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Maison de la Santé
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Avant – propos
Ce livre de conseils méthodologiques, de réponses aux questions - clés et
d'exercices aidera les diplômés en sciences infirmières à préparer et réussir les
épreuves de Santé Communautaire pour l'obtention de la licence du Ministère de
la Santé Publique et de la Population.
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Répondre aux questions déjà posées aux examens d’état, relatives au chapitre
étudié. Des propositions de réponses à ces questions se trouvent en fin de chaque
chapitre.
L’équipe de publication vous remercie déjà pour l’effort que vous allez effectuer
afin de maitriser dans moins de 30 jours d’études, moyennant (3 à 4 heures par
jour) toutes les notions développées.
Editeur.
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technique.
Testez vos connaissances 3 82
Exercices 82
Grille de réponses 85
Examens d’Etat 3 86
Exercices 86
Grille de réponses 90
Chapitre 4 : Vaccination 91
Programme Elargi de Vaccination (PEV) : Définition / Maladies – cibles / Vaccins 91
Préparation et administration des vaccins 97
Chaine de froid : Définition / Réfrigération des vaccins / Arrangement des vaccins dans le 98
réfrigérateur / Transport / indicateurs d’alerte à la congélation / Pastille de contrôle des
vaccins / Test d’agglutination.
Stratégies utilisées par le PEV : Vaccination de routine / Vaccination en centre fixe / Stratégies 102
avancées de vaccination / Stratégies mobiles de vaccination / Stratégies de vaccination
supplémentaires / Journées nationales de vaccination / Campagne de rattrapage / Campagne
de ratissage / Campagne de riposte.
Calcul des besoins en vaccins et accessoires : Groupes – cibles du PEV / Coefficient de perte 103
des différents vaccins / Taux de perte en vaccins / Formules de calculs / Facteurs influençant la
perte en vaccins / ESAVI.
Testez vos connaissances 4 106
Exercices 106
Grille de réponses 111
Examens d’Etat 4 112
Exercices 112
Grille de réponses 116
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Bibliographie 251
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Chapitre 1
Concepts de base en santé communautaire
1- Précisez la définition de l’OMS de la santé ?
Selon l’OMS, la santé est un état de complet bien – être physique, mental et social.
2- Quelles sont les trois (3) dimensions de la santé ? Quid une approche holistique de la
santé ?
Les 3 dimensions de la santé sont :
- Physique
- Mentale
- Et sociale
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8- Quelles sont les trois (3) principales formes que peut prendre une communauté ?
La communauté, en tant qu’organisation sociale peut prendre, le plus souvent, 3 formes :
- La communauté de sang que sont : la famille, la parenté, le clan, etc
- La communauté de lieu ou de localité qui se forme par le voisinage et qu’on trouve dans le
village, le milieu rural ou la communauté
- La communauté de l’esprit, établie sur une certaine idéologie unanime, culturelle ou
sociale, telle qu’on peut la rencontrer dans la paroisse, le bourg, une catégorie sociale ou
une ethnie donnée.
La santé communautaire est l’approche locale des problèmes de santé d’une communauté
impliquant la participation active de ses membres à toutes les étapes de décision.
11- Citez les cinq normes de pratique des soins infirmiers en santé communautaire ?
Les cinq normes interdépendantes pour la pratique des soins infirmiers en santé
communautaire sont :
- Promouvoir la santé
- Renforcer la capacité personnelle et communautaire
- Etablir des relations
- Faciliter l’accès équitable
- Faire preuve de responsabilité professionnelle
12- Qu’est-ce qui distingue une communauté d’une collectivité ou d’une population ?
Ce qui distingue une communauté d’une collectivité est l’attachement non forcé des
individus les uns aux autres, qui leur fait partager des valeurs communes et organiser des
actions.
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17- Quels sont les principaux facteurs pouvant influencer la participation communautaire ?
La participation communautaire est positivement influencée lorsque :
- L’action répond à un réel besoin de la communauté,
- Le degré d’organisation de la communauté est élevé,
- Le niveau de leadership du chef de projet est élevé,
- Le type de gestion appliqué est participatif ou démocrate.
18- Citez quelques qualités humaines qui conditionnent la réussite d’une approche
participative ?
La réussite d’une approche participative requiert qualités humaines essentielles, telles que :
- la sensibilité et le respect à l’égard des personnes,
- la capacité de s’adapter aux besoins du groupe et la capacité de s’ajuster aux imprévus qui
peuvent surgir.
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19- Quelles sont les conditions nécessaires pour mettre en place un programme de santé
communautaire ?
Pour mettre en place un programme de santé communautaire, plusieurs conditions sont
nécessaires :
- Il faut que la communauté existe,
- La communauté doit être structurée,
- Elle doit avoir le désir de participer à un programme de santé,
- Le programme proposé doit correspondre à une réelle demande (à un besoin ressenti) de la
part de la communauté,
- Les professionnels de santé doivent être prêts à partager une bonne partie de leurs
connaissances et déléguer une partie de leurs responsabilités aux membres de la
communauté.
20- Qu’ont besoin en premier les membres d’une communauté pour se constituer en
partenaires effectifs d’un projet ou programme ?
"Les habitants ont besoin de temps pour se constituer en partenaires effectifs.
L’adaptation du rythme du projet aux rythmes sociaux des habitants devrait être la
première manifestation de l’estime qui leur est portée. Et pourtant, les rythmes
administratifs sont généralement contradictoires avec le temps plus souple de
l’information, du dialogue, de la négociation avec les habitants."
In Lahaye (T), L’accompagnement social dans le cadre des opérations de rénovation
urbaine, rapport interne.
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Les Soins de Santé Primaires sont des soins essentiels, intégrés, reposant sur des
méthodes, des techniques et des pratiques scientifiquement valables et culturellement
acceptables, rendus universellement accessibles à tous les individus, à toutes les familles,
avec leur pleine participation et à un coût que la communauté peut supporter.
26- Citez les huit (8) composantes des soins de santé primaires ?
Les 8 composantes des soins de santé primaires sont :
- La protection materno – infantile,
- La vaccination,
- L’éducation pour la santé,
- La lutte contre la malnutrition,
- La lutte contre les maladies infectieuses,
- Le traitement des maladies courantes,
- L’assainissement du milieu et l’approvisionnement en eau potable,
- L’approvisionnement en médicaments essentiels.
-
27- Quels sont les 3 principaux domaines d’intervention de la santé communautaire ?
Les trois (3) principaux domaines d’intervention de la santé communautaire (ou des SSP)
sont :
- La promotion de la santé,
- La protection de la santé,
- Et la restauration (ou récupération) de la santé.
29- Comment la notion de santé est – elle appréhendée dans la Charte d’Ottawa.
La Charte d’Ottawa situe la santé dans une perspective large que la définition de l’OMS. La
santé est la capacité de fonctionner au mieux dans son milieu. Elle est appréhendée comme
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une ressource de la vie quotidienne, comme un concept positif mettant en valeur les
ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques.
In "Réflexions pour une Charte de la Santé". Bruxelles Promotion-Santé n°2 ; 1995. Question
Santé asbl.
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12- Consacre les soins de santé primaires comme solutions adaptées aux problèmes de santé
des pays en développement :
a) La Charte d’Ottawa
b) La Conférence de Pékin
c) La Conférence d’Alma Ata
d) La Conférence de Bamako
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d) La Conférence de Bamako
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Examens d’état 1
I) Vrai ou Faux
1- Le rôle de l’infirmière en santé communautaire est de soigner la population. (Septembre
… 2011).
…
…
….
2- Les soins de santé primaires sont des soins essentiels, fondées sur des méthodes, techniques
… et pratiques scientifiquement valables et socialement acceptables, non rendus universellement
… accessibles à tous les individus et à toutes les familles vivant dans une communauté. (Août
… 2012).
…
3- Dans le cadre de la sante communautaire, la collectivité s’est assignée de deux grands rôles.
Lesquels :
a) Prévenir la maladie dans toute la mesure où elle est évitable. (Vrai ou Faux) ;
b) Assurer aux malades des soins médicaux complets (Vrai ou Faux).
4- L’action de la santé publique ne peut atteindre pleinement son but si les organisations sociale
et économique sont déficientes. Il faut donc un système de protection et de développement de
la santé, conditionné de manière à favoriser le plein épanouissement de l’individu résultant
des actions préventives aux différents degrés.
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11- La communauté est définie comme un groupe d’individus qui ont en commun des
…… caractéristiques, un lieu de résidence ou un intérêt à vivre ensemble à l’intérieur d’une
….. société plus grande. Elle peut prendre 3 formes principales en tant qu’organisation
sociale, lesquelles ?
a) la communauté de sang
b) la communauté de lieu ou de localité
c) la communauté de genre
d) la communauté d’esprit
e) a, b et c sont bonnes
f) a, b et d sont bonnes
g) b, c et d sont bonnes
h) a, c et d sont bonnes (Aout 2012 et octobre 2013)
13- Dans la participation communautaire, le fait de faire partie d’un groupe en fonction de
ses besoins et de l’avantage à en tirer s’appelle :
a) Participation spontanée
b) Participation par intérêt
c) Participation provoquée
d) Participation imposée (octobre 2013)
14- A chaque étape de la vie, l’état de santé est caractérisé par des interactions complexes
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15- Le processus à travers lequel la communauté est sensibilisée et impliquée pour la mise
en œuvre d’actions de santé est :
a) Diagnostic communautaire
b) Participation communautaire
c) Prise en charge communautaire
d) Sensibilisation communautaire (Aout 2014)
17- Constitue un moyen privilégié à la mise en œuvre des Soins de Santé Primaires :
a) La communauté
b) La santé communautaire
c) La participation communautaire (Aout 2008).
19- Pour une participation communautaire, les problèmes et les besoins ont été identifiés par
la communauté et les instances externes :
a) Participation imposée,
b) Participation interactive,
c) Participation de fait,
d) Participation fonctionnelle
(Octobre 2013).
20- Lesquels des activités suivantes sont des soins de santé primaires :
a) Dépistage des maladies sexuellement transmissibles,
b) Dépistage du cancer du sein et du col,
c) Implémentation du PEV,
d) Education pour la santé
e) Planification familiale (Aout 2015)
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22- Les Soins de Santé Primaires sont considérés comme des soins :
a) Universellement accessibles aux individus et aux familles d’une communauté
b) Permettant de fournir des soins de santé à toute la population
c) Fournis seulement au groupe – cible identifié
d) Permettant d’atteindre la population même des coins les plus reculés (Aout 2008).
24- Les Soins de Santé Primaires adressent les problèmes de santé les plus courantes et aussi
fournissent des services de, excepté :
a) Promotion
b) Prévention
c) Traitement
d) Désabilitation (Aout 2008)
26- La Santé Communautaire est une approche locale à la dispensation des soins ayant pour
objectif d’améliorer l’état de santé de la population par des mesures :
a)préventives
b) Curatives
c) de réhabilitation
d) personnelles (Aout 2008)
27- Ces conditions sont nécessaires pour mettre en place un programme de santé
communautaire, excepté :
a) Il faut que la communauté existe
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35- Une infirmière en santé communautaire qui veut entreprendre de bonnes interventions
au niveau de la communauté doit commencer par :
a) Immédiatement les activités de consultations
b) Etudier la communauté dans son ensemble
c) Rencontrer les mères afin de discuter des problèmes de santé dans son ensemble.
II)
Autres questions
En santé communautaire, diverses activités sont effectuées par plusieurs catégories de personnes.
Ajouter les types d’actions faites par les catégories de personnes suivantes :
Catégories de Activités Types d’action
personnes
36 Une infirmière Faire une injection de médicament
Lesquelles parmi les activités suivantes sont des soins de santé primaires :
Activités Oui non
40 Dépistage et prise en charge de la malnutrition
infantile
41 Dépistage des maladies sexuellement transmissibles
42 Dépistage du cancer du sein et du col
43 Implémentation du PEV
44 Education pour la santé
45 Planification familiale
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3
a) Vrai
4 Vrai
5 Vrai
7 B Voir numéro 23
8 d
9 d Voir numéro 21
11 f Voir numéro 8.
12 c Voir numéro 19
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14 c Voir numéro 3.
20 a, c, d, e Voir numéro 26
21 d
22 c Voir numéro 24
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24 d Voir numéro 27
25 c Voir numéro 23
26 d Voir numéro 27
27 b Voir numéro 19
28 c
29 d Voir numéro 27
32 d?
34 c
36 Restauration
37 Protection
38 promotion
39 Protection
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40 Oui
41 Oui
42 Non
43 Oui
44 Oui
45 Oui
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Chapitre 2
Promotion de la santé
1- Définir Promotion de la Santé ?
La Charte d’Ottawa définit la promotion de la santé comme un processus qui confère aux
populations le moyen d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle –
ci.
2- Citez les cinq domaines propices à la promotion de la santé identifiés par la charte
d’Ottawa ?
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C’est une approche collective des communautés afin d’augmenter leur contrôle sur les
déterminants de la santé, d’identifier et de résoudre leur problème de santé.
7- Définir Mutualité ?
La mutualité est un processus par lequel les individus peuvent partager leurs expériences,
situations ou problèmes semblables et s’offrir un soutien mutuel.
9- Définir Plaidoyer ?
C’est une combinaison d’actions individuelles et sociales qui visent un engagement politique ou
un soutien pour un but ou un programme de santé.
C’est un processus consistant à développer des mesures législatives ou régulatrices qui protègent
la santé de la collectivité et qui facilitent des choix sains.
Ce modèle prédit que l’individu va se protéger et promouvoir sa santé s’il croit que :
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La théorie de changement de comportement par étapes identifie cinq (5) étapes de changement
de comportement :
13- Quel est le principal défi et les principales mesures suggérées pour faire progresser
un individu qui se trouve au stade de pré contemplation du changement de
comportement ?
Lorsque l’individu se trouve au stade de pré contemplation, le principal défi est la sensibilisation
sur l’importance de changer de comportement. Il faut alors la sensibiliser et l’informer sur les
bienfaits du changement de comportement.
14- Quel est le principal défi et les principales mesures suggérées pour faire progresser
un individu qui se trouve au stade de contemplation du changement de
comportement ?
Lorsque l’individu se trouve au stade de contemplation, le principal défi est l’acceptation des
bienfaits du changement de comportement. Il faut alors continuer l’informer sur les bénéfices
potentiels du changement de comportement.
15- Quel est le principal défi et les principales mesures suggérées pour faire progresser
un individu qui se trouve au stade d’acceptation (de préparation) du changement de
comportement ?
Lorsque l’individu se trouve au stade d’acceptation, le principal défi est l’élimination des
obstacles au changement. Il faut alors l’aider à identifier les obstacles et offrir du soutien pour y
parvenir.
16- Quel est le principal défi et les principales mesures suggérées pour faire progresser
un individu qui se trouve au stade d’action du changement de comportement ?
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Lorsque le changement est initié, il faut qu’il soit soutenu, il faut qu’il soit soutenu pendant une
longue période. Le principal défi est le maintien de ce changement, voire de le renforcer. Il faut
alors travailler un plan pour prévenir les rechutes.
La théorie d’apprentissage social identifie l’importance des normes et des indices sociaux, les
influences environnementales et la confiance en soi sur le comportement sain. La théorie suggère
que les promoteurs de la santé sont en réalité des agents de changements. Ils utilisent la
modification de l’environnement social et le développement des habiletés chez l’individu afin
qu’il puisse apporter les changements propices à sa santé.
C’est l’importance qu’un individu place sur les conséquences des différents comportements. Par
exemple, si un individu croit que fumer donne de la virilité, il sera plus apte à fumer.
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C’est la croyance et la confiance qu’un individu place sur ses propres habiletés à faire un
changement.
22- Selon la théorie d’apprentissage social, quel est le facteur le plus important du
changement de comportement ?
23- Identifier les huit conditions dont l’une au moins doit être réunie pour qu’un
individu accomplisse un changement de comportement ?
Pour qu’un individu accomplisse un changement de comportement l’un au moins des huit
conditions suivantes doit être réunie :
La bonne volonté d’accomplir un changement de comportement ;
L’absence d’obstacles environnementaux qui nuisent au changement ;
Les habiletés pour réussir le changement ;
Les avantages de la réussite du changement sont plus nombreux que les
désavantages ;
Les pressions sociales face à l’accomplissement du changement ;
La constance entre le comportement et l’image de soi ;
Une réaction émotive plus positive que négative face à l’accomplissement du
changement ;
La perception de soi ou confiance en soi lors de l’accomplissement du changement.
Le « cycle de mobilisation communautaire »se nomme quelque fois « cycle de promotion pour la
participation communautaire », « cycle de résolution des problèmes », « cycle de développement
communautaire », « cycle d’animation sociale ».
26- Quels sont les objectifs – clés à atteindre lors d’un cycle de mobilisation
communautaire ?
Les objectifs clés à atteindre lors d’un cycle de mobilisation communautaire sont :
La prise de conscience de la situation ;
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28- Quel est l’étape ou l’élément essentiel à la poursuite de tout cycle de mobilisation
communautaire ?
L’élément essentiel à la poursuite de tout cycle de mobilisation communautaire est
« l’autorisation ».
29- Pourquoi doit – on obtenir l’adhésion des autorités avant de poursuivre toute
mobilisation communautaire ?
Les mobilisateurs communautaires doivent être reconnus par les autorités et obtenir un statut
légal s’ils ne veulent pas se risquer à être arrêtés en tant qu’agitateurs séditieux et harcelés
par la police et d’autres groupes préoccupés de maintenir la loi et l’ordre.
31- Quels sont les arguments à avancer auprès des membres de la communauté afin
d’éveiller leur conscience ?
Il est important qu’ils soient conscients que :
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Pour obtenir un consensus sur le problème prioritaire, l’objectif préférentiel et les actions à
entreprendre, le mobilisateur doit utiliser la technique de la « tempête d’idées »ou
« Brainstorming ».
33- Quelle est la principale valeur que doit cultiver un Comité Exécutif Communautaire
ou Comité d’Implémentation Communautaire (CIC)?
La principale valeur que doit cultiver un Comité Exécutif Communautaire est la transparence.
Toute nouvelle action ou idée du Comité doit être, au préalable, approuvée par la communauté
en utilisant de nouveau les méthodes participatives encouragées par le mobilisateur.
34- Citez les quatre questions – clés qui vont permettre de déterminer le dessein du
projet à accomplir ?
Que voulons – nous ?
Qu’avons – nous ?
Comment pouvons – nous utiliser ce que nous avons afin d’obtenir ce que nous voulons ?
Que se passera t – il lorsque nous le ferons ?
C’est un processus qui vise à permettre aux individus, aux communautés, aux
organisations, d’avoir plus de pouvoir d’actions et de décision, plus d’influence sur leur
environnement et leur vie
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Le diagnostic constitue l’étape initiale d’une approche communautaire de santé. Il doit initier une
dynamique locale.
39- Quels sont les principaux acteurs impliqués dans le diagnostic communautaire ?
La population
Les professionnels
Les institutions (partenaires politiques, techniques ou financiers).
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42- Citez les points – clés (aspects) sur lesquels doit porter le diagnostic
communautaire ?
Le mot problème renvoie en effet à "un état de santé jugé déficient par l’individu, par le
médecin ou par la collectivité."
Le besoin, quant à lui, "se mesure en estimant l’écart par rapport à la norme. Plus l’écart à la
norme est grand, plus le besoin de santé est important." On peut aussi définir le besoin comme
l’écart entre une situation vécue et une situation désirée.
Les notions de problème et de besoin ne sont pas forcément liées : certains besoins peuvent
surgir en effet dans une situation où il n’y a pas de problèmes.
Approche par indicateurs : Cette approche procède par la compilation d’indicateurs (taux de
natalité, seuil de pauvreté…) qui, eux-mêmes, constituent la traduction chiffrée (pourcentage,
ratio, etc.) de données diverses, statistiques ou indices disponibles. Les caractéristiques de la
population sont ici au premier plan. Le niveau socio-économique et les voyants statistiques qui y
sont associés servent à identifier les populations les plus vulnérables. Ces données restent
essentiellement quantitatives. Si elles constituent une bonne photographie d’une population, elles
ne permettent pas de tirer des conclusions quant au comportement des individus ou même des
collectivités.
Approche par extrapolation : Lorsque les données ne sont pas disponibles pour une unité
géographique spécifique, il est possible de réaliser une extrapolation des taux obtenus au niveau
d’une plus grande unité. Les taux obtenus dans la population de référence seront donc appliqués
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à la population d’un territoire donné. Cette extrapolation n’est valable que pour des groupes
démographiques comparables. "Ce type d’estimation verticale (d’une grande région à une plus
petite) peut être également appliquée de manière horizontale, à partir d’une entité géographique
de dimension comparable."
Approche par enquête : Les enquêtes permettent ainsi de produire de nouvelles données sur la
communauté et, dans le cas du diagnostic communautaire, de toucher des personnes qui
entretiennent des rapports difficiles avec les services de santé. L’enquête est, de plus, "la
meilleure source d’information quant à un besoin ressenti; les gens sont questionnés sur la
perception qu’ils ont de leur état de santé et de leurs besoins. Cette approche permet de mieux
touchée les aspects sociologiques et anthropologiques.
Approche par consensus : L’approche dite "par consensus" privilégiera pour sa part le travail
avec des personnes-relais ou des informateurs- clés (citoyens, professionnels…), sensés bien
connaître la communauté étudiée et aptes à définir ses problèmes et ses besoins de manière
consensuelle. On privilégie ici des techniques diverses destinées à organiser la réflexion au sein
du groupe. La formulation d’une idée, la prise de parole ou d’autres formes d’expression
individuelle nécessitent en effet un ensemble de stimulations psychologiques que l’intervenant
(ici véritable animateur d’une dynamique de groupe) devra s’efforcer de faciliter. Les
informateurs-clés sont des personnes qui résident ou travaillent dans la communauté et qui sont
reconnues comme ayant une bonne connaissance de celle-ci.
Différentes techniques s’adressent à ces informateurs, notamment celles du groupe nominal, du
brainwriting ou du groupe Delphi.
La technique du brainwriting repose elle aussi sur une réflexion silenceuse mais en privilégiant
cette fois l’expression écrite. Des idées de départ (problèmes et solutions possibles) sont écrites
préalablement par l’animateur et placées au centre de la table. On demande d’abord à chaque
participant (de 6 à 8) d’inscrire ses propres idées en silence.
Lorsqu’il est à cours d’idées, il échange sa propre liste avec une de celles qui sont au centre de
la table. Il ajoute à celle-ci de nouvelles idées et ainsi de suite jusqu’à épuisement des idées. Par
la suite, il est possible de procéder à un tour de table suivie d’une discussion et, finalement, à la
mise en ordre des items."
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Les membres d’un groupe Delphi, pour leur part, ne communiquent pas directement entre eux,
mais réagissent à l’information émise par les autres participants, de telle sorte qu’ils en arrivent à
un consensus sans qu’il y ait eu discussion entre eux. Cette méthode utilise une série de
questionnaires adressés par la poste. Chacun de ces questionnaires est formulé à partir des
réponses données au questionnaire précédent.
La démarche s’arrête lorsqu’il y a consensus ou que l’information obtenue est suffisante.
Le recensement est une opération qui consiste à recueillir des informations relatives aux ménages
d’une localité en vue d’un diagnostic de situation de la zone.
La visite domiciliaire ou porte – à – porte est la méthode (ou la stratégie) utilisée par réaliser le
recensement.
51- Quels sont les points à tenir compte par le prestataire pour réaliser un
recensement ?
Pour réaliser le recensement, le prestataire de soins tiendra compte des différents points
suivants :
Visite domiciliaire ;
Connaissance de la population – cible ;
Identification des problèmes de santé au niveau de chaque famille ;
Bonne compréhension des conditions de vie et habitudes de chaque famille ;
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Identification des problèmes les plus importants auxquels il peut prêter ses services ;
Identification des groupes à risque ;
Référence des cas compliqués.
Institution
Postes de rassemblement
Ménages.
C’est une prise de contact avec le chef de ménage ou son remplaçant afin de faire bénéficier
chaque ménage d’interventions de santé appropriées.
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Les visites de routine : réalisées sur la base d’un plan de détection pour tout problème
menaçant les familles ;
Les visites ponctuelles : réalisées soit pour un transfert d’information, une invitation
(réunion, poste de rassemblement, clinique mobile etc…) ou un recensement ;
Les visites sélectives réalisées sur demande, soit pour le suivi d’un cas particulier, soit encore
pour résoudre un nouveau problème.
61- Quels sont les points à considérer lors du déroulement d’une visite domiciliaire ?
Les principaux points à considérer lors du déroulement d’une visite domiciliaire sont :
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65- Comment procéder pour maintenir une bonne ambiance tout au long d’une réunion
communautaire ?
Pour maintenir une bonne ambiance tout au long d’une réunion communautaire, il faut les
points suivants :
Accueil, ouverture (propos de bienvenue, présentations / tour de table) ;
Attentes des participants et fixation des règles du jeu, feuille d’émargement, désignation
d’un rapporteur,
Récapitulatif du relevé des décisions précédentes ;
Présentation des objectifs de la réunion et rappel de l’ordre du jour ;
Poser le problème ;
Poser des questions ouvertes pour encourager la participation de tous ;
Utiliser des mots clairs, un langage simple que tout le monde peut comprendre ;
Donner souvent la parole : créer une bonne animation où tout le monde participe.
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66- Précisez les règles – clés pour la communication efficace des messages ?
Pour bien communiquer, il faut :
Encourager les gens à parler entre eux et à poser des questions pour s’assurer qu’ils ont
bien compris ;
Utiliser un langage simple et adapté à la culture et aux normes sociales ;
Ne pas faire de jugements de valeur ni donner des ordres ;
Ecouter, c’est aussi important que de parler ;
Se servir d’illustrations pour alimenter la discussion ;
Montrer l’exemple.
69- Citez les principes de communication au niveau des médias grands publics
(communication de masse) ?
Les principaux principes de communication de masse sont :
Aider les groupes à identifier leurs principaux médias de masse ;
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Le brainstorming est une technique de créativité qui facilite la production d’idées d'un individu
ou d'un groupe. L'utilisation du brainstorming permet de trouver le maximum d’idées originales
dans le minimum de temps grâce au jugement différé. Le jugement différé consiste à énoncer
d'abord un grand nombre d’idées et de les évaluer uniquement dans un deuxième temps ou lors
d'une autre rencontre. Notez que les termes « remue-méninges » et « tempête d’idées » servent à
nommer également la technique du brainstorming.
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La démonstration peut être définie comme une série d’actions effectuées par l’enseignant ou par
une autre personne (un professionnel, un technicien ou un étudiant) dans le but de démontrer, par
exemple, une technique, un procédé, l’effet d’une substance ou le fonctionnement d’un appareil.
La présentation est généralement accompagnée d’illustrations ou de matériel permettant aux
étudiants de bien visualiser le procédé afin d’acquérir des connaissances ou d’exécuter la tâche
adéquatement.
Pour l’étudiant
Pour l’enseignant
Pour l’étudiant
Pour l’enseignant
S’applique difficilement en grand groupe lorsque c’est lui qui fait la démonstration (ou
un technicien). L’utilisation des TIC peut aider les étudiants à mieux voir la
démonstration.
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Ne convient pas à l’utilisation de matériel ou d’objets trop petits, à moins d’utiliser les
TIC. .
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e) Entretien
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c) Préparation
d) Action
e) Entretien
27- La principale valeur que doit cultiver un comité exécutif communautaire est :
a) La courtoisie
b) l’éloquence
c) le courage
d) la transparence
28- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous incitez les femmes de la
communauté à se mettre d’accord pour que trois d’entre elles, choisies par ordre
alphabétique, se mettent disponible pour aider toute autre femme qui est sur le point
d’accoucher. La stratégie de promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
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e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel
29- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous animez une émission sur la
prévention du choléra sur les ondes de la radio communautaire. La stratégie de
promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel
30- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous vous adressez aux autorités
établies (maire, député, sénateurs, délégués du gouvernement) afin de leur sensibiliser
sur la nécessité de construire un pont sur la rivière qui, lorsqu’elle est en crue,
empêche aux gens de plusieurs localités de se rendre au Centre de Santé. La stratégie
de promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel
31- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Lors d’une rencontre avec les leaders
religieux de la zone, vous les sensibilisez sur leur responsabilité d’assurer que leurs
fidèles possèdent les compétences de base en matière d’hygiène. La stratégie de
promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel
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32- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Pour faire face au choléra, vous et les
autorités de la zone venez d’interdire à quiconque de déféquer à même le sol. Toute
personne surprise de le faire, payera une amende de 2500 gourdes ou passera trois
mois en prison. La stratégie de promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) changement organisationnel
33- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous vous asseyez avec les leaders de
votre communauté afin de déterminer comment faire pour améliorer la santé des
membres de cette communauté. Vous les incitez à identifier les problèmes de la zone
ainsi que les solutions envisagées. La stratégie de promotion de la santé appliquée ici
est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel
Choisissez l’exception.
34- Sont des domaines propices à la promotion de la santé, excepté :
a) L’élaboration de politiques publiques saines
b) La création de milieux favorables
c) La diminution de l’action communautaire
d) L’acquisition d’aptitudes personnelles
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38- Sont des objectifs – clés à atteindre lors d’un cycle de mobilisation communautaire,
excepté :
a) La prise de conscience de la situation
b) La détermination des problèmes prioritaires
c) L’établissement de solutions envisagées
d) La distribution de kits alimentaires
39- Sont des objectifs – clés à atteindre lors d’un cycle de mobilisation communautaire,
excepté :
a) Le choix des leaders à bénéficier
b) La planification des actions
c) L’implémentation et supervision des actions
d) L’évaluation des actions
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Examens d’état 2
III) Vrai ou Faux
1- Il est nécessaire de planifier une séance éducative même si elle sera réalisée en
… créole. (Septembre 2011).
…
…
2- Plus une séance éducative est longue, mieux le message passe.
…
…
…
3 Le renforcement de la communication écrite par la communication orale
… permet d’éviter des erreurs de communication
…
…
..
5… Déterminer, parmi les points suivants, celui qui représente l’étape - clé de
… planification d’actions sanitaires :
…. a) Etablissement de la liste des problèmes de santé
b) Prise de conscience par les professionnels
c) Définition des priorités
d) Participation de la communauté (Aout 2012)
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9… L’infirmière fait une séance sur l’auto – évaluation des seins à la clinique.
… Laquelle des mesures suivantes permettrait de mieux évaluer le résultat de
….. l’éducation sanitaire ?
a) Demander une rétroaction verbale sur ce qu’on a appris pendant
l’ensemble de la séance d’éducation
b) Fournir aux participants un questionnaire d’évaluation de l’éducation à
remplir par écrit
c) Demander aux participants de faire la démonstration de l’examen des seins
sur un mannequin
d) Assurer le suivi des participants pour s’assurer qu’elles font l’auto examen
des seins. (Aout 2016)
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14- L’opération qui consiste à recueillir des informations relatives aux ménages
d’une localité en vue d’une étude de la situation de la zone s’appelle :
e) Diagnostic communautaire
f) Recensement
g) Visite domiciliaire
h) Enquête épidémiologique. (Aout 2014)
15- Vous voulez obtenir l’action concertée de tous les secteurs pour atteindre un
objectif social commun:
a) La mobilisation sociale
b) Le marketing social
c) La participation communautaire
d) L’éducation pour la santé (Mars 2013).
18-Le
1 parcours plus ou moins long, suivi par le message avant d’arriver à son
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destinataire
8 est la définition qui correspond à la composante suivante :
- a) L’émetteur
b) Le récepteur
c) Les canaux de la communication
d) Les messages
e)
1
19-Une infirmière prépare un programme de promotion de la santé pour un
9
groupe de personnes âgées. Quel serait le moyen le plus approprié d’élaborer ce
-
programme ?:
a) Discuter de la capacité des personnes agées d’accéder aux soins de santé ;
b) Etablir au sein d’un groupe de discussion, quelles sont les définitions de la
santé des personnes âgées
c) Aider à cerner les facteurs de risque pour la santé des personnes âgées
d) Faire circuler un questionnaire sur la santé des personnes âgées
20-
2 Une infirmière en santé communautaire donne une présentation sur
l’éducation
0 des enfants à un groupe de parents. Laquelle des mesures suivantes
fourniraient
- à l’infirmière la meilleure rétroaction initiale sur ses capacités
d’enseignante :
a) Demander aux membres du groupe ce qu’ils ont pensé de la
présentation
b) Observer le comportement non verbal du groupe
c) Demander au groupe de remplir un questionnaire de commentaires
d) Administrer un jeu de questionnaire sur le contenu de la présentation.
23- Des points importants pour la planification d’une réunion sont, excepté :
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a) la nécessité de se réunir
b) la taille du groupe
c) la date et le lieu
d) la préparation de l’ordre du jour (Aout 2008)
24- Le diagnostic communautaire est un processus de recherche – action
qui permet, excepté:
a) D’identifier les principaux problèmes au sein d’une communauté avec
sa participation
b) De mobiliser les ressources communautaires
c) D’exiger la participation des leaders officiels seulement
d) Se faire avec la participation de la communauté(Aout 2008).
25- En présence d’un patient sourd – muet, l’infirmière en charge utilisera les
moyens de communication suivants, excepté:
a) L’expression faciale
b) Le toucher
c) Hochements de tête
d) Haussement de la voix (Aout 2008).
26- Selon les données publiées, environ 80% des femmes accouchent à domicile
en Haïti, la majorité de ces femmes sont assistées de matrones entrainées
ou non. En tant qu’infirmière travaillant dans un centre de santé, afin de
réduire le pourcentage de femmes qui accouchent à domicile, vous voulez
mener les actions suivantes, excepté :
a) Motivation de la communauté
b) Education des femmes
c) Campagne de sensibilisation
d) Diagnostic communautaire (Aout 2009 et Mars 2013)
29- Pour éduquer une population, les points suivants sont importants, sauf :
a) a) Connaitre la population
b) b) Etablir la confiance
c) c) Etudier les habitudes de la population
d) d) Planifier les activités soi – même (Aout 2014)
e)
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30- En éducation sanitaire, changer une habitude est une tâche difficile. Pour
ce faire, les assertions suivantes sont de mise, excepté :
a) Expliquer les idées scientifiques
b) Comprendre les croyances de base
c) Remonter à l’origine de cette habitude
d) Rechercher les liens entre croyances et vérités scientifiques
(Aout 2014)
37- L’infirmière – chef, en planifiant une réunion, doit tenir compte des
faits suivants, excepté :
a) La justification et le but de la rencontre
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b) Le sujet de la rencontre
c) Le genre de réunion
d) Le rappel de l’ordre du jour
e) Le nombre de participants
f) La date et la séance
g)
Autres questions
3 Infirmière responsable de l’éducation sanitaire au niveau des écoles, vous
38-
6 voulez allez faire une séance d’éducation sur l’hygiène du vêtement à un
- groupe d’élèves de la 4ème année F. Quelle est la 1ère et la dernière activités
que vous voulez entreprendre pour réaliser cette séance :
a) Identification du problème
b) Identification du groupe – cible
c) Planifier la séance
d) Déterminer le contenu du message
e) Evaluer la séance
f) Préparer le matériel éducatif
Rencontrer le directeur ou la directrice de l’école (Aout 2008)
40- La méthode BERCER est un aide – mémoire qui nous aide à nous rappeler les
étapes du counseling.
Compléter :
B
E
R
C
E
R
(Septembre 2011).
41- Classez les différentes étapes de la démarche d’éducation a la sante en mettant
les chiffres devant les lettres :
a) Diagnostic 1-
b) Evaluation 2-
c) Identification du problème 3-
d) Définition du problème 4-
e) Stratégies 5-
(Octobre 2013).
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3 Vrai
8 e
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11 b
14 b Voir numéro 49
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21 d
22 d
23 a
25 d
28 b
29 d
30 a
31 d
32 c
33 e
34 c
36 b
38 c et e
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40 Bienvenue
Entretiens
Renseignements
Choix
Explication
Récapitulatif / Rendez - vous
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Chapitre 3
Chapitre 3 : Système et politique de santé
1- Qu’est-ce qu’un système de santé ?
C’est l’organisation des structures et du personnel de santé mettant en œuvre des méthodes et des
procédés et à qui est fixé un certain objectif.
(automédication, charlatans).
Le sous – système de soins englobant les structures et les personnels de soins : centres
de santé, hôpitaux, médecins, infirmiers...
Et le sous – système de gestion englobant les structures et les personnels de gestion :
MSPP, Directions départementales de santé, Bureau Communal de santé…
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Aide – Mémoire de Santé Communautaire
III- Hopitaux
universitaires et
Centres
spécialisés
III
Echelon 3: Hopitaux Communautaires de
Référence. (HCR)
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6- Quel est le rôle des Services de Santé de Premier Echelon (SSPE) ou Centre
Communautaire de Santé (CCS) ?
Les SSPE jouent le rôle de premier recours. C’est la porte d’entrée du système. C’est la base de
la pyramide de soins.
8- Quel est le rôle des Services de Santé de Deuxième Echelon ou Centre de Santé
(CS) ?
Les CS jouent le rôle de premier recours pour les CS
10- Quelles sont les éléments qui permettent de définir un Centre de Santé (CS) ?
Tout CS doit être apte à:
A fournir des soins de santé primaires promotionnels, préventifs et curatifs ;
Réaliser des accouchements eutociques ;
Garder en observation les malades qui le nécessitent.
Tout Hôpital Communautaire de Référence joue le rôle de recours pour les structures de niveau
inférieur qui se trouve dans son aire d’intervention.
Tout HCR doit desservir un territoire d’une population en 150.000 à 250,000 habitants. Il faut au
moins un HCR dans chaque arrondissement.
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Aide – Mémoire de Santé Communautaire
Tout HCR doit avoir les quatre services de base, en l’occurrence : la médecine interne, la
pédiatrie, l’obstétrique – gynécologie et la chirurgie générale.
Un hôpital départemental joue le rôle de recours pour les HCR qui se trouvent au niveau du
département qu’il dessert.
16- Citez les différents types de services que doit fournir un hôpital départemental ?
17- Quels sont les rôles d’une structure de soins de niveau III ?
Ils jouent trois (3) rôles :
Référence nationale en fournissant des soins au plus haut niveau ;
Rôle de formation ;
Rôle de recherche
NB : Ils représentent le sommet de la pyramide de soins.
Ce sont :
Hôpital – Sanatorium de Port- au – Prince ;
Hôpital – Maternité Isaie Jeanty ;
Centre Psychiatrique Mars and Kline ;
GHESKIO
Institut de Dermatologie et de Maladies Infectieuses (IDMI) ;
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Aide – Mémoire de Santé Communautaire
Niveau
Central:
MSPP
Direction
Sanitaire
Départementale
21- Quelle est la plus haute instance administrative du système de santé haïtien ?
La plus haute instance administrative du système national de santé est le MSPP.
22- Quelle est la plus petite entité administrative du système national de santé ?
La plus petite entité administrative du système national de santé est l’Unité
d’Arrondissement de Santé (UAS) (qui remplace par l’Unité Communale de Santé).
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Aide – Mémoire de Santé Communautaire
Normalisation
Appui et contrôle.
29- Quels sont les principes qui régissent la Politique Nationale de Santé ?
Les principes directeurs sur lesquels est basée la politique nationale de santé sont :
Universalité, Globalité, Equité et Qualité.
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Aide – Mémoire de Santé Communautaire
30- Selon le principe d’universalité, comment doit être les soins de santé en Haïti ?
Le principe d’Universalité garantit à tous les individus vivant sur le territoire haïtien un
accès facile aux soins.
31- Selon le principe de globalité, comment doit être les soins de santé en Haïti ?
Le principe de globalité garantit à chaque individu vivant sur le territoire haïtien tous les
soins que nécessite son état.
32- Selon le principe d’équité, comment doit être les soins de santé en Haïti?
Le principe d’équité garantit à tous des soins de qualité égale.
33- Quelles sont les obligations faites par le principe dit de qualité ?
Le principe de qualité fait obligation à l’ensemble des prestataires de soins et services de
développer leurs interventions et de prodiguer les soins de santé avec l’assurance de
qualité maximale que permet le développement technologique et les ressources
financières du pays.
34- Quelles sont les valeurs qui dirigent les choix dans la politique nationale de santé ?
Les valeurs, convictions qui dirigent et régissent les choix dans notre politique de santé
sont : le droit à la vie et à la santé, la solidarité, la participation citoyenne et l’efficience.
37- Sur quoi doit – on baser pour dire qu’un problème de santé est justifiable
d’interventions ?
Il faut que cette intervention soit efficiente, faisable et acceptable.
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40- Quelles sont les activités promotionnelles minimales visant la santé des femmes en âge
de procréer à développer au niveau communautaire et au niveau des ménages ?
Promotion auprès des femmes en âge de procréer et de la population :
Du recours au centre de santé pour le suivi de la grossesse et de l’accouchement ou en cas
de signes d’alarme de la grossesse ou de l’avortement
Des comportements recommandés pour la prévention des IST / VIH / SIDA et de l’intérêt et
possibilité de dépistage du VIH / SIDA chez les femmes enceintes ;
De l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides pour la femme enceinte
Du rôle des matrones, des tradi – praticiens et des agents de santé ;
Des comportements recommandés en hygiène bucco – dentaire et corporelle.
41- Pourquoi la promotion pour la santé des femmes en âge de procréer doit se faire
également auprès de la population générale ?
La promotion pour la santé des femmes en âge de procréer ne doit pas se faire
uniquement auprès de celles – ci puisque plusieurs décisions les concernant dépendent
également d’autres personnes comme leurs conjoints ou leurs parents.
42- Quelles sont les activités promotionnelles minimales visant la santé des enfants de
moins de cinq ans à entreprendre au niveau communautaire et au niveau des
ménages ?
Les activités promotionnelles minimales visant la santé des enfants de moins de cinq ans
à entreprendre au niveau communautaire et au niveau des ménages consistent en la
promotion auprès des mères et des personnes qui s’occupent des enfants :
D’une bonne nutrition du nourrisson ;
Des signes de gravité des maladies du nouveau – né et de l’enfant ;
Des soins à apporter au nouveau – né et à l’enfant
De la lutte contre le péril fécal de l’enfant (hygiène manuelle et alimentaire) ;
Des mesures à prendre pour éviter les accidents domestiques infantiles ;
Du comportement adapté à l’enfant drépanocytaire
De la vaccination ;
Des comportements recommandés en hygiène bucco- dentaire et corporelle.
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43- Quelles sont les activités promotionnelles minimales visant la santé des jeunes à
entreprendre au niveau communautaire et au niveau des ménages ?
Les activités promotionnelles minimales visant la santé des jeunes à entreprendre aux
niveaux communautaires et des ménages consistent en la promotion auprès des jeunes et
de la population générale :
D’aménagement d’espaces de jeux et de sports ;
Des comportements recommandés contre les IST / VIH / SIDA ;
Des comportements permettant d’éviter les grossesses précoces et non désirées ;
Du recours au centre de santé en cas de viol, d’avortement ou de grossesse
précoce.
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I) Vrai ou Faux
1- ........Les hôpitaux universitaires se situent au plus au niveau de la fourniture de soins en
Haïti.
2- ........Les Centres spécialisés représentent, avec les hôpitaux Universitaires, les plus grandes
institutions de fourniture de soins en Haïti.
3- ........L’Hôpital « Bonne Fin »des Cayes est un hôpital Universitaire.
4- ........L’Hôpital Justinien est un hôpital à la fois départemental et universitaire.
5- ........L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est la plus haute instance administrative
du système National de Santé.
6- ……..Notre Politique de santé préconise que tout individu doit recevoir des soins en
fonction de ses ressources financières et de son statut social.
7- ……..La promotion pour la santé des femmes en âge de procréer doit se faire uniquement
auprès des femmes en âge de procréer puisque les sujets à développer sont directement liés à
leur santé.
8- ………..Pour favoriser la santé des adolescents et des jeunes, l’infirmière en santé
communautaire peut faire un plaidoyer pour la construction d’espaces de loisirs et de jeux.
9- ……….. dans notre système de santé, l’obligation est faite à tout prestataire de fournir les
soins de santé gratuitement à tout membre de la population
10- ……..La capacité en lits d’hospitalisation est insuffisante dans une ville de cinquante mille
habitants possédant seulement 60 lits budgétaires.
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13- Pour améliorer la santé des femmes en âge de procréer, on doit faire la promotion:
a) Des consultations prénatales et post – natales
b) Des comportements recommandés pour la prévention des IST / VIH / SIDA
c) Du rôle des matrones et des tradipraticiens
d) La prévention et le traitement du diabète
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) A, b et c sont bonnes
E) Toutes les réponses sont bonnes
F) Toutes les réponses sont mauvaises
Choisissez l’exception.
14- Selon l’approche actuelle, tout centre de santé doit, excepté :
a) Etre capable de fournir tous les soins de santé primaires
b) Etre capable de réaliser des accouchements eutociques
c) Répondre aux exigences médico – chirurgicales
d) Avoir une salle d’observation
18- Selon des valeurs qui régissent notre politique de santé, excepté :
a) Le droit à la vie et à la santé
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b) L’efficience
c) La solidarité et la participation citoyenne
d) L’autoritarisme
19- Le Paquet Essentiel de Services doit, excepté :
a) Répondre aux problèmes de santé prioritaires
b) Etre justifiables d’interventions
c) Satisfaire les besoins en santé de façon intégrée et équitable
d) Doit couvrir tous les problèmes de santé.
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Examens d’état 3
Vrai ou Faux
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12- 12- Le sommet de la pyramide sanitaire en Haïti offre des soins de santé à la
population au niveau :
e) a) Primaire
f) b) tertiaire
g) c) Secondaire
h) d) Périphérique
i) (Septembre 2011)
j)
13- 13- Les grandes orientations de la politique sanitaire nationale sont décidées
par le niveau :
a) Périphérique
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b) Communautaire
c) Intermédiaire
d) Central
(Septembre 2011)
k)
e) 14- La planification, la coordination, le suivi et l’évaluation des activités et
programmes de santé et de soins sont de la responsabilité :
l) a) MSPP
m) b) UCS
n) c) Département sanitaire
o) d) Service (Septembre 2011)
p)
f) 15- Dans la nouvelle politique de santé, l’ensemble des prestataires de soins
et services ont pour devoir de fournir de bons soins de santé à toute la
population, c’est le principe de :
q) a) Equité
r) b) Globalité
s) c) Qualité
t) d) Universalité (Octobre 2013)
g) 16- Les valeurs, convictions qui dirigent et régissent les choix, qui sous –
tendent la politique de santé est………………………..
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Aide – Mémoire de Santé Communautaire
20-Par
20- - rapport aux pyramides sanitaires, l’UCS / UAS est gestionnaire du
système national de santé comme :
a) Une politique décentralisée
b) Un sous – système décentralisé et intégré
c) Un programme de réorganisation du système
d) Une stratégie de prestation et de couverture
e) Une politique de santé de tous les pays du monde (Aout 2008)
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Chapitre 4
Vaccination et maladies immuno - contrôlables
1. La vaccination d’un enfant revêt un caractère d’urgence. Chaque enfant doit recevoir
toute une série de vaccins recommandes. Il est essentiel de protéger l’enfant rapidement;
les vaccins à lui administrer pendant la première année sont très importants. Tous les
parents et autres responsables de l’enfant doivent suivre les conseils d’un agent de sante
qualifié pour savoir quand faire vacciner leurs enfants.
2. La vaccination offre une protection contre plusieurs maladies dangereuses. Un enfant qui
n’est pas vacciné risque davantage de tomber malade, d’être handicape à vie, de souffrir
de malnutrition et de mourir.
3. Il n’y a aucun danger à vacciner un enfant qui souffre d’une maladie peu grave, ou qui
est handicapé ou mal nourri.
4. Toutes les femmes enceintes et tous les nouveau-nés doivent être protégés contre le
tétanos. Même si elle a déjà été vaccinée, une femme doit demander conseil à un agent de
sante sur la vaccination antitétanique.
5. Il faut toujours utiliser une seringue neuve pour administrer un vaccin. Il faut insister sur
ce point à chaque vaccination.
6. Les maladies peuvent se propager rapidement dans les endroits surpeuplés. Tous les
enfants qui vivent dans des endroits surpeuplés, en particulier dans des camps de réfugiés
ou lors des catastrophes, devraient être vaccinés immédiatement, surtout contre la
rougeole.
9. Si une femme a été vaccinée contre le tétanos en recevant à cinq reprises des doses de
vaccin bien espacées, elle sera protégée pendant toute sa vie. Ses enfants seront
également protégés pendant quelques semaines après la naissance (jusqu’à 5 mois
même).
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Deuxième dose : Un mois après la première dose mais pas plus tard que deux semaines avant la
date prévue pour l’accouchement.
Troisième dose : Six a 12 mois après la deuxième dose ou au cours de la grossesse suivante.
Quatrième dose : Un an après la troisième dose ou pendant une autre grossesse.
Cinquième dose : Un an après la quatrième dose ou pendant une autre grossesse.
1- Définir vaccination ?
La vaccination est une mesure de prévention primaire qui consiste en l’administration à
l’organisme d’un agent infectieux (virus ou bactérie) sous une forme inoffensive ou d’une
anatoxine d’un agent infectieux dans le but de déclencher une réaction immunitaire qui protège
l’individu contre une maladie infectieuse potentielle.
4- Citez les 2 vaccins qui pourraient être introduits à tout moment dans le Programme
Elargi de Vaccination ?
Ce sont :
Le ROR qui remplacera le RR ;
Et le Shanchol.
5- Citez les 2 maladies qui peuvent être ajoutées à tout moment à la liste des maladies –
cibles du PEV?
Ces deux maladies sont : les oreillons et le choléra.
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6- Quels sont les nouveaux défis auxquels fait face le PEV en Haïti?
En Haïti, le PEV fait face à de nouveaux défis tels que :
Le maintien du pays libre de la poliomyélite, de la rougeole et de la rubéole ;
Le contrôle des autres maladies contrôlables par la vaccination
Et l’introduction de nouveaux vaccins.
9- Citez le vaccin du PEV qui est composé uniquement à partir de 2 composantes toxoïdes
(anatoxines)?
C’est le dT.
12- Citez les vaccins du PEV en Haïti qui se présentent sous forme de poudre (vaccins
lyophilisés) ?
Les vaccins du PEV en Haïti qui se présentent sous forme de poudre sont BCG et RR.
13- Citez les 3 vaccins du PEV en Haïti qui se présentent sous forment de flacons mono
doses ?
Les 3 vaccins du PEV en Haïti qui se présentent en flacons mono doses sont :
Pentavalent, Anti Rotavirus et Anti Pneumococcique. ?
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1 A partir de 9 mois
RR 2 12 – 23 mois. Idéal 4 mois après la Deltoïde S.C 0,5 ml
1ère dose
1 Femme enceinte
dT 2 1 mois après la 1ère dose Deltoïde IM 0,5 ml
3 6 mois après la 2ème dose
4 1 an après la 3ème dose
5 1 an après la 4ème dose
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Quel est le seul effet secondaire possible du Vaccin Polio Oral (VPO) ?
Le VPO entraine très rarement (2 à 4 cas /1.000.000) une poliomyélite paralysante vaccinale.
20- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin
pentavalent?
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22- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin RR?
Les effets secondaires du vaccin RR sont
Fièvre légère ;
Douleurs légères au point d’injections ;
Eruptions cutanées ;
Arthrite ;
Méningite.
24- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin dT?
Douleurs au point d’injection
25- Quelles sont les principales contre – indications du vaccin Anti rota virus?
Invaginations intestinales, immunodéficience
26- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin anti
rotavirus?
Fièvre, irritabilité, diarrhées, perte d’appétit
27- Quelles sont les principales contre – indications du vaccin Anti pneumococcique?
28- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin anti
pneumococcique?
Réactions locales bénignes ;
Fièvre bénignes
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31- Peut – on donner une 2ème dose de RR à un enfant qui a déjà reçu la dose recommandée
à 9 mois? Quelle est l’importance de cette 2ème dose ?
Oui. Une 2ème dose de vaccination au RR est recommandée à 12 mois. Administré à 9 mois le
vaccin RR est efficace chez 85 – 90% des cas, mais la 2ème dose donne une efficacité à 100%.
32- Relatez les précautions particulières relatives à la préparation des vaccins en poudre?
Toujours utiliser le diluant qui accompagne le vaccin ;
Les diluants doivent être à la même température que le vaccin au moment de la
préparation ;
Préparer le vaccin et l’administrer immédiatement
Jeter les restes de vaccins reconstitués au bout de 6 heures de temps après la
préparation.
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38- Citez les différents éléments permettant d’assurer la réfrigération des vaccins?
Les différents éléments permettant d’assurer la réfrigération des vaccins sont :
Chambres froides
Réfrigérateurs (à compression, à absorption ou voltaïque).
40- Citez les différents éléments permettant d’assurer le transport des vaccins?
Les différents éléments permettant d’assurer le transport des vaccins sont :
Les véhiculés frigorifiques
Les Cold Box ou glacières
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55- Quels sont les vaccins qui ne doivent jamais être congelés ?
Les vaccins qui ne doivent jamais être congelés sont dt, Pentavalent et Anti Rotavirus.
57- Comment classer les vaccins lors du transport du dépôt central vers la périphérie ?
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Les vaccins sont en général transportés vers la périphérie dans des glacières ou des boites iso
thermiques garnies de briquettes conditionnées (entendre le claquement de l’eau).
Les vaccins VPO, RR sont placés au fond de la glacière ou du thermos. Viennent ensuite les
vaccins BCG, Pentavalent, Pneumocoque, Rotavirus et dt.
Introduire les vaccins dans les briquettes disposées le long des 4 parois
Veuillez à ce que les vaccins Pentavalent, Pneumocoque, Rotavirus et dt ne soient pas en
contact direct avec les briquettes
59- Comment ranger les vaccins dans un réfrigérateur vertical de type SIBIR?
Congélateur Accumulateurs de froid (Briquettes)1
Etage 1 Vaccins lyophilisés : VPO, VAR, BCG
Etage 2 Vaccins adsorbés : Penta, dT, Pneumo, Rotavirus
Etage 3 Diluants
Etage 4 Accumulateurs de froid
1
Ne pas rentrer plus de 4 gros ou plus de 6 petits accumulateurs de froids / jour.
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70- Selon les données récentes de l’IHSI, comment estimer les groupes cibles à vacciner?
Selon les données récentes de l’IHSI :
Les enfants d’un moins d’un an représentent 2, 8% de la population totale
Et les femmes enceintes 3, 2 % de la population totale.
71- Quels sont les coefficients de perte des différents vaccins du PEV ?
BCG : 2
Polio, RR et dT : 1, 33
Pentavalent et Rota : 1, 05.
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Besoins annuels (en doses) = Groupe cibles X Objectif X Nombre de doses X Coefficient de
Perte.
Besoins en rouleau de coton de 100g ou de 1000g = Nbre total de seringue / 500 ou 1000
80- Quels sont les différents facteurs qui influent sur la couverture vaccinale?
Les différents facteurs qui agissent sur la couverture vaccinale sont :
La disponibilité des ressources ;
L’accessibilité
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84- Notez cinq informations essentielles à fournir aux clients concernant la vaccination ?
Le jour et l’heure de la prochaine séance de vaccination
Le lieu de la prochaine séance de vaccination (de préférence toujours le même)
Le nombre de visites encore nécessaires pour une vaccination complète
Les effets secondaires éventuels
Le traitement des effets secondaires
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a) 1978
b) 1974
c) 1979
d) 1986
a) 1978
b) 1974
c) 1979
d) 1986
a) BCG
b) Antio – polio
c) RR
d) Pentavalent
a) Anti diphtérique
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b) anti tétanique
c) Anti coqueluche
d) anti haemophilus influenzae de type B
e) Anti hépatite B
f) dT
a) BCG
b) Anti Polio
c) Pentavalent
d) RR
e) Anti Rotavirus
f) dT
a) 100%
b) 85 – 90%
c) 50%
d) nulle
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b) Grippe
c) Fièvre
d) Diarrhée
13) Avant de réaliser une séance de vaccination, vous observez les pastilles de contrôle
des vaccins BCG et vous remarquez que le carré central est plus foncé que le cercle
périphérique. Vous concluez:
14) Avant de réaliser une séance de vaccination, vous observez les pastilles de contrôle
des vaccins BCG et vous remarquez que le carré central est aussi foncé que le cercle
périphérique. Vous concluez:
a) Le vaccin est altéré et est à utiliser le plus rapide possible
b) Le vaccin commence à s’altérer et est à ne pas utiliser
c) Le vaccin est en bon état et peut être utilisé sans problème
d) Le vaccin est altéré et est à ne pas utiliser
e) Le vaccin commence à s’altérer et est à utiliser le plus rapide possible
15) Avant de réaliser une séance de vaccination, vous observez les pastilles de contrôle
des vaccins BCG et vous remarquez que le carré central est clair. Vous concluez:
a) Le vaccin est altéré et est à utiliser le plus rapide possible
b) Le vaccin commence à s’altérer et est à ne pas utiliser
c) Le vaccin est en bon état et peut être utilisé sans problème
d) Le vaccin est altéré et est à ne pas utiliser
e) Le vaccin commence à s’altérer et est à utiliser le plus rapide possible
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16) Avant de réaliser une séance de vaccination, vous observez les pastilles de contrôle
des vaccins BCG et vous remarquez que le carré central change de couleur mais
reste plus pâle que le cercle périphérique. Vous concluez:
a) Le vaccin est altérer et est à utiliser le plus rapide possible
b) Le vaccin commence à s’altérer et est à ne pas utiliser
c) Le vaccin est en bon état et peut être utilisé sans problème
d) Le vaccin est altéré et est à ne pas utiliser
e) Le vaccin commence à s’altérer et est à utiliser le plus rapide possible
II) Choisissez l’exception.
17) Sont des vaccins du PEV en Haïti, excepté :
a) BCG
b) Anti - Rotavirus
c) Anti méningocique
d) An ti polio
e) Pentavalent
f) RR
a. Tuberculose
b. Hépatite B
c. Pneumonie
d. Diarrhée
e. Méningite
f. Rubéole
19) Sont des vaccins du PEV à base de virus vivants atténués, excepté :
a) BCG
b) Anti – Rotavirus
c) Anti polio
d) RR
20) Concernant le vaccin BCG, les informations suivantes sont bonnes, excepté :
a) Le vaccin BCG donne une protection qui dure jusqu’à 15 ans
b) Le vaccin BCG empêche la survenue de la tuberculose
c) Le vaccin BCG empêche la survenue des formes graves de tuberculose
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23) Sont des vaccins qui ne doivent jamais être congelés, excepté :
a) Rotavirus
b) Pentavalent
c) dT
d) Anti Polio
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Examens d’état 4
29) 5- Jacqueline a mis au monde un bébé qui vient de recevoir le vaccin BCG.
L’enfant n’a aucune cicatrice au site d’injection. L’infirmière doit répéter
la dose dans :
a) 2 mois
b) 4 mois
c) 6 mois
d) 9 mois (Septembre 2011)
e)
6- Ce vaccin doit être administré à la naissance :
a) Tétanos toxine
b) Vaccin contre la rougeole
c) BCG
d) Hépatite B (Avril 2006)
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Autres
Rougeole
Hépatite
Tétanos
néonatal
Polio
(Septembre 2011)
Notez les vaccins qui provoquent les réactions secondaires suivants chez l’enfant :
10- …………………………………………………………….Douleurs au point d’injection / crises
de larmes.
11- ………………………………………………................. Eruptions cutanées. (Septembre 2011)
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Sonson, âgé de 9 mois, est venu au centre de santé accompagnée de sa mère. Antécédent de
vaccination de Sonson. BCG et Polio zéro à la naissance, puis 2 doses de polio et 3 doses de
Pentavalent et 1 capsule de vitamine A.
15- Sonson peut – il être vacciné aujourd’hui ? Si oui, quels vaccins doit – il
recevoir ?..................................
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………..
16- A t- il besoin de supplément en vitamine
aujourd’hui ?................................................................... (Mars 2007)
En quelle voie, doit – on administrer les vaccins suivants ?
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Sonson, âgé de 11 mois, est venu au centre de santé accompagnée de sa mère. Antécédent
de vaccination de Sonson. BCG et Polio zéro à la naissance + 3 doses (Polio), puis 3 doses de
Pentavalent et 1 capsule de vitamine A.
19- Sonson peut – il être vacciné aujourd’hui ? Si oui, quels vaccins doit – il recevoir ?
............................................................................................................................................................
............................ (Mars 2007)
24- Citez deux précautions particulières liées à la préparation des vaccins en poudre ?
(Mars 2013)
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………..
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Chapitre 5
Programme national de lutte contre la tuberculose
7- Citez les stratégies adoptées par le PNLT pour combattre la tuberculose en Haïti ?
Application et extension de la stratégie DOTS
Intégration de la lutte contre la tuberculose dans les soins primaires de santé
Renforcement des activités de dépistage et de traitement
Etablissement d’un réseau de microscopie fonctionnel à travers le pays.
Organisation d’un système de contrôle de qualité
Accessibilité au diagnostic et au traitement
Participation communautaire
Détection précoce des cas contagieux par la bacilloscopie à travers le pays
Chimiothérapie standardisée de 6 mois
Formation du personnel (médecins, techniciens de laboratoire, infirmières, agents de santé,
éducateurs sanitaires, microscopistes, pharmaciens)
Renforcement du système d’information
Supervision régulière du programme.
Information et éducation des malades et de leur famille.
Renforcement du support logistique
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14- Quels sont les organes les plus touchés par le bacille de Koch ?
Les organes les plus touchés par le bacille de Koch sont les poumons. 80% des cas de
tuberculose sont pulmonaires. La tuberculose pulmonaire de l’adulte est souvent positive à
l’examen direct des crachats et donc contagieuse. Cependant, d’autres organes tels que la plèvre,
la peau, les os, les méninges, les ganglions, les reins etc, peuvent être atteints.
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La Tuberculose se transmet essentiellement par voie aérienne d’une personne malade à une
personne saine. Cette contamination se fait par l’intermédiaire des gouttelettes de crachats
projetées lors de la toux et de l’éternuement. Les malades présentant une tuberculose pulmonaire
à microscopie positive sont responsables de la propagation de la maladie.
18- Quand parle t-on de tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TP M+)
Deux frottis de crachats ou plus montrant des Bacilles acido-alcoolo résistants.. (BAAR).
OU
Un frottis de crachats positif pour les BAAR et une anomalie radiologique compatible avec une
tuberculose pulmonaire active selon un médecin. .
OU
Un frottis de crachats positif pour les BAAR plus une culture positive pour M. tuberculosis.
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33- Quels sont les signes et symptômes cliniques permettant d’établir les diagnostics de
la tuberculose pulmonaire ?
Toux avec ou sans expectorations. C’est le symptôme le plus important. Tout patient qui
présente une toux depuis plus de deux semaines doit être considéré comme un
symptomatique respiratoire
La dyspnée : Elle se rencontre en cas de maladie étendue ou d’un épanchement pleural
compliquant la tuberculose pulmonaire.
Hémoptysie
La douleur thoracique
Symptômes généraux de Tuberculose comme fatigabilité, anorexie, fièvre avec
transpiration profuse, amaigrissement progressif, aménorrhée chez les femmes.
34- Quel est l’examen clinique le plus fiable et le moins couteux pour le diagnostic des
cas de tuberculose pulmonaire?
L’examen microscopique des expectorations ou bacilloscopie est de loin le plus fiable et le
moins coûteux pour le diagnostic des cas de tuberculose pulmonaire
35- Quel est la proportion de sujets examinés ayant une bacilloscopie positive en Haïti ?
En Haïti, ce taux est de 10%.
38- Quel est le seul examen qui permet de poser avec certitude le diagnostic de la
tuberculose ?
La culture est le seul examen qui permet de poser avec certitude le diagnostic de la tuberculose.
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40- Quelles sont les formes de tuberculose extra – pulmonaire les plus courantes ?
Les formes extra pulmonaires les plus courantes sont l’épanchement pleural, la tuberulose
ganglionnaire, la méningite tuberculeuse et la tuberculose miliaire.
41- Quels sont les critères pour qu’un traitement antituberculeux soit efficace ?
Tout traitement anti-tuberculeux, pour être efficace, doit répondre aux critères suivants :
Association de plusieurs médicaments
L’association de plusieurs drogues permet de diminuer rapidement la population bacillaire et de
détruire les mutants.
Durée du traitement
Le traitement doit avoir une durée spécifique.
Prise régulière
Les médicaments doivent être pris régulièrement chaque jour. La non observance de ce principe
entraîne la résistance. Généralement, il est recommandé d’administrer les médicaments le matin
à jeun. Les médicaments doivent être pris aux doses convenables pour atteindre la concentration
minimale inhibitrice, sinon le phénomène de résistance se développe.
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2SRHEZ/1RHEZ/5RHE
Le schéma de retraitement est destiné aux cas de tuberculose qui ont été traités antérieurement :
rechutes, échecs, abandons.
46- Citez les trois types de médicaments combinés sont utilisés par le PNLT chez
L’adulte :
- La combinaison à 4 principes actifs RHEZ (4FDC) : elle comprend 75 mg d’Isoniazide, 150 mg
de Rifampicine, 400 mg de Pyrazinamide et 275 mg d’Éthambutol dans une seule tablette. Cette
combinaison est utilisée dans la phase intensive du traitement.
- La combinaison à 3 principes actifs RHE (3FDC) :elle comprend 150 mg de Rifampicine, 75
mg d’Isoniazide et 275 mg d’Éthambutol; elle est utilisée dans la phase de continuation du
schéma de retraitement.
- La combinaison à 2 principes actifs (2FDC) comprend 150 mg de Rifampicine et 75 mg
d’Isoniazide. Elle est utilisée dans la phase de maintien pour les nouveaux cas.
47- Citez les deux types de médicaments combinés sont utilisés par le PNLT chez
L’enfant :
La combinaison à 2 principes actifs RH (2 FDC) contient 60 mg de Rifampicine et 30 mg d’INH
- La combinaison à trois principes actifs RHZ (3FDC) contient 60 mg de R + 30 mg de H + 150
mg de Z).
51- Quelle précaution doit – on prendre en cas de traitement d’une patiente tuberculeux
qui doit être placée sous contraception ?
La Rifampicine diminue l’effet des pilules contraceptives. Il est recommandé d’utiliser une autre
forme de contraception au cours du traitement antituberculeux.
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53- Peut – on administrer les médicaments antituberculeux à une femme qui allaite son
enfant?
Les médicaments antituberculeux ne sont pas contre-indiqués lors de l’allaitement.
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a) 328 / 100.000
b) 2, 2%
c) 238 / 100.000
d) 23%
a) 80%
b) 23%
c) 50%
d) 33%
Monsieur Robert, 44 ans, qui n’a jamais été traité pour tuberculose, est venu en
consultation pour toux productive remontant à 16 jours, douleur thoracique, dyspnée,
fièvre, fatigabilité et transpiration profuse. L’examen physique accuse une hypertrophie
ganglionnaire cervicale. Sa femme, madame Robert, est actuellement sous traitement
antituberculeux.
4- Vous notez dans le dossier de Mr Robert, la conclusion suivante :
a) Symptomatique respiratoire identifié
b) Symptomatique respiratoire examiné
c) Symptomatique respiratoire à microscopie positive
d) Symptomatique respiratoire à microscopie négative
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8- Face à un cas indéterminé, vous décidez de faire une 2ème série de crachats : Lors de
cette 2ème série vous obtenez un seul frottis positif. Alors vous concluez que c’est un cas
de :
a) Tuberculose pulmonaire à microscopie positive
b) Tuberculose pulmonaire à microscopie négative
c) Tuberculose extra – pulmonaire
d) Pas de tuberculose
9- Le second examen à effectuer en toute priorité afin de bien traiter ce patient est:
a) Un test VIH
b) Un mantoux test
c) Un X – Ray
d) une culture
11- Madame Robert elle – même a déjà été traitée pour tuberculose, il y a près de 10 ans.
Le schéma de traitement de madame Robert est :
a) 2RHEZ + 4RH
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b) 2RHEZ + 6RH
c) 2SRHEZ + 1RHEZ + 5RHE
d) 1SRHEZ + 2RHEZ + 5RHE
e) Ceftriaxone pendant 7 jours.
12- Au 5ème mois de traitement, vous constatez que les crachats de Madame Robert sont
encore positifs. Vous concluez que c’est un cas de :
a) Rechute
b) Echec de traitement
c) MDR – TB
d) Abandon
Jacqueline, 32 ans, est venu en consultation pour toux productive remontant à 2 mois. Le
patient n’a jamais été sous traitement anti tuberculeux.
15- Vous décidez de réaliser un examen de crachats en série. Le résultat de la série accuse
deux frottis de crachats positifs. Dans l’interprétation de ce résultat, vous dites que les
crachats sont :
a) Positifs
b) négatifs
c) indéterminés
d) Aucune de ces réponses
a) Rechute
b) Echec de traitement
c) MDR – TB
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d) Abandon
e) Nouveau cas
a) 2RHEZ + 4RH
b) 2RHEZ + 6RH
c) 2SRHEZ + 1RHEZ + 5RHE
d) 1SRHEZ + 2RHEZ + 5RHE
e) Ceftriaxone pendant 7 jours.
Jackson, 67 ans, est venu en consultation pour toux productive remontant à 3 mois, douleur
thoracique, dyspnée, fièvre, fatigabilité et transpiration profuse. Il affirme avoir
abandonné, il y a 2 mois un traitement antituberculeux qu’il a subi pendant 4 mois. Vous
décidez de réaliser un examen de crachats en série. Le résultat de la série accuse que tous
les frottis de crachats positifs.
18- Dans l’interprétation de ce résultat, vous dites que les crachats sont :
a) Positifs
b) négatifs
c) indéterminés
d) Aucune de ces réponses
a) Pleurésie tuberculeuse
b) Mal de Pott
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c) TB miliaire
d) TB ganglionnaire
e) Méningite tuberculeuse
22- Un anti tuberculeux, placé sous RHEZ présente des signes graves d’hypersensibilité.
Dans ce cas :
a) On change d’emblée de schéma thérapeutique
b) On recommence le traitement en introduisant un par un les antituberculeux
c) On débute avec une dose d’épreuve faible. S’il y a réaction, on discontinue le
médicament en cause
d) a et b sont bonnes
e) a et c sont bonnes
f) b et c sont bonnes
g) Toutes
h) Aucune
23- Sont des formes de tuberculose extra – pulmonaire les plus courantes, excepté :
a) Pleurésie tuberculeuse
b) Tuberculose gastrique
c) TB miliaire
d) TB ganglionnaire
e) Méningite tuberculeuse
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Examens d’état
Vrai ou Faux
1- LL’agent causal de la tuberculose est le bacille de Kock
2- Un patient tuberculeux qui suit son traitement peut transmettre le BK jusqu’à 5 mois après
3- Il est important de garder le patient tuberculeux sous traitement, en isolement dans un coin,
afin qu’il ne transmette pas la maladie.
4- Le symptôme majeur de la tuberculose est l’anorexie
5- La dissémination des bacilles tuberculeux atteint très facilement le myocarde, le pancréas, la
thyroïde et l’estomac
6- La plupart des personnes infectées au BK vivent sans problème particulier car les bacilles
tuberculeux sont captés dans les cellules dites macrophages où ils sont isolés et rendus
inoffensifs.
7- Un mantoux – test négatif signifie inévitablement l’existence d’une maladie tuberculeuse
active
8- L’isoniazide et la pyrazinamide sont les antituberculeux les plus puissants et ils sont actifs
contre tous les bacilles tuberculeux
Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse
9- Lequel des comportements suivants expriment mieux la stratégie DOTS :
a) Un agent remet un flacon de comprimés chaque mois au patient
b) Un patient remet au patient des comprimés chaque semaine
c) Un agent de santé observe le patient à chaque fois qu’il prend des
médicaments prescrits (Septembre 2011)
10- Le médicament de choix agissant sur toutes les populations bacillaires dans la
tuberculose est :
a) L’INH b) l’éthambutol c) la rifampicine d) la
pyrazinamide (Mars2007)
11- Le mantoux test est souvent négatif chez : :
a) Les personnes présentant une forme légère de tuberculose
b) Les tuberculeux immunodéprimés
c) Les femmes enceintes
d) Les enfants de moins de cinq ans
12- La Streptomycine est contre – indiquée en cas de :
a) Psycho maniaco dépression
b) Troubles auditifs préexistants
c) Nevrite optique
d) Obésite
13- L’examen qui permet de diagnostiquer avec certitude la tuberculose est le :
a) Mantoux test
b) la bacilloscopie
c) la culture
d) X – Ray thoracique.
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14- Roger, placé sous régime de retraitement, présente des crachats positifs à 5 mois
de traitement. Son cas est considéré comme :
a) Un cas de rechute
b) Un cas de résistance médicamenteuse
c) Un cas d’échec
15- La forme de tuberculose la plus fréquente en Haiti est :
a) La tuberculose osseuse
b) La tuberculose rénale
c) La tuberculose pulmonaire
d) La tuberculose cutanée
16- La phtisie galopante est la forme classique de :
a) La pneumonie
b) La bronchopneumonie tuberculeuse
c) La tuberculose miliaire
d) La tuberculose ganglionnaire
17- Sur un cliché du thorax d’un ancien malade tuberculeux pulmonaire, il est facile de
poser un faux diagnostic des poumons à cause :
a) Persistance de BK dans les poumons après guérison de la tuberculose
b) Persistance des opacités résiduelles limitées immuables
c) Persistance de la toux même après guérison de la tuberculose
d) Persistance de l’amaigrissement même après guérison de la tuberculose.
18- Le chancre d’inoculation plus adénopathies satellites forment ce qu’on appelle :
a) Ganglion lymphatique
b) Réaction inflammatoire
c) Complexe primaire
d) Virage tuberculinique
19- Au cours d’une respiration normale, le nombre de patients particules projetés autour
du malade tuberculeux est faible ; par contre, un effort de toux projette jusqu’à :
a) 1000 particules
b) 3500 particules
c) 2500 particules
d) 1500 particules
20- D’après vous, laquelle des mesures préventives suivantes a une réelle capacité d’agir
sur la transmission de cette maladie ?
a) Dépistage
b) Vaccination
c) Dépistage et vaccination
d) chimio prophylaxie
21- Martine, tuberculeuse, habite avec ses petits frères et sœurs. Quel est le risque
existant puisqu’on sait que la tuberculose se transmet essentiellement par voie :
a) Digestive et aérienne
b) Sanguine
c) Aérienne
d) Cutanée
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22- Clarisse, âgée de 22 ans, se présente au centre de santé avec sa mère parce qu’elle à
une toux depuis plus de 15 jours et de la fièvre vespérale. Elle vous dit qu’elle n’a
plus d’appétit. Elle est amaigrie. Il s’agit de sa 1ére visite. Après évaluation de son
état général, vous soupçonnez qu’elle pourrait avoir la tuberculose. Vous lui donnez
à faire des examens de labo.
Parmi les tests suivants, quel est celui qui vous permettra d’établir avec plus de
certitude le diagnostic de la tuberculose :
a) Le test à la tuberculine
b) Le Mantoux test
c) La bacilloscopie
d) La radiographie du thorax. (Mars 2007)
23- La primo – infection à la tuberculose est :
a) Un stade évolutif de la tuberculose
b) Une compréhension de la tuberculose
c) Le premier contact de l’organisme avec le BK
d) Plus sombres que celui des autres types de TB
24- L’examen qui peut poser avec certitude le diagnostic de la tuberculose est :
a) X – RAY
b) Bacilloscopie
c) Culture
d) RPR (Mars 2013)
25- Lors d’une causerie sur la tuberculose, l’infirmière a prononcé les phrases
suivantes. (Il y a une phrase incorrecte) :
a) Les médicaments doivent etre prises en une seule dose et à jeun
b) Le patient guérira de la maladie s’il est compliant
c) La tuberculose est une maladie honteuse
d) Le tuberculeux doit avoir une alimentation équilibrée
26- La dose d’isoniazide à donner par jour à un adulte est :
a) 400 mg
b) 500 mg
c) 300 mg
d) 250 mg
27- Dans la tuberculose intestinale, on peut rencontrer le syndrome de Konig qui se
définit :
a) Des lésions tuberculeuses de petites tailles de la grosseur d’un grain de mil
b) Des foyers tuberculeux multiples disséminés un peu partout
c) Une crise douloureuse avec constipation opiniatre suivie de débacles
diarhéiques.
d) Une dyspnée intense accompagnée d’une expectoration de sang
28- Mettez à l’intérieur des parenthèses, les lettres représentant la codification
internationale des médicaments antituberculeux :
Isoniazide ( )
Rifampicine ( )
Pyrazinamide ( )
Ethambutol ( )
Streptomycine ( )
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Chapitre 6 :
Programme National de lutte contre le VIH / SIDA
POINTS FORTS
LE VIH
1. Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est le virus qui provoque le SIDA
(syndrome d’immunodéficience acquise). Il est possible de le prévenir et de le traiter,
mais pas de le guérir.
2. Les personnes peuvent être infectées 1) lors de relations sexuelles non protégées avec une
personne infectée par le VIH ; 2) par transmission du virus d’une femme infectée à son
bébé durant la grossesse, la naissance ou l’allaitement ; 3) par le sang lors de l’utilisation
de seringues, d’aiguilles ou d’autres instruments pointus contamines ou lors d’une
transfusion de sang contamine. Le VIH ne se transmet pas par contact ou par d’autres
moyens.
3. Toute personne désirant savoir comment prévenir le VIH ou qui pense être atteinte du
virus doit contacter un professionnel de santé ou un centre de prévention du SIDA pour
obtenir des informations et/ou des conseils sur les lieux de depistage, de consultation, de
soins et de soutien.
4. Toute femme enceinte doit parler du VIH a un professionnel de la sante. Si une femme
enceinte pense qu’elle, son partenaire ou des membres de sa famille sont infectés par le
VIH, ont été exposés au VIH ou vivent dans un environnement d’épidémie généralisée de
VIH, elle doit effectuer un test de dépistage et consulter un agent de santé pour savoir
comment se protéger ou prendre soin d’elle-même et de son enfant, de son partenaire et
des membres de sa famille.
6. Les parents ou autres personnes en charge doivent parler à leurs enfants des relations
sexuelles et de leur vulnérabilité au VIH. Les filles et les jeunes femmes sont
particulièrement vulnérables. Les filles comme les garçons doivent apprendre à éviter,
refuser ou se défendre contre le harcèlement sexuel, la violence et la pression de groupe.
Ils doivent comprendre l’importance de l’égalité et du respect dans les relations.
7. Les parents, les enseignants, les chefs de groupes de jeunes et autres modèles doivent
fournir aux adolescents un environnement sécurisé et un éventail d’aptitudes pouvant les
aider à faire des choix sains et à se comporter de manière saine.
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9. Les familles affectées par le VIH peuvent avoir besoin d’une aide au revenu et de
services d’assistance sociale pour les aider à prendre soin de leurs proches et enfants
malades. Elles doivent être guidées et assistées dans l’accès à ces services.
10. Aucun enfant ou adulte vivant avec le VIH ou affecté par le virus ne doit être stigmatisé
ou faire l’objet de discriminations. Les parents, les enseignants et les dirigeants ont un
rôle crucial à jouer dans l’éducation et la prévention du VIH et pour calmer les peurs, et
mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination.
11. Toute personne vivant avec le VIH doit connaitre ses droits.
13. Toute personne qui pense avoir été infectée par le VIH doit prendre contact avec un
professionnel de santé ou un centre de prévention du SIDA afin de recevoir des conseils
et de faire un test de dépistage anonyme. Toute personne vivant dans une région ou le
VIH est prévalent et ayant eu des rapports sexuels non protégés doit être encouragée à
effectuer un test et à obtenir des conseils.
14. Le risque de transmettre le VIH a un enfant peut être réduit à moins de 2 % si la femme
enceinte reçoit des conseils, des soins et des traitements antirétroviraux complets durant
sa grossesse et les six premiers mois suivant la naissance. Cela fait souvent partie d’un
programme complet intitule Prévention de la transmission du VIH de la mère a l’enfant
(PTME).
15. Il est nécessaire de fournir à toute femme séropositive donnant naissance à un enfant les
informations et les aptitudes qui lui permettront de choisir la meilleure option
d’alimentation pour son bébé. Elle doit recevoir des conseils en matière de nutrition et de
santé pour le nouveau-né comme pour elle-même et être encouragée à faire dépister son
enfant et à le faire soigner, en cas d’exposition au VIH. Elle doit savoir qu’un bébé ne
d’une mère séropositive qui n’a pas pris d’antirétroviraux durant sa grossesse a une
chance sur trois de naitre avec le VIH. Sans intervention, la moitié des bébés infectés par
le VIH meurent avant l’âge de deux ans.
16. Une femme enceinte infectée par le VIH doit savoir que :
● la prise de médicaments spécifiques (antirétroviraux) durant la grossesse peut améliorer sa
santé et réduire le risque de transmettre le virus a l’enfant
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● les soins prénatals et post-natals (bilans de sante avant et après la naissance du bébé effectues
par une personne qualifiée, soins durant la grossesse et l’accouchement) peuvent contribuer à
réduire le risque de transmission du virus à l’enfant
● mettre les nouveau-nés exposes au VIH sous cotrimoxazole ou Bactrim, entre quatre et six
semaines, et continuer jusqu’à ce que l’infection soit définitivement écartée, cela peut aider à
empêcher des infections ≪ opportunistes ≫ (c.-a-d. des infections qui profitent d’un système
immunitaire affaibli)
● il existe diverses manières d’alimenter un nouveau-né, chacune présentant des avantages et des
risques.
17. La mère doit décider quel mode d’alimentation est le plus sûr pour le bébé et le plus
pratique pour elle :
● l’allaitement exclusif au sein durant les six premiers mois protège le nourrisson de la mort par
diarrhée, pneumonie et malnutrition. Il existe toutefois un risque d’infection au VIH durant
l’allaitement. Le risque de transmission à l’enfant est bien plus faible en cas d’allaitement
exclusif qu’en cas d’alimentation mixte (lait maternel et autres aliments et boissons). Ce risque
peut également être réduit en limitant la durée d’allaitement une fois qu’un régime adéquat et
sain sur le plan nutritif et dépourvu de lait maternel peut être fourni à l’enfant.
● donner au bébé un substitut de lait maternel (lait maternise) uniquement élimine le risque de
transmission du VIH via l’allaitement, mais peut considérablement augmenter le risque de
mourir d’infections comme la diarrhée ou la pneumonie, en particulier au cours des six premiers
mois de la vie. Ce n’est une bonne option que si la mère a accès a de l’eau salubre et aux moyens
d’obtenir du lait en poudre pendant au moins douze mois, et si l’utilisation de ce produit est
acceptable pour elle et pour sa communauté.
● l’allaitement doit continuer au-delà de six mois jusqu’à ce qu’une alimentation de
remplacement saine et adéquate, y compris le lait en poudre et d’autres laits et aliments, soit
disponible. Lorsque c’est le cas, l’allaitement doit complétement prendre fin.
● tout nourrisson, qu’il soit nourri par allaitement ou par substituts de lait maternel, doit recevoir
d’autres aliments et boissons à partir de six mois afin de lui fournir l’énergie et les nutriments
nécessaires à sa croissance et à son développement.
18. Les adolescentes sont plus exposées à l’infection par le VIH parce que :
● elles peuvent ne pas être en mesure de décider du moment d’un rapport ou de l’utilisation
d’un préservatif
● leur membrane vaginale est plus fine que celle des femmes plus âgées et donc plus
vulnérable a des lésions résultant d’une activité sexuelle, et pouvant permettre la
transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST)
● elles sont parfois recherchées par des hommes plus âgés et s’engagent dans des
relations avec des hommes pouvant être infectés
● elles sont susceptibles de faire l’objet de traite à des fins d’exploitation sexuelle, ce qui
les place dans des situations très risquées.
19. Les jeunes filles et les femmes ont le droit de refuser d’avoir des relations sexuelles non
désirées ou non protégées. Elles ont également le droit d’apprendre à éviter, à refuser ou
à se défendre contre des avances sexuelles qu’elles ne désirent pas. En outre, elles
doivent savoir quoi faire et ou se rendre si elles sont victimes d’une agression sexuelle.
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Elles doivent rechercher le soutien d’un prestataire de soins qualifié ou se rendre dans un
centre de soins pour obtenir une aide médicale et des conseils. Les professionnels de
santé et les travailleurs sociaux doivent être formés pour comprendre les filles et les
femmes se trouvant dans de telles situations. Cela s’applique également aux situations
dans lesquelles les garçons sont impliqués.
20. Pour lutter de manière efficace contre la violence, les garçons et les hommes doivent
activement s’impliquer dans la recherche de solutions. Leur engagement entier en faveur
des filles et des femmes est nécessaire pour empêcher la violence et le harcèlement
sexuel, résister aux pressions et parvenir à l’égalité des sexes. Cela passe par une
compréhension des stéréotypes sexuels et des inégalités entre sexes.
21. Les discussions à la maison, à l’école et au sein de la communauté, entre les enfants ou
adolescents et leurs parents, les enseignants, les dirigeants communautaires et autres
modèles peuvent contribuer au développement d’attitudes et de comportements sains,
comme par exemple :
● le respect des filles et des femmes ainsi que leurs droits
● l’égalité dans la prise de décision et les relations
● le développement d’aptitudes sur la manière de faire face aux pressions, au harcèlement
sexuel, à la violence et aux stéréotypes.
22. Il est important de connaître et de réduire les risques de transmission du VIH lors
de rapports non protégés :
Le risque de contracter le VIH peut être réduit par l’abstinence. En cas de rapports sexuels,
l’usage correct et systématique de préservatifs masculins ou féminins est important. Pour
diminuer le risque, on peut :
● réduire le nombre de partenaires sexuels
● rester dans une relation de confiance mutuelle avec un (ou plusieurs) partenaire(s) non
infecte(s)
● opter pour des rapports a moindre risque, c’est-a-dire des rapports sans pénétration (le pénis
n’entre pas dans le vagin, le rectum ou la bouche) ou des rapports avec pénétration avec
utilisation correcte (conforme au mode d’emploi) et systématique (à chaque pénétration) d’un
préservatif.
Outre ces pratiques à moindre risque, la circoncision de l’homme réduit la possibilité de
transmission du VIH de la femme a l’homme.
Plus le nombre de partenaires est important, plus le risque que l’un d’entre eux ait le VIH et le
transmette est grand (s’il n’utilise pas de préservatif masculin ou féminin de manière constante et
appropriée).
Cependant, tout un chacun peut être séropositif, pas seulement les personnes ayant de nombreux
partenaires sexuels. Des personnes ne présentant pas de signes d’infection peuvent quand même
être porteuses du virus. Le dépistage est le seul moyen de le savoir.
23. Un préservatif bien lubrifie est essentiel pour se protéger lors des rapports vaginaux
ou anaux.
● Les préservatifs lubrifiés (gel ou liquide) risquent moins de se déchirer lors de la manipulation
ou de l’utilisation.
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● Le préservatif féminin est une autre solution sécurisée. Il se présente le plus couramment sous
forme de gaine souple et ample qui tapisse la paroi vaginale. Il comporte un anneau souple à
chaque extrémité. L’anneau qui se trouve du côté ferme sert à introduire le préservatif dans le
vagin et à maintenir celui-ci en place durant le rapport, tandis que l’autre reste à l’extérieur du
vagin et couvre en partie les lèvres. Avant le début d’un rapport, la femme insère le préservatif à
l’aide de ses doigts. Seuls les lubrifiants a base d’eau peuvent être utilises avec les préservatifs
en latex, tandis que les préservatifs en polyuréthane ou en latex synthétique (nitrile) supportent
les lubrifiants a base d’eau et à base de corps gras.
24. Le VIH peut être transmis par rapport sexuel oral, bien que les données disponibles
suggèrent que ce risque est minime par rapport aux rapports vaginaux ou anaux.
Néanmoins, le sexe oral peut transmettre des IST susceptibles d’accroitre le risque de
transmission du VIH. En cas de fellation, il est recommandé d’utiliser un préservatif
masculin.
25. Etant donné que la plupart des infections sexuellement transmissibles peuvent être
transmises par simple contact génital, il faut utiliser un préservatif avant tout contact
génital.
26. La consommation d’alcool ou de drogues fausse le jugement. Même les personnes qui
comprennent bien les risques que présentent le VIH et l’importance d’avoir des relations
sexuelles à moindre risque peuvent se montrer imprudentes lorsqu’elles ont bu ou pris de
la drogue.
29. Les personnes atteintes d’une IST doivent prévenir leur(s) partenaires(s). Sans traitement
de l’IST chez les deux partenaires, ils continueront de s’infecter l’un l’autre. La plupart
des IST peuvent être guéries.
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31. Le VIH peut être transmis par une aiguille ou une seringue non stérilisée, le plus
souvent utilisée pour l’injection de drogues, ou par d’autres instruments :
Si elle est contaminée de sang infecté, une aiguille ou une seringue non stérilisée peut
transmettre le VIH ou d’autres infections, comme l’hépatite, d’une personne a une autre. Il ne
faut jamais utiliser un instrument non stérilisé pour percer la peau.
Les personnes qui s’injectent des drogues ou qui ont des relations sexuelles non protégées avec
des toxicomanes risquent fortement d’être infectées par le VIH. Il faut toujours qu’elles utilisent
une aiguille et une seringue propres, jamais celles de quelqu’un d’autre.
Les injections ne doivent être pratiquées que par un professionnel qualifié en utilisant une
seringue autobloquante (utilisable une seule fois).
32. Tout type de coupure par un objet non stérilisé (rasoir, couteau) peut transmettre le VIH.
L’instrument coupant doit être entièrement stérilisé pour chaque personne, y compris les
membres de la famille, ou rinces a l’eau de javel et/ou à l’eau bouillante.
34. Si un enfant est séropositif, la personne qui s’occupe de lui a besoin d’aide pour :
● en savoir plus sur l’infection par le VIH
● savoir comment soigner et soutenir l’enfant, notamment lui faire accepter un traitement ARV
● avoir moins peur que l’enfant ne lui transmette le VIH
● savoir comment se protéger lorsqu’elle s’occupe de l’enfant
● comprendre les besoins affectifs de l’enfant et y répondre.
Un enfant ayant perdu un parent, une autre personne en charge ou un frère ou une sœur à cause
du SIDA a besoin du soutien psychologique de sa famille et éventuellement d’un
accompagnement pour surmonter le traumatisme et le chagrin.
Un parent ou une autre personne en charge peut également avoir besoin de soutien pour
comprendre les étapes du chagrin de l’enfant selon son âge, ainsi que les réponses
psychologiques adaptées.
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35. Les parents qui vivent avec le VIH doivent s’assurer que chacun de leurs enfants possède
un certificat de naissance. Il leur faut également établir un testament pour déterminer 1)
qui aura la garde de leurs enfants et 2) s’ils possèdent de l’argent, des terres ou du bétail,
comment ces biens seront distribués. Si les enfants sont suffisamment grands pour
comprendre, ils doivent prendre part à ces délibérations avec leurs parents.
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3- Quels sont les principaux facteurs qui conditionnent le risque d’ être infecté lors d’ un
rapport sexuel?
Le risque d’être infecté au cours d’un rapport sexuel non protégé est conditionné par six facteurs
principaux:
La probabilité que le ou la partenaire sexuel (le) soit infecté(e),
Le type d’activité sexuelle,
La quantité de virus présente dans le sang ou dans les sécrétions sexuelles
La présence d’autres maladies à transmission sexuelle et/ou de lésions génitales chez
l’un(e) ou l’autre des partenaires.
L’âge peut aussi constituer un facteur, les jeunes filles étant physiologiquement plus
vulnérables.
Le nombre de partenaire sexuel.
4- Quels sont les principes qui régissent la prise en charge des PVVIH?
Les principes qui doivent régir la prise en charge des PVVIH sont :
41- La confidentialité
42- Le consentement éclairé
43- L’auto – détermination ou l’auto - responsabilité
44- Et la non - discrimination.
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6- Quels sont les éléments fondamentaux à considérer pour garantir le consentement éclairé
du PVVIH?
Pour garantir le consentement éclairé du PVVIH, les considérations suivantes doivent êtes faites :
Tout individu doit être informé de façon claire et précise de sa situation sérologique, de ses
implications pour sa santé, de ses incidences sur son partenaire, des possibilités
thérapeutiques actuelles et des exigences de suivi médical ;
Dans aucun cas, les médecins ou tout autre prestataire, ne sera autorisé à initier une thérapie,
si efficace soit – elle, sans en discuter avec le PVVIH ou, à défaut, d’un proche ou d’un
tuteur, s’il s’agit d’un mineur ;
Toute demande de consultation d’un niveau à l’autre doit être accompagnée d’informations
précises sur le statut sérologique du PVVIH qui devrait, au préalable, être renseigné et donner
son consentement ;
Dans le cas de la recherche fondamentale, des essais cliniques ou vaccinaux, le PVVIH doit,
avant tout enrôlement, être imbu de la nature des produits à expérimenter, de leur innocuité,
des risques éventuels, des avantages attendus sur la santé collective et des procédures
d’indemnisation dans la perspective d’invalidité ou d’accidents mortels.
7- Quels sont les éléments fondamentaux à considérer pour assurer l’auto – responsabilité
du PVVIH ?
Pour assurer l’auto – responsabilité du PVVIH, les considérations suivantes doivent être faites :
En cas de référence d’un niveau à l’autre, ou vers un spécialiste, le patient a droit à une copie
de son dossier médical, s’il en fait la demande. L’institution ne sera pas responsable de la
divulgation d’information résultant d’une mauvaise gestion du dossier par son détenteur ;
Il est impératif d’encourager le PVVIH à informer son partenaire de sa situation sérologique
et de l’inciter à se faire tester. Aucune contrainte, de quelque nature que ce soit, ne doit être
exercée sur le PVVIH pour amener son partenaire à l’institution.
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8- Précisez les rôles des réseaux de PVVIH dans la prise en charge du VIH / SIDA ?
Les réseaux de PVVIH doivent jouer, dans la prise
9- Quels sont les rôles joués par les leaders en charge des personnes séropositives, les rôles
communautaires dans la prise en charge suivants :
des PVVIH ?
Passerelles de communication entre la
Pour faciliter la prise en charge des PVVIH, les communauté et les établissements de santé
leaders communautaires doivent jouer les rôles fournissant les services de dépistage et de traitement ;
suivants : Structures de soutien et d’accompagnement
Mobilisation sociale en vue d’augmenter la aux nouveaux PVVIH.
fréquentation des CDV ;
Vulgarisation de l’information sur la
10- Selon la classification de l’OMS, quels sont
prévention des IST / VIH / SIDA ;
Encadrement psychosocial aux PVVIH. les critères pour qu’un PVVIH soit classé au stade
clinique I ?
Un PVVIH est classé au stade clinique I si on est en présence des constats suivants :
Poids : Pas de perte de poids ;
Symptômes : asymptomatique, sinon lymphadénopathie généralisée persistante.
11- Selon la classification de l’OMS, quels sont les critères pour qu’un PVVIH soit classé au
stade clinique II (stade de maladie modérée)?
Les critères suivants permettent de classer au stade clinique II (ou stade de maladie modérée) un
PVVIH :
Poids : Perte de poids entre 5% et 10 % ;
Symptômes : Au moins un de ces symptômes :
47- Infections récurrentes des voies respiratoires (sinusite, amygdalite, otite moyenne et
pharyngite)
48- Zona
49- Chéilite angulaire
50- Ulcérations buccales récurrentes
51- Prurigo
52- Dermite séborrhéique
53- Onychomycose.
12- Selon la classification de l’OMS, quels sont les critères pour qu’un PVVIH soit classé au
stade clinique III?
Les critères suivants permettent de classer au stade clinique III (ou stade de maladie avancée) un
PVVIH :
Poids : Perte de poids supérieure à 10 % ;
Symptômes : Au moins un de ces symptômes :
54- Diarrhée chronique, inexpliquée depuis plus d’un mois
55- Fièvre persistance inexpliquée depuis plus d’un mois
56- Leucoplasie chevelue de la cavité buccale
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13- Selon la classification de l’OMS, quels sont les critères pour qu’un PVVIH soit classé au
stade clinique IV ?
Un PVVIH est classé au stade clinique IV (ou stade terminal de la maladie) si on est en présence
des constats suivants :
Poids : Cachexie;
Symptômes : Au moins un de ces symptômes :
60- Syndrome cachectique
61- Pneumonie à pneumocystis carinii
62- Pneumonie bactérienne récurrente
63- Infection herpétique chronique 14- Quel est le calendrier des visites
de suivi d’un PVVIH ?
64-
65- Candidose œsophagienne
66- Tuberculose extra – pulmonaire En absence de problèmes spécifiques,
67- Sarcome de Kaposi un PVVIH doit être vu tous les mois.
68- Infection à cytomégalovirus (rétinite)
69- Encéphalopathie à VIH
70- Cryptococcose extra – pulmonaire
71- Infection mycobactérienne non tuberculeux
72- Cryptosporidiose chronique.
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22- Précisez le mode d’action des inhibiteurs de 21- Quel est le mode d’action des
inhibiteurs de la protéase ?
fusion ?
Les inhibiteurs de fusion constituent une toute
nouvelle classe thérapeutique agissent en empêchant Les inhibiteurs de la protéase du VIH,
l'entrée du virus dans ces cellules cibles. On réserve constituent une classe thérapeutique
cette nouveauté aux patients en échec avec les d’antirétroviraux, ayant pour cible la
traitements classiques car sa forme injectable (deux protéase du VIH. La protéase du VIH
piqûres par jour) est plus contraignante. est une enzyme, qui participe à la
synthèse des protéines du virus.
Lorsque la protéase est bloquée, les
23- Quel est le mode d’action des inhibiteurs de nouveaux virus produits sont
l’intégrase ? défectueux, et ne peuvent plus infecter
Ces médicaments inhibent l’enzyme nécessaire à de nouvelles cellules.
l'intégration de l'ADN viral dans celui des lymphocytes.
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Stavudine (d4T)
Emtricitabine (FTC)
Zidovudine (AZT)
Zalcitabine (ddC)
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40- Selon les recommandations de l’OMS, quand doit – on classer de grade I les effets
secondaires des ARV ?
Selon les recommandations de l’OMS, les effets secondaires des ARV sont classés grade I
quand :
La gêne est légère ou transitoire
Il n’y a pas de limitation des activités
41- Selon les recommandations de l’OMS, quand doit – on classer de grade II les effets
secondaires des ARV ?
Selon les recommandations de l’OMS, les effets secondaires des ARV sont classés grade II
quand :
Il y a limitation légère ou modérée des activités.
42- Selon les recommandations de l’OMS, quand doit – on classer de grade III les effets
secondaires des ARV ?
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Selon les recommandations de l’OMS, les effets secondaires des ARV sont classés grade III
quand :
Il y a limitation marquée des activités
43- Selon les recommandations de l’OMS, quand doit – on classer de grade IV les effets
secondaires des ARV ?
Selon les recommandations de l’OMS, les effets secondaires des ARV sont classés grade IV
quand :
Il y a limitation extrême des activités
44- A quel stade un effet secondaire lié à la prise d’ARV nécessite obligatoirement un
traitement ?
Un traitement médical est obligatoire en cas d’effet secondaire de grade 3 ou 4
45- A quel stade un effet secondaire lié à la prise d’ARV nécessite obligatoirement une
hospitalisation ou des soins en hospice?
Une hospitalisation est obligatoire en cas d’effets secondaires de grade 4
46- Quand faut – il commencer un traitement antirétroviral ?
47- Quel sont les critères exigés pour qu’une molécule ARV soit de 1ère ligne ?
Les critères exigés pour qu’une molécule ARV soit de 1ère ligne sont :
Sa bonne tolérance
Ses moindres risques de résistance
Sa capacité de diminuer rapidement et de façon notable la charge virale
Son efficacité prouvée sur le long terme.
48- Quel est le régime thérapeutique de 1ère ligne préférentiel chez tout PVVIH ?
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Le régime thérapeutique de première ligne préférentiel chez tout PVVIH, naïf aux ARV est
constitué des 3 médicaments suivants :
TDF + 3TC (ou FTC) + DTG.
49- Quel est le régime thérapeutique alternatif (en cas d’intolérance au TDF ou
d’insuffisance rénale ?
En cas d’intolérance au TDF, l’AZT le remplacera et le régime devient :
AZT+ 3TC (ou FTC) + DTG
50- Quel est le régime thérapeutique alternatif (en cas d’intolérance au TDF ou
d’insuffisance rénale et d’anémie sévère ?
Dans ce cas, l’ABC (ou le d4T : non conseillé par l’OMS) remplacera le TDF et le régime
devient :
ABC+ 3TC (ou FTC) + DTG
52- Citez les trois (3) ARV qui ont une activité contre le virus de l’hépatite A ?
Les trois (3) ARV qui ont un effet contre le virus de l’hépatite B sont :
Le Tenofovir
La lamivudine
L’Emtricitabine
54- Quels sont les trois ordres de critères permettant d’identifier un échec thérapeutique ?
53- A partir de quelle durée de traitement peut – on identifier une situation d’échec
thérapeutique ?
Il est possible d’identifier une situation d’échec thérapeutique à partir de quatre (4) mois de
TAR.
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61- En cas d’échec thérapeutique, que faire si la résistance spécifique à une molécule a été
prouvée ?
La molécule incriminée sera remplacée par une nouvelle de classification similaire.
62- En cas d’échec thérapeutique, que faire si la résistance ne peut être prouvée pour
aucune des 3 molécules?
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66- Précisez le mode d’action des inhibiteurs de 65- Quelle est la responsabilité de
l’institution où se produit l’AES
fusion ?
?
Les inhibiteurs de fusion constituent une toute nouvelle
classe thérapeutique agissent en empêchant l'entrée du L’institution où se produit l’accident à
virus dans ces cellules cibles. On réserve cette la responsabilité de la prise en charge
nouveauté aux patients en échec avec les traitements de l’accidenté et de la notification
classiques car sa forme injectable (deux piqûres par formelle dans les 24 heures qui
jour) est plus contraignante. suivent de tout cas positif
d’exposition accidentelle au sang (d’
abord sur la fiche de notification
67- Quel est le délai requis pour initier la chimio – manuelle puis sur MESI)
prophylaxie d’urgence au ARV en cas d’AES ?
En cas d’AES, la chimio- prophylaxie d’urgence à l’ARV doit être initiée dans les 72 heures qui
suivent l’exposition.
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En cas d’AES, si le patient – source est séropositive au VIH, l’individu exposé sera
placé pendant 28 jours sous :
TDF + 3TC + DTG
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B
l
e
s
sure sans saignement ;
Blessure épidermique par aiguille pleine (suture) ou de petit calibre (SC / IM) ;
Exposition de muqueuse.
74- En cas d’AES, quel est l’ ARV qui ne doit jamais être utilisé?
En cas d’AES, la Nevirapine ne doit jamais être utilisé.
75- Citez les principales mesures de précautions universelles à adopter en prévention des
AES?
Les principales mesures à adopter en prévention des AES sont :
Se laver les mains avant et après les soins ;
Porter un masque et des lunettes en cas de risque de projection ;
Décontaminer les surfaces souillées par du sang avec de l’eau de Javel diluée à 10%
ou avec un autre désinfectant approprié ;
Ne pas recapuchonner les aiguilles après utilisation
Utiliser des conteneurs spéciaux pour le matériel usagé ;
Porter des gants pour manipuler les matériels souillés ;
Panser ses plaies ;
Former le personnel soignant sur la prévention des AES et sur la CAT en cas d’AES ;
Promouvoir la vaccination de la population exposée contre le virus de l’hépatite B ;
Transporter les prélèvements dans un récipient adapté ;
Disposer des équipements de protection.
76- Quel est le niveau général de risque de transmission du VIH en cas de viol?
En cas de viol, le niveau général de risque de transmission du VIH est de 1%.
77- Quels sont les facteurs augmentant le risque de transmission du VIH en cas de viol?
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En cas de viol, le niveau de risque de transmission du VIH augmente dans les circonstances
suivantes :
Plus d’un agresseur sexuel
Blessures
Rapport anal
Premier rapport sexuel
Rapport pendant les règles
78- Précisez les normes générales pour la prise en charge des cas de viol?
La prise en charge des cas de viol doit obéir aux quatre principes suivants:
La déclaration de l’agression se fait dans la plus grande confidentialité ;
Un encadrement psychologique est fourni au moment de la déclaration ;
L’examen du patient se fait avec son consentement éclairé. Un formulaire de
consentement doit être disponible à tous les échelons ;
Un certificat médical sera délivré à la victime à des fins de poursuite judiciaire
éventuelle.
80- Quelles sont les infections opportunistes les plus courantes en Haïti?
Les infections opportunistes les plus courantes en Haïti et sont :
Tuberculose
Pneumonie
Candidose vaginale / Candidose buccale / candidose de l’œsophage
Coccidioses
Prurigo
Zona,
Lésions herpétiques
Toxoplasmose
La mycobactériose atypique
la Cryptococcose.
81- Présenter, en fonction du niveau de CD4, les risques de développement d’une infection
opportuniste ?
82- Que faire pour prévenir les
infections bactériennes
opportunistes?
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Un Tuberculose peut survenir quel que soit le Afin de prévenir les infections
taux de CD4 opportunistes, toute PVVIH doit être
Avec un CD4 inférieur ou égal à : ß 400/mm3, le placée sous prophylaxie au
PVVIH peut développer un Herpès zoster Cotrimoxazole à vie.
ß 300/mm3, le PVVIH peut développer une
candidose buccale
ß 200/mm3, le PVVIH peut développer une pneumonie à pneumocystis jiroveci ou une
candidose œsophagienne
ß 100/mm3, le PVVIH peut développer une toxoplasmose et une cryptococcose
ß 50/mm3, le PVVIH peut développer un CMV
86- Concernant la bacilloscopie chez un tuberculeux VIH positif, quelle particularité peut –
on retenir?
Les formes cavitaires riches en bacilles sont plus rares en cas d’immunodépression et les
examens de crachats sont alors le plus souvent négatifs.
87- Concernant le mantoux test chez un tuberculeux VIH positif, quelle particularité peut –
on retenir?
La réaction du Mantoux test dépend du degré de l’immunodéficience. On le considère positif à
partir de 5 mm de diamètre. Cependant, sa négativité n’exclut pas la présence du Mycobacterium
tuberculosis
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88- En cas de co – infection TB / VIH, que peut – il arriver lorsque institue un TAR ?
Lorsqu’on institue un traitement antirétroviral chez un coïnfection TB / VIH, se produit une
réaction paradoxale, une exacerbation temporaire rarement fatale des symptômes, des signes ou
des manifestations radiologiques de la TB moins de 3 mois (autour de 6 semaines) après le
début 89- Quelles sont les manifestations
du traitement aux ARV spécialement lorsque le cliniques du SIRI chez un
CD4 est inférieur à 100/mm3. On pense que cette tuberculeux séropositif placé sous
« réaction paradoxale » est due à une TAR ?
reconstitution de l’immunité qui se produit avec
une administration concomitante des ARV et des
Le SIRI chez un tuberculeux placé sous
antituberculeux. Ainsi parle t – on de
TAR est caractérisé par une forte fièvre,
Syndrome Inflammatoire de la Reconstitution une adénopathie, un développement des
Immunitaire. A quel stade un effet? lésions du SNC et une dégradation
marquée de l’image radiologique
90- Quand commence le TAR en 91- Qua
cas de co – infection TB / nd et
VIH? comment administre – t- on la cortisone en cas de
SIRI ?
Le traitement antirétroviral Pour les réactions très sévères, la Prédnisone à raison de
débutera entre deux et huit 20-60mg/jour pendant 2 semaines, puis diminution
semaines après le début du progressive sur 6 semaines donne de bons résultats.
traitement pour la Tuberculose.
92- Pourquoi un tuberculeux VIH positif doit – il
très adhérent à son TAR?
Les patients VIH positifs tuberculeux présentent un risque
plus élevé de développer une tuberculose multirésistante comparés aux patients VIH négatifs,
d’où la nécessité d’insister sur l’adhérence au traitement antituberculeux.
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1- ........En Haïti, comme au niveau mondial, le virus du SIDA prédominant est le VIH 1.
2- ........Le VIH 1 se transmet moins facilement que le VIH 2
9- Vous recevez un PVVIH avec diarrhée chronique. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
10- Vous recevez un PVVIH avec Zona. A quel stade clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
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c) Stade III
d) Stade IV
11- Vous recevez un PVVIH avec Syndrome cachectique. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
12- Vous recevez un PVVIH avec uniquement des ganglions enflés. A quel stade clinique
est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
13- Vous recevez un PVVIH avec fièvre chronique. A quel stade clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
14- Vous recevez un PVVIH avec onychomycose. A quel stade clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
15- Vous recevez un PVVIH avec pneumonie à pneumocystis C. A quel stade clinique est
ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
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16- Vous recevez un PVVIH avec diarrhée candidose buccale. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
17- Vous recevez un PVVIH avec tuberculose. A quel stade clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
18- Vous recevez un PVVIH avec Candidose oesophagienne. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
19- Vous recevez un PVVIH avec chéilite angulaire. A quel stade clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
20- Vous recevez un PVVIH avec otite moyenne récurrente. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
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21- Vous recevez un PVVIH aec tuberculose extra pulmonaire. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
22- Vous recevez un PVVIH avec Pneumonie bactérienne récurrente. A quel stade
clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
23- Vous recevez un PVVIH avec méningite. A quel stade clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
24- Vous recevez un PVVIH avec Dermite séborrhéique. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
25- Vous recevez un PVVIH avec prurigo. A quel stade clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
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26- Vous recevez un PVVIH avec Sarcome de Kaposi. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV
27- Enzyme sécrétée par le VIH, qui permet au virus de convertir son ADN en ARN :
a) Transcriptase inverse
b) Protéase
c) Intégrase
d) Fusionase
28- Enzyme sécrétée par le VIH, qui permet l’intégration de l’ADN viral dans celui des
lymphocytes :
a) Transcriptase inverse
b) Protéase
c) Intégrase
d) Fusionase
29- Enzyme sécrétées par le VIH, qui, lorsqu’elle est bloquée, bloquent le développement
des nouveaux virus produits :
a) Transcriptase inverse
b) protéase
c) intégrase
d) fusionase
a) AZT
b) NVP
c) TDF
d) EFV
a) AZT
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b) NVP
c) TDF
d) EFV
a) AZT
b) NVP
c) TDF
d) EFV
a) AZT
b) NVP
c) TDF
d) EFV
35- Chez un PVVIH souffrant d’insuffisance rénale quel est le régime alternatif ?
36- Chez un PVVIH souffrant d’insuffisance rénale et d’anémie sévère quel est le régime
alternatif ?
a) TDF + 3TC + DTG
b) AZT + 3TC + DTG
c) ABC + 3TC + DTG
a) 28 jours
b) 6 mois
c) 1 an
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d) toute la vie
a) 24 heures
b) 72 heures
c) 28 jours
d) 3 mois
e) 6 mois
f) 1 an
g) toute la vie
Vous êtes infirmière responsable du Centre de Santé de Dirissy. Vient se plaindre Miss
Odline, infirmière stagiaire, d’avoir à peine été piquée par la seringue qu’elle utilisait pour
administrer l’injection de Depo Provera à Mlle Jacqueline. Vous établissez en urgence le
statut sérologique de Mlle Jacqueline et celui de Miss Odline également. Le test VIH de
Mlle Jacqueline est positif et celui de miss Odline est négatif.
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
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d) 72 heures
Vous êtes infirmière responsable du Centre de Santé de Dirissy. Vient se plaindre Miss
Josée, infirmière stagiaire, d’avoir à peine été piquée par la seringue qu’elle utilisait pour
administrer l’injection de Depo Provera à Mme Jacques. Vous établissez en urgence le
statut sérologique de Mme Jacques et celui de Miss Josée également. Le test VIH de Mme
Jacques est positif et celui de miss Odline est aussi.
47- Allez-vous notifier ce cas aux autorités sanitaires : a) Oui
b) non
48- Si oui, quel est le délai requis:
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures
49- Allez-vous placer la victime sous traitement: a) Oui b) non. Si oui pendant
combien de temps:
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures
50- Allez-vous refaire le test à Miss Odline : a) Oui b) non. Si oui, dans
combien de temps:
a) 28 jours
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b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures
Vous êtes infirmière responsable du Centre de Santé de Dirissy. Vient se plaindre Miss
Jane, infirmière stagiaire, d’avoir à peine été piquée par la seringue qu’elle utilisait pour
administrer l’injection de Depo Provera à Mlle Judith. Vous établissez en urgence le statut
sérologique de Mlle Judith et celui de Miss Jane également. Le test VIH de Mlle Judith est
négatif celui de miss Judith aussi est négatif.
51- Allez-vous notifier ce cas aux autorités sanitaires : a) Oui
b) non.
52- Si oui, quel est le délai requis:
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures
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59- Le risque d’être infecté par le VIH est influencé par, excepté :
a) Le nombre de partenaire sexuel
b) l’âge et le sexe
c) le type de pratique sexuelle
d) a et b sont bonnes
e) a et c sont bonnes
f) b et c sont bonnes
g) toutes
h) Aucune
Choisissez l’exception.
a) Le service de traitement des PVVIH doivent être dans un endroit retiré, isolé des
autres services
b) L’information sur la situation sérologique du PVVIH ne doit pas être partagé à son
conjoint sans son consentement
c) Le PVVIH doit être informé des situations thérapeutiques actuelles
61- Sont des facteurs augmentant le risque de transmission en cas de viol, excepté :
a) Plusieurs agresseurs sexuels
b) Blessures génitales
c) Rapport anal
d) Premiers rapports sexuels
e) Rapport pendant les règles
f) Le niveau socio – économique de la victime
62- Sont des normes à respecter lors de la prise en charge des cas de viol, excepté :
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63- Sont des normes à respecter lors de la prise en charge des cas de viol, excepté :
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Examens d’état 6
VI) I) Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse
Vous êtes responsable d’un centre de dépistage volontaire. Vous recevez Marie,
une étudiante à la faculté. (Septembre 2011). Questions 1 à 4.
1- Quel est le 1er test qui va vous permettre de faire le dépistage rapide :
a) Oraquick
b) Capillus
c) Elisa
d) Détermine
2- Il est préférable que ce test soit couplé, aux fins d’interprétation, à un
autre qui est :
a) Oraquick
b) Elisa
c) Capillus
d) Western Blot
6- Un patient infecté par le VIH veut connaitre les moyens à utiliser pour ne
pas infecter sa femme ou éviter de se surinfecter :
a) Utiliser le condom
b) Pratiquer l’abstinence
c) A et b sont vrais (Aout 2008)
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b) Stade II
c) Stade III
d) Satade IV (Aout 2008)
12- La prise en charge des IST sous – tendent 4 piliers. Parmi lesquels, sauf :
a) Le counseling et l’éducation
b) La promotion des clients aux traitements
c) La prématurité des rapports sexuels
d) La notification des partenaires aux fins de traitement
13- Parmi les signes majeurs du SIDA, cochez celui qui ne l’est pas :
a) Perte de poids de plus de 10%
b) Diarrhée chronique persistante de plus d’un mois
c) Fièvre persistante au - delà d’un mois
d) Toux persistante au – delà d’un mois
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III) Autres
14- Citez deux manières dont les femmes séropositives au VIH peuvent
transmettre le VIH à leur bébé ?
15- Complétez : Lorsque l’enfant de mère HIV positif présente un HIV négatif
après 18 mois, on parle de ………………………..
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2 c
5 c
6 c
7 d
8 d
9 c
14
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Chapitre 7
Maladies hydriques : Eau, assainissement et hygiène.
LA DIARRHÉE
1. La diarrhée tue l’enfant en faisant perdre beaucoup d’eau à son corps, ce qui provoque la
déshydratation. Dès le début de la diarrhée, il est essentiel de donner à l’enfant beaucoup
plus à boire que d’habitude. Il faut également lui donner sa ration alimentaire habituelle.
2. La vie d’un enfant est en danger s’il a plusieurs selles liquides en l’espace d’une heure
ou s’il y a du sang dans ses selles. Il faut alors immédiatement solliciter l’aide d’un agent
de sante qualifie.
5. Quand un enfant a la diarrhée, il faut lui donner une solution de sels de réhydratation
orale (SRO) et un supplément journalier en zinc pendant 10 – 14 jours. Les médicaments
contre la diarrhée sont en général inefficaces, voire nocifs pour l’enfant.
6. Pour prévenir la diarrhée, toutes les selles, même celles des nourrissons et des jeunes
enfants, doivent être jetées dans des latrines ou des toilettes ou enterrées.
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9. Pour éviter la déshydratation, les enfants nourris au sein devraient être allaites le plus
souvent possible et les autres enfants devraient boire les quantités suivantes de liquides
après chaque selle liquide :
● pour un enfant de moins de deux ans : entre un quart et la moitie d’une grande
tasse (250 millilitres)
● pour un enfant de deux ans ou plus : entre la moitie et la totalité d’une grande tasse (250
millilitres).
10. Il faut donner à boire a l’enfant dans une tasse propre. On ne devrait jamais utiliser de
biberon. Il est difficile de bien nettoyer les biberons et un biberon sale peut être à
l’origine de la diarrhée. Si l’enfant vomit, la personne qui s’occupe de lui attendra 10
minutes avant de lui redonner à boire tout doucement, par petites gorgées. Il faut donner
beaucoup à boire a l’enfant, en plus de ses repas et boissons habituels, tant que la diarrhée
n’a pas disparu.
11. En général, la diarrhée s’arrête au bout de trois a quatre jours. Au-delà, il faudrait
consulter un agent de sante qualifié.
Solution de SRO
Une boisson spéciale contre la diarrhée
Qu’est-ce que les SRO ?
Les SRO (sels de réhydratation orale) sont un mélange spécial de sels secs qui, une fois
mélanges a de l’eau potable, aident à réhydrater le corps en cas de perte pendant la diarrhée.
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2. Parfois, la toux et le rhume sont les signes d’un problème plus grave. Un enfant qui
respire rapidement ou qui a de la peine à respirer à peut-être une pneumonie, qui est une
infection des poumons. Cette maladie peut être mortelle et l’enfant doit être traité
immédiatement par un agent de santé qualifié, qui peut aussi l’aiguiller vers un
établissement de santé.
3. La famille peut aider à prévenir les pneumonies en veillant à ce que les bébés soient
nourris exclusivement au sein pendant les six premiers mois au moins et à ce que tous les
enfants soient bien nourris et complétement vaccinés.
4. Un enfant dont la toux persiste au-delà de trois semaines doit être immédiatement
examiné par un agent de sante. Il est possible que l’enfant soit atteint de la tuberculose,
une infection des poumons.
VIII- L’HYGIÈNE
1. Il faut évacuer toutes les selles, y compris celles des bébés et des jeunes enfants, de façon
hygiénique. Le meilleur moyen consiste à s’assurer que tous les membres de la famille
utilisent des toilettes, des latrines ou le pot (pour les jeunes enfants). Quand il n’existe
pas de toilettes, il faut enterrer les selles.
2. Tous les membres de la famille, y compris les enfants, doivent se laver soigneusement les
mains à l’eau et au savon après avoir été en contact avec les selles, avant de toucher à la
nourriture ou de préparer les aliments, et avant de donner à manger aux enfants. Si on ne
peut pas trouver de savon, on peut utiliser un produit de substitution, comme l’eau et la
cendre.
3. Se laver le visage et les mains à l’eau et au savon chaque jour permet d’éviter les
infections des yeux.
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4. Il faut se servir et boire de l’eau qui provient d’une source d’eau potable ou qui a été
purifiée.
6. Les aliments crus ou les restes peuvent être dangereux. Il faut donc laver ou cuire les
aliments crus. Les aliments cuits doivent être consommes rapidement ou réchauffés à
cœur.
7. Les aliments, les ustensiles et les surfaces sur lesquelles on prépare les aliments doivent
toujours être propres et il faut en éloigner les animaux. Il faut conserver les aliments dans
des récipients couverts.
9. L’hygiène est très importante pendant la menstruation. Toutes les jeunes filles et les
femmes doivent avoir accès a des produits d’hygiène féminine propres et secs, ainsi qu’à
un endroit ou leur intimité est protégée pour faire leur toilette et laver leurs vêtements. Il
faut éliminer avec soin les serviettes hygiéniques avec les autres déchets ou les bruler.
10. Se laver les mains à l’eau et au savon élimine les microbes. Se rincer les doigts à l’eau ne
suffit pas – il faut se frotter les deux mains avec de l’eau et du savon, puis rincer a l’eau.
On empêche ainsi les microbes et la saleté de se déposer sur la nourriture ou de pénétrer
dans la bouche. Se laver les mains permet aussi d’éviter les vers intestinaux.
11. Il devrait toujours y avoir de l’eau et du savon a proximité des latrines ou des toilettes.
Faute de savon, on peut utiliser de l’eau et de la cendre.
12. Il est particulièrement important de se laver les mains au savon après être allé à la selle et
après avoir nettoyé un bébé ou un enfant qui vient de faire ses besoins. Il est important
aussi de se laver les mains après avoir touché des animaux et après avoir manipulé des
aliments crus.
13. Il faut toujours se laver les mains avant de préparer et servir de la nourriture, et avant de
manger et de donner à manger aux enfants.
14. Les enfants mettent souvent les doigts dans la bouche ; il est donc important de leur laver
souvent les mains, surtout lorsqu’ils ont joué dans la terre ou avec des animaux.
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15. Il faut apprendre aux enfants à se laver les deux mains en les frottant l’une contre l’autre
avec du savon après être allés a la selle et avant de manger pour les protéger contre les
maladies.
16. Il faut aussi baigner régulièrement les enfants pour éviter les infections cutanées. Les
enfants attrapent facilement des vers, qui privent le corps des éléments nutritifs
nécessaires. Les vers et leurs œufs se trouvent dans l’urine et les excréments. humains et
animaux, dans les eaux de surface et la terre, ainsi que dans la viande mal cuite.
17. Il ne faut pas laisser jouer les enfants près des latrines, des toilettes et des endroits où les
gens vont faire leurs besoins.
18. Pour garder propre la réserve d’eau, les familles et les communautés peuvent :
● tapisser et couvrir les puits ouverts, installer une pompe à main et protéger les alentours
immédiats contre les animaux et le vandalisme
● protéger une source avec un coffrage
● s’assurer que les selles et les eaux usées (surtout celles des latrines et du nettoyage ménager)
sont toujours éliminées à l’écart de la réserve d’eau destinée a la cuisine, a la boisson ou à
l’hygiène corporelle
● construire des latrines a 15 mètres au moins et en aval de la source d’eau
● garder aussi propres que possible les jerricanes, les seaux, les cruches, les cordes et les
récipients utilises pour puiser et conserver de l’eau en les rangeant dans un endroit propre, loin
des animaux, plutôt que de les laisser par terre
● éloigner les animaux des sources d’eau de boisson et des espaces familiaux
● éviter l’utilisation de pesticides ou de produits chimiques à proximité des sources d’eau.
19. Pour garder propre la réserve d’eau à la maison, les familles peuvent :
● conserver l’eau de boisson dans un récipient propre et muni d’un couvercle
● se laver les mains régulièrement – en particulier avant d’aller chercher de l’eau dans la réserve
d’eau propre
● utiliser une louche ou une tasse propre pour puiser l’eau du récipient
● mettre un robinet sur le récipient d’eau
● interdire à quiconque de plonger les doigts ou la main dans l’eau ou de boire à même le
récipient
● veiller à ce que les animaux ne s’approchent pas de la réserve d’eau.
Lorsqu’on n’est pas sûr de la qualité de l’eau de boisson, il faut consulter les autorités.
L’eau potable est une eau incolore, inodore, sans saveur et sans danger pour la santé. L’eau
potable est une eau provenant d’une adduction d’eau, d’un forage ou d’un puits moderne bien
protégé.
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Le cycle de l’eau est principalement mû par des causes physiques. Il y a une circulation continue
de l’eau entre l’atmosphère et le sol, et vice-versa. De l’atmosphère vers le sol, ce sont les
précipitations (pluies, grêles). Du sol, et à partir des eaux de surface (mers, fleuves, lacs, rivières,
marigots, etc.), c’est l’évaporation qui restitue l’eau à l’atmosphère. Quand il pleut, une partie de
l’eau ruisselle et rejoint les cours d’eau, les lacs ou la mer, d’où part une évaporation de surface.
Une autre partie de cette eau s’infiltre dans le sol et alimente la nappe phréatique. Une partie de
l’eau infiltrée est absorbée par les racines des plantes et retourne dans l’atmosphère par
l’évapotranspiration.
1) Les sources d’Eau : - L’eau de pluie - Les sources non aménagées- Les puits traditionnels -
Les puisards - Les cours d’eau (marres, lacs, fleuves, rivières, marigots) - Le robinet (adduction
d’eau) - Le forage d’eau - Le puits moderne (grand diamètre, busé, cuvelé, protégé par une
margelle et un bon couvercle, avec une aire assainie tout autour) - L’impluvium
2) Les sources d’Eau potable - Les sources aménagées- Le robinet (adduction d’eau) - Le forage
d’eau - Le puits moderne avec exhaure (grand diamètre, busé, cuvelé, protégé par une margelle
et un bon couvercle, avec une aire assainie tout autour)
L'approvisionnement en eau potable, les moyens d'assainissement de base et la bonne gestion des
ressources en eau sont essentiels pour assurer la santé.
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Dans le monde, chaque année, selon l’OMS, une bonne gestion de l'eau permettrait d'éviter :
- 1,4 million de décès d'enfants par diarrhée ; - 500 000 décès par paludisme ;
- En outre cinq millions de personnes pourraient être protégées d'une incapacité grave due à la
filariose lymphatique (éléphantiasis) et cinq millions d'autres du trachome.
Les efforts entrepris pour la promotion de l’accès à l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement
améliorent la santé dans son ensemble. L'accès à des moyens d'assainissement (par exemple à
des latrines simples dans les communautés) permet d'éviter la contamination fécale de l'eau et
réduire le nombre d'infections.
Les solutions technologiquement les plus avancées ne sont pas nécessairement les meilleures : le
simple fait de se laver souvent les mains avec du savon et le stockage adéquat de l'eau de boisson
ont des effets positifs et considérables sur la santé. Grâce à l'aménagement de l'environnement,
on peut réduire le nombre de cas de paludisme et d'autres maladies propagées par des insectes et
éviter des décès. Il s'agit notamment d'éliminer les gîtes larvaires (par exemple les eaux
stagnantes) et de se protéger contre les moustiques en munissant portes et fenêtres de
moustiquaires.
Les risques de contamination de l’eau par des microbes sont nombreux sur le chemin de l’eau :
a) Pendant le puisage, l’eau peut être souillée :
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- Dans les habitations, le stockage de l’eau dans des récipients sans couvercle adéquat expose
l’eau aux souillures des animaux domestiques et à la poussière entre autres.
- La non-séparation de l’eau de boisson de l’eau réservée aux autres usages (lessive, vaisselle,
etc.) entraîne une manipulation fréquente de l’eau, ce qui augmente le risque de souillure.
- Si le reste de l’eau consommée est remis dans la jarre de stockage - Si un même récipient de
prélèvement (gobelet, calebasse) est utilisé par plusieurs personnes à la fois.
Beaucoup de maladies courantes et meurtrières dans les communautés sont liées à l’eau et au
manque d’hygiène.
1) L’eau de boisson
Si l’eau que l’on boit est non potable, elle peut entraîner l’apparition de maladies parfois
mortelles telles que : les diarrhées, le choléra, la poliomyélite, les amibiases, la typhoïde, la
dysenterie… Les parasitoses intestinales:
2) L’eau de baignade
Si l’eau dans laquelle on se lave ou on se baigne est insalubre, ou si l’eau est stagnante, elle
peut contenir des agents ou vecteurs de maladies.
Les moustiques et autres insectes qui transmettent des maladies telles que : le paludisme, la
fièvre jaune, l’onchocercose ou cécité des rivières… se reproduisent dans les eaux stagnantes
sales.
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Des maladies dermatologiques telles que : la gale, les mycoses… Des maladies
ophtalmologiques telles que : la conjonctivite.
b) Au cours du stockage
- Laver chaque jour à l’eau propre et au savon les récipients de stockage
- Renouveler régulièrement l’eau dans les récipients de stockage
- Utiliser des récipients fermés et propres pour le stockage de l’eau
- Séparer l’eau de consommation de l’eau réservée aux autres usages (lessive, vaisselle,
etc.)
c) Lors de la consommation
- Se laver les mains à l’eau propre et au savon avant de prélever l’eau à boire
- Utiliser deux gobelets de préférence (l’un pour puiser et l’autre pour boire)
- Conseiller l’utilisation et l’entretien d’un récipient individuel approprié (gourde,
bouteille d’eau recyclée…) pour l’eau de consommation.
2) Le traitement de l’eau
Il existe plusieurs méthodes de traitement de l’eau. De toutes ces méthodes nous présenterons ici
quelques unes :
a) La désinfection : c’est une méthode qui permet de détruire les germes pathogènes
contenus dans l’eau par utilisation des produits chimiques, la chaleur, ou même la
lumière du soleil.
La désinfection chimique : elle consiste à utiliser différents produits chimiques pour
désinfecter l’eau. Ces produits sont souvent d’une efficacité et d’une fiabilité variables
(Javel, HTH)
b) La décantation : c’est une méthode qui consiste à laisser les matières en suspension se
déposer au fond du récipient.
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c) La filtration : c’est une méthode qui permet d’éliminer les impuretés physiquement en
filtrant l’eau à l’aide de matériaux tels que la céramique ou le sable..
I- Définition de l’hygiène :
L’hygiène est l’ensemble des règles à suivre pour la préservation de la santé. Elle est destinée à
prévenir les infections et l'apparition de maladies infectieuses.
II- Généralités
Avoir une bonne hygiène de vie c’est avant tout se tenir en bonne santé. En effet, notre santé
dépend énormément du mode de vie que l’on mène, c’est-à-dire si on se lave correctement, si on
mange équilibré, etc... Une bonne hygiène de vie passe aussi par le respect de petits gestes
quotidiens mais également par la mise en place de règles visant à améliorer et promouvoir la
santé d’un individu. L’hygiène de vie au quotidien Nous devons quotidiennement prendre soin
de nous tant sur le plan physique que moral. Étant en constante activité toute la journée, notre
corps nécessite du repos. Ainsi, le sommeil est un élément essentiel et influence grandement
notre qualité de vie. Pratiquer au moins 30 minutes d’une activité sportive quelconque au moins
une fois par jour est aussi important pour garder la forme. Ceci contribue également au
développement personnel de la personne ainsi qu’à son épanouissement. L’alimentation doit
aussi suivre pour permettre à l’organisme de reprendre des forces. Les nutritionnistes conseillent
de consommer au minimum 5 fruits et légumes par jour pour avoir une alimentation équilibrée.
Avoir une bonne hygiène de vie, c’est être en bonne santé.
Garder une bonne hygiène de vie permet de bénéficier de nombreux avantages visibles ou non.
En effet, quelqu’un qui suit comme il se doit les conseils énoncés ci-dessus ne peut qu’être
mieux dans sa peau et dans sa tête. Quand on parle d’hygiène de vie, on parle également de
moral. Garder un esprit positif et être sûr de soi permet de combattre le stress et garantit une
meilleure résistance à la maladie.
Les effets d’une mauvaise hygiène de vie sont, sans nul doute, plus nombreux que l’on ne pense.
Que ce soit sur la santé physique ou morale, le manque d’hygiène peut nuire non seulement à
l’endurance mais peut dans certain cas causer la mort. Il faut savoir que beaucoup de personnes
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Le manque de sommeil est un problème de société certain tant parmi les jeunes que les adultes.
Ce dernier engendre un déséquilibre dans la vie de tous les jours, génère des coups de fatigue et
favorise l’obésité.
Avoir une mauvaise hygiène de vie favorise aussi le vieillissement des cellules du corps. C’est
pour cela que beaucoup d’alcooliques et fumeurs meurent subitement ou des suites d’une
complication avant 60 ans.
- Accroit le taux de natalité L’hygiène de vie permet d’accroître l’espérance de vie, et se reflète
par plusieurs effets positifs visibles. Une personne ayant une vie saine a meilleure mine et
possède un grain de peau beaucoup plus net et beau qu’une personne négligée. Les yeux, les
ongles et les cheveux paraissent aussi en meilleure santé et marquent une différence notoire.
Dans la majorité des cas, l’amélioration de l’hygiène de vie d’une personne peut lui permettre
d’augmenter ses facultés mentales et physiques. De plus, on devient bien plus résistant à de
nombreuses maladies.
1) L’hygiène alimentaire
C’est un ensemble de règles qui consistent à protéger l’eau et les aliments contre toute forme de
souillure. Elle aide à éviter les intoxications alimentaires et à s’alimenter en toute sécurité.
2) L’hygiène corporelle
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C’est l’ensemble des règles qui consistent à rendre le corps et les vêtements propres. Elle est
aussi une pratique essentielle qui contribue grandement à réduire les infections par des
microorganismes pathogènes, notamment en limitant les contaminations entre individus.
3) L’hygiène environnementale
C’est l’ensemble des mesures et pratiques qui consistent à rendre et maintenir propre son cadre
de vie.
Ci-dessous figurent les moments avant ou après lesquels il faut absolument se laver les mains à
l’eau propre et au savon :
- Avant de manger
- Avant l’allaitement
- Après les visites dans des lieux publics, marchés, manifestations, cérémonies, à l’hôpital et au
retour du cimetière.
3) Mesures recommandées
Quand on parle d’hygiène de vie, on ne peut exclure la façon dont on prend soin de notre corps
au quotidien. Il y a certaines choses à faire et d’autres qu’il faut éviter à tout prix pour pouvoir
être en bonne santé.
- Le brossage des dents est indispensable et doit se faire après chaque repas que l’on prend. Ceci
permet d’éviter la prolifération de bactéries formant à leur tour des caries nuisibles à l’émail
dentaire.
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- Il est également important de prendre une douche ou un bain une à deux fois par jour. Si l’on
ne peut se laver une deuxième fois, il est recommandé de faire une toilette le soir avant d’aller se
coucher.
- Changer ses vêtements quotidiennement et plus précisément après chaque douche est également
quelque chose qu’il ne faut pas négliger. Ceci inclut également les sous-vêtements car les
vêtements sales contiennent des bactéries.
- Se laver les mains avant les repas est aussi important pour garder une hygiène de vie
impeccable. On ne peut malheureusement pas empêcher ces dernières d’entrer en contact avec
des objets mais aussi avec d’autres personnes ayant des bactéries.
I- Définition de l’assainissement
Généralement constitué de latrines ou de toilettes à chasse eau pour les urines et excrétas, et d’un
puisard pour collecter les eaux domestiques (cuisine, douche, vaisselle). Les latrines se
composent d’une simple planche ou dalle posée en travers d’une fosse. Une fois remplies, les
fosses simples doivent être vidangées régulièrement.
2) L’assainissement semi-collectif
Adapté à un petit groupe d’habitations, il comprend un réseau d’égout à petit diamètre enterré à
faible profondeur associé à un système de traitement sommaire décentralisé.
Particulièrement adapté aux zones à densité de population élevée et forte consommation d’eau, il
ne se rencontre que dans les quartiers centraux de grandes villes car il présente plusieurs
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III- La latrinisation
La latrine est un endroit intime, aménagé pour recevoir des excrétas (pour faire ses besoins
naturels).
- La latrine traditionnelle
C’est une latrine sans respect des normes. C’est un trou à dimension variable, ne disposant pas
d’une super structure appropriée.
- La latrine améliorée
C’est une latrine qui respecte les normes (profondeur normale, dalle en ciments, tuyau de
ventilation).
On distingue :
Parmi tous ces types de latrine, la dalle est celle qui a été la plus vulgarisée à l’échelle des
ménages à cause de son faible coût entre autres.
2- L’implantation de la latrine
- Tenir compte de sa position par rapport aux points d’eau (15 à 20 m en aval du point d’eau) et
des habitations
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La défécation à l’air libre est une réalité dans de nombreuses communautés rurales. Ses
conséquences sont lourdes, surtout pour la santé des enfants, car elle favorise la propagation de
nombreuses maladies : diarrhées, dénutrition, retards de croissance…
- Le péril fécal : la propagation des maladies (les diarrhées, la dysenterie, le choléra, les
parasitoses, les infections respiratoires aigües,…).
- Environnement désagréable
- La mort.
- Verser du grésil, des détergents et d’autres produits chimiques à forte dose dans la fosse de la
latrine
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- Laver systématiquement les mains à l’eau propre et au savon au sortir des toilettes et après le
nettoyage anal des enfants
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Examens d’état 6
Vrai ou Faux
1- Le siège d’élection du microbe de la typhoïde est la tête.
VII)
Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse
2- Une intoxication alimentaire microbienne peut attaquer les nerfs et causer
une maladie grave. La bactérie contenue dans ces aliments qui produit la
plus toxiques des toxines est :
a) Salmonella
b) Vibrio cholerae
c) Clostridium botulinum
d) Bacille diphtérique
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11- Autres
Triez ces déchets et mettez – les dans les poubelles convenables (les
chiffres devant les lettres).
a) Déchets à risque infectieux 1- Poubelle de code noir
b) Déchets radio – actifs 2- Poubelle de code jaune
c) Déchets piquants et coupants 3- Poubelle de code rouge
d) Déchets domestiques 4- Boite de Bio - sécurité
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2 c
3 d
5 e
6 d
7 g -
8 a
9 c
10 c
– 4, d - 1
a - 2, b- 3, c11
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2. Pour la sante de la mère et de l’enfant, une femme devrait attendre que son dernier-né ait
au moins deux ans avant de devenir à nouveau enceinte.
4. Les services de planification familiale donnent aux hommes et aux femmes en âge de
procréer des informations et des méthodes qui leur permettent de décider quand
commencer à avoir des enfants, combien en avoir, a quel intervalle et quand s’arrêter. Il
existe de nombreux moyens surs, efficaces et acceptables de prévoir ou d’éviter les
grossesses.
5. La planification familiale incombe tout autant aux hommes qu’aux femmes, y compris
aux adolescents. Les deux partenaires doivent en connaitre les bienfaits pour la santé,
ainsi que les possibilités qui existent.
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4- Les patchs :
C’est un petit carré de plastique souple, appliqué sur la peau, qui libère continuellement des
analogues des 2 hormones ovariennes : la progestérone et l’œstrogène.
5- L’anneau vaginal :
C’est un anneau souple, placé dans le vagin, qui libère continuellement 2 hormones : un
progestatif et un œstrogène, analogues aux hormones ovariennes.
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Les méthodes artificielles de PF qui ne contiennent pas d’hormones sont : Les dispositifs intra –
utérins [1], les méthodes de barrière, (préservatifs masculin et féminin, les spermicides, le
diaphragme et la cape cervicale.
2- La méthode du calendrier.
C’est une méthode naturelle de PF qui consiste à la femme de s’abstenir de tout coït lors de sa
période fécondante.
2
Il existe des dispositifs intra – utérins qui libèrent régulièrement de petites quantités d’un
progestatif, le lévonorgestrel. C’est un ajout. Le DIU tient son action par la présence de cuivre.
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I) Présentation
Les COC se présentent sous forme de plaquettes. Deux types de plaquettes sont à distingués :
1- Des plaquettes de 28 pilules avec :
- 21 pilules actives (c’est – à – dire à base d’hormones), de même couleur, disposées en 3
rangées de 7,
- et 7 pilules inactives (ne contenant pas d’hormones, généralement à base de fer folâtre),
d’une couleur différente à celle des 21 premières et composant la 4ème rangée de la
plaquette.
Les pilules oestroprogestatives en plaquette de 28 sont dites diphasiques.
2- Des plaquettes de 21 pilules. Toutes les pilules sont actives et sont disposées en 3 rangées
de 7. Ces pilules sont dites monophasiques.
1- La femme a ses règles (ou a arrêté d’utiliser une méthode non hormonale) :
Ø Commencer à n’importe quel moment du mois.
· Si elle commence à les prendre dans les 5 jours qui suivent le début de ses règles, elle
n’aura pas besoin d’une méthode d’appoint ;
· Si elle se trouve à plus de 5 jours après le début de ses règles et si elle n’a pas eu de
rapport sexuel depuis le début du cycle, elle peut commencer à prendre les COC à n’importe quel
moment. Elle aura besoin, pendant les 7 premiers jours où elle prendra les pilules, d’une méthode
d’appoint ;
· Si elle se trouve à plus de 5 jours après le début de ses règles et qu’on ne peut être
raisonnablement certain qu’elle n’est pas enceinte (elle a eu de rapport sexuel pendant ce
nouveau cycle), lui donner les COC tout de suite et lui dire de commencer à les prendre lors des
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prochaines règles. Si rapport sexuel relève à moins de 72 heures, donner des pilules
contraceptives d’urgence (PCU).
7- La femme n’allaite pas et se trouve dans les 3 semaines qui suivent l’accouchement :
Ø Elle ne peut pas prendre les COC pendant ses 3 premières semaines. Elle peut commencer à
n’importe quel moment du 21ème au 28ème jour après l’accouchement. Lui donner les pilules pour
qu’elle commence à les prendre lors de ces 7 jours. Pas la peine d’utiliser une méthode
d’appoint.
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11- Après la prise de pilule contraceptive d’urgence (PCU) qui se fait dans les 72 heures
qui suivent un rapport sexuel avec risque de grossesse :
Elle peut commencer à prendre les COC le lendemain après la prise de PCU, accompagnés d’une
méthode d’appoint.
NB : Si c’est une non utilisatrice de COC, commencer une plaquette. Mais si la PCU s’est
effectuée à cause d’une erreur dans la prise des COC, elle doit continuer là où elle s’est arrêtée
dans sa plaquette.
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2- Expliquer la plaquette
Ø Montrer quel type de plaquette : 28 ou 21 pilules. Avec la plaquette de 28 pilules ; indiquer
que les 7 dernières pilules sont d’une couleur différente et ne comprennent pas d’hormones ;
Ø Montrer comment prendre la première pilule de la plaquette et ensuite indiquer comment
suivre les directions ou les flèches sur la plaquette pour prendre le reste des pilules.
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IV – Efficacité
Si aucune erreur n’est commise lors de la prise (efficacité théorique), le taux d’échec est de 0, 3
% au cours de la première année. Donc le taux d’efficacité est de 99,7%.
V- Mécanismes d’action
1- Blocage de l’ovulation
2- Modification de l’endomètre : il devient plus mince, donc impropre à la nidation de l’œuf ;
3- Modification de la glaire cervicale : elle devient plus épaisse, avec des mailles plus serrées,
donc incapable de transporter les spermatozoïdes vers l’ovule.
VII - Indications
Pratiquement toutes les femmes peuvent utiliser les COC sans risque et efficacement, y compris
les femmes qui :
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IX- Cas spéciaux qui font appel au jugement clinique (Contre – Indications
relatives) : Vous pouvez à votre guise donner ou ne pas donner de COC. Toutefois, nous
conseillons toujours de ne pas le donner dans ces présents cas.
1- N’allaite pas et se trouve à dans les 3 premières semaines de la naissance
2- N’allaite pas et se trouve entre 3 et 6 semaines de l’accouchement avec risque
supplémentaire de développer un caillot sanguin.
3- Allaite exclusivement au sein entre 6 semaines et 6 mois de la naissance.
4- A 35 ans ou fume moins de 20 cigarettes par jours.
5- A une TA entre 140 – 159 et 90 – 99
6- A une TA élevée sous contrôle
7- Antécédents de jaunisse ou ictère en utilisant les COC
8- A moins de 35 ans et a des migraines sans aura
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9- Souffre de diabète depuis moins de 20 ans et n’a pas de lésions liées au diabète
10- Présence de facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires.
11- Prise de certains médicaments (barbituriques, carbamazépine, lamotrigine, oxcarbazépine,
phénytoïne, primidone, topiramate, rifampicine et rifabutine). Ces médicaments diminuent l’effet
des contraceptifs oraux combinés. Dans ce cas, une méthode d’appoint doit être employée.
X- Avantages
1- Méthode sous le contrôle de la femme
2- Facile à utiliser
3- Facile à abandonner
4- N’interrompt pas l’acte sexuel
5- Diminue les dysménorrhées
6- Diminue les douleurs de l’ovulation
7- Diminue les symptômes de polykystose irréguliers (saignements irréguliers, acné,
excédent de poils sur le visage ou le corps)
8- Protège contre le cancer de l’endomètre
9- Protège contre l’endométriose.
10- Protège contre le cancer des ovaires
11- Protège contre les kystes ovariens fonctionnels
12- Protège contre l’anémie ferriprive
13- Diminue les problèmes de saignements mensuels
14- Diminue l’excédent de poils sur le visage ou le corps
XI- Inconvénients
1- Doit être pris tous les jours
2- 2- Facile à oublier
3- Nécessite des fois un réapprovisionnement mensuel
4- A des effets secondaires systémiques courant
5- Ne protège pas contre les IST / VIH / SIDA
6- 6- a des risques rares connus pour la santé tels thrombose veineuse profonde ou embolie
pulmonaire et attaque cérébrale ou cardiaque
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2- Aménorrhée.
Ø La rassurer et lui indiquer que l’aménorrhée n’est pas grave. Il n’est pas nécessaire d’avoir des
pertes de sang chaque mois. C’est comme ne pas avoir ses règles pendant la grossesse et elle ne
rend pas stérile. Le sang ne s’accumule pas dans son corps.
Ø Lui demander si elle prend ses pilules chaque jour. Si c’est ainsi, la rassurer et lui dire qu'elle
n’est probablement pas enceinte. Elle peut continuer à prendre ses COC comme avant
Ø A t – elle sauté la pause de 7 jours entre les plaquettes (plaquettes de 21 pilules) ou a - t – elle
sauté les 7 pilules non hormonales (plaquettes de 28). Dans ce cas, la rassurer, lui dire qu’elle
n’est pas enceinte. Elle peut continuer à prendre ses COC.
Ø Si elle a sauté des pilules hormonales (surtout 3 pilules ou plus) ou si elle a commencé une
nouvelle plaquette avec du retard (3 jours ou plus), elle peut continuer à utiliser les COC, mais
lui dire de revenir si elle a des signes et symptômes de grossesse.
3- Céphalées légères.
Prendre les mesures suivantes (une à la fois) :
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Ø Prendre de l’aspirine (325 mg – 650 mg), de l’ibuprofène (200 – 400 mg), du paracétamol
(325 – 1000 mg) ou autre anti – douleur.
Ø Certaines femmes ont des maux de tête pendant la semaine sans hormones. Envisager
l’utilisation prolongée
Ø Un bilan devra être fait en cas de maux de tête qui s’aggravent ou qui se présentent plus
souvent pendant l’utilisation de COC.
4- Nausées ou vertiges.
Ø Suggérer de prendre les COC au moment d’aller se coucher ou avec de la nourriture
Si les symptômes persistent :
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.
Ø Envisager l’utilisation prolongée si la nausée survient après qu’elle commence une nouvelle
plaquette.
5- Seins endoloris
Ø Lui recommander de porter un soutien-gorge rembourré (surtout lors d’activités physiques et
lorsqu’elle dort).
Ø Essayer des compresses chaudes ou froides.
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.
6- Prise de poids.
Ø Revoir le régime alimentaire et conseiller, tel que nécessaire.
7- Sautes d’humeur
Ø Certaines femmes ont des sautes d’humeur pendant la semaine sans hormones. Envisager
l’utilisation prolongée.
Ø Lui demander si certains changements dans sa vie pourraient affecter ces sautes d’humeur ou
envies sexuelles, notamment des changements dans sa relation avec son partenaire. Lui apporter
le soutien nécessaire.
Ø Les clientes qui ont des sautes d’humeur graves (grave dépression) doivent être orientées vers
les services indiqués.
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.
8- Acné
Ø Généralement, l’acné s’améliore avec l’utilisation de COC. Mais chez quelques femmes elle
s’aggrave
Ø Si elle prend la pilule depuis plus de quelques mois et si l’acné persiste, augmente la dose de
COC pendant 3 mois au moins
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.
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A) Vrai
B) Faux
2- Il est impératif de donner du fer folâtre ou des multivitamines chez une femme placée sous
COC.
A) Vrai
B) Faux
3- En cas de maux de tête intenses avec aura oculaire ou digestif, il faut suggérer à la cliente
d’augmenter la dose de COC et de prendre des comprimés d’aspirine ou d’ibuprofène.
A) Vrai
B) Faux
4- En cas de vomissement à plus de deux heures de la prise de la pilule, il faut que la cliente
prenne une autre pilule d’une autre plaquette.
A) Vrai
B) Faux
5- En cas d’aménorrhée chez une cliente placée sous COC qui prend ses pilules de façon
régulière, il faut la rassurer en lui disant que ce n’est pas grave et, le cas échéant, augmenter la
dose de COC.
A) Vrai
B) Faux
7- Joséphine, Mère d’un bébé de 2 semaines qui n’est pas allaité au sein.
A) Oui
B) Non
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B) Non
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22- Vous êtes prestataire de PF. Vous recevez en consultation une jeune femme qui veut coûte
que coûte commencer à utiliser des COC. Elle est au 5ème jour de son cycle menstruel et
n’accuse aucune relation sexuelle dans les 72 heures précédentes, vous allez :
A - Fournir immédiatement la méthode sans faire de PCU
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23- Vous êtes prestataire de PF. Une cliente vient vous dire qu'elle a oublié de prendre, pendant
tous les 3 jours du weekend, des pilules COC dans la première rangée. Mais elle n'a eu aucune
relation sexuelle au cours de ce weekend. Qu’allez- vous lui conseiller :
A - Jeter les pilules restantes
B - Continuer à prendre les pilules
C - Utiliser une méthode d'appoint
D - Commencer une autre plaquette après prise de la 21ème pilule.
a) A et D b) B et C c) B et D d) C et D e) A, C et D f) B, C et D
24- Vous êtes prestataire de PF. Une cliente vient vous dire qu'elle a oublié de prendre, pendant
tous les 3 jours du weekend, des pilules COC dans la 3ème rangée. Mais elle n'a eu aucune
relation sexuelle au cours de ce weekend. Qu’allez- vous lui conseiller :
A - Jeter les pilules restantes
B - Continuer à prendre les pilules
C - Utiliser une méthode d'appoint
D - Commencer une autre plaquette après prise de la 21ème pilule.
a) A et D b) B et C c) B et D d) C et D e) A, C et D f) B, C et D.
25- Vous êtes prestataire de PF. Une cliente vient vous dire qu'elle a oublié de prendre, pendant
tous les 3 jours du weekend, des pilules COC dans la 4ème rangée. Qu’allez- vous lui conseiller
A - Jeter les pilules restantes
B - Continuer à prendre les pilules
C - Utiliser une méthode d'appoint
D - Commencer une autre plaquette après prise de la 21ème pilule.
a) A et D b) B et C c) B et D d) C et D e) A, C et D f) B, C et D
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30- Vous assurez des services de PF, vous recevez Maria, 22 ans, ne présentant aucune contre -
indication aux COC, qui veut commencer à utiliser cette méthode contraceptive. Elle est à son
5ème jour du cycle menstruel. Qu’allez- vous faire?
A - Donner les COC à prendre immédiatement sans méthode d'appoint
B - Donner les COC à prendre immédiatement accompagnés d'une méthode d'appoint pendant 7
jours
C- Donner les COC à prendre lors des prochaines règles.
D- Lui demander si elle a eu de rapports sexuels pendant ce cycle menstruel.
31- Vous assurez des services de PF, vous recevez Andréa, 32 ans, ne présentant aucune contre -
indication aux COC, qui veut commencer à utiliser cette méthode contraceptive. Elle est à son
6ème jour du cycle menstruel et affirme qu'elle a eu la veille une relation sexuelle avec coït non
protégé. Qu’allez- vous faire?
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32- Vous assurez des services de PF, vous recevez Paulette, 37 ans, ne présentant aucune contre -
indication aux COC, qui veut commencer à utiliser cette méthode contraceptive. Elle est à son
12ème jour du cycle menstruel et affirme n'avoir eu aucune relation sexuelle avec coït non
protégé. Qu'allez - vous faire?
A - Donner les COC à prendre immédiatement sans méthode d'appoint
B - Donner les COC à prendre immédiatement accompagnés d'une méthode d'appoint pendant 7
jours
C- Donner les COC à prendre lors des prochaines règles.
33- Vous assurez des services de PF, vous recevez Marietta, 29 ans, ne présentant aucune contre
- indication aux COC, qui veut commencer à utiliser cette méthode contraceptive. Elle est à son
8ème jour du cycle menstruel et affirme qu'elle a eu, il y a 4 jours, une relation sexuelle avec coït
non protégé. Qu'allez - vous faire?
A - Donner les COC à prendre immédiatement sans méthode d'appoint
B - Donner les COC à prendre immédiatement accompagnés d'une méthode d'appoint pendant 7
jours
C- Donner les COC à prendre lors des prochaines règles.
34- Robertha, 35 ans, utilisatrice de Dépo Provera depuis 1 mois environ, vient vous dire qu'elle
ne veut plus utiliser la méthode injectable et veut coûte que coûte utiliser de préférence les COC.
Elle a pris sa dernière injection pendant ses règles et affirme avoir eu après maintes relations
sexuelles avec coït non protégé mais ne croit aucunement être enceinte. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à prendre immédiatement
B - Utiliser une méthode d'appoint
C - Donner la méthode à prendre lors des prochaines règles.
a) A et B b) A et C c) B et C d) Toutes
e) Aucune
35 - Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme non enceinte pratiquant
allaitement maternel complet et qui est à moins de 6 mois de son accouchement. Qu’allez- vous
faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
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37- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme pratiquant allaitement maternel
partiel et qui est à plus de 6 semaines de son accouchement. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e) Aucune
38- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme pratiquant allaitement maternel
complèt et qui est à moins de 4 semaines de son accouchement et ne présentant aucun risque de
thrombose veineuse profonde. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e) Aucune
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39- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme pratiquant allaitement maternel
complet et qui est à moins de 4 semaines de son accouchement et présentant un risque élevé de
thrombose veineuse profonde. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e)
Aucune
40- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme ne pratiquant pas l'allaitement
maternel et qui est à moins de 4 semaines de son accouchement et ne présentant aucun risque de
thrombose veineuse profonde. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e)
Aucune
41- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme ne pratiquant pas l'allaitement
maternel et qui est à moins de 4 semaines de son accouchement et présentant un risque élevé de
thrombose veineuse profonde. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e) Aucune
42- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme ne pratiquant pas l'allaitement
maternel et qui est à la 5ème semaine de son accouchement et ne présentant aucun risque de
thrombose veineuse profonde. Qu'allez - vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
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43- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC une femme qui vient à peine d'avorter
(Moins de 48 heures). Qu'allez - vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e)
Aucune
Mécanismes d’action.
1- Blocage de l’ovulation
2- Modification de la glaire cervicale
3- Modification de l’endomètre
Efficacité
Lorsque les femmes reçoivent les injectables à temps, le taux d’efficacité est de 99,7%. On
enregistre environ 3 grossesse pour 1.000 (taux d’échec = 0,3%) au cours de la première année.
Effets secondaires
Deux groupes d’effets secondaires sont à distinguer :
A- Effets liés à des perturbations du cycle menstruel :
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1- Saignements irréguliers
2- Saignements abondants
3- Saignements prolongés
4- Aménorrhée…
NB : A début de l’utilisation de la méthode surviennent surtout les saignements (phase de
saignements). Au fur et à mesure s’installe une phase d’aménorrhée.
B- Effets secondaires systémiques :
1- Prise de poids
2- Maux de tête
3- Etourdissements
4- Ballonnements et gênes abdominaux
5- Sautes d’humeur
6- Perte de densité osseuse
7- Diminution de la libido.
Avantages
1- Très efficace
2- Facile à utiliser
3- Faciles à abandonner
4- Longue durée d’action
5- Discrétion
6- N’a pas d’effets sur la lactation
7- Ne gène pas l’acte sexuel
8- Avantages connus pour la santé :
A- Aide à protéger contre :
Ø Le cancer de l’endomètre
Ø Les symptomes d’endométriose
Ø Les tumeurs du myomètre (fibromes)
Ø Les maladies inflammatoires pelviennes
B- Diminue :
Ø Les crises de drépanocytose chez les femmes souffrant d’anémie falciforme
Ø Les crises épileptiques chez les femmes souffrant d’épilepsie
NB : Certaines femmes considèrent la prise de poids comme un avantage.
Inconvénients
Peut :
1- Provoquer des saignements importants
2- Entraine un retour tardif à la fertilité. La femme ne va pas immédiatement tomber enceinte
après l’arrêt de la méthode
2- Ne protège pas contre les IST / VIH / SIDA.
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2- Saignements irréguliers
Ø La rassurer et lui indiquer qu’un grand nombre de femmes utilisant des progestatifs
injectables ont des saignements irréguliers, mais que ce n’est pas dangereux et que,
généralement, ils diminuent ou cessent après les premiers mois d’utilisation.
Ø Pour un soulagement rapide :
- 500 mg d’acide méfénamique 2 fois / jour après repas pendant 5 jours
- Ou 40 mg de valdécoxib pendant 5 jours, en commençant dès que débutent les saignements
irréguliers
Ø S’ils continuent, soupçonnez un autre problème dû à d’autres raisons, envisager les conditions
sous-jacentes.
Ø On peut envisager de placer la cliente sous Injectables combinés ou sous COC pour corriger
le problème.
3- Prise de poids
Ø Revoir le régime alimentaire et donner les conseils indiqués.
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6- Migraines importantes
Ø Des maux de tête qui empirent ou se présentent plus souvent, pendant l’utilisation des
injectables, doivent être évalués. Référer.
Ø Si elle a des migraines importantes, ne pas donner la méthode. L’aider à choisir une autre
méthode.
Ø Lui demander si elle note des changements dans sa vie qui pourraient affecter ses humeurs ou
sa libido, notamment des changements dans ses relations avec son partenaire. Lui apporter le
soutien nécessaire.
Ø Les clientes qui signalent des sautes d’humeur très importantes, par exemple des dépressions
graves, doivent être orientées vers les services compétents.
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.
8- Etourdissements
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.
Ø Peuvent être dus à la méthode mais pas forcément.
Ø Faire un test de grossesse.
Ø Arrêter les injections si la grossesse est confirmée (mais pas de risque pour le fœtus.
Vous recevez une cliente à qui vous avez donné une injection combinée oestro –progestative.
A) Qu’est – ce qui pourrait motiver choix de cette forme injectable de contraceptifs combinés,
soit le CIC, au détriment de la forme orale, soit le COC.
B) Elle est revenue prendre la 2ème injection, 3 mois après l’administration de la 1ère. Qu’allez
– vous faire comme prise en charge de ce cas.
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Ø Les changements dans les saignements sont courants, mais ne sont pas dangereux.
Généralement, ce sont des saignements mensuels plus légers, plus courts ou des saignements
irréguliers ou peu fréquents.
Ø Revenir à temps : Il est important de revenir tous 4 semaines pour que la méthode soit plus
efficace.
Ø Les injectables peuvent être données7 jours à l’ avance ou avec 7 jours de retard. La cliente
devrait venir même si elle a plus de retard.
Ø Il existe 2 types de CIC :
- L’Acétate de Médroxy Progesterone Estradiol Cypionate ayant comme principaux noms
commerciaux : Ciclofem, Ciclofemina, Cyclofem, Cyclo – Provera, FemiLunella, Lunelle,
Novafem ;
- Et l’Enanthate de Noresthistérone (NET / EN) Estradiol Valérate ayant pour noms
commerciaux : Mesigyna, Norigynon.
Ø Mécanismes action :
- Essentiellement en bloquant l’ovulation
- Modification de l’endomètre
- Modification de la glaire cervicale
Ø Efficacité : 99, 5%. D’ où 5 grossesses pour mille lorsqu’ elle est correctement utilisée.
NB : Pour plus d’informations, consulter le livre de référence.
Réfléchissons ensemble
Vous recevez une cliente à qui vous avez donné une injection combinée oestro –progestative.
A) Qu’est – ce qui pourrait motiver choix de cette forme injectable de contraceptifs combinés,
soit le CIC, au détriment de la forme orale, soit le COC.
B) Elle est revenue prendre la 2ème injection, 3 mois après l’administration de la 1ère. Qu’allez
– vous faire comme prise en charge de ce cas.
2- Les Implants cutanés
Ce sont de petits bâtonnets (ou capsules), de la taille d’une allumette, qui libèrent un progestatif à
faible dose et de façon continue.
Points clés
Ø Il existe de nombreux types d’implants :
- Jadelle : 2 bâtonnets efficaces pendant 5 ans d’utilisation ;
- Norplants : 6 bâtonnets efficaces pendant 5 ans d’utilisation sur l’étiquette (des études ont
constaté qu’il est efficace pendant 7 ans) ;
- Implanon : 1 bâtonnet efficace pendant 3 ans (peut – être prolongé jusqu’à 4 ans)
- Sino – Implant II ou Femplant ou Trust Implant ou Zarin : 2 bâtonnets dont l’efficacité
dure 4 ans. (Peut – être prolongé jusqu’à 5 ans).
Ø Les implants sont placés juste sous la peau à la partie supérieure du bras ;
Ø Confère une protection à long terme contre la grossesse
Ø Réversible immédiatement. Retour rapide à la fécondité ;
Ø Exige la présence d’un prestataire spécialement formé pour les insérer et les retirer.
Ø Rien à se rappeler, une fois que les implants sont en place.
Ø Les changements de saignement sont courants mais ne sont généralement pas dangereux ;
Ø Agissent essentiellement en épaississant la glaire cervicale et en empêchant l’ovulation ;
Ø Efficace presque à 100%. 5 grossesses pour 10.000 pendant première année d’utilisation ;
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Ø Le taux d’efficacité diminue chez les obèses ou les personnes de forts poids corporels. Pour
les femmes de 80 kg ou plus, Jadelle et Norplant deviennent moins efficaces après 4 ans
d’utilisation.
3- Les patchs
C’est un petit carré fin de plastique souple porté sur la peau qui libère à faibles doses de façon
continue de l’œstrogène et de la progestérone.
NB : Les hormones passent directement de la peau vers les vaisseaux sanguins.
Points – Forts.
Ø Exige que la femme porte un patch adhésif. Un nouveau patch est mis chaque semaine
pendant 3 semaines suivi par une semaine sans patch.
Ø Les changements dans les saignements sont courants mais ne sont pas dangereux.
Ø Agit essentiellement en empêchant l’ovulation ;
Ø Le taux d’efficacité semble être plus élevé que celui des COC.
Ø Le taux de grossesse augmente avec le degré d’obésité.
4- Anneau vaginal
C’est un anneau souple, placé dans le vagin, qui libère façon continue les 2 hormones
ovariennes. Les hormones sont absorbées par le biais de la vaginale et passent directement au
sang.
Points forts
Ø Qu’elle porte un anneau souple dans le vagin. Il est gardé en place tout le temps, tous les jours
et toutes les nuits pendant 3 semaines suivi par une semaine sans anneau.
Ø Commencer chaque nouvel anneau à temps pour une meilleure efficacité ;
Ø Les changements dans les saignements sont courants, mais ne sont pas dangereux ;
Ø Pourrait être plus efficace que les COC.
2- L’Enanthate de Noresthistérone (NET – EN) est administré tous 2 mois par voie
intramusculaire. A) Vrai B) Faux
5- Les plaquettes de pilules à base de progestatif seul contiennent 28 comprimés actifs. A)Vrai
B) Faux
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9- Une utilisatrice de Dépo Provéra vous appelle et vous dit qu’elle n' a pas pris sa prochaine
injection et est à 2 mois de retard, mais n' a pas eu entre temps de contact sexuel non protégé.
Vous lui direz:
A- Revenir prendre immédiatement l’injection ratée.
B- Revenir à 3 mois de retard car le Dépo Provera se donne tous les 3 mois
C- s’abstenir de rapports sexuels ou utiliser des préservatifs, jusqu’à ce qu’elle puisse recevoir
l’injection
a) A et B sont bonnes
b) A et C sont bonnes
c) B et C sont bonnes
d) Toutes les réponses sont bonnes
e) Toutes les réponses sont mauvaises.
10- Une femme placée sous DMPA vient vous voir pour aménorrhée depuis plus de 5 mois et
veut coûte que coûte résoudre ce problème. Vous lui direz que:
A- Vous n’allez rien faire car l’aménorrhée n’est pas dangereuse et il n’est pas nécessaire d’avoir
des règles chaque mois. C’est analogue à l’absence de règles lors d’une grossesse
B- Elle peut utiliser des COC pour la corriger
C - elle peut utiliser des injectables oestro progestatifs
a) A et B sont bonnes
b) A et C sont bonnes
c) B et C sont bonnes
d) Toutes les réponses sont bonnes
e) Toutes les réponses sont mauvaises
11- Une femme placée sous DMPA vient vous voir pour saignement irrégulier depuis plus de 5
mois. Vous lui direz que:
A- Donner la prochaine injection plus tard que prévu
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B - Pour un soulagement rapide, utiliser 500 mg d’acide méfénamique 2 fois / jour après repas
pendant 5 jours
C- Pour un soulagement rapide, utiliser 40 mg de valdécoxib pendant 5 jours, en commençant
dès que débutent les saignements irréguliers
a) A et B
b) A et C
c) B et C
d) Toutes les réponses sont bonnes
e) Aucune des réponses n’est bonne.
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Mécanisme d’action
la reproduction avant que l’ovule n’atteigne la cavité utérine (affecte
la viabilité et la mobilité des spermatozoïdes, prévient la fécondation)
est pas précisément connu
Contre-indications :
l’accouchement ou un avortement
ovaire
une MIP ou antécédents de MIP durant les trois derniers mois
une MST (inflammation purulente du col de l’utérus) ou antécédents d’une MST
durant les trois derniers mois
Avantages
er
acte sexuel
Inconvénients
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Effets secondaires courants (Les complications, telle la MIP ou la perforation utérine, sont
rares.)
expulsion (La femme doit vérifier la présence des fils du DIU après ses règles.)
La Stérilisation féminine
La stérilisation féminine est une procédure qui consiste à obstruer les trompes de Fallope (dont la
fonction est d'acheminer l'ovule de l'ovaire à l'utérus), ce qui empêche les spermatozoïdes de
s'unir à l'ovule et de le féconder. Cette procédure met fin à la fécondité de la femme.
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Avantages
• Procédure très efficace, résultats immédiats
• Permanente
• Absence d'effets secondaires systémiques
• Ne gêne pas l'acte sexuel
• Facile à utiliser
• Présente des avantages non liés à la contraception (protection partielle contre le cancer de
l'ovaire et la MIP)
Inconvénients
• Risque de regret
• Intervention chirurgicale (et gêne associée)
• Ne protège pas contre les MST ni le VIH
• Dans l'éventualité rare où l'opération échoue et la femme devient enceinte, le risque de
grossesse extra-utérine est très élevé
Effets secondaires possibles :
• Douleurs légères et sentiment de gêne pendant et juste après l'intervention
• Les complications associées à l'anesthésie ou à l'intervention elle-même sont rares
Suivi :
• Observation deux à six heures après l'intervention
• Une semaine après l'intervention, pour examiner l'incision
• A tout moment peu après l'intervention si des signes d'infection sont présents
Counseling
Etant donné le caractère permanent de cette procédure, il est très important de prodiguer un
counseling approfondi. Le counseling permet d'identifier les clientes les plus susceptibles de
regretter leur décision de se faire stériliser.
Caractéristiques des clientes susceptibles de regretter leur décision :
• Moins de trente ans
• Célibataires ou récemment mariées
• Sans enfant de sexe masculin
• Ont été poussées à prendre cette décision
• Partenaire opposé à la décision
• Intervention pratiquée au tout début du post-partum
• Accès limité à d'autres méthodes
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2. Les risques lies à la grossesse sont considérablement réduits, pour la mère comme pour
l’enfant, lorsque les femmes sont en bonne santé et bien nourries avant de tomber
enceintes. Pendant la grossesse et l’allaitement, toutes les femmes ont besoin de repas
plus nutritifs, de plus grandes quantités d’aliments, de plus de repos que d’habitude, ainsi
que de compléments de fer et de folâtre ou de micronutriments multiples, même si elles
consomment des aliments fortifies, et de sel iode pour assurer le développement mental
de leur enfant.
3. Chaque grossesse est importante. Pour une grossesse saine et sans risques, toutes les
femmes enceintes devraient bénéficier d’au moins quatre visites de soins prénatals. Les
femmes enceintes et leur famille doivent savoir reconnaitre les signes avant-coureurs de
l’accouchement et les premiers symptômes d’éventuelles complications. Il faut également
qu’elles aient pris les dispositions nécessaires pour bénéficier de soins pendant
l’accouchement et obtenir immédiatement de l’aide en cas de problème.
4. L’accouchement est la période la plus critique, pour la mère et pour l’enfant. Toutes les
femmes enceintes doivent bénéficier lors de l’accouchement de l’assistance d’une
personne qualifiée (sage-femme, médecin ou infirmière) et doivent pouvoir avoir
rapidement accès à des soins spécialisés en cas de complications.
6. La sante de la mère, les conditions dans lesquelles a lieu l’accouchement, les soins
essentiels et l’attention prodigues au nouveau-né, l’amour de sa famille et l’hygiène
ambiante contribuent pour beaucoup à la santé et à la survie du nouveau-né.
7. Le tabac, l’alcool, la drogue, les poisons et les polluants sont très nocifs notamment pour
les femmes enceintes, le fœtus en cours de développement, les nourrissons et les jeunes
enfants.
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8. La violence contre les femmes est un grave problème de sante publique dans la plupart
des communautés. Lorsqu’une femme est enceinte, cette violence est particulièrement
dangereuse pour elle et pour sa grossesse. Cela accroit le risque de fausse couche,
d’accouchement avant terme et de naissance d’un enfant d’un poids insuffisant.
9. Sur leur lieu de travail, les femmes enceintes et les mères devraient être à l’ abri de la
discrimination, ne pas être exposées à ce qui risque de nuire à leur sante et avoir le temps
d’allaiter ou d’extraire du lait maternel. Elles devraient avoir droit à des congés de
maternité, à la protection de leur emploi, a une protection sociale et, le cas échéant, a un
appui financier.
10. Toutes les femmes, notamment les femmes enceintes et les jeunes mères, ont droit à des
soins de santé de qualité. Le personnel soignant devrait être compètent, tenir compte des
pratiques culturelles et traiter toutes les femmes, y compris les adolescentes, avec respect.
4. Les enfants apprennent comment se comporter (sur les plans social et affectif) en imitant
le comportement de leurs proches.
6. Tous les enfants grandissent et se développent en passant par des stades similaires, mais
chacun a son propre rythme. Chaque enfant a ses propres centres d’intérêt, tempérament,
style relationnel et mode d’apprentissage.
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À l’âge de 6 MOIS
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● continuer à l’allaiter à la demande jour et nuit et commencer à rajouter d’autres aliments (deux
à trois repas par jour à partir de 6 mois; trois à quatre repas par jour à partir de 9 mois)
● parler, lire ou chanter pour l’enfant aussi souvent que possible, et pas seulement lorsqu’il a
faim ou avant qu’il s’endorme.
À l’âge de 12 MOIS
Un bébé devrait être capable de :
● s’asseoir sans soutien
● marcher à quatre pattes et se mettre debout en s’agrippant a quelque chose
● faire ses premiers pas en se tenant
● essayer d’imiter les mots et les sons et réagir a des questions simples
● aimer jouer et taper dans ses mains
● répéter des sons et des gestes pour attirer l’attention
● ramasser des objets entre le pouce et l’index
● commencer à tenir des objets comme une cuillère et une tasse et essayer de manger tout seul.
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À l’âge de 2 ANS
Un enfant devrait être capable de :
● marcher, grimper et courir
● montrer des objets ou des images quand on les nomme (par exemple, le nez, les yeux, les
oreilles)
● prononcer plusieurs mots de suite (depuis l’âge de 15 mois environ)
● suivre des instructions simples
● gribouiller quand on lui donne un crayon ou une craie
● apprécier les histoires et les chansons simples
● imiter le comportement des autres
● commencer à manger tout seul.
À l’âge de 3 ANS
Un enfant devrait être capable de :
● marcher, courir, grimper, taper dans un ballon et sauter facilement
● reconnaitre et identifier les images et les objets courants en les montrant du doigt
● faire des phrases de deux ou trois mots
● dire son nom et son âge
● nommer les couleurs
● comprendre les nombres
● utiliser des objets pour faire semblant
● manger tout seul
● exprimer son affection.
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À l’âge de 5 ANS
Un enfant devrait être capable de :
● bouger de manière coordonnée
● faire des phrases et utiliser beaucoup de mots différents
● comprendre les mots de sens contraire (par exemple, gros et mince, grand et petit)
● jouer avec d’autres enfants
● s’habiller tout seul
● répondre à des questions simples
● compter entre 5 et 10 objets
● se laver les mains.
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Aide – Mémoire de Santé Communautaire
● restreindre le temps passe devant la télévision et s’assurer qu’il ne regarde pas d’images
violentes
● reconnaitre et encourager les comportements positifs et fixer des limites clairement définies
● prodiguer une affection constante chaque jour
● faire participer, si possible, l’enfant (fille aussi bien que garçon) à des activités (jeux)
d’apprentissage préscolaire qui le préparent à l’école.
À l’âge de 8 ANS
Chez l’enfant :
● la croissance physique s’effectue plus progressivement et plus lentement que pendant les
premières années
● la masse musculaire se développe et les capacités motrices, petites et grandes, s’améliorent
● la capacité à comprendre des concepts abstraits et des idées complexes commence à se
développer
● la capacité de concentration s’accroit et l’enfant peut s’intéresser au passé et à l’avenir autant
qu’au présent
● les facultés d’apprentissage se développent et l’enfant apprend en milieu scolaire à lire, à écrire
et à résoudre des problèmes
● l’amitié et les échanges avec des enfants de son âge sont de plus en plus importants
● l’intérêt porté aux amis amène à vouloir passer du temps avec des enfants de son âge et à
s’informer auprès d’eux
● la maitrise de soi s’améliore, ainsi que la compréhension d´émotions plus complexes.
Conseils aux parents et aux dispensateurs de soins :
● montrer l’exemple pour les filles comme pour les garçons
● encourager l’enfant à exprimer ses sentiments et pensées et à résoudre des problèmes
● reconnaitre les points forts et les compétences de l’enfant et les renforcer, ainsi que ses points
faibles
● passer du temps avec l’enfant, lui parler et l’écouter
● trouver des activités à faire ensemble qui aideront l’enfant à se sentir performant et aime et à
avoir confiance en lui
● aider et encourager l’enfant à jouer avec des amis et à participer à des activités extrascolaires
● reconnaitre et encourager les comportements positifs et fixer des limites claires et constantes
● s’intéresser à l’école de l’enfant et s’y investir – ne pas oublier que la mère, le père et/ou les
autres adultes qui s’occupent de l’enfant sont ses premiers et plus importants enseignants.
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2. Le nouveau-né devrait être donne à sa mère pour qu’elle le prenne dans ses bras
immédiatement après l’accouchement. Il devrait avoir un contact de peau à peau avec la
mère et commencer à allaiter dans l’heure qui suit la naissance.
3. Pratiquement toutes les mères peuvent allaiter leurs bébés. L’allaitement maternel
fréquent stimule la sécrétion de lait. Le nourrisson devrait être nourri au sein au moins
huit fois par jour, jour et nuit, et à la demande.
5. L’alimentation au biberon et les substituts du lait maternel comme les préparations pour
nourrisson (lait maternise) ou le lait d’animaux peuvent nuire à la santé et même
compromettre la survie du nourrisson. Si une femme ne peut pas nourrir son bébé au sein,
il faut donner à l’enfant du lait maternel extrait au préalable ou, s’il n’y a pas d’autres
solutions, un substitut du lait maternel de qualité dans une tasse ordinaire bien propre.
6. Une femme séropositive risque de contaminer son bébé en l’allaitant. Pendant les six
premiers mois, ce risque est beaucoup plus élevé si l’on donne à l’enfant d’autres liquides
et aliments en plus du lait maternel que s’il est exclusivement nourri au sein. Il est donc
recommande de nourrir exclusivement au sein l’enfant pendant les six premiers mois, a
moins que le nourrir exclusivement au moyen de substituts du lait maternel (préparations
pour nourrisson) soit acceptable, faisable, viable et d’un cout abordable et ne présente
aucun danger.
7. Une mère qui travaille en dehors du foyer peut continuer à allaiter son enfant. Elle devrait
le nourrir au sein aussi souvent que possible lorsqu’elle est avec lui et tirer son lait le
reste du temps afin qu’une autre personne puisse le donner au bébé dans de bonnes
conditions d’hygiène.
8. Apres l’âge de 6 mois, quand le nourrisson commence à manger des aliments, il est
recommandé de continuer à l’allaiter jusqu’à l’âge de deux ans et au-delà car le lait
maternel est une importante source de nutrition et d’énergie et qu’il protège contre les
maladies.
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peut être nourri exclusivement au moyen d’un substitut du lait maternel de qualité pendant les six
premiers mois, sans aucun lait maternel ou autre aliment. Cela élimine le risque de transmettre le
VIH à l’enfant lors de l’allaitement.
● Si une mère séropositive décide de nourrir au sein son enfant, elle devrait l’allaiter
exclusivement, sans lui donner aucun autre liquide, lait ou autre aliment, pendant les six premiers
mois. Si le bébé est nourri exclusivement au sein pendant les six premiers mois, il risque moins
de contracter le VIH que si on lui donne à la fois du lait maternel et d’autres aliments et liquides
(≪ alimentation mixte ≫).
LA NUTRITION ET LA CROISSANCE
1. Un enfant qui grandit bien gagne du poids rapidement. L’enfant devrait être pesé
régulièrement entre la naissance et l’âge de 2 ans. S’il ne prend pas de poids ou si ses
parents ou toute autre personne qui l’élève constate qu’il ne grandit pas, cela signifie que
quelque chose ne va pas. Il faut emmener l’enfant voir un agent de sante qualifie.
2. Le lait maternel sans rien d’autre est le seul aliment et la seule boisson dont un
nourrisson a besoin pendant ses six premiers mois. A partir de 6 mois, le nourrisson a
besoin d’autres aliments variés en plus du lait maternel pour grandir et se développer.
3. A partir de 6-8 mois, l’enfant a besoin de manger deux à trois fois par jour, et trois à
quatre fois par jour à partir de 9 mois – en plus de l’allaitement maternel. En fonction de
l’appétit de l’enfant, il peut avoir besoin d’un ou deux gouters nutritifs entre les repas
(fruit ou tartine de pain à l’arachide). Il faut donner à l’enfant de petites quantités de
nourriture de plus en plus variée et abondante à mesure qu’il grandit.
4. Les repas sont des moments propices à l’apprentissage, à la tendresse et à l’échange, qui
favorisent la croissance et le développement physique, social et affectif. La personne qui
nourrit l’enfant doit lui parler pendant le repas, et traiter et nourrir de la même manière
les filles et les garçons, avec la même patience.
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5. Les enfants ont besoin de vitamine A pour se protéger contre la maladie, éviter les
troubles de la vue et réduire les risques de décès. On trouve de la vitamine A dans de
nombreux fruits et légumes, l’huile de palme rouge, les œufs, les produits laitiers, le foie,
le poisson, la viande, les aliments enrichis et le lait maternel. Dans les régions ou la
carence en vitamine A est courante, on peut donner aux enfants âgés de 6 mois à 5 ans
des doses élevées de suppléments de vitamine A tous les quatre à partir de l’âge de six
mois.
6. Les enfants ont besoin d’aliments riches en fer pour protéger leurs capacités physiques et
mentales et lutter contre l’anémie. Les meilleures sources de fer sont d’origine animale,
comme le foie, les viandes maigres et le poisson. Les aliments enrichis en fer ou les
suppléments de fer sont d’autres bonnes options.
7. L’iode dans le régime alimentaire de la femme enceinte et du jeune enfant est surtout
essentiel pour le développement du cerveau de l’enfant. Il contribue à la prévention des
troubles de l’apprentissage et du retard du développement. La consommation de sel iodé
au lieu du sel ordinaire procure aux femmes enceintes et à leurs enfants tout l’iode dont
ils ont besoin.
10. Les enfants très minces, et/ou dont des parties du corps sont enflées, ont besoin de soins
médicaux particuliers. Il faut les emmener en consultation auprès d’un agent sanitaire
qualifie ou dans un établissement de sante pour faire le diagnostic de leur état et les
traiter.
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qu’ils soient écrasés, haches ou coupes en tout petits morceaux. Commencer avec 2–3 cuillerées
par repas et augmenter progressivement la quantité pour atteindre 1⁄2 tasse de 250 millilitres.
9–24 mois :
En plus du lait maternel, il faut donner aux enfants d’autres aliments trois a quatre fois par jour.
On donnera aux nourrissons âgés de 9–11 mois 1⁄2 tasse de 250 millilitres par repas. On donnera
aux enfants âgés de 12–23 mois entre 3⁄4 et 1 tasse de 250 millilitres pleine par repas. On
donnera aux enfants de 2 ans et plus au moins 1 tasse entière de 250 millilitres de nourriture par
repas. Dans la mesure du possible, il faut donner aux enfants des aliments d’origine animale,
comme la viande, le poisson et les œufs.
A partir de 12 mois, La majorité des enfants sont assez grands pour partager le repas familial et
manger des aliments solides. On peut encore leur proposer des aliments semi-solides qui sont
plus faciles à manger. Apres l’âge de 6 mois, on leur offrira une ou deux fois par jour des gouters
nutritifs (fruit, pain ou tartine de pain recouverte de pate d’arachide). Si la qualité de la nourriture
ou la quantité proposée au repas est faible, ou si l’enfant n’est plus nourri au sein, il faut lui
donner 1–2 tasses de lait, plus un ou deux repas supplémentaires chaque jour.
- LA PROTECTION DE L’ENFANCE
1. Tout enfant doit avoir la possibilité de grandir dans une famille. Si une famille n’est pas
capable de s’occuper d’un enfant, les autorités doivent prendre des mesures pour
remédier au problème et s’efforcer de maintenir l’unité de la famille.
3. Les filles et les garçons doivent être protégés contre toute forme de violence et de
sévices, ce qui inclut la maltraitance physique, sexuelle et psychologique, la négligence et
les pratiques néfastes telles que le mariage d’enfants. Il incombe aux familles, aux
communautés et aux autorités d’assurer cette protection.
4. Les enfants doivent être protégés contre tout travail dangereux. Travailler ne doit pas les
empêcher d’aller à l’école. Les enfants ne doivent jamais être impliques dans les pires
formes du travail d’enfant, telles que l’esclavage, le travail force, la production ou le
trafic de drogue.
5. Les filles et les garçons peuvent être exposés au risque d’abus et exploitation sexuels
chez eux, à l’école, sur leur lieu de travail et au sein de leur communauté. Des mesures
doivent être prises pour empêcher les abus et l’exploitation sexuels. Les victimes de ces
actes doivent être immédiatement aidées et l’on doit faire cesser ces exactions.
6. Les enfants risquent d’être victimes de la traite lorsque les services de protection sont
insuffisants ou inexistants. Le gouvernement, la société civile et les familles ont la
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responsabilité d’empêchera la traite ainsi que d’aider les enfants victimes à réintégrer
leurs familles et communautés, si c’est dans leur meilleur intérêt.
7. La justice pour les enfants doit se fonder sur les droits de l’enfant. Priver les enfants de
leur liberté (en les incarcérant) doit toujours être une solution de dernier recours. Des
procedures adaptées doivent être mises en place pour les enfants victimes ou témoins de
crimes.
8. Une aide au revenu et des services d’assistance sociale peuvent aider à préserver l’unité
des familles, assurer la scolarisation des enfants et garantir l’accès aux soins.
9. Tous les enfants ont le droit d’avoir accès a des informations adaptées à leur âge, d’être
entendus et de participer à la prise des décisions qui les concernent. Le respect de ce droit
permet aux enfants de jouer un rôle actif dans leur propre protection contre les sévices, la
violence et l’exploitation, et de devenir des citoyens actifs.
2. Les jeunes enfants courent des risques sur les routes ou à leur proximité. Il ne faut pas
les laisser jouer sur la route ni à proximité et il faut s’assurer qu’ils sont toujours
accompagnes d’une personne plus âgée lorsqu’ils traversent. Ils doivent porter un casque
lorsqu’ils font du vélo ou de la mobylette et doivent être solidement attaches dans un
siège-auto adapte à leur âge lors de trajets en voiture.
3. Les enfants peuvent se noyer en moins de deux minutes et dans très peu d’eau, même
dans une baignoire. Il ne faut jamais les laisser sans surveillance à proximité de l’eau.
4. Les brulures peuvent être évitées en empêchant les enfants de s’approcher du feu, des
cuisinières, des liquides et aliments brulants et des fils électriques dénudés.
5. Les chutes sont une cause majeure d’accident chez les jeunes enfants. Les escaliers, les
balcons, les toits, les fenêtres, les espaces de jeu et les lits doivent être sécurisés par des
barrières à barreaux verticaux pour empêcher les enfants de tomber.
6. Les médicaments, les poisons, les insecticides, l’eau de Javel, les acides et les fertilisants
ou carburants liquides comme la paraffine (kérosène), doivent être rangés hors de la vue
et de la portée des enfants. Les substances dangereuses doivent être stockées dans des
récipients étiquetés, jamais dans des bouteilles alimentaires. Lorsqu’ils existent, des
systèmes de fermeture dotes d’une sécurité enfant doivent être utilises sur les récipients
contenant des produits dangereux.
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Aide – Mémoire de Santé Communautaire
7. Les couteaux, ciseaux, objets tranchants ou pointus et les morceaux de verre peuvent
provoquer des blessures graves. Il faut les garder hors de la portée des enfants. Il en va de
même des sacs en plastique, avec lesquels un enfant peut s’étouffer.
8. Les jeunes enfants aiment porter les objets à la bouche. Les petits objets comme les
pièces de monnaie, les fruits secs et les boutons doivent rester hors de leur portée afin
qu’ils ne les avalent pas. Les aliments des enfants doivent être coupes en petits morceaux
pouvant être facilement mâchés et avalés.
10. En voiture, les enfants doivent être attaches à l’aide d’un système de harnais adapte à leur
âge ou assis dans un siège rehausseur jusqu’a 10 ans ou qu’ils atteignent la taille de 150
cm, lorsqu’ils pourront alors utiliser une ceinture adulte.
Il est important de :
● couvrir les puits et les citernes d’eau afin que les enfants ne puissent pas les ouvrir
● retourner les baquets et les seaux lorsqu’ils ne sont pas utilisés et toujours surveiller un enfant
dans son bain
● apprendre aux enfants à ne pas s’approcher des fosses et des bouches d’égout
● pour les familles vivant à proximité d’un plan d’eau, installer une clôture autour de la maison
et en fermer les ouvertures pour empêcher les jeunes enfants d’aller dans l’eau
● clôturer les mares et les bassins par des barreaux verticaux suffisamment rapprochés pour
empêcher les enfants de passer au travers
● pour les familles vivant sur pilotis, installer des barrières verticales sur les terrasses, les
fenêtres et les portes afin d’empêcher les jeunes enfants de tomber à l’eau
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12. L’un des types de brûlure les plus fréquents est le contact direct avec le feu, une
flamme ou une surface chaude. Pour prévenir ce type de blessure :
● éloigner les jeunes enfants des cuisinières, des allumettes, des lampes à pétrole, des bougies et
des liquides inflammables comme la paraffine et l’essence
● poser les cuisinières sur une surface plate et surélevée hors de la portée des enfants
● en cas de cuisson à feu ouvert, le feu doit être préparé sur un monticule de terre, et non
directement sur le sol. On peut également empêcher les jeunes enfants d’approcher du feu en les
mettant dans un parc ou en construisant une barrière en terre, en bambou ou autre matériau
● ne pas laisser les jeunes enfants s’approcher ou s’occuper seuls d’un feu ou d’une cuisinière
● éloigner les enfants des appareils de chauffage, des fers chauds et autres appareils chauds
● ne jamais laisser un enfant seul dans une pièce ou se trouve une bougie ou un feu.
13. Les liquides et aliments bouillants sont une autre cause majeure de brûlure.
Quelques conseils pour les éviter :
● tourner les manches de toutes les casseroles de façon à ce que les enfants ne puissent pas les
attraper
● conserver les aliments et les liquides chauds dans un endroit sûr, hors de la portée des enfants
● ne pas laisser les enfants ouvrir eux-mêmes le robinet d’eau chaude de la baignoire ou de la
douche
● maintenir la température du chauffe-eau sous un certain degré afin d’empêcher que les enfants
ne se brulent s’ils viennent à ouvrir un robinet d’eau chaude
● apprendre aux enfants à ne pas jouer autour de personnes tenant des boissons chaudes ou dans
la cuisine au moment de la préparation des repas
● ne jamais porter un enfant lorsque l’on tient un liquide ou un plat chaud.
14. Les enfants peuvent subir un choc ou une brûlure grave s’ils entrent en contact avec
l’électricité. Pour s’en prémunir :
● apprendre aux enfants à ne jamais mettre les doigts ou un objet dans les prises électriques
● maintenir les fils électriques hors de la portée des enfants
● couvrir les fils électriques dénudés, qui sont particulièrement dangereux, avec un ruban isolant.
15. En plus de la surveillance, les mesures suivantes peuvent empêcher les enfants de
tomber gravement :
● décourager et empêcher les enfants de grimper sur des surfaces dangereuses
● ne pas permettre aux enfants de jouer dans les escaliers et sur les balcons ou, s’ils le font, les
surveiller de près
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● utiliser des barrières de protection de largeur et de hauteur adéquates pour les escaliers, les
fenêtres ou les balcons
● veiller à ce que la maison soit propre, bien éclairée et dépourvue d’objets pointus ou de
meubles a bords dangereux
● asseoir et attacher les bébés dans une chaise haute
● ne pas laisser sans surveillance un nourrisson dans un lit, un berceau, un hamac, un trotteur ou
tout autre équipement pour bébé
● éloigner les meubles (lit, chaises, berceau) des fenêtres
● ne pas placer en hauteur des jouets ou des objets qui pourraient attirer les jeunes enfants; fixer
au mur les meubles lourds de type vitrines et étagères.
Pour réduire le risque de blessure par verre et par objets pointus, on peut :
● conserver les bouteilles en verre hors de la portée des jeunes enfants et faire en sorte qu’aucun
tesson de verre ou déchet ne traine dans la maison ou dans les zones de jeu
● ranger les couteaux, les rasoirs et les ciseaux dans des tiroirs ou des placards fermes
inaccessibles aux jeunes enfants
● jeter les déchets de manière appropriée, y compris les bouteilles cassées et les vieilles boites de
conserve.
On peut également éviter les accidents autour de la maison en apprenant aux enfants qu’il est
dangereux de lancer des pierres ou des objets pointus et de jouer avec des couteaux ou des
ciseaux.
Les enfants ne doivent pas jouer avec des sacs en plastique afin d’éviter l’étouffement.
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● ne jamais donner aux jeunes enfants des aliments avec lesquels ils pourraient s’étouffer,
comme les arachides, les bonbons durs ou des aliments contenant de petits os ou des graines
● toujours surveiller les jeunes enfants pendant les repas et couper leurs aliments en petits
morceaux pouvant être facilement mâchés et avales.
Une toux, des haut-le-cœur, une respiration aigue et bruyante ou l’incapacité à émettre des sons
sont le signe d’une difficulté à respirer et d’un possible étouffement.
Les parents et personnes en charge doivent penser à l’étouffement lorsqu’un enfant a
soudainement du mal à respirer, même si personne ne l’a vu introduire d’objet dans sa bouche.
2. Les enfants, leurs familles et leurs communautés doivent prendre leurs précautions à
l’avance et adopter des mesures simples pour se préparer aux urgences (à la maison, a
l’école et au sein de la communautés).
4. Une épidémie (ou flambée) de maladie peut être provoquée par une situation d’urgence
ou elle-même provoquer une situation d’urgence. En cas de grippe pandémique et autres
maladies transmises par contact rapproche, les personnes atteintes doivent être tenues à
l’écart des autres.
5. Les mères, même mal nourries, peuvent continuer d’allaiter, même dans le contexte
stressant d’une situation d’urgence.
6. En situation d’urgence, les enfants ont le droit d’être protégés contre la violence. Il
incombe au gouvernement, à la société civile, aux organisations internationales, aux
communautés et aux familles de les protéger.
7. En général, il est préférable que les enfants soient pris en charge par leurs parents ou par
les personnes qui s’occupent habituellement d’eux, afin qu’ils se sentent plus en sécurité.
En cas de séparation, tous les efforts doivent être entrepris pour réunir l’enfant et sa
famille, si c’est dans son intérêt supérieur.
8. Les bouleversements et le stress provoqués par les catastrophes naturelles et les conflits
armés peuvent effrayer et irriter les enfants. Lorsque de tels évènements se produisent, les
enfants ont besoin d’une attention particulière et de davantage d’affection. Il faut leur
fournir un maximum de sécurité et les accompagner dans la reprise des activités
normales. On peut offrir aux enfants des occasions adaptées à leur âge de participer aux
interventions et aux décisions relatives à la situation d’urgence.
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9. Les enfants ont droit à l’éducation, même en situation d’urgence. Envoyer les enfants
dans une école sure et ≪ amie des enfants ≫ contribue à renforcer leur sens de la
normalité et à entamer le processus de reconstruction.
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Examens d’état
VIII) Vrai ou Faux
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2.
12- Ces maladies peuvent être transmises de la mère à l’enfant, excepté :
a) La candidose vaginale
b) La varicelle
c) La diphtérie
d) La chlamydiose
Septembre 2011
13- Ce sont des objectifs du counseling dans la clinque prénatale, sauf :
a) Faire le choix judicieux d’une méthode
b) Mieux comprendre la méthode choisie
c) Encourager un comportement responsable vis – à - vis des IST
d) Empêcher la survenue d’une grossesse gémellaire.
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b) La malnutrition
c) La poliomyélite
d) Les infections respiratoires
17- Mme Joseph vous fait la question suivante : Quelle est la différence entre
l’espacement des naissances et la limitation des naissances ? Quelle est votre
réponse ?
18- Dans la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant, dès l’arrivée de la
mère avec l’enfant, quelle action devez – vous poser ?
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2 b
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10 a
11 d
12 d
13 c
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Bibliographie
1- Action communautaire en santé, un outil pour la pratique, Fédérations des Maisons de
médicales, décembre 2013
2- Santé communautaire, participation et action. Culture et Santé, octobre 2008
3- L’approche communautaire de la santé : une des stratégies d’intervention sur les
déterminants socio-économiques. Morel J. In : santé conjuguée n° 40 2007 Document en
lignehttp://www.maisonmedicale.org/
4- La Santé des Communautés - perspectives pour la contribution de la santé publique au
développement social et au développement des communautés. Institut national de santé
publique de Québec, Québec, 2002
5- Savoir pour Sauver, 4ème Edition, OMS, 2010
6- Politique nationale de santé, MSPP, juillet 2012.
7- Plan directeur de santé 2012 - 2022, MSPP.
8- Manuel de normes du programme national de lutte contre la tuberculose, MSPP, aout 2010.
9- Guide national de lutte contre la tuberculose, MSPP, 2018.
10- Le Paquet Essentiel de Services, MSPP, 2016
11- Amendement normes VIH / SIDA, MSPP, 9 mai 2019
12- Traitement et stockage sur de l’eau à domicile dans les situations d’urgence, FICR, 2008
13- Guide formation des formateurs. Mobilisation des communautés pour l’eau, l’hygiène et
l’assainissement, Unicef Guinée, Juin 2014.
14- Politique nationale de promotion de la santé, MSPP, 2009
15- Manuel de normes techniques et de procédures du PEV en Haiti, MSPP, 2014
16- Normes de prise en charge clinique et thérapeutique des adultes et adolescents vivant avec le
VIH / SIDA, MSPP, octobre 2013
17- Guide de la planification familiale à l'usage des agents de santé communautaires et de leurs
clients. OMS, 2012
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