS DE CONDUITE ET DE REPOS - TABLEAU DE SYNTHESE -

Conduite journalière 9 h maxi (10 h maxi 2 fois par semaine)

Conduite continue 4 h 30 maxi

Pause Après 4 h 30, 45 mn de pause


ou 45 mn fractionnées au cours de la période : 15 mn + 30 mn
Conduite hebdomadaire
 56 h par semaine et sans dépasser la durée maximale de travail hebdomadaire de
maximale 48 h en moyenne sur 4 mois (directive 2002-15) ou de 60 h par semaine isolée.
90 h sur deux semaines consécutives
Dans chaque période de 24 h : 11 h consécutives minimum
Repos journalier a) peut être réduit à un minimum de 9 h, au maximum de 3 fois entre 2 repos
1 conducteur hebdomadaires
b) peut être fractionné en 2 périodes, 3 h minimum + 9 h minimum ininterrompues
(donc repos porté à 12 h)

2 conducteurs 9 h consécutives de repos dans les 30 h suivant la fin d’un temps


de repos journalier ou hebdomadaire

Au maximum à la fin de 6 périodes de 24 heures à compter de la fin du repos


Repos hebdomadaire hebdomadaire précédent
au moins 2 repos de 45 heures au cours de 2 semaines consécutives ou
1 Repos de 45 heures + 1 repos réduit d’au moins 24 heures
Tout repos réduit < 45 h doit être compensé par 1 temps de repos équivalent

pris en bloc avant la fin de la 3e semaine suivant la semaine en question et 

accolé à un repos d’au moins 9 heures

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Sources du dispositif des personnels roulants marchandises

Décret 83- 40 du 26/01/1983

Décrets des 12 et 19/12/1996 relatif au Décret 98-59 du 29/01/1998


temps de travail et rémunération dans les
transports

Gayssot I - II Décret n° 2002-1257 du 15/11/2002


relatif à la fixation du contingent
Décret 2000-69 du 27 janvier 2000 annuel d’heures supplémentaires
- annulation en conseil d’Etat le 30/11/2001 - prévu à l’article L.3121-11 du code
Combler Décret 2002-622 du 25 avril 2002 du travail et modifiant les décrets 

Vide Décret 2002-625 du 25 avril 2002
juridique n° 2001-941 et 2001-1167
Accord salarial du 23 avril 2002

Décret n° 2005- 306 du 31 mars 2005


relatif à la durée du travail dans les
Ordonnance n° 2004-1197 du entreprises de transport routier de
12 novembre 2004 marchandises annulé en conseil d’Etat,
le 18 octobre 2006 (art 4 à 11)

Décret n° 2007-13 du 4 janvier 2007


relatif à la durée du travail dans les entreprises de transport routier de marchandises

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DÉCRET 83/40 modifié par le DÉCRET n° 2007-13 du 04 janvier 2007




Quelques définitions avant d’aborder la durée du temps de service

Autres personnels Messagers


Convoyeurs de fonds
roulants
« Courte distance »

Personnels roulants
Grands routiers
affectés au
Longue distance
déménagement

40 jours mini de repos journaliers 
 6 repos journaliers mini par mois


par an hors du domicile hors domicile

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Décret 83/40 modifié par le décret n° 2007-13 du 04 janvier 2007


DEFINITION

AMPLITUDE
Intervalle existant entre 2 repos
journaliers successifs ou entre 1
repos hebdomadaire et le repos TEMPS DE SERVICE
journalier immédiatement suivant
ou précédant. = Amplitude –
Repos Repos (coupure + repas + habillage +
journalier journalier casse-croûte)

Repos Repos + +
hebdomadaire journalier

Repos Repos
journalier hebdomadaire

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Décret 83/40 modifié par le décret n° 2007-13 du 04 janvier 2007 



DÉFINITION

DOUBLE EQUIPAGE :
En application de l’article 5 du décret 2007-13 et de l’article
L. 3121-1 du code du travail (sauf s’il en est disposé
autrement par la loi, après conclusion d’une convention ou d’un
accord de branche sur le fondement de l’article L 3123-11 du
code du travail), le temps non consacré à la conduite par
des conducteurs pendant la marche du véhicule lorsque
l’équipage comprend plus d’un conducteur à bord est
compté comme travail effectif pour la totalité de sa durée.

Spécificités déménagement

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TEMPS DE SERVICE

Les 2è et 3è alinéas de l’article 5 du décret 2007-13 du 4


janvier 2007 distinguent trois catégories :

➢ les conducteurs «grands routiers» ou «longue distance»

➢ les conducteurs de messagerie et les convoyeurs de fonds

➢ les conducteurs autres personnels roulants dits « courte 



distance »

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DECOMPTE DU TEMPS DE TRAVAIL




DEFINITION

50
2059

TRIMESTRE QUADRIMESTRE
SEMAINE

A la semaine : du lundi 0h00 au dimanche 24h00


Au trimestre : période de 3 mois,
débutant les 1er janvier, 1er avril, 1er juillet ou 1er octobre
Au quadrimestre : période de 4 mois,
débutant les 1er janvier, 1er mai ou 1er septembre

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DUREE DU TEMPS DE SERVICE AU 04/01/07

DUREE DU TEMPS DE SERVICE


PAR JOUR

La durée quotidienne maximale du travail effectif est fixée à


10 heures (L. 3121-34) .

La durée quotidienne du temps de service peut être


supérieure à la durée quotidienne du travail effectif dans la
limite de 12 heures.
(décret 83-40 art.7 paragraphe 2)

Pour le personnel non sédentaire de déménagement, la durée


quotidienne du travail effectif peut être portée à 12 heures une
fois par semaine. Elle peut être portée à 12 heures une seconde
fois par semaine dans la limite de 6 fois par période de 12
semaines (décret 83-40 art. 7 paragraphe 3).

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DUREE JOURNALIERE

Instauration par l’Ordonnance 2004-1197 du 12/11/2004


d’une pause

Temps de travail dépasse 6 h Temps de travail supérieur 9 h

30 mn 45 mn

Fractionnable en périodes de 15 minutes minimum.


Articulation possible avec l’interruption de conduite du Règlement CE ° 561/2006

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Durées de temps de service au 04/01/07

DUREE DE DUREE DE TEMPS
 DURÉE DE TEMPS DE SERVICE MAXIMALE


REFERENCE de service maximale HEBDOMADAIRE
PERSONNEL SALARIE hebdomadaire sur une sur trois mois ou sur quatre mois après accord
Semaine Trimestre semaine isolée

Personnel roulant Transports effectués 53 h ou 689 h par


marchandises «grands exclusivement avec des trimestre ou 918 h par
routiers» ou «longue distance» véhicules de plus de 3.5 t durant quadrimestre (*)
43 h 559 h 56 h
la période considérée
48 h ou 624 h par
Autres transports trimestre ou 830 h par
quadrimestre
Autres personnels roulants Transports effectués 50 h ou 650 h par
marchandises, à l’exception exclusivement avec des trimestre ou 866 h par
des conducteurs de véhicules de plus de 3.5 t durant quadrimestre (*)
39 h 507 h 52 h
messagerie et des convoyeurs la période considérée
de fonds
48 h ou 624 h par
Autres transports trimestre ou 830 h par
quadrimestre

Conducteurs de messagerie et 44 h ou 572 h par trimestre ou 



convoyeurs de fonds 35 h 455 h 48 h 762 h par quadrimestre

DUREE MAXIMALE QUOTIDIENNE : 12 heures

(*) Dans la limite de 48 heures ou 624 heures par trimestre ou 830 heures par quadrimestre au sens de la définition du temps de travail que donne le
a) de l’article 3 de la directive 2002/15/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2002.

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HEURES SUPPLEMENTAIRES

Pour leur Imputation sur le contingent annuel


et
pour le calcul du droit au repos compensateur

Sont considérées comme heures supplémentaires les heures de 



temps de service effectuées au-delà de :

Grands routiers
43 heures par semaine
559 heures par trimestre ou toute autre multiple
de la semaine selon la

Autres personnels roulants période de décompte

39 heures par semaine choisie par l’entreprise
507 heures par trimestre
Messagerie et convoyeurs
35 heures par semaine
455 heures par trimestre
(décret n° 2007-13 du 4 janvier 2007)
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REPOS COMPENSATEUR
(décret n° 2007-13 du 4 janvier 2007 – art 5-5)

Contingent annuel d’heures supplémentaires 



195 heures

Heures supplémentaires effectuées par



TRIMESTRE au-delà de :

MESSAGERS ET CONV. DE
GRAND ROUTIER COURTE DISTANCE
FONDS
43 h par semaine 39 h par semaine 35 h par semaine
ou 186 h par mois* ou 169 h par mois* ou 152 h par mois*
ou 559 h par trimestre ou 507 h par trimestre ou 455 h par trimestre

Si le total est de 41 à 79 HS Si le total est de 80 à 108 HS Si le total est supérieur à 108 HS

RC = 1 jour RC = 1,5 jour RC = 2,5 jours

Le RC est pris dans un délai de 3 mois suivant l’ouverture du droit ; limité à 6 mois

si convention ou accord collectif étendu ou accord d’entreprise ou d’établissement
* Ou toute autre période multiple de la semaine selon la période de décompte choisie
par l’entreprise
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REPOS COMPENSATEUR
(décret n° 2007-13 du 4 janvier 2007 – art 5-5)

Contingent annuel d’heures supplémentaires 



195 heures

Heures supplémentaires effectuées par



QUADRIMESTRE au-delà de :

MESSAGERS ET CONV.
GRAND ROUTIER COURTE DISTANCE
DE FONDS
43 h par semaine 39 h par semaine 35 h par semaine
ou 186 h par mois* ou 169 h par mois* ou 152 h par mois*
ou 745 h par quadrimestre ou 676 h par quadrimestre ou 606 h par quadrimestre

Si le total est de 55 à 105 HS Si le total est de 106 à 144 HS Si le total est supérieur à 144 HS

RC = 1 jour RC = 2 jour RC = 3,5 jours

Le RC est pris dans un délai de 4 mois, suivant l’ouverture du droit ; limité à 6 mois

si convention ou accord collectif étendu ou accord d’entreprise ou d’établissement
* Ou toute autre période multiple de la semaine selon la période de décompte choisie
par l’entreprise
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REPOS COMPENSATEUR


MODE OPERATOIRE
(D. 3121-7 à D. 3121-14 CT) hors accord collectif

➢ Demande à l’initiative du salarié, au moins 1 semaine


à l’avance
➢ peut être pris par journée entière ou par demi-journée
➢ Aucune perte de droit

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REPOS COMPENSATEUR

MODE OPERATOIRE (suite)

➢La journée de RC est valorisée « Comment » ?


➢ Indemnité qui ne doit entraîner aucune diminution par

rapport à la rémunération que le salarié aurait perçue

s’il avait accompli son travail
➢Quid de l’absence de prise des RC acquis ?
➢ L'absence de demande de prise du repos par le
salarié ne peut entraîner la perte de son droit au repos.
Dans ce cas, l'employeur lui demande de prendre
effectivement ses repos dans un délai maximum d'un an

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REMUNERATION

GRAND ROUTIER
A la semaine Au mois
35 heures au taux normal 152 heures au taux normal

A compter de la 36ième heure et jusqu’à la 43ième heure
 A compter de la 153ième heure et jusqu’à la 186ième

incluse : majoration à 25 % heure incluse : majoration à 25 %
A compter de la 44ième heure : heures supplémentaires
 A compter de la 187ième heure : heures
majorées à 50 % supplémentaires majorées à 50 %

COURTE DISTANCE
A la semaine Au mois
35 heures au taux normal 152 heures au taux normal

A compter de la 36ième heure et jusqu’à la 39ième heure
 A compter de la 153ième heure et jusqu’à la 169ième

incluse : majoration à 25 % heure incluse : majoration à 25 %
A compter de la 40ième heure et jusqu’à la 43ième heure
 A compter de la 170ième heure et jusqu’à la 186ième

incluse : heures supplémentaires majorées à 25 % heure incluse : heures supp. majorées 25 %

A compter de la 44ième heure : HS majoration à 50 % A compter de la 187ième heure : HS majorat. à 50 %

La semaine ou le mois sont des exemples, ces règles sont à transposer selon la période de
décompte choisie par l’entreprise.
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TRAVAIL DE NUIT

Définition du travail de nuit



( période nocturne )

- Dès la 1ère heure de travail dans la période nocturne soit :


entre 21 heures et 6 heures
Définition du travailleur de nuit : Dispositions de la loi
de ratification du
20/07/05
Personnel roulant ou sédentaire : avoir accompli au moins
3 heures de travail de nuit selon son horaire habituel, 2
fois par semaine (ou 270 h sur 12 mois consécutifs).

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TRAVAILLEUR DE NUIT

Travailleur de nuit (article L. 3122-31 et R. 3122-8)

Soit : Soit :

accomplit, au moins deux fois par


accomplit, au cours d'une période
semaine, selon son horaire de
de référence, un nombre minimal
travail habituel, au moins trois
d'heures de travail de nuit au sens
heures de son temps de travail
de l'article L. 3122-29
quotidien durant la période de

soit 270 h/12 mois consécutifs
21 h à 6 h.

désormais le personnel roulant comme le personnel sédentaire


répond à la définition du travailleur de nuit

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DUREE DU TRAVAIL DE NUIT

Durées maximales du travail


de nuit pour les conducteurs

Conducteurs : par dérogation aux dispositions légales, les durées


maximales du temps de service applicables sont celles prévues
par le décret 2002-622 du 25 avril 2002.
➢ Moyenne hebdomadaire/mois : 50 h pour un GR et 48 h pour un
Courte Distance
➢ 44 h en moyenne sur 12 semaines quelconque pour un
conducteur de messagerie.
(Ordonnance 12/11/2004)

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DUREE DU TRAVAIL DE NUIT (personnel roulant)

Personnel roulant Durée maximale de


Temps de travail
travailleur de nuit ou non temps de service
ou ayant accomplit une partie Durée Moyenne Moyenne
Semain
de son travail dans l’intervalle quotidienne maximale hebdo / sur 12
e isolée
de 24h/5h (art. L. 3312-1 -Code des transports) mois semaines

Conducteur grand routier ou


10 h * 56 h 50 h
longue distance
Autres personnels roulants à
l’exception des conducteurs
de messageries et des 10 h * 48 h 48 h
convoyeurs de fonds
( courte distance )
Personnels roulants
conducteurs de messagerie et 10 h * 48 h 48 h 44 h
des convoyeurs de fonds

peut-être dépassé en temps de service… (maxi 12 h)…cette possibilité semble être contestée par
certains inspecteurs du travail depuis 2008 ; par mesure de prudence, il est fort préconisé que la durée du
TTE n'excède pas 10 h…dans le cumul des 12 heures d'activité
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DUREE DU TRAVAIL DE NUIT (personnel sédentaire)

Durées maximales du travail de nuit


pour le personnel sédentaire

- Autres personnels : (sédentaires) en application des dispositions légales,


la durée du travail de nuit est limitée à :
➢ 8 heures en durée quotidienne
➢ Durée hebdomadaire en moyenne sur 12 semaines consécutives : 40 h

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DUREE DU TRAVAIL DE NUIT

Durée du travail de nuit


(personnel sédentaire)
Article L. 3122-34 du code du travail

Durée maximale de travail


Personnel
sédentaire Moyenne sur 12
Quotidienne Hebdomadaire
semaines

Travailleur
8h 48 h 40 h
de nuit

Non
travailleur 10 h 48 h 44 h
de nuit
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TRAVAIL DE NUIT

Compensation pécuniaire

Montant de la prime horaire : 20 % du taux horaire conventionnel à
l'embauche du coefficient 150 M de l'annexe 1, peu importe la
catégorie, la classification du salarié concerné et son ancienneté.

9,79 €

01/01/2013

Accord 19/12/12
Étendu Arrêté
du 02/07/13

‹N°›/90
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TRAVAIL DE NUIT- Compensation pécuniaire

Possibilité de transformer en repos


la compensation pécuniaire

➢ Entreprises dotées de délégués syndicaux :
Possible si accord de transformer en tout ou partie, la
compensation pécuniaire en repos compensateur
équivalent, RCE

➢ Entreprises dépourvues de toute représentation (sans



DS, ni DP et CE… ? ) :
Impossible de transformer la compensation pécuniaire
en repos.

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TRAVAIL DE NUIT – Compensation en repos

Compensation en repos
(indépendamment de la compensation pécuniaire, code du travail)

La loi du 09 mai 2001 impose que la compensation du travail


de nuit soit prévue sous forme de repos. L'accord national,
dans le respect des dispositions légales, fixe donc le principe
d'un repos compensateur des heures de nuit dans les
conditions suivantes :

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TRAVAIL DE NUIT – Compensation en repos

Compensation en repos
(indépendamment de la compensation pécuniaire, RC nuit si …)

- Le droit à repos est ouvert aux salariés NON travailleur de


nuit ayant effectué au cours d'un mois, sur instructions de
l'employeur, au moins 50 heures de travail effectif de nuit,
dans la période nocturne de 21 heures à 6 heures.
- Dispositions pour le travailleur de nuit ; personnel roulant
et sédentaire :
toute heure de travail de nuit ouvre droit au RC nuit de 5%
au moins quel que soit le volume d’heures accomplies au
cours du mois civil.

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TRAVAIL DE NUIT – Compensation en repos

Compensation en repos
(indépendamment de la compensation pécuniaire, Taux du RC nuit)

Le repos est calculé à raison de 5 % de la durée du


temps de travail effectif (TTE), pendant la période
nocturne (entre 21 h et 6 h).
Exemple :
60 heures de travail de nuit génèrent 3 heures de RC
NUIT

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TRAVAIL DE NUIT – Compensation en repos

Compensation en repos
(indépendamment de la compensation pécuniaire)

SANS DS ABSENCE D’ACCORD

- Dans les entreprises ou - Pour les sédentaires, le RC nuit


établissements dépourvus de ne peut être transformé en
délégués syndicaux, les compensation pécuniaire, la loi
conditions et modalités de prise impose le repos et non le
de repos sont définies par paiement… cette obligation
accord avec le comité concerne également le personnel
d'entreprise ou d'établissement roulant depuis le 20/07/05… loi
ou, à défaut, avec les délégués de ratification
du personnel.

‹N°›/90
Réglementation sociale

TRAVAIL DE NUIT

Repos compensateur de nuit



(Article L. 3122-39 du code du travail)

Personnel sédentaire

Personnel
Travailleur de Non travailleur
sédentaire
nuit de nuit
Heures de nuit

< 50 h/mois RC nuit = 5% RC nuit = 0

≥ 50 h/mois RC nuit = 5% RC nuit = 5%

‹N°›/90
Réglementation sociale

TRAVAIL DE NUIT

Repos compensateur de nuit



(Article L. 3122-39 du code du travail)

Personnel roulant

Personnel roulant Travailleur Non travailleur


Heures de nuit de nuit de nuit

< 50 h/mois RC nuit = 5% RC nuit = 0

≥ 50 h/mois RC nuit = 5% RC nuit = 5%

‹N°›/90
Réglementation sociale

TRAVAIL DE NUIT

Dispositions particulières
pour le personnel sédentaire
et roulant

1- Suivi médical :
Avant affectation en poste de nuit et par intervalle de 

6 mois au maximum
2- Pratique du travail de nuit :
Sans formalité préalable particulière pour le personnel
travaillant de nuit au 21 juillet 2002 ;
Accord d'entreprise pour les autres ou de l'inspecteur du
travail en cas d'échec des négociations

‹N°›/90
Réglementation sociale

TRAVAIL DE NUIT

TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF DE NUIT < 50 h/mois


Ouverture du droit : majoration ou Repos Compensateur Equivalent

Pas d’accord DP, CE, Si travailleur de nuit Non travailleur de nuit


DS
Prime de 20% + RC nuit 5% Prime de 20%
PRIME HORAIRE DE
Exemple : 30 h de TTE nuit (taux 150M = 9,79)
20%
30 h X 9,79 X 0,20 = 58,74 € 30 h X 9,79 X 0,20 = 58,74 €
+ 5% de RC nuit
RC nuit : 30 h X 0,05 = 1,5 h RC nuit : 0
Si Travailleur de nuit
Accord DP, CE, DS Si travailleur de nuit Non travailleur de nuit
Repos compensateur RCE 25% RCE 20%
équivalent
Exemple : 30 h de TTE nuit
20%
RCE = 30 h X 0,25 = 7,5 h RCE = 30 h X 0,20 = 6 h
25%
Si Travailleur de nuit
Prime de 20% qui doit intégrer l’assiette pour le calcul du taux horaire corrigé ou
reconstitué qui s’appliquera sur la majoration des heures supplémentaires
‹N°›/90
Réglementation sociale

TRAVAIL DE NUIT

TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF DE NUIT > 50 h/mois


Ouverture du droit : majoration ou Repos Compensateur Equivalent
Pas d’accord DP, CE, Si travailleur de nuit Non travailleur de nuit
DS Prime de 20 % + RC nuit 5 %
PRIME HORAIRE DE
Exemple : 60 h de TTE nuit (taux 150M = 9,79)
20 %
60 h X 9,79 X 0,20 = 117,48 €
+ 5 % de RC nuit
RC nuit : 60 h X 0,05 = 3 h
Travailleur de nuit
ou NON
Si travailleur de nuit Non travailleur de nuit
Accord DP, CE, DS RCE 25 %
Repos compensateur
Exemple : 60 h de TTE nuit
équivalent
RCE = 60 h X 0,25 = 15 h
25 %
Rappel : définition du travailleur de nuit : 3 h deux fois/semaine entre 21 h et 6 h du
matin ou 270 h sur 12 mois consécutifs
‹N°›/90
Réglementation sociale

FRAIS DE ROUTE (définition)

Indemnité de grand-déplacement (art 6)


Elle est due au personnel obligé de passer un ou

plusieurs repos journaliers hors de son domicile.
Indemnité de repas (art 3)

Elle est versée au conducteur :


- obligé de prendre son repas hors de son lieu 

de travail.
- dont l’amplitude couvre entièrement les périodes

comprises : - soit entre 11 h 45 et 14 h 15
- soit entre 18 h 45 et 21 h 15

‹N°›/90
Réglementation sociale

FRAIS DE ROUTE

Indemnité spéciale (art 7)

Repas sur le lieu de travail. Personne effectuant un



service dont l’amplitude couvre entièrement la 

période comprise :
- soit entre 11 h et 14 h 30
- soit entre 18 h 30 et 22 h
Sous réserve de ne pas disposer d’une coupure d’au

moins 1 h entre les limites horaires ci-dessus.

‹N°›/90
Réglementation sociale

FRAIS DE ROUTE

Indemnité de repas unique (art 4)


Elle est versée au conducteur en déplacement dans la zone de
camionnage autour de Paris, effectuant un service dont
l’amplitude couvre entièrement les périodes comprises :
- soit entre 11 h 45 et 14 h 15
- soit entre 18 h 45 et 21 h 15

Indemnité de casse-croûte (art 5)

Personnel obligé de prendre son service


- avant 5 h, ne percevant, ni indemnité de repos journalier, ni
indemnité prévue pour le service de nuit.

‹N°›/90
Réglementation sociale

FRAIS DE ROUTE

Indemnités de la convention collective « ouvriers »



au 1er janvier 2013 :

- repas : ……………………………...……….….. 13,06 euros (art. 3, aliéna 1)


- repas unique : ……………………....................………… 8,04 euros (art. 4)
- repas unique nuit : ………………….………………….... 7,82 euros (art. 12)
- indemnité spéciale : …………………....................….… 3,41 euros (art. 7)
- casse-croûte : …………………………………..…….…… 7,08 euros (art.5)
- grand déplacement avec 1 repas + 1 découcher : …41,76 euros (art. 6)

- grand déplacement avec 2 repas + 1 découcher : …54,83 euros (art. 6)
- Déplacement à l’étranger + 18 %

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR

• Obligatoire dans les entreprises > 20 salariés


• S’impose aux salariés de l’entreprise
• Affichage obligatoire

Formalités à accomplir

Doit être soumis


Doit être écrit à l’avis Doit être transmis Doit être affiché Doit être déposé
par du comité à l’inspecteur sur les lieux de au greffe du
l’employeur d’entreprise, ou du travail avec travail et secrétariat
à défaut des DP l’avis du CE d’embauche
ou des DP du conseil de
et du CHSCT et du CHSCT prud’hommes
s’ils existent

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Le contenu du règlement intérieur

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES REGISTRES OBLIGATOIRES

Les employeurs doivent posséder et tenir à jour un certain nombre de registres.


Ces registres doivent demeurer à la disposition de l'inspecteur du travail.

Pour toutes les entreprises quel que soit l'effectif :


. Le registre unique du personnel
. Le registre médical
. Le registre des mises en demeure de l'inspecteur du travail
. Le registre de sécurité
. Le registre de délivrance des livrets individuels de contrôle
. Le registre de composition des équipes
. Le registre des vérifications et contrôles des installations électriques
- Le document unique
Pour les entreprises d'au moins 11 salariés :
. Le registre des délégués du personnel
Pour les entreprises d'au moins 50 salariés :
. Le registre du CHSCT
. Le registre du CE
Pour les entreprises de transport routier :
. Le registre des dérogations à la réglementation du travail
. Le registre de consignation des observations sur l’état et les conditions

de fonctionnement des véhicules

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES AFFICHAGES OBLIGATOIRES

Nous ne citerons ici que les affichages les plus importants car la liste est longue :

. Ordre des départs en congés payés


Code du travail . Avis indiquant le lieu où la Convention Collective peut être

Affichages
obligatoires consultée et les avis de mise à jour
. Règlement intérieur
. Liste nominative du CHSCT et leur emplacement de travail

. Horaire de travail pour les sédentaires (garages, bureaux) et Repos hebdomadaire


. Consignes de sécurité pour l'incendie, et numéro de téléphone des pompiers
. Nom, adresse et numéro de téléphone de l'inspecteur du travail, du médecin du 

travail et des secours d'urgence
. Nom et adresse de la Caisse de congés payés
. Articles du code du travail sur l'égalité professionnelle et des rémunérations entre

les hommes et les femmes ainsi que les articles du Code Pénal sur la lutte contre les

discriminations.
. Document unique d’évaluation des risques.

‹N°›/90
Réglementation sociale

LA MÉDECINE DU TRAVAIL

Exclusivement préventif

Obligatoire pour Rôle du médecin du Différents types de


l’employeur travail visites obligatoires

- Se prononcer sur - Visite d’embauche


- D’avoir un service l’aptitude au travail
propre - Visite biennale
ou
- Surveiller l’état de
- D’adhérer à un service - Visite de reprise après
santé
inter-entreprise 30 jours de maladie
- S’assurer que le travail
s’effectue dans des - Visite de reprise après
conditions d ’hygiène 30 jours d’accident de
et de sécurité travail

Les coordonnées du médecin du travail doivent être affichées

‹N°›/90
Réglementation sociale

L’INSPECTEUR DU TRAVAIL

ATTRIBUTIONS POUVOIRS

- Assure l’exécution des prescriptions - Droit d’entrée et de visites


d’établissements
- Dresse des procès-verbaux
- Pouvoir d’interroger le personnel
- A un rôle de conseil
- Possibilité de se faire présenter tous
- Peut saisir le juge des référés les documents réglementaires

- A un pouvoir de décision - Droit de procéder à des analyses sur


les produits distribués ou utilisés

- Droit de dresser procès-verbal en cas


d’infraction à la législation

Les coordonnées de l’inspecteur du travail doivent être affichées

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE CONTRAT DE TRAVAIL

Salarié Employeur
Accord

Obligations réciproques

Salarié Employeur

Exécuter Faire son Ne pas agir Fournir Payer le Donner tous


Ne pas
le travail travail avec contre travailler du travail salaire les moyens à Ne pas modifier
conscience l’intérêt de pour un convenu l’exécution unilatéralement
l’employeur autre du travail les conditions
employeur de travail
sans prévues du
l’accord contrat
du 1er

Le contrat individuel de travail ne peut comporter aucune clause


contraire à la convention collective

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE CONTRAT DE TRAVAIL

À DURÉE INDÉTERMINÉE

N ’est pas défini Peut être rompu à


dans le temps tout instant

À chaque embauche

L’employeur

Mentionne Confirme

Par une Et établit


La attestation
Le titre de un contrat
L’emploi référence
l’intéressé d’emploi dès le (Si ce n’est déjà le
de la CCNP cas le 1er jour de
premier jour
+ annexe l’embauche)
(lettres…)

Il peut y avoir une période d’essai renouvelée une fois. Pendant



la période d’essai, le contrat de travail peut être rompu à tout moment en respectant un préavis,
tant par le salarié que par l’employeur.
‹N°›/90
Réglementation sociale

CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE ET INTERIM

Cas de recours : Durée : 18 mois


(renouvellement compris)

Le CDD et l’INTERIM ne peuvent


avoir pour objet ou pour effet de Possibilité de RENOUVELLEMENT
2 FOIS pour une durée inférieure,
pourvoir durablement un emploi lié
à l’activité normale et permanente égale ou supérieure à la durée
initiale
de l’entreprise

Liste limitative Sauf

Contrats et Départ définitif


Remplacement Accroissement missions Missions Commande précédent une
Emplois à
temporaire du temporaire de caractère conclus dans à exceptionnelle à suppression de
salarié l’activité saisonnier l’attente d’un l’étranger l’exportation poste
CDI (9 mois) (24 mois)

‹N°›/90
Réglementation sociale

CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE ET INTERIM

Interdiction : Rôle du C.E. :

- Pour tous travaux dangereux


- Pourvoir en cas d’accroissement Consultation du C.E. Information périodique
temporaire d’activité, des postes en cas de recours : (mois/mois) sur :
touchés par un licenciement
économique dans les 6 mois
précédents sauf durée limitée à 3
mois et consultation du C.E.

Départ
définitif Commande Les journées
Le nombre de travail
précédent exceptionnelle à
de CDD effectuées
une l’exportation
suppression par ceux-ci
de poste

‹N°›/90
Réglementation sociale

CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE ET INTERIM

Requalification Indemnité de fin de contrat


du contrat

Obligation Possibilité pour


d’établir le CDD les syndicats Indemnité de fin de contrat
par écrit sinon le d’agir en justice de 10 % calculée sur les
contrat devient pour les salariés montants bruts dûs
CDI sous CDD

Le contrat peut être


rompu uniquement pour
fautes graves

‹N°›/90
Réglementation sociale

SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAIL

Résulte de :

La Décision
Décision
La loi convention unilatérale de unilatérale
collective l'employeur du salarié

- Accident du MALADIE : - Absence


travail - Congé d'éducation
- Maternité - Absence de 6 mois Mise ouvrière
pour - 50 ans à - Congé de formation
- Grève - Congé sabbatique
- Rappel sous les - Absence d'1 an pied
pour + 50 ans et 15 (1 an)
drapeaux - Congé pour création
ans d'ancienneté
- Parlementaire d'entreprise (2 ans)

‹N°›/90
Réglementation sociale
LES CONGÉS ANNUELS PAYÉS

Année de référence : 01 juin au 31 mai ou du 01 avril au 31 mars


si adhésion à une caisse de congés payés
Droit : 2,5 jours par mois, soit 30 jours ouvrables pour un année entière

Le salarié sur demande peut bénéficier de :


24 jours ouvrables en continu
ou
fractionné en deux fois dont une période de 18 jours
(12 jours code du travail)
consécutifs pris entre le 01 juin et le 31 octobre pour les salariés 

dépendant des annexes 1 et 4 ou du 01 mai au 31 octobre pour les salariés 

dépendant des annexes 2 et 3 ainsi que les déménageurs.
La 5ième semaine peut être prise à n’importe quelle période de l’année.

Si les 24 j sont fractionnés, à la demande du salarié ou à l’initiative de


l’employeur, la fraction restante donne droit à des jours de congés 

supplémentaires si elle est prise en dehors de la période « estivale »,
soit du 1/01 au 30/04 ou 31/05, soit du 1/11 au 31/12. Si la fraction est de 6 j,
ce droit est de 2 j ; si la fraction est de 5, 4 ou 3 j, ce droit est de 1 j.

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES CONGÉS ANNUELS PAYÉS

L'employeur affiche l'ordre de DÉPART et de RETOUR en congés

Ne sont pas considérés comme travail


Sont considérés comme travail effectif effectif :
:
- Le service national légal
- Les périodes de congés de l'année
précédente - Les jours d'absence autorisée ou non

- Les périodes de maladie


- Le congé de maternité
- Les périodes de grève
- Période d'accident du travail de -1 an
- Les périodes de mise à pied
- Le rappel sous les drapeaux

- Les absences pour les stages de L'indemnité de congés payés :


formation ouvrière, syndicale
Principe du 1/10
ou
Maintien du salaire

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES CONGÉS EXCEPTIONNELS

Le salarié ne perd pas de salaire pour :

Mariage Décès Naissance

1 à 4 jours selon le code du travail ou de la C.C.N.T.R.A.A.T

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES JOURS FÉRIÉS NON TRAVAILLES


Personnel roulant (ouvrier conducteur )
Ancienneté 1er mai 5 jours Autres jours
CCNTRAAT fériés
Article 7 bis *
- 3 mois Chômé et Payé Non payé Non payé

3 mois et – 6 Chômé et Payé Payés sous conditions 1


mois
6 mois et – 1 an Chômé et Payé Payés sous Payés sous
conditions 2 Conditions 1
1 an et + Chômé et Payé Payés sous conditions 2

Condition 1 - avoir travaillé la veille et le lendemain du jour férié + 200 h de


travail au cours des 2 mois précédents
Condition 2 - avoir travaillé la veille et le lendemain du jour férié

* 25 décembre, 1er novembre, lundi de Pâques, 14 juillet et le lundi de


Pentecôte qui n’est plus par défaut la journée de solidarité
‹N°›/90
Réglementation sociale
LES JOURS FÉRIÉS TRAVAILLES

Art 7-ter : personnels ouvriers (* voir barèmes en vigueur)


Droit à indemnité forfaitaire ou à majoration
Ancienneté du salarié (hors le 1er mai payé double)
(ne se cumule pas avec les indemnités déjà versées dans
l'entreprise au titre du travail effectué les jours fériés)
Moins de 6 mois Indemnité forfaitaire :
Moins de 3 heures de travail : …€ * en sus du salaire
Au moins 3 heures de travail : …€ * en sus du salaire
De 6 mois à 1 an - Pour 5 jours féries (lundi de Pâques, lundi de Pentecôte, 14
juillet, Toussaint, Noël) : Les heures travaillées sont majorées de
100 %
- Pour les autres jours fériés : (jour de l'an, 8 mai, l'Ascension, 15
août, 11 novembre)
Indemnité forfaitaire :
Moins de 3 heures de travail : ... €* en sus du salaire
Au moins 3 heures de travail : … €* en sus du salaire
Plus d'un an Les heures travaillées sont majorées de 100 %
Pour le 1er mai et les jours où est versée une indemnité comme le 1er mai, il ne faut pas dire « payé
double » ou « majorés à 100% » ; l’employeur doit une indemnité égale au montant du salaire hors
majoration pour heures supplémentaires et hors primes qui ne seraient pas inhérentes à la nature
du travail effectué.

‹N°›/90
Réglementation sociale
LES DIMANCHES TRAVAILLES

Art 7-quater : personnels ouvriers (* voir barèmes en vigueur)


Le travail du dimanche s'entend de 0 heure à 24 heures, le dimanche considéré à l'exception
du temps compris entre 0 h et 1 h 30 imputable au service de la journée précédente.

Droit à indemnité forfaitaire ou à majoration


Travail le dimanche (ne se cumule pas avec les indemnités déjà versées dans
l'entreprise au titre du travail effectué les jours fériés)
Durée < à 3 heures Indemnité forfaitaire …….. Euros* en sus du salaire
consécutives ou non

Durée > à 3 heures Indemnité forfaitaire …….. Euros* en sus du salaire


consécutives ou non

‹N°›/90
Réglementation sociale

RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL



À DURÉE INDÉTERMINÉ

Démission du salarié Licenciement par l'employeur

Licenciement Licenciement Licenciement Autres


économique sans faute pour faute licenciements
du salarié

Longue maladie
Pour raison : Pour raison :

Structurelle Conjoncturelle Absences et


retards répétés

Divergence de vue
sur la façon
d'organiser
le travail

Perte de confiance

Inaptitude

‹N°›/90
Réglementation sociale

INDEMNITE DE LICENCIEMENT

Pour bénéficier de l’indemnité de licenciement le salarié :


- ne doit pas avoir été licencié ni pour faute grave, ni faute lourde,
- doit avoir au moins 1 an d’ancienneté dans l’entreprise.
INDEMNITES LEGALES (selon code du travail- art. R. 1234-2)
Indemnité légale Indemnité en sus 

ANCIENNETE Moins de minimum par par an au-delà 

année de de 10 ans
1 an
présence

CCNA1 OUVRIERS 0 1 / 5è 2 / 15è

CCNA2 EMPLOYES 0 1 / 5è 2 / 15è

TECHNICIENS
CCNA3 AGENTS DE 0 1 / 5è 2 / 15è
MAITRISE
(TAM)

CCNA4 CADRES 0 1 / 5è 2 / 15è

Pour les salariés dépendant des annexes 3 et 4, l’indemnité conventionnelle est


plus intéressante à partir de 3 ans d’ancienneté.
‹N°›/90
Réglementation sociale

PRUD’HOMMES

CONSEIL DE PRUD’HOMMES

COMPÉTENCE : règle Juridiction d’exception


les litiges, nés à l’occasion
du contrat de travail ou
d’apprentissage, entre
l’employeur et le salarié.

‹N°›/90
Réglementation sociale

PRUD’HOMMES

CONSEIL DE PRUD’HOMMES

ORGANISATION (Tribunal paritaire) ELECTIONS


1 président
Tous les 5 ans
1 secrétariat-greffe
- Électeurs : 16 ans au 31 mars
5 sections spécialisées :
de l’année de l’élection
• industrie
- Éligibles : 21 ans au moins le
• commerce et services commerciaux
jour de l’élection et de
(transport)
nationalité française
• agriculture
• activités diverses
• encadrement

‹N°›/90
Réglementation sociale

PROCÉDURE «PRUD’HOMALE»

Saisie (demande au secrétariat)

Convocation entretien conciliation

Entretien conciliation (non obligatoire)


2 conseillers (1+1)

Si OK 2 solutions Si désaccord

Convocation jugement
Fin

Jugement 4 conseillers (2+2)

Si échec au jugement Juge


départiteur (Juge d’instance)

Dernier ressort Notification 1er ressort supérieur à X.000 €

Conséquence Appel en cours d’appel


appel impossible possible (délai 1 mois)

‹N°›/90
Réglementation sociale

Qualification professionnelle initiale et de formation continue

QUALIFICATION PROFESSIONNELLE
Qualification Formation
initiale continue

Formation initiale minimale obligatoire Formation continue


obligatoire

Conducteurs routiers de transports publics


conduisant un véhicule de plus de
 Concerne
tout professionnel
3,5 t de PTAC conduisant des véhicules
de plus de 3,5 t de PTAC

Sauf si titulaire d'un diplôme professionnel ou


embauché sous contrat en alternance
Renouvelable
tous les 5 ans

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

À partir de 11 salariés

Électeurs : Éligibles :
16 ans au moins 18 ans au moins
+ 3 mois d'ancienneté + 1 an d'ancienneté

Les délégués sont élus


par scrutin pour 4 ans et
sont rééligibles

Le nombre de délégués
varie en fonction des
effectifs
Nota : Sont élus 4 ans et sont rééligibles (loi n° 2005-882), un accord
de branche peut fixer la durée du mandat entre 2 et 4 ans ; la
convention collective Transport ayant fixé 2 ans avant cette loi, n’y
est pas dérogatoire de ce fait, le délai de 4 ans s’applique.

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

À partir de 11 salariés

15 heures de Mise à disposition Droit de se déplacer


délégation si au d’un local et d’un dans et hors de
moins 50 salariés
panneau d’affichage l’entreprise
sinon 10 heures

LES OBLIGATIONS
DE L'EMPLOYEUR

Réunion avec
Organisation des Registre spécial
l’employeur : au
élections tenu par l’employeur
moins 1 fois par mois

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

À partir de 11 salariés

Présentation de Saisie de Consultation pour


réclamations à l'Inspecteur du les licenciements
l'employeur Travail économiques

PRINCIPALES
ATTRIBUTIONS DES
DÉLÉGUES

Dans les entreprises de plus de 50 salariés ne possédant pas de C.E.,


les Délégués du Personnel cumulent les 2 mandats

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

LA PROTECTION DES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL EN CAS DE LICENCIEMENT

Les représentants du personnel sont avant tout des salariés et


doivent respecter les règles générales de l’entreprise

Les délégués titulaires et


Les candidats
suppléants pendant la
pendant 6 mois
durée du mandat

POUR LES DÉLÉGUES


DU PERSONNEL

Les anciens titulaires et Le premier salarié qui a


suppléants pendant 6 mois qui demandé la mise en place des
suivent l’expiration du mandat élections, pendant 6 mois

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE COMITÉ D’ENTREPRISE

À partir de 50 salariés

Élection tous les 4 ans*

Mise à disposition d’un local Moyens financiers : 0,20 % 



20 heures de (peut être le même que les de la masse salariale brute

délégation D.P.) et d’un panneau pour les frais de

d’affichage fonctionnement du CE + 

subvention de 0,40 % (CCN)

Réunion pour les activités sociales

Une fois par mois dans les et culturelles
entreprises de 150 sal. et plus

LES OBLIGATIONS DE
Tous les 2 mois dans les L’EMPLOYEUR
entreprises de moins de 150 sal. Droit de se déplacer

Recours à un expert : pour Stage de formation :


Registre spécial tenu
les comptes de l’entreprise membres élus pour la
par l’employeur
ou du C.E. 1ère fois

* Nota : un accord de branche peut fixer la durée du mandat entre 2 et 4 ans ; la convention collective Transport
ayant fixé 2 ans avant cette loi, n’y est pas dérogatoire de ce fait, le délai de 4 ans s’applique.
‹N°›/90
Réglementation sociale

LE COMITÉ D’ENTREPRISE

À partir de 50 salariés

Est composé de :

D’un président : Des représentants élus Des représentants


le chef d’entreprise du personnel syndicaux

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE COMITÉ D’ENTREPRISE

À partir de 50 salariés

Attributions
Attributions
économiques et
professionnelles
financières

SES PRINCIPALES
ATTRIBUTIONS

Attributions d’ordre
social

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE C.H.S.C.T.

À partir de 50 salariés

Élection tous les 2 ans


(renouvelable)

COMPOSITION

Président : Une délégation du personnel :


le chef d'établissement membres désignés parmi les
membres élus du C.E. et des D.P.

A titre consultatif :
• Médecin du travail
• Inspecteur du travail
• Au moins un représentant de la CRAM
• Chef de service de sécurité
• Personne de l’établissement ayant une
qualification utile

‹N°›/90
Réglementation sociale
LE C.H.S.C.T.

À partir de 50 salariés

Heures de délégation :
- 2 heures pour - 100 salariés
- 5 heures pour 100 à 299 salariés
Réunion une fois par trimestre - 10 heures pour 300 à 499 salariés
ou à la suite d'incident grave - 15 heures pour 500 à 1499 salariés
- 20 heures pour 1500 et plus

FONCTIONNEMENT

Stage de formation :
Possibilité de faire appel
à un expert - 3 jours pour - 300 salariés
- 5 jours pour + 300 salariés

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE C.H.S.C.T.

À partir de 50 salariés

Analyse les risques Procède à des


professionnels inspections

MISSION

Contribue à la Contribue à la
protection de la santé Rôle consultatif prévention des risques
et de la sécurité professionnels

‹N°›/90
Réglementation sociale

LA PROTECTION DES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL EN CAS DE LICENCIEMENT

Les représentants du personnel sont avant tout des salariés et doivent


respecter les règles générales de l’entreprise

Les candidats
pendant 6 mois Pendant la durée de
après expiration de leur mandat.
leur mandat

POUR LES MEMBRES DU


C.E. ET DU C.H.S.C.T.

Pendant 6 mois à partir Le premier salarié qui a


des publications des demandé la mise en
candidatures place des élections,
pendant 6 mois

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE DROIT SYNDICAL

Représentativité des syndicats :


A• Le syndicat doit satisfaire à sept critères :
- Le respect de valeurs républicaines,
- L’indépendance, vis-à-vis de l’employeur,
- La transparence financière,
- Une ancienneté d’au moins deux ans,
- Une audience suffisante aux élections professionnelles ,
- Une influence, prioritairement caractérisée par l’activité (actions menées par le syndicat)
et l’expérience,
- Des effectifs d’adhérents et des cotisations, suffisants.

B• Le syndicat doit recueillir au moins 10 % des suffrages au 1er tour


des élections

Seuls les syndicats représentatifs peuvent désigner


un délégué syndical pour négocier au sein de l’entreprise.

(Voir fiche plus de renseignements)

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE DROIT SYNDICAL

Collecte des Affichage des


Distribution des
cotisations communications
tracts
syndicales syndicales

LA SECTION SYNDICALE

Local syndical
Droit de réunion : 

(obligatoire pour +
1 fois par mois
200 salariés)

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE DROIT SYNDICAL

Désignation des délégués syndicaux

Le délégué syndical peut être choisi parmi les candidats aux élections professionnelles
ayant recueilli au moins 10 % des voix au premier tour des dernières élections du CE,
des DP ou de la délégation unique du personnel.

Le délégué syndical central, quant à lui, doit être désigné par un syndicat qui a recueilli
au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections. Pas
d’obligation donc qu’il ait été précédemment candidat. Sauf dans les entreprises de
moins de 2 000 salariés où, comme il est sélectionné parmi les délégués syndicaux
d’établissement, il devra s’être présenté. 


Le représentant syndical au CE doit être désigné par un syndicat ayant des élus y siégeant

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE DÉLÉGUÉ SYNDICAL

Doit avoir au moins 18 ans


et 1 an d’ancienneté

Sa désignation est portée à la


connaissance du chef d’entreprise par
lettre A.R., avec copie à l’inspecteur du
travail et affichage dans l’entreprise

Le crédit d’heures est rémunéré :


- 10 heures pour 50 à 150 salariés
- 15 heures pour + 150 à 500 salariés

Rôle à tenir dans ses


rapports avec les salariés
et l’employeur

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE DÉLÉGUÉ SYNDICAL
LA PROTECTION DES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL EN CAS DE LICENCIEMENT

Les représentants du personnel sont avant tout des salariés et


doivent respecter les règles générales de l’entreprise

Commence à la réception de Pendant la durée


la lettre par l’employeur de leur mandat

Pour les délégués


syndicaux

Pendant 12 mois à la cessation


de leurs fonctions

‹N°›/90
Réglementation sociale

LA PROCÉDURE SPÉCIALE DE LICENCIEMENT

Pour les membres


Pour les délégués Pour les délégués
du comité
du personnel syndicaux
d’entreprise

Le projet de licenciement doit être soumis : L’inspecteur du travail est saisi


- à l’avis du C.E. directement et le licenciement est
- à l’autorisation de l’inspecteur du travail. subordonné à son autorisation
Ces deux étapes doivent être précédées (toujours précédé de l’entretien
d’un entretien préalable préalable)

‹N°›/90
Réglementation sociale

Fin du thème


Réglementation Sociale

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‹N°›/90
Réglementation sociale

LES SOURCES CONVENTIONNELLES

Les conventions
+ accords collectifs

Accord social
du 23/11/1994

Accord du 07/11/1997
Rémunération minimale
(SMPG, GAR)

Accord du 17/11/1998
Garantie de rémunération

de l’amplitude

Accord du 14/11/2001
Arrêté du 02/07/2002

Travail de nuit

‹N°›/90
Réglementation sociale

CONTRAT DE PROGRÈS

Accord du 23 novembre 94

Champ d’application

"grands routiers" ou "longue distance"

Conducteurs des entreprises de


transport qui prennent au moins 6 repos
journaliers/mois hors du domicile (en
moyenne sur plusieurs mois)

‹N°›/90
Réglementation sociale

LE CONTRAT DE PROGRÈS

Social Économique

Loi de modernisation
Accord du du 1er février 1995
Accord du 23 novembre 1994 recodifiée dans le code
20 janvier 1995
des transports

Rémunération des temps


de service et de ses heures sup. Relations
Formations
Réduction des temps de service contractuelles
des conducteurs
Le bulletin de paie chargeurs/
FIMO et FCO transporteurs
La création d'une RMPG
Repos récupérateur

Concerne certaines Concerne tous


Concerne les « Grands » routiers catégories les transporteurs
de conducteurs publics

‹N°›/90
Réglementation sociale

LA CONVENTION COLLECTIVE

Syndicats des employeurs Syndicats des salariés

négocient les règles


s’imposant
aux deux parties

La convention collective nationale des transports routiers et activités auxiliaires du transport (CCNTRAAT)

C.C.N.P. Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 Annexe 7


Dispositions
communes
applicables à toutes
les catégories de Ouvriers Employés Techniciens Ingénieurs Régimes Participation Dispositions
salariés : et Agents
 et cadres de retraite
 des salariés relatives à la
- Durée du temps de de Maîtrise.. et de aux fruits de formation
travail prévoyance l’expansion profession-

- Congés payés nelle et à
- Organisation sociale l'emploi
interne
-…

‹N°›/90
Réglementation sociale

LA CONVENTION COLLECTIVE

L’avis d’existence doit être affiché Obligation annuelle de négocier


dans l’entreprise sur

- Dans les lieux où le travail - Les salaires effectifs


s’effectue - La durée effective
- Dans les locaux et à la porte où - L’organisation du temps
se fait l’embauchage de travail
- Un exemplaire est tenu à la
disposition du personnel

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES SOURCES RÉGLEMENTAIRES

Le code du travail

Ordonnance
du 16/01/1982

39 h
+ TEXTES FILLON
5ème semaine
10 h maxi/jour
Repos
compensateur

Loi “Aubry” “ 35 heures” 2ème loi n° 2000-37


98-61 du 13/06/1998 du 19/01/2000

sur la réduction du temps de travail sur la réduction négociée
du temps de travail

‹N°›/90
Réglementation sociale

LES TEXTES RÉGLEMENTAIRES

Décret 83- 40 du 26/01/1983


MODIFIE Les dernières modifications

Gayssot I - II
Décret 2000-69 du 27 janvier 2000
Décret 2002-622 du 25 avril 2002
Décret 2002-625 du 25 avril 2002

Ordonnance n° 2004-1197 du
12 novembre 2004

Décret n° 2005- 306


du 31 mars 2005

Décret n° 2007- 13
du 04 janvier 2007

‹N°›/90
Réglementation sociale

DEFINITION 


MESSAGERIE – CONVOYEURS DE FONDS
Article 5 – Paragraphe 3 - Décret n° 2007-13

«Les conducteurs de messagerie sont les personnels roulants


affectés, à titre principal, à des services organisés de
messagerie, d’enlèvement et de livraison de marchandises
ou de produits dans le cadre de tournées régulières
nécessitant, pour une même expédition de domicile à domicile,
des opérations de groupage et dégroupage, et comportant
des contraintes spécifiques de délais de livraison.

Les convoyeurs de fonds sont les personnels roulants affectés


à des services de transport de fonds, de bijoux ou de métaux
précieux.»

‹N°›/90
Réglementation sociale

TEMPS DE SERVICE

Temps morts

Temps Autre
Conduite Dispo
Repos Morts* tâche Repos
Pause
journalier Temps de service journalier
TTE : TS – Temps morts
Amplitude de travail
* C. trav., L. 3121-3
‹N°›/90
Réglementation sociale

Pour la profession où il existe des « temps morts » pendant lesquels les travailleurs, quoique
présents, ne fournissent aucun travail effectif, le législateur a instauré du temps de service.
Temps de service = temps de travail effectif + temps mort (d’inaction).
Code du travail, Article L. 3121-3

Le temps nécessaire aux opérations d'habillage et de déshabillage fait l'objet de contreparties. Ces
contreparties sont accordées soit sous forme de repos, soit sous forme financière, lorsque le port d'une tenue
de travail est imposé par des dispositions légales, par des stipulations conventionnelles, le règlement intérieur
ou le contrat de travail et que l'habillage et le déshabillage doivent être réalisés dans l'entreprise ou sur le lieu
de travail.

Ces contreparties sont déterminées par convention ou accord collectif de travail ou, à défaut, par le contrat de
travail, sans préjudice des clauses des conventions collectives, de branche, d'entreprise ou d'établissement,
des usages ou des stipulations du contrat de travail assimilant ces temps d'habillage et de déshabillage à du
temps de travail effectif.

‹N°›/90
Réglementation sociale

Double équipage - Déménagement


Décret n° 2007-13

Article 7 b) : dans les entreprises de transport de


déménagement, le temps d’accompagnement est le
temps non consacré à la conduite passé à bord des
véhicules par le personnel roulant pendant la marche
du véhicule dans le cadre d’une prestation de
déménagement qui entraîne la prise d’un repos
quotidien hors du domicile.
Lorsqu’il est accompli dans des véhicules dont le
poids maximal autorisé, y compris celui des
remorques ou des semi-remorques, dépasse 3,5
tonnes, le temps d’accompagnement est compté
comme temps de travail effectif pour 50 % de sa
durée.

‹N°›/90
Réglementation sociale

REPOS COMPENSATEUR

Système d’octroi des repos compensateur par


«seuil» d’heures supplémentaires effectuées au
trimestre
Seuil Repos compensateur
1er seuil de la 41e à la 79e 1 jour
2e seuil de la 80e à la 108e 1.5 jour
3e seuil, au-delà de 108e 2.5 jour

‹N°›/90
Réglementation sociale

REPOS COMPENSATEUR

Système d’octroi des repos compensateur par


«seuil» d’heures supplémentaires effectuées au
quatrimestre
Seuil Repos compensateur
De 55e à la 105e 1 jour
De 106e à la 144e 2 jours
Au-delà de 144e 3.5 jours

‹N°›/90
Réglementation sociale

PÉRIODE D’ESSAI C.D.I.

La période d’essai peut être renouvelée une fois


Ouvrier roulant 2 mois si cela est prévu par un accord de branche (loi
du 28 juin 2008 dite de modernisation du
Ouvrier autre 2 mois travail).

Employé 2 mois
La durée de la période d’essai, renouvellement
inclus, ne peut pas dépasser :
Maîtrise 1 à 5 3 mois
- 4 mois pour les ouvriers et employés,
Maîtrise 6 à 8 3 mois - 6 mois pour les techniciens et agents de

maîtrises,
Cadre ingénieur 4 mois - 8 mois pour les cadres & ingénieurs.

La durée des stages « obligatoires » réalisés la dernière année d’études sont déduits

dans la limite de la moitié de la période d’essai (art. L 1221-24 du Code du travail).

Dans les transports, la période d’essai n’est pas renouvelée pour les personnels
dépendant des annexes 1 « ouvriers » et 2 « employés ». Pour les autres, elle peut
être renouvelée d’un commun d’accord, sans dépasser un mois pour les techniciens
et les agents de maîtrise et trois mois pour les cadres & Ingénieurs.

‹N°›/90
Réglementation sociale


PREAVIS A RESPECTER DANS LE CADRE D’UNE PERIODE D’ESSAI

Préavis dû par l’employeur Préavis dû par le salarié

Moins de 8 Moins de 8
jours de 24 heures jours de 24 heures
présence présence
8 jours à 1 mois Plus de 8 jours
de présence 48 heures de présence 48 heures

Entre 1 et 3
mois de 2 semaines
présence
Plus de 3 mois 1 mois
de présence

‹N°›/90
Réglementation sociale

DÉLAI CONGÉ / RUPTURE DU CONTRAT DU FAIT DE L’EMPLOYEUR : 



PREAVIS A RESPECTER

Durée du préavis selon l’ancienneté dans


Catégories de salariés l’entreprise
Moins de 6 mois De 6 mois à moins de 2 ans et plus
2 ans

CCNA1 OUVRIERS 1 semaine 1 mois 2 mois

2 mois
CCNA2 EMPLOYES 1 mois 1 mois

TECHNICIENS ET 2 mois
MAITRISE 1 mois 1 mois
CCNA3
HAUTE MAITRISE 2 mois 2 mois 2 mois

INGENIEURS ET
CCNA4 CADRES 3 mois 3 mois 3 mois

‹N°›/90
Réglementation sociale

DÉLAI CONGÉ / DÉMISSION

Ouvrier roulant 1 semaine

Ouvrier autre 1 semaine

Employé 1 mois

Maîtrise 1 à 5 1 mois

Maîtrise 6 à 8 2 mois

Cadre ingénieur 3 mois

‹N°›/90
Réglementation sociale

LICENCIEMENT POUR FAUTE

Réelle Grave Lourde

Convocation à l'entretien préalable

(prévoir 5 jours entre la réception de la convocation et l’entretien)

Entretien

Délai de réflexion ( 2 jours ouvrables )

Notification motivée du licenciement

Délai - Congé

Départ Départ Départ


- indemnités
- indemnités - indemnités
congés payés
congés payés congés payés
- indemnités
licenciement
‹N°›/90
Réglementation sociale

LICENCIEMENT POUR MOTIF ÉCONOMIQUE

2 à 9 salariés 10 salariés au moins

Consultation Négociation
représentants du représentants du
personnel
personnel (2 à 9 )
- Plan social
Convocation - Ordre de départs
entretien
Informer le salarié :
Entretien - congé de reclassement ou
 Information à
- convention de reclassement personnalisée
la DIRECCTE
Délai de réflexion
7 jours ouvrables
Notification
motivée
Notification du licenciement
motivée
du licenciement

Information à

la DIRECCTE

Délai - Congé

- Indemnités congés payés


- Indemnités de licenciement
DDTEFP : Direction départementale du travail et de l’emploi de la formation professionnelle
‹N°›/90
Réglementation sociale

L'ACCORD SUR LA FORMATION EN MATIÈRE DE CONDUITE

Formation initiale minimale obligatoire

Durée : 4 semaines / 140 heures

Perfectionnement à la conduite rationnelle


Réduction des consommations
Prévention des accidents
Réglementations transport
Code de la route
Développement durable
Trafic des clandestins
Hypovigilance et risques liés à la fatigue
Hygiène de vie du conducteur
Activités logistiques

Validation : contrôle de connaissances


Réussite = carte de qualification

‹N°›/90
Réglementation sociale

L'ACCORD SUR LA FORMATION EN MATIÈRE DE CONDUITE

Formation Continue
Obligatoire

Durée : 35 heures
(5 jours consécutifs ou 3 jours + 2 jours
dans un délai de 3 mois maximum)

Actualisation des connaissances réglementaires


(code de la route, transport, travail) et des
connaissances de l'utilisation des dispositifs de
contrôle.
Sensibilisation à la sécurité routière et respect des
autres usagers.
Perfectionnement aux techniques de conduite en
situation normale comme en situation difficile.
Développement durable

Validation : contrôle de connaissances


Réussite = carte de qualification

‹N°›/90

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