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CPGE –Meknès- Cinétique MP-PSI

CINETIQUE (Cours)
(E)
I- CENTRE D’INERTIE : (voir cours de statique ) 
z
P
Le centre d’inertie d’un ensemble matériel (E) de
masse m est le point G tel que : G.
.
dm
 
mOG = 
PE
OP dm
O 
y
 
 Le centre d’inertie G de (E) vérifie aussi :  GP dm = 0 ;

PE x
 Si (E) est une partition de n sous ensembles matériels :
E = ii1n E i tel que chaque Ei est de masse mi et de centre d’inertie Gi
   n 
Alors : mOG   OP dm  OP dm  OP dm  i 1 PEi
PE PE1  E 2  E3 ...

 n  n
Donc mOG = 
i=1
m i OG i avec m = m
i=1
i ( m : masse de l’ensemble matériel (E) ) ;

 Si (E) admet un élément de symétrie matérielle (plan , axe , centre ) alors son centre d’inertie G appartient
à cet élément de symétrie.

II- OPERATEUR D’INERTIE – MATRICE D’INERTIE : 


2.1. Moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe : z
. Soit (S) un solide ;
   (S)
. Soit R(O , x , y , z) un repère ;
 H
. Soit  (O , u ) un axe d’origine O (origine du repère R) et

de vecteur unitaire u .  .Pdm
. Soit P un point courant de (S) de masse élémentaire dm. 
O . u 
y
Par définition le moment d’inertie du solide (S) par rapport
à l’axe () est le scalaire positif : 
 2 x
()
I   I(O,u ) 
PS
 HP dm

 
On a : HP  OP sin  or u est un vecteur unitaire donc u 1
 2   2    
Alors
 
HP  u OP sin  = u  OP et HP  u  OP  u  OP  u  OP

  
 
A

2
    
HP  u . OP  A  u . OP  u  OP  
  u .OP  u  OP dm
 
Donc I 
PS

 OP  u  OPdm
  
Comme u est indépendant de m alors I   u.
PS

 
D’où I Δ = I (O,u) = u.J O (S,u) (à retenir)

1 A. Balga
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2.2. Opérateur d’inertie d’un solide :



L’opérateur d’inertie d’un solide (S) en un point O est l’opérateur linéaire qui à tout vecteur u fait
   
correspondre le vecteur :

J O (S,u) =  
OP  u  OP dm 
PS

  JO 
 u  J O (S , u )  OP  u  OP dm 
  
 
 PS 
2.3. Matrice d’inertie d’un solide :
  
L’opérateur d’inertie est linéaire donc on peut lui associer une matrice : J O (S ,u) =  I O (S) u (à retenir)
Cherchons la matrice d’inertie  IO (S)  . 
z
     (S)
J O (S, x) J O (S, y) 
J O (S, z)
P
.
dm
 . . .  
 IO (S)   .  O y
On a : . . 
 . . .    
 (x , y , z) 
x
  
Soit P un point courant de (S) de masse élémentaire dm , soit OP  x x  y y  z z .
   


On a J O (S, x)  OP  x  OP dm 
PS

1  x   0 x  0   y2  z2 
              
x  OP   0    y 
 
 z
  donc  
OP  x  OP   y     z     xy 
0  z      y   z  y       xz    
   (x , y, z)  (x , y, z)    (x , y, z)  
(x , y, z)
         
Donc

J O (S, x)     
OP  x  OP dm   (y 2  z 2 )dm  x   xy dm  y   xz dm  z
       
PS  PS   PS   PS 
         

De même : J O (S, y)     
OP  y  OP dm    xy dm  x   (x 2  z 2 )dm  y   yz dm  z
       
PS  PS   PS   PS 
         

J O (S, z)     
OP  z  OP dm    xz dm  x   yz dm  y   (x 2  y 2 )dm  z
       
PS  PS   PS   PS 
 

 PS

y 2 + z 2 dm 
- xy dm
PS
 - xz dm
PS



 
D’ou IO (S) =  - xy dm
 PS
 PS
x 2 + z 2 dm 
- yz dm 
PS 

 
   
2 2
 - xz dm - yz dm x + y dm 

 PS PS PS   
(x , y , z)

  
[IO(S)] est la matrice d’inertie du solide (S) au point O, exprimée dans la base (x , y , z) ,
   
[IO(S)] est associée à l’opérateur d’inertie J O (S , u ) : J O (S ,u) =  I O (S) u On note :
  
J O (S , x ) J O (S , y) J O (S , z)

 A F E 
 IO (S)   F B D 

 E D C    
 (x , y , z)

2 A. Balga
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 y    
* A  I Ox  2
 z 2 dm : moment d’inertie de (S) par rapport à l’axe (O , x ) ( A  x . J O (S , x ) ) ;
PS

 x  
* B  I Oy  2
 z 2 dm : moment d’inertie de (S) par rapport à l’axe (O , y) ;
PS

 x  
* C  I Oz  2
 y 2 dm : moment d’inertie de (S) par rapport à l’axe (O , z) ;
PS
 
* F  I Oxy   xy dm : produit d’inertie de (S) par rapport aux axes (O , x ) et (O , y)
PS
     
( F   x.J O (S, y)   y.J O (S, x) )
 
* E  I Oxz   xz dm
PS
: produit d’inertie de (S) par rapport aux axes (O , x ) et (O , z) ;

 
* D  I Oyz   yz dm
PS
: produit d’inertie de (S) par rapport aux axes (O , y) et (O , z) .


z
2.4. Application :
(S) : tige rectiligne ,homogène , de masse m , de longueur l , l/2
de diamètre négligeable et de centre d’inertie G ; (S)
  
R(G , x , y , z) repère lié à (S).
1) Déterminer en fonction de m et l la matrice d’inertie de (S) 
   u α
au point G dans la base ( x , y , z) . G 
y
2) Déterminer le moment d’inertie de la tige (S) par rapport à
  ( )
l’axe (G , u ) tel que le vecteur unitaire u est situé dans le
   
plan (G , y , z) et   (y , u)

x
-l/2
2.5. Base principale d’inertie :
La matrice d’inertie [IO(S)] est à coefficients réels et elle est symétrique, donc elle est
  
diagonalisable. Il existe donc une base de vecteurs propres (x1 , y1 , z1 ) dans laquelle on a :
0 0  A1
 IO (S)   0
B1 0 

 0
0 C1 (x , y , z )
 1 1 1
  
* (O , x1 ) , (O , y1 ) et (O , z1 ) sont les axes principaux d’inertie de (S) au point O
 
 
J 0 (S, x1 )  A1x1 ; 
* A1 , B1 et C1 sont les moments d’inertie principaux de (S) au point O .

2.6. Symétrie matérielle d’un solide :


On a la symétrie matérielle si on a à la fois la symétrie géométrique 
et la symétrie de répartition de masse. z
 
a) Solide (S) ayant (O , x , y ) comme plan de symétrie matérielle :
(S1)
A tout point P(x , y , z) de masse dm correspond son symétrique
P’(x , y , –z) de masse dm également . (S)

 yz dm
z
On a : D  I Oyz  P
PS O y 
  y
Soit S = S1  S2 avec S1 la partie de S située au dessus du plan (O , x , y ) x
et S2 la partie située au dessous .  -z
x P’
Alors D  I Oyz  yz dm  
PS

yz dm  yz dm  yz dm
PS1 S2

PS1

PS2
(S2)

3 A. Balga
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 
PS1
yz dm 
PS1
 y( z) dm  0

Donc D=0 et de même on montre que E  I Oxz   xz dm


PS
0 ;

 A F 0 
 I0 (S)   F B 0 

D’où : ; (O , z) est un axe principal d’inertie de (S) .
 0 0 C (x , y , z)

   
b) Solide (S) ayant (O , x , z ) et (O , y , z ) comme plans de symétrie matérielle :
 
. (O, x , z ) plan de symétrie matérielle donc 
xy dm  yz dm  0 (F=D=0)
PS

PS

z
 
. (O , y , z ) plan de symétrie matérielle donc :

 xy dm
PS
  xz dm
PS
 0 (F=E=0) y
O
A 0 0  (S)
D’où  I0 (S)   0 B 0  ;
 0 0 C   
 (x , y , z)
   
(x , y , z) est une base principale d’inertie de (S) x
  
Remarque : il suffit que le repère R(O , x , y , z) présente deux plans de symétrie matérielle pour (S)
  
pour que sa matrice d’inertie au point O soit diagonale dans la base ( x , y , z ) .

c) Solide (S) ayant (O , z ) comme axe de symétrie matérielle de révolution : 
 z
Tout plan contenant l’axe (O , z ) est un plan de symétrie
matérielle de (S) donc :
      
A 0 0  ( x , y , z) ou (u , v, z)  v
 I0 (S)   0 A 0  
z 
(S)
 0 0 C  y
 ( ,  , z) 
v

dans toute base orthonormée dont
  O y
le 3eme vecteur unitaire est z  
x u
  
x u
2.7. Théorème de Huygens généralisé :
. Soit (S) un solide de masse m et de centre d’inertie G.
. Soit A un point.  (S)
. Le théorème de Huygens permet de mettre en relation les z
matrices d’inertie de (S) aux points A et G : [IA(S)] et [IG(S)]  
   z G
exprimées dans la même base ( x , y , z) . y
 
Soit u un vecteur quelconque. x
     A 
y
On a : J A (S, u)  AP 
  (u  AP) dm
PS  

x
AG  GP
  
J A (S , u )  
PS
AG  (u  AP) dm   GP  (u  AP) dm
PS
 
 AG  (u   AP dm)   GP  (u  AP) dm
PS PS

Or  AP dm  mAG
PS
(G est le centre d’inertie de (S))

4 A. Balga
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       
Donc J A (S, u)  mAG  (u  AG)   GP  (u  AP
 ) dm
PS  
AG  GP
   
J A (S , u )  m AG  (u  AG) 
PS
 GP  (u  AG) dm   GP  (u  GP) dmPS

 
(  GP dm)  (u  AG)
PS
J G (S , u )

Or  GP dm  0
PS
(G est le centre d’inertie de (S))

  
Donc J A (S , u )  J G (S , u )  m AG  (u  AG)
   
Soit sous forme matricielle :  IA (S) u   IG (S) u   IA (m,G)  u et comme u est quelconque alors :

 I A (S) = IG (S) + I A (m ,G)  ( Th de Huygens généralisé )

a
  
Soit AG =  b  alors :
c   
 (x , y , z)

 A -F -E   AG -FG -EG   m(b 2 + c 2 ) -mab -mac 


     2 2 
 -F B -D  =  -FG BG -DG  +  -mab m(a + c ) -mbc 
 -E -D C      -E -DG CG (x,y  m(a 2 + b 2 )    
,z)  -mac -mbc
 (x,y ,z)  G   
(x,y ,z)

 IA (S)  IG (S)  I A (m,G)  représente la matrice d’inertie de (S) au


point A en supposant sa masse concentrée en G

A = AG + m(b2 + c2) D = DG + mbc


B = BG + m(a2 + c2) E = EG + mac
C = CG + m(a2 + b2) F = FG + mab
 
z z
Remarques :
c
1. On a 2
C = CG + m(a + b ) 2

IAz = IGz + m(a2 + b2) G



b y
A
a2 + b2 représente le carré de la distance entre les
  a
axes (A , z ) et (G , z)


x
2. Soit G un axe passant par le centre d’inertie G de (S) et (A) (G)
A un axe passant par le point A tel que A// G alors
on a de même :
I Δ = I Δ + md 2 ( Th de Huygens )
A G
A G (S)
Avec d = distance (A , G)
m : masse du solide (S) . d

5 A. Balga
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(E)
III- TORSEUR CINETIQUE :

. Soit (E) un ensemble matériel de masse m et z
P
de centre d’inertie G en mouvement par rapport
  
à un repère R(O , x , y , z) . G.
.
dm

O 
y


x

* Définition : Le torseur cinétique de l’ensemble matériel (E) dans son mouvement rapport au
repère R , en un point A quelconque est :

 V(P / R) dm 
 PE
 

 R C (E / R) 
C (E/R) =        

 AP  V(P / R) dm  A (E / R) A
 PE A
 
. R c (E / R)   V(P / R)dm
PE
: est la résultante cinétique de l’ensemble matériel (E) dans son

mouvement par rapport au repère R.


  
. A (E / R) =  AP  V(P / R) dm : est le moment cinétique au point A de l’ensemble matériel
PE
(E) dans son mouvement par rapport au repère R.


* Expression de R c (E / R) :
G étant le centre d’inertie de (E) donc mOG   OP dm
PE

d  d 
En dérivant par rapport à t dans R m  OG    OP dm 
 dt  R dt PE  R

d  d 

 OP dm  
dt PE  PE 

 dt OP  dm
R
(valable pour un ensemble matériel (E)
R
a masse conservative)

d  d 
Donc m  OG  
 dt

 R PE  dtOP  dm
R
D’où m V (G / R )   V(P / R ) dm
PE


R c (E / R)   V(P / R ) dm  mV(G / R )
PE


mV(G / R) 
Donc C (E/R) =   
 σ A (E / R) A

6 A. Balga
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* Remarques :
 Le torseur cinétique est aussi appelé torseur des quantités de mouvement ;
   
 C (E/R) est un torseur donc : σ A (E / R) = σ B (E / R) + AB  mV(G / R)
(  A et B deux points de l’espace )

 Si la masse de (E) est supposée concentrée en son centre d’inertie G alors :


 
mV(G / R)   mV(G / R) 
C (E/R) =        
 0 G  AG  mV(G / R) A
 Si (E) se réduit à une masse ponctuelle P alors :
 
mV(P / R)   mV(P / R) 
C (P/R) =        
 0 P  AP  mV(P / R) A

IV- TORSEUR DYNAMIQUE :

* Définition : Le torseur dynamique de l’ensemble matériel (E) dans son mouvement rapport au
repère R , en un point A quelconque est :

  (P / R)dm 
 PE  

R d (E / R) 
D (E/R) =       

 AP   (P / R) dm 
 PE A
 A (E / R) A

. R d (E / R )   (P / R ) dm :
PE
est la résultante dynamique de l’ensemble matériel (E) dans son

mouvement par rapport au repère R.


.  A (E / R ) =  AP  (P / R ) dm :
PE
est le moment dynamique au point A de l’ensemble matériel (E)

dans son mouvement par rapport au repère R.

* Expression de R d (E / R ) :
On a m V (G / R )   V(P / R ) dm
PE

d  d  
En dérivant par rapport à t dans R
 dt  R dt PE 
m  V (G / R )   V (P / R ) dm 
 R
d   d 

 V (P / R ) dm  
dt  PE 
 R PE  dt
V(P / R )  dm
R
d  d 
Donc m  V (G / R )  
 dt
 
 R PE  dt
V(P / R )  dm
R
D’où m  (G / R )   (P / R ) dm
PE

R d (E / R )   (P / R ) dm  m(G / R )
PE


mγ(G / R) 
Donc D (E/R) =   
 δ A (E / R) A
7 A. Balga
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* Remarques :
 Le torseur dynamique est aussi appelé torseur des quantités d’accélération ;
   
 D (E/R) est un torseur donc : δ A (E / R) = δB (E / R) + AB  mγ(G / R)
(  A et B deux points de l’espace )

 Si la masse de (E) est supposée concentrée en son centre d’inertie G alors :


 
m  (G / R)   m  (G / R) 
D (E/R) =        
 0 G  AG  m  (G / R) A
 Si (E) se réduit à une masse ponctuelle P alors :
 
m  (P / R)   m  (P / R) 
D (P/R) =        
 0 P AP  m  (P / R) A

V- RELATION ENTRE LE MOMENT CINETIQUE ET LE MOMENT DYNAMIQUE :


  
On a A (E / R)   AP  V(P / R) dm , en dérivant par rapport à t dans R :
PE

 d   d   
 dt A (E / R)   dt  
AP  V(P / R) dm 
 R  PE  R

= 
d
 

 dt AP  V (P / R )  dm
 R
PE

d  d 
=   dt AP  V( P / R ) dm +
PE  R 
PE
AP   V(P / R ) dm
 dt R
=  V(P / R )  V(A / R ) V(P / R ) dm
PE
+  AP  (P / R ) dm
PE

=  V(A / R )   V(P / R ) dm
PE
+  A (E / R )

Or  V(P / R ) dm  mV(G / R )
PE

  d    
D’où δ A (E / R) =  σ A (E / R)  + V(A / R)  mV(G / R)
 dt R
( A est un point quelconque de l’espace )

* Cas particuliers :
  d  
 Le point A est fixe dans R : A (E / R)   A (E / R) 
 dt R

  d  
 Le point A est confondu avec G (A  G) : δG (E / R) =  σ G (E / R) 
 dt R

  d  
 V(A / R ) // V (G / R ) : A (E / R)   A (E / R) 
 dt R

8 A. Balga
CPGE –Meknès- Cinétique MP-PSI

VI- MOMENT CINETIQUE D’UN SOLIDE : (S)


. Soit (S) un solide de masse m et de centre d’inertie G 
   z
P
en mouvement par rapport à un repère R(O , x , y , z) ;
.
. Soit A un point de (S) ; dm
A.
  
On a A (S / R)   AP  V(P / R) dm
PS O 
y
A et P sont deux points de (S) donc :
V(P / R )  V (P  S / R )  V (A  S / R )  (S / R )  AP 
     x
Alors 
A (S / R)  AP  V(A  S / R)  (S / R)  AP dm
 
PS

 
PS
AP  V(A  S / R ) dm   AP   (S / R )  APdm
PS

 
 AP dm   V(A  S / R )
 
 PS


J A (S , (S / R ))

( V(A  S / R ) est indépendant de m )


Et  AP dm  mAG
PS

    
σ A (S / R) = J A (S ,Ω(S / R)) + mAG  V(A  S / R)
D’où   
=  I A (S) Ω(S / R) +mAG  V(A  S / R)
( A est un point du solide (S) )

* Cas particuliers :    
 Le point A est fixe dans R : A (S / R)  J A (S, (S / R))   IA (S) (S / R)
   
 Le point A est confondu avec G (A  G) : σ G (S / R) = J G (S ,Ω(S / R)) = IG (S)  Ω(S / R)

 Solide (S1) en rotation autour d’un axe fixe dans le repère R :


  
R(O , x , y , z) repère lié au bâti (S0) ;
  
R1 (O , x1 , y1 , z) repère lié à (S1) ;
    
L(S1/S0) = pivot d’axe (O, z) , soit   ( x , x1 )  ( y , y1 ) .

  
x1 x x


 z
y
  O
 z
y1 (S1)
(S0)

9 A. Balga
CPGE –Meknès- Cinétique MP-PSI

 A F E 
Soit  IO (S1 )   F B D 
 E D C    
 (x1 , y , z)
1
 
Le point O est fixe dans R donc O (S1 / R)   IO (S1 ) (S1 / R)
 A F E  0   E 
      
Or (S1 / R )   z donc O (S1 / R)    F B  D  0     D 
      
 E  D C   (x1 , y1 , z)

 C (x1 , y1 , z)


O (S1 / R)   E x1  D y1  C z

Remarques concernant ce cas particulier :


 
. Rq1 : pour un solide (S1) en rotation autour de l’axe (O , z) fixe dans R , O (S1 / R)
  
n’est porté par l’axe de rotation z ( O (S1 / R)  C z ) que si E = D = 0 ,

donc que si (O , z) est un axe principal d’inertie de (S1 ) .

 
. Rq2 : La projection du moment cinétique O (S1 / R) sur l’axe de rotation z est :
 
z. O (S1 / R)  C  IOz 


avec IOz = C : moment d’inertie de (S1) par rapport à l’axe (O , z)

10 A. Balga
CPGE –Meknès- Cinétique MP-PSI


VII- ENERGIE CINETIQUE : z (E)
L’énergie cinétique de l’ensemble matériel (E)
G.
.P
dans son mouvement par rapport au dm
repère R est le scalaire positif :
1  2
T(E / R) 
2 
PE

 V(P / R)  dm
 O

y
 (S)
x

z
IIX- ENERGIE CINETIQUE D’UN SOLIDE : P
. Soit (S) un solide de masse m et de centre d’inertie G G. .
   dm
en mouvement par rapport à un repère R(O , x , y , z) ;
A.
. Soit A un point de (S) ;
O 
Par définition l’énergie cinétique de (S) dans son mouvement y
par rapport au repère R est :

 
T(S / R ) 
1 2
V (P / R ) dm 
x
2 PS
A et P sont deux points de (S) donc :
V(P / R )  V (P  S / R )  V (A  S / R )  (S / R )  AP

 V(P / R ) dm   V(P / R ) . V(P / R ) dm


2
Donc 2T (S / R ) 
PS PS

  V(P / R ) . V(A  S / R )  (S / R )  AP dm


PS

  V( P / R ) .V(A  S / R ) dm   V( P / R ) .  (S / R )  AP dm


PS PS

 V(A  S / R ) .  V(P / R ) dm   (S / R ) .  AP  V( P / R ) dm


PS PS

 V(A  S / R ) .  V(P / R ) dm  (S / R ) .   AP  V(P / R ) dm


PS PS

( V(A  S / R ) et (S / R ) sont indépendant de m)


   
Donc 2T(S / R)  V(A  S / R).mV(G / R)  (S / R) . A (S / R)

D’où 2T(S/R) = V (S/R)C (S/R)

Torseur cinématique du Torseur cinétique de (S) dans


mouvement de (S) par rapport à R son mouvement par rapport à R

 Comoment exprimé au même point A :


 
 (S / R)  mV(G / R) 
2T(S / R)       
V(A  S / R) A  A (S / R) A
   
donc 2T(S / R)  V(A  S / R).mV(G / R)  (S / R). A (S / R)

 Comoment exprimé au même point G (centre d’inertie de (S)) :


 
 (S / R)  mV(G / R) 
2T(S / R)       
V(G / R) G  G (S / R) G

11 A. Balga
CPGE –Meknès- Cinétique MP-PSI

 2  
donc  
2T(S / R)  m V(G / R)  (S / R). G (S / R)

* Cas particuliers :  
 Le point A est fixe dans R : 2T(S / R)  (S / R). A (S / R)

 Solide (S1) en rotation autour d’un axe fixe dans le repère R :


  
x1 x x


 z
y
  O
 z
y1 (S1)
(S0)
    
Le point O est fixe dans R donc 2T(S1 / R)  (S1 / R). O (S1 / R)  (S1 / R).JO (S1 , (S1 / R))

Or (S1 / R )   z donc :
     
2T (S1 / R )   z . J O (S1 ,  z)   2 z . J O (S1 , z)
Car l’opérateur d’inertie est linéaire
   
Et z . J O (S1 , z)  I Oz : moment d’inertie de (S1 ) par rapport à l’axe (O , z)

Donc 2T (S1 / R )  I Oz  2

1
T(S1 / R )  I Oz  2
2

 
 Le mouvement de (S1) par rapport à R est tel que Ω(S1 / R) = θ z
(mouvement plan sur plan ou hélicoïdal …)  
 y1 y
2  
 
2T(S1 / R)  m V(G / R)  (S1 / R). G (S1 / R) 
x1
  2
 m V(G / R )  (S1 / R ) . J G (S1 , (S1 / R ) )

y
  
Or (S1 / R )   z donc x
 
G
2  
2T (S1 / R )  m V(G / R )   z . J G (S1 ,  z ) (S1)
 2
  
 m V(G / R )   2 z . J G (S1 , z ) O

x
 m V(G / R )    I
2
2
Gz

Donc T(S1 / R ) 
1
2
 2 1
m V(G / R )  I Gz  2
2


Avec IGz : moment d’inertie de (S1) par rapport à l’axe (G , z)

 Le solide (S1) est en mouvement de translation par rapport au repère R :


1  2 1   2
T(S1 / R)  m  V(G / R)   m  V(A  S1 / R)  ( A (S1))
2 2

12 A. Balga
CPGE –Meknès- Cinétique MP-PSI

MATRICES D’INERTIE DES SOLIDES USUELS


au centre d’inertie G
 m 2 
PARALLELEPIPEDE PLEIN

 12 a  c2
 0 0 
z  
a  IG (S)   0
12

m 2
b  c2  0 

 
b



0 0
m 2
12

a  b2  
  
(x , y, z)
 A déduire celle d’une plaque plane rectangulaire dans le plan
G    
(G , x , y) : c  0. Celle d’une tige rectiligne suivant (G , x) si
y
c de plus a  0
 
 plaque rectangulaire dans le plan (G , x , z) : a  0
  
x  plaque rectangulaire dans le plan (G , y , z) : b  0

CYLINDRE PLEIN   R 2 L2  
 m   0 0 
   4 12  
z
 
 R 2
L 
2

R
G  
I (S)  0 m    0

  4 12  
 R2 
 0 0 m 
L G  2     
 (x , y, z) ou (  ,  , z)
y
 
 A déduire celle d’un disque dans le plan (G , x , y) : L  0
 Re = R 
x  A déduire celle d’une tige suivant z : R  0
Ri = 0

CYLINDRE CREUX   R i2  R e2 L2  
 m    0 0 
   4 12  
z
 
 R 2  R e2 L2 
Ri Re
 IG (S)   0 m  i   0 

  4 12 

 R 2  R e2 
 0 0 m i 
L G  2    
  (x , y, z) ou (  ,  , z)
y
 A déduire celle d’un cylindre creux d’épaisseur
négligeable : Ri  Re
  Disque creux : L  0 …
x

SPHERE
2 R 5e  R 5i
 Sphère creuse : A  m
z 5 R 3e  R 3i

 A 0 0  2
Sphère pleine : A 
Re
 IG (S)   0 A 0  5
mR 2 (Re = R et Ri = 0)
G  0 0 A (x , y,
 
   z)
Ri y ou (  ,  ,  ) 2
 Enveloppe sphérique : A  mR 2 (Re = Ri = R)
x 3

13 A. Balga

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