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Droit fiscal Cours 2

18/03/2022

Leçon 2

Rappel (cours passé) :


En quoi la pratique du droit mortuaire peut être considérée comme abusive ?
Le critère par rapport à la disposition générale anti-abus, c’est qu’on a violé les objectifs
poursuivis par le législateur
 donc ici : le législateur en matière de droit de succession a pour objectif de taxer les
successions et si le contribuable procède à une clause de la maison mortuaire dans
son contrat de mariage : il se place en contravention des objectifs poursuivis par le
législateur.
On sent bien qu’il y a quelque chose de pas correct dans cette pratique qui est là uniquement
pour échapper à l’impôt.

Évitement licite VS fraude fiscale :


! Rappel ! : Un abus c’est TOUJOURS de l’évasion car on ne cache rien au fisc (ce n’est
JAMAIS de la fraude !)

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1. Processus dynamique

L’établissement de l’impôt et le contrôle de son application:


Dans la procédure, nous avons 4 phases :
1. La phase de déclaration : Chaque année, le contribuable a l’obligation de déclarer ses
revenus. Sur base de cette déclaration, l’administration va enrôler un impôt.

2. La phase de contrôle : Dans le cadre de la deuxième phase, l’administration va


pouvoir contrôler la déclaration du contribuable. Elle va mettre en œuvre des
pouvoirs d’investigations vis-à-vis du contribuable comme une demande de
renseignement, une visite des lieux où l’activité s’exerce. (délais
d’investigation) Elle utilise ce contrôle pour obtenir des preuves que la
déclaration du contribuable contient des erreurs. Avec les preuves recueillies,
l’administration peut corriger le contribuable (s’il le faut) et mettre en place
une procédure de taxation et l’enrôlement.

3. La phase de contestation de l’impôt. : Le contribuable va pouvoir contester l’impôt


qui a été établi conformément à sa déclaration ou par l’administration suite à la
mesure de contrôle. (le contribuable peut contester l’impôt tel qu’il est établi ou
contester son processus de recouvrement)

4. La phase de recouvrement : L’administration va tenter de recouvrer l’impôt, c’est-à-


dire en obtenir le paiement. (ex : faire des saisis)

Explications des 4 phases en détails :


CIR = code d’impôt sur les revenus
1.1.Déclaration (305 à 311 CIR)
L’obligation de déclaration est annuelle : Les contribuables doivent déclarer chaque année
les revenus de l’année précédente.

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Que se passe-t-il si le contribuable n’a pas reçu le formulaire de déclaration le 1 er juin ?
Article 308, §3 CIR (1er juin)
Il a l’obligation d’en demander un formulaire à l’administration (ce n’est pas parce qu’on ne
reçoit pas de formulaire, qu’on échappe à son obligation de payer l’impôt). (seulement en
cas de remplissage du formulaire sous format papier, sinon il y a tax on web qu’on peut
utiliser sur internet)

Et en cas de décès ? (article 305, CIR, Al. 2)


En cas de décès d’un contribuable, l’obligation de déclarer les revenus de défunt revient aux
héritiers. Les héritiers doivent remplir un formulaire de succession du défunt.

Est-ce qu’on peut demander des délais supplémentaires pour remplir sa déclaration ? On
n’admet plus que les contribuables puissent obtenir un délai, ce sera automatiquement
refusé. Sauf en cas de FORCE MAJEURE : C’est un évènement irrésistible qui empêche
complètement le contribuable de rentrer sa déclaration d’impôt dans le délai
(ex :contribuable à l’hôpital, en pleine hospitalisation peut obtenir un délai ou excuser un
retard à Cas de force majeure)

Où faut-il renvoyer le formulaire papier ? (307 bis)


Pas au centre de contrôle, mais bien au sein d’un centre de scanning.
Il en existe deux centre de scanning en Belgique : un francophone et un néerlandophone.
- Le francophone se trouve à Jambes, près de Namur.
C’est un centre où on scanne les formulaires de déclaration remplis par les contribuables et
l’ordinateur va automatiquement calculer le montant de l’imposition.
Aujourd’hui, tout se fait quasiment en électronique ! Le contribuable a le choix de procéder
en papier ou en électronique (majorité électronique !)

Proposition de déclaration simplifiée (306, § 1er ; 178 AR/CIR) : pratique récente afin de
simplifier la vie des contribuables ayant une situation compliquée (ex : pensionnés qui n’ont
qu’une seule source de revenu (à savoir leur pensions) et donc une seule donnée à indiquer
dans la déclaration). Dans ce cas-là, l’administration dispose des informations de la pension
et remplit la déclaration à leur place, puis elle va leur envoyer le formulaire pour confirmer
les données. On appelle ça une proposition de déclaration simplifiée.
Si le contribuable ne réagit pas, il sera taxé conformément à la proposition de
l’administration. S’il réagit (dans le délai requis) et annonce une erreur, l’administration va
comparer ses informations et celles du contribuable avant de le taxer.

Que se passe-t-il si cela n’est pas respecté ?


Rentrer sa déclaration est une obligation légale !!
Si le contribuable ne rentre pas sa déclaration, il sera sanctionné.

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1.1.1. Sanction si pas d’entrée de déclaration
Il existe plusieurs types de sanctions :
si le contribuable ne remplit pas sa déclaration à temps, il sera taxé + il va se voir attribuer
l’une ou l’autre sanction.

1. Sanctions administratives :
Il existe deux types de sanctions administratives :
- Les accroissements : L’accroissement d’impôt est un pourcentage de l’impôt qui
varie en fonction du nombre d’infractions et de l’existence ou pas de fraude. Il y a
une échelle d’accroissement qui varie entre 10% et 200% : 10% une première
infraction sans intention de fraude alors que 200% c’est une infraction accomplie
avec intention frauduleuse et utilisation de faux document.
Ex : Si un contribuable a un impôt de 100 + un accroissement de 10%, il devra payer
au total 110 !

o Les amendes
Il existe également des amendes administratives qui ont un
montant fixe (un seul montant) et il varie en fonction d’une échelle
fixée par la loi qui va de 50 à 1250€.

2. La taxation d’office
C’est une procédure de taxation que l’administration va pouvoir utiliser en
cas de contrôle.
La caractéristique de la taxation d’office c’est qu’elle implique un
renversement de la charge de la preuve. L’administration taxe le
contribuable sur base des infos sont elle dispose et c’est au contribuable
de prouver que l’administration a tort. (La charge de la preuve revient
donc au contribuable (et non à l’administration comme dans la règle
générale)).

3. Prolongation des délais d’imposition


Quand un contribuable ne dépose pas sa déclaration à temps, assez
logiquement l’administration va avoir plus de temps pour le taxer.

Quel est le délai de déclaration ?


1. En IPP : le délai est indiqué sur le formulaire (généralement autour du
30 juin de l’année de déclaration en format papier et 15 juillet en ligne)
Si on passe par un professionnel du chiffre (comptable ou avocat fiscaliste), on
dispose d’un délai particulier (délai spécial pour le comptable généralement
jusqu’à la fin du mois d’octobre) (article 308 CIR)

2. En ISOC : la déclaration à l’ISOC doit être. Rentré au moins un mois


après l’AG qui valide les comptes générales et au plus 6 mois à partir de la
date de l’exercice comptable (30 juin). (article 31à du CIR)

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à Ça, c’est ce que dit la loi !
Dans la pratique, c’est un peu différent : Chaque année l’administration publie
une décision dans laquelle elle fixe un délai pour la rentrée de la déclaration
ISOC : aux alentours de la fin du mois de septembre à C’est ce délai-ci qui va
vraiment s’appliquer au contribuable.

Quel est l’effet attaché à une déclaration régulière et rentrée à temps ? C’est
une présomption d’exactitude qui est consignée à l’article 339 du CIR. à Ce
qui figure dans la déclaration est présumé exact jusqu’à preuve du
contraire. Cela s’applique pour les éléments positifs (comme les revenus
déclarés) mais PAS pour les éléments négatifs (les charges ou les frais que le
contribuable entend déduire de ses revenus). Le contribuable doit pouvoir
prouver que les frais qu’il a déduit sont bien des frais professionnels. à si
l’administration veut taxer autres choses que ce qu’il y a dans la déclaration,
elle doit apporter la preuve qu’il y a une erreur dans la déclaration et qu’il y
a une procédure à suivre qui est la Possibilité d’une procédure de
rectification.

Est-ce que les données qui figurent dans la déclaration sont constitutives d’un
aveu ?
La Cour de cassation a répondu que NON !
Si on se trompe en remplissant sa déclaration, on peut revenir dessus car l’impôt
est d’ordre public !
Le contribuable peut donc introduire une réclamation pour contester l’impôt à
condition qu’il peut prouver qu’il a commis une erreur.
Si jamais on remplit mal notre déclaration et qu’on doit payer de l’impôt => on
peut toujours revenir sur notre déclaration et dire qu’on s’est trompé dans le
remplissage de la déclaration.

Déclaration
L’article 305 du code est la disposition légale qui consacre l’obligation de
déclaration du contribuable :
« Les contribuables assujettis à l’impôt des personnes physiques, à l’impôt des
sociétés ou à l’impôt des personnes morales, ainsi que les contribuables assujettis
à l’impôt des nonrésidents, conformément aux articles 232 à 234 et 248, §2, sont
tenus de remettre, chaque année, à l’administration des contributions directes une
déclaration dans les formes et délais précisés aux articles 307 à 311 »

L’article 339 du CIR consacre la présomption d’exactitude qui s’attache à la


déclaration du contribuable :
« La déclaration est vérifiée et la cotisation est établie par l’administration des
contributions directes. Celle-ci prend, pour base de l’impôt les revenus et les autres
éléments déclarés, à moins qu’elle (= administration) ne les reconnaisse inexacts. »

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3.2 Délais en impôts sur les
revenus (important)
Il existe différents délais prévus par la loi qui rythment la procédure fiscale.
Ces délais sont extrêmement importants !
Les délais peuvent s’appliquer à différentes phases de la procédure.

- Les délais d’enrôlement qui s’appliquent à la phase de déclaration et


la phase de contrôle
- Les délais d’investigation s’appliquent uniquement à la phase de
contrôle
- Le délai de recouvrement s’applique uniquement à la phase de
recouvrement.

3.2.1 Les délais d’imposition


Petite précision : les termes d’exercice d’imposition et de période imposable.
Exemple : Nous sommes en 2020, il faut rentrer une déclaration qu’il faut déposé
pour le 30 juin 2020. (l’année de déclaration c’est l’exercice d’imposition)
Lors de l’exercice d’imposition 2020, il nous faut déclarer l’année de revenu,
2019. 2019 est donc la période imposable. (l’année de revenus)

- Le délai ordinaire d’imposition s’applique quand le contribuable a


rentré sa déclaration dans les temps (30/06/2020).
Lorsque cette déclaration est rentrée, l’administration dispose d’un délai
ordinaire pour taxer le contribuable.
Ce délai ordinaire expire le 30 juin de l’année qui suit celle de l’exercice
d’imposition (donc le 30 juin 2021) à L’impôt de 2020 qui concerne les
revenus de 2019, doit être établi au plus tard le 30 juin en 2021.

La disposition qui consacre le délai ordinaire : article 353 du CIR , al. 1 CIR/92:
« L'impôt dû sur la base des revenus et des autres éléments mentionnés sous les
rubriques à ce destinées d'une formule de déclaration répondant aux conditions de
forme et de délais prévues aux articles 307 à 311, est établi dans le délai fixé à
l'article 359, sans que ce délai puisse être inférieur à six mois à compter de la date
à laquelle la déclaration est parvenue au service indiqué sur la formule. »

Article 359 :
« L'exercice d'imposition commence le 1er janvier et finit le 31 décembre suivant.
Toutefois, l'impôt dû pour un exercice d'imposition peut être valablement établi
jusqu'au 30 juin de l'année suivant celle dont le millésime désigne l'exercice
d'imposition. »

- Le délai extraordinaire :
Il existe deux délais extraordinaires : de 3 ans et de 7 ans (7 ans en cas de
fraude, )

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Ces délais se calculent à partir du 1 ier janvier de l’exercice d’imposition.
Pour l’exercice d’imposition 2020, le délai extraordinaire de 3 ans va
courir jusqu’au 31/12/2022. à 3 années complètes.

S’il y a fraude (charge de la fraude appartient à l’administration), le délai va être


augmenté de 4 ans supplémentaires pour avoir un délai de 7 ans. Il va donc courir
jusqu’au 31/12/2026.

La disposition qui consacre le délai extraordinaire : article 354 du CIR :


« En cas d’absence de déclaration, de remise tardive de celle-ci ou lorsque l’impôt
dû est supérieur à celui qui se rapporte aux revenus imposables et aux autres
éléments mentionnés sous les rubriques à ce destinées d’une formule de
déclaration répondant aux conditions de forme et de délais prévues aux articles
307 à 311, l’impôt ou le supplément d’impôt peut, par dérogation à l’article 359
être établi pendant 3 ans à partir du 1 er janvier de l’année qui désigne l’exercice
d’imposition pour lequel l’impôt est dû. »
Lorsque le contribuable rentre sa déclaration normalement, l’administration doit
appliquer le délais ordinaire, les délais extraordinaire ne se conçoivent que s’il y a
absence de déclaration (extension des délais d’imposition) et en cas de
rectification de la déclaration.

- Les délais spéciaux d’imposition (articles 358, 355 et 356 CIR/92)

Les délais d’imposition : Il y a un délai ordinaire (le 30 juin de l’année qui suit la
déclaration).
Et il y a deux délais particuliers :
• 3 ans quand on a remis sa déclaration en retard
• 7 ans quand il y a fraude
La fraude, c’est à l’administration de prouver.
Si l’administration veut lutter contre un abus fiscal, elle va appliquer le délai de
taxation de 3 ans.

Traditionnellement, on considère que le simple fait de ne pas déclarer un revenu


n’est pas automatiquement de la fraude (il faut que l’administration prouve
quelque chose de volontaire pour éluder l’impôt)

Cas pratique :
Un contribuable a un compte à l’étranger qui génère des intérêts (=revenus)
Dans la déclaration, il y a à l’IPP une case qui demande si on est titulaire d’un
compte à l’étranger (oui-non à cocher) et il y a une case qui oblige le contribuable
à déclarer les revenus mobiliers générés par un compte.

à Si le contribuable ne le fait pas (ne coche pas la case ni ne reprend le montant


de ses intérêts). L’administration veut corriger ça car elle dispose de
l’information.

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D’un point de vue de taxation, on applique un délai de 3 ans pour corriger la
situation du contribuable car le simple fait de ne pas déclarer un revenu n’est pas
une fraude, c’est une simple erreur.
Après, si on arrive à prouver que le contribuable savait très bien qu’il devait le
déclarer et l’a fait volontairement (il faut le prouver !) et alors on peut appliquer
le délai de 7 ans.

Autre cas pratique :


Un vétérinaire qui a une petite clinique vétérinaire et qui déclare un certain
montant de revenus professionnels. Et l’administration débarque pour vérifier
leur comptabilité. Il leur donne accès à son ordinateur, l’administration prend un
back-up avec une clé-usb de tout ce qu’il y a sur l’ordinateur.
L’administration investigue et trouve sur les documents copiés des fichiers excels
de comptabilité qui font apparaître d’autres montants que ceux qui sont dans la
déclaration d’impôts.

à L’administration veut donc corriger ça. Quel délai ? Un délai de 7 ans car c’est
de la fraude, le contribuable a décidé de ne pas reprendre les éléments dans sa
comptabilité.
 Ou alors : autre thèse soutenue : C’est juste un fichier excel, qu’est-ce qui
prouve que les données correspondent à la réalité ? Plus que ce qu’il y a dans
la déclaration ? Et là c’est un délai de 3 ans car ce n’est pas de la fraude.

! Les délais d’imposition se calculent à partir du 1 er janvier de l’exercice


d’imposition (3 ans à partir de l’année où on déclare !)

Délais d’INVESTIGATION
Article 333 CIR (renvoi aux délais de 354 CIR) :
Délais pendant lesquels l’administration peut investiguer à charge du
contribuable/ contrôler la situation du contribuable
◦ En principe: 3 ans ◦ Exception: 7 ans
◦ Quand ? « Indices de fraude fiscale »
◦ Notification préalable des indices prescrite à peine de nullité de l’imposition
◦ Cas d’application

et à l’égard des tiers ?


- première chose qu’on va contrôler c’est la comptabilité du
contribuable, on se rend sur place et on vérifie
- Demande de renseignement : courrier que l’administration envoie au
contribuable pour lui poser des questions sur sa situation, les demandes
de renseignements peuvent etre adressé à des tiers (clients, fournisseurs),
l’administration peut demander des renseignements à d’autre
administrations (TVA, sécurité sociale, la commune,…)
Délais pour faire ces investigations :

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- 3 ans et 7 ans (7 ans en cas d’indice de fraude fiscale)
- En ce qui concerne le délais d’investigation de 7 ans, si délais
d’investigation de 7 ans, l’administration doit notifier/ prévenir le
contribuable d’indice de fraude fiscale à charge de celui-ci.
L’administration doit envoyer un courrier au contribuable et lui dire ‘je
dispose de tel et tel élément de fait qui sont des indice qui montre que
vous avez fraudé, je me propose donc de vous contrôler dans le délais
extraordinaire de 7 ans » on prévient le contribuable, chose qu’on ne fait
pas dans le délais d’imposition.
Si l’administration veut contrôler le fournisseurs du contribuable sur une
période 7 ans, il faut prévenir le contribuable et non pas le tier.
Exemple : notification 333 (pas sur moodle) (30.00, leçon 2)

L’établissement de l’impôt = enrôlement

ENROLEMENT DE L’IMPOT (IPP et ISOC, article 304 et 413 CIR/92)


= Inscrire qqc dans le rôle. Le rôle c’est une matrice dans laquelle tous le
contribuables sont repris et enrôler c’est pour l’administration : inscrire un
montant dans la case qui correspond à un contribuable, ce rôle est informatisé.
Quand l’administration enrôle le rôle, elle adresse un AER (avertissement extrait
de rôle) au contribuable. On averti le contribuable de l’enrôlement de la cotisation
et l’envoi de l’AER fait courir le délais de réclamation (délais pour contester la
cotisation) et fais également courir les intérêts. Quand le contribuable reçoit le
AER, il a 2 mois pour payer s’il ne respecte pas ces 2 mois => il devra payer des
intérêt après ces 2 mois-là.
(AR. CIR = arrêté royale du code des impôts sur le revenu)

Délais de recouvrement
Le délais endéans lequel l’administration doit obtenir le paiement, si elle dépasse
ce délais, elle ne peut plus demander le paiement des impôts. => c’est une
prescription
C’est un délais de 5 ans après la date prévue pour le payement des impôts
L’administration a 5 ans pour se faire payer, au bout de 5 ans l’administration
peut renouveler le délais de 5 ans
 Règle = 5 ans pour obtenir le payement
Interruption de la prescription : cette prescription peut etre interrompu ou
suspendu
Interruption de la prescription : cette prescription peut etre interrompu ou suspendu
- Interruption : la cause d’interruption c’est un évènement qui interrompt un
délais et quand elle survient on a un nouveau délais qui commence à courir
(délais de 5 ans)
▪ 2 cause de l’interruption :
• Renonciation au temps couru
• Commandement : mise en demeures adressé au contribuable

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- Suspension : le délais s’arrête dans le temps, lorsque la cause de suspension
s’arrête => le délais continue a recourir (le même délais qu’avant la suspension)
Suspension de la prescription : réclamation ou recours (443 ter § 2 CIR)
Quand l’administration voit arriver l’expiration du délais de 5 ans, elle invite le contribuable a
renoncer à la prescription (via un courrier) : ca fait 5 ans que vous devez payer la dette, vous devez
me renvoyer et signer le document en disant que vous renoncer au temps de la prescription à défaut
(si vous le faite pas) je serai obligé de vous envoyer un autre document qui va interrompre la
prescription. S’il ne fait pas, on envoie un commandement (mise en demeure, huissier) pour lui dire
‘il faut payer) et l’effet de cette mise en demeure c’est d’interrompre la prescription et de lancer un
nouveau délais de 5 ans.
Si on le fait pas, l’administration ne peut pas obtenir le paiement des impôts.

Cause de suspension : en cas de contestation d’un impôt, les mesure de recouvrement vont etre
suspendu et cette suspension va durer jusqu’à la fin du litige, une fois qu’il y aura une solution au
litige, le même délais va commencer à courir.
-

Si le contribuable ne sait pas payer son impôt.


 L’administration peut saisir les biens du contribuable si jamais il ne paie pas.
 Si le contribuable ne peut pas payer sa dettes dans les temps, il doit entrer en
contact avec le service et négocier des délais de paiement, faire un plan de
paiement (ce plan de paiement ne peut pas dépasser 1 an)

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