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M. Katih
Faculté des sciences de Tétouan
2017
Réseaux cristallins
Réseau = Ensemble des nœuds
Une maille primitive
c
b
a
a, b et c
sont les éléments d’une c
base primitive
b
Nœuds
a
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Réseaux cristallins
Définition :
Les cristaux sont des corps dans lesquels les particules qui
les constituent sont disposées suivant une période rigoureuse
en formant un motif cristallin régulier.
Motif cristallin
Atome ou
groupement d’atomes
constituant l’unité
structurale affectée à
un nœud du réseau
Démonstration :
l a 2a cos
a a
2 n Un réseau possède
a un axe de rotation
a étant la longueur d’un élément d’ordre n si une
des vecteurs de base. rotation autour de
cet axe d’un angle
l ne peut être un multiple entier de a de 2π/n laisse le
que pour des valeurs de α = 2π/1, cristal invariant.
2π/2, 2 π /3, 2π /4 ou 2 π /6. D’où le
résultat.
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Cubique Cubique simple Cubique centrée Cubique à faces centrées
Les quatorze réseaux de Bravais
dans l’espace à trois dimensions
abc 3A44A36A29σ
a.b b .c a.c 0
Quadratique
abc 1A44A25σ
a.b b .c a.c 0
Orthorhombique
abc
3A23σ
a.b b .c a.c 0
ion Cs+ en (½ , ½ , ½)
ion Na+ en (½ , ½ , ½)
[0 3 -1]
[3 3 -2]
c
b
a
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Réseaux cristallins
Plans réticulaires : (Définition)
Relativement à une même base B (a, b , c )
Deux rangées [m n p] et [m’ n’ p’]
[m n p]
Une famille des
plans réticulaires
N
OM .(ON ON ') 0
x m m'
OM xa yb zc y n n' 0
z p p'
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Réseaux cristallins
Plans réticulaires : (Indices de Miller)
x m m'
y n n' 0 . x . y . z 0
z p p' N est le plus grand
diviseur commun des
N .h, N .k N .l trois entiers
, et
Pour un réseau cubique (a.b b.c a.c 0 et a b c)
a
d hkl
h2 k 2 l 2
Exercice :
Trouver la formule de la distance
interréticulaire dhkl pour un réseau
hexagonal de paramètres a et c,
Réponse : 1
d hkl
4(h 2 k 2 hk ) l 2
2
2
3a c
Monocristal
Polycristal
Le rayonnement est polychromatique, la méthode
expérimentale est dite de Laue.
Amorphe
évaluation qualitative immédiate de la
structure du solide.
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Hypothèses de Bragg et condition de diffraction
Hypothèses de Bragg :
GRR
d' où : A dV n
G
e i ( G k ).r
avec : k k 'k
G
Qui n’a une valeur significative que pour : G k 0 càd k 'k RR
Exercice 2 :
Trouver le facteur de structure du diamant. Montrer que
les réflexions permises satisfont à h+k+l = 4n où tous les indices
sont pairs et n entier quelconque ou alors tous les indices sont
impairs.
X
k k'
V 1
G G
(P) 2
(P)
Tout vecteur k mené de l’origine au plan (P) satisfera à la condition
de diffraction.
La première zone de Brillouin est le plus petit volume entièrement
compris entre les plans médiateurs des vecteurs du réseau réciproque
tracés à partir de l’origine. Toute onde dont le vecteur k mené à partir
de l’origine a son extrémité sur la surface de la zone de Brillouin, sera
diffractée par le cristal.
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La première zone de Brillouin
RR
a aex
3 A
A A ex e y
2 2
Le vecteur champ électrique créé par le dipôle (1) au point (2) s’écrit en
coordonnées polaires :
p cos p sin p 2 (1 3 cos2 ) B
E e e d ' où V (r )
3
6
2 0r 3 r
4 0r (4 0 ) r
2 6
r
C’est une interaction attractive, car B est toujours positive.
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La liaison cristalline
Cristaux de gaz rares :
B p 2
pour 0, V 6 avec : B
r (2 0 )2
A l’interaction attractive s’ajoute une
U = A/r12 – B/r6
La contribution répulsive est un potentiel empirique. Une autre forme aussi utilisé
est : λ.exp(-r/ρ) .
2
OA1 a R OA2 a R 2
A6 2
A3 OA3 a 3 / 2 R 3 OA4 2R
O OA5 a 5 / 2 R 5 OA6 a 3 R 6
A2 A1 a
A5 A4
12 6 24 12 24 8
C6 6
6
6
6
6
6
14,45392
1 ( 2) ( 3) 2 ( 5) ( 6)
12 6 24 12 24 8
C12 12
12
12
12
12
12
12,13188
1 ( 2) ( 3) 2 ( 5) ( 6)
Ce qui donne : R0/σ = 1,09, identique pour les éléments possédant une structure CFC.
L’énergie de cohésion d’un cristal de gaz rare au zéro absolu, pour une pression
nulle et comportant N atomes est alors : Utot(R0) = -8,6.Nε
Gaz rare He Ne Ar Kr Xe
ε en 10-16erg 14 50 167 225 320
ς en Å 2,56 2,74 3,40 3,65 3,98
b12 b6
b12 2 (12,13) N
1 5 12
U (V ) 4 2 avec : R a
V V
6
b (14 , 45) N 3
6 a
1/ 2 a3 NR 3
dU 2b12 V N
à l' équilibre, 0 V0 4 2
dV b6
dp d 2U
B V et au zéro absolu on a : dU pdV B V
2
dV dV V0
20b12 6b6 b65 / 2
d' où B 5 3 2 3 / 2 75,15 3
V0 V0 b12
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Cristaux ioniques
e-
Les interactions électrostatiques sont responsables de l’essentiel de
l’énergie de liaison d’un cristal ionique.
Cl- Cs+
Na+ Cl-
L’énergie d’interaction entre les ions (i) et (j)
peut s’écrire comme la somme d’un potentiel
(j)
coulombien ±q2/4πε0rij (à longue distance)
et d’une contribution répulsive (à courte
distance) de la forme λ.exp(-r/ρ), où λ et ρ
(i) sont des paramètres empiriques.
rij q2
U ij . exp( )
4 0 rij
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Cristaux ioniques
Conservons les mêmes notations utilisées pour les cristaux de gaz rares.
U i U ij , ( j i), et rij pij R
j
Soit z le nombre de plus proches voisins d’un ion quelconque, et nous ne
considérons l’interaction répulsive que pour les proches voisins. L’énergie
réticulaire totale d’un cristal composé de 2N ions est alors :
q 2 1
U tot NU i N ( ze R / ) avec
4 0 R j pij
α est la constante de Madelung. Elle est égale à 1,747565 pour la
structure de NaCl, 1,762675 pour la structure CsCl et 1,6381 pour la
structure ZnS cubique.
A la distance d’équilibre R0,
2 R0 / q 2 Nq 2
Re , d ' où U tot 1
4 0 z
0
4 0 R0 R0
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Cristaux covalents
La liaison résulte du partage des
électrons périphériques qui se
déplacent sur des orbites communes.
Les atomes des colonnes III, IV et V
de la classification périodique
tendent à être covalents (In, C, Ge,
Si, As).
Exemple :
La structure cristalline
de silicium.
+ + + + + + +
+ + + + + + + Gaz
+ + + ….
+ + + + d’électrons
+ + + + + + +
Ions
+ + + + + + +
métalliques
Exercice 2 :
On donne pour KCl ayant la structure de NaCl :
• Le paramètre d’énergie de répulsion z 12,812 KeV .
• Le rayon d’action de la répulsion 0,326 Å.
A partir de λ et ρ données ci-dessus, calculer l’énergie de cohésion
de KCl en supposant qu’il cristallise dans la structure ZnS.
Comparer cette valeur à la valeur calculée pour KCl cristallisant
dans la structure NaCl.
Zie 2
Uˆ eZ ( R)
i, j 4 0 rj Ri
Hˆ e Z (r , R) Hˆ el (r , R) Uˆ ZZ ( R) Ee Z Eel ( R) EZZ ( R)
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Réduction de l’Hamiltonien
Approximation de Born-Oppenheimer :
Hˆ e Z (r , R) Hˆ el (r , R) Uˆ ZZ ( R) Ee Z Eel ( R) EZZ ( R)
Hˆ el (r , R) (r , R) Eel ( R) (r , R)
EZZ ( R) est formelleme nt équivalent à U ZZ ( R)
Deux problèmes distincts :
déterminer l’état déterminer les position
fondamental et le d’équilibre des noyaux et la
comportement des manière dont ils peuvent
électrons pour des osciller collectivement
noyaux à positions autour de ces positions en
fixées. présence des électrons.
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Vibrations du réseau
z
L’approximation harmonique
Fs C p (us p us )
p
Fs C p' (us p us )
p
M
C
p 0
p (1 cos pka)
( pka) 2 a 2
si k cos( pka) 1
a 2
2 k2
M
Cp
p 2
p 0
Vg est une constante, qui est la
ω est alors proportionnelle au vecteur vitesse du son dans le milieu,
d’onde au centre de la zone de Brillouin exactement comme dans la
théorie des ondes élastiques.
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Vibrations du réseau
Réseaux monoaomiques
Vitesse de groupe
C1a 2 ka
Si on se limite aux actions entre premiers voisins : Vg cos( )
M 2
Solution non triviale si
soit
Branche
optique
Branche
acoustique
p atomes par
maille primitive 3p branches Une LA + deux TA +
(p-1) LO + 2(p-1) TO
(k ) N valeurs de k
permises dans la et 3p branches
Branche 1ère ZB
valeur de k permise
Ce qui donne 3pN modes de vibration
k
3N modes acoustiques et
(3pN-3N) modes optiques