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Université Mustapha Stambouli de Mascara

Faculté de sciences exactes


Département de physique

Planning des cours

Intitulé du Module : physique des solides


Intitulé de la licence ou du master : 3ieme années licence

(Cocher la case appropriée) Cours TD TP

Semestre : 06
Crédit : 06
Enseignant (nom et prénom): MEKAM Djamila
Grade : MCB
E-mail (e-mail institutionnel) : djamila.mekam@univ-mascara.dz
Observations utiles
Date de la séance Cours pour l’étudiant
Suivi cours réseau réciproque+Méthodes Observations utiles si
01 05/04 /2020 expérimentale de la diffraction nécessaires
Suivi cours Méthodes expérimentale de la
02 12/04/2020 diffraction

03 19/04/2020 Symétrie cristalline

04 …/02/2020 Titre du cours

05 …/02/2020 Titre du cours

06 …/03/2020 Titre du cours

07 …/03/2020 Titre du cours

08 …/04/2020 Titre du cours

09 …/04/2020 Titre du cours

10 …/04/2020 Titre du cours

11 …/04/2020 Titre du cours

12 …/05/2020 Titre du cours

13 …/05/2020 Tire du cours

14 …/05/2020 Titre du cours


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IV_ Symétrie cristalline

IV.1 Opérations de symétrie dans les réseaux cristallins

IV.1.1 Les translations

IV.1.2 Les rotations

IV.1.3 L’inversion

IV.1.4 Produits d’opérations de symétrie

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IV. Symétrie cristalline
Opérations de symétrie : Inversion, Rotation, Réflexion, Inversion rotatoire, Réflexion rotatoire. Notions de
points équivalents

IV.1 Opérations de symétrie dans les réseaux cristallins


Le postulat fondamental de la cristallographie géométrique est que le réseau cristallin reste invariant,
(transformation du réseau en lui-même et sans déformations) lors de certains « déplacements » de l’espace. Ces
déplacements sont appelées opérations de recouvrement ou opérations de symétrie. Les déplacements qui
ramènent le réseau en coïncidence avec lui-même, si on se limite aux symétries d’orientation, comportent :

_Les translations, –l’inversion,

– les rotations, –le produit des rotations par l’inversion.

Si l’on étudie également les opérations de symétrie de position, il faut ajouter :

– le produit des rotations par les translations.

IV.1.1 Les translations


Dans cette opération de symétrie il n’y a aucun point fixe (sauf pour la translation nulle). Donc dans un réseau
cristallin les translations ne sont des opérations de symétrie que si le réseau est infini. Le vecteur T de la
translation doit être un vecteur équipollent à une combinaison linéaire des vecteurs de base de ce réseau, afin de
laisser celui-ci invariant dans l’opération. On peut remarquer que, dans cette opération de symétrie, l’objet initial
et l’objet final sont rigoureusement superposables.

Figure 1 : vecteur de translation

Une opération qui laisse l’objet initial invariant sera notée « E » (identité).

IV.1.2 Les rotations


Les rotations laissent un ensemble de points invariants (l’axe de rotation) dans l’opération de symétrie. La figure
2 a correspond à une rotation dans un espace à deux dimensions (rotation plane). Dans ce cas, il n’y a qu’un
point invariant qui est le centre de rotation.

Figure 2 : Rotation dans un espace à deux dimensions

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Les rotations sont caractérisées par l’axe de rotation et par , valeur de l’angle de rotation. On note
habituellement les rotations : R( , ). Si = (avec n entier), on dit que l’axe de rotation est d’ordre n et on le
note Cn. Après n opérations on retrouve la situation initiale :(Cn)n = = On a un axe binaire pour = 2
(notation ), ternaire pour = 3 …. Dans une rotation ( figure 2b), l’objet initial et l’objet final sont
rigoureusement superposables après une succession de rotations infinitésimales.

IV.1.3 L’inversion
L’inversion ou « symétrie-point » est une opération de symétrie qui transforme un vecteur en son opposé et ne
laisse qu’un point de l’espace invariant (ce point est le centre de symétrie).

= . =−

Figure 3 : Inversion

Il faut remarquer qu’à la suite d’une inversion, il est impossible d’envisager une transformation continue de
l’espace (et donc sans changement d’orientation de l’espace) qui permette de faire coïncider l’objet initial et
l’objet final. (figure3b où la flèche de l’objet initial pointe vers l’avant alors que celle de l’objet final pointe vers
l’arrière). L’objet initial et l’objet final ne sont pas superposables. L’objet final est l’image dans un miroir de
l’objet initial (comme une main droite et une main gauche). De tels objets sont dits « énantiomorphes ».

IV.1.4 Produits d’opérations de symétrie


En cristallographie, l’étude des symétries impose de déterminer le « composé » d’opérations de symétrie
élémentaires. On appelle produit de symétrie l’opération de symétrie qui résulte de l’application successive de
deux opérations de symétrie. En général le résultat final dépend de l’ordre dans lequel sont effectuées les
opérations : le produit est alors non commutatif.

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Référence

• Charles Kittel « Physique de l’état solide », 8 édition DUNOD, Paris, 2007


• Jacques Cazaux « Initiation à la Physique du solide » 3 édition, MASSON, Paris, 1981, 1996
• Nadine Millot, Jeane Claude Nièpce « Cristallographie géométrique » LAVOISIER, Paris, 2014
• Neil William Aschcroft, N David Mermin « Physique des solides » EDP SCIENCES, Paris, 2002

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