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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

Maison de la Santé

Aide – Mémoire de Santé Communautaire

Livre I : Promotion de la santé


Livre II : Système, politique et programmes prioritaires de
santé en Haiti
Pour mieux préparer et réussir les examens d’état de sciences infirmières

Edition 2019

MDS Editions

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

Tous droits réservés. Ce livre ne peut, en tout ou en aucune de ses


parties, être reproduit sous aucune forme ou moyen, électronique ou
mécanique, y compris la photocopie, l’enregistrement ou mise en
mémoire, sans la permission écrite de l’auteur.

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Avant – propos
Ce livre de conseils méthodologiques, de réponses aux questions - clés et
d'exercices aidera les diplômés en sciences infirmières à préparer et réussir les
épreuves de Santé Communautaire pour l'obtention de la licence du Ministère de
la Santé Publique et de la Population.

Ce livre comprend deux parties.

La première partie ou livre I révise les différents concepts de base de santé


communautaire et les principales stratégies de promotion de la santé. L’étudiant
sera apte à répondre à n’importe quelle question sur les soins de santé primaire, le
diagnostic communautaire, la visite domiciliaire, l’éducation sanitaire, la
communication pour le changement de comportement et la mobilisation
communautaire.

La deuxième partie ou livre II aborde clairement et succinctement des sujets


relatifs à la protection de la santé tel :

- le système national de santé,


- la politique nationale de santé
- le paquet essentiel de services (PES)
- les programmes prioritaires de santé. Une attention particulière est
accordée à certains programmes – clés comme le programme Elargi de
Vaccination (PEV), le Programme National de lutte contre la Tuberculose
(PNLT), le Programme National de lutte contre le Sida (PNLT), La lutte
contre les maladies vectorielles, la lutte contre les maladies hydriques,
l’Eau Potable, l’Assainissement et l’Hygiène (EPAH), la planification
familiale et la santé materno – infantile.

Pour bien utiliser ce livre, vous devez, pour chaque chapitre :


Lire et comprendre les différentes notions traitées succinctement à partir d’un
jeu de questions – réponses;
Effectuer la série d’exercices « Testez vos connaissances » en vous inspirant de
ce que vous avez lu et compris précédemment. Vous pouvez comparer vos réponses
à celles d’un autre et en discuter. Si vous ressentez de grandes difficultés, vous
pouvez voir les réponses proposées en fin de chaque chapitre. Toutes les questions
de cette série sont corrigées dans le présent ouvrage.

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Répondre aux questions déjà posées aux examens d’état, relatives au chapitre
étudié. Des propositions de réponses à ces questions se trouvent en fin de chaque
chapitre.

L’équipe de publication vous remercie déjà pour l’effort que vous allez effectuer
afin de maitriser dans moins de 30 jours d’études, moyennant (3 à 4 heures par
jour) toutes les notions développées.

Dr. Berthony Jean François.

Editeur.

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Table des matières Page


PREMIERE PARTIE ou Livre I : promotion de la santé 9

Chapitre 1 : Concepts de base en santé communautaire 11


Définition de la santé / Dimensions de la santé / Déterminants de la santé 11
Communauté / Santé Communautaire / participation Communautaire 11
Soins de Santé primaires / Domaines d’intervention / Déclaration d’Alma Ata, Charte d’Ottawa 15
Testez vos connaissances 1 17
Exercices 17
Grille de réponses 21
Examens d’Etat 1 22
Exercices 22
Grille de réponses 28

Chapitre 2 : Promotion de la santé 33


Définition / Domaine / Stratégies de promotion de la santé 33
Changement de comportement : Théories / Etapes / Conditions requises 34
Le Cycle de mobilisation communautaire : Définition / Etapes. 37
Diagnostic communautaire : Définition / Fonctions / Acteurs / Principes / Etapes / Points – clés 40
/ Techniques
Recensement : Définition / But / Méthodes / Points à tenir compte / Outils à utiliser 43
Visite domiciliaire : Définition / Types / Méthodes / Cibles / Points à considérer 44
Réunion communautaire : Définition / Groupe – cible / Préparation / Réalisation 46
Communication efficace des messages : Principes – clés / Counseling / Communication 47
communautaire / Communication de masse / Jeux de rôle / Brainstorming / Démonstration
Testez vos connaissances 2 51
Exercices 51
Grille de réponses 58
Examens d’Etat 2 59
Exercices 59
Grille de réponses 66

DEUXIEME PARTIE ou Livre II : 71

Système, politique et programmes prioritaires de santé en Haiti.


Chapitre 3 : Système et politique de santé en Haiti 73
Système de santé : Définition / Types / Principaux secteurs de soins en Haiti / Sous – Systèmes. 73
La pyramide de soins : Centre communautaire de Santé (1er échelon) / Centres de Santé (2ème 74
échelon) / Hôpitaux Communautaires de Référence (3ème échelon) / Hôpitaux Départementaux
(Niveau II) / Centre spécialisé et Hôpitaux universitaires (Niveau III)
Pyramide de Gestion : Unité communale de Santé (UAS) / Direction Départementale sanitaire / 77
MSPP.
Politique nationale de santé : Définition / Principes / Valeurs. 78
Paquet Essentiel de Service (PES) Définition / Critères d’élaboration / Composantes / Plateau 78

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technique.
Testez vos connaissances 3 82
Exercices 82
Grille de réponses 85
Examens d’Etat 3 86
Exercices 86
Grille de réponses 90

Chapitre 4 : Vaccination 91
Programme Elargi de Vaccination (PEV) : Définition / Maladies – cibles / Vaccins 91
Préparation et administration des vaccins 97
Chaine de froid : Définition / Réfrigération des vaccins / Arrangement des vaccins dans le 98
réfrigérateur / Transport / indicateurs d’alerte à la congélation / Pastille de contrôle des
vaccins / Test d’agglutination.
Stratégies utilisées par le PEV : Vaccination de routine / Vaccination en centre fixe / Stratégies 102
avancées de vaccination / Stratégies mobiles de vaccination / Stratégies de vaccination
supplémentaires / Journées nationales de vaccination / Campagne de rattrapage / Campagne
de ratissage / Campagne de riposte.
Calcul des besoins en vaccins et accessoires : Groupes – cibles du PEV / Coefficient de perte 103
des différents vaccins / Taux de perte en vaccins / Formules de calculs / Facteurs influençant la
perte en vaccins / ESAVI.
Testez vos connaissances 4 106
Exercices 106
Grille de réponses 111
Examens d’Etat 4 112
Exercices 112
Grille de réponses 116

Chapitre 5 : Programme Nationale de Lutte contre la Tuberculose 125


Testez vos connaissances 5 130
Exercices 130
Grille de réponses
Examens d’Etat 5 131
Exercices 131
Grille de réponses 134

Chapitre 6 : Programme Nationale de Lutte contre le Sida 135


Testez vos connaissances 6 159
Exercices 159
Grille de réponses
Examens d’Etat 6 170
Exercices 170
Grille de réponses 173

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Chapitre 7 : Maladies hydriques / Eau, Assainissement et Hygiène. 175


Examens d’Etat 7 191
Exercices 191
Grille de réponses 193

Chapitre 8 : Planification familiale 195


Examens d’Etat 8
Exercices
Grille de réponses

Chapitre 9 : Santé materno - infantile 229


La maternité sans risque et la santé du nouveau – né 229
Le développement et l’apprentissage du jeune enfant 230
L’allaitement maternel 236
La nutrition et la croissance de l’enfant 237
La protection de l’enfant 239
La prévention des accidents 240
La situation d’urgences : préparation et interventions. 244
Examens d’Etat 9 245
Exercices 245
Grille de réponses 249
BON APPRENTISSAGE

Bibliographie 251

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Chapitre 1
Concepts de base en santé communautaire
1- Précisez la définition de l’OMS de la santé ?
Selon l’OMS, la santé est un état de complet bien – être physique, mental et social.

2- Quelles sont les trois (3) dimensions de la santé ? Quid une approche holistique de la
santé ?
Les 3 dimensions de la santé sont :
- Physique
- Mentale
- Et sociale

NB : De nos jours on parle d’une quatrième dimension dite spirituelle.

3- Qu’entend – on par déterminants de la santé ?

C’est l’ensemble des facteurs sociaux, culturels, économiques, physiques,


environnementaux, politiques et sanitaires qui influent sur l’état de santé
d’une population.

4- Quels sont les 4 besoins fondamentaux de l’humanité, conditions nécessaires pour le


développement de la santé ?
Les conditions nécessaires pour le développement reposent sur les 4 besoins fondamentaux
de l’humanité :
- La nourriture,
- l’habitat,
- la protection
- et la vie en société.

5- Qu’est – ce qu’une communauté ?


Une communauté est un ensemble d’individus partageant des intérêts, des aspirations et
des systèmes de valeurs communs.

6- Quand par t – on de communauté géographique ?


On parle de communauté géographique lorsque ses membres partagent un même
territoire.

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7- Quand parle-t-on de communauté temporaire ?


On parle de communauté temporaire lorsque ses membres ne partagent pas forcément un
même territoire, mais se rencontrent selon un horaire précis.

8- Quelles sont les trois (3) principales formes que peut prendre une communauté ?
La communauté, en tant qu’organisation sociale peut prendre, le plus souvent, 3 formes :
- La communauté de sang que sont : la famille, la parenté, le clan, etc
- La communauté de lieu ou de localité qui se forme par le voisinage et qu’on trouve dans le
village, le milieu rural ou la communauté
- La communauté de l’esprit, établie sur une certaine idéologie unanime, culturelle ou
sociale, telle qu’on peut la rencontrer dans la paroisse, le bourg, une catégorie sociale ou
une ethnie donnée.

9- Qu’est - ce que la santé communautaire ?

La santé communautaire est l’approche locale des problèmes de santé d’une communauté
impliquant la participation active de ses membres à toutes les étapes de décision.

10- Comment appelle – t- on la première infirmière en santé communautaire d’Haïti ?


La 1ère infirmière en santé communautaire d’Haïti est Mercy Pidoux. Elle est la première
à débuter les visites domiciliaires et à développer dans des écoles un programme de santé
scolaire.

11- Citez les cinq normes de pratique des soins infirmiers en santé communautaire ?
Les cinq normes interdépendantes pour la pratique des soins infirmiers en santé
communautaire sont :
- Promouvoir la santé
- Renforcer la capacité personnelle et communautaire
- Etablir des relations
- Faciliter l’accès équitable
- Faire preuve de responsabilité professionnelle

12- Qu’est-ce qui distingue une communauté d’une collectivité ou d’une population ?
Ce qui distingue une communauté d’une collectivité est l’attachement non forcé des
individus les uns aux autres, qui leur fait partager des valeurs communes et organiser des
actions.

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13- Définir participation communautaire ?


La participation communautaire se définit comme étant un processus par lequel les
individus, les familles et la communauté s’identifient à un mouvement et assument,
conjointement avec les professionnels de la santé, la responsabilité des décisions et des
activités à mener face à un problème de santé.

14- Citez les trois (3) dimensions de la participation communautaire ?


La participation communautaire comporte 3 dimensions :
- La participation de tous ceux qui sont concernés à l’identification d’un problème de santé,
ainsi que des solutions envisagées
- La participation à l’exécution des décisions et aux avantages résultant des activités
- La participation à l’évaluation des actions entreprises.

15- Quel est l’élément moteur de toute action de santé communautaire ?


La participation communautaire est le moteur de toute action de santé communautaire.

16- Quels sont les avantages de la participation communautaire ?


Lorsqu’il y a participation active de la communauté :
- Les projets répondent mieux aux besoins,
- La cohésion augmente, la communauté devient plus soudée,
- Les membres de la communauté se sentent valorisés et responsabilisés,
- L’efficacité augmente,
- La stabilité de l’état s’accroit.

17- Quels sont les principaux facteurs pouvant influencer la participation communautaire ?
La participation communautaire est positivement influencée lorsque :
- L’action répond à un réel besoin de la communauté,
- Le degré d’organisation de la communauté est élevé,
- Le niveau de leadership du chef de projet est élevé,
- Le type de gestion appliqué est participatif ou démocrate.

18- Citez quelques qualités humaines qui conditionnent la réussite d’une approche
participative ?
La réussite d’une approche participative requiert qualités humaines essentielles, telles que :
- la sensibilité et le respect à l’égard des personnes,
- la capacité de s’adapter aux besoins du groupe et la capacité de s’ajuster aux imprévus qui
peuvent surgir.

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19- Quelles sont les conditions nécessaires pour mettre en place un programme de santé
communautaire ?
Pour mettre en place un programme de santé communautaire, plusieurs conditions sont
nécessaires :
- Il faut que la communauté existe,
- La communauté doit être structurée,
- Elle doit avoir le désir de participer à un programme de santé,
- Le programme proposé doit correspondre à une réelle demande (à un besoin ressenti) de la
part de la communauté,
- Les professionnels de santé doivent être prêts à partager une bonne partie de leurs
connaissances et déléguer une partie de leurs responsabilités aux membres de la
communauté.

20- Qu’ont besoin en premier les membres d’une communauté pour se constituer en
partenaires effectifs d’un projet ou programme ?
"Les habitants ont besoin de temps pour se constituer en partenaires effectifs.
L’adaptation du rythme du projet aux rythmes sociaux des habitants devrait être la
première manifestation de l’estime qui leur est portée. Et pourtant, les rythmes
administratifs sont généralement contradictoires avec le temps plus souple de
l’information, du dialogue, de la négociation avec les habitants."
In Lahaye (T), L’accompagnement social dans le cadre des opérations de rénovation
urbaine, rapport interne.

21- Définir Santé Publique ?


C’est l’approche globale des problèmes de santé d’une population sous ses aspects
politiques, économiques, réglementaires et institutionnels.

22- Qu’est – ce qui distingue la Santé Communautaire de la Santé Publique ?


La Santé Communautaire se distingue en pratique de la Santé Publique essentiellement
par une attitude différente des professionnels de santé. Alors que la Santé Publique gère
administrativement la situation sanitaire d’une collectivité passive, la santé
communautaire exige l’implication et la participation de la communauté pour sa propre
santé.

23- Citez quelques actions de santé publique ?


- L’hygiène de l’environnement (Assainissement)
- L’organisation des soins
- Surveillance de l’état de santé
- Prophylaxie et prévention des grandes épidémies
- Prise en charge de la santé de la collectivité

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24- Définir Soins de Santé Primaires (SSP) ?

Les Soins de Santé Primaires sont des soins essentiels, intégrés, reposant sur des
méthodes, des techniques et des pratiques scientifiquement valables et culturellement
acceptables, rendus universellement accessibles à tous les individus, à toutes les familles,
avec leur pleine participation et à un coût que la communauté peut supporter.

25- Parler de la Conférence d’Alma Ata ?


C’est une conférence réalisée en 1978 par les Nations – Unis, à Alma Ata (ville de l’Ex –
URSS), qui consacre les soins de santé primaires comme solutions adaptées aux
problèmes de santé des pays en développement.

26- Citez les huit (8) composantes des soins de santé primaires ?
Les 8 composantes des soins de santé primaires sont :
- La protection materno – infantile,
- La vaccination,
- L’éducation pour la santé,
- La lutte contre la malnutrition,
- La lutte contre les maladies infectieuses,
- Le traitement des maladies courantes,
- L’assainissement du milieu et l’approvisionnement en eau potable,
- L’approvisionnement en médicaments essentiels.
-
27- Quels sont les 3 principaux domaines d’intervention de la santé communautaire ?
Les trois (3) principaux domaines d’intervention de la santé communautaire (ou des SSP)
sont :
- La promotion de la santé,
- La protection de la santé,
- Et la restauration (ou récupération) de la santé.

28- Définir promotion de la santé ?


C’est un processus qui vise à habiliter les membres de la communauté de connaissances,
de conscience et de capacité afin qu’ils puissent prendre en charge leur propre santé.

29- Comment la notion de santé est – elle appréhendée dans la Charte d’Ottawa.

La Charte d’Ottawa situe la santé dans une perspective large que la définition de l’OMS. La
santé est la capacité de fonctionner au mieux dans son milieu. Elle est appréhendée comme

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une ressource de la vie quotidienne, comme un concept positif mettant en valeur les
ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques.

Une multitude de facteurs influence positivement ou négativement l’état de santé de la


population, notamment l’environnement comme l’habitat, le cadre de vie, les conditions de
travail, de loisirs, la pollution, l’accès à l’information, à la formation, à une éducation de
qualité…

In "Réflexions pour une Charte de la Santé". Bruxelles Promotion-Santé n°2 ; 1995. Question
Santé asbl.

30- Définir protection de la santé ?


C’est l’ensemble des mesures prise par l’Etat pour protéger la santé de la population.

31- Définir restauration de la santé ?


C’est l’ensemble des actes curatifs effectués afin de rétablir la santé d’un individu ou
d’une collectivité.

32- Quel est le domaine d’intervention prioritaire en santé communautaire ?


Le domaine prioritaire de la santé communautaire est la promotion de la santé.

33- Quel est le domaine d’intervention prioritaire en santé publique ?


Le domaine prioritaire de la santé communautaire est la protection de la santé.

34- Qu’entend – on par Charte d’Ottawa ?


C’est un protocole signé en 1986, à Ottawa (ville du Canada), par la plupart des pays
membres des Nations – Unies, consacrant la promotion de la santé comme priorité en
matière de soins de santé communautaire.

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Testez vos connaissances 1.


I) Vrai ou Faux
1- ........Toute population ou collectivité est une communauté
2- ........Toute communauté est une population
3- ........Il est plus difficile d’obtenir la participation communautaire lorsque la communauté en
question renferme beaucoup d’organisations.
4- ........Les professionnels de santé doivent éviter de partager une bonne partie de leurs
connaissances et savoir – faire aux membres de la communauté pour que le projet puisse
durer.
5- ........La promotion de la santé relève surtout de la santé publique.

II) Choisissez la bonne réponse.


6- Est un avantage de la participation communautaire :
a) Renforce la cohésion communautaire
b) Rend l’Etat plus stable
c) Responsabilise les membres de la communauté.
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) Toutes les réponses sont bonnes
E) Toutes les réponses sont mauvaises

7- Le moteur de toute action communautaire est :


a) Le responsable du centre de santé
b) Le représentant de l’Etat
c) La participation des membres de la communauté
d) La participation des ONG internationales

8- Est une composante des soins de santé primaires :


a) La protection materno - infantile
b) La vaccination
c) La prévention des maladies cardio - vasculaires.
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) Toutes les réponses sont bonnes
E) Toutes les réponses sont mauvaises

9- Est une composante des soins de santé primaires :

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a) La prévention des accidents de la route


b) La prise en charge des urgences chirurgicales
c) Le traitement des maladies courantes.
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) Toutes les réponses sont bonnes
E) Toutes les réponses sont mauvaises

10- Est une composante des soins de santé primaires :


a) L’éducation sanitaire
b) La lutte contre la malnutrition
c) L’assainissement du milieu et l’approvisionnement en eau potable
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) Toutes les réponses sont bonnes
E) Toutes les réponses sont mauvaises

11- Est une composante des soins de santé primaires :


a) L’approvisionnement en spécialités médicamenteuses
b) La lutte contre les cancers
c) La prévention et le traitement du diabète
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) Toutes les réponses sont bonnes
E) Toutes les réponses sont mauvaises

12- Consacre les soins de santé primaires comme solutions adaptées aux problèmes de santé
des pays en développement :
a) La Charte d’Ottawa
b) La Conférence de Pékin
c) La Conférence d’Alma Ata
d) La Conférence de Bamako

13- Consacre la promotion de la santé comme priorité de la santé communautaire :


a) La Charte d’Ottawa
b) La Conférence de Pékin
c) La Conférence d’Alma Ata

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d) La Conférence de Bamako

14- La Charte d’Ottawa a été signée en :


a) 1970
b) 1978
c) 1986
d) 2000

15- La Déclaration d’Alma Ata a été signée en :


a) 1970
b) 1978
c) 1986
d) 2000
III) Choisissez l’exception.
16- Sont des domaines d’intervention en santé communautaire, excepté :
a) La promotion de la santé
b) la protection de la santé
c) la Révision de la Santé
d) la récupération de la santé

17- Sont des communautés géographiques, excepté :


a) Les habitants de cité Soleil
b) Les citoyens de Delmas
c) Les jeunes de Trou Canari
d) Les femmes de l’Eglise de Dieu

18- Sont des communautés temporaires, excepté :


a) Les étudiants d’une université
b) Les résidents à carrefour
c) Les ouvriers d’un factori
d) Les marchands de la Croix – des – Bossales

19- Sont des actions de santé publique, excepté :


a) Education sanitaire lors de visites domiciliaires
b) Organisation du système de soins
c) Prévention des épidémies
d) Organisation de la protection sociale

20- Sont des facteurs propres à diminuer la participation communautaire, excepté :

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a) Une collectivité non organisée


b) Un leadership faible
c) Un style de gestion autoritaire
d) Des actions en accord aux besoins

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Grille de réponses. Testez vos connaissances 1


Questions Réponses Questions Réponses
1 F 11 E
2 V 12 c
3 V 13 a
4 F 14 c
5 F 15 b
6 D 16 c
7 c 17 d
8 A 18 b
9 c 19 a
10 D 20 d

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Examens d’état 1
I) Vrai ou Faux
1- Le rôle de l’infirmière en santé communautaire est de soigner la population. (Septembre
… 2011).


….
2- Les soins de santé primaires sont des soins essentiels, fondées sur des méthodes, techniques
… et pratiques scientifiquement valables et socialement acceptables, non rendus universellement
… accessibles à tous les individus et à toutes les familles vivant dans une communauté. (Août
… 2012).

3- Dans le cadre de la sante communautaire, la collectivité s’est assignée de deux grands rôles.
Lesquels :
a) Prévenir la maladie dans toute la mesure où elle est évitable. (Vrai ou Faux) ;
b) Assurer aux malades des soins médicaux complets (Vrai ou Faux).

4- L’action de la santé publique ne peut atteindre pleinement son but si les organisations sociale
et économique sont déficientes. Il faut donc un système de protection et de développement de
la santé, conditionné de manière à favoriser le plein épanouissement de l’individu résultant
des actions préventives aux différents degrés.

5- La sante communautaire recouvre un concept de responsabilité communautaire de la santé.


Elle inclut des méthodes de travail qui impliquent la communauté à tous les niveaux.

Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse


6- La La santé communautaire envisage la pratique médicale sous trois aspects :
…… a) Préventif – Curatif – Critique
….. b) Préventif – Critique – Promotionnel
c) Curatif – Critique – Promotionnel
d) Préventif – Curatif – Promotionnel (Septembre 2011)

7- La santé de l’environnement fait partie de la :


…… a) Médecine préventive
…… b) Santé Publique
c) Médecine palliative
d) Médecine nucléaire (octobre 2013)
8- Au sein des communautés haïtiennes, on peut faire comme constat :
…… a) Caractère imminent des catastrophes naturelles
….. b) Morphologies différentes des vastes bidonvilles
c) Manque d’installations médicales

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d) A, b et c sont vraies e) a et c sont vraies (Aout 2012)

9- L’approche collective et administrative de problèmes de santé d’une population sous ses


…… aspects politiques, économiques, réglementaires, institutionnels est la :
….. a) Santé Communautaire
b) Communauté
c) Collectivité
d) Santé Publique

10- La Santé Communautaire envisage la pratique médicale sous trois aspects :


…… a) Préventif
…… b) Curatif
c) Promotionnel
d) Critique
e) a, b et d sont bonnes
f) a, b et c sont bonnes
g) b, c et d sont bonnes (Mars 2013)

11- La communauté est définie comme un groupe d’individus qui ont en commun des
…… caractéristiques, un lieu de résidence ou un intérêt à vivre ensemble à l’intérieur d’une
….. société plus grande. Elle peut prendre 3 formes principales en tant qu’organisation
sociale, lesquelles ?
a) la communauté de sang
b) la communauté de lieu ou de localité
c) la communauté de genre
d) la communauté d’esprit
e) a, b et c sont bonnes
f) a, b et d sont bonnes
g) b, c et d sont bonnes
h) a, c et d sont bonnes (Aout 2012 et octobre 2013)

12- Le succès d’un programme de santé communautaire dépend :


a) De la participation des membres de la communauté
b) Des objectifs qui répondent aux besoins de la communauté
c) a et b sont corrects. (Aout 2008)

13- Dans la participation communautaire, le fait de faire partie d’un groupe en fonction de
ses besoins et de l’avantage à en tirer s’appelle :
a) Participation spontanée
b) Participation par intérêt
c) Participation provoquée
d) Participation imposée (octobre 2013)

14- A chaque étape de la vie, l’état de santé est caractérisé par des interactions complexes

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entre plusieurs facteurs d’ordre social et économique, par surcroit en interdépendance


avec l’environnement physique et le comportement individuel. Ces facteurs sont désignés
comme :
a) Les Objectifs du Millénaire pour le Développement
b) Les Objectifs de Développement Durables
c) Les déterminants de la Santé
d) Le diagnostic communautaire.

15- Le processus à travers lequel la communauté est sensibilisée et impliquée pour la mise
en œuvre d’actions de santé est :
a) Diagnostic communautaire
b) Participation communautaire
c) Prise en charge communautaire
d) Sensibilisation communautaire (Aout 2014)

16- Les Soins de Santé Primaires sont des soins :


a) Accessibles à toute la population
b) Auxquels tout le monde peut participer
c) Soins organisés pour les enfants seulement
d) Soins organisés pour les vieillards et les femmes seulement. (Aout 2014)

17- Constitue un moyen privilégié à la mise en œuvre des Soins de Santé Primaires :
a) La communauté
b) La santé communautaire
c) La participation communautaire (Aout 2008).

18- Lorsqu’une communauté est organisée, elle peut :


a) Payer pour résoudre les problèmes de santé des individus malades
b) Prendre en charge les problèmes de santé avec la participation de ses membres
c) Etre capable de résoudre tous les problèmes de santé par eux – mêmes
d) Elaborer des projets communautaires pour en tirer des bénéfices

19- Pour une participation communautaire, les problèmes et les besoins ont été identifiés par
la communauté et les instances externes :
a) Participation imposée,
b) Participation interactive,
c) Participation de fait,
d) Participation fonctionnelle
(Octobre 2013).

20- Lesquels des activités suivantes sont des soins de santé primaires :
a) Dépistage des maladies sexuellement transmissibles,
b) Dépistage du cancer du sein et du col,
c) Implémentation du PEV,
d) Education pour la santé
e) Planification familiale (Aout 2015)

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Choisissez la lettre correspondant à la mauvaise réponse


21- Les Soins de Santé Primaires peuvent être perçus comme :
a) Un niveau de soins
b) Un programme
c) Une stratégie d’organisation
d) Une philosophie générale

22- Les Soins de Santé Primaires sont considérés comme des soins :
a) Universellement accessibles aux individus et aux familles d’une communauté
b) Permettant de fournir des soins de santé à toute la population
c) Fournis seulement au groupe – cible identifié
d) Permettant d’atteindre la population même des coins les plus reculés (Aout 2008).

23- L’infirmière en Santé Communautaire doit se comporter comme :


a) Une infirmière soignante
b) Une éducatrice
c) Un leader
d) Le personnage le plus important.

24- Les Soins de Santé Primaires adressent les problèmes de santé les plus courantes et aussi
fournissent des services de, excepté :
a) Promotion
b) Prévention
c) Traitement
d) Désabilitation (Aout 2008)

25- Les actions de santé publique sont, excepté :


a) L’hygiène de l’environnement
b) L’organisation des soins
c) Prise en charge de la santé d’un individu
d) Prophylaxie et prévention des grandes épidémies. (Aout 2008)

26- La Santé Communautaire est une approche locale à la dispensation des soins ayant pour
objectif d’améliorer l’état de santé de la population par des mesures :
a)préventives
b) Curatives
c) de réhabilitation
d) personnelles (Aout 2008)

27- Ces conditions sont nécessaires pour mettre en place un programme de santé
communautaire, excepté :
a) Il faut que la communauté existe

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

b) Les membres de la population doit jouir d’une bonne santé


c) La communauté doit être structurée
d) Elle doit avoir le désir de participer à un programme
(Aout 2008).

28- En Haïti, les soins de santé primaires :


a) a) Sont à la portée de toute la population
b) b) Arrivent jusqu’aux coins les plus reculés des sections rurales
c) c) Sont surtout pour les populations des grandes villes
d) d) Doivent être scientifiquement valables (Aout 2008).
e)
29- Pour mettre en place un programme de santé communautaire, plusieurs conditions sont
nécessaires, excepté :
a) La communauté est identifiable géographiquement
b) La communauté est structurée
c) La communauté doit inclure un programme de santé dans ses priorités
d) La communauté doit fournir tout ce qu’il faut pour le programme (Aout 2008)

30- L’infirmière en santé communautaire de la zone de Biarou présente ses objectifs à la


communauté, lequel n’en fait pas partie :
a) Amener un changement de comportement individuel par la formation
b) Arriver à acquérir une conscience collective par rapport à la santé
c) Faire des activités de préservation et de conservation de la santé
d) Aider les habitants de Biarou à augmenter leur gain mensuel
(Aout 2012)

31- Le rôle principal de l’infirmière en santé communautaire est de :


a) Eduquer les membres de la communauté sur l’hygiène
b) Soigner les enfants malnutris
c) Visiter les familles ayant un problème de santé
d) Vacciner les femmes en âge de procréer.

32- Les soins de santé primaires ont pour but, sauf :


a) Améliorer l’état de santé
b) Maintenir un bon état de santé
c) Prévenir les maladies immuno – contrôlables
d) Rétablir la santé en cas de maladie (Aout 2014)
e)
33- Toutes les stratégies suivantes sont des activités communautaires, sauf :
a) Clinique mobile
b) Hospitalisation
c) Poste de rassemblement
d) Visite domiciliaire

34- Dans le processus de la communication pour la sante appliquée en milieu sanitaire, le


canal est :

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a) Les caractéristiques sociologiques du récepteur


b) Les compétences et les habiletés du professionnel émetteur
c) Les méthodes et / ou les moyens de transmission du message
d) Les objectifs fixés pour la séance de communication.

35- Une infirmière en santé communautaire qui veut entreprendre de bonnes interventions
au niveau de la communauté doit commencer par :
a) Immédiatement les activités de consultations
b) Etudier la communauté dans son ensemble
c) Rencontrer les mères afin de discuter des problèmes de santé dans son ensemble.

II)
Autres questions
En santé communautaire, diverses activités sont effectuées par plusieurs catégories de personnes.
Ajouter les types d’actions faites par les catégories de personnes suivantes :
Catégories de Activités Types d’action
personnes
36 Une infirmière Faire une injection de médicament

37 Une mère Donner de la vitamine A à son fils


38 Une auxiliaire – Eduquer les mères sur l’hygiène
infirmière

39 Une association Construire des latrines pour la


communautaire communauté

Lesquelles parmi les activités suivantes sont des soins de santé primaires :
Activités Oui non
40 Dépistage et prise en charge de la malnutrition
infantile
41 Dépistage des maladies sexuellement transmissibles
42 Dépistage du cancer du sein et du col
43 Implémentation du PEV
44 Education pour la santé
45 Planification familiale

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Grille de réponses. Examen d’Etat 1


Questions Réponses Annotations
1 Faux Le principal rôle de l’infirmière en santé communautaire
n’est pas de soigner la population, mais de promouvoir la
santé puisque la promotion de la santé est le domaine
d’intervention prioritaire de la santé communautaire (Charte
d’Ottawa).

2 Faux Les soins de santé primaires sont des soins rendus


universellement accessibles à toute la population. C’est le
contraire qui a été dit dans l’assertion en question.

3
a) Vrai

b) Faux En soins de santé primaires, on fournit des soins essentiels vu


que le plateau technique et les ressources sont limités. Les cas
nécessitant des soins complets doivent être référés.

4 Vrai

5 Vrai

6 d Voir numéro 27.

7 B Voir numéro 23

8 d

9 d Voir numéro 21

10 f Voir numéro 27.

11 f Voir numéro 8.

12 c Voir numéro 19

13 b - La participation est provoquée quand c’est quelqu’un (le


professionnel de santé) qui, à travers tout un processus
de conscientisation ou de force, arrive à la susciter chez
un membre d’une communauté. Elle est dite spontanée
quand c’est le contraire ; dans ce cas, le membre de la
population participe aux actions de façon brusque, sans
qu’il n’ait besoin d’être sensibilisé ou forcé.
- La participation par intérêt, c’est lorsque un membre de

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

la communauté participe aux actions en fonction d’un


bénéfice personnel recherché.
- La participation est imposée ou forcée lorsqu’elle se fait
sous contrainte.

14 c Voir numéro 3.

15 b Lorsque la population s’identifie à un mouvement, elle est


tout à fait, elle est tout à fait sensibilisée pour s’impliquer aux
actions et assumer la responsabilité des décisions et des
activités de mise en œuvre, donc à y participer pleinement.

16 a Voir numéro 24.

17 b La mise en œuvre des soins de santé primaire font appel tant à


l'échelon local qu'à celui des services de recours aux
personnels de santé—médecins, infirmières, sages-femmes,
auxiliaires et agents communautaires, selon le cas, ainsi que,
s'il y a lieu, praticiens traditionnels—tous préparés
socialement et techniquement à travailler en équipe et à
répondre aux besoins de santé exprimés par la collectivité. Par
conséquent, la santé communautaire constitue le moyen
privilégié à la mise en œuvre des soins de santé primaires.

18 b Une communauté, même très organisée, n’a généralement pas


tous les moyens de résoudre tous les problèmes de santé de
par eux – mêmes. Elle est généralement incapable de payer
pour résoudre les problèmes de santé de ses membres malades
(car les soins de santé coutent chers) ni d’élaborer elle –
même des projets communautaires pour en tirer des bénéfices
(car, généralement, elle n’a pas les compétences suffisantes en
la matière).
Toutefois, lorsqu’elle est organisée, elle est plus apte à
prendre en charge ses problèmes de santé avec la participation
de ses membres.

19 d La participation fonctionnelle est un processus par lequel les


participants coopèrent en vue d’atteindre un but commun. Ils
échangent des informations et s’aident mutuellement.

20 a, c, d, e Voir numéro 26

21 d

22 c Voir numéro 24

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23 d L’infirmière en santé communautaire, pour bien mener ses


taches, doit posséder des qualités humaines comme
l’empathie, le respect, l’esprit d’ouverture, la sagesse et
l’humilité même. Elle ne doit aucunement se comporter
comme le personnage le plus important de sa communauté.

24 d Voir numéro 27

25 c Voir numéro 23

26 d Voir numéro 27

27 b Voir numéro 19

28 c

29 d Voir numéro 27

30 d Priorité des activités sanitaires sur les activités non sanitaires

31 b Priorité, en santé communautaire, des activités de promotion


et de prévention sur les activités de restauration de la santé
(soins curatifs).

32 d?

33 b Hospitalisation n’est pas une activité de soins de santé


primaires

34 c

35 D Le diagnostic communautaire doit précéder toute action


communautaire. Etudier la communauté dans son ensemble
permettra d’entreprendre de bonnes interventions au niveau de
la communauté.
L’infirmière doit consulter les données du diagnostic
communautaire, s’il est déjà réaliser, sinon il doit le lancer.

36 Restauration

37 Protection

38 promotion

39 Protection

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40 Oui

41 Oui

42 Non

43 Oui

44 Oui

45 Oui

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Chapitre 2
Promotion de la santé
1- Définir Promotion de la Santé ?

La Charte d’Ottawa définit la promotion de la santé comme un processus qui confère aux
populations le moyen d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle –
ci.

2- Citez les cinq domaines propices à la promotion de la santé identifiés par la charte
d’Ottawa ?

La Charte d’Ottawa identifie cinq domaines propices à la promotion de la santé :

- L’élaboration de politiques publiques saine


- Le renforcement de l’action communautaire
- La création de milieux favorables
- L’acquisition des aptitudes personnelles
- La réorientation des services de santé

3- Citez les sept principales stratégies de promotion ?

Les sept principales stratégies de promotion de la santé sont :


 La communication pour la santé
 L’éducation sanitaire
 La mobilisation et le développement communautaire
 Le changement organisationnel
 La mutualité
 Le plaidoyer
 Le développement de politique.

4- Que signifie communication pour la santé ?

C’est l’utilisation des techniques et des technologies de communication pour influencer


positivement les individus et les collectivités en matière de santé.

5- Qu’est – ce que l’éducation sanitaire ?

C’est la création consciente d’opportunités pour un apprentissage qui améliorer les


connaissances de la santé et le développement des habiletés favorisant la santé chez l’individu et
la collectivité.

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6- Qu’entend – on par mobilisation et développement communautaire ?

C’est une approche collective des communautés afin d’augmenter leur contrôle sur les
déterminants de la santé, d’identifier et de résoudre leur problème de santé.

7- Définir Mutualité ?

La mutualité est un processus par lequel les individus peuvent partager leurs expériences,
situations ou problèmes semblables et s’offrir un soutien mutuel.

8- Que signifie changement organisationnel ?

Le changement organisationnel est un processus qui consiste à travailler à l’intérieur


d’organismes tels qu’écoles, églises, compagnies, afin de créer des environnements qui
soutiendront des choix sains.

9- Définir Plaidoyer ?

C’est une combinaison d’actions individuelles et sociales qui visent un engagement politique ou
un soutien pour un but ou un programme de santé.

10- Qu’entend – on par développement de politique ?

C’est un processus consistant à développer des mesures législatives ou régulatrices qui protègent
la santé de la collectivité et qui facilitent des choix sains.

11- Enoncer la théorie de changement de comportement individuel appelée Health


Believe Model (Model de l’image de la santé)?

Ce modèle prédit que l’individu va se protéger et promouvoir sa santé s’il croit que :

- Sa santé est importante ;


- Il est susceptible à la condition ou au problème soulevé ;
- Les conséquences de cette condition ou de ce problème sont graves ;
- Les démarches suggérées sont efficaces à la correction du problème ;
- Les bénéfices des démarches suggérées sont plus nombreux que les obstacles ou les coûts
liés.

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12- Quels sont les cinq étapes de changement de comportement ?

La théorie de changement de comportement par étapes identifie cinq (5) étapes de changement
de comportement :

- Pré contemplation : A ce stade, l’individu ne pense même pas à changer de comportement


- La Contemplation : A cette étape, l’individu réfléchit face au changement de comportement
spécifique ;
- Préparation ou acceptation : A cette étape, l’individu s’est décidé de changer de
comportement et commence à prendre des mesures afin d’accomplir ce changement ;
- Action : C’est à cette étape que le changement de comportement est initié ;
- Entretien : C’est l’étape où le changement de comportement est soutenu pendant une longue
période.

13- Quel est le principal défi et les principales mesures suggérées pour faire progresser
un individu qui se trouve au stade de pré contemplation du changement de
comportement ?

Lorsque l’individu se trouve au stade de pré contemplation, le principal défi est la sensibilisation
sur l’importance de changer de comportement. Il faut alors la sensibiliser et l’informer sur les
bienfaits du changement de comportement.

14- Quel est le principal défi et les principales mesures suggérées pour faire progresser
un individu qui se trouve au stade de contemplation du changement de
comportement ?

Lorsque l’individu se trouve au stade de contemplation, le principal défi est l’acceptation des
bienfaits du changement de comportement. Il faut alors continuer l’informer sur les bénéfices
potentiels du changement de comportement.

15- Quel est le principal défi et les principales mesures suggérées pour faire progresser
un individu qui se trouve au stade d’acceptation (de préparation) du changement de
comportement ?

Lorsque l’individu se trouve au stade d’acceptation, le principal défi est l’élimination des
obstacles au changement. Il faut alors l’aider à identifier les obstacles et offrir du soutien pour y
parvenir.

16- Quel est le principal défi et les principales mesures suggérées pour faire progresser
un individu qui se trouve au stade d’action du changement de comportement ?

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Lorsque le changement est initié, il faut qu’il soit soutenu, il faut qu’il soit soutenu pendant une
longue période. Le principal défi est le maintien de ce changement, voire de le renforcer. Il faut
alors travailler un plan pour prévenir les rechutes.

17- Présenter la théorie d’apprentissage social ?

La théorie d’apprentissage social identifie l’importance des normes et des indices sociaux, les
influences environnementales et la confiance en soi sur le comportement sain. La théorie suggère
que les promoteurs de la santé sont en réalité des agents de changements. Ils utilisent la
modification de l’environnement social et le développement des habiletés chez l’individu afin
qu’il puisse apporter les changements propices à sa santé.

18- Citez les 4 éléments – clés de la théorie d’apprentissage sociale ?


Les 4 éléments clés de la théorie d’apprentissage social sont :
 Le déterminisme réciproque
 L’apprentissage par observation
 Les attentes
 La connaissance de ses propres capacités

19- Que signifie « déterminisme réciproque » ?

C’est l’interaction continue entre le comportement, l’environnement et l’influence de l’un sur


l’autre.

20- Qu’est – ce que « l’apprentissage par observation ?


C’est la capacité d’apprendre en observant le comportement des autres. Par exemple, les
enfants ont tendance à suivre l’exemple des personnes qui leur servent de modèles.

21- Qu’entend – on par « attentes » d’un individu ?

C’est l’importance qu’un individu place sur les conséquences des différents comportements. Par
exemple, si un individu croit que fumer donne de la virilité, il sera plus apte à fumer.

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Que signifie « connaissances de ses propres capacités » ?

C’est la croyance et la confiance qu’un individu place sur ses propres habiletés à faire un
changement.

22- Selon la théorie d’apprentissage social, quel est le facteur le plus important du
changement de comportement ?

Selon la théorie d’apprentissage social, le facteur le plus important pour un changement de


comportement réussi est la « connaissance de ses propres capacités ».

23- Identifier les huit conditions dont l’une au moins doit être réunie pour qu’un
individu accomplisse un changement de comportement ?
Pour qu’un individu accomplisse un changement de comportement l’un au moins des huit
conditions suivantes doit être réunie :
 La bonne volonté d’accomplir un changement de comportement ;
 L’absence d’obstacles environnementaux qui nuisent au changement ;
 Les habiletés pour réussir le changement ;
 Les avantages de la réussite du changement sont plus nombreux que les
désavantages ;
 Les pressions sociales face à l’accomplissement du changement ;
 La constance entre le comportement et l’image de soi ;
 Une réaction émotive plus positive que négative face à l’accomplissement du
changement ;
 La perception de soi ou confiance en soi lors de l’accomplissement du changement.

24- Qu’appelle t – on « cycle de mobilisation communautaire » ?

On appelle « cycle de mobilisation communautaire », une série d’interventions mises au point


pour accroitre l’engagement d’une communauté dans les décisions qui touchent sa propre santé.

25- Quels autres noms donne – t- on au « cycle de mobilisation communautaire » ?

Le « cycle de mobilisation communautaire »se nomme quelque fois « cycle de promotion pour la
participation communautaire », « cycle de résolution des problèmes », « cycle de développement
communautaire », « cycle d’animation sociale ».

26- Quels sont les objectifs – clés à atteindre lors d’un cycle de mobilisation
communautaire ?
Les objectifs clés à atteindre lors d’un cycle de mobilisation communautaire sont :
 La prise de conscience de la situation ;

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 La détermination des problèmes prioritaires ;


 L’établissement des solutions envisagées ;
 La planification des actions (Plan d’Actions Communautaires : PAC)
 L’implémentation et supervision des actions
 L’évaluation des résultats obtenus.

27- Citez les différentes étapes du cycle de mobilisation communautaire ?


Les différentes étapes du cycle de mobilisation communautaire sont :
 Sensibilisation, conscientisation et l’adhésion » (autorisation) des autorités ;
 Conscientisation des membres de la communauté ;
 Organisation de l’Unité ;
 Entrainement par la participation et la gestion ;
 Développement d’un Plan d’Actions Communautaires (PAC) ;
 Organisation d’un comité exécutif (Comité d’Implémentation)
 Négociation ;
 Exécution ;
 Surveillance et compte – rendus (suivi) ;
 Continuation du travail jusqu’à sa conclusion ;
 Cérémonie de clôture ;
 Evaluation / Répétition du cycle.

28- Quel est l’étape ou l’élément essentiel à la poursuite de tout cycle de mobilisation
communautaire ?
L’élément essentiel à la poursuite de tout cycle de mobilisation communautaire est
« l’autorisation ».

29- Pourquoi doit – on obtenir l’adhésion des autorités avant de poursuivre toute
mobilisation communautaire ?
Les mobilisateurs communautaires doivent être reconnus par les autorités et obtenir un statut
légal s’ils ne veulent pas se risquer à être arrêtés en tant qu’agitateurs séditieux et harcelés
par la police et d’autres groupes préoccupés de maintenir la loi et l’ordre.

30- Quel est la précaution majeure à prendre lors de tout processus de


conscientisation ?
Il est important d’éviter que l’on fasse de fausses expectatives et de contrecarrer activement
les inévitables suppositions et rumeurs sur le genre d’aide que l’on peut espérer.

31- Quels sont les arguments à avancer auprès des membres de la communauté afin
d’éveiller leur conscience ?
Il est important qu’ils soient conscients que :

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 S’ils demeurent passifs et expectatifs des aides du gouvernement ou de l’extérieur,


ils resteront donc sous les poids de la pauvreté et de la faiblesse ;
 Aucune communauté n’est jamais complètement pauvre. S’il y a des humains, il
doit y avoir des ressources et des potentiels, y compris le travail, la créativité, la
vie, les souhaits, la capacité de survie et autres attributs ;
 Il sera plus facile d’obtenir de l’aide s’ils ont déjà commencé ;
 Le mobilisateur n’apporte pas de ressources financières ou matérielles, mais est là
pour guider et aider à l’entrainement des membres de la communauté.

32- Quelle technique d’animation doit utiliser le mobilisateur pour obtenir un


consensus ?

Pour obtenir un consensus sur le problème prioritaire, l’objectif préférentiel et les actions à
entreprendre, le mobilisateur doit utiliser la technique de la « tempête d’idées »ou
« Brainstorming ».

33- Quelle est la principale valeur que doit cultiver un Comité Exécutif Communautaire
ou Comité d’Implémentation Communautaire (CIC)?

La principale valeur que doit cultiver un Comité Exécutif Communautaire est la transparence.

Toute nouvelle action ou idée du Comité doit être, au préalable, approuvée par la communauté
en utilisant de nouveau les méthodes participatives encouragées par le mobilisateur.

34- Citez les quatre questions – clés qui vont permettre de déterminer le dessein du
projet à accomplir ?
 Que voulons – nous ?
 Qu’avons – nous ?
 Comment pouvons – nous utiliser ce que nous avons afin d’obtenir ce que nous voulons ?
 Que se passera t – il lorsque nous le ferons ?

35- Que signifie le concept « Empowerment » ?

C’est un processus qui vise à permettre aux individus, aux communautés, aux
organisations, d’avoir plus de pouvoir d’actions et de décision, plus d’influence sur leur
environnement et leur vie

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36- Quelle est l’étape initiale de toute approche communautaire de santé ?

Le diagnostic constitue l’étape initiale d’une approche communautaire de santé. Il doit initier une
dynamique locale.

37- Définir « Diagnostic communautaire » ?

C’est un processus de recherches et d’actions qui permettent de déterminer les problèmes de


santé de la communauté.

38- Quelles sont les fonctions du diagnostic communautaire ?

Le diagnostic est l’occasion d’initier des processus de participation et de collaboration. C’est un


instrument d’analyse, de connaissance, mais aussi de changement.

39- Quels sont les principaux acteurs impliqués dans le diagnostic communautaire ?
 La population
 Les professionnels
 Les institutions (partenaires politiques, techniques ou financiers).

40- Quels sont les principes – clés du diagnostic communautaire ?


 Le diagnostic communautaire est un processus pluridisciplinaire (diversités des
perspectives) ;
 Le diagnostic communautaire est un processus dynamique et doit être en
perpétuel renouvellement ;
 Le diagnostic communautaire doit se faire par et pour la communauté.

41- Quelles sont les différentes étapes d’un diagnostic communautaire ?


Le diagnostic communautaire se fait en quatre principales étapes :
 La prise de conscience par un professionnel de santé et les membres de la communauté de la
nécessité du diagnostic ;
 La décision de lancer le diagnostic communautaire et la préparation du diagnostic ;
 L’exécution du diagnostic proprement dit :
a) Recueil de données
b) Critique des données
c) Traitement des données
d) Interprétation des données
e) L’analyse de la situation
f) Et la diffusion des informations.

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42- Citez les points – clés (aspects) sur lesquels doit porter le diagnostic
communautaire ?

Lors d’un diagnostic communautaire, on devra se référer aux :


 complaintes de la population ;
 A l’histoire de la communauté ;
 Caractéristiques géographiques et environnementales ;
 Caractéristiques démographiques et les groupes - cibles ;
 Caractéristiques administratives et politiques ;
 Caractéristiques socio – économiques ;
 Caractéristiques culturelles, valeurs et représentations ;
 Caractéristiques sanitaires ;
 Déterminants de la santé ;
 Aux antécédents sur les résultats des recherches et projets réalisés antérieurement ;
 Aux problèmes et besoins de la communauté ;
 Aux projets en cours et leurs résultats.

43- Etablir la différence entre problèmes et besoins.

Le mot problème renvoie en effet à "un état de santé jugé déficient par l’individu, par le
médecin ou par la collectivité."

Le besoin, quant à lui, "se mesure en estimant l’écart par rapport à la norme. Plus l’écart à la
norme est grand, plus le besoin de santé est important." On peut aussi définir le besoin comme
l’écart entre une situation vécue et une situation désirée.

Les notions de problème et de besoin ne sont pas forcément liées : certains besoins peuvent
surgir en effet dans une situation où il n’y a pas de problèmes.

44- Citez les différentes techniques utilisées pour le diagnostic communautaire ?

Approche par indicateurs : Cette approche procède par la compilation d’indicateurs (taux de
natalité, seuil de pauvreté…) qui, eux-mêmes, constituent la traduction chiffrée (pourcentage,
ratio, etc.) de données diverses, statistiques ou indices disponibles. Les caractéristiques de la
population sont ici au premier plan. Le niveau socio-économique et les voyants statistiques qui y
sont associés servent à identifier les populations les plus vulnérables. Ces données restent
essentiellement quantitatives. Si elles constituent une bonne photographie d’une population, elles
ne permettent pas de tirer des conclusions quant au comportement des individus ou même des
collectivités.

Approche par extrapolation : Lorsque les données ne sont pas disponibles pour une unité
géographique spécifique, il est possible de réaliser une extrapolation des taux obtenus au niveau
d’une plus grande unité. Les taux obtenus dans la population de référence seront donc appliqués

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à la population d’un territoire donné. Cette extrapolation n’est valable que pour des groupes
démographiques comparables. "Ce type d’estimation verticale (d’une grande région à une plus
petite) peut être également appliquée de manière horizontale, à partir d’une entité géographique
de dimension comparable."

Approche par enquête : Les enquêtes permettent ainsi de produire de nouvelles données sur la
communauté et, dans le cas du diagnostic communautaire, de toucher des personnes qui
entretiennent des rapports difficiles avec les services de santé. L’enquête est, de plus, "la
meilleure source d’information quant à un besoin ressenti; les gens sont questionnés sur la
perception qu’ils ont de leur état de santé et de leurs besoins. Cette approche permet de mieux
touchée les aspects sociologiques et anthropologiques.

Approche par consensus : L’approche dite "par consensus" privilégiera pour sa part le travail
avec des personnes-relais ou des informateurs- clés (citoyens, professionnels…), sensés bien
connaître la communauté étudiée et aptes à définir ses problèmes et ses besoins de manière
consensuelle. On privilégie ici des techniques diverses destinées à organiser la réflexion au sein
du groupe. La formulation d’une idée, la prise de parole ou d’autres formes d’expression
individuelle nécessitent en effet un ensemble de stimulations psychologiques que l’intervenant
(ici véritable animateur d’une dynamique de groupe) devra s’efforcer de faciliter. Les
informateurs-clés sont des personnes qui résident ou travaillent dans la communauté et qui sont
reconnues comme ayant une bonne connaissance de celle-ci.
Différentes techniques s’adressent à ces informateurs, notamment celles du groupe nominal, du
brainwriting ou du groupe Delphi.

45- Présentez la technique de consensus dite du groupe nominal


La technique du groupe nominal se fonde sur une réflexion silencieuse, ce qui permet de
surmonter les contraintes et les inhibitions liées à la participation au groupe. Cette technique
favorise la concentration sur les tâches à accomplir dans le groupe. Durant cette phase de
réflexion silencieuse, les membres du groupe subissent une certaine tension qui les pousse à
se concurrencer pour les bonnes idées. Cette utilisation aide le groupe à éviter les arguments
superficiels ou les clichés.

46- Décrire la technique de consensus appelée brainwriting

La technique du brainwriting repose elle aussi sur une réflexion silenceuse mais en privilégiant
cette fois l’expression écrite. Des idées de départ (problèmes et solutions possibles) sont écrites
préalablement par l’animateur et placées au centre de la table. On demande d’abord à chaque
participant (de 6 à 8) d’inscrire ses propres idées en silence.

Lorsqu’il est à cours d’idées, il échange sa propre liste avec une de celles qui sont au centre de
la table. Il ajoute à celle-ci de nouvelles idées et ainsi de suite jusqu’à épuisement des idées. Par
la suite, il est possible de procéder à un tour de table suivie d’une discussion et, finalement, à la
mise en ordre des items."

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47- Décrire la technique de groupe de consensus dite du groupe Delphi

Les membres d’un groupe Delphi, pour leur part, ne communiquent pas directement entre eux,
mais réagissent à l’information émise par les autres participants, de telle sorte qu’ils en arrivent à
un consensus sans qu’il y ait eu discussion entre eux. Cette méthode utilise une série de
questionnaires adressés par la poste. Chacun de ces questionnaires est formulé à partir des
réponses données au questionnaire précédent.
La démarche s’arrête lorsqu’il y a consensus ou que l’information obtenue est suffisante.

NB : D’autres techniques de groupe (groupe localisé, forum communautaire,


brainstorming…) privilégient les échanges libres et ouverts entre les participants. Avec
comme principal défaut, si le groupe formé n’est pas suffisamment homogène, de créer des
rapports de force entre les participants en fonction de leur degré d’inhibition personnel.
L’animateur jouera une fois encore une rôle crucial en favorisant la participation et la
contribution de chacun à la réflexion.

48- Définir Recensement ?

Le recensement est une opération qui consiste à recueillir des informations relatives aux ménages
d’une localité en vue d’un diagnostic de situation de la zone.

49- Quel est le but d’un recensement ?

Le recensement permet au prestataire de soins de délimiter sa zone de travail et de définir la


population à laquelle il aura à offrir ses services.

50- Précisez la méthode utilisée pour réaliser un recensement ?

La visite domiciliaire ou porte – à – porte est la méthode (ou la stratégie) utilisée par réaliser le
recensement.

51- Quels sont les points à tenir compte par le prestataire pour réaliser un
recensement ?

Pour réaliser le recensement, le prestataire de soins tiendra compte des différents points
suivants :

 Visite domiciliaire ;
 Connaissance de la population – cible ;
 Identification des problèmes de santé au niveau de chaque famille ;
 Bonne compréhension des conditions de vie et habitudes de chaque famille ;

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 Identification des problèmes les plus importants auxquels il peut prêter ses services ;
 Identification des groupes à risque ;
 Référence des cas compliqués.

52- Enumérez les principaux outils à utiliser lors du recensement ?

Les principaux outils à utiliser lors du recensement sont :

 Formulaire de recensement ou registre des ménages ;


 Formulaire de dépouillement ;
 Liste de groupe à risque
 Plan de calendrier de travail.

53- Citez les trois niveaux d’intervention communautaire ?

Les trois niveaux d’intervention communautaire sont :

 Institution
 Postes de rassemblement
 Ménages.

54- Définir « visite domiciliaire » ?

C’est une prise de contact avec le chef de ménage ou son remplaçant afin de faire bénéficier
chaque ménage d’interventions de santé appropriées.

55- Quels sont les principaux objectifs de la visite domiciliaire ?


 Analyser la situation sanitaire de la famille, de la zone ;
 Informer les familles et les inviter à participer aux activités communautaires : clubs, comité
de santé, postes de rassemblement, réunions… ;
 Prodiguer des conseils de santé aux familles et aux patients
 Assurer une surveillance permanente de l’état de santé des membres de la communauté et
éventuellement faire des références ;
 Distribuer certains produits comme la Vitamine A, les contraceptifs…
 Faire le rattrapage des doses de vaccins
 Fournir des soins et du support.

56- Définir les différents types de visites domiciliaires ?

Les différents types de visites domiciliaires sont :

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 Les visites de routine : réalisées sur la base d’un plan de détection pour tout problème
menaçant les familles ;
 Les visites ponctuelles : réalisées soit pour un transfert d’information, une invitation
(réunion, poste de rassemblement, clinique mobile etc…) ou un recensement ;
 Les visites sélectives réalisées sur demande, soit pour le suivi d’un cas particulier, soit encore
pour résoudre un nouveau problème.

57- Comment l’agent de santé doit – il procéder pour préparer ses


visites domiciliaires ?

L’agent de santé doit :


 Elaborer un plan mensuel de visite ;
 Etablir l’itinéraire de chaque journée :
58- Liste des familles à visiter
59- Identification des familles à risque ;
 Préparer la visite en se basant sur les renseignements obtenus
antérieurement ;
 Vérifier que tout le matériel nécessaire est disponible avant la visite.

60- Qui faut – il surtout visiter au sein de la communauté ?


Il faut visiter sous les membres de la communauté, surtout :
 Les femmes enceintes
 Les nouvelles accouchées
 Les parents d’enfants de moins d’un an ;
 Les PVVIH et les malades du sida
 Les nouveaux acceptants d’une méthode de PF ;
 Les personnes référées récemment au centre de santé pour un problème de santé quelconque
 Les parents d’enfants malades
 Les cas d’abandon.

61- Quels sont les points à considérer lors du déroulement d’une visite domiciliaire ?

Les principaux points à considérer lors du déroulement d’une visite domiciliaire sont :

 Evaluer la situation générale de la famille ;


- Aspect de la maison : hygiène et environnement
- Disponibilité de l’eau potable
- Disponibilité de latrine
- Nombre d’enfants
- Existence d’enfants de moins de cinq ans
- Existence de femme enceinte
- Connaissance et utilisation de méthode de PF

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- Existence de personnes atteintes de maladies chroniques


- Existence de personnes atteintes d’handicaps physiques ou mentaux
- Connaissances et utilisation des méthodes de prévention des IST/ SIDA ;
 Application des normes de Prise en Charge Intégrée de l’Enfant
 Référence
 Accompagnement.

62- Définir « Réunion communautaire » ?


C’est le regroupement momentané ou spontané des membres d’une communauté momentané
des membres de la communauté qui, consciemment, veulent participer à la résolution
conjointe des problèmes perçus, en élaborant des stratégies relatives aux priorités établies.

63- Qui devrait être invité à une réunion communautaire ?


Les réunions communautaires et la résolution conjointe seront plus efficaces si elles sont
fondées sur la participation d’une gamme variée d’intervenants : habitants, commerçants,
représentants des écoles et des églises….

64- Comment procéder pour bien préparer une réunion communautaire ?

Pour bien préparer une réunion communautaire, il faut :


 Choisir une date et un horaire plus ou moins propice à tout le monde ;
 Déterminer l’ordre du jour et la durée ;
 Choisir un local où tout le monde se sent à l’aise, c’est – à – dire, à l’abris du bruit, de
la chaleur, avec suffisamment d’espace pour contenir tous les invités ;
 Lancer les invitations à l’avance à travers des canaux sûrs et en précisant l’objectif, la
date, le lieu, l’ordre du jour et la durée ;
 Bâtir un plan de séance : le sujet à débattre, les informations techniques relatives au
sujet, le matériel de support approprié…

65- Comment procéder pour maintenir une bonne ambiance tout au long d’une réunion
communautaire ?
Pour maintenir une bonne ambiance tout au long d’une réunion communautaire, il faut les
points suivants :
 Accueil, ouverture (propos de bienvenue, présentations / tour de table) ;
 Attentes des participants et fixation des règles du jeu, feuille d’émargement, désignation
d’un rapporteur,
 Récapitulatif du relevé des décisions précédentes ;
 Présentation des objectifs de la réunion et rappel de l’ordre du jour ;
 Poser le problème ;
 Poser des questions ouvertes pour encourager la participation de tous ;
 Utiliser des mots clairs, un langage simple que tout le monde peut comprendre ;
 Donner souvent la parole : créer une bonne animation où tout le monde participe.

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 Rédiger un relevé de décisions ;


 Assurer une bonne gestion du temps : commencer la réunion à l’heure dite et finir à temps
(entre ½ heures et 2 heures de temps) ;
 Fixer la date de la prochaine réunion.

66- Précisez les règles – clés pour la communication efficace des messages ?
Pour bien communiquer, il faut :
 Encourager les gens à parler entre eux et à poser des questions pour s’assurer qu’ils ont
bien compris ;
 Utiliser un langage simple et adapté à la culture et aux normes sociales ;
 Ne pas faire de jugements de valeur ni donner des ordres ;
 Ecouter, c’est aussi important que de parler ;
 Se servir d’illustrations pour alimenter la discussion ;
 Montrer l’exemple.

67- Précisez les principes de communication interpersonnelle (du counseling) ?


Pour bien communiquer avec quelqu’un, il faut :
 Encourager l’autre à poser des questions et à exprimer ses soucis ;
 Guider la discussion de façon à cerner les causes du problème et les solutions possibles ;
 Respecter les opinions, les connaissances et la capacité de changement de l’autre ;
 Aider la personne concernée à agir.

68- Citez les moyens de communication communautaire (traditionnelle ou de groupe) ?


Les principaux moyens de communication traditionnelle sont :
 Théâtre de rue : destiné à un public de quelques dizaines à quelques centaines ;
 Message par téléphone portable : utiliser pour initier les parents ou autres personnes à
utiliser un service ;
 Internet : pour cibler les adolescents et les jeunes ;
 Affiches, dépliants : souvent utilisés pour renforcer l’information communiquée par des
conversations ou des campagnes de mobilisation sociale ;
 Vidéo / Audio : pour diffuser efficacement des messages par l’intermédiaire de
camionnettes itinérants et de groupes communautaires de téléspectateurs ;
 Poésies, chansons et spectacles de marionnettes : pour enfants et jeunes ;
 Diapositives et tableaux mobiles.

69- Citez les principes de communication au niveau des médias grands publics
(communication de masse) ?
Les principaux principes de communication de masse sont :
 Aider les groupes à identifier leurs principaux médias de masse ;

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 Diffuser le même message dans divers médias. La répétition renforce l’adoption de


nouveaux comportements et facilite la mémorisation et l’acquisition d’informations ;
 Déterminer qui, au sein du foyer, décide de ce qui est écouté à la radio ou regardé à la
télévision et assurez – vous que le message à faire passer leur est destiné. Assurez – vous
qu’il passe à une heure de grande écoute.
 Demandez à des animateurs connus de parler des messages lors des émissions
radiophoniques ou télévisées auxquelles participent en direct les auditeurs.

70- Présenter la technique d’animation appelée « Jeu de rôle » ??


C’est une méthode de simulation ou de démonstration, centrée sur les participants, qui
peut les encourager à être actifs et dynamiques. Cette technique invite les participants à
jouer un rôle dans une situation qu’ils peuvent rencontrer dans leur vie.

71- Quels sont les avantages du « Jeu de rôle » ?


C’est :
 Une méthode très active (très participative), très vivante. Il permet de maintenir l’intérêt
des apprenants, de les aider à rester motivés durant le processus d’apprentissage ;
 Une excellente technique pour développer les compétences ;
 Un excellent moyen d’aider les participants à être conscients d’eux – mêmes ou de leur
situation ou de découvrir ce qu’ils ne doivent pas faire dans une situation donnée ;
 Un excellent moyen de comprendre les comportements et les relations entre les
personnes ;
 C’est, en jouant un rôle, une occasion de se mettre à la place de l’autre.

72- Présenter la technique d’animation appelée « Brainstorming » ?

Le brainstorming est une technique de créativité qui facilite la production d’idées d'un individu
ou d'un groupe. L'utilisation du brainstorming permet de trouver le maximum d’idées originales
dans le minimum de temps grâce au jugement différé. Le jugement différé consiste à énoncer
d'abord un grand nombre d’idées et de les évaluer uniquement dans un deuxième temps ou lors
d'une autre rencontre. Notez que les termes « remue-méninges » et « tempête d’idées » servent à
nommer également la technique du brainstorming.

73- Pourquoi utiliser la technique du brainstorming pour trouver des idées ?

La technique du brainstorming a pour principal avantage de favoriser la fluidité de la pensée des


individus et du groupe. En effet, elle permet de préserver le flux (flow) des idées et d'éviter de
détruire les idées des autres. L'application de la technique consiste essentiellement à énoncer
dans un premier temps, une grande quantité d'idées et de s'assurer de suspendre le jugement. Ce
n'est que dans un deuxième temps, après avoir sorti le plus d'idées possibles que l'on a la
permission de critiquer les idées trouvées. On peut alors prendre soin de transformer les idées
brutes en solutions adaptées à la situation.

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74- Définir la démonstration comme technique d’enseignement.

La démonstration peut être définie comme une série d’actions effectuées par l’enseignant ou par
une autre personne (un professionnel, un technicien ou un étudiant) dans le but de démontrer, par
exemple, une technique, un procédé, l’effet d’une substance ou le fonctionnement d’un appareil.
La présentation est généralement accompagnée d’illustrations ou de matériel permettant aux
étudiants de bien visualiser le procédé afin d’acquérir des connaissances ou d’exécuter la tâche
adéquatement.

75- Quels sont les avantages de la démonstration comme technique d’enseignement ?

Pour l’étudiant

 Facilite la transition de l’abstrait au concret ou de la théorie à la pratique.


 Offre un modèle clair et efficace de l’exécution d’une procédure.
 Offre l’opportunité, le cas échéant, de reproduire soi-même la démonstration.
 Permet de poser des questions sur la démarche à suivre avant de la reproduire soi-même.
 Favorise les apprentissages moteurs ainsi que les attitudes et compétences sociales.

Pour l’enseignant

 Suscite l’attention des apprenants.


 Réduit les risques d’accidents.
 Permet d’augmenter le temps d’apprentissage lorsque les étudiants doivent réaliser eux-
mêmes la procédure ou de le réduire lorsqu’on illustre un concept.
 Permet de présenter les standards de performance.
 Favorise les interactions avec les étudiants sous forme de questions, de résumés, de
commentaires et de prédictions.

76- Quelles sont les limites de la démonstration comme technique d’apprentissage?

Pour l’étudiant

 Prise de notes difficile.


 Peut avoir de la difficulté à voir la démonstration si l’environnement de la classe n’est
pas adapté ou s’il y a trop d’étudiants.

Pour l’enseignant

 S’applique difficilement en grand groupe lorsque c’est lui qui fait la démonstration (ou
un technicien). L’utilisation des TIC peut aider les étudiants à mieux voir la
démonstration.

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 Ne convient pas à l’utilisation de matériel ou d’objets trop petits, à moins d’utiliser les
TIC. .

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Testez vos connaissances 2.


IV) Vrai ou Faux
1- ........Il est plus facile de changer le comportement d’un individu lorsqu’il ne croit pas
dans sa santé.
2- ........Il est plus facile de changer le comportement d’un individu lorsqu’il a peur des
conséquences du problème de santé soulevé.
3- ........Le niveau de motivation pour le changement de comportement chez chaque
personne est identique
4- ........Puisque le changement de comportement individuel est un évènement isolé, il
arrivera plus vite lorsqu’on concentre les efforts de sensibilisation sur un seul individu.
5- ........Lorsqu’un changement de comportement est initié chez un individu, celui – ci peut
facilement à lui – seul maintenir et faire durer ce changement.
6- ........L’environnement social d’un individu influence grandement son comportement.
7- ........Plus il y a d’obstacles à un changement de comportement chez un individu, plus cet
individu est apte à changer de comportement
8- ........Plus un individu croit qu’il est capable pour réussir un changement de
comportement, plus vite il changera de comportement
9- ........Le mobilisateur communautaire n’a pas obligatoirement besoin de rechercher
l’adhésion du responsable du Conseil d’Administration de la Section Communale
(CASEC), s’il a la pleine adhésion des autres leaders.
10- ........Dans une communauté complètement pauvre, le seul argument à avancer afin
d’éveiller la conscience de ses membres est de leur présenter la valeur de l’aide qu’ils
peuvent espérer.
11- Il sera plus facile de trouver de l’aide lorsque les membres de la communauté
commencent à travailler eux – seuls.
12- La durée d’une réunion communautaire ne doit pas être inférieure à deux (2) heures de
temps.

Choisissez la bonne réponse.


13- Est un domaine propice à la promotion de la santé :
a) Renforcement de l’action communautaire
b) Elaboration de politiques publiques saines
c) Réorientation des services de santé
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) Toutes les réponses sont bonnes
E) Toutes les réponses sont mauvaises

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 Lisez attentivement la situation suivante, puis choisissez les bonnes réponses


correspondant aux questions 2 à 4 :
Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous allez réaliser une séance d’éducation sanitaire
sur le VIH / SIDA pour des jeunes paysans qui négligent même les principes de base de santé.
14- Le 1er thème que vous allez développer est :
a) Les conséquences du VIH / SIDA
b) Les moyens de prévention du VIH / SIDA
c) Le mode de transmission du VIH /SIDA
d) La nécessité de choisir un moyen de prévention

15- Le 2ème thème que vous allez développer est :


a) Les conséquences du VIH / SIDA
b) Les moyens de prévention du VIH / SIDA
c) Le mode de transmission du VIH /SIDA
d) La nécessité de choisir un moyen de prévention

16- Le 3ème thème que vous allez développer est :


a) Les conséquences du VIH / SIDA
b) Les moyens de prévention du VIH / SIDA
c) Le mode de transmission du VIH /SIDA
d) La nécessité de choisir un moyen de prévention

 Lisez attentivement la situation suivante, puis choisissez les bonnes réponses


correspondant aux questions 5 à 12 :
Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous allez réaliser, lors de visites domiciliaires, des
séances de communication pour la santé sur l’utilisation des produits chlorés (Aquatab) comme
méthode de traitement de l’eau. Lors de ces visites, vous rencontrez :
- Monsieur Gérard qui vous dit qu’il n’a jamais entendu parler de ce monde de traitement
de l’eau ;
- Maitre Pierre qui vous dit que, lors d’une visite à l’Hôpital Général, on lui a parlé de
cette méthode, qu’elle veut l’utiliser, mais certaines contraintes l’en empêchent ;
- Augustin qui vous dit qu’il croit aux bienfaits de l’Aquatab et l’utilise certaines fois ;
- Andrémise qui vous dit qu’elle a déjà entendu parler de l’Aquatab, mais ne sait pas si elle
va l’utiliser.

17- A quel stade de changement de comportement est Monsieur Gérard ?


a) Pré – contemplation
b) Contemplation
c) Préparation
d) Action

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e) Entretien

18- Dans le cas de Monsieur Gérard, la principale mesure à prendre est de :


a) Le sensibiliser sur l’importance de changer de comportement
b) Le faire reconnaitre les bienfaits du changement de comportement et continuer à
l’informer sur les bénéfices potentiels du changement
c) Le soutenir et développer un plan pour prévenir les rechutes
d) L’aider à éliminer les obstacles aux changements

19- A quel stade de changement de comportement est Maitre Pierre ?


a) Pré – contemplation
b) Contemplation
c) Préparation
d) Action
e) Entretien

20- Dans le cas de Maitre Pierre, la principale mesure à prendre est de :


a) Le sensibiliser sur l’importance de changer de comportement
b) Le faire reconnaitre les bienfaits du changement de comportement et continuer à
l’informer sur les bénéfices potentiels du changement
c) Le soutenir et développer un plan pour prévenir les rechutes
d) L’aider à éliminer les obstacles aux changements

21- A quel stade de changement de comportement est Augustin ?


a) Pré – contemplation
b) Contemplation
c) Préparation
d) Action
e) Entretien

22- Dans le cas de Augustin, la principale mesure à prendre est de :


a) Le sensibiliser sur l’importance de changer de comportement
b) Le faire reconnaitre les bienfaits du changement de comportement et continuer à
l’informer sur les bénéfices potentiels du changement
c) Le soutenir et développer un plan pour prévenir les rechutes
d) L’aider à éliminer les obstacles aux changements

23- A quel stade de changement de comportement est Andrémise ?


a) Pré – contemplation
b) Contemplation

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c) Préparation
d) Action
e) Entretien

24- Dans le cas de Andrémise, la principale mesure à prendre est de :


a) Le sensibiliser sur l’importance de changer de comportement
b) Le faire reconnaitre les bienfaits du changement de comportement et continuer à
l’informer sur les bénéfices potentiels du changement
c) Le soutenir et développer un plan pour prévenir les rechutes
d) L’aider à éliminer les obstacles aux changements

25- Selon la théorie d’apprentissage social, le facteur le plus important de changement


de comportement est :
a) Le déterminisme réciproque
b) L’apprentissage par observation
c) Les attentes
d) La connaissance de ses propres capacités

26- L’élément essentiel au lancement de toute mobilisation communautaire :


a) La négociation
b) La conscientisation des membres de la communauté
c) L’adhésion des autorités
d) Le développement d’un plan d’action communautaire
e) L’organisation d’un comité exécutif
f) La continuation du travail jusqu’à sa conclusion

27- La principale valeur que doit cultiver un comité exécutif communautaire est :
a) La courtoisie
b) l’éloquence
c) le courage
d) la transparence

28- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous incitez les femmes de la
communauté à se mettre d’accord pour que trois d’entre elles, choisies par ordre
alphabétique, se mettent disponible pour aider toute autre femme qui est sur le point
d’accoucher. La stratégie de promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire

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e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel

29- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous animez une émission sur la
prévention du choléra sur les ondes de la radio communautaire. La stratégie de
promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel

30- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous vous adressez aux autorités
établies (maire, député, sénateurs, délégués du gouvernement) afin de leur sensibiliser
sur la nécessité de construire un pont sur la rivière qui, lorsqu’elle est en crue,
empêche aux gens de plusieurs localités de se rendre au Centre de Santé. La stratégie
de promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel

31- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Lors d’une rencontre avec les leaders
religieux de la zone, vous les sensibilisez sur leur responsabilité d’assurer que leurs
fidèles possèdent les compétences de base en matière d’hygiène. La stratégie de
promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel

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32- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Pour faire face au choléra, vous et les
autorités de la zone venez d’interdire à quiconque de déféquer à même le sol. Toute
personne surprise de le faire, payera une amende de 2500 gourdes ou passera trois
mois en prison. La stratégie de promotion de la santé appliquée ici est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) changement organisationnel

33- Vous êtes infirmière en santé communautaire. Vous vous asseyez avec les leaders de
votre communauté afin de déterminer comment faire pour améliorer la santé des
membres de cette communauté. Vous les incitez à identifier les problèmes de la zone
ainsi que les solutions envisagées. La stratégie de promotion de la santé appliquée ici
est :
a) La communication pour la santé
b) L’éducation sanitaire
c) Le plaidoyer
d) La mobilisation communautaire
e) le développement de politique
f) La mutualité
g) le changement organisationnel

Choisissez l’exception.
34- Sont des domaines propices à la promotion de la santé, excepté :
a) L’élaboration de politiques publiques saines
b) La création de milieux favorables
c) La diminution de l’action communautaire
d) L’acquisition d’aptitudes personnelles

35- Sont des éléments – clés de la théorie d’apprentissage social, excepté :


a) Le déterminisme réciproque
b) L’apprentissage par observation
c) Les attentes
d) La connaissance de ses propres capacités
e) La jouissance de tous ses droits

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36- Pour qu’un individu accomplisse un changement de comportement, il faut que,


excepté :
a) Il a la volonté d’accomplir ce changement
b) Il a les habiletés pour réussir le changement
c) Il y a des obstacles environnementaux qui nuisent aux changements
d) Les avantages du changement sont plus nombreux que les désavantages

37- Pour qu’un individu accomplisse un changement de comportement, il faut que,


excepté :
a) Il croit qu’il peut accomplir ce changement
b) Il subit des pressions sociales défavorables à l’accomplissement du changement
c) Il ne se rencontre pas d’obstacles environnementaux qui nuisent aux changements
d) Il a une réaction émotive plus positive que négative face à l’accomplissement du
changement.

38- Sont des objectifs – clés à atteindre lors d’un cycle de mobilisation communautaire,
excepté :
a) La prise de conscience de la situation
b) La détermination des problèmes prioritaires
c) L’établissement de solutions envisagées
d) La distribution de kits alimentaires

39- Sont des objectifs – clés à atteindre lors d’un cycle de mobilisation communautaire,
excepté :
a) Le choix des leaders à bénéficier
b) La planification des actions
c) L’implémentation et supervision des actions
d) L’évaluation des actions

40- Lors du processus de conscientisation des membres de la communauté, il faut,


excepté :
a) Contrecarrer les fausses expectatives, suppositions et rumeurs
b) Dire la vérité sur le genre d’aide que vous pouvez apporter
c) Leur dire que, sans l’aide du gouvernement, on ne peut rien faire
d) Leur dire que vous ne pouvez pas choisir à leur place

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Grille de réponses. Testez vos connaissances 2


Questions Réponses Questions Réponses
1 F 21 d
2 V 22 c
3 F 23 b
4 V 24 b
5 F 25 d
6 V 26 c
7 F 27 d
8 V 28 f
9 F 29 a
10 F 30 c
11 V 31 g
12 F 32 e
13 a 33 d
14 c 34 c
15 a 35 e
16 b 36 c
17 a 37 b
18 a 38 d
19 c 39 a
20 d 40 c

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Examens d’état 2
III) Vrai ou Faux
1- Il est nécessaire de planifier une séance éducative même si elle sera réalisée en
… créole. (Septembre 2011).


2- Plus une séance éducative est longue, mieux le message passe.



3 Le renforcement de la communication écrite par la communication orale
… permet d’éviter des erreurs de communication


..

IV) Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse


4- V Vous avez convoqué la communauté pour résoudre un problème. La réunion
… débute dans quelques minutes et les participants commencent à rentrer
… dans la salle. Quelle est l’attitude la mieux appropriée dans cette
….. circonstance :
a) Vous attendez à votre place en relisant les notes afin de mieux mener la
rencontre
b) Vous saluez chaque participant et vous l’accueillez en lui adressant une
phrase personnalisée
c) Vous laissez les participants se réunir avant de rentrer dans la salle
d) Vous parlez à l’un des participants avant le début de la rencontre (Octobre
2013).

5… Déterminer, parmi les points suivants, celui qui représente l’étape - clé de
… planification d’actions sanitaires :
…. a) Etablissement de la liste des problèmes de santé
b) Prise de conscience par les professionnels
c) Définition des priorités
d) Participation de la communauté (Aout 2012)

6 L’infirmière veut bien connaitre la communauté avec de commencer à


… travailler dans le projet. Quelle est la meilleure stratégie?
… a) Documenter les besoins du centre de santé et de la communauté.
… b) Faire une enquête superficielle ou un sondage dans la rue
c) Demander l’avis d’un informateur – clé
d) Organiser une série de discussion de groupe (Aout 2012)

7… Lors d’un regroupement d’adolescents, cette infirmière présente une vidéo

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… sur la contraception, les pratiques sexuelles sans risques et la grossesse.


….. Quelle est la meilleure stratégie pour stimuler la participation du groupe ?
a) Organiser un jeu entre les garçons et les filles sur les mythes liés à ce sujet
b) Distribuer une trousse de PF qui présente diverses méthodes de
contraception
c) Remettre aux participants des feuilles résumant le contenu de la
présentation
d) Demander aux groupes d’indiquer les différentes méthodes

8… Pour réussir une réunion communautaire, il est important de :


…. a) Commencer et finir à peu près aux heures prévues
b) Essayer de conclure sur une note positive
c) Préparer et vérifier, bien avant la réunion, les accessoires sonores et
visuelles
d) S’assurer d’une atmosphère plaisante et confortable
e) Toutes les réponses sont bonnes
f) a, b et c sont mauvaises (Aout 2014)

9… L’infirmière fait une séance sur l’auto – évaluation des seins à la clinique.
… Laquelle des mesures suivantes permettrait de mieux évaluer le résultat de
….. l’éducation sanitaire ?
a) Demander une rétroaction verbale sur ce qu’on a appris pendant
l’ensemble de la séance d’éducation
b) Fournir aux participants un questionnaire d’évaluation de l’éducation à
remplir par écrit
c) Demander aux participants de faire la démonstration de l’examen des seins
sur un mannequin
d) Assurer le suivi des participants pour s’assurer qu’elles font l’auto examen
des seins. (Aout 2016)

10 Dans toute communication, les messages doivent être:


… a) Toujours de façon codée
…. b) Toujours symboliques
d) Validés et vérifiés
e) Toujours verbaux. (Avril 2006)

11 Pour communiquer de façon efficace avec un malade, il faut:


a) Mettre en jeu la puissance et l’autorité
b) Maitriser les techniques d’expression et d’écoute
c) Avoir une grande connaissance des évènements mondiaux
d) Etre toujours en groupe. (Avril 2006)

12 Tout professionnel du secteur sanitaire est en communication avec les


… usagers. Par conséquent, la communication de masse sert à :
….. a) Mettre en relation une personne à une autre personne
b) Mettre en relation une personne à un groupe connu

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

c) Mettre en relation une personne à un groupe inconnu


d) Mettre en relation une personne à son supérieur hiérarchique. (Avril
2006)

13 Vous êtes responsable du programme de santé maternelle dans un centre de


santé. Lors de la réunion mensuelle avec un groupe de mères, vous
remarquez l’absence de Cécilia, mère célibataire allaitante. Selon les
participants, Cécilia a des lésions aux mamelons. Quelle activité ferez – vous
pour aider Cécilia ?
a) Démonstration
b) Discussion de groupe
c) Visite domiciliaire
d) Réunion communautaire.
(Aout 2015 et Mars 2013)

14- L’opération qui consiste à recueillir des informations relatives aux ménages
d’une localité en vue d’une étude de la situation de la zone s’appelle :
e) Diagnostic communautaire
f) Recensement
g) Visite domiciliaire
h) Enquête épidémiologique. (Aout 2014)

15- Vous voulez obtenir l’action concertée de tous les secteurs pour atteindre un
objectif social commun:
a) La mobilisation sociale
b) Le marketing social
c) La participation communautaire
d) L’éducation pour la santé (Mars 2013).

16 Un membre de la communauté de Carrefour Boyer vous informe que les


gens vont à la selle à même le sol. L’infirmière du Centre de Santé, pour
avoir les informations précises, doit faire :
a) Une réunion communautaire
b) Une visite domiciliaire
c) Une discussion de groupe
V)
1 17-A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la tuberculose, vous
7 informez la population par les médias modernes et traditionnels, vous faites
- une communication dite :
a) interpersonnelle
b) intra personnelle
c) non verbale
d) de masse

18-Le
1 parcours plus ou moins long, suivi par le message avant d’arriver à son

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

destinataire
8 est la définition qui correspond à la composante suivante :
- a) L’émetteur
b) Le récepteur
c) Les canaux de la communication
d) Les messages
e)
1
19-Une infirmière prépare un programme de promotion de la santé pour un
9
groupe de personnes âgées. Quel serait le moyen le plus approprié d’élaborer ce
-
programme ?:
a) Discuter de la capacité des personnes agées d’accéder aux soins de santé ;
b) Etablir au sein d’un groupe de discussion, quelles sont les définitions de la
santé des personnes âgées
c) Aider à cerner les facteurs de risque pour la santé des personnes âgées
d) Faire circuler un questionnaire sur la santé des personnes âgées

20-
2 Une infirmière en santé communautaire donne une présentation sur
l’éducation
0 des enfants à un groupe de parents. Laquelle des mesures suivantes
fourniraient
- à l’infirmière la meilleure rétroaction initiale sur ses capacités
d’enseignante :
a) Demander aux membres du groupe ce qu’ils ont pensé de la
présentation
b) Observer le comportement non verbal du groupe
c) Demander au groupe de remplir un questionnaire de commentaires
d) Administrer un jeu de questionnaire sur le contenu de la présentation.

21- Au cours d’une visite domiciliaire, le père préparait à manger et le couple a


décidé de vous offrir à manger. Que faites – vous ?
a) Vous mangez le repas en leur présence a condition qu’ils ne le disent a
personne
b) Vous partez avec le repas dans l’intention de la partager avec votre famille
c) Vous partez et vous leur donnez une petite somme comme pour les remercier
d) Vous refusez gentiment en expliquant au couple que vous ne mangez pas en
service.

Choisissez la lettre correspondant à la mauvaise réponse


22- Les étapes de planification d’un programme d’éducation comprennent,
excepté :
a) L’analyse de la situation sanitaire dans l’institution ou la
communauté
b) Identification des priorités
c) L’élaboration des objectifs
d) L’observation des enfants qui jouent
e) L’exécution du programme.

23- Des points importants pour la planification d’une réunion sont, excepté :

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

a) la nécessité de se réunir
b) la taille du groupe
c) la date et le lieu
d) la préparation de l’ordre du jour (Aout 2008)
24- Le diagnostic communautaire est un processus de recherche – action
qui permet, excepté:
a) D’identifier les principaux problèmes au sein d’une communauté avec
sa participation
b) De mobiliser les ressources communautaires
c) D’exiger la participation des leaders officiels seulement
d) Se faire avec la participation de la communauté(Aout 2008).
25- En présence d’un patient sourd – muet, l’infirmière en charge utilisera les
moyens de communication suivants, excepté:
a) L’expression faciale
b) Le toucher
c) Hochements de tête
d) Haussement de la voix (Aout 2008).

26- Selon les données publiées, environ 80% des femmes accouchent à domicile
en Haïti, la majorité de ces femmes sont assistées de matrones entrainées
ou non. En tant qu’infirmière travaillant dans un centre de santé, afin de
réduire le pourcentage de femmes qui accouchent à domicile, vous voulez
mener les actions suivantes, excepté :
a) Motivation de la communauté
b) Education des femmes
c) Campagne de sensibilisation
d) Diagnostic communautaire (Aout 2009 et Mars 2013)

27- Les points – clés du diagnostic communautaire sont, excepté :


a) Histoire de la communauté
b) Complaintes de la population
c) Antécédents sur les résultats des recherches
d) Projets non réalisés antérieurement (Aout 2009 et mars 2013)
28- Les facteurs externes et exogènes qui peuvent modifier le comportement
d’un individu sont, excepté:
a) La culture
b) Le sexe et l’âge
c) La famille
d) Les groupes de référence (octobre 2013).

29- Pour éduquer une population, les points suivants sont importants, sauf :
a) a) Connaitre la population
b) b) Etablir la confiance
c) c) Etudier les habitudes de la population
d) d) Planifier les activités soi – même (Aout 2014)
e)

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

30- En éducation sanitaire, changer une habitude est une tâche difficile. Pour
ce faire, les assertions suivantes sont de mise, excepté :
a) Expliquer les idées scientifiques
b) Comprendre les croyances de base
c) Remonter à l’origine de cette habitude
d) Rechercher les liens entre croyances et vérités scientifiques
(Aout 2014)

31- Constituent des obstacles à la communication, excepté :


a) Les bruits
b) La distance de 10 mètres
c) La disponibilité de l’émetteur
d) L’ironie. (Septembre 2011)

32- L’utilisation de matériel éducatif permet à l’utilisateur de, excepté :


a) Se rappeler des messages – clés
b) Mieux comprendre le message
c) Avoir plus de confiance en lui
d) Mieux attirer l’attention (Septembre 2011)
32 33- Ces méthodes constituent l’éducation collective, sauf :
a) Causerie
b) Réunion
c) Discussion de groupe
d) Théâtre
e) Visite domiciliaire

34- Ce sont des barrières à la communication, excepté :


a) Barrières physiques
b) Barrières physiologiques
c) Barriere chimiques
d) Barrières psychologiques
35- Ils constituent des moyens de communication, sauf :
a) L’expression du visage
b) La coiffe de l’infirmière
c) Le regard du patient
d) La nourriture du patient.

36- Les obstacles à la communication sont, excepté :


a) Les bruits
b) L’appréciation
c) La différence de conception
d) Le filtrage

37- L’infirmière – chef, en planifiant une réunion, doit tenir compte des
faits suivants, excepté :
a) La justification et le but de la rencontre

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

b) Le sujet de la rencontre
c) Le genre de réunion
d) Le rappel de l’ordre du jour
e) Le nombre de participants
f) La date et la séance
g)
Autres questions
3 Infirmière responsable de l’éducation sanitaire au niveau des écoles, vous
38-
6 voulez allez faire une séance d’éducation sur l’hygiène du vêtement à un
- groupe d’élèves de la 4ème année F. Quelle est la 1ère et la dernière activités
que vous voulez entreprendre pour réaliser cette séance :
a) Identification du problème
b) Identification du groupe – cible
c) Planifier la séance
d) Déterminer le contenu du message
e) Evaluer la séance
f) Préparer le matériel éducatif
Rencontrer le directeur ou la directrice de l’école (Aout 2008)

39- méthodes du diagnostic communautaire reposent sur deux concepts : diversité


des perspectives et participation communautaire. Pour réaliser le diagnostic,
quelles sont les étapes que vous allez suivre ?
(Septembre 2011).

40- La méthode BERCER est un aide – mémoire qui nous aide à nous rappeler les
étapes du counseling.
Compléter :
B
E
R
C
E
R
(Septembre 2011).
41- Classez les différentes étapes de la démarche d’éducation a la sante en mettant
les chiffres devant les lettres :
a) Diagnostic 1-
b) Evaluation 2-
c) Identification du problème 3-
d) Définition du problème 4-
e) Stratégies 5-
(Octobre 2013).

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Grille de réponses. Examen d’Etat 2


Questions Réponses Annotations
1 Vrai

2 Faux Moins la séance est longue, mieux le message passe. Une


séance trop longue tend à générer de de la fatigue d’esprit
chez les participants et est corrélée très souvent à des
messages trop confus ou trop longs.

3 Vrai

4 a Lors d’une réunion, l’accueil est primordial. Il faut :


- Accueillir les participants avec le sourire. Leur souhaiter
la bienvenue et les remercier d'être présents.
- Faire les présentations s'il y a lieu.

5 c On ne peut commencer à réfléchir sur les actions à mener


qu’après établissement des priorités et objectifs à atteindre.
On ne peut pas résoudre tous les problèmes.

6 d Se référer à des documents administratifs pour connaitre les


besoins du centre de santé et de la communauté fournira des
informations limitées et non à jour sauf si ces informations
proviennent d’un diagnostic fraichement élaboré.
Faire une enquête « superficielle » ou un sondage dans la rue
ou demander l’avis d’un informateur clé sont des méthodes
peu scientifiques qui risquent fort de généreuses des données
non fiables.
Organiser une série de discussion de groupe (focus – groupe)
est la méthode la plus fiable permettant de collecter
directement des données avec la participation de différents
secteurs de la population.

7 a Le jeu de rôle est une méthode très participative. Voir


numéros 81 er 82.

8 e

9 c La démonstration est la meilleure façon d’évaluer


l’acquisition d’une compétence. Voir numéros 85 et 86.

10 a Dans ce cadre simplifié, pour communiquer, l'émetteur et le


récepteur doivent disposer d'un code commun. La

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

communication se caractérise alors surtout par l'utilisation


d'un code établissant les correspondances entre un signe et
son sens qui doit être commun aux interlocuteurs.
L’encodage du message est fait par l’émetteur qui doit
s’assurer qu’il sera compris par le récepteur (qui fait le
décodage).
En somme, le codage du message est essentiel pour la
compréhension. Dans toute communication, les messages
doivent donc être toujours de façon codée.

11 b

12 c La communication est de masse, lorsqu’elle met en relation un


ou plusieurs émetteurs avec plusieurs récepteurs inconnus.
A différencier de la communication de groupe dans laquelle
les récepteurs sont connus et de la communication de masse
où l’on a un seul récepteur.

13 c Puisque Cécilia était absent, il est mieux que l’infirmière


se rende chez elle pour s’informer de sa situation.

14 b Voir numéro 49

15 a Voir la définition de la mobilisation communautaire

16 b C’est la meilleure façon de procéder. L’infirmière aura


surement, lors de cette visite, la possibilité d’observer et de
constater l’absence de latrines et le niveau de défécation à
l’air libre.

17 d La communication dans les médias est du genre de


communication de masse puisque les récepteurs sont inconnus
(on ne peut pas savoir qui sont les gens qui écoutent à un
moment précis).

18 c Le canal est l’élément à travers lequel le message passe pour


arriver au(x) récepteur(s)

19 c Le moyen le plus approprié est de cerner les facteurs de


risques pour la santé des personnes âgées. Aussi, en réduisant
ces facteurs, par l’éducation sanitaire, on améliore la santé de
ce groupe.

20 b La rétroaction initiale doit venir pendant que l’infirmière est


en train de faire sa présentation. La meilleure façon pour elle

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

de savoir si les participants comprennent ou non ses messages


ou captent les connaissances émises, c’est en observant leur
réaction non verbale face à son enseignement.

21 d

22 d

23 a

24 c Voir notes sur comment préparer une réunion communautaire

25 d

26 d Le diagnostic communautaire n’est pas important ici puisque


le problème est déjà connu ; l’objectif est également défini. Il
ne reste qu’à agir par des activités de promotion de la santé.

27 d Voir notes sur le diagnostic communautaire.

28 b

29 d

30 a

31 d

32 c

33 e

34 c

35 d L’utilisation de matériels éducatifs influence peu la confiance


en soi. Elle permet toutefois à l’éducateur, outre de mieux se
rappeler des messages – clés et de mieux faire comprendre le
message, de mieux attirer l’attention des apprenants.

36 b

37 d Le rappel de l’ordre du jour se fait lors du déroulement de la


réunion, non au cours de la planification.

38 c et e

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

39 Voir les étapes du diagnostic communautaire.

40 Bienvenue
Entretiens
Renseignements
Choix
Explication
Récapitulatif / Rendez - vous

41 a-1, b-5, c-2,


d-3, e-4

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Livre II : Système, politique et programmes prioritaires de santé
Pour mieux préparer et réussir les examens d’état de sciences infirmières

Edition 2019

MDS Editions

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Chapitre 3
Chapitre 3 : Système et politique de santé
1- Qu’est-ce qu’un système de santé ?

C’est l’organisation des structures et du personnel de santé mettant en œuvre des méthodes et des
procédés et à qui est fixé un certain objectif.

2- Trois systèmes de santé coexistent en Haïti. Lesquels ?

Trois systèmes de santé coexistent en Haïti :

 Le système moderne : constitué de dispensaires, centres de santé, hôpitaux, médecins,


infirmières, pharmaciens…
 Le système traditionnel : basé sur des pratiques traditionnelles ou parallèles, non reposant
sur la médecine moderne, mais sur l’empirisme.
 Le système populaire : qui se calque sur la médecine moderne sans en avoir les compétences

3- Quels sont les 3 principaux secteurs de soins en Haïti ?

Les 3 principaux secteurs de soins en Haïti sont :


 Le secteur public ou étatique ;
 Le secteur privé à but lucratif ou non lucratif
 Le secteur mixte (publique / privé).

(automédication, charlatans).

4- En combien de sous – systèmes est divisé le système national de santé?

Le système national de santé peut – être divisé en 2 sous – systèmes :

 Le sous – système de soins englobant les structures et les personnels de soins : centres
de santé, hôpitaux, médecins, infirmiers...
 Et le sous – système de gestion englobant les structures et les personnels de gestion :
MSPP, Directions départementales de santé, Bureau Communal de santé…

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

5- Présentez, à l’aide d’un schéma, les trois niveaux de la pyramide de soins ?


.

III- Hopitaux
universitaires et
Centres
spécialisés

II- Hopitaux Départementaux

III
Echelon 3: Hopitaux Communautaires de
Référence. (HCR)

Echelon 2: Centres de Santé (CS)

Echelon 1: Les Centres Communautaires de


santé (CCS)

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

6- Quel est le rôle des Services de Santé de Premier Echelon (SSPE) ou Centre
Communautaire de Santé (CCS) ?

Les SSPE jouent le rôle de premier recours. C’est la porte d’entrée du système. C’est la base de
la pyramide de soins.

7- Quelle est l’aire de desserte du SSPE?


Le nouveau système exige au moins un SSPE (Centre Communautaire de Santé) dans chaque
section communale.

8- Quel est le rôle des Services de Santé de Deuxième Echelon ou Centre de Santé
(CS) ?
Les CS jouent le rôle de premier recours pour les CS

9- Quelle est l’aire de desserte d’un CS ?


Le nouveau système exige au moins un Centre de santé (CS) dans chaque commune.

10- Quelles sont les éléments qui permettent de définir un Centre de Santé (CS) ?
Tout CS doit être apte à:
 A fournir des soins de santé primaires promotionnels, préventifs et curatifs ;
 Réaliser des accouchements eutociques ;
 Garder en observation les malades qui le nécessitent.

11- Quel est le rôle d’un Hôpital Communautaire de Référence ?

Tout Hôpital Communautaire de Référence joue le rôle de recours pour les structures de niveau
inférieur qui se trouve dans son aire d’intervention.

12- Quelle est l’aire de desserte d’un HCR ?

Tout HCR doit desservir un territoire d’une population en 150.000 à 250,000 habitants. Il faut au
moins un HCR dans chaque arrondissement.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

13- Quelles sont les composantes qui permettent de définir un HCR ?

Tout HCR doit avoir les quatre services de base, en l’occurrence : la médecine interne, la
pédiatrie, l’obstétrique – gynécologie et la chirurgie générale.

14- Quelle la base de planification structurelle, en termes de lits, d’un HCR ?

Dans un HCR, il faut un lit par 1.000 habitants.

15- Quels est le rôle d’un hôpital départemental ?

Un hôpital départemental joue le rôle de recours pour les HCR qui se trouvent au niveau du
département qu’il dessert.

16- Citez les différents types de services que doit fournir un hôpital départemental ?

Tout hôpital départemental doit fournir :

 Les quatre services de base : (Médecine interne, pédiatrie, obstétrique – gynécologie et


chirurgie générale
 Et des services spécialisés (tels urologie, orthopédie, ORLO, néonatologie, dermatologie,
etc…).

17- Quels sont les rôles d’une structure de soins de niveau III ?
Ils jouent trois (3) rôles :
 Référence nationale en fournissant des soins au plus haut niveau ;
 Rôle de formation ;
 Rôle de recherche
NB : Ils représentent le sommet de la pyramide de soins.

18- Citez quelques hôpitaux spécialisés ou centres spécialisés du pays ?

Ce sont :
 Hôpital – Sanatorium de Port- au – Prince ;
 Hôpital – Maternité Isaie Jeanty ;
 Centre Psychiatrique Mars and Kline ;
 GHESKIO
 Institut de Dermatologie et de Maladies Infectieuses (IDMI) ;

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19- Citez les hôpitaux universitaires du pays ?


Les hôpitaux universitaires haïtiens sont :
 L’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH).
 Hôpital Universitaire la Paix (HUP)
 Hôpital Universitaire Justinien (HUJ)
 Hôpital Universitaire de Mirebalais (HUM)

20- Dessinez la pyramide gestionnaire nationale ?

Niveau
Central:
MSPP

Direction
Sanitaire
Départementale

Unité d'Arrondissement de Santé

21- Quelle est la plus haute instance administrative du système de santé haïtien ?
La plus haute instance administrative du système national de santé est le MSPP.

22- Quelle est la plus petite entité administrative du système national de santé ?
La plus petite entité administrative du système national de santé est l’Unité
d’Arrondissement de Santé (UAS) (qui remplace par l’Unité Communale de Santé).

23- Citez les principaux rôles du MSPP ?


Les principaux rôles du MSPP sont :
 Planification stratégique
 Définition de politiques et de protocoles

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

 Normalisation
 Appui et contrôle.

24- Citez les principaux rôles des Directions Départementales de Santé ?


 Planification opérationnelle ;
 Coordination
 Suivi et évaluation.

25- Citez les principaux rôles des UCS ou des UAS ?


 Lieux de partage et de mise en commun
 Gestion de la santé locale ou régionale
 Définition des stratégies d’intervention.

26- Concernant la gestion de notre système, quel es le vœu de la constitution


haïtienne ?

Selon le vœu de la constitution haïtienne, le système national de santé devrait


être décentralisé.

27- Définir déconcentration ?


C’est la délégation partielle de pouvoir et d’autorité d’un niveau supérieur vers un niveau
inférieur.

28- Définir Politique de Santé ?


C’est l’ensemble des choix stratégiques du gouvernement pour améliorer l’état de santé
de la population.

29- Quels sont les principes qui régissent la Politique Nationale de Santé ?
Les principes directeurs sur lesquels est basée la politique nationale de santé sont :
Universalité, Globalité, Equité et Qualité.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

30- Selon le principe d’universalité, comment doit être les soins de santé en Haïti ?
Le principe d’Universalité garantit à tous les individus vivant sur le territoire haïtien un
accès facile aux soins.

31- Selon le principe de globalité, comment doit être les soins de santé en Haïti ?
Le principe de globalité garantit à chaque individu vivant sur le territoire haïtien tous les
soins que nécessite son état.

32- Selon le principe d’équité, comment doit être les soins de santé en Haïti?
Le principe d’équité garantit à tous des soins de qualité égale.

33- Quelles sont les obligations faites par le principe dit de qualité ?
Le principe de qualité fait obligation à l’ensemble des prestataires de soins et services de
développer leurs interventions et de prodiguer les soins de santé avec l’assurance de
qualité maximale que permet le développement technologique et les ressources
financières du pays.

34- Quelles sont les valeurs qui dirigent les choix dans la politique nationale de santé ?
Les valeurs, convictions qui dirigent et régissent les choix dans notre politique de santé
sont : le droit à la vie et à la santé, la solidarité, la participation citoyenne et l’efficience.

35- Qu’entend – on par Paquet Minimum de Services (PMS) ou Paquet Essentiel de


Services (PES)?
Il s’agit d’un ensemble minimal d’interventions essentielles, intégrées, choisies parmi les
plus efficaces, que l’Etat, en fonction de ses ressources, s’engage à rendre accessibles à
toute la population.
36- Quels sont les critères d’élaboration du PES ?
Le PMS doit :
 Répondre aux problèmes de santé prioritaires
 Justifiables d’interventions
 Et être capables de satisfaire les besoins en soins de manière hiérarchisée, intégrée
et équitable.

37- Sur quoi doit – on baser pour dire qu’un problème de santé est justifiable
d’interventions ?
Il faut que cette intervention soit efficiente, faisable et acceptable.

38- Citez les trois composantes du PES ?


Les trois composantes du PES sont :
 La gamme de soins (promotionnels, préventifs et curatifs)

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

 Les activités d’appui et de soutien (Laboratoire, pharmacie, archives,


administration)
 Les ressources nécessaires.

39- Que signifie « plateau technique »?


Le plateau technique correspond aux ressources en personnel, infrastructures,
équipements et matériels nécessaires permettant d’offrir, en fonction du budget
disponible, la gamme de soins définie pour chacun des échelons du premier niveau.

40- Quelles sont les activités promotionnelles minimales visant la santé des femmes en âge
de procréer à développer au niveau communautaire et au niveau des ménages ?
Promotion auprès des femmes en âge de procréer et de la population :
 Du recours au centre de santé pour le suivi de la grossesse et de l’accouchement ou en cas
de signes d’alarme de la grossesse ou de l’avortement
 Des comportements recommandés pour la prévention des IST / VIH / SIDA et de l’intérêt et
possibilité de dépistage du VIH / SIDA chez les femmes enceintes ;
 De l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides pour la femme enceinte
 Du rôle des matrones, des tradi – praticiens et des agents de santé ;
 Des comportements recommandés en hygiène bucco – dentaire et corporelle.

41- Pourquoi la promotion pour la santé des femmes en âge de procréer doit se faire
également auprès de la population générale ?
La promotion pour la santé des femmes en âge de procréer ne doit pas se faire
uniquement auprès de celles – ci puisque plusieurs décisions les concernant dépendent
également d’autres personnes comme leurs conjoints ou leurs parents.

42- Quelles sont les activités promotionnelles minimales visant la santé des enfants de
moins de cinq ans à entreprendre au niveau communautaire et au niveau des
ménages ?
Les activités promotionnelles minimales visant la santé des enfants de moins de cinq ans
à entreprendre au niveau communautaire et au niveau des ménages consistent en la
promotion auprès des mères et des personnes qui s’occupent des enfants :
 D’une bonne nutrition du nourrisson ;
 Des signes de gravité des maladies du nouveau – né et de l’enfant ;
 Des soins à apporter au nouveau – né et à l’enfant
 De la lutte contre le péril fécal de l’enfant (hygiène manuelle et alimentaire) ;
 Des mesures à prendre pour éviter les accidents domestiques infantiles ;
 Du comportement adapté à l’enfant drépanocytaire
 De la vaccination ;
 Des comportements recommandés en hygiène bucco- dentaire et corporelle.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

43- Quelles sont les activités promotionnelles minimales visant la santé des jeunes à
entreprendre au niveau communautaire et au niveau des ménages ?
Les activités promotionnelles minimales visant la santé des jeunes à entreprendre aux
niveaux communautaires et des ménages consistent en la promotion auprès des jeunes et
de la population générale :
 D’aménagement d’espaces de jeux et de sports ;
 Des comportements recommandés contre les IST / VIH / SIDA ;
 Des comportements permettant d’éviter les grossesses précoces et non désirées ;
 Du recours au centre de santé en cas de viol, d’avortement ou de grossesse
précoce.

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Testez vos connaissances 3.

I) Vrai ou Faux
1- ........Les hôpitaux universitaires se situent au plus au niveau de la fourniture de soins en
Haïti.
2- ........Les Centres spécialisés représentent, avec les hôpitaux Universitaires, les plus grandes
institutions de fourniture de soins en Haïti.
3- ........L’Hôpital « Bonne Fin »des Cayes est un hôpital Universitaire.
4- ........L’Hôpital Justinien est un hôpital à la fois départemental et universitaire.
5- ........L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est la plus haute instance administrative
du système National de Santé.
6- ……..Notre Politique de santé préconise que tout individu doit recevoir des soins en
fonction de ses ressources financières et de son statut social.
7- ……..La promotion pour la santé des femmes en âge de procréer doit se faire uniquement
auprès des femmes en âge de procréer puisque les sujets à développer sont directement liés à
leur santé.
8- ………..Pour favoriser la santé des adolescents et des jeunes, l’infirmière en santé
communautaire peut faire un plaidoyer pour la construction d’espaces de loisirs et de jeux.
9- ……….. dans notre système de santé, l’obligation est faite à tout prestataire de fournir les
soins de santé gratuitement à tout membre de la population
10- ……..La capacité en lits d’hospitalisation est insuffisante dans une ville de cinquante mille
habitants possédant seulement 60 lits budgétaires.

Choisissez la bonne réponse.


11- Est une structure de soins de niveau III :
a) Hôpital Universitaire
b) Hôpital départemental
c) Centre spécialisé
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) Toutes les réponses sont bonnes
E) Toutes les réponses sont mauvaises

12- La constitution haïtienne veut que le système national de santé soit :


a) Concentré
b) Déconcentré
c) Centralisé
d) Décentralisé

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13- Pour améliorer la santé des femmes en âge de procréer, on doit faire la promotion:
a) Des consultations prénatales et post – natales
b) Des comportements recommandés pour la prévention des IST / VIH / SIDA
c) Du rôle des matrones et des tradipraticiens
d) La prévention et le traitement du diabète
A) a et b sont bonnes
B) a et c sont bonnes
C) b et c sont bonnes
D) A, b et c sont bonnes
E) Toutes les réponses sont bonnes
F) Toutes les réponses sont mauvaises

Choisissez l’exception.
14- Selon l’approche actuelle, tout centre de santé doit, excepté :
a) Etre capable de fournir tous les soins de santé primaires
b) Etre capable de réaliser des accouchements eutociques
c) Répondre aux exigences médico – chirurgicales
d) Avoir une salle d’observation

15- Sont applicables à tout hôpital communautaire de Référence, excepté :


a) Il faut un lit pour chaque mille habitants
b) Doit obligatoirement avoir un service d’ophtalmologie
c) Doit desservir une population entre 150.000 à 250.000 habitants
d) Doit obligatoirement avoir un service de chirurgie générale.

16- Sont applicables à tout hôpital départemental, excepté :


a) Doit répondre aux exigences médico – chirurgicales
b) Doit avoir les services spécialisés comme l’ORL, orthopédie, la dermatologie
c) Doit jouer le rôle de référence départementale
d) Doit jouer le rôle de formation et de recherche

17- Sont applicables à l’Hôpital universitaire, excepté :


a) Rôle de premiers recours
b) Référence nationale
c) Rôle de formation
d) Rôle de recherche

18- Selon des valeurs qui régissent notre politique de santé, excepté :
a) Le droit à la vie et à la santé

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b) L’efficience
c) La solidarité et la participation citoyenne
d) L’autoritarisme
19- Le Paquet Essentiel de Services doit, excepté :
a) Répondre aux problèmes de santé prioritaires
b) Etre justifiables d’interventions
c) Satisfaire les besoins en santé de façon intégrée et équitable
d) Doit couvrir tous les problèmes de santé.

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Grille de réponses. Testez vos connaissances 3


Questions Réponses Questions Réponses
1 V 11 B
2 V 12 d
3 F 13 D
4 V 14 c
5 F 15 b
6 F 16 d
7 F 17 a
8 V 18 d
9 F 19 d
10 F

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Examens d’état 3

Vrai ou Faux

1- L’OMS collabore avec les services Nationaux de Santé Publique dans


le but de coordonner les soins dans la communauté.

Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse


2- La base de la pyramide sanitaire en Haïti offre des soins de santé à la
population au niveau :
a) Primaire
b) tertiaire
c) Secondaire
d) Intermédiaire (Septembre 2011)

3- La base de planification d’un SSPE est de :


a) 5 à 10 milles habitants
b) 15 à 25 milles habitants
c) 20 à 30 milles habitants
d) 50 à 250 milles habitants. (Aout 2008)

4- Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) est :


a) Le 1er échelon du système de santé haïtien
b) Le niveau tertiaire de la pyramide des soins
c) L’organe régulateur du système de santé haïtien
d) Une institution académique de haut niveau (Aout 2015)

5- L’ensemble minimal d’interventions essentielles, intégrées, choisies parmi


les plus efficaces, que l’Etat, en fonction de ses ressources, s’appliquent à
rendre accessibles à la majorité de la population en termes de santé
constitue :
a) Le Paquet Essentiel de Service
b) Le service de Prévention primaire
c) Le Service d’éducation Sanitaire
d) Les Soins tertiaires de haut niveau (Aout 2014 et aout 2015)
6- L’élément – clé du système de santé est :
a) La santé maternelle
b) La santé infantile
c) Le Paquet Minimum de Services
d) L’Unité Communale de Santé (Mars 2007)

7- Les logiques dominantes des Unités Communales de Santé sont :


a) Politique de décentralisation
b) Réorganisation du système de santé

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c) Stratégie de prestations des soins


d) Participation communautaire
e) Toutes les réponses sont bonnes
f) A et c sont fausses
g) A, b et d sont bonnes (Mars 2007)

e) 8- L’organe régulateur du système de santé haïtien est :


a) Le MSPP
b) l’OPS / OMS
c) l’USAID
d) HUEH (Octobre 2013)

9- La politique de santé est :


a) Un guide d’action qui décrit étape par étape ce qu’il faut faire
b) Un guide de pensée pour faciliter la prise de décisions conformes aux
objectifs de l’institution
c) Un livret de règlements de gouvernement concernant les mesures à adopter
par les employés.
d) L’orientation générale du gouvernement face aux actions à entreprendre pour
la santé de la population (Aout 2014)

10- Le niveau qui décide des grandes orientations de la politique sanitaire et


fournit des appuis à d’autres niveaux est :
a) Niveau communautaire
b) Niveau intermédiaire
c) niveau périphérique
d) Niveau central (Aout 2008)

` 11- Le système de santé haïtien est axé sur la :


a) Décentralisation
b) déconcentration
c) Dévolution
d) Délégation (Aout 2008 et sept 2011)

12- 12- Le sommet de la pyramide sanitaire en Haïti offre des soins de santé à la
population au niveau :
e) a) Primaire
f) b) tertiaire
g) c) Secondaire
h) d) Périphérique
i) (Septembre 2011)
j)
13- 13- Les grandes orientations de la politique sanitaire nationale sont décidées
par le niveau :
a) Périphérique

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b) Communautaire
c) Intermédiaire
d) Central
(Septembre 2011)
k)
e) 14- La planification, la coordination, le suivi et l’évaluation des activités et
programmes de santé et de soins sont de la responsabilité :
l) a) MSPP
m) b) UCS
n) c) Département sanitaire
o) d) Service (Septembre 2011)
p)
f) 15- Dans la nouvelle politique de santé, l’ensemble des prestataires de soins
et services ont pour devoir de fournir de bons soins de santé à toute la
population, c’est le principe de :
q) a) Equité
r) b) Globalité
s) c) Qualité
t) d) Universalité (Octobre 2013)

g) 16- Les valeurs, convictions qui dirigent et régissent les choix, qui sous –
tendent la politique de santé est………………………..

a) 17- C’est une structure permettant d’appuyer la mise en œuvre d’activités de


santé communautaire et à prendre en charge la pathologie courante de
l’enfant et de l’adulte. Il s’agit :
a) Dispensaire
b) Hôpital Départemental
c) Centre de Santé
d) HCR (Aout 2009 / Mars 2013)

b) 18- La pierre angulaire du processus de décentralisation du système de santé


est représentée par :
a) Le MSPP
b) HUEH
c) l’Unité Communale de Santé (Unité d’Arrondissement de santé)

Choisissez la lettre correspondant à la mauvaise réponse


c) 19- Le système de santé doit être considéré comme :
a) Une organisation de structures et de personnel mettant en œuvre des
méthodes et des procédés à qui est fixé un certain objectif
b) Une organisation qui a pour but de maintenir, d’améliorer ou de
recouvrir la santé de la population
c) Une organisation qui a pour but de maintenir, d’améliorer ou de

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recouvrir la santé d’un groupe d’individu dans une population. (Aout


2008)

20-Par
20- - rapport aux pyramides sanitaires, l’UCS / UAS est gestionnaire du
système national de santé comme :
a) Une politique décentralisée
b) Un sous – système décentralisé et intégré
c) Un programme de réorganisation du système
d) Une stratégie de prestation et de couverture
e) Une politique de santé de tous les pays du monde (Aout 2008)

d)21- Les éléments du Paquet Minimum / Essentiel de Service en Haïti sont,


excepté :
a) la prise en charge globale de la santé de l’enfant
b) La prise en charge de la grossesse et de l’accouchement
c) La prise en charge des maladies mentales
d) Les soins dentaires de base (Mars 2007)

e)22- Le Paquet Minimum / Essentiel de Services permet de, sauf :


a) Assurer une meilleure prise en charge des patients
b) Offrir une gamme de services à la population
c) Faire un meilleur choix de médicaments essentiels
d) Gérer le programme de santé. (Aout 2009)

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Grille de réponses. Examens d’Etat 3


Questions Réponses Questions Réponses
1 F 12 b
2 a 13 d
3 a 14 c
4 c 15 a
5 a 16 Droit à la vie et à la santé, solidarité, participation
et efficience
6 d 17 c
7 e 18 c
8 a 19 c
9 d 20 e
10 d 21 c
11 a 22 d

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Chapitre 4
Vaccination et maladies immuno - contrôlables

LES POINTS FORTS

1. La vaccination d’un enfant revêt un caractère d’urgence. Chaque enfant doit recevoir
toute une série de vaccins recommandes. Il est essentiel de protéger l’enfant rapidement;
les vaccins à lui administrer pendant la première année sont très importants. Tous les
parents et autres responsables de l’enfant doivent suivre les conseils d’un agent de sante
qualifié pour savoir quand faire vacciner leurs enfants.

2. La vaccination offre une protection contre plusieurs maladies dangereuses. Un enfant qui
n’est pas vacciné risque davantage de tomber malade, d’être handicape à vie, de souffrir
de malnutrition et de mourir.

3. Il n’y a aucun danger à vacciner un enfant qui souffre d’une maladie peu grave, ou qui
est handicapé ou mal nourri.

4. Toutes les femmes enceintes et tous les nouveau-nés doivent être protégés contre le
tétanos. Même si elle a déjà été vaccinée, une femme doit demander conseil à un agent de
sante sur la vaccination antitétanique.

5. Il faut toujours utiliser une seringue neuve pour administrer un vaccin. Il faut insister sur
ce point à chaque vaccination.

6. Les maladies peuvent se propager rapidement dans les endroits surpeuplés. Tous les
enfants qui vivent dans des endroits surpeuplés, en particulier dans des camps de réfugiés
ou lors des catastrophes, devraient être vaccinés immédiatement, surtout contre la
rougeole.

7. Il faut toujours présenter le carnet de vaccination de l’enfant (ou de l’adulte) a l’agent de


santé avant la vaccination.

8. Il n’y a aucun danger à vacciner une femme enceinte contre le tétanos.

9. Si une femme a été vaccinée contre le tétanos en recevant à cinq reprises des doses de
vaccin bien espacées, elle sera protégée pendant toute sa vie. Ses enfants seront
également protégés pendant quelques semaines après la naissance (jusqu’à 5 mois
même).

Calendrier à suivre pour la vaccination contre le tétanos de la femme enceinte :


Première dose : Des qu’elle sait qu’elle est enceinte.

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Deuxième dose : Un mois après la première dose mais pas plus tard que deux semaines avant la
date prévue pour l’accouchement.
Troisième dose : Six a 12 mois après la deuxième dose ou au cours de la grossesse suivante.
Quatrième dose : Un an après la troisième dose ou pendant une autre grossesse.
Cinquième dose : Un an après la quatrième dose ou pendant une autre grossesse.

1- Définir vaccination ?
La vaccination est une mesure de prévention primaire qui consiste en l’administration à
l’organisme d’un agent infectieux (virus ou bactérie) sous une forme inoffensive ou d’une
anatoxine d’un agent infectieux dans le but de déclencher une réaction immunitaire qui protège
l’individu contre une maladie infectieuse potentielle.

2- Que signifie Programme Elargi de Vaccination »(PEV)?


Le programme Elargi de Vaccination (PEV), crée en 1974, par l’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS), vise à protéger les enfants du monde contre les maladies infectieuses les plus
dangereuses.

3- Quelles sont les maladies – cibles du PEV?


Les maladies – cibles du PEV en Haiti sont :
 La tuberculose ;
 La poliomyélite ;
 La diarrhée à rota virus
 La diphtérie ;
 Le tétanos ;
 La coqueluche
 L’hépatite B
 Les infections à haemophilus influenzae, en particulier la pneumonie ;
 Les infections à pneumocoque en particulier, la pneumonie ;
 La rougeole
 Et la rubéole.

4- Citez les 2 vaccins qui pourraient être introduits à tout moment dans le Programme
Elargi de Vaccination ?
Ce sont :
 Le ROR qui remplacera le RR ;
 Et le Shanchol.

5- Citez les 2 maladies qui peuvent être ajoutées à tout moment à la liste des maladies –
cibles du PEV?
Ces deux maladies sont : les oreillons et le choléra.

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6- Quels sont les nouveaux défis auxquels fait face le PEV en Haïti?
En Haïti, le PEV fait face à de nouveaux défis tels que :
 Le maintien du pays libre de la poliomyélite, de la rougeole et de la rubéole ;
 Le contrôle des autres maladies contrôlables par la vaccination
 Et l’introduction de nouveaux vaccins.

7- Citez le seul vaccin du PEV en Haïti à base de bactéries vivantes atténuées ?


Le seul vaccin du PEV en Haïti à base de bactéries vivantes atténuées est le BCG.

8- Citez les vaccins du PEV en Haïti à base de virus vivants atténués ?


Les vaccins du PEV en Haïti à base de virus vivants atténués sont :
 VPO ;
 RR ;
 Et Anti Rotavirus.

9- Citez le vaccin du PEV qui est composé uniquement à partir de 2 composantes toxoïdes
(anatoxines)?
C’est le dT.

10- Citez les 3 vaccins combinés du PEV en Haiti?


Les trois vaccins combinés du PEV en Haiti sont :
 Pentavalent ;
 RR ;
 Et dT.

11- Présentez les différentes composantes du vaccin pentavalent ?


Le vaccin pentavalent comporte :
 2 composantes toxoïdes : anti diphtérique et anti tétanique
 2 composantes bactériennes : anti coquelucheux et anti haemophilus influenzae de
type B (Hib) ;
 1 composante virale : anti – hépatite B.

12- Citez les vaccins du PEV en Haïti qui se présentent sous forme de poudre (vaccins
lyophilisés) ?
Les vaccins du PEV en Haïti qui se présentent sous forme de poudre sont BCG et RR.

13- Citez les 3 vaccins du PEV en Haïti qui se présentent sous forment de flacons mono
doses ?
Les 3 vaccins du PEV en Haïti qui se présentent en flacons mono doses sont :
 Pentavalent, Anti Rotavirus et Anti Pneumococcique. ?

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14- Présenter dans un tableau l’âge d’administration, le nombre de doses à administrer, la


quantité contenue dans une dose et la voie d’administration des différents vaccins du
PEV?
Vaccins Nbre Age d’administration et Site Voie Quantité
de intervalle entre le dose préférentiel d’admin. / Dose
doses

BCG unique De la naissance à 11 mois Deltoïde I.D 0,05 ml

VPO 0 De la naissance à 14 jours


1 2 mois ½ ou 10 semaines Orale 2 gouttes
2 4 semaines après la 1ère dose
3 4 semaines après la 2ème dose

Anti Rota 1 1 mois ½ ou 6 semaines Orale 1,5 ml


v. 2 4 semaines après la 1ère dose

VPI unique 1 mois ½ ou 6 semaines Cuisse : I.M 0,5 ml


1/3 moyen
face Supéro
– externe

1 1 mois ½ ou 6 semaines Cuisse :


PENTA 2 4 semaines après la 1ère dose 1/3 moyen IM 0,5 ml
3 4 semaines après la 2ème dose face Supéro
– externe

Rappel 1 an après la 3ème dose de PENTA


DTP Rattrap De 1 à 5 ans pour les non vaccinés Deltoïde IM 0,5 ml
page PENTA

1 A partir de 9 mois
RR 2 12 – 23 mois. Idéal 4 mois après la Deltoïde S.C 0,5 ml
1ère dose

PNEUMO 1 1 mois ½ ou 6 semaines Cuisse :


2 4 semaines après la 1ère dose 1/3 moyen IM 0,5 ml
3 4 semaines après la 2ème dose face Supéro
– externe

1 Femme enceinte
dT 2 1 mois après la 1ère dose Deltoïde IM 0,5 ml
3 6 mois après la 2ème dose
4 1 an après la 3ème dose
5 1 an après la 4ème dose

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15- Quelle est le degré d’efficacité du vaccin dT ?


 L’administration de a 1ère dose de dT ne donne aucune protection;
 2 doses de vaccins dT donnent une protection entre 1 et 3 ans ;
 3 doses donnent une protection d’au moins 5 ans ;
 4 dose donnent une protection d’au moins 10 ans ;
 Les 5 doses donnent une protection qui dure toute la vie (permanente).

16- Quelles sont les contre – indications du vaccin BCG?


Les contre – indications du vaccin BCG sont :
 Infection à VIH connue
 Maladie débilitante ;
NB : En cas de prématurité, de faible poids à la naissance ou de traitement immuno –
suppresseur, la vaccination au BCG est différée (retardée).

17- Citez les principaux effets secondaires du BCG?


Les principaux effets secondaires du BCG sont :
 L’abcès local et la cicatrice disgracieuse
 Rarement, la bécégite : c’est une réaction inflammatoire caractérisée par une
lymphadénopathie régionale
 Très rarement, la propagation à distance du germe engendrant une pathologie
généralisée.

Quel est le seul effet secondaire possible du Vaccin Polio Oral (VPO) ?

Le VPO entraine très rarement (2 à 4 cas /1.000.000) une poliomyélite paralysante vaccinale.

18- Doit – on vacciner contre la poliomyélite un enfant présentant un syndrome d’immuno


– déficience congénitale ? Si oui, quelles précautions doit – on prendre ?
Oui. Les enfants présentant un syndrome d’immuno – déficience congénitale rare doivent
recevoir le Vaccin Polio Injectable (VPI) plutôt que le VPO.

19- Quelles sont les principales contre – indications du vaccin Pentavalent ?


Le vaccin pentavalent est contre – indiqué en cas de :
 Maladie active du système nerveux central
 Convulsion ou perte de connaissance survenue dans les 24 heures qui suivent
l’administration de la dose précédente.
NB : Cet effet non désiré est dû à l’action de l’entité coquelucheuse sur le SNC.

20- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin
pentavalent?

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Douleurs au point d’injection, irritabilité, fièvre.

21- Quelles sont les principales contre – indications du vaccin RR?


Les contre – indications au vaccin anti RR sont :
 Réactions graves à la dose antérieure ;
 Grossesse ;
 Déficits immunitaires congénitaux ou acquis ( à l’exception de l’infection au
VIH)

22- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin RR?
Les effets secondaires du vaccin RR sont
 Fièvre légère ;
 Douleurs légères au point d’injections ;
 Eruptions cutanées ;
 Arthrite ;
 Méningite.

23- Quelles sont les principales contre – indications du vaccin dT?


Aucune

24- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin dT?
Douleurs au point d’injection

25- Quelles sont les principales contre – indications du vaccin Anti rota virus?
Invaginations intestinales, immunodéficience

26- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin anti
rotavirus?
Fièvre, irritabilité, diarrhées, perte d’appétit

27- Quelles sont les principales contre – indications du vaccin Anti pneumococcique?

1) la présence au moment de la vaccination d’une maladie aigüe avec fièvre ;


2) une allergie grave connue à l’un des composants du vaccin ;
3) une réaction allergique grave lors d’une précédente injection du vaccin.

28- Quels sont les effets secondaires indésirables liés à l’administration du vaccin anti
pneumococcique?
 Réactions locales bénignes ;
 Fièvre bénignes

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29- Pourquoi n’administre t- on pas le vaccin RR avant l’âge de 9 mois?


Le vaccin risque d’être nul avant 9 mois car le système immunitaire est souvent incapable de
synthétiser des anticorps anti rougeoleux avant 9 mois.
Mais en cas d’épidémie de rougeole, les enfants de moins de 9 mois peuvent le recevoir,
même s’il risque de ne pas être efficace.
.
30- Doit – on vacciner au RR un enfant qui a déjà eu la rougeole. ?
.
NON, puisque la rougeole est une maladie immunisante.

31- Peut – on donner une 2ème dose de RR à un enfant qui a déjà reçu la dose recommandée
à 9 mois? Quelle est l’importance de cette 2ème dose ?
Oui. Une 2ème dose de vaccination au RR est recommandée à 12 mois. Administré à 9 mois le
vaccin RR est efficace chez 85 – 90% des cas, mais la 2ème dose donne une efficacité à 100%.

32- Relatez les précautions particulières relatives à la préparation des vaccins en poudre?
 Toujours utiliser le diluant qui accompagne le vaccin ;
 Les diluants doivent être à la même température que le vaccin au moment de la
préparation ;
 Préparer le vaccin et l’administrer immédiatement
 Jeter les restes de vaccins reconstitués au bout de 6 heures de temps après la
préparation.

33- Quelle est la quantité de diluant nécessaire pour un vial de BCG?


Rép : 1 ml.

34- Quelle est la quantité de diluant nécessaire pour un vial de RR?


Rép : 5 ml.
35- Précisez les marches à suivre pour la préparation d’un vaccin en poudre ?
 Préparer le matériel nécessaire ;
 Se laver les mains ;
 Vérifier le nom du vaccin, la PCV et la date de péremtion ;
 Tapoter le flacon
 Controler l’ampoule de diluant
 Ouvrir l’amoule de diluant ;
 Aspirer le diluant dans une seringue pour mélanger
 Reconstituer le vaccin.

36- Précisez les techniques d’administration des vaccins injectables. ?


 Reconstituer le vaccin, si nécessaire ;

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 Choisir le site d’injection ;


 Nettoyer avec du coton imbibé d’eau propre
 Prendre une seringue auto – bloquante en jetant la capsule dans la poubelle ;
 Identifier le flacon et extraire la dose requise ;
 Administrer le vaccin suivant la voie recommandée
 Enlever l’aiguille et essuyer le point d’injection sans masser ;
 Jeter la seringue immédiatement dans la boite de biosécurité sans la
recapuchonner.

37- Citez des mauvaises pratiques de vaccination à éradiquer?


 Ne pas trop remplir la boite de biosécurité ;
 Ne pas recapuchonner l’aiguille ;
 Ne pas laisser l’aiguille enfoncée dans le flacon de vaccin ;
 Ne pas toucher l’aiguille ;
 Ne pas jeter les aiguilles usagées dans un carton ouvert ;

38- Citez les différents éléments permettant d’assurer la réfrigération des vaccins?
Les différents éléments permettant d’assurer la réfrigération des vaccins sont :
 Chambres froides
 Réfrigérateurs (à compression, à absorption ou voltaïque).

39- Citez les différents éléments permettant d’assurer l’enregistrement de la température


des vaccins ?
Les différents éléments permettant d’assurer l’enregistrement de la température des vaccins
sont :
 Le thermomètre
 Le thermographe
 Le Fridge tag
 Le Freeze Watch
 Le Stop Watch
 La Carte 3M
 Les alarmes sonores ou visuelles
 La feuille d’enregistrement de la temperature
 Le Data Logger
 Le Multilog.

40- Citez les différents éléments permettant d’assurer le transport des vaccins?
Les différents éléments permettant d’assurer le transport des vaccins sont :
 Les véhiculés frigorifiques
 Les Cold Box ou glacières

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 Les boites iso thermiques


 Les thermos ou porte - vaccins.

41- Citez les différents éléments permettant l’enregistrement et la gestion de stocks de


vaccins?
Ce sont :
 Les documents de réception de nouveaux stocks ;
 Le formulaire de réquisition
 Les formulaires de gestion de stocks

42- Qu’est – ce qu’un thermographe ?


C’est un instrument de mesure et d’enregistrement de la temperature utilisé dans les chambres
froides centrales et départementales. Il porte à une extrémité une sonde introduite à l’intérieur du
réfrigérateur tout près des vaccins et qui transmet les informations sur la température intérieure
par l’intermédiaire d’un cadran placé à l’extérieur du réfrigérateur.

43- Qu’est – ce – qu’un Fridgetag?


C’est une marque de thermomètre digital qui mmémorise le relevé des températures mamimales
et minimales des 30 derniers jours. Quand il y a une température, en dehors de + 2 et + 8°C
pendant un temps déterminé, le fridgetag déclenche une alarme visuelle.

44- Qu’entendez – vous par Freeze Watch ?


C’est un indicateur d’alerte à la congélation constitué essentiellement d’un petit flacon contenant
un liquide rouge qui se brise lorsqu’il est exposé pendant au moins une heure à une température
inférieure à 0°C.

45- Qu’entendez – vous par Stop Watch ?


C’est un indicateur d’alerte à la congélation constitué essentiellement d’un petit flacon contenant
un liquide rouge qui se brise lorsqu’il est exposé pendant au moins une heure à une température
inférieure à 0°C ou supérieure à 10°C.

46- Qu’est qu’une Pastille de Contrôle des Vaccins (PVC)?


C’est une étiquette de contrôle apposée sur un flacon de vaccin qui charge de couleur lorsque
celui – ci est exposé à la chaleur pendant un certain temps.

47- Comment interpréter la PCV?

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48- Dans quel but fait – on le test d’agglutination (ou de floculation) ?


Le test d’agglutination permet de constater si les vaccins ont été congelés.

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49- Comment réalise t – on le test d’agglutination ?


 Préparer un échantillon de contrôle. Prenez un flacon de vaccin de même type, avec le même
numéro de lot et du même fabricant que le vaccin à mettre à l’épreuve. Faites congeler ce
flacon de contrôle au moins une heure de temps à une température inférieure à 0°C.
 Choisissez un échantillon test. Prenez un flacon du lot que vous soupçonnez avoir été
congelé.
 Agitez l’échantillon de contrôle et l’échantillon test. Tenez les 2 échantillons fermement dans
votre main et agitez d’une manière très vigoureuse pendant 10 ♪3 15 minutes.
 Laisser reposer ensuite les 2 flacons
 Comparer les flacons. Examinez les deux flacons entre la lumière afin de comparer leur taux
de sédimentation.

50- Comment interpréter le test d’agglutination ?


C’est un indicateur d’alerte à la congélation constitué essentiellement d’un petit flacon contenant
un liquide rouge qui se brise lorsqu’il est exposé pendant au moins une heure à une température
inférieure à 0°C.

51- Comment interpréter le test d’agglutination ?


C’est un indicateur d’alerte à la congélation constitué essentiellement d’un petit flacon contenant
un liquide rouge qui se brise lorsqu’il est exposé pendant au moins une heure à une température
inférieure à 0°C ou supérieure à 10°C.

52- Où et comment placer les réfrigérateurs au niveau de l’institution ?


Pour conditionner les briquettes correctement, il faut :
 Les laisser à température ambiante jusqu’à ce que la glace commence à fondre et que l’eau se
forme (secouer pour entendre le claquement de l’eau).

53- Quels sont les vaccins les plus sensibles ?


Les vaccins les plus sensibles à la chaleur sont Anti Polio, RR et BCG

54- Citez les vaccins les plus sensibles au froid ?


Les vaccins les plus sensibles au froid sont dT, Pentavalent, Anti Rotavirus et Pneumocoque.

55- Quels sont les vaccins qui ne doivent jamais être congelés ?
Les vaccins qui ne doivent jamais être congelés sont dt, Pentavalent et Anti Rotavirus.

56- Quels sont les 2 vaccins les plus sensibles à la lumière ?


Ce sont le RR et le BCG.

57- Comment classer les vaccins lors du transport du dépôt central vers la périphérie ?

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Les vaccins sont en général transportés vers la périphérie dans des glacières ou des boites iso
thermiques garnies de briquettes conditionnées (entendre le claquement de l’eau).
 Les vaccins VPO, RR sont placés au fond de la glacière ou du thermos. Viennent ensuite les
vaccins BCG, Pentavalent, Pneumocoque, Rotavirus et dt.
 Introduire les vaccins dans les briquettes disposées le long des 4 parois
 Veuillez à ce que les vaccins Pentavalent, Pneumocoque, Rotavirus et dt ne soient pas en
contact direct avec les briquettes

58- Comment procéder pour conditionner les accumulateurs de froid ou briquettes?


Pour conditionner les briquettes correctement, il faut :
 Les laisser à température ambiante jusqu’à ce que la glace commence à fondre et que l’eau se
forme (secouer pour entendre le claquement de l’eau).

59- Comment ranger les vaccins dans un réfrigérateur vertical de type SIBIR?
Congélateur Accumulateurs de froid (Briquettes)1
Etage 1 Vaccins lyophilisés : VPO, VAR, BCG
Etage 2 Vaccins adsorbés : Penta, dT, Pneumo, Rotavirus
Etage 3 Diluants
Etage 4 Accumulateurs de froid

60- Citez les 2 catégories de stratégies utilisées par le PEV?


Le PEV utilisent 2 catégories de stratégies :
 Les stratégies de vaccination de routine ;
 Et les campagnes de vaccination supplémentaires.

61- Enumérez les principales stratégies de vaccination de routine?


Les principales stratégies de vaccination de routine sont :
 La vaccination en centre fixe (institutionnelle) ;
 Les stratégies avancées ;
 Et les stratégies mobiles.

62- Comment se fait la stratégie de vaccination en centre fixe?


La vaccination en centre fixe se réalise dans une institution de santé publique, privée ou mixte.

63- Que sont les stratégies avancées de vaccination?


Les stratégies avancées de vaccination sont des services offerts dans les zones dites d’accès
difficile et les zones d’accès intermédiaire enclavées. Dans ce cas, les prestations des services de
vaccination est assurée par des agents de santé à travers des postes de rassemblement tenus
périodiquement.

1
Ne pas rentrer plus de 4 gros ou plus de 6 petits accumulateurs de froids / jour.

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64- Que sont les stratégies mobiles de vaccination?


Les stratégies mobiles sont représentées par des variétés d’approches de prestations des services
qui sont utilisées pour offrir des services aux populations vivant en zone d’accès difficile ou très
dispersées (Cliniques mobiles, brigades itinérantes de vaccination, porte à porte).

65- Citez les principales stratégies de vaccination supplémentaires?


Les principales stratégies supplémentaires sont :
 Les Journées Nationales (ou Campagnes Nationales) de Vaccination
 Les campagnes de rattrapage
 Les campagnes de ratissage
 Les campagnes de riposte aux épidémies.

66- Qu’entendez – vous par Journées Nationales de Vaccination (JNV) ?


Les Journées Nationales de vaccination sont des opérations intensives réalisées à l’échelle
nationale. Elles pourraient être synchronisées avec celle des pays voisins.

67- Qu’entendez – vous par campagnes de rattrapage de vaccination?


Ce sont des activités de vaccination réalisée sur une période bien définie pour rattraper les non
vaccinés.

68- Que sont les campagnes de ratissage de vaccination?


Ce sont des activités de vaccination organisées de temps à autre lorsque les activités de contrôle
ont permis de réduire l’incidence de la maladie et de la contenir sur le plan géographique mais
qu’un certain nombre d’enfants n’ont pas été atteints.

69- Pourquoi réalise – t – on une campagne de riposte ?


Une campagne de riposte est menée pour répondre à une épidémie lorsque l’option d’une
vaccination à été adoptée.

70- Selon les données récentes de l’IHSI, comment estimer les groupes cibles à vacciner?
Selon les données récentes de l’IHSI :
 Les enfants d’un moins d’un an représentent 2, 8% de la population totale
 Et les femmes enceintes 3, 2 % de la population totale.

71- Quels sont les coefficients de perte des différents vaccins du PEV ?
 BCG : 2
 Polio, RR et dT : 1, 33
 Pentavalent et Rota : 1, 05.

72- Notez la formule permettant de calculer le taux de perte en vaccins?

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Taux de Perte = Doses utilisées – Doses administrées / Doses utilisées X 100.

73- Notez quelques stratégies qui permettant de diminuer la déperdition en vaccins?


Parmi les stratégies visant à diminuer les déperditions en vaccins on notera :
 Une planification attentive des commandes et de la répartition des vaccins
 Le recours à une combinaison de flacons monodoses et multidoses
 L’entretien soigneux de la chaîne du froid
 La mise en œuvre de la politique OMS de recours aux flacons multidoses le cas échéant.

74- Notez la formule permettant de calculer les besoins annuels en vaccins?

Besoins annuels (en doses) = Groupe cibles X Objectif X Nombre de doses X Coefficient de
Perte.

75- Comment déterminer les besoins en seringues pour un vaccin donné ?

Besoins annuels en seringues = Population cible X Objectif X Nombre de doses

76- Comment calculer les besoins en seringue de reconstitution?

Besoins en seringue de reconstitution = Nombre de seringues pour vaccins / nombre de doses


par vial.

77- Comment calculer le nombre de boite de biosécurité?

Besoins en boite de Biosécurité = Nbre Total de seringues / 100.

78- Comment calculer la quantité de rouleaux de coton nécessaires?

Besoins en rouleau de coton de 100g ou de 1000g = Nbre total de seringue / 500 ou 1000

79- Noter la formule permettant de calculer la couverture vaccinale?

Couverture vaccinale = Nombre de personnes vaccinées / population cible X 100

80- Quels sont les différents facteurs qui influent sur la couverture vaccinale?
Les différents facteurs qui agissent sur la couverture vaccinale sont :
 La disponibilité des ressources ;
 L’accessibilité

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 L’utilisation des services.

81- Comment calculer le taux d’abandon?


Taux d’abandon = Penta 1 – Penta 3 / Penta 1 X 100.

82- Que signifie le sigle ESAVI?


ESAVI = Evénements Supposés être Attribuables à la Vaccination et à l’Immunisation.

83- Que sont les ESAVI?


C’est l’apparition des symptômes ou problèmes de santé inquiétants qui se produisent à la suite
d’une vaccination et dont on pense qu’ils sont dus à la vaccination.

84- Notez cinq informations essentielles à fournir aux clients concernant la vaccination ?
 Le jour et l’heure de la prochaine séance de vaccination
 Le lieu de la prochaine séance de vaccination (de préférence toujours le même)
 Le nombre de visites encore nécessaires pour une vaccination complète
 Les effets secondaires éventuels
 Le traitement des effets secondaires

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Testez vos connaissances 4.


I) Choisissez la bonne réponse.

1- Le programme Elargi de Vaccination fut créé par l’OMS en :

a) 1978
b) 1974
c) 1979
d) 1986

2- Le programme Elargi de Vaccination fut crée en Haïti en :

a) 1978
b) 1974
c) 1979
d) 1986

3- Est un vaccin du PEV à base de bactérie vivante atténuée :

a) BCG
b) Antio – polio
c) RR
d) Pentavalent

4- Sont les deux composantes toxoides du vaccin pentavalent :

a) Anti diphtérique et anti tétanique


b) Anti coqueluche et anti haemophilus influenzae de type B
c) Anti Haemophilus influenzae de type B et anti hépatite B
d) Anti diphtérique et anti coqueluche

5- Sont les deux composantes bactériennes du vaccin pentavalent :

a) Anti diphtérique et anti tétanique


b) Anti coqueluche et anti haemophilus influenzae de type B
c) Anti Haemophilus influenzae de type B et anti hépatite B
d) Anti diphtérique et anti coqueluche

6- Est la composante virale du vaccin Pentavalent :

a) Anti diphtérique

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b) anti tétanique
c) Anti coqueluche
d) anti haemophilus influenzae de type B
e) Anti hépatite B
f) dT

7- Est le vaccin du PEV constitué uniquement de deux composantes toxoides :

a) BCG
b) Anti Polio
c) Pentavalent
d) RR
e) Anti Rotavirus
f) dT

8- Sont deux vaccins lyophilisés (en poudre) du PEV :

a) BCG et Anti polio


b) BCG et Pentavalent
c) BCG et RR
d) Anti polio et Pentavalent
e) Anti polio et RR
f) Pentavalent et RR

9- Administré à 9 mois, le vaccin anti – rougeoleux donne une protection de :

a) 100%
b) 85 – 90%
c) 50%
d) nulle

10- Administré à 12 mois, le vaccin anti – rougeoleux donne une protection de :


a) 100%
b) 85 – 90%
c) 50%
d) Nulle

11- Est une contre – indication au vaccin BCG :


a) VIH symptomatique

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b) Grippe
c) Fièvre
d) Diarrhée

12) Pour bien administrer un vaccin injectable, il faut :

a) Prendre une seringue auto bloquante en jetant la capsule


b) Administrer le vaccin suivant la voie recommandée
c) Masser le point d’injection après l’administration du BCG
d) a et b sont bonnes
e) a et c sont bonnes
f) b et c sont bonnes
g) toutes les réponses
h) Aucune

13) Avant de réaliser une séance de vaccination, vous observez les pastilles de contrôle
des vaccins BCG et vous remarquez que le carré central est plus foncé que le cercle
périphérique. Vous concluez:

a) Le vaccin est altéré et est à utiliser le plus rapide possible


b) Le vaccin commence à s’altérer et est à ne pas utiliser
c) Le vaccin est en bon état et peut être utiliser sans problème
d) Le vaccin est altéré et est à ne pas utiliser
e) Le vaccin commence à s’altérer et est à utiliser le plus rapide possible

14) Avant de réaliser une séance de vaccination, vous observez les pastilles de contrôle
des vaccins BCG et vous remarquez que le carré central est aussi foncé que le cercle
périphérique. Vous concluez:
a) Le vaccin est altéré et est à utiliser le plus rapide possible
b) Le vaccin commence à s’altérer et est à ne pas utiliser
c) Le vaccin est en bon état et peut être utilisé sans problème
d) Le vaccin est altéré et est à ne pas utiliser
e) Le vaccin commence à s’altérer et est à utiliser le plus rapide possible

15) Avant de réaliser une séance de vaccination, vous observez les pastilles de contrôle
des vaccins BCG et vous remarquez que le carré central est clair. Vous concluez:
a) Le vaccin est altéré et est à utiliser le plus rapide possible
b) Le vaccin commence à s’altérer et est à ne pas utiliser
c) Le vaccin est en bon état et peut être utilisé sans problème
d) Le vaccin est altéré et est à ne pas utiliser
e) Le vaccin commence à s’altérer et est à utiliser le plus rapide possible

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16) Avant de réaliser une séance de vaccination, vous observez les pastilles de contrôle
des vaccins BCG et vous remarquez que le carré central change de couleur mais
reste plus pâle que le cercle périphérique. Vous concluez:
a) Le vaccin est altérer et est à utiliser le plus rapide possible
b) Le vaccin commence à s’altérer et est à ne pas utiliser
c) Le vaccin est en bon état et peut être utilisé sans problème
d) Le vaccin est altéré et est à ne pas utiliser
e) Le vaccin commence à s’altérer et est à utiliser le plus rapide possible
II) Choisissez l’exception.
17) Sont des vaccins du PEV en Haïti, excepté :
a) BCG
b) Anti - Rotavirus
c) Anti méningocique
d) An ti polio
e) Pentavalent
f) RR

18) Sont des maladies cibles du PEV en Haiti, excepté :

a. Tuberculose
b. Hépatite B
c. Pneumonie
d. Diarrhée
e. Méningite
f. Rubéole

19) Sont des vaccins du PEV à base de virus vivants atténués, excepté :
a) BCG
b) Anti – Rotavirus
c) Anti polio
d) RR

20) Concernant le vaccin BCG, les informations suivantes sont bonnes, excepté :
a) Le vaccin BCG donne une protection qui dure jusqu’à 15 ans
b) Le vaccin BCG empêche la survenue de la tuberculose
c) Le vaccin BCG empêche la survenue des formes graves de tuberculose

21) Pour bien préparer un vaccin en poudre, il faut, excepté :


a) Aspirer le diluant dans une seringue pour mélanger

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b) Vérifier l’ampoule de diluant


c) Secouer énergiquement le vial
d) Vérifier le nom du vaccin, la PCV et la date de péremption.

22) Sont les vaccins les plus sensibles à la chaleur, excepté :


a) BCG
b) Anti polio
c) Pentavalent
d) RR

23) Sont des vaccins qui ne doivent jamais être congelés, excepté :
a) Rotavirus
b) Pentavalent
c) dT
d) Anti Polio

24) Concernant la gestion du réfrigérateur, les normes suivantes sont correctes,


excepté :
a) Ne pas mettre d’aliments ni de boissons ni de spécimen de laboratoire ni de
médicaments à l’intérieur
b) Laisser des espaces vides en les vaccins pour une meilleure circulation d’air frais
c) Mettre les vaccins à date d’expiration la plus proche derrière
d) Eviter d’ouvrir fréquemment la porte du réfrigérateur

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Grille de réponses. Testez vos connaissances 4


Questions Réponses Questions Réponses
1 B 13 d
2 C 14 d
3 a 15 c
4 a 16 e
5 B 17 c
6 e 18 e
7 f 19 a
8 C 20 b
9 B 21 c
10 a 22 c
11 a 23 d
12 D 24 c

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Examens d’état 4

I) Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse


25) 1- La température de conservation des vaccins dans un centre de santé est :
a) 0 à 12°C
b) 2 à 8°C
c) 6 à 10°C
d) 7 à 9°C (Aout 2008)

26) 2- L’infirmière en charge du dispensaire doit surveiller la température du


réfrigérateur tous les jours :
a) Chaque matin et chaque après midi, avant de partir
b) Chaque après – midi avant de partir
c) Chaque matin, chaque midi et chaque soir avant de dormir
d) Chaque après midi, tous les jours (Aout 2008)

27) 3- Le vaccin polio zéro doit être donné de :


a) 0 à 30 jours
b) 0 à 20 jours
c) 0 à 15 jours (Aout 2008)

28) 4- Les vaccins reconstitués ne doivent pas être utilisés après:


a) 2 heures
b) 6 heures
c) 4 heures
d) 8 heures (Aout 2008)

29) 5- Jacqueline a mis au monde un bébé qui vient de recevoir le vaccin BCG.
L’enfant n’a aucune cicatrice au site d’injection. L’infirmière doit répéter
la dose dans :
a) 2 mois
b) 4 mois
c) 6 mois
d) 9 mois (Septembre 2011)

e)
6- Ce vaccin doit être administré à la naissance :
a) Tétanos toxine
b) Vaccin contre la rougeole
c) BCG
d) Hépatite B (Avril 2006)

7- e)L’infirmière en vaccination trouve, lundi matin, les solvants BCG sur la


table alors que les bébés à vacciner sont déjà là, accompagnés de leur
mère. Que va-t-elle faire ?
a) Déposer immédiatement le solvant dans un bol à glace
b) Déposer immédiatement le solvant au congélateur

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c) Administrer le vaccin aux bébés


d) Renvoyer la vaccination pour le lendemain (Septembre 2011 et avril 2015)

8- Maryline demande à l’infirmière si le fait d’administrer plusieurs vaccins à


la fois à son enfant risque de surcharger son système immunitaire.
L’infirmière lui répond :
a) L’efficacité des vaccins combinés ne protègent pas réellement contre
plus d’une maladie
b) Les vaccins combinés réduisent l’inconfort des enfants en diminuant le
nombre d’injections nécessaires
c) Il semble que l’administration de vaccins combinés permettent aux
parents d’économiser mais dépensent en plus pour des consultations
subséquentes
d) Le fait d’administrer plusieurs vaccins n’est pas intéressant ; l’enfant en
sort accablé. (2012)

Autres

9- Complétez le calendrier vaccinal suivant :

Maladies Vaccin Age Nbre Intervalle Qté à Site Rappel


s d’administrati de entre les adm. d’ad
on doses doses m.
Tubercu-
lose
Diphtérie

Rougeole

Hépatite

Tétanos
néonatal
Polio

(Septembre 2011)

Notez les vaccins qui provoquent les réactions secondaires suivants chez l’enfant :
10- …………………………………………………………….Douleurs au point d’injection / crises
de larmes.
11- ………………………………………………................. Eruptions cutanées. (Septembre 2011)

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12- Vous êtes à un poste de rassemblement. Le premier à être vacciner contre la


rougeole l’a été à 9 h AM. A quelle heure faut – il jeter le reste de vaccin
reconstitué ?.....................................................

13- Placer les chiffres devant les lettres.


Voie d’administration des vaccins
A) BCG 1) IM
B) Pentavalent 2) Per os
C) RR
D) pneumo 3) Intra dermique
E) dT 4) Sous – cutanée
F) Rotavirus
G) Polio (Octobre 2013)

14- Placer les chiffres devant les lettres.


Disposition des vaccins et briquettes

A) Etage 1 1) Anti polio et RR


B) Etage 2 2) Diluants
C) Etage 3 3) DTP / DT / Pentavalent
D) Etage 4 4) BCG (Octobre 2013)

Sonson, âgé de 9 mois, est venu au centre de santé accompagnée de sa mère. Antécédent de
vaccination de Sonson. BCG et Polio zéro à la naissance, puis 2 doses de polio et 3 doses de
Pentavalent et 1 capsule de vitamine A.
15- Sonson peut – il être vacciné aujourd’hui ? Si oui, quels vaccins doit – il
recevoir ?..................................
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………..
16- A t- il besoin de supplément en vitamine
aujourd’hui ?................................................................... (Mars 2007)
En quelle voie, doit – on administrer les vaccins suivants ?

17- BCG……………………………………. Et la dose requise est……………………………….


18- Polio………………………………….. Et la dose requise
est………………………………(Mars 2007)

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Sonson, âgé de 11 mois, est venu au centre de santé accompagnée de sa mère. Antécédent
de vaccination de Sonson. BCG et Polio zéro à la naissance + 3 doses (Polio), puis 3 doses de
Pentavalent et 1 capsule de vitamine A.
19- Sonson peut – il être vacciné aujourd’hui ? Si oui, quels vaccins doit – il recevoir ?
............................................................................................................................................................
............................ (Mars 2007)

Sous quelle forme se présentent les vaccins suivants ?


Vaccins Forme
20- Anti rougeoleux et contre la rubéole
21- Contre la rougeole
22- Anti tuberculose
23- Anti poliomyelite
(Aout 2008)

24- Citez deux précautions particulières liées à la préparation des vaccins en poudre ?
(Mars 2013)
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………..

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Grille de réponses. Examens d’état 4


Questions Réponses Questions Réponses
1 b 13 3-A, 1-B, 4-C, 1-D, 1-E, 2-F, 2-G
2 b 14 1-A, 2-C, 3-B, 4-A
3 c 15 Oui : Polio3, RR1, Rota1, Pneumo1
4 b 16 Non
5 C 17 Intra – dermique : 0,05 ml
6 c 18 Orale : 2 gouttes
7 d 19 Oui : RR, Rotavirus, Pneumo
8 d 20 En poudre
9 Voir point 14 21 En poudre
10 Pentavalent et dT 22 En poudre
11 RR 23 Liquide
12 15 H ou 3 H PM 24 Voir point 32

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Chapitre 5
Programme national de lutte contre la tuberculose

1- Quelle est l’incidence de la tuberculose pulmonaire en Haïti ?


L’incidence de la tuberculose pulmonaire toutes formes confondues est estimée à 238 par
100.000 habitants (OMS 2010).

2- Précisez le taux de coïnfection VIH TB en Haïti ?


Le taux de coïnfection est de 23 %. 3- Précisez la vision de la
tuberculose?
4- Précisez la mission du PNLT ?
La mission du PNLT est d’assurer que tout malade La vision du PNLT est de garantir de
atteint de tuberculose ait pleinement accès au manière permanente la disponibilité
diagnostic et à un traitement de qualité pour des services aux tuberculeux au niveau
diminuer le fardeau social, économique et de l’ensemble des institutions
d’inégalité qu’impose la tuberculose. sanitaires du pays à travers des soins
intégrés de santé primaires en vue de
5- Quel est l’objectif général du PNLT ? diminuer la morbidité et la mortalité
Réduire la transmission, la morbidité et la mortalité par tuberculose en Haïti.
de la tuberculose au niveau des dix(10)
départements géographiques du pays.

6- Quels sont les objectifs spécifiques du PNLT ?


 Dépister 70% des nouveaux cas estimés de Tuberculose pulmonaire à
microscopie positive.
 Guérir 85% des cas à frottis positif dépistés.

7- Citez les stratégies adoptées par le PNLT pour combattre la tuberculose en Haïti ?
Application et extension de la stratégie DOTS
Intégration de la lutte contre la tuberculose dans les soins primaires de santé
Renforcement des activités de dépistage et de traitement
Etablissement d’un réseau de microscopie fonctionnel à travers le pays.
Organisation d’un système de contrôle de qualité
Accessibilité au diagnostic et au traitement
Participation communautaire
Détection précoce des cas contagieux par la bacilloscopie à travers le pays
Chimiothérapie standardisée de 6 mois
Formation du personnel (médecins, techniciens de laboratoire, infirmières, agents de santé,
éducateurs sanitaires, microscopistes, pharmaciens)
Renforcement du système d’information
Supervision régulière du programme.
Information et éducation des malades et de leur famille.
Renforcement du support logistique

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Approvisionnement régulier et continu en médicaments et en intrants..


Réduction de la stigmatisation et de la discrimination par la mobilisation communautaire
Intégration des programmes de Tuberculose et de VIH/SIDA
8- Qu’entendez – vous par stratégie « Halte à la Tuberculose »
La stratégie « Halte à la Tuberculose » est la stratégie recommandée par l’OMS.

9- Citez les éléments de la stratégie « Halte à la Tuberculose »


 Poursuivre l’extension d’une stratégie DOTS de qualité et son amélioration
 Lutter contre la co-infection TB-VIH, contre la TB MDR et s’attaquer aux autres défis.
 Contribuer au renforcement des systèmes de santé.
 Impliquer tous les soignants.
 Donner aux personnes atteintes de tuberculose et aux communautés la capacité d’agir.
 Favoriser et promouvoir la recherche.

10- Quels sont les avantages du DOTS


 Il permet de guérir environ 95% des malades même dans les pays les plus pauvres.
 Il prévient les rechutes et le développement de la résistance aux médicaments
antituberculeux.

11- Quand la supervision directe du traitement est-elle nécessaire ?


Elle est recommandée pendant toute la durée du traitement.

12- Expliquez la stratégie de supervision du traitement lors de l’ hospitalisation.


Le malade sera hospitalisé selon la gravité de la maladie ou en présence de co- morbidités.

 Expliquez la stratégie communautaire de supervision du traitement de la


tuberculose:
Les malades seront pris en charge par un accompagnateur de leur choix et formé par l’institution
pour l’administration des médicaments. L’accompagnateur peut être un parent, un ami, un agent
de santé ou un leader communautaire qui s’engage avec le malade devant un membre du
personnel institutionnel pour l’observance du traitement.

13- Définir de la Tuberculose


La Tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse causée par le complexe
Mycobactérium Tuberculosis. C’est un bacille acido-alcoolo résistant, c’est-à-dire qu’il garde
la coloration rouge du carbol fuschine malgré l’action combinée de l’alcool et de l’acide. Cette
propriété est utilisée pour mettre en évidence le bacille sur les frottis d’expectoration.

14- Quels sont les organes les plus touchés par le bacille de Koch ?
Les organes les plus touchés par le bacille de Koch sont les poumons. 80% des cas de
tuberculose sont pulmonaires. La tuberculose pulmonaire de l’adulte est souvent positive à
l’examen direct des crachats et donc contagieuse. Cependant, d’autres organes tels que la plèvre,
la peau, les os, les méninges, les ganglions, les reins etc, peuvent être atteints.

15- Parlez du mode de transmission de la tuberculose ?

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La Tuberculose se transmet essentiellement par voie aérienne d’une personne malade à une
personne saine. Cette contamination se fait par l’intermédiaire des gouttelettes de crachats
projetées lors de la toux et de l’éternuement. Les malades présentant une tuberculose pulmonaire
à microscopie positive sont responsables de la propagation de la maladie.

16- Comment classer les cas de tuberculose selon la localisation de la maladie ?


Selon la localisation de la maladie, la tuberculose peut être classée en tuberculose pulmonaire et
en tuberculose extra-pulmonaire.

17- Comment classer les cas de tuberculose selon le resultat de la bacilloscopie ?


Quand on considère le résultat de la bacilloscopie, la tuberculose pulmonaire peut être classée en
Tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TPM+) et en Tuberculose pulmonaire à
microscopie négative (TPM-)

18- Quand parle t-on de tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TP M+)
Deux frottis de crachats ou plus montrant des Bacilles acido-alcoolo résistants.. (BAAR).
OU
Un frottis de crachats positif pour les BAAR et une anomalie radiologique compatible avec une
tuberculose pulmonaire active selon un médecin. .
OU
Un frottis de crachats positif pour les BAAR plus une culture positive pour M. tuberculosis.

19- Quand parle t- on de tuberculose pulmonaire à microscopie négative (TPM-)


Au moins 3 frottis de crachats négatifs pour les BAAR.
et
Une anomalie radiographique compatible avec une tuberculose pulmonaire active.
et
L’absence de réponse à un traitement antibiotique
et
La décision du médecin de donner à ce patient un traitement antituberculeux complet.

20- Qu’est – ce que la tuberculose extra-pulmonaire ?


Ce sont toutes les autres localisations de la tuberculose en dehors des poumons telles que la
plèvre, les méninges, les ganglions lymphatiques, les os et articulations, les organes génito-
urinaires. Le diagnostic repose sur une culture positive ou sur des éléments histologiques ou sur
des signes cliniques évocateurs accompagnés de la décision d’un médecin de donner à ce patient
un traitement antituberculeux complet.

21- Qu’entend – on par nouveau cas de tuberculose ?


Patient qui n’a jamais reçu de traitement antituberculeux ou qui a pris des médicaments
contre la tuberculose pendant moins d’un mois.

22- Qu’entend – on par rechute tuberculeuse ?


Patient qui a déjà été traité pour tuberculose, a été déclaré « guéri » ou « traitement
terminé » et revient avec une tuberculose confirmée par la bactériologie (frottis ou
culture).

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23- Quand considère t – on un cas de tuberculose comme échec de traitement ?


Patient sous traitement qui présente des frottis de crachats positifs après 5 mois ou plus de
traitement.

24- Quand considère t – on un cas de tuberculose comme une reprise de traitement ?


Patient qui a interrompu son traitement pendant deux mois consécutifs ou plus et qui
revient avec des frottis d’expectoration positifs.

25- Quand dit – on qu’un patient est un transfert ?


Patient qui poursuit son traitement dans un centre différent de celui où il a été enregistré
initialement.

26- Quand dit – on qu’un patient est une référence ?


La référence consiste à adresser un patient tuberculeux avant qu’il ne soit inscrit dans le registre
du centre où il a été dépisté afin qu’il commence un traitement dans un autre centre (plus prés de
chez lui). Le centre qui reçoit un patient orienté doit informer cet établissement des soins
prodigués.

27- Etablir la différence entre dépistage passif et dépistage actif ?


Dépistage passif
Le patient vient de lui-même à l’institution sanitaire parce qu’il présente des symptômes
(motivation personnelle).
Dépistage actif
Le patient est détecté suite à une activité médicale spécifique comme l’examen des contacts d’un
malade tuberculeux ou la recherche de symptomatiques respiratoires dans la communauté. Le
malade, malgré ses symptômes, n’est pas motivé pour se rendre à un établissement de santé.

28- Quels sont les Objectifs du dépistage


Identifier précocement les personnes atteintes de tuberculose
Couper la chaîne de transmission de la tuberculose dans la communauté
Soulager la souffrance humaine en prévenant les invalidités et les décès par tuberculose.

29- Qu’est ce qu’un symptomatique respiratoire ?


Un symptomatique respiratoire (SR) se définit comme étant une personne de 7 ans ou plus qui
présente une toux avec ou sans expectorations évoluant depuis plus de 2 semaines.

30- Que sont les Symptomatiques Respiratoires Identifiés ?


C’est l’ensemble des symptomatiques respiratoires détectés par le personnel de santé et inscrits
dans le registre des symptomatiques respiratoires.

31- Symptomatiques Respiratoires Examinés ?


Ce sont, parmi les symptomatiques respiratoires identifiés, ceux pour qui au moins 2
bacilloscopies de diagnostic ont été réalisées.

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32- Qu’entend – on par Symptomatiques Respiratoires avec bacilloscopie positive ?


Ce sont, parmi les symptomatiques respiratoires examinés, ceux qui ont au moins deux
spécimens de bacilloscopie positifs. Toutefois, un symptomatique respiratoire avec un premier
spécimen positif qui ne revient pas pour les autres examens doit être activement recherché.

33- Quels sont les signes et symptômes cliniques permettant d’établir les diagnostics de
la tuberculose pulmonaire ?
 Toux avec ou sans expectorations. C’est le symptôme le plus important. Tout patient qui
présente une toux depuis plus de deux semaines doit être considéré comme un
symptomatique respiratoire
 La dyspnée : Elle se rencontre en cas de maladie étendue ou d’un épanchement pleural
compliquant la tuberculose pulmonaire.
 Hémoptysie
 La douleur thoracique
 Symptômes généraux de Tuberculose comme fatigabilité, anorexie, fièvre avec
transpiration profuse, amaigrissement progressif, aménorrhée chez les femmes.

34- Quel est l’examen clinique le plus fiable et le moins couteux pour le diagnostic des
cas de tuberculose pulmonaire?
L’examen microscopique des expectorations ou bacilloscopie est de loin le plus fiable et le
moins coûteux pour le diagnostic des cas de tuberculose pulmonaire

35- Quel est la proportion de sujets examinés ayant une bacilloscopie positive en Haïti ?
En Haïti, ce taux est de 10%.

36- Comment Interpréter des résultats de bacilloscopie ?


Deux ou trois examens positifs : cas de tuberculose pulmonaire à frottis positif.
Un crachat positif et deux négatifs : cas indéterminé. Reprendre une série de trois
bacilloscopies.
Un spécimen ou plus positif lors de la deuxième série : cas de tuberculose pulmonaire à frottis
positif.
Trois spécimens négatifs : pas de tuberculose pulmonaire à frottis positif.

37- Comment interpréter le Test à la Tuberculine ou Mantoux test.


Généralement ce test est positif c’est-à-dire supérieur à 10 mm. Chez le patient VIH+, le seuil de
positivité est de 5mm. Dans certaines formes avancées de tuberculose et dans les cas de SIDA, le
test peut être négatif. Parmi les tests à la tuberculine seul le Mantoux test est recommandé par
l’OMS à cause de son aspect quantitatif.

38- Quel est le seul examen qui permet de poser avec certitude le diagnostic de la
tuberculose ?
La culture est le seul examen qui permet de poser avec certitude le diagnostic de la tuberculose.

39- Quels sont le groupe le plus exposé à la tuberculose extra pulmonaire ?


Les personnes VIH+ y sont particulièrement sensibles.

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40- Quelles sont les formes de tuberculose extra – pulmonaire les plus courantes ?
Les formes extra pulmonaires les plus courantes sont l’épanchement pleural, la tuberulose
ganglionnaire, la méningite tuberculeuse et la tuberculose miliaire.

41- Quels sont les critères pour qu’un traitement antituberculeux soit efficace ?
Tout traitement anti-tuberculeux, pour être efficace, doit répondre aux critères suivants :
 Association de plusieurs médicaments
L’association de plusieurs drogues permet de diminuer rapidement la population bacillaire et de
détruire les mutants.
 Durée du traitement
Le traitement doit avoir une durée spécifique.
 Prise régulière
Les médicaments doivent être pris régulièrement chaque jour. La non observance de ce principe
entraîne la résistance. Généralement, il est recommandé d’administrer les médicaments le matin
à jeun. Les médicaments doivent être pris aux doses convenables pour atteindre la concentration
minimale inhibitrice, sinon le phénomène de résistance se développe.

42- Citez les principaux Objectifs du traitement antituberculeux ?


Le traitement de la tuberculose a pour objectifs :
Guérir le malade.
Éviter qu’il ne meure de la tuberculose ou de ses complications.
Éviter les rechutes et la multi résistance.
Couper la chaîne de transmission de la maladie.

43- Citez les 3 catégories de traitement antituberculeux ?


Selon la définition des cas on peut classer les traitements en 4 catégories.
Catégorie 1
Vise tous les nouveaux cas adultes et enfants c’est-à-dire les patients qui n’ont jamais reçu de
traitement antituberculeux ou qui ont pris des médicaments pendant moins d’un mois.
Catégorie 2
Vise les patients qui ont déjà reçu un traitement antituberculeux pendant au moins un moins :
Rechute
Echec
Abandon
Catégorie 3
Vise les cas multi résistants

44- Précisez le schéma thérapeutique recommandé par le PNLT pour un patient de


Catégorie 1 ?
2RHEZ/4RH
Ce schéma de traitement est destiné aux nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à frottis
positifs ou négatifs et de tuberculose extra pulmonaire.

45- Précisez le schéma thérapeutique recommandé par le PNLT pour un patient de


Catégorie 2 ?

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2SRHEZ/1RHEZ/5RHE
Le schéma de retraitement est destiné aux cas de tuberculose qui ont été traités antérieurement :
rechutes, échecs, abandons.

46- Citez les trois types de médicaments combinés sont utilisés par le PNLT chez
L’adulte :
- La combinaison à 4 principes actifs RHEZ (4FDC) : elle comprend 75 mg d’Isoniazide, 150 mg
de Rifampicine, 400 mg de Pyrazinamide et 275 mg d’Éthambutol dans une seule tablette. Cette
combinaison est utilisée dans la phase intensive du traitement.
- La combinaison à 3 principes actifs RHE (3FDC) :elle comprend 150 mg de Rifampicine, 75
mg d’Isoniazide et 275 mg d’Éthambutol; elle est utilisée dans la phase de continuation du
schéma de retraitement.
- La combinaison à 2 principes actifs (2FDC) comprend 150 mg de Rifampicine et 75 mg
d’Isoniazide. Elle est utilisée dans la phase de maintien pour les nouveaux cas.

47- Citez les deux types de médicaments combinés sont utilisés par le PNLT chez
L’enfant :
La combinaison à 2 principes actifs RH (2 FDC) contient 60 mg de Rifampicine et 30 mg d’INH
- La combinaison à trois principes actifs RHZ (3FDC) contient 60 mg de R + 30 mg de H + 150
mg de Z).

48- Quand recommande t- on l’utilisation de la Cortisone


La corticothérapie est recommandée dans les cas suivants :
Méningite tuberculeuse.
Péricardite tuberculeuse.
Epanchement pleural important.
Hypertrophie ganglionnaire massive entraînant des compressions.
Réactions graves d’hypersensibilité.

49- A quelle dose prescrit – on la cortisone ?


La prednisone est administrée à 1 mg/Kg de poids,

50- Peut – on administrer la streptomycine à une femme enceinte ?


Non, il ne faut jamais administrer de la streptomycine à une femme enceinte car il y a risque de
surdité définitive de l’enfant.

51- Quelle précaution doit – on prendre en cas de traitement d’une patiente tuberculeux
qui doit être placée sous contraception ?
La Rifampicine diminue l’effet des pilules contraceptives. Il est recommandé d’utiliser une autre
forme de contraception au cours du traitement antituberculeux.

52- Peut – on administrer la rifampicine, l’éthambutol, l’isoniazide et la pyrazinamide à


une femme enceinte ?
Les médicaments comme l’Isoniazide, la Rifampicine, Ethambutol et Pyrazinamide peuvent être
administrés à une femme enceinte sans aucun risque.

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53- Peut – on administrer les médicaments antituberculeux à une femme qui allaite son
enfant?
Les médicaments antituberculeux ne sont pas contre-indiqués lors de l’allaitement.

54- Peut – on administrer les antituberculeux à un insuffisant rénal ?


En cas d’insuffisance rénale, la Rifampicine, l’Isoniazide et le Pyrazinamide ne présentent
aucun danger et peuvent être administrés à la posologie habituelle
l’Ethambutol et la Streptomycine sont éliminés par les reins, il faut diminuer la posologie et
augmenter l’intervalle entre chaque prise quand il existe une maladie rénale.

55- Citez les effets secondaires courants de lísoniazide ?


Neuropathie périphérique
Somnolence, léthargie
Hépatite (surtout > 40 ans)

56- Citez les effets secondaires courants de la rifampicine ?


Troubles digestifs.
Douleurs abdominales
Hépatite
Coloration des urines en rouge orangé.
Diminution de l’efficacité des contraceptifs oraux.

57- Citez les effets secondaires courants de l’éthambutol ?


Troubles digestifs : nausée, vomissement, gastrite, hépatite, névrite optique ( troubles de la
vision, baisse de l’acuité visuelle).

58- Citez les effets secondaires courants de la pyrazinamide ?


Hépatite, arthralgies, troubles digestifs : nausée, vomissement, gastrite.

59- Citez les effets secondaires courants de la streptomycine ?


Surdité, troubles vestibulaires, anémie, picotement.

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Testez vos connaissances 5.


I) Choisissez la bonne réponse.
1- L’incidence de la tuberculose en Haïti est:
a) 328 / 100.000
b) 2, 2%
c) 238 / 100.000
d) 23%

2- Le taux de co – infection TB / VIH en Haïti est:

a) 328 / 100.000
b) 2, 2%
c) 238 / 100.000
d) 23%

3- De toutes les formes de tuberculose, la tuberculose pulmonaire représente :

a) 80%
b) 23%
c) 50%
d) 33%

Monsieur Robert, 44 ans, qui n’a jamais été traité pour tuberculose, est venu en
consultation pour toux productive remontant à 16 jours, douleur thoracique, dyspnée,
fièvre, fatigabilité et transpiration profuse. L’examen physique accuse une hypertrophie
ganglionnaire cervicale. Sa femme, madame Robert, est actuellement sous traitement
antituberculeux.
4- Vous notez dans le dossier de Mr Robert, la conclusion suivante :
a) Symptomatique respiratoire identifié
b) Symptomatique respiratoire examiné
c) Symptomatique respiratoire à microscopie positive
d) Symptomatique respiratoire à microscopie négative

5- Vous décidez de réaliser un examen de crachats en série. La meilleure façon de


collecter les 3 spécimens est :
a) Un spécimen chaque jour, à domicile pendant 3 jour
b) 1 spécimen recueilli sur place le jour même de la consultation, le 2ème le lendemain au
réveil et le 3ème sur place lorsque le malade apporte le 2ème.
c) 1 spécimen recueilli sur place le jour même de la consultation, le 2ème le lendemain au
réveil et le 3ème est collecté 24 heures après la collecte du 2ème.

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d) Un spécimen recueilli a domicile le lendemain de la consultation, le 2ème un jour après


le 1er et le 3ème un jour après le 2ème.

6- Vous attendez les résultats des crachats. Le patient devient alors :


a) Symptomatique respiratoire identifié
b) Symptomatique respiratoire examiné
c) Symptomatique respiratoire à microscopie positive
d) Symptomatique respiratoire à microscopie négative

7- Le résultat de la série accuse un seul frottis de crachats positif. Dans l’interprétation


de ce résultat, vous dites que les crachats sont :
a) Positifs
b) négatifs
c) indéterminés
d) Aucune de ces réponses

8- Face à un cas indéterminé, vous décidez de faire une 2ème série de crachats : Lors de
cette 2ème série vous obtenez un seul frottis positif. Alors vous concluez que c’est un cas
de :
a) Tuberculose pulmonaire à microscopie positive
b) Tuberculose pulmonaire à microscopie négative
c) Tuberculose extra – pulmonaire
d) Pas de tuberculose

9- Le second examen à effectuer en toute priorité afin de bien traiter ce patient est:
a) Un test VIH
b) Un mantoux test
c) Un X – Ray
d) une culture

10- Le traitement à initier à ce patient se fait selon le schéma suivant :


a) 2RHEZ + 4RH
b) 2RHEZ + 6RH
c) 2SRHEZ + 1RHEZ + 5RHE
d) 1SRHEZ + 2RHEZ + 5RHE
e) Ceftriaxone pendant 7 jours.

11- Madame Robert elle – même a déjà été traitée pour tuberculose, il y a près de 10 ans.
Le schéma de traitement de madame Robert est :
a) 2RHEZ + 4RH

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b) 2RHEZ + 6RH
c) 2SRHEZ + 1RHEZ + 5RHE
d) 1SRHEZ + 2RHEZ + 5RHE
e) Ceftriaxone pendant 7 jours.

12- Au 5ème mois de traitement, vous constatez que les crachats de Madame Robert sont
encore positifs. Vous concluez que c’est un cas de :
a) Rechute
b) Echec de traitement
c) MDR – TB
d) Abandon

13- La culture et l’antibiogramme montre que le BK n’est pas sensible à l’INH et à la


rifampicine. Alors le cas est :
a) Rechute
b) Echec de traitement
c) MDR – TB
d) Abandon

14- La CAT dans ce cas est :


a) Reprendre le traitement initié
b) Remplacer l’isoniazide par la levofloxacine
c) Remplacer la rifampicine par la levofloxacine
d) Référer à un centre spécialisé

Jacqueline, 32 ans, est venu en consultation pour toux productive remontant à 2 mois. Le
patient n’a jamais été sous traitement anti tuberculeux.
15- Vous décidez de réaliser un examen de crachats en série. Le résultat de la série accuse
deux frottis de crachats positifs. Dans l’interprétation de ce résultat, vous dites que les
crachats sont :

a) Positifs
b) négatifs
c) indéterminés
d) Aucune de ces réponses

16- La patiente est classée :

a) Rechute
b) Echec de traitement
c) MDR – TB

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d) Abandon
e) Nouveau cas

17- Le traitement à initier à ce patient se fait selon le schéma suivant :

a) 2RHEZ + 4RH
b) 2RHEZ + 6RH
c) 2SRHEZ + 1RHEZ + 5RHE
d) 1SRHEZ + 2RHEZ + 5RHE
e) Ceftriaxone pendant 7 jours.

Jackson, 67 ans, est venu en consultation pour toux productive remontant à 3 mois, douleur
thoracique, dyspnée, fièvre, fatigabilité et transpiration profuse. Il affirme avoir
abandonné, il y a 2 mois un traitement antituberculeux qu’il a subi pendant 4 mois. Vous
décidez de réaliser un examen de crachats en série. Le résultat de la série accuse que tous
les frottis de crachats positifs.

18- Dans l’interprétation de ce résultat, vous dites que les crachats sont :
a) Positifs
b) négatifs
c) indéterminés
d) Aucune de ces réponses

19- Le patient est classé :


a) Rechute
b) Echec de traitement
c) MDR – TB
d) Abandon
e) Nouveau cas

20- Il doit être placé sous :


a) 2RHEZ + 4RH
b) 2RHEZ + 6RH
c) 2SRHEZ + 1RHEZ + 5RHE
d) 1SRHEZ + 2RHEZ + 5RHE
e) Ceftriaxone pendant 7 jours.

21- Lorsque la tuberculose touche les os, elle est appelée :

a) Pleurésie tuberculeuse
b) Mal de Pott

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c) TB miliaire
d) TB ganglionnaire
e) Méningite tuberculeuse

22- Un anti tuberculeux, placé sous RHEZ présente des signes graves d’hypersensibilité.
Dans ce cas :
a) On change d’emblée de schéma thérapeutique
b) On recommence le traitement en introduisant un par un les antituberculeux
c) On débute avec une dose d’épreuve faible. S’il y a réaction, on discontinue le
médicament en cause
d) a et b sont bonnes
e) a et c sont bonnes
f) b et c sont bonnes
g) Toutes
h) Aucune

23- Sont des formes de tuberculose extra – pulmonaire les plus courantes, excepté :

a) Pleurésie tuberculeuse
b) Tuberculose gastrique
c) TB miliaire
d) TB ganglionnaire
e) Méningite tuberculeuse

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Grille de réponses. Testez vos connaissances 5


Questions Réponses Questions
1 c 13 c
2 d 14 d
3 a 15 a
4 a 16 e
5 b 17 a
6 b 18 a
7 c 19 d
8 a 20 c
9 a 21 b
10 a 22 f
11 c 23 b
12 b

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Examens d’état
Vrai ou Faux
1- LL’agent causal de la tuberculose est le bacille de Kock
2- Un patient tuberculeux qui suit son traitement peut transmettre le BK jusqu’à 5 mois après
3- Il est important de garder le patient tuberculeux sous traitement, en isolement dans un coin,
afin qu’il ne transmette pas la maladie.
4- Le symptôme majeur de la tuberculose est l’anorexie
5- La dissémination des bacilles tuberculeux atteint très facilement le myocarde, le pancréas, la
thyroïde et l’estomac
6- La plupart des personnes infectées au BK vivent sans problème particulier car les bacilles
tuberculeux sont captés dans les cellules dites macrophages où ils sont isolés et rendus
inoffensifs.
7- Un mantoux – test négatif signifie inévitablement l’existence d’une maladie tuberculeuse
active
8- L’isoniazide et la pyrazinamide sont les antituberculeux les plus puissants et ils sont actifs
contre tous les bacilles tuberculeux
Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse
9- Lequel des comportements suivants expriment mieux la stratégie DOTS :
a) Un agent remet un flacon de comprimés chaque mois au patient
b) Un patient remet au patient des comprimés chaque semaine
c) Un agent de santé observe le patient à chaque fois qu’il prend des
médicaments prescrits (Septembre 2011)
10- Le médicament de choix agissant sur toutes les populations bacillaires dans la
tuberculose est :
a) L’INH b) l’éthambutol c) la rifampicine d) la
pyrazinamide (Mars2007)
11- Le mantoux test est souvent négatif chez : :
a) Les personnes présentant une forme légère de tuberculose
b) Les tuberculeux immunodéprimés
c) Les femmes enceintes
d) Les enfants de moins de cinq ans
12- La Streptomycine est contre – indiquée en cas de :
a) Psycho maniaco dépression
b) Troubles auditifs préexistants
c) Nevrite optique
d) Obésite
13- L’examen qui permet de diagnostiquer avec certitude la tuberculose est le :
a) Mantoux test
b) la bacilloscopie
c) la culture
d) X – Ray thoracique.

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14- Roger, placé sous régime de retraitement, présente des crachats positifs à 5 mois
de traitement. Son cas est considéré comme :
a) Un cas de rechute
b) Un cas de résistance médicamenteuse
c) Un cas d’échec
15- La forme de tuberculose la plus fréquente en Haiti est :
a) La tuberculose osseuse
b) La tuberculose rénale
c) La tuberculose pulmonaire
d) La tuberculose cutanée
16- La phtisie galopante est la forme classique de :
a) La pneumonie
b) La bronchopneumonie tuberculeuse
c) La tuberculose miliaire
d) La tuberculose ganglionnaire

17- Sur un cliché du thorax d’un ancien malade tuberculeux pulmonaire, il est facile de
poser un faux diagnostic des poumons à cause :
a) Persistance de BK dans les poumons après guérison de la tuberculose
b) Persistance des opacités résiduelles limitées immuables
c) Persistance de la toux même après guérison de la tuberculose
d) Persistance de l’amaigrissement même après guérison de la tuberculose.
18- Le chancre d’inoculation plus adénopathies satellites forment ce qu’on appelle :
a) Ganglion lymphatique
b) Réaction inflammatoire
c) Complexe primaire
d) Virage tuberculinique
19- Au cours d’une respiration normale, le nombre de patients particules projetés autour
du malade tuberculeux est faible ; par contre, un effort de toux projette jusqu’à :
a) 1000 particules
b) 3500 particules
c) 2500 particules
d) 1500 particules
20- D’après vous, laquelle des mesures préventives suivantes a une réelle capacité d’agir
sur la transmission de cette maladie ?
a) Dépistage
b) Vaccination
c) Dépistage et vaccination
d) chimio prophylaxie
21- Martine, tuberculeuse, habite avec ses petits frères et sœurs. Quel est le risque
existant puisqu’on sait que la tuberculose se transmet essentiellement par voie :
a) Digestive et aérienne
b) Sanguine
c) Aérienne
d) Cutanée

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22- Clarisse, âgée de 22 ans, se présente au centre de santé avec sa mère parce qu’elle à
une toux depuis plus de 15 jours et de la fièvre vespérale. Elle vous dit qu’elle n’a
plus d’appétit. Elle est amaigrie. Il s’agit de sa 1ére visite. Après évaluation de son
état général, vous soupçonnez qu’elle pourrait avoir la tuberculose. Vous lui donnez
à faire des examens de labo.
Parmi les tests suivants, quel est celui qui vous permettra d’établir avec plus de
certitude le diagnostic de la tuberculose :
a) Le test à la tuberculine
b) Le Mantoux test
c) La bacilloscopie
d) La radiographie du thorax. (Mars 2007)
23- La primo – infection à la tuberculose est :
a) Un stade évolutif de la tuberculose
b) Une compréhension de la tuberculose
c) Le premier contact de l’organisme avec le BK
d) Plus sombres que celui des autres types de TB
24- L’examen qui peut poser avec certitude le diagnostic de la tuberculose est :
a) X – RAY
b) Bacilloscopie
c) Culture
d) RPR (Mars 2013)
25- Lors d’une causerie sur la tuberculose, l’infirmière a prononcé les phrases
suivantes. (Il y a une phrase incorrecte) :
a) Les médicaments doivent etre prises en une seule dose et à jeun
b) Le patient guérira de la maladie s’il est compliant
c) La tuberculose est une maladie honteuse
d) Le tuberculeux doit avoir une alimentation équilibrée
26- La dose d’isoniazide à donner par jour à un adulte est :
a) 400 mg
b) 500 mg
c) 300 mg
d) 250 mg
27- Dans la tuberculose intestinale, on peut rencontrer le syndrome de Konig qui se
définit :
a) Des lésions tuberculeuses de petites tailles de la grosseur d’un grain de mil
b) Des foyers tuberculeux multiples disséminés un peu partout
c) Une crise douloureuse avec constipation opiniatre suivie de débacles
diarhéiques.
d) Une dyspnée intense accompagnée d’une expectoration de sang
28- Mettez à l’intérieur des parenthèses, les lettres représentant la codification
internationale des médicaments antituberculeux :
Isoniazide ( )
Rifampicine ( )
Pyrazinamide ( )
Ethambutol ( )
Streptomycine ( )

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Grille de réponses. Examen d’état 5


Questions Réponses Questions Réponse
1 V 16 b
2 F 17 b
3 F 18 c
4 F 19 b
5 F 20 c
6 V 21 c
7 F 22 c
8 V 23 c
9 c 24 c
10 a 25 c
11 b 26 c
12 b 27 c
13 c 28 Isoniazide (H)
14 c Rifampicine (R )
15 C Pyrazinamide (Z )
Ethambutol (E)
Streptomycine ( S)

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Chapitre 6 :
Programme National de lutte contre le VIH / SIDA
POINTS FORTS
LE VIH
1. Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est le virus qui provoque le SIDA
(syndrome d’immunodéficience acquise). Il est possible de le prévenir et de le traiter,
mais pas de le guérir.

2. Les personnes peuvent être infectées 1) lors de relations sexuelles non protégées avec une
personne infectée par le VIH ; 2) par transmission du virus d’une femme infectée à son
bébé durant la grossesse, la naissance ou l’allaitement ; 3) par le sang lors de l’utilisation
de seringues, d’aiguilles ou d’autres instruments pointus contamines ou lors d’une
transfusion de sang contamine. Le VIH ne se transmet pas par contact ou par d’autres
moyens.

3. Toute personne désirant savoir comment prévenir le VIH ou qui pense être atteinte du
virus doit contacter un professionnel de santé ou un centre de prévention du SIDA pour
obtenir des informations et/ou des conseils sur les lieux de depistage, de consultation, de
soins et de soutien.

4. Toute femme enceinte doit parler du VIH a un professionnel de la sante. Si une femme
enceinte pense qu’elle, son partenaire ou des membres de sa famille sont infectés par le
VIH, ont été exposés au VIH ou vivent dans un environnement d’épidémie généralisée de
VIH, elle doit effectuer un test de dépistage et consulter un agent de santé pour savoir
comment se protéger ou prendre soin d’elle-même et de son enfant, de son partenaire et
des membres de sa famille.

5. Tout enfant ne de mère séropositive ou de parents présentant des symptômes, signes ou


états associés à l’infection par le VIH doit subir un test de dépistage. Si l’enfant est
séropositif, il doit faire l’objet de soins et d’un traitement de suivi et recevoir un soutien
attentionne.

6. Les parents ou autres personnes en charge doivent parler à leurs enfants des relations
sexuelles et de leur vulnérabilité au VIH. Les filles et les jeunes femmes sont
particulièrement vulnérables. Les filles comme les garçons doivent apprendre à éviter,
refuser ou se défendre contre le harcèlement sexuel, la violence et la pression de groupe.
Ils doivent comprendre l’importance de l’égalité et du respect dans les relations.

7. Les parents, les enseignants, les chefs de groupes de jeunes et autres modèles doivent
fournir aux adolescents un environnement sécurisé et un éventail d’aptitudes pouvant les
aider à faire des choix sains et à se comporter de manière saine.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

8. Les enfants et les adolescents doivent activement participer à l’élaboration et à la mise en


œuvre des décisions relatives à la prévention du VIH, aux soins et au soutien qui affectent
leur famille, leur communauté et eux-mêmes.

9. Les familles affectées par le VIH peuvent avoir besoin d’une aide au revenu et de
services d’assistance sociale pour les aider à prendre soin de leurs proches et enfants
malades. Elles doivent être guidées et assistées dans l’accès à ces services.

10. Aucun enfant ou adulte vivant avec le VIH ou affecté par le virus ne doit être stigmatisé
ou faire l’objet de discriminations. Les parents, les enseignants et les dirigeants ont un
rôle crucial à jouer dans l’éducation et la prévention du VIH et pour calmer les peurs, et
mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination.

11. Toute personne vivant avec le VIH doit connaitre ses droits.

12. Le dépistage et le conseil peuvent aider à détecter rapidement l’infection au VIH et


permettre aux personnes infectées de :
● bénéficier des services de soutien dont elles ont besoin
● gérer d’autres infections qu’elles peuvent avoir
● apprendre à vivre avec le VIH
● apprendre à ne pas infecter autrui.

13. Toute personne qui pense avoir été infectée par le VIH doit prendre contact avec un
professionnel de santé ou un centre de prévention du SIDA afin de recevoir des conseils
et de faire un test de dépistage anonyme. Toute personne vivant dans une région ou le
VIH est prévalent et ayant eu des rapports sexuels non protégés doit être encouragée à
effectuer un test et à obtenir des conseils.

14. Le risque de transmettre le VIH a un enfant peut être réduit à moins de 2 % si la femme
enceinte reçoit des conseils, des soins et des traitements antirétroviraux complets durant
sa grossesse et les six premiers mois suivant la naissance. Cela fait souvent partie d’un
programme complet intitule Prévention de la transmission du VIH de la mère a l’enfant
(PTME).

15. Il est nécessaire de fournir à toute femme séropositive donnant naissance à un enfant les
informations et les aptitudes qui lui permettront de choisir la meilleure option
d’alimentation pour son bébé. Elle doit recevoir des conseils en matière de nutrition et de
santé pour le nouveau-né comme pour elle-même et être encouragée à faire dépister son
enfant et à le faire soigner, en cas d’exposition au VIH. Elle doit savoir qu’un bébé ne
d’une mère séropositive qui n’a pas pris d’antirétroviraux durant sa grossesse a une
chance sur trois de naitre avec le VIH. Sans intervention, la moitié des bébés infectés par
le VIH meurent avant l’âge de deux ans.

16. Une femme enceinte infectée par le VIH doit savoir que :
● la prise de médicaments spécifiques (antirétroviraux) durant la grossesse peut améliorer sa
santé et réduire le risque de transmettre le virus a l’enfant

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● les soins prénatals et post-natals (bilans de sante avant et après la naissance du bébé effectues
par une personne qualifiée, soins durant la grossesse et l’accouchement) peuvent contribuer à
réduire le risque de transmission du virus à l’enfant
● mettre les nouveau-nés exposes au VIH sous cotrimoxazole ou Bactrim, entre quatre et six
semaines, et continuer jusqu’à ce que l’infection soit définitivement écartée, cela peut aider à
empêcher des infections ≪ opportunistes ≫ (c.-a-d. des infections qui profitent d’un système
immunitaire affaibli)
● il existe diverses manières d’alimenter un nouveau-né, chacune présentant des avantages et des
risques.

17. La mère doit décider quel mode d’alimentation est le plus sûr pour le bébé et le plus
pratique pour elle :
● l’allaitement exclusif au sein durant les six premiers mois protège le nourrisson de la mort par
diarrhée, pneumonie et malnutrition. Il existe toutefois un risque d’infection au VIH durant
l’allaitement. Le risque de transmission à l’enfant est bien plus faible en cas d’allaitement
exclusif qu’en cas d’alimentation mixte (lait maternel et autres aliments et boissons). Ce risque
peut également être réduit en limitant la durée d’allaitement une fois qu’un régime adéquat et
sain sur le plan nutritif et dépourvu de lait maternel peut être fourni à l’enfant.
● donner au bébé un substitut de lait maternel (lait maternise) uniquement élimine le risque de
transmission du VIH via l’allaitement, mais peut considérablement augmenter le risque de
mourir d’infections comme la diarrhée ou la pneumonie, en particulier au cours des six premiers
mois de la vie. Ce n’est une bonne option que si la mère a accès a de l’eau salubre et aux moyens
d’obtenir du lait en poudre pendant au moins douze mois, et si l’utilisation de ce produit est
acceptable pour elle et pour sa communauté.
● l’allaitement doit continuer au-delà de six mois jusqu’à ce qu’une alimentation de
remplacement saine et adéquate, y compris le lait en poudre et d’autres laits et aliments, soit
disponible. Lorsque c’est le cas, l’allaitement doit complétement prendre fin.
● tout nourrisson, qu’il soit nourri par allaitement ou par substituts de lait maternel, doit recevoir
d’autres aliments et boissons à partir de six mois afin de lui fournir l’énergie et les nutriments
nécessaires à sa croissance et à son développement.

18. Les adolescentes sont plus exposées à l’infection par le VIH parce que :
● elles peuvent ne pas être en mesure de décider du moment d’un rapport ou de l’utilisation
d’un préservatif
● leur membrane vaginale est plus fine que celle des femmes plus âgées et donc plus
vulnérable a des lésions résultant d’une activité sexuelle, et pouvant permettre la
transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST)
● elles sont parfois recherchées par des hommes plus âgés et s’engagent dans des
relations avec des hommes pouvant être infectés
● elles sont susceptibles de faire l’objet de traite à des fins d’exploitation sexuelle, ce qui
les place dans des situations très risquées.

19. Les jeunes filles et les femmes ont le droit de refuser d’avoir des relations sexuelles non
désirées ou non protégées. Elles ont également le droit d’apprendre à éviter, à refuser ou
à se défendre contre des avances sexuelles qu’elles ne désirent pas. En outre, elles
doivent savoir quoi faire et ou se rendre si elles sont victimes d’une agression sexuelle.

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Elles doivent rechercher le soutien d’un prestataire de soins qualifié ou se rendre dans un
centre de soins pour obtenir une aide médicale et des conseils. Les professionnels de
santé et les travailleurs sociaux doivent être formés pour comprendre les filles et les
femmes se trouvant dans de telles situations. Cela s’applique également aux situations
dans lesquelles les garçons sont impliqués.

20. Pour lutter de manière efficace contre la violence, les garçons et les hommes doivent
activement s’impliquer dans la recherche de solutions. Leur engagement entier en faveur
des filles et des femmes est nécessaire pour empêcher la violence et le harcèlement
sexuel, résister aux pressions et parvenir à l’égalité des sexes. Cela passe par une
compréhension des stéréotypes sexuels et des inégalités entre sexes.

21. Les discussions à la maison, à l’école et au sein de la communauté, entre les enfants ou
adolescents et leurs parents, les enseignants, les dirigeants communautaires et autres
modèles peuvent contribuer au développement d’attitudes et de comportements sains,
comme par exemple :
● le respect des filles et des femmes ainsi que leurs droits
● l’égalité dans la prise de décision et les relations
● le développement d’aptitudes sur la manière de faire face aux pressions, au harcèlement
sexuel, à la violence et aux stéréotypes.

22. Il est important de connaître et de réduire les risques de transmission du VIH lors
de rapports non protégés :
Le risque de contracter le VIH peut être réduit par l’abstinence. En cas de rapports sexuels,
l’usage correct et systématique de préservatifs masculins ou féminins est important. Pour
diminuer le risque, on peut :
● réduire le nombre de partenaires sexuels
● rester dans une relation de confiance mutuelle avec un (ou plusieurs) partenaire(s) non
infecte(s)
● opter pour des rapports a moindre risque, c’est-a-dire des rapports sans pénétration (le pénis
n’entre pas dans le vagin, le rectum ou la bouche) ou des rapports avec pénétration avec
utilisation correcte (conforme au mode d’emploi) et systématique (à chaque pénétration) d’un
préservatif.
Outre ces pratiques à moindre risque, la circoncision de l’homme réduit la possibilité de
transmission du VIH de la femme a l’homme.
Plus le nombre de partenaires est important, plus le risque que l’un d’entre eux ait le VIH et le
transmette est grand (s’il n’utilise pas de préservatif masculin ou féminin de manière constante et
appropriée).
Cependant, tout un chacun peut être séropositif, pas seulement les personnes ayant de nombreux
partenaires sexuels. Des personnes ne présentant pas de signes d’infection peuvent quand même
être porteuses du virus. Le dépistage est le seul moyen de le savoir.

23. Un préservatif bien lubrifie est essentiel pour se protéger lors des rapports vaginaux
ou anaux.
● Les préservatifs lubrifiés (gel ou liquide) risquent moins de se déchirer lors de la manipulation
ou de l’utilisation.

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● Le préservatif féminin est une autre solution sécurisée. Il se présente le plus couramment sous
forme de gaine souple et ample qui tapisse la paroi vaginale. Il comporte un anneau souple à
chaque extrémité. L’anneau qui se trouve du côté ferme sert à introduire le préservatif dans le
vagin et à maintenir celui-ci en place durant le rapport, tandis que l’autre reste à l’extérieur du
vagin et couvre en partie les lèvres. Avant le début d’un rapport, la femme insère le préservatif à
l’aide de ses doigts. Seuls les lubrifiants a base d’eau peuvent être utilises avec les préservatifs
en latex, tandis que les préservatifs en polyuréthane ou en latex synthétique (nitrile) supportent
les lubrifiants a base d’eau et à base de corps gras.

24. Le VIH peut être transmis par rapport sexuel oral, bien que les données disponibles
suggèrent que ce risque est minime par rapport aux rapports vaginaux ou anaux.
Néanmoins, le sexe oral peut transmettre des IST susceptibles d’accroitre le risque de
transmission du VIH. En cas de fellation, il est recommandé d’utiliser un préservatif
masculin.

25. Etant donné que la plupart des infections sexuellement transmissibles peuvent être
transmises par simple contact génital, il faut utiliser un préservatif avant tout contact
génital.

26. La consommation d’alcool ou de drogues fausse le jugement. Même les personnes qui
comprennent bien les risques que présentent le VIH et l’importance d’avoir des relations
sexuelles à moindre risque peuvent se montrer imprudentes lorsqu’elles ont bu ou pris de
la drogue.

27. Les personnes souffrant d’infections sexuellement transmissibles (IST) risquent


davantage d’être infectées par le VIH ou de le propager à d’autres :
Les IST, et notamment le VIH, sont des infections qui se transmettent par contact sexuel, que ce
soit lors de l’échange de liquides organiques (sperme, secrétions vaginales ou sang) ou lors du
contact de la peau avec les zones génitales. Les IST se transmettent plus rapidement en cas de
lésions de type ampoules, écorchures ou coupures et provoquent elles-mêmes souvent des lésions
qui contribuent à la propagation de l’infection.
Souvent, les IST provoquent de graves souffrances et problèmes physiques. Toute IST, comme la
blennorragie ou la syphilis, peut augmenter le risque de contracter ou de transmettre le VIH. Une
personne souffrant d’une IST a beaucoup plus de risques d’être infectée par le VIH en cas de
relations sexuelles non protégées avec une personne infectée.
28. Les personnes qui pensent être atteintes d’une IST doivent rapidement consulter un
professionnel de sante qualifie afin de se faire diagnostiquer et traiter. Elles doivent éviter
d’avoir des rapports sexuels ou bien adopter des pratiques a moindre risque (rapports non
pénétratifs ou rapports protégés par un préservatif masculin ou féminin).

29. Les personnes atteintes d’une IST doivent prévenir leur(s) partenaires(s). Sans traitement
de l’IST chez les deux partenaires, ils continueront de s’infecter l’un l’autre. La plupart
des IST peuvent être guéries.

30. Les symptômes d’IST incluent :

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● Chez l’homme : douleurs au moment d’uriner, écoulement du pénis, douleurs, ampoules,


bosses ou inflammations sur les parties génitales ou dans la bouche.
● Chez la femme : pertes vaginales de couleur inhabituelle ou malodorantes, douleurs ou
démangeaisons au niveau des parties génitales, douleur ou perte de sang au niveau du vagin
pendant ou après un rapport. Les infections plus graves peuvent provoquer de la fièvre, des
douleurs abdominales et la stérilité.
● De nombreuses IST chez les femmes et quelques-unes chez les hommes ne présentent aucun
symptôme apparent.
Par ailleurs, tout problème au niveau génital n’est pas forcément une IST. Certaines infections,
telles que la candidose (infection a levure) et les infections des voies urinaires ne se transmettent
pas par rapport sexuel, mais elles peuvent provoquer beaucoup de gêne au niveau génital.

31. Le VIH peut être transmis par une aiguille ou une seringue non stérilisée, le plus
souvent utilisée pour l’injection de drogues, ou par d’autres instruments :
Si elle est contaminée de sang infecté, une aiguille ou une seringue non stérilisée peut
transmettre le VIH ou d’autres infections, comme l’hépatite, d’une personne a une autre. Il ne
faut jamais utiliser un instrument non stérilisé pour percer la peau.
Les personnes qui s’injectent des drogues ou qui ont des relations sexuelles non protégées avec
des toxicomanes risquent fortement d’être infectées par le VIH. Il faut toujours qu’elles utilisent
une aiguille et une seringue propres, jamais celles de quelqu’un d’autre.
Les injections ne doivent être pratiquées que par un professionnel qualifié en utilisant une
seringue autobloquante (utilisable une seule fois).

32. Tout type de coupure par un objet non stérilisé (rasoir, couteau) peut transmettre le VIH.
L’instrument coupant doit être entièrement stérilisé pour chaque personne, y compris les
membres de la famille, ou rinces a l’eau de javel et/ou à l’eau bouillante.

33. Les équipements dentaires, de tatouage, de scarification, de perçage des oreilles ou


corporel et d’acupuncture présentent un danger s’ils ne sont pas stérilisés à chaque
nouvelle utilisation. La personne qui effectue l’une de ces manipulations doit éviter tout
contact avec le sang de la personne concernée pendant l’opération.

34. Si un enfant est séropositif, la personne qui s’occupe de lui a besoin d’aide pour :
● en savoir plus sur l’infection par le VIH
● savoir comment soigner et soutenir l’enfant, notamment lui faire accepter un traitement ARV
● avoir moins peur que l’enfant ne lui transmette le VIH
● savoir comment se protéger lorsqu’elle s’occupe de l’enfant
● comprendre les besoins affectifs de l’enfant et y répondre.
Un enfant ayant perdu un parent, une autre personne en charge ou un frère ou une sœur à cause
du SIDA a besoin du soutien psychologique de sa famille et éventuellement d’un
accompagnement pour surmonter le traumatisme et le chagrin.
Un parent ou une autre personne en charge peut également avoir besoin de soutien pour
comprendre les étapes du chagrin de l’enfant selon son âge, ainsi que les réponses
psychologiques adaptées.

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35. Les parents qui vivent avec le VIH doivent s’assurer que chacun de leurs enfants possède
un certificat de naissance. Il leur faut également établir un testament pour déterminer 1)
qui aura la garde de leurs enfants et 2) s’ils possèdent de l’argent, des terres ou du bétail,
comment ces biens seront distribués. Si les enfants sont suffisamment grands pour
comprendre, ils doivent prendre part à ces délibérations avec leurs parents.

36. La prévention et l’éducation doivent consister à :


● Sensibiliser et promouvoir les droits des enfants et des membres de la famille vivant avec le
VIH ou affectés par le virus – les enfants, adolescents et adultes qui vivent avec le virus ou en
sont affectés disposent des mêmes droits à l’éducation, aux soins médicaux, au logement et a la
représentation appropriée dans les medias que toute autre personne. Ils doivent également avoir
le droit de bénéficier d’un traitement juste et équitable dans le système judiciaire.
● Garantir que tous les enfants et les jeunes comprennent les risques du VIH et savent qu’ils ne
peuvent pas être infectés par simple contact ordinaire avec une personne atteinte – il est
nécessaire que les enfants et les adolescents sachent qu’il n’existe pas de vaccin ou de remède
contre le VIH, mais que les traitements permettent de mener une vie relativement saine et
productive. Il est important qu’ils comprennent comment ils peuvent se prémunir contre le VIH
et comment se protéger eux-mêmes ainsi que leurs proches.
● Donner aux adolescents et aux jeunes la possibilité de décider quand avoir des rapports sexuels
et les moyens de négocier l’utilisation du préservatif
– parler avec les jeunes et les écouter est très important pour comprendre leur situation et savoir
comment leur offrir efficacement protection, soins et soutien. Il peut parfois être malaisé pour les
adultes de discuter de questions sexuelles avec des enfants et des adolescents. On peut
commencer à aborder le sujet avec des enfants d’âge scolaire en leur demandant ce qu’ils
connaissent du VIH et du SIDA. Si une partie de leur réponse est erronée, c’est l’occasion de
leur fournir les bonnes informations.
● Stimuler les idées et donner des recommandations sur la manière dont les enfants, les
adolescents et les jeunes adultes peuvent témoigner de leur compassion et de leur amitié envers
les enfants et les familles qu’ils connaissent et qui vivent avec le VIH ou sont affectés par le
virus.

1- Combien de types de VIH existe- il?


Deux types de VIH sont actuellement reconnus: VIH-1 et VIH-2. Au niveau mondial tout
comme en Haïti, le virus prédominant est le VIH-1.
La transmission des deux virus se fait par contact sexuel, par le sang et par la transmission mère-
enfant et les deux virus semblent provoquer des tableaux cliniques identiques. Toutefois, le VIH-
2 se transmet moins facilement et la période s’écoulant entre la primo infection et la maladie est
plus longue dans le cas du VIH-2.

2- Précisez les modes de transmission du VIH ?

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Il en existe 3 principaux modes de transmission du VIH :


 Sexuel; Le VIH peut se transmettre au cours de rapports sexuels non protégés - c’est-à-dire
toute activité sexuelle avec pénétration au cours de laquelle les partenaires n’utilisent pas de
préservatif. Les rapports par voie vaginale et par voie anale peuvent transmettre le virus
d’un homme infecté par le VIH à une femme ou à un autre homme, ainsi que d’une femme
infectée à un homme.

 Sanguin: Là où la sécurité de l’approvisionnement en sang n’est pas garantie, il y a


toutefois un risque accru que les personnes transfusées soient infectées par le VIH. Le
recours à des aiguilles ou d’autres instruments invasifs, s’ils ont été contaminés par le VIH,
peut entraîner la transmission du virus. L’usage en commun de seringues et d’aiguilles chez
les consommateurs de drogues par voie injectable a entraîné une très rapide augmentation
de l’infection parmi ces groupes de population dans de nombreuses parties du monde.
Certaines procédures non médicales peuvent aussi entraîner un risque si les instruments
utilisés ne sont pas stérilisés correctement. C’est le cas entre autres pour la perforation du
lobe de l’oreille ou d’autres parties du corps, les tatouages.

 Vertical (= mère à l’enfant) : La transmission mère-enfant (TME) est la source d’infection


à VIH prépondérante chez le jeune enfant. Le virus peut être transmis au cours de la
grossesse ou de l’accouchement, ou encore après la naissance au cours de l’allaitement.
Chez les enfants infectés qui ne sont pas nourris au sein, la TME survient surtout aux
alentours de l’accouchement (juste avant ou juste après). Parmi les populations où
l’allaitement maternel est d’usage, celui-ci pourra être responsable de plus du tiers de tous
les cas.

3- Quels sont les principaux facteurs qui conditionnent le risque d’ être infecté lors d’ un
rapport sexuel?
Le risque d’être infecté au cours d’un rapport sexuel non protégé est conditionné par six facteurs
principaux:
 La probabilité que le ou la partenaire sexuel (le) soit infecté(e),
 Le type d’activité sexuelle,
 La quantité de virus présente dans le sang ou dans les sécrétions sexuelles
 La présence d’autres maladies à transmission sexuelle et/ou de lésions génitales chez
l’un(e) ou l’autre des partenaires.
 L’âge peut aussi constituer un facteur, les jeunes filles étant physiologiquement plus
vulnérables.
 Le nombre de partenaire sexuel.

4- Quels sont les principes qui régissent la prise en charge des PVVIH?
Les principes qui doivent régir la prise en charge des PVVIH sont :
41- La confidentialité
42- Le consentement éclairé
43- L’auto – détermination ou l’auto - responsabilité
44- Et la non - discrimination.

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5- Quelles sont les éléments fondamentaux à considérer pour assurer la confidentialité de


la prise en charge de PVVIH ?
Pour assurer la confidentialité de la prise en charge des PVVIH, les éléments suivants doivent
être pris en compte :
45- L’accueil doit être organisé de façon confidentielle. Les PVVIH seront canalisés vers un
service de soins intégrés, destiné à la prise en charge des maladies infectieuses incluant
les IST, des pathologies d’affinité commune, la tuberculose et la prise en charge
psychosociale.
46- L’information sur la situation sérologique du PVVIH ne peut être partagée avec son
partenaire ou un membre de sa famille ou quiconque sans son consentement.

6- Quels sont les éléments fondamentaux à considérer pour garantir le consentement éclairé
du PVVIH?

Pour garantir le consentement éclairé du PVVIH, les considérations suivantes doivent êtes faites :
 Tout individu doit être informé de façon claire et précise de sa situation sérologique, de ses
implications pour sa santé, de ses incidences sur son partenaire, des possibilités
thérapeutiques actuelles et des exigences de suivi médical ;
 Dans aucun cas, les médecins ou tout autre prestataire, ne sera autorisé à initier une thérapie,
si efficace soit – elle, sans en discuter avec le PVVIH ou, à défaut, d’un proche ou d’un
tuteur, s’il s’agit d’un mineur ;
 Toute demande de consultation d’un niveau à l’autre doit être accompagnée d’informations
précises sur le statut sérologique du PVVIH qui devrait, au préalable, être renseigné et donner
son consentement ;
 Dans le cas de la recherche fondamentale, des essais cliniques ou vaccinaux, le PVVIH doit,
avant tout enrôlement, être imbu de la nature des produits à expérimenter, de leur innocuité,
des risques éventuels, des avantages attendus sur la santé collective et des procédures
d’indemnisation dans la perspective d’invalidité ou d’accidents mortels.

7- Quels sont les éléments fondamentaux à considérer pour assurer l’auto – responsabilité
du PVVIH ?
Pour assurer l’auto – responsabilité du PVVIH, les considérations suivantes doivent être faites :
 En cas de référence d’un niveau à l’autre, ou vers un spécialiste, le patient a droit à une copie
de son dossier médical, s’il en fait la demande. L’institution ne sera pas responsable de la
divulgation d’information résultant d’une mauvaise gestion du dossier par son détenteur ;
 Il est impératif d’encourager le PVVIH à informer son partenaire de sa situation sérologique
et de l’inciter à se faire tester. Aucune contrainte, de quelque nature que ce soit, ne doit être
exercée sur le PVVIH pour amener son partenaire à l’institution.

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8- Précisez les rôles des réseaux de PVVIH dans la prise en charge du VIH / SIDA ?
Les réseaux de PVVIH doivent jouer, dans la prise
9- Quels sont les rôles joués par les leaders en charge des personnes séropositives, les rôles
communautaires dans la prise en charge suivants :
des PVVIH ?
 Passerelles de communication entre la
Pour faciliter la prise en charge des PVVIH, les communauté et les établissements de santé
leaders communautaires doivent jouer les rôles fournissant les services de dépistage et de traitement ;
suivants :  Structures de soutien et d’accompagnement
 Mobilisation sociale en vue d’augmenter la aux nouveaux PVVIH.
fréquentation des CDV ;
 Vulgarisation de l’information sur la
10- Selon la classification de l’OMS, quels sont
prévention des IST / VIH / SIDA ;
 Encadrement psychosocial aux PVVIH. les critères pour qu’un PVVIH soit classé au stade
clinique I ?
Un PVVIH est classé au stade clinique I si on est en présence des constats suivants :
 Poids : Pas de perte de poids ;
 Symptômes : asymptomatique, sinon lymphadénopathie généralisée persistante.

11- Selon la classification de l’OMS, quels sont les critères pour qu’un PVVIH soit classé au
stade clinique II (stade de maladie modérée)?
Les critères suivants permettent de classer au stade clinique II (ou stade de maladie modérée) un
PVVIH :
 Poids : Perte de poids entre 5% et 10 % ;
 Symptômes : Au moins un de ces symptômes :
47- Infections récurrentes des voies respiratoires (sinusite, amygdalite, otite moyenne et
pharyngite)
48- Zona
49- Chéilite angulaire
50- Ulcérations buccales récurrentes
51- Prurigo
52- Dermite séborrhéique
53- Onychomycose.
12- Selon la classification de l’OMS, quels sont les critères pour qu’un PVVIH soit classé au
stade clinique III?
Les critères suivants permettent de classer au stade clinique III (ou stade de maladie avancée) un
PVVIH :
 Poids : Perte de poids supérieure à 10 % ;
 Symptômes : Au moins un de ces symptômes :
54- Diarrhée chronique, inexpliquée depuis plus d’un mois
55- Fièvre persistance inexpliquée depuis plus d’un mois
56- Leucoplasie chevelue de la cavité buccale

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57- Tuberculose pulmonaire active


58- Infections bactériennes graves (pneumonie, empyème, pyomyosite, infection ostéo –
articulaire, méningite ou bactériémie
59- Stomatite ou gingivite nécrosante aigue ou parodontite nécrosante aigue.

13- Selon la classification de l’OMS, quels sont les critères pour qu’un PVVIH soit classé au
stade clinique IV ?
Un PVVIH est classé au stade clinique IV (ou stade terminal de la maladie) si on est en présence
des constats suivants :
 Poids : Cachexie;
 Symptômes : Au moins un de ces symptômes :
60- Syndrome cachectique
61- Pneumonie à pneumocystis carinii
62- Pneumonie bactérienne récurrente
63- Infection herpétique chronique 14- Quel est le calendrier des visites
de suivi d’un PVVIH ?
64-
65- Candidose œsophagienne
66- Tuberculose extra – pulmonaire En absence de problèmes spécifiques,
67- Sarcome de Kaposi un PVVIH doit être vu tous les mois.
68- Infection à cytomégalovirus (rétinite)
69- Encéphalopathie à VIH
70- Cryptococcose extra – pulmonaire
71- Infection mycobactérienne non tuberculeux
72- Cryptosporidiose chronique.

15- Après combien de temps faut – il refaire le contrôle des CD4?


Le contrôle des CD4 doit se faire tous les six (6) mois.

16- Que sont les Anti rétroviraux (ARV)?


Ce sont des médicaments qui agissent sur le VIH en interférant avec son cycle de production.

17- Les ARV les plus courants et leurs abréviations ?


Noms Abréviations Noms Abréviations
Abacavir ABC Lamivudine 3TC
Atazanavir ATV Lopinavir LPV
Ritonavir RTV Nevirapine NVP
Darunavir DRV Raltegravir RAL
Didanosine Ddl Stavudine d4T
Efavirenz EFV Tenofovir TDF
Zalcitabine Ddc Delavirdine DLV
Etravirine ETR Zidovudine AZT

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Indinavir IDV Emtricitabine FTC


Nelfinavir NFV Saquinavir SQV
Fosamprenavir FPV Infurvitide T - 20
dolutegravir DTG
18- Citez les trois (3) principales classes d’ARV?
Les trois (3) principales classes d’ARV sont :
 Les inhibiteurs de la transcriptase inverse (ITI)
 Les inhibiteurs de la protéase virale (IP)
 Les Inhibiteurs de fusion (IF).
 Les inhibiteurs de l’intégrase (II)

19- Comment répartit – on les inhibiteurs de la transcriptase inverse ?


Les inhibiteurs de la transcriptase inverse sont répartis en :
 Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI)
 Les inhibiteurs nucléotidiques de la transcriptase inverse (INtTI)
 Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI).

20- Précisez le mode d’action des inhibiteurs de la transcriptase inverse ?


Ce sont des médicaments qui bloquent la transcriptase inverse, enzyme qui permet au virus de
convertir son ARN en ADN.

22- Précisez le mode d’action des inhibiteurs de 21- Quel est le mode d’action des
inhibiteurs de la protéase ?
fusion ?
Les inhibiteurs de fusion constituent une toute
nouvelle classe thérapeutique agissent en empêchant Les inhibiteurs de la protéase du VIH,
l'entrée du virus dans ces cellules cibles. On réserve constituent une classe thérapeutique
cette nouveauté aux patients en échec avec les d’antirétroviraux, ayant pour cible la
traitements classiques car sa forme injectable (deux protéase du VIH. La protéase du VIH
piqûres par jour) est plus contraignante. est une enzyme, qui participe à la
synthèse des protéines du virus.
Lorsque la protéase est bloquée, les
23- Quel est le mode d’action des inhibiteurs de nouveaux virus produits sont
l’intégrase ? défectueux, et ne peuvent plus infecter
Ces médicaments inhibent l’enzyme nécessaire à de nouvelles cellules.
l'intégration de l'ADN viral dans celui des lymphocytes.

24- Citez les principaux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse ?


Les principaux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse sont :
 Abacavir (ABC)
 Didanosine (ddI)
 Lamivudine (3TC)

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 Stavudine (d4T)
 Emtricitabine (FTC)
 Zidovudine (AZT)
 Zalcitabine (ddC)

25- Citez le principal inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse ?


Le principal inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse est :
 Tenofovir (TDF)

26- Citez les principaux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse ?


Les principaux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse sont :
 Efavirenz (EFV)
 Nevirapine (NVP)
 Delavirdine (DLV)

27- Citez les principaux inhibiteurs de la protéase ?


Les principaux inhibiteurs de la protéase sont :
 Indinavir (IDV)
 Lopinavir (LPV)
 Nelfinavir (NFV)
 Ritonavir (RTV)
 Saquinavir (SQV)
 Atazanavir (ATV)
 Fosamprenavir (FPV)
28- Citez le 1er inhibiteur de
fusion en circulation ? 29- Quel est le nouvel ARV fraichement introduit
dans le traitement des PVVIHs en Haiti ?
C’est le dolutegravir (DTG). C’est un inhibitheur de
Enfurvitide (T- 20) l’intégrase.

30- Quels sont les avantages du DTG pour le


traitement du VIH ?
Le dolutegravir (DTG) est reconnu pour son efficacité, sa
tolérance et pour la barrière génétique importante qu’il
offre contre la résistance. C’est un traitement efficace de
première et éventuellement de deuxième ligne contre le VIH.
Il est maintenant disponible sous forme de combinaison à dose fixe de ténofovir (TDF) +
lamivudine (3TC) + dolutegravir (DTG), connu sous le nom de TLD.

31- Les effets secondaires du dolutégravir ?

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Les plus fréquents sont les suivants :


- maux de tête
- difficulté à s'endormir
- nausées
- diarrhées

32- Citez les principaux effets secondaires des ARV ?


Les principaux effets secondaires des ARV sont :
 Nausée / vomissement / Diarrhée
 Anémie
 Perte d’appétit
 Maux de tête
 Sécheresse de la bouche
 Perte de cheveux
 Exanthème ou éruption cutanée
 Insomnie
 Fatigue

33- Quels sont les principaux effets secondaires du Tenofovir?


Les principaux effets secondaires du Tenofovir sont :
 Insuffisance rénale / Syndrome de Fancomi
 Ostéomalacie / Diminution de la densité des os
 Asthénie
 Cephalée
 Diarrhées / vomissements / flatulence.

34- Quels sont les principaux effets secondaires de l’AZT ?


Les principaux effets secondaires de l’AZT sont :
 Anémie macrocytaire ou neutropénie par suppression de la moelle osseuse
 Intolérance gastro – intestinale
 Asthénie

35- Quels sont les principaux effets secondaires de l’EFV?


Les principaux effets secondaires de l’EFV sont :
 Risque de tératogénicité
 Gynécomastie masculine
 Dépression / confusion
 Rash / Syndrome de Stevens Johnson ou de Lyell
 Toxicité hépatique
 Hyperlipidémie

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36- Quels sont les principaux effets secondaires de la NVP ?


Les principaux effets secondaires de la NVP sont :

 Syndrome de Stevens – Johnson ou de 37- Citez les principales molécules


Lyell de substitution au TDF?
 Toxicité hépatique
 Hyperlipidémie
Les principales molécules de
 substitution au TDF sont :
 AZT
38- Citez les principales molécules de substitution à  ABC
l’AZT?  D4T (en dernier recours)
Les principales molécules de substitution à l’AZT sont :
 TDF
 ABC
 D4T (en dernier recours)

39- Citez les principales molécules de substitution à l’EFV ?


Les principales molécules de substitution à l’EFV sont :
 NVP
 IP
 Ou Triple INTI (en dernier recours)

40- Selon les recommandations de l’OMS, quand doit – on classer de grade I les effets
secondaires des ARV ?
Selon les recommandations de l’OMS, les effets secondaires des ARV sont classés grade I
quand :
 La gêne est légère ou transitoire
 Il n’y a pas de limitation des activités

41- Selon les recommandations de l’OMS, quand doit – on classer de grade II les effets
secondaires des ARV ?
Selon les recommandations de l’OMS, les effets secondaires des ARV sont classés grade II
quand :
 Il y a limitation légère ou modérée des activités.

42- Selon les recommandations de l’OMS, quand doit – on classer de grade III les effets
secondaires des ARV ?

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Selon les recommandations de l’OMS, les effets secondaires des ARV sont classés grade III
quand :
 Il y a limitation marquée des activités

43- Selon les recommandations de l’OMS, quand doit – on classer de grade IV les effets
secondaires des ARV ?
Selon les recommandations de l’OMS, les effets secondaires des ARV sont classés grade IV
quand :
 Il y a limitation extrême des activités

44- A quel stade un effet secondaire lié à la prise d’ARV nécessite obligatoirement un
traitement ?
Un traitement médical est obligatoire en cas d’effet secondaire de grade 3 ou 4

45- A quel stade un effet secondaire lié à la prise d’ARV nécessite obligatoirement une
hospitalisation ou des soins en hospice?
Une hospitalisation est obligatoire en cas d’effets secondaires de grade 4
46- Quand faut – il commencer un traitement antirétroviral ?

Un traitement antirétroviral doit – être initié pour


Tout PVVIH, particulièrement :
 ceux présentant un compte lymphocytaire CD4 inférieur ou égale à 500 c/mm3 ;
 Toute femme enceinte séropositive ;
 Tout couple sérodiscordant ;
 Tout PVVIH atteint de tuberculose active ;
 Tout PVVIH atteint d’hépatite B
 Tout patient au stade clinique 3 ou 4 de l’OMS (même quand le compte lymphocytaire
n’est pas disponible).

47- Quel sont les critères exigés pour qu’une molécule ARV soit de 1ère ligne ?
Les critères exigés pour qu’une molécule ARV soit de 1ère ligne sont :
 Sa bonne tolérance
 Ses moindres risques de résistance
 Sa capacité de diminuer rapidement et de façon notable la charge virale
 Son efficacité prouvée sur le long terme.

48- Quel est le régime thérapeutique de 1ère ligne préférentiel chez tout PVVIH ?

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Le régime thérapeutique de première ligne préférentiel chez tout PVVIH, naïf aux ARV est
constitué des 3 médicaments suivants :
TDF + 3TC (ou FTC) + DTG.

49- Quel est le régime thérapeutique alternatif (en cas d’intolérance au TDF ou
d’insuffisance rénale ?
En cas d’intolérance au TDF, l’AZT le remplacera et le régime devient :
AZT+ 3TC (ou FTC) + DTG
50- Quel est le régime thérapeutique alternatif (en cas d’intolérance au TDF ou
d’insuffisance rénale et d’anémie sévère ?
Dans ce cas, l’ABC (ou le d4T : non conseillé par l’OMS) remplacera le TDF et le régime
devient :
ABC+ 3TC (ou FTC) + DTG

51- Régimes de première ligne alternatifs

- TDF ou AZT ou ABC + 3TC+ATV/r ou LPV/r ;


- TDF-3TC-EFV (600mg ou 400 mg) selon disponibilité,
- AZT ou ABC-3TC-EFV (600 mg ou 400 mg) ;

52- Citez les trois (3) ARV qui ont une activité contre le virus de l’hépatite A ?
Les trois (3) ARV qui ont un effet contre le virus de l’hépatite B sont :
 Le Tenofovir
 La lamivudine
 L’Emtricitabine
54- Quels sont les trois ordres de critères permettant d’identifier un échec thérapeutique ?
53- A partir de quelle durée de traitement peut – on identifier une situation d’échec
thérapeutique ?

Il est possible d’identifier une situation d’échec thérapeutique à partir de quatre (4) mois de
TAR.

Il est possible d’identifier une situation d’échec thérapeutique à partir de critères


 Cliniques
 Immunologiques
 Et virologiques.

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55- Quand parle – t- on d’échec clinique du TAR?


On parle d’échec clinique d’un TAR lorsque, malgré ce traitement, il ya :
 Passage au stade clinique 4
 Ou persistance du stade clinique 4 ;
 Ou persistance de certains états cliniques de stade 3 comme la tuberculose pulmonaire et les
infections bactériennes aigues.

56- Quand parle – t- on d’échec immunologique du TAR?


On parle d’échec immunologique d’un TAR lorsque, malgré ce traitement :
 Le taux de CD4 est inférieur ou égal au niveau initial ;
 OU chute du taux de CD4 de 50% par rapport au taux le plus élevé de la période de
traitement, et ceci, en absence d’infection simultanée pouvant provoquer une basse du taux
de CD4 ;
 Ou Persistance du niveau de CD4 en dessus de 100c/mm3.

57- Quand parle – t- on d’échec virologique du TAR?


On parle d’échec virologique d’un TAR lorsque, malgré ce traitement :
 La charge virale plasmatique est supérieure à 1000 copies / ml.
 OU chute du taux de CD4 de 50% par rapport au taux le plus élevé de la période de
traitement, et ceci, en absence d’infection simultanée pouvant provoquer une basse du taux
de CD4 ;
 Ou Persistance du niveau de CD4 en dessus de 100c/mm3.

58- Quand parle – t- on d’échec thérapeutique d’un TAR?


L’échec thérapeutique est établi lorsqu’au moins deux des trois types d’échec sont reconnus.

59- Quand faut – il changer de médicaments ARV?


On change une molécule d’ARV et la remplacer par une autre de classification similaire lorsque
cette molécule entraine une toxicité ou une intolérance non grave.

60- Quand faut – il changer de régime de traitement antirétroviral?


On change un régime de traitement antirétroviral si la toxicité ou l’intolérance met la vie du
PVVIH en danger ou en cas d’échec de traitement.

61- En cas d’échec thérapeutique, que faire si la résistance spécifique à une molécule a été
prouvée ?
La molécule incriminée sera remplacée par une nouvelle de classification similaire.

62- En cas d’échec thérapeutique, que faire si la résistance ne peut être prouvée pour
aucune des 3 molécules?

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Tout le régime doit être remplacé.

63- Quand instituer un TAR à court terme ?


Le TAR se fait pendant une durée limitée en cas de :
 Accident à l’exposition de sang ;
 Viol ;
 Prévention de la transmission mère – enfant (PTME).

64- Qu’entend – on par accident à l’exposition de sang (AES)?


L’AES est une exposition accidentelle à du sang (ou autre liquide biologique) lors :
 D’une effraction cutanée due à une piqûre avec une aiguille souillée ou une
coupure avec un objet tranchant souillé ;
 D’un contact avec du sang ou du liquide contaminé sur une plaie, une peau non
intact ou une muqueuse permettant la pénétration de l’agent causal.

66- Précisez le mode d’action des inhibiteurs de 65- Quelle est la responsabilité de
l’institution où se produit l’AES
fusion ?
?
Les inhibiteurs de fusion constituent une toute nouvelle
classe thérapeutique agissent en empêchant l'entrée du L’institution où se produit l’accident à
virus dans ces cellules cibles. On réserve cette la responsabilité de la prise en charge
nouveauté aux patients en échec avec les traitements de l’accidenté et de la notification
classiques car sa forme injectable (deux piqûres par formelle dans les 24 heures qui
jour) est plus contraignante. suivent de tout cas positif
d’exposition accidentelle au sang (d’
abord sur la fiche de notification
67- Quel est le délai requis pour initier la chimio – manuelle puis sur MESI)
prophylaxie d’urgence au ARV en cas d’AES ?
En cas d’AES, la chimio- prophylaxie d’urgence à l’ARV doit être initiée dans les 72 heures qui
suivent l’exposition.

68- Citez les principales étapes de la prise en charge d’ un cas d’ AES ?


Les principales étapes de la prise en charge d’un cas d’AES sont :
 Nettoyer immédiatement la plaie ;
 Evaluer le risque d’infection. Si le niveau de risque est élevé, l’individu exposé
peut – être placé sous prophylaxie avant que le statut sérologique du patient soit
connu ;
 Etablir en urgence par des tests rapides et par consentement éclairé le statut
sérologique du patient – source, quand son statut n’est pas connu ;
 Etablir le statut sérologique du sujet exposé après consentement ;

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 Si le patient – source est séropositif au VIH, placer la victime sous prophylaxie. Si


le patient – source est négatif et que la prophylaxie a été, au préalable, initiée, la
discontinuer ;
 Prévenir le tétanos chez l’accidenté en établissant son statut vaccinal pour décider
de l’administration ou non du vaccin antitétanique ;
 Fournir un encadrement psychologique au sujet exposé et lui préciser les limites
de l’approche thérapeutique. Il faut aussi l’encourager à utiliser la double
protection
 Refaire le dépistage du sujet exposé après 3 mois. Si positif, traiter comme
PVVIH. Si négatif, refaire le test dans 3 mois.

69- Quelle est la durée de la chimio prophylaxie ARV ?


La durée de la chimio prophylaxie ARV est de 28 jours.

70- En cas d’AES, quand dit – on que l’exposition est massive ?


En cas d’AES, on dit que l’exposition est massive dans l’une au moins des situations suivantes :
 Blessure profonde accompagnée de saignement ;
 Blessure par aiguille creuse contenant du sang
 Exposition à une grande quantité de virus (lorsque la personne source est au stade
de primo – infection ou de SIDA.

71- En cas d’AES, quand dit – on que l’exposition est modérée ?


En cas d’AES, on dit que l’exposition est modérée dans l’une au moins des situations suivantes :
 Blessure avec bistouri à travers des gants ;
 Blessure superficielle par aiguille creuse contenant du sang
 Exposition à une grande quantité de virus (lorsque la personne source est au stade
de primo – infection ou de SIDA.

72- En cas d’AES, quand dit – on que l’exposition est minime ?


En cas d’AES, on dit que l’exposition est minime dans l’une au moins des situations suivantes :

73- Précisez le régime prophylactique à instituer en cas d’AES ?

En cas d’AES, si le patient – source est séropositive au VIH, l’individu exposé sera
placé pendant 28 jours sous :
TDF + 3TC + DTG

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 B
l
e
s
sure sans saignement ;
 Blessure épidermique par aiguille pleine (suture) ou de petit calibre (SC / IM) ;
 Exposition de muqueuse.

74- En cas d’AES, quel est l’ ARV qui ne doit jamais être utilisé?
En cas d’AES, la Nevirapine ne doit jamais être utilisé.

75- Citez les principales mesures de précautions universelles à adopter en prévention des
AES?
Les principales mesures à adopter en prévention des AES sont :
 Se laver les mains avant et après les soins ;
 Porter un masque et des lunettes en cas de risque de projection ;
 Décontaminer les surfaces souillées par du sang avec de l’eau de Javel diluée à 10%
ou avec un autre désinfectant approprié ;
 Ne pas recapuchonner les aiguilles après utilisation
 Utiliser des conteneurs spéciaux pour le matériel usagé ;
 Porter des gants pour manipuler les matériels souillés ;
 Panser ses plaies ;
 Former le personnel soignant sur la prévention des AES et sur la CAT en cas d’AES ;
 Promouvoir la vaccination de la population exposée contre le virus de l’hépatite B ;
 Transporter les prélèvements dans un récipient adapté ;
 Disposer des équipements de protection.

76- Quel est le niveau général de risque de transmission du VIH en cas de viol?
En cas de viol, le niveau général de risque de transmission du VIH est de 1%.

77- Quels sont les facteurs augmentant le risque de transmission du VIH en cas de viol?

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En cas de viol, le niveau de risque de transmission du VIH augmente dans les circonstances
suivantes :
 Plus d’un agresseur sexuel
 Blessures
 Rapport anal
 Premier rapport sexuel
 Rapport pendant les règles

78- Précisez les normes générales pour la prise en charge des cas de viol?
La prise en charge des cas de viol doit obéir aux quatre principes suivants:
 La déclaration de l’agression se fait dans la plus grande confidentialité ;
 Un encadrement psychologique est fourni au moment de la déclaration ;
 L’examen du patient se fait avec son consentement éclairé. Un formulaire de
consentement doit être disponible à tous les échelons ;
 Un certificat médical sera délivré à la victime à des fins de poursuite judiciaire
éventuelle.

79- Précisez le calendrier de suivi biologique de la chimioprophylaxie ARV ?


Le Suivi biologique du traitement prophylactique se fait à partir de trois sérologies réalisées à J0,
3 mois et 6 mois.

80- Quelles sont les infections opportunistes les plus courantes en Haïti?
Les infections opportunistes les plus courantes en Haïti et sont :
 Tuberculose
 Pneumonie
 Candidose vaginale / Candidose buccale / candidose de l’œsophage
 Coccidioses
 Prurigo
 Zona,
 Lésions herpétiques
 Toxoplasmose
 La mycobactériose atypique
 la Cryptococcose.

81- Présenter, en fonction du niveau de CD4, les risques de développement d’une infection
opportuniste ?
82- Que faire pour prévenir les
infections bactériennes
opportunistes?

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 Un Tuberculose peut survenir quel que soit le Afin de prévenir les infections
taux de CD4 opportunistes, toute PVVIH doit être
 Avec un CD4 inférieur ou égal à : ß 400/mm3, le placée sous prophylaxie au
PVVIH peut développer un Herpès zoster Cotrimoxazole à vie.
 ß 300/mm3, le PVVIH peut développer une
candidose buccale
 ß 200/mm3, le PVVIH peut développer une pneumonie à pneumocystis jiroveci ou une
candidose œsophagienne
 ß 100/mm3, le PVVIH peut développer une toxoplasmose et une cryptococcose
 ß 50/mm3, le PVVIH peut développer un CMV

83- Comment fait – on la prophylaxie au cotrimoxazol chez le PVVIH ?


Posologie :
 1er choix : TMS 400/80mg, 1 comprimé par jour
 2e choix : TMS 800/160mg, 3 comprimés par semaine

84- Quand doit – on faire une chimioprophylaxie à l’INH ?


La chimioprophylaxie à l’INH est administrée à toutes les personnes infectées au VIH quelle que
soit le degré d’immunosuppression, aux malades recevant le traitement antirétroviral, aux
personnes traitées antérieurement pour la tuberculose et aux femmes enceintes.

85- Comment administre t- on la chimioprophylaxie à l’INH ?


L’INH est co-administrée chaque jour avec la vitamine B6 pendant 6 mois selon la posologie
suivante :
 1er choix : INH 5mg/kg (300 mg max) orale 1x/ jour + Pyridoxine (B6) 50 mg 1x/jour,
x 6 mois
 2e choix : Rifampin (RIF) 10mg/kg (600 mg max) 1x/jour x 4 mois dans les cas
extrêmes ou le patient est INH-résistant et RIF susceptible.

86- Concernant la bacilloscopie chez un tuberculeux VIH positif, quelle particularité peut –
on retenir?
Les formes cavitaires riches en bacilles sont plus rares en cas d’immunodépression et les
examens de crachats sont alors le plus souvent négatifs.

87- Concernant le mantoux test chez un tuberculeux VIH positif, quelle particularité peut –
on retenir?
La réaction du Mantoux test dépend du degré de l’immunodéficience. On le considère positif à
partir de 5 mm de diamètre. Cependant, sa négativité n’exclut pas la présence du Mycobacterium
tuberculosis

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88- En cas de co – infection TB / VIH, que peut – il arriver lorsque institue un TAR ?
Lorsqu’on institue un traitement antirétroviral chez un coïnfection TB / VIH, se produit une
réaction paradoxale, une exacerbation temporaire rarement fatale des symptômes, des signes ou
des manifestations radiologiques de la TB moins de 3 mois (autour de 6 semaines) après le
début 89- Quelles sont les manifestations
du traitement aux ARV spécialement lorsque le cliniques du SIRI chez un
CD4 est inférieur à 100/mm3. On pense que cette tuberculeux séropositif placé sous
« réaction paradoxale » est due à une TAR ?
reconstitution de l’immunité qui se produit avec
une administration concomitante des ARV et des
Le SIRI chez un tuberculeux placé sous
antituberculeux. Ainsi parle t – on de
TAR est caractérisé par une forte fièvre,
Syndrome Inflammatoire de la Reconstitution une adénopathie, un développement des
Immunitaire. A quel stade un effet? lésions du SNC et une dégradation
marquée de l’image radiologique
90- Quand commence le TAR en 91- Qua
cas de co – infection TB / nd et
VIH? comment administre – t- on la cortisone en cas de
SIRI ?
Le traitement antirétroviral Pour les réactions très sévères, la Prédnisone à raison de
débutera entre deux et huit 20-60mg/jour pendant 2 semaines, puis diminution
semaines après le début du progressive sur 6 semaines donne de bons résultats.
traitement pour la Tuberculose.
92- Pourquoi un tuberculeux VIH positif doit – il
très adhérent à son TAR?
Les patients VIH positifs tuberculeux présentent un risque
plus élevé de développer une tuberculose multirésistante comparés aux patients VIH négatifs,
d’où la nécessité d’insister sur l’adhérence au traitement antituberculeux.

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Testez vos connaissances 6.


I) Vrai ou Faux

1- ........En Haïti, comme au niveau mondial, le virus du SIDA prédominant est le VIH 1.
2- ........Le VIH 1 se transmet moins facilement que le VIH 2

3- ……La période d’incubation est plus longue dans le cas du VIH 2


4- ……Le risque de transmission est plus élevé en cas de relation génito – génitale qu’en cas
de relation génito – anale.
5- ……….Il n’existe aucun risque de transmission du VIH en cas de rapport bucco – génital.
6- ……….Jusqu’ici aucun cas de transmission du VIH lors de baisers profonds n’est
documenté.

Choisissez la bonne réponse.


7- En cas d’allaitement maternel d’une mère séropositive pour le VIH, non placée sous
ARV, le risque de transmission au bébé est de :
a) 80%
b) 23%
c) 50%
d) 33%

8- Vous êtes infirmière responsable du Service de dépistage volontaire. Vous recevez,


votre voisine, Henriette. Son test est positif. L’une des assertions suivantes est vrai :
a) Vous devez informer son petit ami de sa situation sérologique parce qu’ils ne sont
pas encore mariés
b) Vous allez informer votre frère qui la courtise depuis des mois
c) Vous devez informer les parents d’Henriette de sa situation sérologiques afin
qu’elle puisse trouver des supports psychologiques
d) Vous allez encourager Henriette à informer son partenaire de sa situation
sérologique.

9- Vous recevez un PVVIH avec diarrhée chronique. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

10- Vous recevez un PVVIH avec Zona. A quel stade clinique est ce PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II

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c) Stade III
d) Stade IV

11- Vous recevez un PVVIH avec Syndrome cachectique. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?
a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

12- Vous recevez un PVVIH avec uniquement des ganglions enflés. A quel stade clinique
est ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

13- Vous recevez un PVVIH avec fièvre chronique. A quel stade clinique est ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

14- Vous recevez un PVVIH avec onychomycose. A quel stade clinique est ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

15- Vous recevez un PVVIH avec pneumonie à pneumocystis C. A quel stade clinique est
ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

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16- Vous recevez un PVVIH avec diarrhée candidose buccale. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

17- Vous recevez un PVVIH avec tuberculose. A quel stade clinique est ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

18- Vous recevez un PVVIH avec Candidose oesophagienne. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

19- Vous recevez un PVVIH avec chéilite angulaire. A quel stade clinique est ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

20- Vous recevez un PVVIH avec otite moyenne récurrente. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

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21- Vous recevez un PVVIH aec tuberculose extra pulmonaire. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

22- Vous recevez un PVVIH avec Pneumonie bactérienne récurrente. A quel stade
clinique est ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

23- Vous recevez un PVVIH avec méningite. A quel stade clinique est ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

24- Vous recevez un PVVIH avec Dermite séborrhéique. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

25- Vous recevez un PVVIH avec prurigo. A quel stade clinique est ce PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

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26- Vous recevez un PVVIH avec Sarcome de Kaposi. A quel stade clinique est ce
PVVIH ?

a) Stade I
b) Stade II
c) Stade III
d) Stade IV

27- Enzyme sécrétée par le VIH, qui permet au virus de convertir son ADN en ARN :
a) Transcriptase inverse
b) Protéase
c) Intégrase
d) Fusionase

28- Enzyme sécrétée par le VIH, qui permet l’intégration de l’ADN viral dans celui des
lymphocytes :

a) Transcriptase inverse
b) Protéase
c) Intégrase
d) Fusionase

29- Enzyme sécrétées par le VIH, qui, lorsqu’elle est bloquée, bloquent le développement
des nouveaux virus produits :
a) Transcriptase inverse
b) protéase
c) intégrase
d) fusionase

30- Est réno toxique et responsable du syndrome de Fanconi :

a) AZT
b) NVP
c) TDF
d) EFV

31- Entraine anémie et neutropénie par suppression de la moelle osseuse :

a) AZT

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b) NVP
c) TDF
d) EFV

32- Possede un risque de tératogénicité:

a) AZT
b) NVP
c) TDF
d) EFV

33- Peut être responsable du syndrome de Stevens Johnson ou de Lyell :

a) AZT
b) NVP
c) TDF
d) EFV

34- Le traitement ARV de 1ère intention est :


a) TDF + 3TC + DTG
b) AZT + 3TC + DTG
c) ABC + 3TC + DTG

35- Chez un PVVIH souffrant d’insuffisance rénale quel est le régime alternatif ?

a) TDF + 3TC + DTG


b) AZT + 3TC + DTG
c) ABC + 3TC + DTG

36- Chez un PVVIH souffrant d’insuffisance rénale et d’anémie sévère quel est le régime
alternatif ?
a) TDF + 3TC + DTG
b) AZT + 3TC + DTG
c) ABC + 3TC + DTG

37- La durée de traitement chez un PVVIH est:

a) 28 jours
b) 6 mois
c) 1 an

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d) toute la vie

38- La durée de traitement de la chimioprophylaxie anti VIH est:

a) 24 heures
b) 72 heures
c) 28 jours
d) 3 mois
e) 6 mois
f) 1 an
g) toute la vie

Vous êtes infirmière responsable du Centre de Santé de Dirissy. Vient se plaindre Miss
Odline, infirmière stagiaire, d’avoir à peine été piquée par la seringue qu’elle utilisait pour
administrer l’injection de Depo Provera à Mlle Jacqueline. Vous établissez en urgence le
statut sérologique de Mlle Jacqueline et celui de Miss Odline également. Le test VIH de
Mlle Jacqueline est positif et celui de miss Odline est négatif.

39- Allez-vous notifier ce cas aux autorités sanitaires : a) Oui


b) non.
40- Si oui, quel est le délai requis:
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures

41- Allez-vous placer la victime sous traitement: a) Oui b) non.


42- Si oui pendant combien de temps:
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures

43- Allez-vous refaire le test à Miss Odline : a) Oui b) non.


44- Si oui, dans combien de temps:

a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures

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d) 72 heures

45- Si le 2ème test de Miss Odline est positif, vous allez:


a) Traiter comme PVVIH
b) Refaire le test dans 3 mois
c) Ne rien faire
d) Faire la chimioprophylaxie ARV.

46- Si le 2ème test de Miss Odline est négatif, vous allez:


e) Traitez comme PVVIH
f) Refaire le test dans 3 mois
g) Ne rien faire
h) Faire la chimioprophylaxie ARV.

Vous êtes infirmière responsable du Centre de Santé de Dirissy. Vient se plaindre Miss
Josée, infirmière stagiaire, d’avoir à peine été piquée par la seringue qu’elle utilisait pour
administrer l’injection de Depo Provera à Mme Jacques. Vous établissez en urgence le
statut sérologique de Mme Jacques et celui de Miss Josée également. Le test VIH de Mme
Jacques est positif et celui de miss Odline est aussi.
47- Allez-vous notifier ce cas aux autorités sanitaires : a) Oui
b) non
48- Si oui, quel est le délai requis:

a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures

49- Allez-vous placer la victime sous traitement: a) Oui b) non. Si oui pendant
combien de temps:
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures

50- Allez-vous refaire le test à Miss Odline : a) Oui b) non. Si oui, dans
combien de temps:

a) 28 jours

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b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures

Vous êtes infirmière responsable du Centre de Santé de Dirissy. Vient se plaindre Miss
Jane, infirmière stagiaire, d’avoir à peine été piquée par la seringue qu’elle utilisait pour
administrer l’injection de Depo Provera à Mlle Judith. Vous établissez en urgence le statut
sérologique de Mlle Judith et celui de Miss Jane également. Le test VIH de Mlle Judith est
négatif celui de miss Judith aussi est négatif.
51- Allez-vous notifier ce cas aux autorités sanitaires : a) Oui
b) non.
52- Si oui, quel est le délai requis:

a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures

53- Allez-vous placer la victime sous traitement: a) Oui b) non.


54- Si oui pendant combien de temps:
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures

55- Allez-vous refaire le test à Miss Odline : a) Oui b) non.


56- Si oui, dans combien de temps:
a) 28 jours
b) 3 mois
c) 24 heures
d) 72 heures

57- Si le 2ème test de Miss Odline est positif, vous allez:

a) Traitez comme PVVIH


b) Refaire le test dans 3 mois
c) Ne rien faire
d) Faire la chimioprophylaxie ARV.

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58- Si le 2ème test de Miss Odline est négatif, vous allez:


a) Traitez comme PVVIH
b) Refaire le test dans 3 mois
c) Ne rien faire
d) Faire la chimioprophylaxie ARV.

59- Le risque d’être infecté par le VIH est influencé par, excepté :
a) Le nombre de partenaire sexuel
b) l’âge et le sexe
c) le type de pratique sexuelle
d) a et b sont bonnes
e) a et c sont bonnes
f) b et c sont bonnes
g) toutes
h) Aucune

Choisissez l’exception.

60- Les assertions suivantes sont vraies, excepté :

a) Le service de traitement des PVVIH doivent être dans un endroit retiré, isolé des
autres services
b) L’information sur la situation sérologique du PVVIH ne doit pas être partagé à son
conjoint sans son consentement
c) Le PVVIH doit être informé des situations thérapeutiques actuelles

61- Sont des facteurs augmentant le risque de transmission en cas de viol, excepté :
a) Plusieurs agresseurs sexuels
b) Blessures génitales
c) Rapport anal
d) Premiers rapports sexuels
e) Rapport pendant les règles
f) Le niveau socio – économique de la victime

62- Sont des normes à respecter lors de la prise en charge des cas de viol, excepté :

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a) La déclaration de l’agression se fait dans la plus grande confidentialité


b) Une prise en charge psychologique doit être fournie à la victime
c) L’examen du patient ne peut se faire qu’avec son consentement éclairé
d) Aucun certificat médical ne doit être délivré à la victime pour ne pas engager
l’institution en cas d’éventuelles poursuites judiciaires

63- Sont des normes à respecter lors de la prise en charge des cas de viol, excepté :

a) La déclaration de l’agression se fait dans la plus grande confidentialité


b) Une prise en charge psychologique doit être fournie à la victime
c) L’examen du patient ne peut se faire qu’avec son consentement éclairé
d) Aucun certificat médical ne doit être délivré à la victime pour ne pas engager
l’institution en cas d’éventuelles poursuites judiciaires

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Examens d’état 6
VI) I) Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse
Vous êtes responsable d’un centre de dépistage volontaire. Vous recevez Marie,
une étudiante à la faculté. (Septembre 2011). Questions 1 à 4.
1- Quel est le 1er test qui va vous permettre de faire le dépistage rapide :
a) Oraquick
b) Capillus
c) Elisa
d) Détermine
2- Il est préférable que ce test soit couplé, aux fins d’interprétation, à un
autre qui est :
a) Oraquick
b) Elisa
c) Capillus
d) Western Blot

3- Que devez – vous faire avant d’appliquer ce test :


a) L’éducation sanitaire
b) La démonstration du condom
c) Le counseling
d) La prise en charge psychosociale
4- Si l’un des 2 tests est négatif, le dépistage est dit :
a) Positif
b) Négatif
c) Indéterminé
d) Invalide
5- Le dépistage volontaire dans le cadre du programme VIH / SIDA est :
a) Une méthode diagnostic
b) Une méthode d’investigation
c) Une méthode préventive

6- Un patient infecté par le VIH veut connaitre les moyens à utiliser pour ne
pas infecter sa femme ou éviter de se surinfecter :
a) Utiliser le condom
b) Pratiquer l’abstinence
c) A et b sont vrais (Aout 2008)

7- Suivant la classification de l’infection au VIH faite par l’OMS, indiquez à


quel stade se trouve le client.
Philippe est un marchand de fresco agé de 29 ans qui a du arreter de
travailler car il n’a plus de force de le faire. Il est tres faible et doit rester
au lit la plupart du temps. Il est cachectique et a une fièvre apparue depuis
plusieurs mois.
a) Stade I

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b) Stade II
c) Stade III
d) Satade IV (Aout 2008)

II) Choisissez la mauvaise réponse


8- Ce sont des mesures préventives contre le sida, sauf :
a) Utiliser un préservatif
b) Limiter le nombre de partenaire sexuel
c) Vendre librement des seringues à usage unique
d) Utiliser le diaphragme

9- Des infections sexuellement transmissibles suivantes, l’une est la cause la


plus fréquente de stérilité secondaire chez la femme en âge de procréer.
a) Syphilis
b) Trichomonas
c) Chlamydia

10- Les personnes contaminés par le VIH bénéficient des médicaments


antirétroviraux pour (sauf) :
a) Reculer la pandémie du VIH
b) Prolonger leur espérance de vie
c) Réduire le nombre de décès dû au VIH / SIDA
d) Faire baisser le taux de natalité

11- A l’occasion d’une campagne de sensibilisation sur le sida, l’infirmière


définit les différents éléments de la maladie. Elle explique qu’on parle de
période – fenêtre dans le cas du sida, excepté :
a) Pour définir la période entre la contamination et la détection du
virus
b) C’est une période qui dure 12 mois
c) Pour définir la période entre la contamination et l’apparition des
symptômes
d) Période durant laquelle un test VIH peut être négatif

12- La prise en charge des IST sous – tendent 4 piliers. Parmi lesquels, sauf :
a) Le counseling et l’éducation
b) La promotion des clients aux traitements
c) La prématurité des rapports sexuels
d) La notification des partenaires aux fins de traitement

13- Parmi les signes majeurs du SIDA, cochez celui qui ne l’est pas :
a) Perte de poids de plus de 10%
b) Diarrhée chronique persistante de plus d’un mois
c) Fièvre persistante au - delà d’un mois
d) Toux persistante au – delà d’un mois

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III) Autres
14- Citez deux manières dont les femmes séropositives au VIH peuvent
transmettre le VIH à leur bébé ?

15- Complétez : Lorsque l’enfant de mère HIV positif présente un HIV négatif
après 18 mois, on parle de ………………………..

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Grille de réponses. Examen d’Etat VIH/SIDA


Questions Réponses Annotations
1 d

2 c

3 c Dans le dépistage du VIH, on doit réaliser un counseling pré –


test et un counseling post test

4 c L’interprétation se base sur le couplage des résultats des 2


tests / : Détermine et Capillus
Le test VIH est négatif si les 2 tests (Détermine et Capillus)
sont négatifs
Le test VIH est positif si les 2 tests sont positifs
Le test VIH est indéterminé si l’un des 2 tests est indéterminé.

5 c

6 c

7 d

8 d

9 c

10 d Les médicaments anti – retro – viraux ne visent pas à faire


baisser le taux de natalité sur lequel ils n’ont aucun effet.

11 c La période entre la contamination et l’apparition des


symptômes n’est pas la période – fenêtre, mais plutôt la
période d’incubation.

12 c La prématurité des rapports sexuels n’est pas un pilier de la


prise en charge des IST, avec laquelle elle n’entretient aucun
lien logique.

13 d La toux persistante n’est un signe majeur du SIDA.

14

15 Séroréversion Le passage d’un statut de test VIH positif à un statut de test


VIH négatif est la séroréversion qui survient chez les enfants
nés de mères séropositives.

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Tous ces enfants seront séropositifs à la naissance car les


anticorps anti – VIH maternels traversent la barrière
placentaire pour être présents chez les enfants. Mais la
présence de ces anticorps d’implique pas forcément la
présence du VIH dans le sang de ces enfants. On va refaire le
test VIH pour ces enfants après 18 mois et le résultat sera
négatif pour ceux qui n’ont pas le VIH.
La séroreversion est à différencier de la séroconversion qui est
le passage d’un statut de test VIH négatif à un statut de test
VIH positif.

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Chapitre 7
Maladies hydriques : Eau, assainissement et hygiène.

LES POINTS FORTS

LA DIARRHÉE
1. La diarrhée tue l’enfant en faisant perdre beaucoup d’eau à son corps, ce qui provoque la
déshydratation. Dès le début de la diarrhée, il est essentiel de donner à l’enfant beaucoup
plus à boire que d’habitude. Il faut également lui donner sa ration alimentaire habituelle.

2. La vie d’un enfant est en danger s’il a plusieurs selles liquides en l’espace d’une heure
ou s’il y a du sang dans ses selles. Il faut alors immédiatement solliciter l’aide d’un agent
de sante qualifie.

3. L’allaitement exclusivement au sein pendant les 6 premiers mois et la poursuite de


l’allaitement maternel après six mois peuvent réduire les risques associes a la diarrhée. La
vaccination contre le rota virus fait reculer les décès dus à la diarrhée causée par ce virus.
La supplémentation en vitamine A et en zinc peut réduire le risque de diarrhée.

4. Un enfant qui a la diarrhée a besoin de continuer à manger régulièrement. Pendant sa


convalescence, cet enfant a besoin de nourriture supplémentaire pour récupérer l’énergie
et les nutriments perdus pendant sa maladie.

5. Quand un enfant a la diarrhée, il faut lui donner une solution de sels de réhydratation
orale (SRO) et un supplément journalier en zinc pendant 10 – 14 jours. Les médicaments
contre la diarrhée sont en général inefficaces, voire nocifs pour l’enfant.

6. Pour prévenir la diarrhée, toutes les selles, même celles des nourrissons et des jeunes
enfants, doivent être jetées dans des latrines ou des toilettes ou enterrées.

7. On peut se protéger contre la diarrhée en pratiquant une bonne hygiène et en utilisant de


l’eau potable. Il faut se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon ou à l’eau et à
la cendre après être allé aux toilettes et après tout contact avec les selles, et avant de
toucher à la nourriture, de préparer les repas ou de donner à manger aux enfants.

8. Les boissons suivantes sont conseillées pour un enfant qui a la diarrhée :


● le lait maternel (la mère devrait donner le sein plus souvent que d’habitude)
● les sels de réhydratation orale (SRO) mélangés à la quantité d’eau indiquée
● les soupes
● l’eau de riz
● les jus de fruit frais
● le lait de noix de coco

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

9. Pour éviter la déshydratation, les enfants nourris au sein devraient être allaites le plus
souvent possible et les autres enfants devraient boire les quantités suivantes de liquides
après chaque selle liquide :
● pour un enfant de moins de deux ans : entre un quart et la moitie d’une grande
tasse (250 millilitres)
● pour un enfant de deux ans ou plus : entre la moitie et la totalité d’une grande tasse (250
millilitres).

10. Il faut donner à boire a l’enfant dans une tasse propre. On ne devrait jamais utiliser de
biberon. Il est difficile de bien nettoyer les biberons et un biberon sale peut être à
l’origine de la diarrhée. Si l’enfant vomit, la personne qui s’occupe de lui attendra 10
minutes avant de lui redonner à boire tout doucement, par petites gorgées. Il faut donner
beaucoup à boire a l’enfant, en plus de ses repas et boissons habituels, tant que la diarrhée
n’a pas disparu.

11. En général, la diarrhée s’arrête au bout de trois a quatre jours. Au-delà, il faudrait
consulter un agent de sante qualifié.

Solution de SRO
Une boisson spéciale contre la diarrhée
Qu’est-ce que les SRO ?
Les SRO (sels de réhydratation orale) sont un mélange spécial de sels secs qui, une fois
mélanges a de l’eau potable, aident à réhydrater le corps en cas de perte pendant la diarrhée.

Quand doit-on utiliser des SRO ?


Quand un enfant a des selles liquides trois fois pendant la journée ou plus, il faut commencer à
lui donner des SRO. Il faut aussi donner, pendant 10–14 jours, 20 milligrammes de zinc par jour
(en comprimes ou en sirop) aux enfants de plus de 6 mois, et 10 milligrammes par jour (en
comprimes ou en sirop) aux enfants de moins de 6 mois.

Comment préparer une boisson à base de SRO ?


1. Vider le contenu d’un sachet de SRO dans un récipient propre. Lire les instructions sur le
sachet pour ajouter la quantité d’eau potable indiquée. Si l’on n’ajoute pas assez d’eau, on risque
d’aggraver la diarrhée.
2. Ajouter uniquement de l’eau. Ne pas mélanger les SRO avec du lait, de la soupe, du jus de
fruit ou des boissons gazeuses. Ne pas rajouter de sucre.
3. Bien mélanger et donner à boire a l’enfant en utilisant une tasse propre. Ne pas utiliser de
biberon.

Quelle quantité de boisson à base de SRO faut-il donner à l’enfant ?


Il faut encourager l’enfant à en boire le plus souvent possible.
Un enfant de moins de 2 ans a besoin de boire au moins entre un quart et la moitié d’une grande
tasse (250 millilitres) de SRO après chaque selle liquide.
Un enfant de 2 ans ou plus a besoin de boire au moins la moitié ou la totalité d’une grande tasse
(250 millilitres) de SRO après chaque selle liquide.

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Que faire si on ne peut pas se procurer de SRO ?


On peut donner à l’enfant une boisson préparée avec 6 cuillères à café rase de sucre et une demi-
cuillère à café rase de sel dissous dans 1 litre d’eau potable.
Il faut bien faire attention de mélanger des proportions correctes : trop de sucre risque d’aggraver
la diarrhée et trop de sel peut être dangereux pour l’enfant.
Il n’est par contre pas dangereux de diluer un peu trop le mélange (avec un peu plus d’un litre
d’eau potable).

VII- LA TOUX, LES RHUMES ET AUTRES MALADIES PLUS GRAVES


1. Un enfant qui tousse ou qui a un rhume doit être tenu au chaud et il faut l’encourager à
manger et à boire le plus possible.

2. Parfois, la toux et le rhume sont les signes d’un problème plus grave. Un enfant qui
respire rapidement ou qui a de la peine à respirer à peut-être une pneumonie, qui est une
infection des poumons. Cette maladie peut être mortelle et l’enfant doit être traité
immédiatement par un agent de santé qualifié, qui peut aussi l’aiguiller vers un
établissement de santé.

3. La famille peut aider à prévenir les pneumonies en veillant à ce que les bébés soient
nourris exclusivement au sein pendant les six premiers mois au moins et à ce que tous les
enfants soient bien nourris et complétement vaccinés.

4. Un enfant dont la toux persiste au-delà de trois semaines doit être immédiatement
examiné par un agent de sante. Il est possible que l’enfant soit atteint de la tuberculose,
une infection des poumons.

5. Les enfants et les femmes enceintes courent un risque particulièrement important de


contracter la pneumonie ou d’autres maladies respiratoires lorsqu’ils sont exposés a la
fumée du tabac, de pneus enflammés ou des feux de cuisine.

VIII- L’HYGIÈNE
1. Il faut évacuer toutes les selles, y compris celles des bébés et des jeunes enfants, de façon
hygiénique. Le meilleur moyen consiste à s’assurer que tous les membres de la famille
utilisent des toilettes, des latrines ou le pot (pour les jeunes enfants). Quand il n’existe
pas de toilettes, il faut enterrer les selles.

2. Tous les membres de la famille, y compris les enfants, doivent se laver soigneusement les
mains à l’eau et au savon après avoir été en contact avec les selles, avant de toucher à la
nourriture ou de préparer les aliments, et avant de donner à manger aux enfants. Si on ne
peut pas trouver de savon, on peut utiliser un produit de substitution, comme l’eau et la
cendre.

3. Se laver le visage et les mains à l’eau et au savon chaque jour permet d’éviter les
infections des yeux.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

4. Il faut se servir et boire de l’eau qui provient d’une source d’eau potable ou qui a été
purifiée.

5. Il faut toujours nettoyer l’intérieur et l’extérieur des récipients destinés au transport ou au


stockage de l’eau et les couvrir pour qu’elle reste propre. Si nécessaire, on peut traiter
l’eau à domicile en la faisant bouillir, en la filtrant, en ajoutant du chlore ou en la
désinfectant au soleil.

6. Les aliments crus ou les restes peuvent être dangereux. Il faut donc laver ou cuire les
aliments crus. Les aliments cuits doivent être consommes rapidement ou réchauffés à
cœur.

7. Les aliments, les ustensiles et les surfaces sur lesquelles on prépare les aliments doivent
toujours être propres et il faut en éloigner les animaux. Il faut conserver les aliments dans
des récipients couverts.

8. L’évacuation hygiénique de toutes les ordures ménagères contribue à la propreté de


l’environnement dans lequel on vit. Un milieu sain est un bon moyen d’éviter les
maladies.

9. L’hygiène est très importante pendant la menstruation. Toutes les jeunes filles et les
femmes doivent avoir accès a des produits d’hygiène féminine propres et secs, ainsi qu’à
un endroit ou leur intimité est protégée pour faire leur toilette et laver leurs vêtements. Il
faut éliminer avec soin les serviettes hygiéniques avec les autres déchets ou les bruler.

10. Se laver les mains à l’eau et au savon élimine les microbes. Se rincer les doigts à l’eau ne
suffit pas – il faut se frotter les deux mains avec de l’eau et du savon, puis rincer a l’eau.
On empêche ainsi les microbes et la saleté de se déposer sur la nourriture ou de pénétrer
dans la bouche. Se laver les mains permet aussi d’éviter les vers intestinaux.

11. Il devrait toujours y avoir de l’eau et du savon a proximité des latrines ou des toilettes.
Faute de savon, on peut utiliser de l’eau et de la cendre.

12. Il est particulièrement important de se laver les mains au savon après être allé à la selle et
après avoir nettoyé un bébé ou un enfant qui vient de faire ses besoins. Il est important
aussi de se laver les mains après avoir touché des animaux et après avoir manipulé des
aliments crus.

13. Il faut toujours se laver les mains avant de préparer et servir de la nourriture, et avant de
manger et de donner à manger aux enfants.

14. Les enfants mettent souvent les doigts dans la bouche ; il est donc important de leur laver
souvent les mains, surtout lorsqu’ils ont joué dans la terre ou avec des animaux.

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15. Il faut apprendre aux enfants à se laver les deux mains en les frottant l’une contre l’autre
avec du savon après être allés a la selle et avant de manger pour les protéger contre les
maladies.

16. Il faut aussi baigner régulièrement les enfants pour éviter les infections cutanées. Les
enfants attrapent facilement des vers, qui privent le corps des éléments nutritifs
nécessaires. Les vers et leurs œufs se trouvent dans l’urine et les excréments. humains et
animaux, dans les eaux de surface et la terre, ainsi que dans la viande mal cuite.

17. Il ne faut pas laisser jouer les enfants près des latrines, des toilettes et des endroits où les
gens vont faire leurs besoins.

18. Pour garder propre la réserve d’eau, les familles et les communautés peuvent :
● tapisser et couvrir les puits ouverts, installer une pompe à main et protéger les alentours
immédiats contre les animaux et le vandalisme
● protéger une source avec un coffrage
● s’assurer que les selles et les eaux usées (surtout celles des latrines et du nettoyage ménager)
sont toujours éliminées à l’écart de la réserve d’eau destinée a la cuisine, a la boisson ou à
l’hygiène corporelle
● construire des latrines a 15 mètres au moins et en aval de la source d’eau
● garder aussi propres que possible les jerricanes, les seaux, les cruches, les cordes et les
récipients utilises pour puiser et conserver de l’eau en les rangeant dans un endroit propre, loin
des animaux, plutôt que de les laisser par terre
● éloigner les animaux des sources d’eau de boisson et des espaces familiaux
● éviter l’utilisation de pesticides ou de produits chimiques à proximité des sources d’eau.

19. Pour garder propre la réserve d’eau à la maison, les familles peuvent :
● conserver l’eau de boisson dans un récipient propre et muni d’un couvercle
● se laver les mains régulièrement – en particulier avant d’aller chercher de l’eau dans la réserve
d’eau propre
● utiliser une louche ou une tasse propre pour puiser l’eau du récipient
● mettre un robinet sur le récipient d’eau
● interdire à quiconque de plonger les doigts ou la main dans l’eau ou de boire à même le
récipient
● veiller à ce que les animaux ne s’approchent pas de la réserve d’eau.
Lorsqu’on n’est pas sûr de la qualité de l’eau de boisson, il faut consulter les autorités.

I) Définition de l’eau potable

L’eau potable est une eau incolore, inodore, sans saveur et sans danger pour la santé. L’eau
potable est une eau provenant d’une adduction d’eau, d’un forage ou d’un puits moderne bien
protégé.

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II) La constitution en eau du corps humain

Elle constitue plus de 60% du poids corporel.

III) Le cycle de l’eau

Le cycle de l’eau est principalement mû par des causes physiques. Il y a une circulation continue
de l’eau entre l’atmosphère et le sol, et vice-versa. De l’atmosphère vers le sol, ce sont les
précipitations (pluies, grêles). Du sol, et à partir des eaux de surface (mers, fleuves, lacs, rivières,
marigots, etc.), c’est l’évaporation qui restitue l’eau à l’atmosphère. Quand il pleut, une partie de
l’eau ruisselle et rejoint les cours d’eau, les lacs ou la mer, d’où part une évaporation de surface.
Une autre partie de cette eau s’infiltre dans le sol et alimente la nappe phréatique. Une partie de
l’eau infiltrée est absorbée par les racines des plantes et retourne dans l’atmosphère par
l’évapotranspiration.

IV) Les différentes sources d’approvisionnement en eau

1) Les sources d’Eau : - L’eau de pluie - Les sources non aménagées- Les puits traditionnels -
Les puisards - Les cours d’eau (marres, lacs, fleuves, rivières, marigots) - Le robinet (adduction
d’eau) - Le forage d’eau - Le puits moderne (grand diamètre, busé, cuvelé, protégé par une
margelle et un bon couvercle, avec une aire assainie tout autour) - L’impluvium

2) Les sources d’Eau potable - Les sources aménagées- Le robinet (adduction d’eau) - Le forage
d’eau - Le puits moderne avec exhaure (grand diamètre, busé, cuvelé, protégé par une margelle
et un bon couvercle, avec une aire assainie tout autour)

V) L’importance de l’eau potable Qu'elle importance l'eau potable revêt-elle pour la


santé?

L'approvisionnement en eau potable, les moyens d'assainissement de base et la bonne gestion des
ressources en eau sont essentiels pour assurer la santé.

Près d'un dixième de la charge de morbidité pourrait être évité :

en améliorant l'accès à l'eau potable ;

en améliorant l'hygiène et l'assainissement ;

en améliorant la gestion de l'eau de manière à réduire les risques de maladies infectieuses à


transmission hydrique et les risques de noyade pendant les activités récréatives.

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Dans le monde, chaque année, selon l’OMS, une bonne gestion de l'eau permettrait d'éviter :

- 1,4 million de décès d'enfants par diarrhée ; - 500 000 décès par paludisme ;

- 860 000 décès d'enfants par malnutrition ; et

- 280 000 décès par noyade.

- En outre cinq millions de personnes pourraient être protégées d'une incapacité grave due à la
filariose lymphatique (éléphantiasis) et cinq millions d'autres du trachome.

VI) Mesures recommandées

Les efforts entrepris pour la promotion de l’accès à l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement
améliorent la santé dans son ensemble. L'accès à des moyens d'assainissement (par exemple à
des latrines simples dans les communautés) permet d'éviter la contamination fécale de l'eau et
réduire le nombre d'infections.

Les solutions technologiquement les plus avancées ne sont pas nécessairement les meilleures : le
simple fait de se laver souvent les mains avec du savon et le stockage adéquat de l'eau de boisson
ont des effets positifs et considérables sur la santé. Grâce à l'aménagement de l'environnement,
on peut réduire le nombre de cas de paludisme et d'autres maladies propagées par des insectes et
éviter des décès. Il s'agit notamment d'éliminer les gîtes larvaires (par exemple les eaux
stagnantes) et de se protéger contre les moustiques en munissant portes et fenêtres de
moustiquaires.

VII) Les sources de contamination de l’eau.

Les risques de contamination de l’eau par des microbes sont nombreux sur le chemin de l’eau :
a) Pendant le puisage, l’eau peut être souillée :

- Si la puisette et la corde traînent à terre

- Si le récipient de transport est sale

- Si le puits ou le forage est mal aménagé et entretenu

b) Pendant le transport, l’eau peut être souillée :

- Si le récipient de transport n’est pas couvert

- Si des éléments se déposent à la surface de l’eau (feuilles, plastique, poussière…)

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- Si les mains sont en contact avec l’eau

c) Au cours du stockage, l’eau peut être souillée :

- Si le récipient de stockage n’est pas protégé et nettoyé régulièrement

- Si le stock d’eau de boisson n’est pas régulièrement renouvelé

- Dans les habitations, le stockage de l’eau dans des récipients sans couvercle adéquat expose
l’eau aux souillures des animaux domestiques et à la poussière entre autres.

- La non-séparation de l’eau de boisson de l’eau réservée aux autres usages (lessive, vaisselle,
etc.) entraîne une manipulation fréquente de l’eau, ce qui augmente le risque de souillure.

d) Lors de la consommation, l’eau peut être souillée :

- Si le récipient de prélèvement est sale (gobelet, calebasse)

- Si les mains sont en contact avec l’eau lors du prélèvement

- Si le reste de l’eau consommée est remis dans la jarre de stockage - Si un même récipient de
prélèvement (gobelet, calebasse) est utilisé par plusieurs personnes à la fois.

VIII) Les maladies liées à l’eau

Beaucoup de maladies courantes et meurtrières dans les communautés sont liées à l’eau et au
manque d’hygiène.

1) L’eau de boisson

Si l’eau que l’on boit est non potable, elle peut entraîner l’apparition de maladies parfois
mortelles telles que : les diarrhées, le choléra, la poliomyélite, les amibiases, la typhoïde, la
dysenterie… Les parasitoses intestinales:

2) L’eau de baignade

Si l’eau dans laquelle on se lave ou on se baigne est insalubre, ou si l’eau est stagnante, elle
peut contenir des agents ou vecteurs de maladies.

3) L’eau dans notre environnement

Les moustiques et autres insectes qui transmettent des maladies telles que : le paludisme, la
fièvre jaune, l’onchocercose ou cécité des rivières… se reproduisent dans les eaux stagnantes
sales.

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4) Le manque d’eau et mauvaises conditions d’hygiène

Des maladies dermatologiques telles que : la gale, les mycoses… Des maladies
ophtalmologiques telles que : la conjonctivite.

IX) Les méthodes de prévention et de traitement de l’eau


1) La prévention
a) Pendant le puisage
- Assainir l’environnement immédiat des sources d’approvisionnement en eau potable
- Suspendre les récipients ayant servi au puisage de l’eau Pendant le transport
- Laver à l’eau propre et au savon les récipients de transport
- Utiliser des récipients fermés et propres pour le transport de l’eau

b) Au cours du stockage
- Laver chaque jour à l’eau propre et au savon les récipients de stockage
- Renouveler régulièrement l’eau dans les récipients de stockage
- Utiliser des récipients fermés et propres pour le stockage de l’eau
- Séparer l’eau de consommation de l’eau réservée aux autres usages (lessive, vaisselle,
etc.)

c) Lors de la consommation
- Se laver les mains à l’eau propre et au savon avant de prélever l’eau à boire
- Utiliser deux gobelets de préférence (l’un pour puiser et l’autre pour boire)
- Conseiller l’utilisation et l’entretien d’un récipient individuel approprié (gourde,
bouteille d’eau recyclée…) pour l’eau de consommation.

2) Le traitement de l’eau

Il existe plusieurs méthodes de traitement de l’eau. De toutes ces méthodes nous présenterons ici
quelques unes :

a) La désinfection : c’est une méthode qui permet de détruire les germes pathogènes
contenus dans l’eau par utilisation des produits chimiques, la chaleur, ou même la
lumière du soleil.
La désinfection chimique : elle consiste à utiliser différents produits chimiques pour
désinfecter l’eau. Ces produits sont souvent d’une efficacité et d’une fiabilité variables
(Javel, HTH)
b) La décantation : c’est une méthode qui consiste à laisser les matières en suspension se
déposer au fond du récipient.

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c) La filtration : c’est une méthode qui permet d’éliminer les impuretés physiquement en
filtrant l’eau à l’aide de matériaux tels que la céramique ou le sable..

I- Définition de l’hygiène :

L’hygiène est l’ensemble des règles à suivre pour la préservation de la santé. Elle est destinée à
prévenir les infections et l'apparition de maladies infectieuses.

Elle se base essentiellement sur trois actions : • le nettoyage ; • la désinfection ; • la conservation.


Par extension, on parle aussi d'« hygiène de vie », « hygiène alimentaire » et d'« hygiène mentale
» pour des actions et activités permettant de prévenir l'apparition de troubles, comme la pratique
du sport, l'abstention de fumer ou de boire de l'alcool, par exemple.

II- Généralités

Avoir une bonne hygiène de vie c’est avant tout se tenir en bonne santé. En effet, notre santé
dépend énormément du mode de vie que l’on mène, c’est-à-dire si on se lave correctement, si on
mange équilibré, etc... Une bonne hygiène de vie passe aussi par le respect de petits gestes
quotidiens mais également par la mise en place de règles visant à améliorer et promouvoir la
santé d’un individu. L’hygiène de vie au quotidien Nous devons quotidiennement prendre soin
de nous tant sur le plan physique que moral. Étant en constante activité toute la journée, notre
corps nécessite du repos. Ainsi, le sommeil est un élément essentiel et influence grandement
notre qualité de vie. Pratiquer au moins 30 minutes d’une activité sportive quelconque au moins
une fois par jour est aussi important pour garder la forme. Ceci contribue également au
développement personnel de la personne ainsi qu’à son épanouissement. L’alimentation doit
aussi suivre pour permettre à l’organisme de reprendre des forces. Les nutritionnistes conseillent
de consommer au minimum 5 fruits et légumes par jour pour avoir une alimentation équilibrée.
Avoir une bonne hygiène de vie, c’est être en bonne santé.

Garder une bonne hygiène de vie permet de bénéficier de nombreux avantages visibles ou non.
En effet, quelqu’un qui suit comme il se doit les conseils énoncés ci-dessus ne peut qu’être
mieux dans sa peau et dans sa tête. Quand on parle d’hygiène de vie, on parle également de
moral. Garder un esprit positif et être sûr de soi permet de combattre le stress et garantit une
meilleure résistance à la maladie.

Les conséquences d’une mauvaise hygiène de vie

Les effets d’une mauvaise hygiène de vie sont, sans nul doute, plus nombreux que l’on ne pense.
Que ce soit sur la santé physique ou morale, le manque d’hygiène peut nuire non seulement à
l’endurance mais peut dans certain cas causer la mort. Il faut savoir que beaucoup de personnes

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souffrent de malnutrition découlant d’un laisser-aller, ce qui entraîne de nombreuses


complications telles que l’obésité et diverses maladies du cœur.

Le manque de sommeil est un problème de société certain tant parmi les jeunes que les adultes.
Ce dernier engendre un déséquilibre dans la vie de tous les jours, génère des coups de fatigue et
favorise l’obésité.

Avoir une mauvaise hygiène de vie favorise aussi le vieillissement des cellules du corps. C’est
pour cela que beaucoup d’alcooliques et fumeurs meurent subitement ou des suites d’une
complication avant 60 ans.

Le manque d’hygiène buccodentaire entraîne aussi la prolifération de la plaque dentaire pouvant


elle-même entraîner d’autres complications comme la chute des dents ou la gingivite.

III- Importance de l’hygiène

- L’hygiène favorise le développement de la santé individuelle et collective par la diminution des


affections morbides et/ou mortelles.

- L'hygiène contribue à l’amélioration du cadre de vie

- Contribue à la diminution des coûts de soins de santé

- Augmente la productivité de la population

- Accroit le taux de natalité L’hygiène de vie permet d’accroître l’espérance de vie, et se reflète
par plusieurs effets positifs visibles. Une personne ayant une vie saine a meilleure mine et
possède un grain de peau beaucoup plus net et beau qu’une personne négligée. Les yeux, les
ongles et les cheveux paraissent aussi en meilleure santé et marquent une différence notoire.
Dans la majorité des cas, l’amélioration de l’hygiène de vie d’une personne peut lui permettre
d’augmenter ses facultés mentales et physiques. De plus, on devient bien plus résistant à de
nombreuses maladies.

IV- Les formes d’hygiène

Il existe plusieurs formes d’hygiène dont :

1) L’hygiène alimentaire

C’est un ensemble de règles qui consistent à protéger l’eau et les aliments contre toute forme de
souillure. Elle aide à éviter les intoxications alimentaires et à s’alimenter en toute sécurité.

2) L’hygiène corporelle

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C’est l’ensemble des règles qui consistent à rendre le corps et les vêtements propres. Elle est
aussi une pratique essentielle qui contribue grandement à réduire les infections par des
microorganismes pathogènes, notamment en limitant les contaminations entre individus.

3) L’hygiène environnementale

C’est l’ensemble des mesures et pratiques qui consistent à rendre et maintenir propre son cadre
de vie.

V- Le lavage des mains à l’eau et au savon

C’est une technique qui consiste à rendre les mains propres.

1) Les bonnes manières de se laver les mains

2) Les moments critiques pour se laver les mains

Ci-dessous figurent les moments avant ou après lesquels il faut absolument se laver les mains à
l’eau propre et au savon :

- Avant de manger

- Avant l’allaitement

- Avant de préparer les repas

- Après les selles

- Après avoir manipulé les selles des enfants

- Après les visites dans des lieux publics, marchés, manifestations, cérémonies, à l’hôpital et au
retour du cimetière.

3) Mesures recommandées

Quand on parle d’hygiène de vie, on ne peut exclure la façon dont on prend soin de notre corps
au quotidien. Il y a certaines choses à faire et d’autres qu’il faut éviter à tout prix pour pouvoir
être en bonne santé.

- Le brossage des dents est indispensable et doit se faire après chaque repas que l’on prend. Ceci
permet d’éviter la prolifération de bactéries formant à leur tour des caries nuisibles à l’émail
dentaire.

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- Il est également important de prendre une douche ou un bain une à deux fois par jour. Si l’on
ne peut se laver une deuxième fois, il est recommandé de faire une toilette le soir avant d’aller se
coucher.

- Changer ses vêtements quotidiennement et plus précisément après chaque douche est également
quelque chose qu’il ne faut pas négliger. Ceci inclut également les sous-vêtements car les
vêtements sales contiennent des bactéries.

- Se laver les mains avant les repas est aussi important pour garder une hygiène de vie
impeccable. On ne peut malheureusement pas empêcher ces dernières d’entrer en contact avec
des objets mais aussi avec d’autres personnes ayant des bactéries.

- Se laver les mains à l’eau propre et au savon après les cimetières.

- Se débarrasser des vêtements des malades et des morts.

I- Définition de l’assainissement

L’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de


l’environnement dans ses différentes composantes. Il comprend la collecte, le traitement et
l’évacuation des déchets liquides, des déchets solides et des excréments. L’insalubrité de
l’environnement, et surtout de l’eau, de même que l’évacuation inadéquate d’excréments
humains sont des facteurs importants de transmission de maladies telles que le choléra, la fièvre
typhoïde, le paludisme ou la polio.

II- Les différents types d’assainissement :


1) L’assainissement autonome

Généralement constitué de latrines ou de toilettes à chasse eau pour les urines et excrétas, et d’un
puisard pour collecter les eaux domestiques (cuisine, douche, vaisselle). Les latrines se
composent d’une simple planche ou dalle posée en travers d’une fosse. Une fois remplies, les
fosses simples doivent être vidangées régulièrement.

2) L’assainissement semi-collectif

Adapté à un petit groupe d’habitations, il comprend un réseau d’égout à petit diamètre enterré à
faible profondeur associé à un système de traitement sommaire décentralisé.

3) L’assainissement collectif avec réseaux d’égouts

Particulièrement adapté aux zones à densité de population élevée et forte consommation d’eau, il
ne se rencontre que dans les quartiers centraux de grandes villes car il présente plusieurs

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inconvénients : onéreux à l’investissement et en coûts de fonctionnement, il nécessite des


équipements spécifiques et une main-d’œuvre qualifiée pour son entretien.

III- La latrinisation

La latrinisation est un programme de construction de latrines.

La latrine est un endroit intime, aménagé pour recevoir des excrétas (pour faire ses besoins
naturels).

1- Les types de latrines

Il existe deux (02) types de latrines :

- La latrine traditionnelle

C’est une latrine sans respect des normes. C’est un trou à dimension variable, ne disposant pas
d’une super structure appropriée.

- La latrine améliorée

C’est une latrine qui respecte les normes (profondeur normale, dalle en ciments, tuyau de
ventilation).

On distingue :

o Latrine familiale à fosse simple avec dalle


o Latrine améliorée ventilée (VIP)
o Latrine à chasse manuelle.

Parmi tous ces types de latrine, la dalle est celle qui a été la plus vulgarisée à l’échelle des
ménages à cause de son faible coût entre autres.

2- L’implantation de la latrine

- Tenir compte de sa position par rapport aux points d’eau (15 à 20 m en aval du point d’eau) et
des habitations

- Prendre en compte son orientation et son intimité.

IV) La défécation à l’air libre et utilisation des latrines

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1- Définition de la défécation à l’air libre

C’est l’élimination des excrétas dans la nature.

2- Conséquences de la défécation à l’air libre

La défécation à l’air libre est une réalité dans de nombreuses communautés rurales. Ses
conséquences sont lourdes, surtout pour la santé des enfants, car elle favorise la propagation de
nombreuses maladies : diarrhées, dénutrition, retards de croissance…

Les conséquences Les conséquences de la défécation à l’air libre sont nombreuses :

- Le péril fécal : la propagation des maladies (les diarrhées, la dysenterie, le choléra, les
parasitoses, les infections respiratoires aigües,…).

- Les mauvaises odeurs

- Environnement désagréable

- Augmentation des dépenses liées à la santé

- Diminution de la productivité (immobilisation des bras valides, perte de temps)

- La mort.

V- La gestion des latrines

1) Les mauvaises pratiques

- Se laver dans les latrines

- Jeter des ordures dans la fosse de la latrine

- Jeter les cadavres des animaux dans la fosse de la latrine

- Verser du grésil, des détergents et d’autres produits chimiques à forte dose dans la fosse de la
latrine

2) Les bonnes pratiques

- Construire les latrines et les utiliser correctement

- Apprendre à nos enfants l’utilisation des latrines

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- Fermer le trou de défécation après utilisation

- Utiliser des pots pour la défécation des jeunes enfants

- Mettre systématiquement les selles des enfants dans les latrines

- Bien entretenir les latrines

- Laisser les latrines propres après chaque passage

- Laver systématiquement les mains à l’eau propre et au savon au sortir des toilettes et après le
nettoyage anal des enfants

- Garder le dispositif de lavage des mains à la sortie des latrines.

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Examens d’état 6
Vrai ou Faux
1- Le siège d’élection du microbe de la typhoïde est la tête.
VII)
Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse
2- Une intoxication alimentaire microbienne peut attaquer les nerfs et causer
une maladie grave. La bactérie contenue dans ces aliments qui produit la
plus toxiques des toxines est :
a) Salmonella
b) Vibrio cholerae
c) Clostridium botulinum
d) Bacille diphtérique

3- Joseph est transporté à l’Hôpital Espoir. Il passe des selles liquides


ressemblant à de l’eau de riz et qui contiennent des particules de
muqueuses avec une légère odeur de poisson. Automatiquement au triage
le choléra est diagnostiqué. L’infirmière qui le reçoit décide de :
a) Isoler Joseph pour éviter tout contact avec d’autres individus
b) Conseiller Joseph sur le choléra qui est au stade de pandémie
c) Donner des solutés et des médicaments au patient déshydraté
d) a et c sont vraies

4- Quels sont, parmi les suivants, les facteurs favorisant le choléra ?


a) La transmission hydrique, les mouches
b) La surpopulation, le manque d’hygiène corporelle et alimentaire
c) Les PVVIH, les vieillards et les enfants souffrants de malnutrition

5- Que ferait l’infirmière pour évaluer la déshydratation de Joseph :


a) Vérifier le pouls (radial, brachial)
b) Examiner les symptômes : yeux, sensations de soif et plis cutanés
c) Déterminer l’état de conscience
d) a et b sont vraies
e) a, b et c sont vraies
6- L’infirmière s’informe sur les signes de déshydratation sévère pour
surveiller l’état de santé de Joseph :
a) Perte de plus de 10% du poids corporel. Etat mental affaibli
b) Choc hypovolémique, pouls rapides et faible, yeux enfoncés
c) Bouche et langue très sèches. Peu d’urines ou pas du tout.
d) Toutes les réponses sont bonnes

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7- La quantité d’ordures ménagères produites par une collectivité dépend


essentiellement :
a) Du niveau de vie de la population
b) De la maison
c) De la fréquence de collecte
d) Du mode de vie de la population
e) Du climat
f) Des emballages
g) a, b, d, e, f sont vraies
h) e seulement est vraie

8- En visite domiciliaire, vous rencontrez M. Charles D., avec diarrhée


couleur eau de riz, vomissements, asthénie. Les parents vous disent qu’il a
mangé à l’extérieur. A quoi pensez – vous ?
a) Choléra
b) Dysenterie
c) Cholécystite
d) Colique néphrétique

9- Qu’allez – vous administrer à Monsieur Charles D. avant de le référer ?


a) Un antibiotique à large spectre
b) Un antiémétique
c) Du sérum oral de maison
d) Un anti – diarrhéique.
Choisissez l’exception.

10- Ce sont des mesures individuelles de prévention du choléra, sauf :


a) S’assurer que les aliments ont été bien cuits et qu’ils sont encore
chauds lorsqu’ils sont servis
b) Prescrire les fruits de mer, particulièrement les coquillages
c) Favoriser le rassemblement de la population
d) Se laver les mains avec de l’eau et du savon

11- Autres
Triez ces déchets et mettez – les dans les poubelles convenables (les
chiffres devant les lettres).
a) Déchets à risque infectieux 1- Poubelle de code noir
b) Déchets radio – actifs 2- Poubelle de code jaune
c) Déchets piquants et coupants 3- Poubelle de code rouge
d) Déchets domestiques 4- Boite de Bio - sécurité

Grille de réponses. Examen d’Etat 2


Questions Réponses Annotations

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1 F C’est le tube digestif

2 c

3 d

5 e

6 d

7 g -

8 a

9 c

10 c

– 4, d - 1
a - 2, b- 3, c11

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Chapitre 8 : Planification familiale


Points – clés
- L’ESPACEMENT DES NAISSANCES
1. Chez une femme de moins de 18 ans ou de plus de 35 ans, la grossesse présente plus de
risques aussi bien pour la sante de la mère que pour celle du bébé.

2. Pour la sante de la mère et de l’enfant, une femme devrait attendre que son dernier-né ait
au moins deux ans avant de devenir à nouveau enceinte.

3. Les risques de complications pendant la grossesse et l’accouchement augmentent quand


une femme a déjà eu de nombreuses grossesses.

4. Les services de planification familiale donnent aux hommes et aux femmes en âge de
procréer des informations et des méthodes qui leur permettent de décider quand
commencer à avoir des enfants, combien en avoir, a quel intervalle et quand s’arrêter. Il
existe de nombreux moyens surs, efficaces et acceptables de prévoir ou d’éviter les
grossesses.

5. La planification familiale incombe tout autant aux hommes qu’aux femmes, y compris
aux adolescents. Les deux partenaires doivent en connaitre les bienfaits pour la santé,
ainsi que les possibilités qui existent.

Les différentes méthodes de PF.


Les différentes méthodes de PF peuvent être réparties en deux catégories :
- Les méthodes artificielles ;
- Les méthodes naturelles

Les méthodes artificielles


Ce sont des méthodes qui font intervenir des produits hormonaux ou chimiques ou des procédés
mécaniques qui peuvent provoquer, par voie de conséquence, des réactions de l’organisme
On subdivise les méthodes artificielles en méthodes hormonales et méthodes non hormonales

I - Les méthodes hormonales de PF


Ce sont des méthodes de contraception basées sur l’utilisation d’hormones ou de leurs analogues
propres à bloquer la fonction de la reproduction.
Certaines de ces méthodes sont prises par voie orale, d’autres par voie parentérale.

A- Les méthodes hormonales orales de PF


Les méthodes hormonales orales sont : les contraceptifs oraux combinés ou pilules
oestroprogestatives et les pilules progestatives.

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1- Les contraceptifs oraux combinés (COC) :


Ce sont des pilules qui contiennent de faibles doses de 2 hormones – un progestatif et un
œstrogène – analogues aux hormones naturelles que sécrètent les ovaires d’une femme : la
progestérone et l’œstrogène.

2- Les pilules progestatives :


Ce sont des pilules qui contiennent de très faibles doses d’un progestatif analogue de la
progestérone.

3- La pilule contraceptive d’urgence (PCU) :


C’est une pilule contraceptive post – coïtale qui est soit à base de progestatif seul, soit une
combinaison de progestatif et d’œstrogène.

B- Les méthodes hormonales de PF à prise parentérale.


Les méthodes hormonales de PF à prise parentérale sont : Les contraceptifs injectables à base de
progestatif seul, les contraceptifs injectables combinés, les implants cutanés, les patchs et les
anneaux vaginaux.

1- Les injectables à base de progestatif seul :


Ce sont des contraceptifs, administrés par voie intramusculaire, qui contiennent chacun un
progestatif analogue à la progestérone et qui sont administrés par voie intramusculaire.
On distingue :
- L’acétate de médroxyprogestérone dépôt (DMPA) de durée d’action 3 mois
- et l’énanthate de noréthistérone de durée d’action 2 mois.

2- Les injectables combinés :


C’est un contraceptif, administré par voie intramusculaire, qui contient à la fois un progestatif et
de l’œstrogène.

3- Les implants cutanés :


Ce sont des tiges en plastique, placées en sous – cutané au niveau du corps de la femme,
généralement au niveau de l’avant – bras, qui libèrent du progestatif à faibles doses et de façon
continue.

4- Les patchs :
C’est un petit carré de plastique souple, appliqué sur la peau, qui libère continuellement des
analogues des 2 hormones ovariennes : la progestérone et l’œstrogène.

5- L’anneau vaginal :
C’est un anneau souple, placé dans le vagin, qui libère continuellement 2 hormones : un
progestatif et un œstrogène, analogues aux hormones ovariennes.

II- Les méthodes artificielles de PF non hormonales.

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Les méthodes artificielles de PF qui ne contiennent pas d’hormones sont : Les dispositifs intra –
utérins [1], les méthodes de barrière, (préservatifs masculin et féminin, les spermicides, le
diaphragme et la cape cervicale.

1- Le dispositif intra – utérin (DIU).


Le DIU est une petite armure flexible en plastique qu’on insère dans l’utérus de la femme pour la
protéger de toute grossesse.

2- Les méthodes de barrière.


Ce sont des méthodes qui empêchent aux spermatozoïdes de progresser pour atteindre l’ovule.
Les différentes méthodes de barrières sont :
a- Le préservatif masculin (capote ou condom). C’est une sorte de fourreau en membrane
fine, généralement en latex, conçu pour recouvrir le pénis en érection.
b- Le préservatif féminin. C’est également un fourreau souple en membrane fine,
généralement en poly uréthane, plus résistante que le préservatif féminin, qui revêt le vagin
d’une femme pour empêcher le sperme de tomber dans le vagin lors du coït.
c- Les spermicides. Comme leur nom l’indique, ce sont des substances capables de tuer les
spermatozoïdes qu’on insère tout au fond du vagin de la femme avant les rapports sexuels.
d- Le diaphragme2 . C’est une coupole en caoutchouc, en plastique ou en silicone souple,
qu’on recouvre le col utérin de la femme pour empêcher des spermatozoïdes de progresser vers
la trompe de la femme et de tomber dans le vagin.
e- La cape cervicale. C’est une coupole en latex ou en silicone profonde faite pour recouvrir le
col de la femme et la protéger de toute grossesse.

3- Les méthodes chirurgicales :


a- La stérilisation féminine. C’est une méthode chirurgicale de PF qui consiste à obstruer les
trompes de Fallope de la femme pour la prémunir de façon permanente de toute grossesse.
b- La stérilisation masculine. C’est une intervention chirurgicale mineure qui met
définitivement fin à la fertilité de l’homme en obstruant ses canaux déférents.

III- Les méthodes naturelles.


Ce sont des méthodes qui ne font intervenir aucun produit hormonal ni chimique ni de procédés
mécaniques.

1- Le coït interrompu ou retrait.


Cette méthode consiste à retirer le coït du vagin juste avant l’éjaculation.

2- La méthode du calendrier.
C’est une méthode naturelle de PF qui consiste à la femme de s’abstenir de tout coït lors de sa
période fécondante.

3- La méthode de la courbe thermique.

2
Il existe des dispositifs intra – utérins qui libèrent régulièrement de petites quantités d’un
progestatif, le lévonorgestrel. C’est un ajout. Le DIU tient son action par la présence de cuivre.

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Méthode naturelle de PF qui consiste à contrôler régulièrement la température vaginale et à


s’abstenir de tout coït après l’apparition du pic thermique.

4- Méthode de la glaire cervicale.


Méthode naturelle de PF qui consiste à s’abstenir de tout coït lorsque l’aspect de sa glaire
cervicale témoigne qu’elle est à sa période d’ovulation.

5- La Méthode d’Allaitement Maternel et d’Aménorrhée (MAMA).


Comme son nom l’indique, c’est une méthode naturelle de PF qui repose sur l’allaitement
maternel et l’aménorrhée.

Les contraceptifs oraux combinés (COC) ou Pilules oestroprogestatives.

I) Présentation
Les COC se présentent sous forme de plaquettes. Deux types de plaquettes sont à distingués :
1- Des plaquettes de 28 pilules avec :
- 21 pilules actives (c’est – à – dire à base d’hormones), de même couleur, disposées en 3
rangées de 7,
- et 7 pilules inactives (ne contenant pas d’hormones, généralement à base de fer folâtre),
d’une couleur différente à celle des 21 premières et composant la 4ème rangée de la
plaquette.
Les pilules oestroprogestatives en plaquette de 28 sont dites diphasiques.

2- Des plaquettes de 21 pilules. Toutes les pilules sont actives et sont disposées en 3 rangées
de 7. Ces pilules sont dites monophasiques.

II) Quand commencer


Une femme peut recevoir à n’importe quel moment des COC, si on est peut – être
raisonnablement certain qu’elle n’est pas enceinte. On peut utiliser la liste de vérification de la
grossesse. De plus, on peut remettre les COC à une femme à n’importe quel moment et lui
indiquer quand commencer à les prendre. Il faut tenir compte de la situation présente. Plusieurs
situations peuvent se présenter.

1- La femme a ses règles (ou a arrêté d’utiliser une méthode non hormonale) :
Ø Commencer à n’importe quel moment du mois.
· Si elle commence à les prendre dans les 5 jours qui suivent le début de ses règles, elle
n’aura pas besoin d’une méthode d’appoint ;
· Si elle se trouve à plus de 5 jours après le début de ses règles et si elle n’a pas eu de
rapport sexuel depuis le début du cycle, elle peut commencer à prendre les COC à n’importe quel
moment. Elle aura besoin, pendant les 7 premiers jours où elle prendra les pilules, d’une méthode
d’appoint ;
· Si elle se trouve à plus de 5 jours après le début de ses règles et qu’on ne peut être
raisonnablement certain qu’elle n’est pas enceinte (elle a eu de rapport sexuel pendant ce
nouveau cycle), lui donner les COC tout de suite et lui dire de commencer à les prendre lors des

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prochaines règles. Si rapport sexuel relève à moins de 72 heures, donner des pilules
contraceptives d’urgence (PCU).

2- La femme vient d’arrêter une autre méthode hormonale :


Ø Lui donner les COC à prendre immédiatement, si elle utilisait la méthode hormonale
régulièrement et correctement ou si on est raisonnablement certain qu’elle n’est pas enceinte. Pas
la peine d’atteindre les prochaines règles. Pas la peine d’utiliser une méthode d’appoint.

3- La femme pratique l’allaitement maternel complet ou quasi complet et se trouve


à moins de 6 mois après l’accouchement :
Ø Lui donner les COC et lui dire de commencer à les prendre 6 mois après l’accouchement ou
lorsque le lait maternel n’est plus quasiment le seul aliment du bébé.

4- La femme pratique l’allaitement maternel partiel et se trouve à plus de 6 semaines et


à moins de 6 mois après l’accouchement :
Ø Si elle n’a pas eu ses règles, elle peut commencer les COC à n’importe quel moment si on est
raisonnablement certain qu’elle n’est pas enceinte. Elle aura besoin d’une méthode d’appoint
pendant les 7 premiers jours de la prise de la pilule.
Ø Si on ne peut pas être raisonnablement certain qu’elle n’est pas enceinte, lui remettre les COC
et lui indiquer à les prendre au moment de ses prochaines règles, tout en utilisant une méthode
d’appoint.
Ø Si ses règles sont revenues, elle peut commencer à prendre les COC tel qu’on le recommande
aux femmes ayant leurs cycles menstruels.

5- La femme pratique l’allaitement maternel et se trouve à plus de 6 mois après


l’accouchement :
Ø Si elle n’a pas eu ses règles, elle peut commencer les COC à n’importe quel moment si on est
raisonnablement certain qu’elle n’est pas enceinte. Elle aura besoin d’une méthode d’appoint
pendant les 7 premiers jours de la prise de la pilule.
Ø Si on ne peut pas être raisonnablement certain qu’elle n’est pas enceinte, lui remettre les COC
et lui indiquer à les prendre au moment de ses prochaines règles, tout en utilisant une méthode
d’appoint.

6- La femme pratique l’allaitement maternel partiel et se trouve à moins de 6 semaines


après l’accouchement :
Ø Lui donner les COC et lui dire de commencer à les prendre 6 semaines après l’accouchement.
Lui remettre également une autre méthode appropriée (préservatif) qu’elle pourra utiliser jusqu’à
ce qu’elle arrive à 6 semaines après l’accouchement et si ses règles reviennent avant ce moment.

7- La femme n’allaite pas et se trouve dans les 3 semaines qui suivent l’accouchement :
Ø Elle ne peut pas prendre les COC pendant ses 3 premières semaines. Elle peut commencer à
n’importe quel moment du 21ème au 28ème jour après l’accouchement. Lui donner les pilules pour
qu’elle commence à les prendre lors de ces 7 jours. Pas la peine d’utiliser une méthode
d’appoint.

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Ø S’il y a risque supplémentaire de thrombose veineuse profonde, attendre 6


semaines. (Connaissez – vous les principaux facteurs favorisants de thrombose veineuse
profonde ? Sinon, effectuez vos propres recherches y relatives).

8- La femme n’allaite pas et se trouve entre 3 et 6 semaines de l’accouchement :


Ø Si elle n’a pas eu ses règles, et s’il n’y a aucun risque de thrombose veineuse profonde, elle
peut commencer à prendre les COC immédiatement si on est raisonnablement certain qu’elle
n’est pas enceinte. Elle aura besoin d’une méthode d’appoint pendant les 7 jours de la prise de la
pilule.
Ø Si on ne peut pas être raisonnablement certain, lui donner immédiatement les COC et lui
indiquer de commencer à les prendre lors des prochaines règles.

9- Après un avortement ou une fausse couche (premier ou second trimestre).


Ø Si on est dans les 7 premiers jours qui suivent la fausse couche ou l’avortement, elle peut
commencer à prendre les COC immédiatement. Pas la peine d’utiliser une méthode d’appoint.
Ø Si on est à plus de 7 jours, donner une méthode d’appoint avec les COC.

11- Après la prise de pilule contraceptive d’urgence (PCU) qui se fait dans les 72 heures
qui suivent un rapport sexuel avec risque de grossesse :
Elle peut commencer à prendre les COC le lendemain après la prise de PCU, accompagnés d’une
méthode d’appoint.
NB : Si c’est une non utilisatrice de COC, commencer une plaquette. Mais si la PCU s’est
effectuée à cause d’une erreur dans la prise des COC, elle doit continuer là où elle s’est arrêtée
dans sa plaquette.

III) Mode d’emploi.


A- Généralités
Ø Il faut prendre un comprimé par jour de préférence à la même heure.
Ø Les femmes arrivent à utiliser les COC de trois façons :
- Certaines utilisatrices de COC suivent le cycle habituel de 4 semaines de prise de la
pilules (3 semaines de prise de pilules hormonales et une semaine de prise de pilules non
hormonales). Ces 7 derniers jours de prise de pilule sans hormone constituent une période
de pause. Les femmes peuvent, pendant ces 7 jours, ne pas les prendre du tout. C’est le
mode d’utilisation avec pause régulière.
- D’autres femmes prennent des pilules hormonales sans arrêt du tout. Ce monde
d’utilisation sans aucune pause est dit continu. Les pilules monophasiques conviennent
mieux à cet emploi.
(Etablir la différence entre pilules monophasique et pilule diphasique).
- Certaines autres femmes prennent des pilules hormonales pendant 12 semaines sans arrêt
suivi d’une semaine de pause (avec ou sans prise de pilules non hormonales). C’est ce
qu’on appelle l’utilisation prolongée.

B- Expliquer le mode d’emploi.


1- Donner la pilule.
Donner autant de plaquettes que possible – même si c’est l’approvisionnement d’une année.

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2- Expliquer la plaquette
Ø Montrer quel type de plaquette : 28 ou 21 pilules. Avec la plaquette de 28 pilules ; indiquer
que les 7 dernières pilules sont d’une couleur différente et ne comprennent pas d’hormones ;
Ø Montrer comment prendre la première pilule de la plaquette et ensuite indiquer comment
suivre les directions ou les flèches sur la plaquette pour prendre le reste des pilules.

3- Donner des instructions – clés.


Ø Prendre une pilule chaque jour jusqu’à ce que la plaquette soit terminée.
Ø Donner des conseils pour prendre une pilule chaque jour. Relier la prise de la pilule à une
activité quotidienne, par exemple, se brosser les dents pour mieux se souvenir de la prendre.
Ø Le fait de prendre la pilule au même moment chaque jour l’aide à s’en rappeler. Cela peut
également aider à diminuer certains effets secondaires.

4- Expliquer quand commencer la prochaine plaquette


Ø Plaquettes de 28 pilules : Lorsqu’elle termine une plaquette, elle devrait prendre la première
pilule de la prochaine dès le lendemain.
Ø Plaquettes de 21 pilules : Après avoir pris la dernière pilule d’une plaquette, elle devrait
attendre 7 jours – pas plus – et ensuite, prendre la première pilule de la plaquette suivante.
Ø Il est très important de commencer à temps la prochaine plaquette. Il existe un risque de
grossesse en commençant une plaquette trop tard.

5- Fournir une méthode d’appoint, si nécessaire, et expliquer l’utilisation.


Ø La méthode d’appoint est nécessaire lorsque, malgré la prise de COC, la possibilité de
grossesse n’est pas négligeable, surtout en cas de saut de pilules.
Ø Les méthodes d’appoint utilisées sont : l’abstinence, les préservatifs masculin et féminin, les
spermicides et le retrait. Lui expliquer que les spermicides et le retrait sont les méthodes les
moins efficaces, lui donner des préservatifs, si possible.

C- Soutenir l’utilisatrice dans l’emploi des COC.


Il arrive d’oublier une pilule ou de la prendre avec du retard.

1- Si la femme a oublié de prendre 1 ou de pilules ou bien a commencé une nouvelle


plaquette avec 1 ou 2 jours de retard :
Ø Prendre la pilule hormonale oubliée aussi vite que possible ;
Ø Peu, voire aucun risque de grossesse.

2- La femme a oublié de prendre 3 pilules ou plus consécutivement pendant la première


ou la seconde semaine ou bien a commencé une nouvelle plaquette avec 3 jours de retard :
Ø Prendre une pilule hormonale aussi vite que possible ;
Ø Utiliser une méthode d’appoint pendant les 7 jours suivants ;
Ø De plus, si elle a des rapports sexuels dans les 5 derniers jours, envisager la PCU.
3- La femme a oublié de prendre 3 pilules ou plus dans la 3ème rangée :
Ø Prendre une pilule hormonale aussi vite que possible ;
Ø Utiliser une méthode d’appoint pour les 7 jours à venir ;

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Ø Terminer toutes les pilules hormonales de la plaquette ;


Ø Jeter les 7 pilules non hormonales ;
Ø Commencer une nouvelle plaquette le lendemain ;
Ø De plus, si elle a eu de rapport sexuel, envisager une contraception d’urgence.

4- En cas de graves ou diarrhées.


Ø Si elle vomit dans les 2 heures qui suivent la prise de la pilule, elle devrait prendre une autre
pilule d’une autre plaquette dès que possible, et ensuite, continuer comme d’habitude ;
Ø Si elle vomit à plus de 2 heures de la prise de la pilule, pas la peine de prendre une autre
pilule ;
Ø Si elle a des vomissements ou des diarrhées pendant plus de 2 jours, elle doit prendre une
pilule hormonale aussi vite que possible et utiliser une méthode d’appoint.

IV – Efficacité
Si aucune erreur n’est commise lors de la prise (efficacité théorique), le taux d’échec est de 0, 3
% au cours de la première année. Donc le taux d’efficacité est de 99,7%.

V- Mécanismes d’action
1- Blocage de l’ovulation
2- Modification de l’endomètre : il devient plus mince, donc impropre à la nidation de l’œuf ;
3- Modification de la glaire cervicale : elle devient plus épaisse, avec des mailles plus serrées,
donc incapable de transporter les spermatozoïdes vers l’ovule.

VI- Effets secondaires


1- Changements dans les modes de saignement
- Diminution de la quantité et de la durée des saignements
- Saignements irréguliers
- Saignements peu fréquents
- Aménorrhée
2- Céphalée
3- Vertiges
4- Nausées
5- Turgescences des seins
6- Prise de poids
7- Sautes d’humeur
8- Acné
9- Augmentation de la tension artérielle (lorsque la hausse de la TA est due aux COC, la TA
diminue dès qu’on arrête les COC).
10- Augmentation de la viscosité sanguine, augmentant la tendance à la coagulation du sang.

VII - Indications
Pratiquement toutes les femmes peuvent utiliser les COC sans risque et efficacement, y compris
les femmes qui :

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- N’ont pas d’enfants


- Ne sont pas mariées
- De n’importe quel âge de procréer, y compris les adolescents et les femmes de plus de 40
ans
- Viennent d’avoir un avortement ou une fausse couche
- Fument des cigarettes si elles ont moins de 35 ans
- Sont anémiques maintenant ou qui l’ont été dans le passé
- Ont des varices
- Sont infectées par le VIH qu’elles suivent ou non un traitement antirétroviral, sauf si ce
traitement inclus la drogue ritonavir.

VIII- Contre – Indications (absolues)


1- Grande fumeuse de plus de 35 ans
2- Maladie hépatique ou de la vésicule biliaire
3- TA élevée :
- TA systolique est de 160 ou plus
Ou
- TA diastolique est de 90 ou plus
NB : Une seule lecture de la TA dans la gamme de 140 – 159 ou 90- 99 mm d’Hg ne suffit pas
pour établir le diagnostic d’une TA élevée. Lui remettre une méthode provisoire qu’elle
utilisera jusqu’à ce qu’elle revienne pour un autre contrôle de TA ou l’aider à choisir une autre
méthode de suite, si elle le préfère. Si sa tension artérielle au prochain contrôle est < à 140 / 90,
elle peut utiliser les COC.
Si vous ne pouvez pas controler sa TA et si elle indique des antécédents de TA élevée ou si elle a
été traitée pour une HTA, ne pas lui remettre de COC. L’orienter vers un prestataire pour sa TA,
si possible ou l’aider à choisir une méthode sans œstrogène.
4- Diabète pendant plus de 20 ans ou présence de lésions artérielles causées par le diabète
5- Maladies cardio – vasculaires
6- Cancer du sein ou antécédents de Ca du sein
7- Migraine avec aura ophtalmique ou visuel ou migraine sans aura chez femme de plus de 35
ans.
8- Chirurgie majeure avec alitement pendant une semaine.

IX- Cas spéciaux qui font appel au jugement clinique (Contre – Indications
relatives) : Vous pouvez à votre guise donner ou ne pas donner de COC. Toutefois, nous
conseillons toujours de ne pas le donner dans ces présents cas.
1- N’allaite pas et se trouve à dans les 3 premières semaines de la naissance
2- N’allaite pas et se trouve entre 3 et 6 semaines de l’accouchement avec risque
supplémentaire de développer un caillot sanguin.
3- Allaite exclusivement au sein entre 6 semaines et 6 mois de la naissance.
4- A 35 ans ou fume moins de 20 cigarettes par jours.
5- A une TA entre 140 – 159 et 90 – 99
6- A une TA élevée sous contrôle
7- Antécédents de jaunisse ou ictère en utilisant les COC
8- A moins de 35 ans et a des migraines sans aura

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9- Souffre de diabète depuis moins de 20 ans et n’a pas de lésions liées au diabète
10- Présence de facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires.
11- Prise de certains médicaments (barbituriques, carbamazépine, lamotrigine, oxcarbazépine,
phénytoïne, primidone, topiramate, rifampicine et rifabutine). Ces médicaments diminuent l’effet
des contraceptifs oraux combinés. Dans ce cas, une méthode d’appoint doit être employée.

X- Avantages
1- Méthode sous le contrôle de la femme
2- Facile à utiliser
3- Facile à abandonner
4- N’interrompt pas l’acte sexuel
5- Diminue les dysménorrhées
6- Diminue les douleurs de l’ovulation
7- Diminue les symptômes de polykystose irréguliers (saignements irréguliers, acné,
excédent de poils sur le visage ou le corps)
8- Protège contre le cancer de l’endomètre
9- Protège contre l’endométriose.
10- Protège contre le cancer des ovaires
11- Protège contre les kystes ovariens fonctionnels
12- Protège contre l’anémie ferriprive
13- Diminue les problèmes de saignements mensuels
14- Diminue l’excédent de poils sur le visage ou le corps

XI- Inconvénients
1- Doit être pris tous les jours
2- 2- Facile à oublier
3- Nécessite des fois un réapprovisionnement mensuel
4- A des effets secondaires systémiques courant
5- Ne protège pas contre les IST / VIH / SIDA
6- 6- a des risques rares connus pour la santé tels thrombose veineuse profonde ou embolie
pulmonaire et attaque cérébrale ou cardiaque

XII- Assurer le suivi dans les cas suivants :


1- Toute inquiétude exprimée par le client
2- Tout signe de danger d’une complication tel :
Ø Fortes douleurs de la poitrine
Ø Dyspnée
Ø Forts maux de tête accompagnés de troubles de la vision ou de nausées
Ø Douleurs vives dans les jambes ou dans l’abdomen

XIII- Mythes à dissiper concernant les COC.


1- Ne causent pas d’infertilité
2- N’ont pas besoin d’une interruption pour laisser le corps se reposer

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3- Ne diminuent pas la libido. Ne modifient pas le comportement sexuel de la femme


4- Ne s’accumulent pas dans le corps de la femme
5- Ne sont pas cause de malformations congénitales ou de naissances multiples
6- Ne collent pas dans l’estomac. Les pilules se dissolvent facilement
7- N’interrompent pas une grossesse existante lorsqu’elle est prise à raison d’une pilule par
jour
8- N’entrainent pas d’anémie en détruisant les globules rouges
9- N’exigent pas chez la femme de fréquents rapports sexuels ; doit être pris tous les jours,
que la femme ait ou non de rapports sexuels.

XIV- Gestion des effets secondaires


1- Saignements irréguliers
Ø La rassurer et lui indiquer qu’un grand nombre de femmes qui utilisent des COC ont des
saignements irréguliers. Ce n’est pas grave et, généralement, ils s’atténuent ou cessent après les
quelques premiers mois d’utilisation.
Ø Autres causent possibles de saignements irréguliers :
· Pilules oubliées
· Prises de la pilule à différents moments chaque jour
· Vomissements ou diarrhées
· Prise de médicaments contre les convulsions ou de la rifampicine
CAT
Pour diminuer les saignements irréguliers
- Lui recommander de prendre une pilule chaque jour à la même heure
- Lui apprendre ce qu’elle doit faire si elle oublie des pilules, y compris ce qu’elle doit faire
après des vomissements ou de la diarrhée.
- Pour un soulagement rapide, elle peut prendre 800mg d’Ibuproprofène 3 fois / jour après
les repas pendant 5 jours ou un autre anti – inflammatoire non stéroïdien.
- Si pas de soulagement et si le client est confortable, augmenter la dose de COC. Donner
une formulation différente si possible ou donner la pilule 2 fois par jour.
- Si les saignements continus, soupçonner un problème non lié à l’utilisation de COC.

2- Aménorrhée.
Ø La rassurer et lui indiquer que l’aménorrhée n’est pas grave. Il n’est pas nécessaire d’avoir des
pertes de sang chaque mois. C’est comme ne pas avoir ses règles pendant la grossesse et elle ne
rend pas stérile. Le sang ne s’accumule pas dans son corps.
Ø Lui demander si elle prend ses pilules chaque jour. Si c’est ainsi, la rassurer et lui dire qu'elle
n’est probablement pas enceinte. Elle peut continuer à prendre ses COC comme avant
Ø A t – elle sauté la pause de 7 jours entre les plaquettes (plaquettes de 21 pilules) ou a - t – elle
sauté les 7 pilules non hormonales (plaquettes de 28). Dans ce cas, la rassurer, lui dire qu’elle
n’est pas enceinte. Elle peut continuer à prendre ses COC.
Ø Si elle a sauté des pilules hormonales (surtout 3 pilules ou plus) ou si elle a commencé une
nouvelle plaquette avec du retard (3 jours ou plus), elle peut continuer à utiliser les COC, mais
lui dire de revenir si elle a des signes et symptômes de grossesse.

3- Céphalées légères.
Prendre les mesures suivantes (une à la fois) :

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Ø Prendre de l’aspirine (325 mg – 650 mg), de l’ibuprofène (200 – 400 mg), du paracétamol
(325 – 1000 mg) ou autre anti – douleur.
Ø Certaines femmes ont des maux de tête pendant la semaine sans hormones. Envisager
l’utilisation prolongée
Ø Un bilan devra être fait en cas de maux de tête qui s’aggravent ou qui se présentent plus
souvent pendant l’utilisation de COC.

4- Nausées ou vertiges.
Ø Suggérer de prendre les COC au moment d’aller se coucher ou avec de la nourriture
Si les symptômes persistent :
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.
Ø Envisager l’utilisation prolongée si la nausée survient après qu’elle commence une nouvelle
plaquette.

5- Seins endoloris
Ø Lui recommander de porter un soutien-gorge rembourré (surtout lors d’activités physiques et
lorsqu’elle dort).
Ø Essayer des compresses chaudes ou froides.
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.

6- Prise de poids.
Ø Revoir le régime alimentaire et conseiller, tel que nécessaire.

7- Sautes d’humeur
Ø Certaines femmes ont des sautes d’humeur pendant la semaine sans hormones. Envisager
l’utilisation prolongée.
Ø Lui demander si certains changements dans sa vie pourraient affecter ces sautes d’humeur ou
envies sexuelles, notamment des changements dans sa relation avec son partenaire. Lui apporter
le soutien nécessaire.
Ø Les clientes qui ont des sautes d’humeur graves (grave dépression) doivent être orientées vers
les services indiqués.
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.

8- Acné
Ø Généralement, l’acné s’améliore avec l’utilisation de COC. Mais chez quelques femmes elle
s’aggrave
Ø Si elle prend la pilule depuis plus de quelques mois et si l’acné persiste, augmente la dose de
COC pendant 3 mois au moins
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.

Test d’évaluation de connaissances


I) Répondez par Vrai ou Faux
1- Les pilules contraceptives sont contre – indiquées chez tous les jeunes filles qui n'ont pas
encore d'enfant.

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A) Vrai
B) Faux
2- Il est impératif de donner du fer folâtre ou des multivitamines chez une femme placée sous
COC.
A) Vrai
B) Faux

3- En cas de maux de tête intenses avec aura oculaire ou digestif, il faut suggérer à la cliente
d’augmenter la dose de COC et de prendre des comprimés d’aspirine ou d’ibuprofène.
A) Vrai
B) Faux
4- En cas de vomissement à plus de deux heures de la prise de la pilule, il faut que la cliente
prenne une autre pilule d’une autre plaquette.
A) Vrai
B) Faux
5- En cas d’aménorrhée chez une cliente placée sous COC qui prend ses pilules de façon
régulière, il faut la rassurer en lui disant que ce n’est pas grave et, le cas échéant, augmenter la
dose de COC.
A) Vrai
B) Faux

II - Répondez par oui ou non.


Une femme, ne présentant aucune pathologie incompatible avec l’utilisation de COC, veut coûte
que coûte utiliser cette méthode, Pour chaque des situations suivantes (questions 11 à 25)
indiquer si oui ou non elle peut l’utiliser.
6- Marthe, hypertendue connue pour qui vous ne pouvez pas contrôler la Tension artérielle.
A) Oui
B) Non

7- Joséphine, Mère d’un bébé de 2 semaines qui n’est pas allaité au sein.
A) Oui
B) Non

8- Une femme présentant des varices à la jambe.


A) Oui

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B) Non

9- Andrea, souffrant de cirrhose du foie.


A) Oui
B) Non

10- Femme atteinte de salpingite


A) Oui
B) Non

11- Femme atteinte d'endométriose


A) Oui
B) Non

12- Marie, 27 ans, fumant plus que 20 cigarettes par jour.


A) Oui
B) Non

13- Marie Marthe, 39 ans, atteinte VIH / SIDA.


A) Oui
B) Non

14- Marie Joséphine, 25 ans, souffrant de Cancer du Sein.


A) Oui
B) Non

15- Femme, placée sous Rifampicine.


A) Oui
B) Non

16-Femme, placée sous Métronidazol.


A) Oui
B) Non

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

17- Femme, placée sous phéno barbital.


A) Oui
B) Non

18-Femme, placée sous Ethambutol.


A) Oui
B) Non

19- Marie, 37 ans, fumant plus que 20 cigarettes par jour.


A) Oui
B) Non

20- Marie Marthe, 39 ans, atteinte d’anémie.


A) Oui
B) Non

III) Dans chaque cas, sélectionner la bonne réponse.


21- Vous êtes prestataire de PF. Vous recevez en consultation une jeune femme qui veut coûte
que coûte commencer à utiliser des COC. Elle est au 8ème jour de son cycle menstruel et
n’accuse aucune relation sexuelle dans les 72 heures précédentes, vous allez :
A - Fournir immédiatement la méthode sans faire de PCU
B - Fournir immédiatement la méthode après PCU
C - Ajouter une méthode d’appoint
D - Commencer la méthode pour elle aux prochaines règles
a) A et C
b) A et D
c) B et C
d) B et D

22- Vous êtes prestataire de PF. Vous recevez en consultation une jeune femme qui veut coûte
que coûte commencer à utiliser des COC. Elle est au 5ème jour de son cycle menstruel et
n’accuse aucune relation sexuelle dans les 72 heures précédentes, vous allez :
A - Fournir immédiatement la méthode sans faire de PCU

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

B - Fournir immédiatement la méthode après PCU


C - Ajouter une méthode d’appoint
D - Commencer la méthode pour elle aux prochaines règles
a) A et C
b) B et C
c) A et D
d) B et D

23- Vous êtes prestataire de PF. Une cliente vient vous dire qu'elle a oublié de prendre, pendant
tous les 3 jours du weekend, des pilules COC dans la première rangée. Mais elle n'a eu aucune
relation sexuelle au cours de ce weekend. Qu’allez- vous lui conseiller :
A - Jeter les pilules restantes
B - Continuer à prendre les pilules
C - Utiliser une méthode d'appoint
D - Commencer une autre plaquette après prise de la 21ème pilule.
a) A et D b) B et C c) B et D d) C et D e) A, C et D f) B, C et D

24- Vous êtes prestataire de PF. Une cliente vient vous dire qu'elle a oublié de prendre, pendant
tous les 3 jours du weekend, des pilules COC dans la 3ème rangée. Mais elle n'a eu aucune
relation sexuelle au cours de ce weekend. Qu’allez- vous lui conseiller :
A - Jeter les pilules restantes
B - Continuer à prendre les pilules
C - Utiliser une méthode d'appoint
D - Commencer une autre plaquette après prise de la 21ème pilule.
a) A et D b) B et C c) B et D d) C et D e) A, C et D f) B, C et D.

25- Vous êtes prestataire de PF. Une cliente vient vous dire qu'elle a oublié de prendre, pendant
tous les 3 jours du weekend, des pilules COC dans la 4ème rangée. Qu’allez- vous lui conseiller
A - Jeter les pilules restantes
B - Continuer à prendre les pilules
C - Utiliser une méthode d'appoint
D - Commencer une autre plaquette après prise de la 21ème pilule.
a) A et D b) B et C c) B et D d) C et D e) A, C et D f) B, C et D

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26- Les COC se présentent sous forme de plaquettes de:


A – 28 pilules hormonales
B- 21 pilules hormonales plus 7 pilules non hormonales
C- de 21 pilules hormonales seulement
a) A et B b) A et C c) B et C d) Toutes e) Aucune

27- Dans le mode d’utilisation prolongée de COC, la femme doit :


A- Prendre les pilules hormonales sans arrêt du tout
B- Prendre les pilules hormonales pendant 12 semaines sans arrêt suivi d’une pause
C- Prendre une pause de 7 jours avec ou sans prise de pilule non hormonales chaque 21 jours

28- Dans le mode d’utilisation continue de COC :


A- Prendre les pilules hormonales sans arrêt du tout
B- Prendre les pilules hormonales pendant 12 semaines sans arrêt suivi d’une pause
C- Prendre une pause de 7 jours avec ou sans prise de pilule non hormonales chaque 21 jours

29- Dans le mode d’utilisation régulière avec pause de COC


A- Prendre les pilules hormonales sans arrêt du tout
B- Prendre les pilules hormonales pendant 12 semaines sans arrêt suivi d’une pause
C- Prendre une pause de 7 jours avec ou sans prise de pilule non hormonales chaque 21 jours

30- Vous assurez des services de PF, vous recevez Maria, 22 ans, ne présentant aucune contre -
indication aux COC, qui veut commencer à utiliser cette méthode contraceptive. Elle est à son
5ème jour du cycle menstruel. Qu’allez- vous faire?
A - Donner les COC à prendre immédiatement sans méthode d'appoint
B - Donner les COC à prendre immédiatement accompagnés d'une méthode d'appoint pendant 7
jours
C- Donner les COC à prendre lors des prochaines règles.
D- Lui demander si elle a eu de rapports sexuels pendant ce cycle menstruel.

31- Vous assurez des services de PF, vous recevez Andréa, 32 ans, ne présentant aucune contre -
indication aux COC, qui veut commencer à utiliser cette méthode contraceptive. Elle est à son
6ème jour du cycle menstruel et affirme qu'elle a eu la veille une relation sexuelle avec coït non
protégé. Qu’allez- vous faire?

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A - Donner les COC à prendre immédiatement sans méthode d'appoint


B - Donner les COC à prendre immédiatement accompagnés d'une méthode d'appoint pendant 7
jours
C- Donner les COC à prendre lors des prochaines règles.

32- Vous assurez des services de PF, vous recevez Paulette, 37 ans, ne présentant aucune contre -
indication aux COC, qui veut commencer à utiliser cette méthode contraceptive. Elle est à son
12ème jour du cycle menstruel et affirme n'avoir eu aucune relation sexuelle avec coït non
protégé. Qu'allez - vous faire?
A - Donner les COC à prendre immédiatement sans méthode d'appoint
B - Donner les COC à prendre immédiatement accompagnés d'une méthode d'appoint pendant 7
jours
C- Donner les COC à prendre lors des prochaines règles.

33- Vous assurez des services de PF, vous recevez Marietta, 29 ans, ne présentant aucune contre
- indication aux COC, qui veut commencer à utiliser cette méthode contraceptive. Elle est à son
8ème jour du cycle menstruel et affirme qu'elle a eu, il y a 4 jours, une relation sexuelle avec coït
non protégé. Qu'allez - vous faire?
A - Donner les COC à prendre immédiatement sans méthode d'appoint
B - Donner les COC à prendre immédiatement accompagnés d'une méthode d'appoint pendant 7
jours
C- Donner les COC à prendre lors des prochaines règles.

34- Robertha, 35 ans, utilisatrice de Dépo Provera depuis 1 mois environ, vient vous dire qu'elle
ne veut plus utiliser la méthode injectable et veut coûte que coûte utiliser de préférence les COC.
Elle a pris sa dernière injection pendant ses règles et affirme avoir eu après maintes relations
sexuelles avec coït non protégé mais ne croit aucunement être enceinte. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à prendre immédiatement
B - Utiliser une méthode d'appoint
C - Donner la méthode à prendre lors des prochaines règles.
a) A et B b) A et C c) B et C d) Toutes
e) Aucune

35 - Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme non enceinte pratiquant
allaitement maternel complet et qui est à moins de 6 mois de son accouchement. Qu’allez- vous
faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement

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B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle


C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours de la prise de la méthode
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e) Aucune
36- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme pratiquant allaitement maternel
et qui est à plus de 6 mois de son accouchement. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e) Aucune

37- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme pratiquant allaitement maternel
partiel et qui est à plus de 6 semaines de son accouchement. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e) Aucune

38- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme pratiquant allaitement maternel
complèt et qui est à moins de 4 semaines de son accouchement et ne présentant aucun risque de
thrombose veineuse profonde. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e) Aucune

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39- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme pratiquant allaitement maternel
complet et qui est à moins de 4 semaines de son accouchement et présentant un risque élevé de
thrombose veineuse profonde. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e)
Aucune

40- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme ne pratiquant pas l'allaitement
maternel et qui est à moins de 4 semaines de son accouchement et ne présentant aucun risque de
thrombose veineuse profonde. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e)
Aucune

41- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme ne pratiquant pas l'allaitement
maternel et qui est à moins de 4 semaines de son accouchement et présentant un risque élevé de
thrombose veineuse profonde. Qu’allez- vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e) Aucune

42- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC, une femme ne pratiquant pas l'allaitement
maternel et qui est à la 5ème semaine de son accouchement et ne présentant aucun risque de
thrombose veineuse profonde. Qu'allez - vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement

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B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle


C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e)
Aucune

43- Vous recevez pour nouvelle utilisatrice de COC une femme qui vient à peine d'avorter
(Moins de 48 heures). Qu'allez - vous faire?
A - Donner la méthode à commencer immédiatement
B- Donner la méthode à commencer entre le 21ème et le 28ème jour du cycle
C- Donner la méthode la méthode pour qu'elle commence à la 6ème semaine
D - Donner la méthode pour qu'elle commence au 6ème mois
E - Donner une méthode d'appoint pendant les 7 premiers jours
a) A et E b) B et E c) C et E d) D et E e)
Aucune

Les injectables à base de progestatifs seuls


Deux progestatifs injectables sont actuellement disponibles :
Ø L’acétate de Médroxyprogestérone Dépôt (ou DMPA) qui est administré une fois tous les 3
mois. Nom commercial : Dépo – Provera, Confiance ;
Ø L’Enanthate de Noresthistérone (ou NET – EN) qui est administré tous les 2 mois.
Les deux formes partagent la même efficacité, la même sécurité, les mêmes avantages, les
mêmes inconvénients et les mêmes contre – indications. Ils diffèrent essentiellement par la
fréquence des effets secondaires, ainsi que leurs horaires d’injection.
En Haïti, nous adoptons la méthode injectable de 3 mois (DMPA).

Mécanismes d’action.
1- Blocage de l’ovulation
2- Modification de la glaire cervicale
3- Modification de l’endomètre

Efficacité
Lorsque les femmes reçoivent les injectables à temps, le taux d’efficacité est de 99,7%. On
enregistre environ 3 grossesse pour 1.000 (taux d’échec = 0,3%) au cours de la première année.

Effets secondaires
Deux groupes d’effets secondaires sont à distinguer :
A- Effets liés à des perturbations du cycle menstruel :

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1- Saignements irréguliers
2- Saignements abondants
3- Saignements prolongés
4- Aménorrhée…
NB : A début de l’utilisation de la méthode surviennent surtout les saignements (phase de
saignements). Au fur et à mesure s’installe une phase d’aménorrhée.
B- Effets secondaires systémiques :
1- Prise de poids
2- Maux de tête
3- Etourdissements
4- Ballonnements et gênes abdominaux
5- Sautes d’humeur
6- Perte de densité osseuse
7- Diminution de la libido.
Avantages
1- Très efficace
2- Facile à utiliser
3- Faciles à abandonner
4- Longue durée d’action
5- Discrétion
6- N’a pas d’effets sur la lactation
7- Ne gène pas l’acte sexuel
8- Avantages connus pour la santé :
A- Aide à protéger contre :
Ø Le cancer de l’endomètre
Ø Les symptomes d’endométriose
Ø Les tumeurs du myomètre (fibromes)
Ø Les maladies inflammatoires pelviennes
B- Diminue :
Ø Les crises de drépanocytose chez les femmes souffrant d’anémie falciforme
Ø Les crises épileptiques chez les femmes souffrant d’épilepsie
NB : Certaines femmes considèrent la prise de poids comme un avantage.

Inconvénients
Peut :
1- Provoquer des saignements importants
2- Entraine un retour tardif à la fertilité. La femme ne va pas immédiatement tomber enceinte
après l’arrêt de la méthode
2- Ne protège pas contre les IST / VIH / SIDA.

Corriger les conceptions erronées :


Les injectables progestatifs
Peuvent arrêter les règles, mais ce n’est pas dangereux. C’est comme l’absence des règles
pendant une grossesse. Le sang ne s’accumule pas dans le corps de la femme.
N’interrompent pas une grossesse existante
Ne rendent pas une femme stérile.

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Instructions spécifiques à donner.


Ø Lui dire de ne pas masser le site d’injection
Ø Se mettre d’accord sur une date pour la prochaine injection. Elle peut venir jusqu’ à 4
semaines d’avance ou avec 4 semaines de retard et quand même obtenir la méthode.
Ø Lui dire de revenir à n’importe quel moment en présence d’une quelconque inquiétude.
Ø Elle devrait revenir, quel que soit son retard, pour obtenir la prochaine injection. Si elle a plus
de 4 semaines de retard pour une injection de DMPA, elle devrait s’abstenir de rapports sexuels
ou utiliser des préservatifs, jusqu’à ce qu’elle puisse recevoir l’injection. Elle peut également
envisager de prendre la pilule contraceptive d’urgence si elle a eu des rapports sexuels dans les 5
derniers jours sans utiliser de contraception.

Gestion des effets secondaires.


1- Aménorhée.
Ø La rassurer et lui indiquer que la plupart des femmes utilisant les progestatifs injectables n’ont
plus leurs règles après un certain temps. Ce n’est pas dangereux. Il n’est pas nécessaire d’avoir
des saignements chaque mois. C’est analogue à l’absence de règles lors d’une grossesse. Elle
n’est pas stérile. Le sang ne s’accumule pas dans son corps. (Certaines femmes sont heureuses de
ne pas avoir leurs règles chaque mois).
Ø Si le fait de ne pas avoir ses règles continue à la préoccuper, elle peut utiliser des injectables
mensuels oestroprogestatifs s’ils sont disponibles ou, le cas échéant, des COC.

2- Saignements irréguliers
Ø La rassurer et lui indiquer qu’un grand nombre de femmes utilisant des progestatifs
injectables ont des saignements irréguliers, mais que ce n’est pas dangereux et que,
généralement, ils diminuent ou cessent après les premiers mois d’utilisation.
Ø Pour un soulagement rapide :
- 500 mg d’acide méfénamique 2 fois / jour après repas pendant 5 jours
- Ou 40 mg de valdécoxib pendant 5 jours, en commençant dès que débutent les saignements
irréguliers
Ø S’ils continuent, soupçonnez un autre problème dû à d’autres raisons, envisager les conditions
sous-jacentes.
Ø On peut envisager de placer la cliente sous Injectables combinés ou sous COC pour corriger
le problème.

3- Prise de poids
Ø Revoir le régime alimentaire et donner les conseils indiqués.

4- Saignements abondants ou prolongés


Ø La rassurer et lui indiquer que certaines femmes utilisant les progestatifs injectables ont des
saignements abondants ou prolongés. Ce n’est pas dangereux, et généralement ils diminuent ou
cessent après quelques mois.
Ø Pour un soulagement rapide, elle peut essayer (un à la fois) dès que débutent les saignements
abondants :
- 500 mg d’acide méfénamique 2 fois / jour après repas pendant 5 jours

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- Ou 40 mg de valdécoxib pendant 5 jours, en commençant dès que débutent les saignements


irréguliers.
Ø On peut envisager de placer la cliente sous Injectables combinés ou sous COC pour corriger
le problème.
Ø On peut également donner à prochaine injection plus tôt.
Ø Si pas de solution, l’aider à choisir une autre méthode.
NB : Pour aider à prévenir l’anémie, lui proposer de prendre des cachets de fer et lui indiquer
que c’est important de manger des aliments qui contiennent du fer, telles que la viande et la
volaille (surtout le foie de boeuf et de poulet), du poisson, des légumes verts et des légumes secs
(haricots, lentilles et petits pois.)

5- Maux de tête ordinaires


Donner de l’aspirine, de l’ibuprofène, du paracétamol ou autre analgésique

6- Migraines importantes
Ø Des maux de tête qui empirent ou se présentent plus souvent, pendant l’utilisation des
injectables, doivent être évalués. Référer.
Ø Si elle a des migraines importantes, ne pas donner la méthode. L’aider à choisir une autre
méthode.

Ø Lui demander si elle note des changements dans sa vie qui pourraient affecter ses humeurs ou
sa libido, notamment des changements dans ses relations avec son partenaire. Lui apporter le
soutien nécessaire.
Ø Les clientes qui signalent des sautes d’humeur très importantes, par exemple des dépressions
graves, doivent être orientées vers les services compétents.
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.

8- Etourdissements
Ø Envisager des remèdes disponibles localement.
Ø Peuvent être dus à la méthode mais pas forcément.
Ø Faire un test de grossesse.
Ø Arrêter les injections si la grossesse est confirmée (mais pas de risque pour le fœtus.

Vous recevez une cliente à qui vous avez donné une injection combinée oestro –progestative.
A) Qu’est – ce qui pourrait motiver choix de cette forme injectable de contraceptifs combinés,
soit le CIC, au détriment de la forme orale, soit le COC.

B) Elle est revenue prendre la 2ème injection, 3 mois après l’administration de la 1ère. Qu’allez
– vous faire comme prise en charge de ce cas.

Leçon 6: Autres méthodes contraceptives hormonales


1- Les contraceptifs injectables combinés (CIC) ou contraceptifs injectables oestro –
progestatifs.
Points – Clés :

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Ø Les changements dans les saignements sont courants, mais ne sont pas dangereux.
Généralement, ce sont des saignements mensuels plus légers, plus courts ou des saignements
irréguliers ou peu fréquents.
Ø Revenir à temps : Il est important de revenir tous 4 semaines pour que la méthode soit plus
efficace.
Ø Les injectables peuvent être données7 jours à l’ avance ou avec 7 jours de retard. La cliente
devrait venir même si elle a plus de retard.
Ø Il existe 2 types de CIC :
- L’Acétate de Médroxy Progesterone Estradiol Cypionate ayant comme principaux noms
commerciaux : Ciclofem, Ciclofemina, Cyclofem, Cyclo – Provera, FemiLunella, Lunelle,
Novafem ;
- Et l’Enanthate de Noresthistérone (NET / EN) Estradiol Valérate ayant pour noms
commerciaux : Mesigyna, Norigynon.
Ø Mécanismes action :
- Essentiellement en bloquant l’ovulation
- Modification de l’endomètre
- Modification de la glaire cervicale
Ø Efficacité : 99, 5%. D’ où 5 grossesses pour mille lorsqu’ elle est correctement utilisée.
NB : Pour plus d’informations, consulter le livre de référence.

Réfléchissons ensemble
Vous recevez une cliente à qui vous avez donné une injection combinée oestro –progestative.
A) Qu’est – ce qui pourrait motiver choix de cette forme injectable de contraceptifs combinés,
soit le CIC, au détriment de la forme orale, soit le COC.
B) Elle est revenue prendre la 2ème injection, 3 mois après l’administration de la 1ère. Qu’allez
– vous faire comme prise en charge de ce cas.
2- Les Implants cutanés
Ce sont de petits bâtonnets (ou capsules), de la taille d’une allumette, qui libèrent un progestatif à
faible dose et de façon continue.
Points clés
Ø Il existe de nombreux types d’implants :
- Jadelle : 2 bâtonnets efficaces pendant 5 ans d’utilisation ;
- Norplants : 6 bâtonnets efficaces pendant 5 ans d’utilisation sur l’étiquette (des études ont
constaté qu’il est efficace pendant 7 ans) ;
- Implanon : 1 bâtonnet efficace pendant 3 ans (peut – être prolongé jusqu’à 4 ans)
- Sino – Implant II ou Femplant ou Trust Implant ou Zarin : 2 bâtonnets dont l’efficacité
dure 4 ans. (Peut – être prolongé jusqu’à 5 ans).
Ø Les implants sont placés juste sous la peau à la partie supérieure du bras ;
Ø Confère une protection à long terme contre la grossesse
Ø Réversible immédiatement. Retour rapide à la fécondité ;
Ø Exige la présence d’un prestataire spécialement formé pour les insérer et les retirer.
Ø Rien à se rappeler, une fois que les implants sont en place.
Ø Les changements de saignement sont courants mais ne sont généralement pas dangereux ;
Ø Agissent essentiellement en épaississant la glaire cervicale et en empêchant l’ovulation ;
Ø Efficace presque à 100%. 5 grossesses pour 10.000 pendant première année d’utilisation ;

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Ø Le taux d’efficacité diminue chez les obèses ou les personnes de forts poids corporels. Pour
les femmes de 80 kg ou plus, Jadelle et Norplant deviennent moins efficaces après 4 ans
d’utilisation.

3- Les patchs
C’est un petit carré fin de plastique souple porté sur la peau qui libère à faibles doses de façon
continue de l’œstrogène et de la progestérone.
NB : Les hormones passent directement de la peau vers les vaisseaux sanguins.
Points – Forts.
Ø Exige que la femme porte un patch adhésif. Un nouveau patch est mis chaque semaine
pendant 3 semaines suivi par une semaine sans patch.
Ø Les changements dans les saignements sont courants mais ne sont pas dangereux.
Ø Agit essentiellement en empêchant l’ovulation ;
Ø Le taux d’efficacité semble être plus élevé que celui des COC.
Ø Le taux de grossesse augmente avec le degré d’obésité.

4- Anneau vaginal
C’est un anneau souple, placé dans le vagin, qui libère façon continue les 2 hormones
ovariennes. Les hormones sont absorbées par le biais de la vaginale et passent directement au
sang.
Points forts
Ø Qu’elle porte un anneau souple dans le vagin. Il est gardé en place tout le temps, tous les jours
et toutes les nuits pendant 3 semaines suivi par une semaine sans anneau.
Ø Commencer chaque nouvel anneau à temps pour une meilleure efficacité ;
Ø Les changements dans les saignements sont courants, mais ne sont pas dangereux ;
Ø Pourrait être plus efficace que les COC.

Test d’évaluation de connaissances


I) Répondez par Vrai ou Faux
1- Le DMPA (Depo – provera) entraine un retour tardif à la fertilité. A) Vrai B) Faux

2- L’Enanthate de Noresthistérone (NET – EN) est administré tous 2 mois par voie
intramusculaire. A) Vrai B) Faux

3- Les méthodes injectables augmentent le risque de cancer du sein. A) Vrai B) Faux

4- L’aménorrhée est plus fréquente au début de l’utilisation de la méthode injectable qu'après.


A) Vrai B) Faux

5- Les plaquettes de pilules à base de progestatif seul contiennent 28 comprimés actifs. A)Vrai
B) Faux

II) Dans chaque cas, sélectionnez la bonne réponse.


6- Pour corriger une hémorragie chez une femme placée sous Depo – Provera, on doit :
a) Donner de COC b) Donner la prochaine injection plus tôt c) Donner de l’Ibuprofène
d) A et B e) A et C f) B et C g) Toutes h) Aucune

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7- Est, dans ce groupe, la catégorie de méthodes qui offre le plus de discrétion:


A- Les COC
B- Les Pilules Progestatives seules
C- Les méthodes injectables
D- Les implants cutanés
Les pilules contraceptive d' urgence

8- Pour une femme placée sous dépo provera


A- Il faut masser le site d'injection pour éviter de possibles douleurs au point d’injection
B- Peut être administré jusqu' à 4 semaines de retard
C- La cliente peut revenir à n' importe quel moment en cas d’inquiétude
a) A et B sont bonnes
b) A et C sont bonnes
c) B et C sont bonnes
d) Toutes les réponses sont bonnes
e) Toutes réponses sont mauvaises

9- Une utilisatrice de Dépo Provéra vous appelle et vous dit qu’elle n' a pas pris sa prochaine
injection et est à 2 mois de retard, mais n' a pas eu entre temps de contact sexuel non protégé.
Vous lui direz:
A- Revenir prendre immédiatement l’injection ratée.
B- Revenir à 3 mois de retard car le Dépo Provera se donne tous les 3 mois
C- s’abstenir de rapports sexuels ou utiliser des préservatifs, jusqu’à ce qu’elle puisse recevoir
l’injection
a) A et B sont bonnes
b) A et C sont bonnes
c) B et C sont bonnes
d) Toutes les réponses sont bonnes
e) Toutes les réponses sont mauvaises.

10- Une femme placée sous DMPA vient vous voir pour aménorrhée depuis plus de 5 mois et
veut coûte que coûte résoudre ce problème. Vous lui direz que:
A- Vous n’allez rien faire car l’aménorrhée n’est pas dangereuse et il n’est pas nécessaire d’avoir
des règles chaque mois. C’est analogue à l’absence de règles lors d’une grossesse
B- Elle peut utiliser des COC pour la corriger
C - elle peut utiliser des injectables oestro progestatifs
a) A et B sont bonnes
b) A et C sont bonnes
c) B et C sont bonnes
d) Toutes les réponses sont bonnes
e) Toutes les réponses sont mauvaises

11- Une femme placée sous DMPA vient vous voir pour saignement irrégulier depuis plus de 5
mois. Vous lui direz que:
A- Donner la prochaine injection plus tard que prévu

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B - Pour un soulagement rapide, utiliser 500 mg d’acide méfénamique 2 fois / jour après repas
pendant 5 jours
C- Pour un soulagement rapide, utiliser 40 mg de valdécoxib pendant 5 jours, en commençant
dès que débutent les saignements irréguliers
a) A et B
b) A et C
c) B et C
d) Toutes les réponses sont bonnes
e) Aucune des réponses n’est bonne.

12- En cas d’utilisation de contraceptifs injectables combinés:


A- La durée de la dose est de 1 mois.
B - Une pause de 7 jours doit être prise à partir du 22ème jour de la prise de l’injection
C - Sa durée d’action est de 3 mois
a) A et B b) A et C c) B et C d) Toutes e) Aucune

13-Une utilisatrice de Contraceptifs injectables combinés se plaint de céphalées et de sautes


d’humeurs survenues uniquement tous les 7 jours précédant la prise d’une nouvelle injection.
Vous souhaiterez pour elle, afin de la soulager, l’utilisation
A – Continue B - Prolongée
C - L’utilisation continue ou prolongée, car les deux peuvent la soulager D - Aucune de ces
réponses

14- Le Jadelle, comme implants cutanés,


A - est efficace pendant 5 ans B - Est efficace pendant 2 ans
C - Comporte 2 batonnets D - Comporte 6 batonnets
a) A et C b) A et D c) B et C d) B et D

15- Le Norplant, comme implants cutanés,


A - est efficace pendant 5 ans B - est efficace pendant 2 ans
C- Comporte 2 batonnets D - Comporte 6 batonnets
a) A et C b) A et D c) B et C d) B et D

16- Concernant les Patchs


A - C’est une méthode de PF uniquement à base de progestatifs seuls
B - Un nouveau est remis tous les 21 jours
C- Le taux de grossesse augmente avec le degré d’obésité.
a) A et B b) A et C c) B et C d) Toutes e) Aucune

17- Concernant les anneaux vaginaux


A - C’est une méthode de PF uniquement à base de progestatifs seuls
B- Un nouveau est mis tous les 7 jours
C - Doit être placé dans le vagin chaque soir avant de se mettre au lit.
a) A et B b) A et C c) B et C d) Toutes e) Aucune

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Les dispositifs intra – utérins.


Un DIU est un dispositif en plastique de petite taille qui est inséré dans la cavité utérine pour
prévenir la grossesse. Le dispositif contenant du cuivre (le CuT 380A) est celui qui est le plus
fréquemment utilisé et la durée de son efficacité maximale est de dix ans.

Mécanisme d’action
la reproduction avant que l’ovule n’atteigne la cavité utérine (affecte
la viabilité et la mobilité des spermatozoïdes, prévient la fécondation)
est pas précisément connu

Qui peut utiliser un DIU ?


s femmes susceptibles de procréer, indépendamment de leur âge et de leur parité, y compris
les jeunes femmes et les femmes nullipares
est pas contre-indiquée

Contre-indications :

l’accouchement ou un avortement

ovaire
une MIP ou antécédents de MIP durant les trois derniers mois
une MST (inflammation purulente du col de l’utérus) ou antécédents d’une MST
durant les trois derniers mois

Avantages

er
acte sexuel

Inconvénients

uleurs ou de gêne pendant l’insertion et le retrait

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Effets secondaires courants (Les complications, telle la MIP ou la perforation utérine, sont
rares.)
expulsion (La femme doit vérifier la présence des fils du DIU après ses règles.)

Effets secondaires possibles


nt les règles

Prodiguer des services de suivi et de counseling pour :

o douleurs dans le bas-ventre, pertes vaginales, fièvre


o disparition des fils
o retard ou absence des règles

La Stérilisation féminine
La stérilisation féminine est une procédure qui consiste à obstruer les trompes de Fallope (dont la
fonction est d'acheminer l'ovule de l'ovaire à l'utérus), ce qui empêche les spermatozoïdes de
s'unir à l'ovule et de le féconder. Cette procédure met fin à la fécondité de la femme.

Qu'est-ce que la stérilisation féminine ?


C'est une intervention chirurgicale destinée à obstruer les trompes de Fallope et à empêcher ainsi
l'acheminement de l'ovule, de l'ovaire à l'utérus (par ligature-résection, par cautérisation ou au
moyen d'un anneau ou d'une pince). La stérilisation met définitivement fin à la fertilité (taux
d'échec de seulement 2 % après 10 ans).
Mécanisme d'action
L'obstruction des trompes de Fallope empêche l'union d'un spermatozoïde avec l'ovule
(prévention de la fécondation).
Qui peut recourir à la stérilisation ?
• Toutes les femmes (tous les couples) qui ont la certitude de ne plus vouloir d'enfants ou
qui ne doivent plus en avoir et qui désirent une protection permanente contre la grossesse.
• Il n'y a pas de raison de refuser la stérilisation à qui que ce soit. Les femmes qui
présentent certaines conditions devraient repousser l'intervention jusqu'à ce que leur état soit
corrigé (pour de plus amples renseignements, consulter les critères de recevabilité médicale de
l'OMS).

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Avantages
• Procédure très efficace, résultats immédiats
• Permanente
• Absence d'effets secondaires systémiques
• Ne gêne pas l'acte sexuel
• Facile à utiliser
• Présente des avantages non liés à la contraception (protection partielle contre le cancer de
l'ovaire et la MIP)
Inconvénients
• Risque de regret
• Intervention chirurgicale (et gêne associée)
• Ne protège pas contre les MST ni le VIH
• Dans l'éventualité rare où l'opération échoue et la femme devient enceinte, le risque de
grossesse extra-utérine est très élevé
Effets secondaires possibles :
• Douleurs légères et sentiment de gêne pendant et juste après l'intervention
• Les complications associées à l'anesthésie ou à l'intervention elle-même sont rares
Suivi :
• Observation deux à six heures après l'intervention
• Une semaine après l'intervention, pour examiner l'incision
• A tout moment peu après l'intervention si des signes d'infection sont présents
Counseling
Etant donné le caractère permanent de cette procédure, il est très important de prodiguer un
counseling approfondi. Le counseling permet d'identifier les clientes les plus susceptibles de
regretter leur décision de se faire stériliser.
Caractéristiques des clientes susceptibles de regretter leur décision :
• Moins de trente ans
• Célibataires ou récemment mariées
• Sans enfant de sexe masculin
• Ont été poussées à prendre cette décision
• Partenaire opposé à la décision
• Intervention pratiquée au tout début du post-partum
• Accès limité à d'autres méthodes

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La stérilisation masculine Qu'est-ce que la stérilisation masculine ? (Vasectomie)


Une vasectomie est une intervention chirurgicale mineure qui met définitivement fin à la fertilité
de l'homme.
Mécanisme d'action
La vasectomie est l'occlusion des canaux déférents qui est pratiquée pour empêcher les
spermatozoïdes de pénétrer dans le sperme, de sorte que le sperme éjaculé ne contient pas de
spermatozoïdes.
Qui peut recourir à la stérilisation masculine ?
• Tous les hommes (couples) qui sont certains de ne plus vouloir d'enfants, ou qui ne
doivent plus en avoir, et qui désirent une protection permanente contre la grossesse.
• Il n'y aucune raison de refuser la stérilisation à qui que ce soit. Les hommes qui
présentent certaines conditions devraient repousser l'intervention jusqu'à ce que leur état soit
corrigé (pour de plus amples renseignements, consulter les critères de recevabilité médicale de
l'OMS).
Avantages
• Très efficace
• Permanente
• Sans effets secondaires systémiques
• Ne gêne pas l'acte sexuel
• Facile à utiliser
• Intervention chirurgicale moins risquée et moins coûteuse que chez la femme
• Protection contre l'épididymite
Inconvénients
• Risque de regret
• Risques et effets secondaires communs à une intervention mineure
• Délai d'efficacité
• Absence de protection contre les MST/VIH
• Augmentation possible du risque de cancer de la prostate
Effets secondaires possibles :
• Légères douleurs et sentiment de gêne pendant et après l'intervention
• Les complications associées à l'intervention elles-mêmes sont rares
Suivi :
• Observation pendant une heure après l'intervention
• A tout moment peu après l'intervention en cas de signes de complications
Counseling

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Il faut discuter du délai d'efficacité de la méthode :


• La vasectomie n'est pas immédiatement efficace
(il faut compter au moins 12 semaines, ou 20 éjaculations, avant que les spermatozoïdes ne
disparaissent complètement des canaux déférents)
• En attendant, il faut pratiquer l'abstinence ou utiliser une méthode d'appoint, telle que le
préservatif
Etant donné le caractère permanent de cette procédure, il est très important de prodiguer un
counseling approfondi. Le counseling permet d'identifier les clients les plus susceptibles de
regretter leur décision de se faire stériliser.
Caractéristiques des clients susceptibles de regretter leur décision :
• Moins de trente ans
• Célibataires ou récemment mariés
• Sans enfant de sexe masculin
• Ont été poussés à prendre cette décision
• Opposition du partenaire
• Accès limité à d'autres méthodes

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Santé materno – infantile


- LA MATERNITÉ SANS RISQUES ET LA SANTÉ DU NOUVEAU-NÉ
1. Les filles qui vont à l’école, qui sont en bonne santé et qui reçoivent une alimentation
nutritive pendant leur enfance et leur adolescence auront plus de chances de donner
naissance par la suite à des enfants en bonne santé et de ne pas avoir de problème au
cours de leur grossesse et pendant l’accouchement, à condition de ne commencer à avoir
des enfants qu’après l’âge de 18 ans.

2. Les risques lies à la grossesse sont considérablement réduits, pour la mère comme pour
l’enfant, lorsque les femmes sont en bonne santé et bien nourries avant de tomber
enceintes. Pendant la grossesse et l’allaitement, toutes les femmes ont besoin de repas
plus nutritifs, de plus grandes quantités d’aliments, de plus de repos que d’habitude, ainsi
que de compléments de fer et de folâtre ou de micronutriments multiples, même si elles
consomment des aliments fortifies, et de sel iode pour assurer le développement mental
de leur enfant.

3. Chaque grossesse est importante. Pour une grossesse saine et sans risques, toutes les
femmes enceintes devraient bénéficier d’au moins quatre visites de soins prénatals. Les
femmes enceintes et leur famille doivent savoir reconnaitre les signes avant-coureurs de
l’accouchement et les premiers symptômes d’éventuelles complications. Il faut également
qu’elles aient pris les dispositions nécessaires pour bénéficier de soins pendant
l’accouchement et obtenir immédiatement de l’aide en cas de problème.
4. L’accouchement est la période la plus critique, pour la mère et pour l’enfant. Toutes les
femmes enceintes doivent bénéficier lors de l’accouchement de l’assistance d’une
personne qualifiée (sage-femme, médecin ou infirmière) et doivent pouvoir avoir
rapidement accès à des soins spécialisés en cas de complications.

5. Les soins postnatals dispenses a la mère et a l’enfant réduisent le risque de complications


et aident les mères et les pères et autres adultes concernes à donner à l’enfant un bon
départ dans la vie. L’état de sante de la mère et de l’enfant devrait être vérifié
régulièrement dans les 24 heures suivant la naissance, ainsi que pendant la première
semaine et de nouveau six semaines après l’accouchement. En cas de complications, il
faut procéder à des examens médicaux plus fréquents.

6. La sante de la mère, les conditions dans lesquelles a lieu l’accouchement, les soins
essentiels et l’attention prodigues au nouveau-né, l’amour de sa famille et l’hygiène
ambiante contribuent pour beaucoup à la santé et à la survie du nouveau-né.

7. Le tabac, l’alcool, la drogue, les poisons et les polluants sont très nocifs notamment pour
les femmes enceintes, le fœtus en cours de développement, les nourrissons et les jeunes
enfants.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

8. La violence contre les femmes est un grave problème de sante publique dans la plupart
des communautés. Lorsqu’une femme est enceinte, cette violence est particulièrement
dangereuse pour elle et pour sa grossesse. Cela accroit le risque de fausse couche,
d’accouchement avant terme et de naissance d’un enfant d’un poids insuffisant.

9. Sur leur lieu de travail, les femmes enceintes et les mères devraient être à l’ abri de la
discrimination, ne pas être exposées à ce qui risque de nuire à leur sante et avoir le temps
d’allaiter ou d’extraire du lait maternel. Elles devraient avoir droit à des congés de
maternité, à la protection de leur emploi, a une protection sociale et, le cas échéant, a un
appui financier.

10. Toutes les femmes, notamment les femmes enceintes et les jeunes mères, ont droit à des
soins de santé de qualité. Le personnel soignant devrait être compètent, tenir compte des
pratiques culturelles et traiter toutes les femmes, y compris les adolescentes, avec respect.

III- LE DÉVELOPPEMENT ET L’APPRENTISSAGE DU JEUNE ENFANT


1. Les premières années, notamment les trois premières, sont très importantes pour la
structuration du cerveau de l’enfant. Tout ce qu’il voit, touche, goute, sent ou entend
contribue à former le cerveau à penser, a sentir, à bouger et à apprendre.

2. Les bébés commencent à apprendre rapidement dès la naissance. Leur développement et


leur apprentissage s’effectuent de façon optimale lorsque leurs parents ou d’autres adultes
aimants et attentifs leur procurent affection, attention et stimulation, en plus de la
nutrition, des soins de santé et de la protection nécessaires.

3. En encourageant les enfants à jouer et à explorer, on les aide à apprendre et à se


développer sur les plans social, affectif, physique et intellectuel. Cela contribue à les
préparer à aller à l’école.

4. Les enfants apprennent comment se comporter (sur les plans social et affectif) en imitant
le comportement de leurs proches.

5. Pour assurer la continuité du développement de l’enfant, il est essentiel qu’il entre à


temps à l’école primaire. L’appui des parents, des autres adultes qui s’occupent de
l’enfant, des enseignants et de la communauté est, à cet égard, très important.

6. Tous les enfants grandissent et se développent en passant par des stades similaires, mais
chacun a son propre rythme. Chaque enfant a ses propres centres d’intérêt, tempérament,
style relationnel et mode d’apprentissage.

LA MANIÈRE DONT LES ENFANTS SE DÉVELOPPENT


À l’âge de 1 MOIS
Un bébé devrait être capable de :
● tourner la tête vers la main qui lui caresse la joue ou la bouche

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● porter ses deux mains a la bouche


● tourner la tête lorsqu’il entend des voix et des sons familiers
● téter le sein et le toucher avec ses mains.

Conseils aux parents et aux dispensateurs


de soins :
● établir un contact physique et nourrir l’enfant au sein dans l’heure qui suit la naissance
● soutenir la tête du bébé quand on le tient droit
● masser et caresser souvent le bébé
● manier toujours doucement le bébé, même quand on est fatigue ou de mauvaise humeur
● le nourrir au sein fréquemment et à la demande
● éliminer toujours les excréments de l’enfant dans des conditions hygiéniques et toujours se
laver les mains a l’eau et au savon, ou avec d’autres moyens, par exemple avec des cendres et de
l’eau, après l’avoir changé.
● parler, lire et chanter à l’enfant aussi souvent que possible
● entourer l’enfant d’amour et d’affection
● emmener le nourrisson chez un agent de sante pendant la première semaine et de nouveau six
semaines après sa naissance.

Signes auxquels il faut être attentif :


● le bébé tête mal ou refuse le sein
● le bébé bouge peu les bras et les jambes
● le bébé réagit peu ou pas du tout au bruit et aux lumières vives
● le bébé pleure pendant longtemps sans raison apparente
● le bébé vomit et a la diarrhée, ce qui peut entrainer la déshydratation.

À l’âge de 6 MOIS

Un bébé devrait être capable de :


● lever la tête et le torse quand il est couche sur le ventre
● chercher à attraper des objets suspendus
● attraper et secouer des objets
● rouler des deux cotes
● rester assis avec un soutien
● explorer des objets avec les mains et la bouche
● commencer à imiter des sons et des expressions du visage
● réagir a son nom et aux visages familiers.

Conseils aux parents et aux dispensateurs de soins :


● coucher le bébé sur une surface propre et plate de façon à ce qu’il puisse se déplacer librement
et attraper des objets sans danger.
● continuer à prendre le bébé dans les bras et le câliner tous les jours, de façon à lui prodiguer
amour et affection.
● appuyer le bébé contre quelque chose ou le tenir de façon à ce qu’il puisse voir ce qui se passe
autour de lui.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

● continuer à l’allaiter à la demande jour et nuit et commencer à rajouter d’autres aliments (deux
à trois repas par jour à partir de 6 mois; trois à quatre repas par jour à partir de 9 mois)
● parler, lire ou chanter pour l’enfant aussi souvent que possible, et pas seulement lorsqu’il a
faim ou avant qu’il s’endorme.

Signes auxquels il faut être attentif :


● raideur ou difficulté à remuer les membres
● mouvement constant de la tête (ce qui peut indiquer une infection de l’oreille, qui peut rendre
l’enfant sourd si elle n’est pas traitée)
● peu ou pas de réaction aux sons, aux visages familiers ou au sein
● refus du sein ou d’autres aliments.

À l’âge de 12 MOIS
Un bébé devrait être capable de :
● s’asseoir sans soutien
● marcher à quatre pattes et se mettre debout en s’agrippant a quelque chose
● faire ses premiers pas en se tenant
● essayer d’imiter les mots et les sons et réagir a des questions simples
● aimer jouer et taper dans ses mains
● répéter des sons et des gestes pour attirer l’attention
● ramasser des objets entre le pouce et l’index
● commencer à tenir des objets comme une cuillère et une tasse et essayer de manger tout seul.

Conseils aux parents et aux dispensateurs de soins :


● montrer des objets et les nommer, parler et jouer fréquemment avec
l’enfant et lui chanter des chansons et lui lire des histoires
● utiliser l’heure des repas et autres activités familiales pour favoriser l’interaction avec tous les
membres de la famille
● se montrer constamment affectueux et attentif, que l’enfant soit heureux ou qu’il soit fâché
● si l’enfant se développe lentement ou à un handicap physique, se concentrer sur ses capacités.
Lui donner plus de stimulation et plus de possibilités d’interaction
● ne pas laisser l’enfant dans la même position pendant plusieurs heures
● faire en sorte que son environnement soit aussi sur que possible pour éviter les accidents et
garder hors de la portée de l’enfant les objets dangereux, comme les objets coupants, les sacs en
plastique et les petits objets avec lesquels il pourrait s’étouffer
● continuer à nourrir l’enfant au sein, s’assurer qu’il a suffisamment de nourriture et qu’il mange
des plats familiaux varies
● aider l’enfant à essayer d’utiliser une cuillère et une tasse
● s’assurer que l’enfant a reçu tous les vaccins et reçoit toutes les doses supplémentaires
recommandées de compléments nutritionnels.
● veiller à ce que l’enfant ait les mains propres et commencer à lui apprendre à se laver les mains
au savon.

Signes auxquels il faut être attentif :


● l’enfant n’émet pas de sons quand on lui parle

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

● l’enfant ne regarde pas les objets que l’on déplace


● l’enfant est apathique et ne réagit pas quand on s’occupe de lui
● l’enfant n’a pas d’appétit ou refuse de manger.

À l’âge de 2 ANS
Un enfant devrait être capable de :
● marcher, grimper et courir
● montrer des objets ou des images quand on les nomme (par exemple, le nez, les yeux, les
oreilles)
● prononcer plusieurs mots de suite (depuis l’âge de 15 mois environ)
● suivre des instructions simples
● gribouiller quand on lui donne un crayon ou une craie
● apprécier les histoires et les chansons simples
● imiter le comportement des autres
● commencer à manger tout seul.

Conseils aux parents et aux dispensateurs de soins :


● lire, chanter et jouer avec l’enfant
● apprendre à l’enfant à éviter les objets dangereux
● parler à l’enfant normalement – ne pas utiliser de langage bébé
● continuer à le nourrir au sein, s’assurer que l’enfant a suffisamment de nourriture et qu’il
mange des plats familiaux varies
● s’assurer que l’enfant a reçu tous les vaccins nécessaires
● encourager l’enfant à manger, sans le forcer
● fixer des règles simples et avoir des exigences raisonnables
● féliciter l’enfant quand il réussit quelque chose, le rassurer quand il a peur et continuer à lui
prodiguer une affection constante chaque jour.

Signes auxquels il faut être attentif :


● l’enfant ne réagit pas quand on s’occupe de lui
● il a de la difficulté a garder son équilibre quand il marche (consulter un agent de sante qualifie)
● des blessures et des changements de comportement inexplicables (surtout si d’autres personnes
se sont occupées de l’enfant)
● il n’a pas d’appétit.

À l’âge de 3 ANS
Un enfant devrait être capable de :
● marcher, courir, grimper, taper dans un ballon et sauter facilement
● reconnaitre et identifier les images et les objets courants en les montrant du doigt
● faire des phrases de deux ou trois mots
● dire son nom et son âge
● nommer les couleurs
● comprendre les nombres
● utiliser des objets pour faire semblant
● manger tout seul
● exprimer son affection.

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Conseils aux parents et aux dispensateurs de soins :


● lire et regarder des livres avec l’enfant et expliquer les images
● raconter des histoires a l’enfant et lui apprendre des comptines et des chansons
● donner à l’enfant son propre bol ou sa propre assiette de nourriture
● continuer à encourager l’enfant à manger, en lui donnant autant de temps qu’il le faut
● aider l’enfant à apprendre à s’habiller, à utiliser les toilettes ou les latrines et à se laver les
mains a l’eau et au savon (ou selon d’autres façons, par exemple avec des cendres et de l’eau)
après être allé a la selle et avant de toucher des aliments et de manger
● écouter toutes les questions de l’enfant et y répondre
● encourager les jeux créatifs, les jeux de construction et le dessin
● donner à l’enfant des taches simples à exécuter – par exemple ranger ses jouets – pour qu’il
acquière progressivement le sens des responsabilités
● restreindre le temps passe devant la télévision et s’assurer qu’il ne regarde pas d’images
violentes
● reconnaitre et encourager les comportements positifs et fixer des limites clairement définies
● prodiguer une affection constante chaque jour
● faire participer, si possible, l’enfant a des activités (jeux) d’apprentissage préscolaire avec

Signes auxquels il faut être attentif :


● perte d’intérêt dans le jeu
● chutes fréquentes
● difficulté à manipuler de petits objets
● difficulté à comprendre des messages simples
● incapacité à parler en utilisant plusieurs mots
● manque d’intérêt pour la nourriture.

À l’âge de 5 ANS
Un enfant devrait être capable de :
● bouger de manière coordonnée
● faire des phrases et utiliser beaucoup de mots différents
● comprendre les mots de sens contraire (par exemple, gros et mince, grand et petit)
● jouer avec d’autres enfants
● s’habiller tout seul
● répondre à des questions simples
● compter entre 5 et 10 objets
● se laver les mains.

Conseils aux parents et aux


Dispensateurs de soins :
● écouter l’enfant
● entreprendre fréquemment des activités avec l’enfant
● lui lire et lui raconter des histoires
● encourager l’enfant (une fille aussi bien qu’un garçon) à jouer et à explorer.
● écouter toutes les questions de l’enfant et y répondre, avoir des conversations avec lui (aussi
bien avec une fille qu’avec un garçon)
● encourager les jeux créatifs, les jeux de construction et le dessin

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● restreindre le temps passe devant la télévision et s’assurer qu’il ne regarde pas d’images
violentes
● reconnaitre et encourager les comportements positifs et fixer des limites clairement définies
● prodiguer une affection constante chaque jour
● faire participer, si possible, l’enfant (fille aussi bien que garçon) à des activités (jeux)
d’apprentissage préscolaire qui le préparent à l’école.

Signes auxquels il faut être attentif :


● si l’enfant est craintif, colérique ou violent quand il joue avec d’autres enfants, il a peut-être
des problèmes affectifs ou a peut-être été victime de mauvais traitements.

À l’âge de 8 ANS
Chez l’enfant :
● la croissance physique s’effectue plus progressivement et plus lentement que pendant les
premières années
● la masse musculaire se développe et les capacités motrices, petites et grandes, s’améliorent
● la capacité à comprendre des concepts abstraits et des idées complexes commence à se
développer
● la capacité de concentration s’accroit et l’enfant peut s’intéresser au passé et à l’avenir autant
qu’au présent
● les facultés d’apprentissage se développent et l’enfant apprend en milieu scolaire à lire, à écrire
et à résoudre des problèmes
● l’amitié et les échanges avec des enfants de son âge sont de plus en plus importants
● l’intérêt porté aux amis amène à vouloir passer du temps avec des enfants de son âge et à
s’informer auprès d’eux
● la maitrise de soi s’améliore, ainsi que la compréhension d´émotions plus complexes.
Conseils aux parents et aux dispensateurs de soins :
● montrer l’exemple pour les filles comme pour les garçons
● encourager l’enfant à exprimer ses sentiments et pensées et à résoudre des problèmes
● reconnaitre les points forts et les compétences de l’enfant et les renforcer, ainsi que ses points
faibles
● passer du temps avec l’enfant, lui parler et l’écouter
● trouver des activités à faire ensemble qui aideront l’enfant à se sentir performant et aime et à
avoir confiance en lui
● aider et encourager l’enfant à jouer avec des amis et à participer à des activités extrascolaires
● reconnaitre et encourager les comportements positifs et fixer des limites claires et constantes
● s’intéresser à l’école de l’enfant et s’y investir – ne pas oublier que la mère, le père et/ou les
autres adultes qui s’occupent de l’enfant sont ses premiers et plus importants enseignants.

Signes auxquels il faut être attentif :


● difficulté à se faire des amis ou à les garder et à participer à des activités de groupe
● tendance à éviter une tache ou une difficulté sans essayer de s’y attaquer ou à manifester un
sentiment d’impuissance
● difficulté à exprimer ses besoins, pensées et émotions
● difficulté à se concentrer, à comprendre et faire ses devoirs.

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IV- L’ALLAITEMENT MATERNEL


1. Le lait maternel est le seul et meilleur aliment et la seule et meilleure boisson dont un
nourrisson ait besoin pendant ses six premiers mois. Il n’a généralement besoin d’aucun
autre aliment ou boisson, même pas d’eau, pendant cette période.

2. Le nouveau-né devrait être donne à sa mère pour qu’elle le prenne dans ses bras
immédiatement après l’accouchement. Il devrait avoir un contact de peau à peau avec la
mère et commencer à allaiter dans l’heure qui suit la naissance.

3. Pratiquement toutes les mères peuvent allaiter leurs bébés. L’allaitement maternel
fréquent stimule la sécrétion de lait. Le nourrisson devrait être nourri au sein au moins
huit fois par jour, jour et nuit, et à la demande.

4. L’allaitement maternel contribue à protéger le bébé et le jeune enfant de maladies


dangereuses. Il crée également un lien unique entre la mère et l’enfant.

5. L’alimentation au biberon et les substituts du lait maternel comme les préparations pour
nourrisson (lait maternise) ou le lait d’animaux peuvent nuire à la santé et même
compromettre la survie du nourrisson. Si une femme ne peut pas nourrir son bébé au sein,
il faut donner à l’enfant du lait maternel extrait au préalable ou, s’il n’y a pas d’autres
solutions, un substitut du lait maternel de qualité dans une tasse ordinaire bien propre.

6. Une femme séropositive risque de contaminer son bébé en l’allaitant. Pendant les six
premiers mois, ce risque est beaucoup plus élevé si l’on donne à l’enfant d’autres liquides
et aliments en plus du lait maternel que s’il est exclusivement nourri au sein. Il est donc
recommande de nourrir exclusivement au sein l’enfant pendant les six premiers mois, a
moins que le nourrir exclusivement au moyen de substituts du lait maternel (préparations
pour nourrisson) soit acceptable, faisable, viable et d’un cout abordable et ne présente
aucun danger.

7. Une mère qui travaille en dehors du foyer peut continuer à allaiter son enfant. Elle devrait
le nourrir au sein aussi souvent que possible lorsqu’elle est avec lui et tirer son lait le
reste du temps afin qu’une autre personne puisse le donner au bébé dans de bonnes
conditions d’hygiène.

8. Apres l’âge de 6 mois, quand le nourrisson commence à manger des aliments, il est
recommandé de continuer à l’allaiter jusqu’à l’âge de deux ans et au-delà car le lait
maternel est une importante source de nutrition et d’énergie et qu’il protège contre les
maladies.

Les différents modes d’alimentation du nourrisson de mère séropositive


Les six premiers mois :
● Il ne faut envisager de donner au bébé des préparations pour nourrisson (des substituts du lait
maternel) qu’à condition que cela soit acceptable, d’un cout abordable, faisable, viable et sans
danger pour la mère comme pour l’enfant. Si toutes ces conditions sont réunies, le nourrisson

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peut être nourri exclusivement au moyen d’un substitut du lait maternel de qualité pendant les six
premiers mois, sans aucun lait maternel ou autre aliment. Cela élimine le risque de transmettre le
VIH à l’enfant lors de l’allaitement.

● Si une mère séropositive décide de nourrir au sein son enfant, elle devrait l’allaiter
exclusivement, sans lui donner aucun autre liquide, lait ou autre aliment, pendant les six premiers
mois. Si le bébé est nourri exclusivement au sein pendant les six premiers mois, il risque moins
de contracter le VIH que si on lui donne à la fois du lait maternel et d’autres aliments et liquides
(≪ alimentation mixte ≫).

● Non seulement l’alimentation mixte augmente considérablement le risque de transmettre le


VIH au nourrisson pendant les six premiers mois mais elle provoque également davantage de
maladies, comme la diarrhée et la pneumonie, et accroit les risques de malnutrition et de
mortalité.

Après six mois :


● Tous les nourrissons devraient commencer à consommer d’autres aliments pour répondre à
leurs besoins nutritionnels croissants.
● Les femmes qui ont allaite leur nourrisson pendant les six premiers mois devraient continuer à
lui donner du lait maternel, en plus d’autres aliments, à moins qu’elles ne remplissent les
conditions nécessaires pour donner à leur enfant une alimentation de substitution saine, y
compris des préparations pour nourrisson et d’autres types de lait et aliments. L’allaitement
devrait complètement cesser dès qu’on peut donner à l’enfant une alimentation nutritive et saine.

LA NUTRITION ET LA CROISSANCE
1. Un enfant qui grandit bien gagne du poids rapidement. L’enfant devrait être pesé
régulièrement entre la naissance et l’âge de 2 ans. S’il ne prend pas de poids ou si ses
parents ou toute autre personne qui l’élève constate qu’il ne grandit pas, cela signifie que
quelque chose ne va pas. Il faut emmener l’enfant voir un agent de sante qualifie.

2. Le lait maternel sans rien d’autre est le seul aliment et la seule boisson dont un
nourrisson a besoin pendant ses six premiers mois. A partir de 6 mois, le nourrisson a
besoin d’autres aliments variés en plus du lait maternel pour grandir et se développer.

3. A partir de 6-8 mois, l’enfant a besoin de manger deux à trois fois par jour, et trois à
quatre fois par jour à partir de 9 mois – en plus de l’allaitement maternel. En fonction de
l’appétit de l’enfant, il peut avoir besoin d’un ou deux gouters nutritifs entre les repas
(fruit ou tartine de pain à l’arachide). Il faut donner à l’enfant de petites quantités de
nourriture de plus en plus variée et abondante à mesure qu’il grandit.

4. Les repas sont des moments propices à l’apprentissage, à la tendresse et à l’échange, qui
favorisent la croissance et le développement physique, social et affectif. La personne qui
nourrit l’enfant doit lui parler pendant le repas, et traiter et nourrir de la même manière
les filles et les garçons, avec la même patience.

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5. Les enfants ont besoin de vitamine A pour se protéger contre la maladie, éviter les
troubles de la vue et réduire les risques de décès. On trouve de la vitamine A dans de
nombreux fruits et légumes, l’huile de palme rouge, les œufs, les produits laitiers, le foie,
le poisson, la viande, les aliments enrichis et le lait maternel. Dans les régions ou la
carence en vitamine A est courante, on peut donner aux enfants âgés de 6 mois à 5 ans
des doses élevées de suppléments de vitamine A tous les quatre à partir de l’âge de six
mois.

6. Les enfants ont besoin d’aliments riches en fer pour protéger leurs capacités physiques et
mentales et lutter contre l’anémie. Les meilleures sources de fer sont d’origine animale,
comme le foie, les viandes maigres et le poisson. Les aliments enrichis en fer ou les
suppléments de fer sont d’autres bonnes options.

7. L’iode dans le régime alimentaire de la femme enceinte et du jeune enfant est surtout
essentiel pour le développement du cerveau de l’enfant. Il contribue à la prévention des
troubles de l’apprentissage et du retard du développement. La consommation de sel iodé
au lieu du sel ordinaire procure aux femmes enceintes et à leurs enfants tout l’iode dont
ils ont besoin.

8. Lorsque l’enfant commence à consommer davantage d’aliments et de boissons, le risque


de contracter des maladies diarrhéiques augmente considérablement. La contamination
des aliments par des microbes est l’une des principales causes de diarrhée et d’autres
maladies qui font perdre à l’enfant les nutriments et l’énergie dont il a besoin pour
grandir et se développer. Une bonne hygiène, de l’eau salubre et une manipulation,
préparation et conservation appropriées de la nourriture sont les conditions essentielles à
la prévention des maladies.

9. Lorsqu’il est malade, l’enfant a besoin de liquides supplémentaires et il faut l’encourager


à s’alimenter régulièrement; les nourrissons nourris au sein doivent être allaités plus
fréquemment. Apres une maladie, il faut proposer à l’enfant davantage de nourriture pour
remplacer l’énergie et les éléments nutritifs qu’il a perdus.

10. Les enfants très minces, et/ou dont des parties du corps sont enflées, ont besoin de soins
médicaux particuliers. Il faut les emmener en consultation auprès d’un agent sanitaire
qualifie ou dans un établissement de sante pour faire le diagnostic de leur état et les
traiter.

Informations sur la fréquence des repas et la quantité de nourriture à donner à un jeune


enfant :
6–8 mois :
Il faut nourrir les enfants au sein fréquemment et leur donner d’autres aliments deux à trois fois
par jour. On commencera par leur donner des aliments tendres ou bien écrasés (comme le
porridge) en augmentant progressivement la consistance de la nourriture. Les aliments d’origine
animale comme la viande, les œufs et le poisson peuvent être donnés à un jeune âge à condition

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qu’ils soient écrasés, haches ou coupes en tout petits morceaux. Commencer avec 2–3 cuillerées
par repas et augmenter progressivement la quantité pour atteindre 1⁄2 tasse de 250 millilitres.

9–24 mois :
En plus du lait maternel, il faut donner aux enfants d’autres aliments trois a quatre fois par jour.
On donnera aux nourrissons âgés de 9–11 mois 1⁄2 tasse de 250 millilitres par repas. On donnera
aux enfants âgés de 12–23 mois entre 3⁄4 et 1 tasse de 250 millilitres pleine par repas. On
donnera aux enfants de 2 ans et plus au moins 1 tasse entière de 250 millilitres de nourriture par
repas. Dans la mesure du possible, il faut donner aux enfants des aliments d’origine animale,
comme la viande, le poisson et les œufs.
A partir de 12 mois, La majorité des enfants sont assez grands pour partager le repas familial et
manger des aliments solides. On peut encore leur proposer des aliments semi-solides qui sont
plus faciles à manger. Apres l’âge de 6 mois, on leur offrira une ou deux fois par jour des gouters
nutritifs (fruit, pain ou tartine de pain recouverte de pate d’arachide). Si la qualité de la nourriture
ou la quantité proposée au repas est faible, ou si l’enfant n’est plus nourri au sein, il faut lui
donner 1–2 tasses de lait, plus un ou deux repas supplémentaires chaque jour.

- LA PROTECTION DE L’ENFANCE
1. Tout enfant doit avoir la possibilité de grandir dans une famille. Si une famille n’est pas
capable de s’occuper d’un enfant, les autorités doivent prendre des mesures pour
remédier au problème et s’efforcer de maintenir l’unité de la famille.

2. Tout enfant a droit à un nom et une nationalité. L’enregistrement des naissances


contribue à garantir aux enfants le droit à l’éducation, aux soins et aux services juridiques
et sociaux. C’est une procédure cruciale en matière de protection contre les sévices et
l’exploitation.

3. Les filles et les garçons doivent être protégés contre toute forme de violence et de
sévices, ce qui inclut la maltraitance physique, sexuelle et psychologique, la négligence et
les pratiques néfastes telles que le mariage d’enfants. Il incombe aux familles, aux
communautés et aux autorités d’assurer cette protection.

4. Les enfants doivent être protégés contre tout travail dangereux. Travailler ne doit pas les
empêcher d’aller à l’école. Les enfants ne doivent jamais être impliques dans les pires
formes du travail d’enfant, telles que l’esclavage, le travail force, la production ou le
trafic de drogue.

5. Les filles et les garçons peuvent être exposés au risque d’abus et exploitation sexuels
chez eux, à l’école, sur leur lieu de travail et au sein de leur communauté. Des mesures
doivent être prises pour empêcher les abus et l’exploitation sexuels. Les victimes de ces
actes doivent être immédiatement aidées et l’on doit faire cesser ces exactions.

6. Les enfants risquent d’être victimes de la traite lorsque les services de protection sont
insuffisants ou inexistants. Le gouvernement, la société civile et les familles ont la

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responsabilité d’empêchera la traite ainsi que d’aider les enfants victimes à réintégrer
leurs familles et communautés, si c’est dans leur meilleur intérêt.

7. La justice pour les enfants doit se fonder sur les droits de l’enfant. Priver les enfants de
leur liberté (en les incarcérant) doit toujours être une solution de dernier recours. Des
procedures adaptées doivent être mises en place pour les enfants victimes ou témoins de
crimes.

8. Une aide au revenu et des services d’assistance sociale peuvent aider à préserver l’unité
des familles, assurer la scolarisation des enfants et garantir l’accès aux soins.

9. Tous les enfants ont le droit d’avoir accès a des informations adaptées à leur âge, d’être
entendus et de participer à la prise des décisions qui les concernent. Le respect de ce droit
permet aux enfants de jouer un rôle actif dans leur propre protection contre les sévices, la
violence et l’exploitation, et de devenir des citoyens actifs.

XII - LA PRÉVENTION DES ACCIDENTS


1. De nombreux accidents graves pourraient être évités si les parents et autres personnes en
charge surveillaient attentivement les enfants et s’assuraient qu’ils ne sont pas en
situation de danger.

2. Les jeunes enfants courent des risques sur les routes ou à leur proximité. Il ne faut pas
les laisser jouer sur la route ni à proximité et il faut s’assurer qu’ils sont toujours
accompagnes d’une personne plus âgée lorsqu’ils traversent. Ils doivent porter un casque
lorsqu’ils font du vélo ou de la mobylette et doivent être solidement attaches dans un
siège-auto adapte à leur âge lors de trajets en voiture.

3. Les enfants peuvent se noyer en moins de deux minutes et dans très peu d’eau, même
dans une baignoire. Il ne faut jamais les laisser sans surveillance à proximité de l’eau.

4. Les brulures peuvent être évitées en empêchant les enfants de s’approcher du feu, des
cuisinières, des liquides et aliments brulants et des fils électriques dénudés.

5. Les chutes sont une cause majeure d’accident chez les jeunes enfants. Les escaliers, les
balcons, les toits, les fenêtres, les espaces de jeu et les lits doivent être sécurisés par des
barrières à barreaux verticaux pour empêcher les enfants de tomber.

6. Les médicaments, les poisons, les insecticides, l’eau de Javel, les acides et les fertilisants
ou carburants liquides comme la paraffine (kérosène), doivent être rangés hors de la vue
et de la portée des enfants. Les substances dangereuses doivent être stockées dans des
récipients étiquetés, jamais dans des bouteilles alimentaires. Lorsqu’ils existent, des
systèmes de fermeture dotes d’une sécurité enfant doivent être utilises sur les récipients
contenant des produits dangereux.

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7. Les couteaux, ciseaux, objets tranchants ou pointus et les morceaux de verre peuvent
provoquer des blessures graves. Il faut les garder hors de la portée des enfants. Il en va de
même des sacs en plastique, avec lesquels un enfant peut s’étouffer.

8. Les jeunes enfants aiment porter les objets à la bouche. Les petits objets comme les
pièces de monnaie, les fruits secs et les boutons doivent rester hors de leur portée afin
qu’ils ne les avalent pas. Les aliments des enfants doivent être coupes en petits morceaux
pouvant être facilement mâchés et avalés.

9. Les familles doivent :


● surveiller attentivement les enfants
● clôturer la maison et fermer le portail pour empêcher les jeunes enfants d’aller courir sur la
route
● apprendre aux jeunes enfants à ne jamais traverser la route s’ils ne sont pas accompagnés d’un
adulte ou d’un enfant plus âge
● empêcher les enfants de jouer au bord de la route
● apprendre aux enfants à ne pas courir après un ballon, jouer ou faire du cerf-volant à proximité
d’une route
● apprendre aux enfants à marcher sur le bas-côté de la route, face à la circulation
● leur apprendre à utiliser les trottoirs, s’il y en a, au lieu de marcher sur la route.

10. En voiture, les enfants doivent être attaches à l’aide d’un système de harnais adapte à leur
âge ou assis dans un siège rehausseur jusqu’a 10 ans ou qu’ils atteignent la taille de 150
cm, lorsqu’ils pourront alors utiliser une ceinture adulte.

11. Avant de traverser la route, il faut apprendre aux enfants à :


● s’arrêtera au bord de la route
● regarder des deux cotes
● écouter si une voiture ou un autre véhicule arrive avant de traverser
● donner la main pour traverser
● traverser en marchant, pas en courant
● en ville, utiliser les passages piétons
● éviter de traverser la route dans un virage ou en passant entre des voitures stationnées
● éviter de traverser lorsque les voitures roulent vite.

Il est important de :
● couvrir les puits et les citernes d’eau afin que les enfants ne puissent pas les ouvrir
● retourner les baquets et les seaux lorsqu’ils ne sont pas utilisés et toujours surveiller un enfant
dans son bain
● apprendre aux enfants à ne pas s’approcher des fosses et des bouches d’égout
● pour les familles vivant à proximité d’un plan d’eau, installer une clôture autour de la maison
et en fermer les ouvertures pour empêcher les jeunes enfants d’aller dans l’eau
● clôturer les mares et les bassins par des barreaux verticaux suffisamment rapprochés pour
empêcher les enfants de passer au travers
● pour les familles vivant sur pilotis, installer des barrières verticales sur les terrasses, les
fenêtres et les portes afin d’empêcher les jeunes enfants de tomber à l’eau

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● apprendre aux enfants à nager lorsqu’ils sont jeunes


● prévoir un système de flottaison homologue (gilet de sauvetage) pour les jeunes enfants et
ceux qui ne savent pas nager lorsqu’ils jouent dans l’eau ou sur un bateau
● toujours surveiller les enfants qui nagent
● apprendre aux enfants à ne jamais aller nager dans les courants et à ne jamais nager seuls
● dans les zones inondables, surveiller attentivement les enfants lorsque l’eau commence à
monter; veiller à ce que tous les membres de la famille, y compris les enfants assez âgés pour
comprendre, soient bien informes des lieux surs dans lesquels se rendre si jamais ils doivent
précipitamment quitter la maison.

12. L’un des types de brûlure les plus fréquents est le contact direct avec le feu, une
flamme ou une surface chaude. Pour prévenir ce type de blessure :
● éloigner les jeunes enfants des cuisinières, des allumettes, des lampes à pétrole, des bougies et
des liquides inflammables comme la paraffine et l’essence
● poser les cuisinières sur une surface plate et surélevée hors de la portée des enfants
● en cas de cuisson à feu ouvert, le feu doit être préparé sur un monticule de terre, et non
directement sur le sol. On peut également empêcher les jeunes enfants d’approcher du feu en les
mettant dans un parc ou en construisant une barrière en terre, en bambou ou autre matériau
● ne pas laisser les jeunes enfants s’approcher ou s’occuper seuls d’un feu ou d’une cuisinière
● éloigner les enfants des appareils de chauffage, des fers chauds et autres appareils chauds
● ne jamais laisser un enfant seul dans une pièce ou se trouve une bougie ou un feu.

13. Les liquides et aliments bouillants sont une autre cause majeure de brûlure.
Quelques conseils pour les éviter :
● tourner les manches de toutes les casseroles de façon à ce que les enfants ne puissent pas les
attraper
● conserver les aliments et les liquides chauds dans un endroit sûr, hors de la portée des enfants
● ne pas laisser les enfants ouvrir eux-mêmes le robinet d’eau chaude de la baignoire ou de la
douche
● maintenir la température du chauffe-eau sous un certain degré afin d’empêcher que les enfants
ne se brulent s’ils viennent à ouvrir un robinet d’eau chaude
● apprendre aux enfants à ne pas jouer autour de personnes tenant des boissons chaudes ou dans
la cuisine au moment de la préparation des repas
● ne jamais porter un enfant lorsque l’on tient un liquide ou un plat chaud.

14. Les enfants peuvent subir un choc ou une brûlure grave s’ils entrent en contact avec
l’électricité. Pour s’en prémunir :
● apprendre aux enfants à ne jamais mettre les doigts ou un objet dans les prises électriques
● maintenir les fils électriques hors de la portée des enfants
● couvrir les fils électriques dénudés, qui sont particulièrement dangereux, avec un ruban isolant.

15. En plus de la surveillance, les mesures suivantes peuvent empêcher les enfants de
tomber gravement :
● décourager et empêcher les enfants de grimper sur des surfaces dangereuses
● ne pas permettre aux enfants de jouer dans les escaliers et sur les balcons ou, s’ils le font, les
surveiller de près

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● utiliser des barrières de protection de largeur et de hauteur adéquates pour les escaliers, les
fenêtres ou les balcons
● veiller à ce que la maison soit propre, bien éclairée et dépourvue d’objets pointus ou de
meubles a bords dangereux
● asseoir et attacher les bébés dans une chaise haute
● ne pas laisser sans surveillance un nourrisson dans un lit, un berceau, un hamac, un trotteur ou
tout autre équipement pour bébé
● éloigner les meubles (lit, chaises, berceau) des fenêtres
● ne pas placer en hauteur des jouets ou des objets qui pourraient attirer les jeunes enfants; fixer
au mur les meubles lourds de type vitrines et étagères.

16. Pour éviter l’empoisonnement, il est indispensable de conserver les substances


dangereuses hors de la portée des enfants
● Les poisons ne doivent jamais être stockes dans des bouteilles de soda ou de bière, des carafes
ou des tasses, car les enfants risquent de les boire par erreur.
Tout médicament, produit chimique et poison doit être conserve dans son emballage d’origine,
hermétiquement ferme et hors de la portée des enfants.
● Il ne faut jamais laisser de détergents, d’eau de Javel, de produits chimiques et de médicaments
a la portée des enfants. Il faut les conserver dans des emballages hermétiquement fermes et bien
étiquetés et les enfermer à clé dans un placard ou un coffre, ou alors les ranger tout en haut d’une
étagère ou les enfants ne peuvent pas les voir ou les atteindre.
● Les médicaments pour adultes peuvent tuer ou blesser les jeunes enfants. Seuls les
médicaments qui ont été prescrits a un enfant peuvent lui être administres, jamais ceux destines a
un adulte ou à un autre enfant. Les parents ou la personne en charge doivent administrer le
médicament chaque fois que nécessaire et ne pas laisser l’enfant le prendre tout seul. Les
médicaments doivent en outre être rangés hors de la portée et de la vue des enfants.
● Lorsqu’ils existent, des systèmes de fermeture dotent d’une sécurité enfant doivent être utilises
sur les récipients contenant des produits dangereux.

Pour réduire le risque de blessure par verre et par objets pointus, on peut :
● conserver les bouteilles en verre hors de la portée des jeunes enfants et faire en sorte qu’aucun
tesson de verre ou déchet ne traine dans la maison ou dans les zones de jeu
● ranger les couteaux, les rasoirs et les ciseaux dans des tiroirs ou des placards fermes
inaccessibles aux jeunes enfants
● jeter les déchets de manière appropriée, y compris les bouteilles cassées et les vieilles boites de
conserve.
On peut également éviter les accidents autour de la maison en apprenant aux enfants qu’il est
dangereux de lancer des pierres ou des objets pointus et de jouer avec des couteaux ou des
ciseaux.
Les enfants ne doivent pas jouer avec des sacs en plastique afin d’éviter l’étouffement.

Les parents et les personnes en charge doivent :


● éviter de laisser de petits objets (boutons, perles, ballons de baudruche, bouchons de stylo,
pièces de monnaie, graines et fruits secs) dans les espaces de jeu et de repos
● inspecter avec soin les nouveaux jouets avant de les donner aux enfants afin de s’assurer qu’il
n’y a aucune pièce détachée ou pointue qui pourrait se casser et être avalée ou blesser l’enfant

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● ne jamais donner aux jeunes enfants des aliments avec lesquels ils pourraient s’étouffer,
comme les arachides, les bonbons durs ou des aliments contenant de petits os ou des graines
● toujours surveiller les jeunes enfants pendant les repas et couper leurs aliments en petits
morceaux pouvant être facilement mâchés et avales.
Une toux, des haut-le-cœur, une respiration aigue et bruyante ou l’incapacité à émettre des sons
sont le signe d’une difficulté à respirer et d’un possible étouffement.
Les parents et personnes en charge doivent penser à l’étouffement lorsqu’un enfant a
soudainement du mal à respirer, même si personne ne l’a vu introduire d’objet dans sa bouche.

LES SITUATIONS D ’URGENCE : PRÉPARATION ET INTERVENTIONS


1. Dans les situations d’urgence, les enfants ont les mêmes droits qu’en situation non
urgente, que la situation d’urgence soit un conflit, une catastrophe naturelle ou une
épidémie.

2. Les enfants, leurs familles et leurs communautés doivent prendre leurs précautions à
l’avance et adopter des mesures simples pour se préparer aux urgences (à la maison, a
l’école et au sein de la communautés).

3. La rougeole, la diarrhée, la pneumonie, le paludisme, la malnutrition et les complications


néonatales sont les principales causes de décès chez les enfants, en particulier dans les
situations d’urgence.

4. Une épidémie (ou flambée) de maladie peut être provoquée par une situation d’urgence
ou elle-même provoquer une situation d’urgence. En cas de grippe pandémique et autres
maladies transmises par contact rapproche, les personnes atteintes doivent être tenues à
l’écart des autres.

5. Les mères, même mal nourries, peuvent continuer d’allaiter, même dans le contexte
stressant d’une situation d’urgence.

6. En situation d’urgence, les enfants ont le droit d’être protégés contre la violence. Il
incombe au gouvernement, à la société civile, aux organisations internationales, aux
communautés et aux familles de les protéger.

7. En général, il est préférable que les enfants soient pris en charge par leurs parents ou par
les personnes qui s’occupent habituellement d’eux, afin qu’ils se sentent plus en sécurité.
En cas de séparation, tous les efforts doivent être entrepris pour réunir l’enfant et sa
famille, si c’est dans son intérêt supérieur.

8. Les bouleversements et le stress provoqués par les catastrophes naturelles et les conflits
armés peuvent effrayer et irriter les enfants. Lorsque de tels évènements se produisent, les
enfants ont besoin d’une attention particulière et de davantage d’affection. Il faut leur
fournir un maximum de sécurité et les accompagner dans la reprise des activités
normales. On peut offrir aux enfants des occasions adaptées à leur âge de participer aux
interventions et aux décisions relatives à la situation d’urgence.

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9. Les enfants ont droit à l’éducation, même en situation d’urgence. Envoyer les enfants
dans une école sure et ≪ amie des enfants ≫ contribue à renforcer leur sens de la
normalité et à entamer le processus de reconstruction.

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Examens d’état
VIII) Vrai ou Faux

IX) Choisissez la lettre correspondant à la bonne réponse


3- Ces bébés ont un problème d’anurie. Le médecin pense que la cause la plus
fréquente est :
a) La sous – alimentation
b) La grippe
c) L’absorption de lait maternel
d) La déshydratation
Septembre 2011
4- Le nombre de consultations prénatales préconisées par le MSPP pendant la
grossesse est de :
a) Deux consultations prénatales pour une grossesse normale
b) Trois consultations prénatales pour une grossesse normale
c) Quatre consultations prénatales pour une grossesse normale
d) Cinq consultations prénatales pour une grossesse normale

5- Patrick, âgé de 13 mois, tousse et à de la fièvre depuis 5 jours. Sa mère le


conduit au dispensaire. Au moment de l’évaluation de l’Etat général de
Patrick, vous constatez qu’il ne présente ni tirage sous – costal ni stridor.
Patrick ne vomit pas et ne présente pas de convulsions. Vous comptez 43
respirations par minutes. Il est classé :
a) Pneumonie grave
b) Pneumonie
c) Pas de pneumonie, toux ou rhume

6- Carline a 8 mois et pèse 10 Kg. Elle présente de la diarrhée avec


déshydratation sévère. Sa température est de 38, 5°C. La mère de Carline a
remarqué du sang dans les selles. Elle est agitée et irritable. Quelle est la
CAT face à cette situation ?
a) Donner de l’anti – diarrhéique
b) Demander à la mère de continuer l’allaitement
c) Référer Carline au Centre de santé
d) Donner de la vitamine A
e) c et c est bonne
7- De quoi souffre Carline ?

8- C’est le signe du tétanos néonatal :


a) Trismus
b) Arrêt de téter
c) Raideur de nuque

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9- Les principales causes de mortalité infantile dans les pays en voie de


développement sont :
a) Rougeole, fièvre, bronchiolite
b) Pneumonie, diarrhée, rougeole
c) Malaria, diarrhée, méningite
d) Diarrhée, anémie, malnutrition
Octobre 2013
Choisissez la lettre correspondant à la mauvaise réponse
10- L’agent de santé de la zone a été voir une nourrice de 19 ans qui a accouché
depuis 16 jours. Que doit – il faire pour une visite réussie ? :
a) Questionner la mère sur sa santé
b) S’informer sur le mode d’alimentation de la mère et du bébé
c) Administrer une capsule de 200.000 unités de vitamines A à la nourrice
d) Offrir une plaquette de pilule contraceptive à la femme

11- Vous administrez


1. la vitamine A à un groupe dans un poste de
rassemblement. Laquelle des personnes suivantes ne recevra pas de la
vitamine A ?
a) Enfant âgé de 6 mois à 7 ans
b) Femme allaitante de 15 jours de post – partum
c) Femme allaitante de 30 jours n’ayant pas de rapport sexuel
d) Femme enceinte

2.
12- Ces maladies peuvent être transmises de la mère à l’enfant, excepté :
a) La candidose vaginale
b) La varicelle
c) La diphtérie
d) La chlamydiose
Septembre 2011
13- Ce sont des objectifs du counseling dans la clinque prénatale, sauf :
a) Faire le choix judicieux d’une méthode
b) Mieux comprendre la méthode choisie
c) Encourager un comportement responsable vis – à - vis des IST
d) Empêcher la survenue d’une grossesse gémellaire.

14- Vous recevrez3. un enfant de 10 mois avec les signes cliniques de la


rougeole. Vous devez le traiter pour xérophtalmie. Voici le schéma de
traitement, excepté :
a) Une capsule de vitamine A (100000 UI) stat
b) Le lendemain, une capsule de vitamine A
c) Une à 4 semaines plus tard, une capsule de vitamine A
d) Tous les 2 mois, une capsule de vitamine A.
Aout 2012
15- En Haiti, les causes de mortalité chez les enfants de moins de cinq
ans sont :
a) La diarrhée

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b) La malnutrition
c) La poliomyélite
d) Les infections respiratoires

16- f) A une séance d’éducation à la clinique prénatale, une femme vous


dit « je préfère me faire accoucher à domicile parce que je ne vois
pas la nécessité de venir à l’Hôpital. Veuillez soulignez les bonnes
réponses pour la convaincre :
g) a) On donne des tickets pour la nourriture gratuite
h) b) Soins post partum aux femmes
i) c) Dépistage d’anomalie chez le nouveau – né
j) d) l’acte de naissance est donné à l’hôpital
k)
3 Autres
6
-

17- Mme Joseph vous fait la question suivante : Quelle est la différence entre
l’espacement des naissances et la limitation des naissances ? Quelle est votre
réponse ?
18- Dans la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant, dès l’arrivée de la
mère avec l’enfant, quelle action devez – vous poser ?

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Grille de réponses. Examen d’Etat 2


Questions Réponses Annotations
1 d

2 b

3 b Patrick souffre de Pneumonie, puisque la respiration est


accélérée (supérieure à 40 chez enfant de un an ou plus).
Mais la pneumonie n’est pas grave puis qu’il n’y a aucun
signe général de danger ni de signe de détresse respiratoire.
Rappelons que la fréquence respiratoire est accélérée
lorsqu’elle est :
- Supérieure à 60 mvts / mn chez un enfant de moins de
2 mois ;
- Supérieure à 50 mvts / mn chez un enfant âgé de 2 à
11 mois ;
- Supérieure à 40 mvts chez un enfant de 12 à 59 mois.
-
Autre rappel :
Les Signes généraux de danger sont :
- Léthargie ou inconscience
- Incapacité de boire ou de téter
- Vomissements incoercibles
- Convulsions
Les signes de détresse respiratoire sont :
- Tirage sous – costal
- Stridor
- Balancement thoraco – abdominal
- Battements des ailes du nez.

4 e On doit continuer à allaiter un enfant atteint de diarrhée afin


d’éviter la dénutrition. En outre, le lait maternel participe à la
réhydratation de l’enfant et possède des éléments propres à
augmenter le système immunitaire de l’enfant (Vitamine A).
Il ne faut pas donner d’anti – diarrhéique car on ne doit pas
bloquer la diarrhée qui est un mécanisme réflexe visant à
débarrasser l’organisme d’éléments nuisibles.
Il ne faut pas également donner de vitamine A à cause du
risque de malabsorption.

5 Dysenterie C’est la présence de sang dans les selles lors de la diarrhée


(encore appelée diarrhée sanglante).

6 b A la période néonatale, le signe témoin de suspicion de


tétanos néonatal est l’arrêt de téter.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

7 b Les principales causes de mortalité infantile dans les pays en


voie de développement sont :
- La pneumonie
- La diarrhée
- La rougeole
- La malaria
- Et la malnutrition

8 d Offrir une plaquette de pilule contraceptive n’est pas l’option


préférentielle pour une femme qui vient d’accoucher. Ceci va
à l’encontre de la promotion de l’allaitement maternel
exclusif.

9 d On ne doit aucunement administrer à une femme enceinte de


la vitamine A à forte dose à cause de son effet tératogène.

10 a

11 d

12 d

13 c

14 b et c Donner l’acte de naissance à l’hôpital serait une bonne


stratégie tant pour sensibiliser les femmes à venir accoucher à
l’hôpital que pour augmenter le taux d’enregistrement des
naissances. Mais cela ne se fait pas en Haiti et il serait
malhonnête de l’utiliser comme argument pour inciter les
femmes à l’accouchement en milieu hospitalier.
La fourniture de soins en post partum et le dépistage
d’anomalies chez le nouveau – né sont les arguments à
utiliser.

15 La limitation des naissances consiste à fixer un nombre maximum


d’enfants qu’un couple peut procréer.
L’espacement des naissances consiste en un écart d’au moins
2 ans entre 2 naissances.

16 Accueil, demande du motif de la consultation et recherche des


signes généraux de danger.

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Aide – Mémoire de Santé Communautaire

Bibliographie
1- Action communautaire en santé, un outil pour la pratique, Fédérations des Maisons de
médicales, décembre 2013
2- Santé communautaire, participation et action. Culture et Santé, octobre 2008
3- L’approche communautaire de la santé : une des stratégies d’intervention sur les
déterminants socio-économiques. Morel J. In : santé conjuguée n° 40 2007 Document en
lignehttp://www.maisonmedicale.org/
4- La Santé des Communautés - perspectives pour la contribution de la santé publique au
développement social et au développement des communautés. Institut national de santé
publique de Québec, Québec, 2002
5- Savoir pour Sauver, 4ème Edition, OMS, 2010
6- Politique nationale de santé, MSPP, juillet 2012.
7- Plan directeur de santé 2012 - 2022, MSPP.
8- Manuel de normes du programme national de lutte contre la tuberculose, MSPP, aout 2010.
9- Guide national de lutte contre la tuberculose, MSPP, 2018.
10- Le Paquet Essentiel de Services, MSPP, 2016
11- Amendement normes VIH / SIDA, MSPP, 9 mai 2019
12- Traitement et stockage sur de l’eau à domicile dans les situations d’urgence, FICR, 2008
13- Guide formation des formateurs. Mobilisation des communautés pour l’eau, l’hygiène et
l’assainissement, Unicef Guinée, Juin 2014.
14- Politique nationale de promotion de la santé, MSPP, 2009
15- Manuel de normes techniques et de procédures du PEV en Haiti, MSPP, 2014
16- Normes de prise en charge clinique et thérapeutique des adultes et adolescents vivant avec le
VIH / SIDA, MSPP, octobre 2013
17- Guide de la planification familiale à l'usage des agents de santé communautaires et de leurs
clients. OMS, 2012

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