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Procédure fiscale résumé:

1. Obligation de déclaration :

Elle va permettre de faire connaitre à l’administration les éléments qui doivent lui permettre soit
d’établir l’imposition soit de vérifier si le précompte a été réellement versé ou si celui-ci n’a pas été
fait que cela est normal. Pour qui ?
- Les débiteurs des revenues passibles du précompte mobilier et les débiteurs soumis au
précompte prof.
- Les contribuables qui sont assujetties à l’impôt (IPP,IPM,INR ,…)
- Ceux qui offre des appareils de divertissement organisation de jeux et paris imposable)

2. La déclaration :

Il existe deux types de déclaration :

- La déclaration papier : formulaire établi par le Roi, il devra être complété conformément aux
indications qui y apparaissent, authentifié, daté et signé.
 La déclaration + les annexes éventuels devra être renvoyé au service mentionner sur le
formulaire. ( possibilité de se faire aider pour)

- La déclaration électronique : via Taxe on web (PP) ou Biztax (Isoc)


 depuis 2014 , L’isoc, IPM et impôt non résidant son obligé de rendre leur déclaration de façon
électronique. ( sauf si ils n’ont pas les moyens électronique pour)

Les déclaration que ce soit papier ou électrique ont force probante.

3. Annexe à la déclaration :

Tous documents ou renseignements demandé dans la formule de déclaration doivent être joint à la
déclaration, si cela n’est pas fait, la déclaration ne pourra être considéré comme valable sauf si le
contribuable répond à la demande de régularisation auquel il devra satisfaire dans les 8 jours.

4. Mention obligatoire lors de la déclaration à l’IPP : page 8

Le contribuable doit mentionner dans sa déclaration annuelle l’existence :


- Des comptes de quelques nature qu’ils soient dont le contribuable, son conjoint ou enfant
mineurs ont été titulaires dans un établissement bancaire, de change, de crédit ou épargne
sis à l’étranger ainsi que le ou les pays
- Des comptes d’assurances vie conclus par le contribuable auprès d’une compagnie
étrangère.
- De construction juridique dont l’assujetti, son conjoint ou enfant, en ce qui concernet les
revenus dont il a jouissance légale, soit en est fondateur ou un bénéficiaire.

5. Le délai de renvoi de la déclaration :


a) Déclaration destinés au personne physique :
Délai normal  ne peut être inférieur à un mois à compter de leur envoi.

Délai particulier :
- Déclaration via tax-on-web: plus longs que les délais habituels (varie selon les année)
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- En cas de départ à l’étranger : le contribuable doit demander un formulaire de déclaration
pour la partie de l’année ou il est encore habitant du royaume et de souscrire cette
déclaration dans les 3 mois à partir de la date à partir de laquelle les conditions
d’assujettissement ont cessé d’exister.
Vous devrez au registre national des personnes physique préciser la date de départ vers l’étranger et
communiquer l’adresse.

Ex : Départ à l’étranger le 1/5/2020

1) Déclaration IPP pour les revenues 2019 (E.C 2020)  délai de rentré normal  TOW juillet
2) Déclaration IPP pour les revenues du 1/1/2020 au 30/4/2020  déclaration spécial à rentrer
dans les 3 mois du départ à l’étranger  31/07/20 ( Exercice imposable 2020)
3) Déclaration INR du 01/5  30 décembre  si toujours des revenues en Belgique.

b) Déclaration Personnes morales

La déclaration devra être rendu dans les 6 mois au maximum mais au maximum 1 mois après
l’approbation des comptes par l’AG.
Idem si société qui ont fusionné, scission,…

6. Prolongation du délai :

a) Compétence pour prolonger :


Le pouvoir d’accorder un délai supplémentaire pour la rentrée de la déclaration est en principe
délégué exclusivement au chef de service du service de taxation compétent.
Cela est un acte administratif qui doit être motivé  renvoi aux dispositions légales applicables en la
matière et mentionner les motifs qui la justifient.

b) Demande individuelles :

- Prolongation pour motif sérieux : une prolongation du délai peut être accordée aux
contribuables qui fait valoir des juste motifs pour justifier le non envoi de la déclaration dans
le délai initial.
 accordé que dans le cas où cela se justifie (gens de mer, résidents travaillant à l’étranger, maladie
grave, disparition de document suite à un vol ou incendie, RC non encore fixé,…)

Le volume de travail du contribuable ne peut être considéré comme un motif grave sans autre
justification pouvant permettre la prolongation du délai de la déclaration.

- Prolongation pour force majeure : ne relève pas de la volonté de l’homme et que ce dernier
ne pouvait pas prévoir ou éviter.
NE PEUT PAS ÊTRE CONCIDERE COMME FORCE MAJEURE :
 Une erreur ou négligence d’un mandataire, comptable,avocat,…
 La retenue de la comptabilité par le comptable
 La disparition du contribuable
 La maladie
 Le séjour en prison

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7. Réception de la déclaration :

a) Déclaration électronique : réception d’un accusé de réception daté et signé.

b) Papier et désaccord pour déclarations simplifiés : au centre de scanning de Gand ou Namur.

8. Condition de validité

a) Déclaration tardive  inexistante et donne donc le droit à l’administration de :


- Taxation d’office sur base d’un montant présumé
- D’établir l’imposition dans un délai de 3 ou 7 ans prenant cours le 1 e janvier de E.I
- D’appliquer les sanctions administratives

b) irrégulier  inexistante , une déclaration non valable doit être renvoyé immédiatement,
invitant le contribuable à la remplir correctement. Un délai de 8 jours lui sera octroyé.
(raison pour laquelle elle est irrégulière page 12)

c) est considéré comme régulièrement introduite :


- La déclaration qui ne mentionne pas certaines revenus
- La déclaration non datée mais qui est rentrée dans les délais requis.

9. Dispense de déclaration :

La dispense de l’obligation de déclaration est applicable pour l’exercice d’imposition dont la période
imposable suit l’année civile au cours de l’accueil il a été satisfait aux conditions nécessaires pour
pouvoir bénéficier de cette dispense de déclaration. Si c’est personnes sont expressément invité par
un fonctionnaire à souscrire une déclaration IPP ils devront le faire.

a) Pas de déclaration à l’impôt des PP mais une déclaration simplifiée :


Certaines personnes reçoivent de l’administration une proposition de déclaration simplifiée cette
proposition mentionne :
- La base imposable - tous les renseignements et données qui sont pris en considérations.
- L’impôt dû

Il s’agit de contribuable qui ne doivent seulement déclarer que certaines catégories de revenus et
autres éléments.
Les contribuables qui doivent déclarer des revenus d’origine étrangère, qui sont titulaire d’un ou
plusieurs comptes bancaires ou contrat d’assurance vie à l’étranger ou qui ont leur domicile à
l’étranger ne pourront avoir droit à une déclaration simplifiée.

b) Que doit faire le contribuable qui reçoit une PDS ?

Si les données proposés sont justes, le contribuables ne dois rien faire.


Le contribuable doit toutefois réagir si :
- Si les données sont incomplètes ou erronées
- Si lui ou quelqu’un de sa famille on une assurance vie à l’étranger.
- Si lui ou membre de sa famille est fondateur ou bénéficiaire d’une construction juridique.
Ce cas le contribuable doit réagir dans le mois à dater de l’envoi de la proposition la date ultime de
réaction du contribuable est cependant fixée annuellement par l’administration

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Toutefois, si le contribuable n’a pas communiqué à l’administration dans le délai fixé, toute
inexactitude lacunes relevées dans la proposition d’imposition, cette dernière est assimilé à une
déclaration inexacte ou incomplète mais jamais à une déclaration tardive.

10. Pas de déclaration à l’impôt des PP mais pas non plus de proposition de déclaration simplifié

Sont dispensés de l’obligation de déclaration à l’IPP et l’administration n’est pas tenu de leur envoyer
une proposition d’imposition les contribuables qui n’ont pas d’activité professionnelle lorsque leurs
revenus imposables sont inférieur à :
- La quotité du revenu exempté d’impôt si contribuable imposé isolément
- La somme des revenus exemptées d’impôt lorsqu’il s’agit des conjoints.

Vérification de la déclaration :

1. Généralités : pouvoirs d’investigation de l’administration :


Le rôle de l’administration et de veiller à ce que chacun paye ce qu’il doit légalement, ses pouvoirs
sont définis afin d’ éviter des abus de la part des fonctionnaires et agents.
C’est pouvoir d’investigation sont établis par le CIR 92 et repose sur une obligation de collaboration
aux investigations imposées aux contribuables en tant que tel d’une part et à des tiers et à d’autres
institutions publiques d’autres part.

2. L’organisation des travaux de contrôle dans les services :


Le SPF finances répartis entre les activités de gestion, de contrôle, de contentieux, de prestations de
services et le management : les particuliers–PME–Grand entreprise.

3. Moyens de contrôle propre à l’administration :

a) Documentation dont dispose l’administration :

- Les fiches de paie et de traitement, les fiches de rémunération et tantièmes,…


- Les fiches et attestations relatives aux revenues mobiliers pour lesquels l’on a renoncé
intégralement ou partiellement à la perception du PM à la source.
- Les avis de délivrance concernant les livraisons de carnet de reçus par les imprimeurs agréés
aux praticiens des professions libérales, fonction ou poste.
- Les fiches de renseignements dressées par les services publics concernant les livraisons et
travaux, les loyers payés, les indemnité d’expropriation,..

b) La documentation constitué par l’administration :

- Les duplicata de déclaration introduite en matière de PM


- Les fiches de renseignements dressé par les agents de service de recherche concernant les
faits constatés par leurs soins
- Les avis de délivrance concernant les livraisons des reçu attestation de soins aux praticiens de
professions médicales et paramédical.
- Les fiches de contrôle dresser par les services de taxation sur la base des renseignements
repris dans les déclarations obtenus lors d’ une investigation les concernant
- Les renseignements relatifs aux assujetti à la TVA. ( déclaration périodique, les listings tva, les
relevés intracommu, les déclaration spéciales,…)

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Pouvoirs d’investigation :

1. Obligation du contribuable : Quiconque est passible de n’importe quel impôt l’obligation


lorsqu’il est requis par l’administration, de leur communiquer sans déplacement tous les
documents nécessaires à la détermination du montant de ses revenues imposable.
 ces documents doivent être conservé à la disposition de l’administration 7 années qui suit la
période imposable à laquelle ces pièces et documents se rapportent sauf :
- La saisie des livres par la justice
- Une dérogation accordé par l’administrateur.

L’examen de ces livres et documents s’effectue en principe au domicile du contribuable, cependant


de commun accord, le contribuable et le taxateur peuvent convenir que des copies certifiées
conformes ou des photocopies de certaines pièces soient fournies au bureau de ce dernier voir que
Certains livres et documents il soit présenté, si cela offre plus de facilité pour les deux parties.
 alternatives et non obligation !! sinon contradictoire avec la loi.

Par document on entend également toutes les pièces et les données qui peuvent éclairer le taxateur
sur l’organisation et la structure de l’entreprise et sur la manière dont la comptabilité est tenu, d’eux-
mêmes que toutes les pièces extra comptable.

Les documents de nature privée peuvent être demandé si et seulement si ils sont nécessaires à la
détermination du montant des revenus imposables du contribuable.

Une dispense de communiquer les documents ou renseignements demandés peut être consenti si le
contribuable invoque le secret professionnel, en cas de doute l’administration peut solliciter
l’intervention de l’autorité disciplinaire dont dépend le contribuable afin de savoir si le secret
professionnel joue réellement.

Lorsqu’elle est requise par l’administration la personne visée un contrôle est également tenus
d’effectuer sur son matériel en présence des agents de l’administration des copies dans la forme que
les agents souhaite de tout ou partie des données précité ainsi que les traitements informatiques
jugé nécessaire à la détermination du montant de ses revenus imposables, un contrôleur ne peut
toucher à l’ordinateur.
Les données enregistrées sur des supports informatiques doivent être communiqué sous une forme
lisible et intelligible.

2. Droit de rétention : page 19

Le droit de rétention offre aux fonctionnaires chargés d’un contrôle la possibilité d’importer tous les
livres et documents nécessaires à fin de déterminer le montant des revenus imposables du
contribuable ou deux tiers que l’assujettie est tenus de présenter sans déplacement.
Les livres doivent toutefois être clôturé de sorte que le contribuable ne soit pas gêné dans l’exercice
de son activité. (sauf si électronique)

Les documents généraux mais aussi :


- Les documents relatif à un compte à l’étranger
- Des contrats d’assurance vie individuelles conclu à l’étranger
- Registres des actions et obligations nominatives
- Les documents concernant le bénéficiaire d’une construction juridique.

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Les livres peuvent être gardé au bureau pour la durée normale de l’investigation et doivent au moins
être rendu aux contribuables au moment où un avis reposant sur des découvertes provenant de ses
livres et documents lui est envoyé.

La rétention doit faire l’objet d’un procès-verbal de rétention qui fait foi jusqu’à preuve de contraire
le contribuable de recevoir une copie du PV dans les cinq jours ouvrables qui suivent celui de la
rétention, ce qui va permettre à l’agent taxateur de dresser un inventaire détaillé du contenu des
documents emporté
Le PV de contenir toutes informations comme le nom le prénom la qualité du rédacteur, il devrait
être daté et signé par le rédacteur et doit satisfaire à la loi sur l’emploi des langues, il devrait être
repris de manière précise les motifs et les circonstances ayant mené à la décision prise.

3. Demande de renseignement au contribuable :

Le fonctionnaire taxateur peut demander aux contribuables des explications verbale ou écrite au fin
de vérifier sa situation fiscale. On ne peut convoquer le contribuable sans motif sérieux ni lui
demander, par écrit, des renseignements qui n’ont aucune utilité pratique.

a) Demandes verbales :
Le fonctionnaire peut afin d’ éviter de devoir procéder ultérieurement une vérification sur place,
inviter le contribuable à communiquer à son bureau certains documents déterminé. Il faut cependant
que cette communication de documents avec déplacements soient proposés comme une alternative
et non comme une obligation, sinon peut entraîner l’annulation de la cotisation qui en découle.

b) Demande écrites :
Quand le fonctionnaire taxateur désire obtenir de l’explication écrite, il est tenu d’envoyer son
questionnaire en double exemplaire, la copie devant porter mention « copie à conserver par le
contribuable ».  le contribuable doit répondre dans un délai 1 moi à compter du troisième jour
ouvrable suivant la date d’envoi de la demande écrite. Le contribuable peut demander une
prolongation du délai de réponse, mais il doit avancer un juste motif à cet effet. Page 20 et 21 !!!

4. Opérations pouvant faire l’objet d’une vérification et d’une demande de renseignement :

Lors de la vérification des écritures et les demandes de renseignements, il est permis de recueillir
tous renseignements utiles pouvant servir à la vérification des déclarations de tiers ou à
l’établissement d’autres impôt sur ces éléments.
L’administration n’est pas autorisé à recueillir dans les comptes livres et documents des
établissements de banque de change de crédit et d’épargne, des renseignements en vue de
l’imposition de leurs clients. Cependant si l’enquête fait apparaître des éléments concrets
permettant de présumer l’existence sous la préparation d’un mécanisme de fraude fiscale, un
contrôleur de grade d’attaché peut relever dans les comptes livres et documents de l’établissement,
des renseignements permettant de compléter l’enquête et de déterminer les impôts dus par ce
client.

5. Conséquence lorsque le contribuable ne collabore pas :

En cas de non production de des livres et documents ou des renseignements demandés,


l’administration peut procéder à la taxation d’office, en outre elle peut infliger une amende
administrative pour violation des obligations imposées aux contribuables.
 sanction pénale possible si intention frauduleuse ou à dessein de nuire.
6. Droit d’accès au locaux professionnel ou autre :
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La loi accorde expressément aux agents de l’administration chargé d’un contrôle de visiter les
installations professionnelles qu’il s’agisse de locaux ou de terrain du contribuable,
Ce droit d’accès va offrir la possibilité aux fonctionnaires :
- de constater la nature et l’importance des travaux visés
- De vérifier l’existence et la nature des stocks et objets de toute nature
- Examiner tous les livres et documents qui se trouve dans les locaux précité.

La visite doit obligatoirement avoir lieu à un moment ou une activité quelconque est exercée mais
elle ne peut, ni entraver l’activité du contribuable ni être faite chez un titulaire d’une profession
libéral d’une charge ou d’un office alors qu’il exerce son activité en présence d’un client.
 de 5 heures du matin à 21h et uniquement avec l’autorisation du juge de police.

7. Obligation de tenir des carnets de reçus et livres :

a) Reçues  page 23

b) Livre journal contenants :

1) Les montants :
- De leurs recettes reportées des carnets de reçus
- De toutes autres reçues perçues par la voie de leurs comptes

2) Le détail de leurs dépenses professionnelles dûment justifié :

En principe, le montant des recettes transférer à la fin de chaque journée, par encaissement, dans le
journal.
Frais professionnels doivent être inscrit dans le journal poste par poste :
- Soit à la réception de la facture ou de la pièce justificative
- Soit à la date du paiement lorsqu’il n’y a pas eu de facture dressée.
Par ailleurs pour la tenue d’un journal, le praticien n’est pas relevé de l’obligation de démontrer la
réalité et le montant des frais professionnels qui l’inscrit dans ce journal et qu’il veut déduire de ses
revenus brute imposable.

8. Tenue de livres ou utilisation de documents et de formules en vue du contrôle des recettes et


dépenses :

Le ministre des finances peut imposer à quiconque est passible d’une imposition quelconque
(IPP,ISOC,…) la tenue de livres ou l’utilisation de documents et de formule dont il fixe le modèle et
l’emploi et qu’il estime nécessaire, soit au contrôle de leurs recettes de leurs dépenses soit au
contrôle des recettes ou des dépenses de tiers.

Obligation des tiers :


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1. Pouvoirs d’investigation de l’administration auprès des tiers :
Pour assurer l’exacte perception de l’impôt, le contrôleur a la possibilité d’enquêter auprès de tiers
et de recueillir chez ceux-ci des indications utiles pour la taxation d’autres contribuables.
Le contribuable ne peut pas cependant lors d’un contrôle des déclarations des contribuables
recueillir dans les comptes, livres et documents des établissements de banque, de change, de crédit
et d’épargne ( secret bancaire) ni auprès des notaires et des avocats (secret professionnel) , des
renseignements destiné à la taxation de leurs clients.

L’administration peut en ce qui concerne un contribuable déterminé, recueillir des attestations,


entente de déposition, procéder à des enquêtes requérir des renseignements non seulement auprès
des personnes avec laquelle le contribuable a traité des opérations lucrative ou professionnel mais
aussi auprès d’autres personnes morales ou physiques qui sont à même de fournir des
renseignements susceptibles d’assurer une plus exact perception de l’impôt.

Administration peut également requérir deux tiers de la production, pour ou partie de leurs
opérations ou activités, des renseignements portant sur un ou plusieurs contribuable, même non
nominativement désignés avec qui ils ont été directement ou indirectement en relation en raison de
ces opérations ou activités.

2. Demande d’attestation ou de renseignements :

Des attestations ou des renseignements concernant un contribuable déterminé ne pourront être


demandé à des tiers que si celui-ci, négligent de répondre à la demande qui lui a été adressé ou si les
renseignements qu’il fournit ne sont pas de nature à former la conviction de l’administration d’eux-
mêmes si les informations ne sont pas nécessaires À fin d’imposer le plus judicieusement possible un
contribuable.
Il ne peut évidemment être question d’adresser des demandes de renseignements ou d’attestation à
toutes les personnes physiques ou morales avec lesquelles le contribuable a pu être en relation. Les
seules personnes qui pourront être interrogé sont les tiers dans l’administration et certain qu’ils sont
intervenus dans les opérations du contribuable ou dont on peut supposer, sur la base des
présomption précise et concordantes qu’ils y ont été mêlé.

3. Droit d’entendre des tiers et de procéder à des enquêtes :


Il s’agit de la preuve testimonial. Seuls les fonctionnaires d’un grade supérieur à celui de conseillers
peuvent entendre des tiers et procéder à une enquête.

Les auditions sont soumises à certaines formalités légales :


- Convocation du témoin et du contribuable par lettre recommandée au moins 8 jours à l’av.
- Obligation pour le témoin .de comparaître en personne et sans assistance
- Prestation de serment par le témoin et rédaction d’un PV de l’audition.
- Signature du PV par le contribuable et le témoin.
- Notification aux contribuables, par pli recommandé, d’une copie certifiée conforme du PV.

4. Obligation des services, établissements et organismes publics :


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Les services administratifs de l’État, les administrations, les régions, les provinces,… Sont tenus de
fournir, à la demande de tous fonctionnaires chargés de l’établissement ou du recouvrements des
impôts :
- Tous les renseignements en leur possession
- Octroyer l’accès, sans déplacement à tous les actes, documents, registre,…
- Laisser prendre toutes documentations nécessaire.

Les actes, pièce, registre et documents ou renseignements liés à la procédure judiciaire ne peuvent
être toutefois consulter ou copier par le service de taxation sans autorisation formelle du ministère
public sauf concernant :
- Les établissements publics de crédit, BPost.
- l’institu national des statistique et l’institut d’étude économique et sociales des classes
moyennes.

La commission des jeux de hasard doit immédiatement informé le ministre des finances lorsqu’elle
constate auprès d’un organisme dont elle assure le contrôle, des éléments concrets permettant de
présumer l’existence ou la préparation d’un mécanisme de fraude fiscale.
La cellule de traitement des informations financières informe le ministre des finances de toute
transmission qui concerne des informations relatives au blanchiment de capitaux.
Les officier du ministère public auprès des cours et tribunaux qui ont une information en cours
mettant en lumière des indices de fraude en matière d’impôt direct ou indirect doivent
immédiatement en avertir le ministre des finances.

5. Collaboration entre administrateurs fiscales :

Loi a expressément prévu la collaboration entre les différentes administrations fiscales :

- Toutes les administrations qui ressortent du SPF finances sont tenus de mettre à disposition
de tous les agents du service public tous les renseignements adéquat, pertinent et non
excessif en leur possession qui contribue à la poursuite de la mission de ses agents en vue de
l’établissement ou du regroupement de n’importe quelle impôts établi par l’État
- Tous agent du SPF finances régulièrement chargé d’effectuer un contrôle ou une enquête et
de plein droit habilité à prendre, rechercher ou recueillir les renseignements adéquat qui
contribue à assurer l’établissement de n’importe quel autre impôts établi par l’État
- Tous renseignements, pièce, PV, découvert ou obtenu dans l’exercice de ses fonctions par un
agent du SPF finances peut être invoqué par l’État pour la recherche de toute somme due en
vertu des lois d’impôts.

La loi permet donc aux agents du SPF finances qui au moment du contrôle font mention de l’impôt
pour lequel ils sont régulièrement chargé et font pour ce fait usage de pouvoirs d’investigation
propre à cet impôt, de transmettre les renseignements recueillis à leurs collègues d’une autre
administration fiscale. Ex page 32.

6. La coopération internationale :
L’administration peut s’échanger des documents, renseignements entre les états.
Cette échange de renseignements peut se dérouler de plusieurs manières :
- L’échange de renseignements sur demande
- L’échange de renseignements automatique (compte épargne, biens immobiliers)
- L’échange de renseignements spontanée (fausse facture)
- Contrôle simultané/envoi à l’étranger

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Limite au pouvoir d’investigation :

1. Le secret bancaire :
Lorsque l’administration investigue auprès d’une institution de la banque, de change, de crédit ou
d’épargne, ils ne peuvent récolter des renseignements dans le but de taxer leurs clients.
Ce n’est que dans des circonstances déterminée et à la condition de respecter des conditions de base
de formes prescrites que le secret bancaire peut être levé et que l’administration peut récolter des
renseignements auprès de ses institutions dans le but de taxer leurs clients.

Ce sont les clients des institutions visées qui sont protégés par le secret bancaire. L’on vise et si
toutes les personnes physique ou personne morale dans la mesure où elles sont cliente au sens
commercial du mot.
- Titulaire d’un compte bancaire
- Obtienne un prêt d’une société de crédit.
- Vendent ou achète des titres.

Le secret bancaire n’est pas en vigueur vis-à-vis des tiers qui ne sont pas clients de l’institution
financière, ces institutions ne peuvent donc pas refuser de communiquer les renseignements dont
elle dispose concernant des tiers, en ce qui concerne, par exemple, les commissions et honoraires
qu’ils auraient payé, les contrats de livraison qu’ils auraient conclu ou les ventes qu’ils auraient
réalisé. Lorsqu’une institution financière de ce type développe aussi d’autres activités que ces
opérations financières spécifiques, le secret bancaire n’est évidemment pas en vigueur par rapport
aux personnes physique ou personne morale qui sont clients de l’institution s’occupant des autres
activités. Exemple page 35.

A) Exception au secret bancaire :

1. Lors du contrôle de l’institution financière elle-même :


Lors d’une investigations menées auprès de l’institution financière mais en lumière des éléments
concrets qui laisse supposer l’existence ou la préparation d’un mécanisme de fraude fiscale, le chef
du centre peut charger un fonctionnaire d’aller puiser des renseignements au sein des comptes,
livres et documents de l’institution permettant de mener à bien l’investigation et de déterminer les
impôts dus par ce client.

2. Lors du contrôle de client d’établissements financiers :


L’administration dispose du droit de poser des actes d’investigation auprès des institutions
financières dans le respect de certaines conditions en suivant une procédure par étape :

- Lorsqu’elle dispose d’un ou plusieurs indices de fraude fiscale dans le cadre du contrôle
- Lorsqu’elle envisage d’évaluer la base imposable sur la base de signes ou indice tous résulte
une aisance supérieur à celle qui atteste les revenus déclarés
- Lors d’une demande d’assistance par la part d’un État étranger.

Administration peut aussi demander l’aide au point de contacts centrale pour l’ensemble du secteur
bancaire au sein de la banque nationale de Belgique.
Avant tout ça une procédure spécifique doit être suivi sauf dans certains cas :
- Si la demande ne concerne pas la taxation des clients de cette institutions.
- En cas d’échange de données dans le cadre de la directive sur l’épargne.
- Dans la phase d’investigation de la réclamation
- Lors de renseignement obtenues de manière légitime à a suite de cons d’un dossier judicaire.
La procédure :
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1e étape :
L’administration devra demander au contribuable les renseignements qu’elle souhaite obtenir par le
biais d’une demande de renseignement.  formulaire , le contribuable aura un délai de 1 mois pour
y répondre à compter du troisième jour ouvrable suivant l’envoi de la demande.
L’administration doit bien y préciser que si non collaboration, ces questions pourront être
demandé à l’établissement financier.
Il doit s’agir de document pertinent en la matières.

2e étape :
Si l’assujetti ne répond pas ou de façon incomplète, et qu’après que le délai ai expiré, que
l’administration pourra s’adresser à l’institution financière et ce uniquement dans deux cas :

- Il doit y avoir des indices de fraude fiscale, qui ne doit pas déjà forcément avoir été constaté,
une suspicion de fraude fiscale suffit. L’indice ne doit pas être démontré mais ne peut pas
non plus reposer sur des suppositions folle ou vague.
- Si elle envisage d’évaluer la base imposable sur la base des signes et indice d’où résulte une
naissance supérieur à celle qui atteste les revenus déclarés.

Si le contribuable a négligé de fournir les renseignements demandés dans le délai requis, le


fonctionnaire–contrôleur a le droit d’établir une cotisation d’office et/ou d’infliger une amende
administrative. Des sanctions pénale aussi possible.

3e étape :
Si un de ces deux cas  un fonctionnaire ayant le grade de conseiller général doit vérifier.

- Un fonctionnaire effectue le contrôle et demande aux contribuables les informations et les


données relatives aux comptes en utilisant une demande de renseignement et que celui-ci
refuse de les fournir ou les fournissent seulement partiellement.
- Si le contrôle effectué donne lieu à une éventuelle application d’une détermination indiciaire
de la base imposable ou à un ou plusieurs indices de fraude fiscale, ou que le contribuable
cache des données auprès d’une institution soumise au secret bancaire ou refuse de les
fournir.

4e étape :
Après ce contrôle, le fonctionnaire (le grade de conseiller général) Donne l’autorisation de recueillir
tous renseignements qui pourrait s’avérer utile pour pouvoir établir le montant des revenus
imposables de l’assujettie.

1e possibilité : Le fonctionnaire mandaté dispose des données pour s’adresser à la bonne institution
financière en Belgique.

Après avoir reçu l’autorisation de la part du conseil général, le fonctionnaire pourra s’adresser
directement à l’institution pour collecter les données. Le contribuable sera informé par recommandé,
soit des indices de fraude fiscale soit des données pouvant amené à des preuve par signe et indice.
 sauf si les droits du trésor sont mis en péril, possibilité d’abandonner cette obligation mais ils
devront prévenir le contribuable au plus tard 30 jours après l’envoi de la demande.

2e possibilité : le fonctionnaire ne dispose pas de suffisamment de données permettant de s’adresser


à la bonne institution financière.
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Lorsque le fonctionnaire ne connaît pas le numéro de compte du contribuable, mais qu’il a découvert
un indice de fraude fiscale, le conseiller général peut décider de consulter le point de contacts
central. Il demandera le numéro de compte manquant dont le contribuable est titulaire ou Co-
titulaire. Dans ce cas aucune notification sera envoyé aux contribuables.
Une fois les comptes connus, l’investigation du contribuable continuera avec une demande de
renseignements, si le contribuable continue à cacher des comptes ou refuser de les communiquer, le
fonctionnaire pourra s’adresser à l’institution financière concernée.

Principe d’application quand un renseignement bancaire est demandé par état étranger.

Lorsqu’un renseignement bancaire est demandé par un État étranger, l’administration peut
s’adresser à l’institution financière concernée et/ou au point de contacts centrale.

La demande d’échange de renseignements bancaires de l’administration étrangère est


automatiquement considéré comme un indice suffisant de fraude fiscale, aucun indice de fraude
fiscal concrète ne devra donc être délivré.  autorisation automatiquement octroyée.
Le contribuable ne sera pas mis au courant lorsque l’État étranger demande expressément que celui-
ci ne soit pas mis au courant de sa demande, lorsque le droit du trésor est en péril.
 la notification post factum par recommandé, au plus tard 90 jours après l’envoi de la demande
mais pas avant le 60 ièmes jour après l’envoi des informations à l’état étranger.

Le point de contact central :


tenu par la banque National de Belgique, qui reçoit l’identité de tous clients de chaque établissement
banquaire, change,…

Lors d’une simple consultation du PCC, pas besoin d’envoyer une lettre au contribuable.

3. Le secret professionnel :

a) Qui est lié au secret bancaire :


Toutes personnes dépositaires par état ou profession de secret qu’on leur confie.

b) Objet du secret professionnel :


Ne peut toucher que les faits qui concernent d’autres personnes, que l’on prend connaissance lors de
sa profession.

c) Que se passe-t-il lorsque quelqu’un appel à tort au secret professionnel afin de ne pas
donner d’information.
Une demande sera faite à l’autorité disciplinaire compétente (IEC, ordre des médecins) à fin de se
prononcer sur la demande et de statuer sur le sujet.
Si confirmation  l’administration doit s’incliner
Si autorisation mais que le contribuable maintient  l’administration peut établir une cotisation
d’office et appliquer une majorité d’impôt et infliger une amende administrative si il s’agit d’un tiers.

4. La limite territoriale d’investigation :

Territorialement limités par les compétences semblables des autres état. Interdit à l’administration
fiscal belge de faire usage de ses pouvoirs hors Belgique.
 possibilité échange de renseignements
5. Secret professionnel imposé aux fonctionnaires :

12
Tous documents est transmis au contribuable sous pli fermés, tous fonctionnaires est tenu au secret
professionnel en dehors du travail sous peine de sanction très lourde. Ils ne peuvent pas
communiquer de renseignement au conjoint de quelqu’un.

Ils ne doivent pas garder le secret professionnel lorsqu’ils communique au service administratif de
l’État, parquet et greffe des tribunaux et de toutes juridictions, aux communauté, région,…
Ou si ils sont requis par une ordonnance ou réquisition express du juge d’instruction de
communiquer le dossier d’un contribuable.

6. Le respect des principes de bonne administration :


 obligation d’accepter ce qu’un autre contrôleur dit.

Si un % professionnel a été contrôlé et accepté par un administrateur, un autre administrateur ne


peut pas revenir dessus. Sauf :
- Si le contribuable change de %
- Si les changements d’implantation changent.

Si le principe de bonne administration joue, l’administration peut lever celui-ci en précisant aux
contribuables que dès l’année suivante l’administration ne s’appliquera plus, par exemple un
pourcentage accepté. Afin d’ éviter les problèmes l’administration après un contrôle envoie une
notification de fin de contrôle précisant ce qui a été contrôlé.

Si lors du contrôle le contrôleur a accepté quelque chose contraire à la loi, la loi est toujours
supérieur aux principes de bonne administration.

7. L’interdiction du détournement de pouvoir

Le droit d’enquête de l’administration fiscale est régi par le principe de la finalité. Elle ne peut utiliser
son autorité que pour les compétences qui lui a été légalement été donnée.
Ex : prendre des factures dans une fiduciaire pour taxer les clients  on ne peut pas.

13
Délai d’investigation :

L’administration n’a pas un droit d’investigation illimité.

1. Délai d’investigation classique de 3 ans :

L’administration peut purement et simplement utiliser son pouvoir d’investigation durant la période
imposable et durant 3 ans à partir du 1 e janvier qui désigne l’exercice d’imposition et cela sans
notification préalable et sans motivation formelle.
Ex : exercice d’imposition 2021  1/1/20 au 31/12/21  délai : 1/1/21 au 31/12/23.

Si le contribuable tient une comptabilité autrement que par année civile, le délai de trois ans est
prolongé d’une période égal à celle qui s’étend entre le 1 er janvier de l’année de l’exercice
d’imposition et la date de clôture des écritures de l’exercice au cours de cette année.
Exemple page 51.

2. La prolongation du délai d’investigation en cas de réclamation introduite dans le délai.

Le délai d’investigation de trois ans est prolongée si le contribuable a introduit une réclamation
contre la cotisation établi pour cette exercice d’imposition dans cette période de trois ans, il est alors
prolongé d’une durée égale au temps qui s’est écoulé entre la date de l’introduction de la
réclamation est là décision prise concernant la réclamation avec un maximum de 6 mois.
Exemple page 52.

3. Délai supplémentaire de 4 ans.

Le délai d’investigation de trois ans est prolongée de 4 ans si l’administration dispose de preuve de
faute fiscale. Cela peut être le cas lorsque :

- Des pratiques anormales constatées au cours d’un contrôle effectué pendant le délai de 3
ans permettent à l’administration de présumer que les mêmes pratiques ou d’autres sont
utilisées par le contribuable depuis plus longtemps.
- Les renseignements parvenus en provenance d’autres administrations ou services publics
constituent des indices de fraudes caractérisée.

L’administration ne peut pas étendre sans plus son investigation aux quatre années qui précède le
délai d’indication de trois ans. L’administration ne peut le faire que si elle notifie aux contribuables
les indices de fraude fiscale qui existe à son encontre, de façon, préalable, de manière précise, par
écrit sinon cela constitue un vice de procédure.
Il est ainsi exigé que :
La notification soit motivé en mentionnant les éléments de fait, dont ressorte les indices de fraude
fiscale. Si cela n’est pas fait, cela entrainera la nullité de l’imposition.

Il n’est par contre pas exigé :


- Que les éléments matériels et intentionnels de la fraude soit déjà prouvés. Il ne résulte pas
que le fisc devrait disposer d’indice tels que des faits connus ou des constations, qui peuvent
conduire à la preuve de fraude, et qui devrait faire part de ses indices aux contribuables dans
la notification préalable. Cela irait en effet à l’encontre de la volonté du législateur d’imposer
à l’administration de prouver à l’avance ce qu’elle veut justement démontrer sur la base
d’une investigation supplémentaire.
- Que la notification des indices de fraude fiscale doivent avoir lieu dans un document
particulier  peut-être dans le document de renseignement si cela précède les questions.
14
Si cette notification n’est pas faite au contribuable avant que tous acte d’investigation lié au délai
prolongé soit posée, l’investigation est nul et la taxation basé sur ses résultats d’investigation peut
être annulé.
Ne constitue pas des actes d’investigation :
- La consultation d’un dossier judiciaire ou pénale
- si l’administration analyse une déclaration ou des pièces dont il disposait déjà.
- Un calcul détaillé du chiffre d’affaires par exercice d’imposition du moment que ses rapports
ont été obtenue à l’occasion d’un contrôle effectué durant le délai de trois an
- Si ils reprennent des chiffres rectificatifs arrêtés par l’administration de la TVA.
- La rédaction et l’envoi d’un avis de rectification ne constitue pas non plus comme tel un acte
d’investigation.
Exemple page 54.

Moyen de preuve de l’administration :

1. Fardeau de la preuve :

La charge de la preuve, en général déterminer quelle partie doit prouver les éléments de faits d’un
litige.

2. Le fardeau de la preuve en droit commun.


Chacune des parties à la charge de prouver l’effet qu’elle allègue. (celui qui réclame l’exécution d’une
obligation doit la prouver).

3. Qui supporte le fardeau de la preuve en droit commun ?


Le simple fait que l’autorité soit concerné par l’affaire, ne permet pas de déroger aux règles de droit
commun en matière de charge de la preuve, qui par conséquent son d’application dans toutes les
branches du droit.
La charge de la preuve en matière de détermination de l’impôt est répartis entre l’administration et
le contribuable, et pour certains éléments une obligation de collaboration pour les deux parties est
institué.

a) L’administration :
L’Administration supporte le fardeau de la preuve en ce qui concerne l’établissement de la date
d’impôts. Si elle ne le peut alors elle ne pourra pas être recouvrée.

Caractère probant de la déclaration :

La détermination du montant exact des revenus imposables appartient à l’administration. Il est


impossible à l’administration de déterminer la situation fiscale de 2 millions de contribuables. C’est
pourquoi le législateur a prévu l’obligation de souscription de la déclaration par le contribuable
(obligation de collaboration).

Une présomption d’exactitude est attaché à une déclaration valable (rentrer dans le délai et sans vice
de forme). L’administration ne pourra modifier cela que si elle prouve l’inexactitude. Si déclaration
non valable  ne vaut que comme simple renseignement.

Une déclaration signée lit le contribuable à l’administration.


La jurisprudence définit l’erreur de fait comme une erreur qui est la conséquence d’une méprise sur
l’existence d’éléments matériels sans lesquelles l’imposition manque de fondements légal ; elle a
trait au fautes de calculs, erreurs de plume ou autres erreurs grossière qui prouve la négligence ou
distration. Une erreur de droit suppose un élément intellectuel ; une interprétation erronée de la loi.
15
b) Le contribuable :
D’après la constitution aucune exemption ou réduction ne peut être invoqué qu’en vertu d’une loi.
Le contribuable supporte la charge de la preuve si il revendique, déduction, une réduction, une
exonération, un remboursement ou d’une manière générale un régime plus favorable. Il devra dans
ce cas donner la preuve des éléments matériels qui font naître cette déduction réduction,..
Lorsque le contribuable revendique une déduction d'impôts., ils doivent fournir la preuve des
charges qu'il veut déduire sans qu'il puisse invoquer la présomption d'exactitude de sa déclaration.

4. Renversement du fardeau de la preuve :


Lorsque le contribuable ne rend pas sa déclaration, l'administration peut procéder à une imposition
d'office. Dans ce cas, l'administration peut percevoir l'impôt sur base des revenus des éléments
qu'elle peut présumer. Il y a alors, renversement du fardeau de la preuve.

5. Preuve obtenu illégalement :


La jurisprudence distingue 3 sortes de preuves obtenues illégalement :

- Preuve provenant d’actes réalisés en infraction au droit matériel : vol, non-respect du secret
professionnel, secret des lettres, secret bancaire ou en matière de droit de visite.
- Preuves provenant d'actes dans lesquels les formes substantielles n'ont pas été respectées :
À l’occasion de la communication d’un dossier pénal, audition fiscal de témoin, investigation.
- Preuves provenant d'actes réalisés en infraction aux principes généraux de droit : droits de la
défense, violation du droit sur la vie privée.

6. Valeur juridique d’une preuve obtenue illégalement :


Une preuve obtenue illégalement peut avoir comme conséquence l'annulation de l'imposition si :
- La loi prévoit l'annulation comme sanction en cas d'irrégularité.
- L’imposition repose sur des données obtenues illégitimement

Les différents moyens de preuve :

Le fonctionnaire. Taxateur peut pour établir la base imposable avoir recours à tous les moyens de
preuve admis par le droit commun, y compris les procès-verbaux des agents du service public fédéral
finances, sauvent le serment ce sont donc :
- La preuve écrite - l’aveu
- Par témoin ( testimonial) - le PV.
- Par présomption
Le taxateur doit respecter certaines règles de procédure

1) La preuve écrite  déclaration + document écrit.

Le problème qui se pose lors du contrôle d’une déclaration ou document mis à la disposition du
controleur est la force probante de ces documents.

a) La comptabilité et document comptable :

Commerçant et personne morales : il s’agit de tous les livres et documents nécessaires à la


détermination du montant des revenues imposable et de document probant.
Toute comptabilité doit être admise pour autant fiscalement :
- Que les livres et documents constituent un ensemble cohérent permettant de déterminer les
revenues imposable.
- Que toutes les écritures soient appuyer sur des pièce justificative
- Que les chiffres comptabilisés correspondent à la réalité.
16
Si il constaté que la comptabilité n'offre pas des garanties suffisantes de sincérité et d'exactitude, le
fonctionnaire taxateur peut refuser de l'accepter comme moyen de preuve.

Titulaires de professions libérales, charges ou offices : la comptabilité spécial des titulaires de professions
libérales n’a de valeur probante que si elle est régulière et si ses mentions sont contrôlable.
Lire exemple page 61

b) La preuve testimoniale  par témoin. `

Les témoignages recueilli par l'administration peut être utilisé comme moyen de preuve.
Cette procédure a un caractère exceptionnel et il ne faut y recourir que si elle est réellement requise,
cela sera le cas quand le contribuable conteste la sincérité où l'exactitude des renseignements
fournis par écrit par des tiers ou récolté chez eux à l'occasion de la vérification de leurs déclarations.
Normalement, les renseignements sont demandés au tiers par écrit.  lire page 64.

c) La preuve par présomption : on ne peut pas faire de cascade de présomption.

Les présomptions sont des conséquences que l'on tire d'un fait connu à un fait inconnu on distingue
2 sortes de présomptions :

1) Les présomptions légales : lorsque c’est la loi elle-même qui fait le raisonnement.

a) Signe ou indice :

Si on constate qu’un contribuable vie au-dessus de ces moyens en vue de ce qu’il déclare.
 le taxateur pourra dans ce cas invoquer ces signes et indices pour majorer les revenues net, il
appartient dans ce cas au contribuable à prouver, au moyen d’élément positif et vérifiable la réalité.
Peu utiliser en société comme le bilan est censé être équilibré.
Les signes et indices retenu dans ce cas, ne peuvent pas résulter eux-mêmes de simples
présomptions puisqu’ils doivent constituer les faits connus sur lequel est assise la présomption
légale.
Ne peuvent pas être considéré :
- La notoriété publique
- une lettre de dénonciation anonyme

b) Méthode de comparaison

1) Comparer différente activité similaire dans la même zone.

2) Base forfaitaire de taxation :

L'administration peut arrêter un accord avec les groupements professionnels intéressés, des bases
forfaitaires de taxation précisant les caractères qui doivent être envisagées pour fixer les revenus
imposables des contribuables qui ne tiennent pas d'écritures comptables suffisante

Le fonctionnaire taxateur peut refuser l’application du forfait :


- Lorsqu'il peut prouver que le bénéfice réel excède le bénéfice fixé forfaitairement
- Si le contribuable n’a pas respecté ces obligations tva ou tenu des livres et documents.
- En cas de non-production de la feuille de calcul (agriculteur)
Le régime forfaitaire ne peut pas être utilisé par le contribuable qui n’exerce manifestement pas son
activité dans des conditions normales.
Si le contribuable demande la taxation forfaitaire, accepte d’adhérer à l’ensemble des règles.

17
3) Accords collectifs en matière de dépenses ou charges professionnelles :

L'administration peut aussi établir, d'accord avec les mêmes groupements, des forfaits pour
l'évaluation des dépenses ou charges professionnelles qu'il n'est généralement pas possible de
justifier au moyen de documents probants.
- Des frais de représentation - l’entretien normal des locaux professionnels
- Frais d’usage mix de voiture - frais de déplacement fortuits (taxis, transport en com.)

4) Minimum forfaitaire de bénéfice et de profits :  ne peut être renversé que par la preuve du
montant exacte des revenus imposables.

Lorsqu'une entreprise personne physique ou le praticien d'une profession libérale ne transmet pas
ou transmet tardivement leur déclaration, l'administration dispose d'un moyen de preuve basé sur
les bénéfices ou profits minimum forfaitaire. Ce moyen de preuve entre dans le cadre de la
procédure de l'imposition d'office et a pour but d'en accélérer l'application par une évaluation
forfaitaire de la base imposable.

- Le minimum est un forfait absolu qui ne peut être réduit par rapport au nbr de mois.
- Pas de distinction entre le personnel à temps pleins et de façon complémentaire
- Le minimum ne peut être réduit de frais professionnel.
- Il faut respecter les règles de bonne administration : le système de cotisation forfaitaire ne
peut dès lors être appliquée que lorsque le contribuable n'a pas souscrit sa déclaration ou la
souscrites avec un retard conséquent sans avoir demandé aucun report et sans pouvoir
démontrer sa bonne foi
- Si le contribuable introduit une déclaration tardive basée sur des données ayant force
probante, il faut tenir compte de la déclaration.

2) Les présomptions dites de l’homme lorsque c’est le juge qui placé devant un fait dont
l’existence n’est pas établie fait le raisonnement.
Le fonctionnaire taxateur peut, par raisonnement sain et logique, déterminé un élément inconnu en
partant de faits connus ou démontrer le caractère fictif de certaines opérations ayant une incidence
au point de vue fiscal point. Elles doivent être :

- Grave  suffisamment forte pour emporter la conviction


- Précise
- Concordantes.
Les conditions légales de validités d’une présomption de l’homme sont :
- L’existence de fait ou élément connus qui lui servent de fondements (exemple page 72)

d) L’aveu du contribuable :

e) Le procès-verbal :  pas obligé de le communiquer au contribuable.

Les procès-verbaux ont une force probante jusqu’ à preuve du contraire mais sera valable que
lorsqu'il mentionne le nom, la qualité et la signature du fonctionnaire du SPF finances qualifiées à
cette fin ainsi que la date et la description précise et circonstanciée des constatations faites. Il
sera servi pour établir l’existence et le montant de la dette d’impôt mais aussi dans la recherche
d’infraction.
Il comprend, les recherches, les renseignements obtenues, les déclarations obtenues et sera utile
lorsqu’il s’agit de constater des faits ou infractions qui ont un caractère fugitif, comme le nombre
d’employé, …
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Force probante du procès-verbal :
Force probante sur tous les actes que les verbalisant déclarent avoir accomplis et faits dont ils
déclarent avoir été témoins.
La force probante ne s’étend pas sur des déductions tirer, elles restent soumises au contrôle des
tribunaux.

Preuve contraire : c’est au contribuable d’apporter la preuve contraire, seul des données positive
et contrôlable peuvent porter atteinte à la force probante d’un pv.

Chaque administration dispose dans l'exercice de sa mission des mêmes moyens de preuve.

La procédure de taxation :

1) Taxation d’après la déclaration ou la proposition de déclaration simplifiée

La déclaration est vérifiée et la cotisation est établie par l'administration générale de la fiscalité.
Lorsque le contribuable est dispensé de l'obligation de déclaration, l'imposition est établie sur la base
des éléments mentionnés dans la proposition de déclaration simplifiée, celle-ci étant corrigé si
nécessaire par le contribuable.

2) Rectification de la déclaration :

a) Généralités :
Lorsque l'administrateur estime devoir rectifier les revenus d’un contribuable, elle doit lui faire
connaitre par recommandé :
- Les revenues et les autres éléments qu’elle se propose de changer et cela en le justifiant.

Aucune modification ou rectification ne peut en principe être apportée sur la déclaration même.
Cependant la rectification ne doit pas être notifié notamment quand :
- Il y a diminution des revenues déclaré
- La rectification porte sur une perte.
- Si elle est rectifiée avec accord du contribuable
- Si imposition d’office.

b) Avis de rectification de la déclaration :

1. Forme et expédition :
Envoi d’un avis de rectification par recommandé établie en 3 exemplaires (2 pour contribuable qui
devra renvoyer l’original et prendra force probante), le troisième est gardé par l’administration.
2. Motivation de la rectification :
La rectification de la déclaration doit être motivé, il y a motivation suffisante lorsque l'avis de
rectification énonce les raisons de la rectification et donne aux contribuables la possibilité d'examiner
ces raisons et d'y répondre. On peut citer :
- Les signes et indices d’une aisance supérieure.
- Les présomptions de l’homme
- Les renseignements qui font ressortir l’inexactitude de la déclaration.
Pour être dûment motivée, l'avis de rectification doit permettre au contribuable de prendre
connaissance de façon suffisante des chiffres faits et circonstances sur lequel l'administration se
base. Si cela n'est pas fait, cela entraînera la nullité de la procédure d'imposition et de la cotisation
qui en résulte.

19
3. Présomption :
Les raisons de la modification doivent être clairement exposées dans l'avis de rectification

4. Délai de réponse :
Le contribuable dispose d'un délai d'un mois pour faire connaître par écrit ses observations ou pour
marquer son accord au sujet du montant des revenus, ce délai d'un mois doit être calculé depuis le
3e jour ouvrable qui suit celui ou le pli a été remis au service de la poste et se compte de quantième
à veille de quantième. Si pas jour ouvrable ou férié prolongé jusqu’au prochain jour ouvrable. Ex : 82

La cotisation basées sur les revenues à modifier ne peut pas être établie avant l’expiration du délai
de réponse du contribuable sauf si il a marqué son accord sur la rectification ou si les droit du trésor
sons en péril.

c) Accord ou désaccord quant à la modification

1. Accord sur la modification notifié dans un avis de rectification.


On peut procéder directement à l'établissement de l'imposition ou du supplément d'imposition et ça
sans attendre l'expiration du délai de réponse. L'accord va donc remplacer la déclaration initiale.

2. Accord sans avis de rectification :


L'accord va être acté dans un écrit que le contribuable date et signe et dans lequel ils déclarent
accepter expressément le montant de la base imposable.

3. Désaccord :

Si dans le délai imparti le contribuable marque son désaccord par écrit sur la base imposable notifié
dans la vie de rectification il faut examiner les arguments qu'il invoque et s'il y a lieu les éléments
probants qu'il produit.
Une Notification au contribuable du suivi donné à sa réponse devra être faite en mentionnant
- Des observations du contribuable dont l’administration ne prend pas compte
- Des motifs qui justifient la décision de l’administration
Cette information doit être envoyée au contribuable par lettre recommandée à la poste au plus tard
le jour de l'établissement de la cotisation, si cela n’est pas fait alors nullité de la taxation.

4. Absence de réponse ou réponse tardive à l’avis de rectification :


 taxation d’office. Sauf si tardive et le retard peut être justifié sinon inexistante.

5. Avis de rectification successifs :


Sur base d'éléments nouveaux venus ultérieurement à sa connaissance virgule le fonctionnaire
taxateur peut, tant que le délai pour l'établissement de la cotisation ne sont pas expirés, procéder à
la rectification d'une déclaration déjà modifiée. Un nouvel avis de rectification devra être rédigé.

3) Taxation d’office

a) Généralité :
L’administration a droit d’établir d’office l’impôt sur le revenus imposables qu’elle peut présumer
sans être pour autant assises sur des bases fixées arbitrairement.
Elle doit être basée sur des revenues déterminés au moyen de présomptions nettement spécifié.

b) Dans lesquels une taxation peut être établie d’office :


- Absence de déclaration ou déclaration tardive
- Non correction dans le délai consenti à cette fin
20
- Non communication des livres, documents ou registres
- Non fourniture dans le délai fixé des renseignements lors d’une demande de renseignement.
- Défaut de réponse à un avis de rectification.
Il faut recourir à la taxation d’office chaque fois qu’une la déclaration n’est pas souscrite.

c) Notification de l’imposition d’office :


Avant de procéder à la taxation d’office, le fonctionnaire taxateur doit adresser au contribuable par
recommandé une notification d’imposition d’office. (3 exemplaires) notifiant :
- Le motifs de la taxation d’office
- Le montant des revenues et éléments sur lequels la taxation sera basée
- Le mode de détermination de ces revenues et éléments.
La notification est obligatoire (voir au-dessus)

En cas d’imposition d’office et pour autant que les éléments nécessaire soient connus, l’impôt est
calculé compte tenu des charges de famille au 1 e janvier de l’exercice d’imposition.

d) Délai de réponse :
Idem que le délai lors de rectification. Ces remarques doivent être faites par écrit et envoyer à
Jambes ou elles seront scanné et auront force probante.
Ce délai d’un mois n’est pas d’application quand :
- Quand le contribuable n’a pas répondu à l’avis de rectification
- Le droit du trésor est en péril
- Il s’agit de Prm ou Prp

e) Notification au contribuable du suivi donné à sa réponse : ex 85


Si l’administration n’accepte pas les remarques ou les acceptes partiellement  informer le contrib.

4) Fardeau de la preuve :
En cas de taxation d’office, le fardeau de la preuve incombe au contribuable à l’aide de preuve
constitué d’élément précis et contrôlables.
Le contribuable taxé d’office peut faire valoir que l'évaluation des revenus imposés est arbitraire  si
fondé  administration doit donner une évaluation raisonnée.
La preuve des revenus imposable incombe à l’administration si le contribuable prouve que de juste
motif l’ont empeché de communiquer à temps voulu ces livres et document ou de répondre dans les
délais fixés à une demande de renseignements ou avis de rectification.
Idem si le droit du trésor est en péril, elle établit l’impôt avant l’expiration du délai.
5) Conditions de validité
Les circonstances qui justifient la taxation d'office doivent être établies par les documents figurant au
dossier d'imposition. Si taxateur lors de la vérification déclare une déclaration comme valable, il ne
peut plus par la suite modifier son point de vue et établir une taxation d’office pour décl. Tardive.

Par contre lorsque durant la procédure de rectification de sa déclaration le contribuable reste à


défaut de fournir les pièces ou répondre à un avis de rectification, le taxateur peut abandonner la
procédure de rectification et de passer à la taxation d’office.

6) Imposition généralités

a) Imposition  établissement de l’impôt qui est établi sur les revenus et autres éléments
déclarés, modifiés ou présumés.

b) Rôles  le rôle est un acte authentique par lequel l’administration manifeste sa volonté
d’exiger le paiement de l’impôt. Lire page 87.
21
c) Lieu d’imposition  le lieu d’imposition est la commune ou est situé le 1 e janvier de
l’exercice d’imposition, le domicile fiscal, siège social ou principal établissement.

Délais d’établissement des impositions- exercice d’imposition  :

1) Délai :
Il existe plusieurs délai qui relève de l’ordre public, il appartient à l'administration d'appliquer le délai
d'imposition qui lui convient à condition toutefois que ce délai satisfasse aux conditions de son
application.

a) Le délai ordinaire :
Pour qu'une déclaration soit valable elle doit en principe être établi au plus tard le 30 juin de l'année
mais le délai d'imposition (enrôlement) ne peut jamais être inférieur à 6 mois à compter de la date à
laquelle la déclaration est parvenue au service indiqué sur le formulaire.
Voir exemple page 88 + feuille.

b) Délai extraordinaire de 3 ans : exemple page 89


Dans certains cas un délai de 3 ans prenant cours le premier janvier de l'exercice d'imposition pour
lequel l'impôt est dû peut-être établie peut être établie. Cela est applicable :

- Quand il y absence de déclaration, déclaration non valable ou tardive.


- Quand le montant du revenu imposable est supérieur à ce qui est indiqué dans la décl.
- Quand l'impôt dû est supérieur à celui qui résulte des autres éléments déclarés dans le
formulaire de déclaration.
- Pour établir le amende administrative.
- Pour établir le Pr.m et le Pr P. dans le cas où ils ne sont pas payés dans les délais légaux.

c) Délai extraordinaire de 7 ans. Ex page 90.


Le délai extraordinaire d'imposition est portée à 7 ans en cas d'infraction aux dispositions légales où
réglementaires en matière d'impôt sur les revenus commis dans une intention frauduleuse ou à
dessein de nuire.

d) Cotisation nouvelle après annulation d’une imposition illégale.


Quant à la suite d'une réclamation, une cotisation est annulée parce qu'elle n'ait pas été légalement
établie (vice de procédure,…) sauf si elle est due à la prescription, une nouvelle cotisation peut être
valablement établies sur une base qui n'accepte pas celle de la cotisation annuler.

e) Cotisation subsidiaire : exemple page 91 et 92.


Lorsqu’une décision du conseiller général fait l'objet d'une action en justice virgule et que la
juridiction saisie prononce la nullité totale ou partielle, l’administration peut imposer une cotisation
subsidiaire soumis à l’appréciation du juge. Échéance du délai pour introduire une cotisation
subsidiaire par voie de conclusion : 6 mois.
Ce délai de 6 mois est suspensif de tous délai de recours de droit commum.

22
Sanctions :

1) Sanction administrative :

Par revenu non déclaré ont doit entendre notamment : la majoration des revenues bruts, les rejets
de frais et de perte professionnels, les rejets de dépenses déductibles de L’Ensemble Revenu net.

a) Accroissement d’impôt :
En cas d'absence de déclaration ou en cas de déclaration incomplète ou inexacte, les impôts dus sur
la portion de revenus non déclarés sont majorés d'un accroissement d'impôt fixé d'après la nature et
la gravité de l'infraction, les graduations sont déterminées par le Roi et vont de 10% à 200%.
L'accroissement est seulement appliqué dans le cas où les revenus non déclarés atteignent 2500€.
Le contribuable doit être informé de la disposition légale concernée et argument à l’appui de
l’accroissement d’impôt applicable.  avis de rectification ou la notification impôt d’office ou par
courrier en l’absence de ceux-ci.

b) Cas d’application :

1. Absence de déclaration (déclaration tardive assimilé)


Il n’y aura pas d’accroissement dans ce cas la si :
- Si les revenues non déclarer n’atteignent pas 2500€ (accroissement prend rang)
- Si indépendant de la volonté du contribuable

IPP 10.000 non déclaré  40%  impôt = 4000  accroissement 10% = 400  4400.

2. Déclaration incomplète ou inexacte.


Si le contribuable n’a pas éliminé les vices de formes dans le délai qui lui a été consenti à cette fin.
On ne vous mettra pas en imposition d’office, vous avez un délai pour le rendre.
La déclaration est inexacte lorsque les renseignements ne correspondent pas à la réalité.
Pas d’accroissement pour les mêmes raisons voir au dessus.

c) Base de calcul des accroissements :


Ce porte sur le montant dû sur la portion des revenus non déclaré, déterminé avant toute imputation
de précomptes, crédit d’impôt, de quotité forfaitaire étranger ou V.A

(voir avec le prof le haut de la page 98)

d) Calcul de l’accroissement :
L’accroissement ne peut pas être supérieur au montant non déclaré.
1000 non déclaré  50% impôt  500  100% accroissement  500  1000 ok  200%  NOK

e) Possibilité de renoncer à l’application du taux de 10% d’accroissement :


L’administration peut renoncer à l’accroissement de 10% lorsque le contribuable commet une
infraction indépendante de sa volonté et si celle-ci est la première et ça sans intention d’éluder ou
mauvaise foi. Afin d’apprécier si l’administration y renonce, il faut prendre en considération :
- Le fait qu'il s'agisse ou non d'une question de principe
- L’absence d'application dans les 4 derniers exercices d'imposition de la renonciation en
raison de l'absence de mauvaise foi.
- la renonciation en absence de mauvaise foi
d’autres éléments propre au dossier peuvent exceptionnellement entre en ligne de compte.

23
f) Échelle des accroissements :
Pour déterminer le taux applicable il suffit de se prononcer sur la nature de l'infraction, l'existence
éventuelle d'une intention d'éluder l'impôt et le rang de l'infraction.
La sanction de l’accroissement se module en fonction de deux éléments :
- Élément matériel (déclaration inexacte ou incomplète) qui donne le droit.
- Élément moral qui anime le contribuable : l’absence de mauvaise foi, éluder l’impôt.
Lors qu’un fonctionnaire découvre une infraction il doit dès lors rechercher les circonstances qui sont
à l’origine du comportement de l’intéressé :
- Si l’infraction est due à des circonstance indépendante  pas d’accroissement.
- Ou du moins sans intention d’éluder l’impôt.  on peut en principe appliquer. 10,20,30% en
absence de mauvaise foi il peut être renoncé au minimum de 10% 
Ex : page 99 et 100.

g) Enrôlement de l’accroissement d’impôt :

L’accroissement d’impôt ne peut être porté au rôle qu’au moment où l’impôt éludé est lui même
enrôlé. S'il n'est pas satisfait à l'obligation de motivation virgule la cotisation pourra en principe être
annulée dans le cadre de la procédure de réclamation à concurrence de l'accroissement.

2) Amendes administratives `
Une amende administrative entre 50 et 1250 euros peut être infligé pour toute infraction.
Les chefs de service peuvent seuls être délégué pour infliger l’amende  dans son ressort.
Ex page 102.

Afin de respecter les principes de bonne administration virgule le fonctionnaire taxateur veillera
également à ne pas sanctionner la simple erreur du contribuable commise par inadvertance ou de
bonne foi.

a) Circonstance indépendante de la volonté du contribuable  idem qu’au-dessus.

b) Intention d’éluder l’impôt  idem qu’au-dessus.

3) Cumul des sanctions administratives :


Aucune disposition légale n'interdit qu'une même infraction à la législation fiscale soit punie à la fois
d'une amende et d'un accroissement d'impôts.
- Accroissement  indemnité pour préserver les droits du trésor
- Amende  acquérir d’avantage de sens civique au contribuable et qu’il respecter à l’avenir.
 donc pas de violation du principe « non bis in idem »
SANCTION PENAL :

1) Catégorie d’infractions :

- La première catégorie  infraction qui bien que punissable pénalement, ne sont visé que par
la loi fiscal. non respect des règles du CIR  règle que par la loi fiscal  8 jours ou 8j à 5
ans si fraude fiscale d’emprisonnement et/ou d’une amende entre 250 et 500.000€.

- La deuxième catégorie  infraction dans le code pénal mais que la loi fiscal reprend en leur
donnant un régime particulier quant au peine applicables :
1. Du faux en écritures et de l’usages de faux
2. Infractions relative à l’exercice de certains pouvoirs d’investigation de la loi : défaut de
comparaitre ou refus de témoigner.

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- La troisième catégorie  que par le code pénal mais qui peuvent être soumis à des fins de
fraude fiscale (secret professionnel)

2) Rôle de l’administration
Tous fonctionnaire ou officier public a l’obligation d’informer le procureur du Roi du crime ou délit
dont il a connaissance.  cette communication est soumise à l’autorisation du directeur régional.

3) Principe « una via »


Il prévoit que les infractions à la législation fiscale ne peuvent dorénavant être sanctionnées
exclusivement que soit par la voie administrative soit par la voie judiciaire. Ex 108.

4) Concertation

La concertation vise à permettre au procureur du roi d'apprécier virgule la nécessité de procéder à


une information ou de requérir l'instruction virgule et de déterminer si les faits peuvent donner lieu à
des poursuites individuelles dans le cadre du dossier de fraude fiscale à l'issue de cette concertation
virgule il sera déterminé, conformément aux principes una via si le dossier de fraude suivra la voie
administrative ou la voie pénale

Le procureur du roi peu s'ils engagent des poursuites pour des faits pénalement punissable aux
termes du présent code demander l'avis du directeur régional compétent point le procureur du roi
joint à sa demande d'avis les éléments de fait dont il dispose. Le directeur répond dans les 4 mois.

5) Participation des fonctionnaires de l’administration fiscales aux enquêtes pénales.


Sous peine de nullité de l'acte de procédure, les fonctionnaires de l'administration des contributions
ne peuvent être entendu que comme témoin c'est-à-dire qu'ils ne peuvent que relater les
constatations qu'ils auront eux-mêmes pu faire dans l’exercice de leurs fonctions. Soit à l'occasion de
l'examen du dossier fiscal de l'intéressé soit en constatant ou en ayant acquis la connaissance d'une
infraction punissable pénalement  sauf s’ils sont détachés au parquet ou fonctionnaires mis à la
disposition de la police fédérale.

En cas de procédure pénale, une rectification d'impôts pourra être fait mais pas d'accroissement ou
amande.

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