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LE THÉATRE

ROMAIN
Héloise BALLER et Léa PESTRE

ORIGINE
Le théâtre, d’origine du mot grec « theatron », signifie « le lieu où l’on regarde ». En
effet, avant de devenir un art ainsi qu’un genre littéraire, il représentait l’espace de la
scène.

Le premier théâtre romain fut construit par Pompée, en 55 avant J.C., mais le tout
premier théâtre est né en se développant au cours du Ve et du VIe siècles avant Jésus-
Christ, à Athènes. Il s'agissait principalement de cérémonies religieuses, célébrant le
dieu du vin et du théâtre, Dionysos, soit Bacchus pour les romains. A sa création, le
public romain aimait particulièrement le spectacle, c’est-à-dire la musique ainsi que la
danse et donc ne s’intéressaient que très peu aux textes. Il y eu de nombreux essais
sur la création d’un théâtre étant pareil à celui des grecques (certains auteurs voulaient
conter le même théâtre citoyen et savant qu’eux). Malheureusement, seulement un
d’entre eux réussit grâce à ses récitations et ses textes. Il s’appelait Sénèque. A
contrario, Le genre comique eu du succès, avec Plaute et Térence. Leurs comédies
mettaient en scène des personnages stéréotypés.

On pouvait distinguer à Rome trois types de théâtre différents :


· Les jeux étrusques, soit des mimiques accompagnants le discours appelés
pantonyme, et des numéros chantés et dansés.
· Les jeux osques, soit des farces, appelés des atellanes (ce nom provient de sa ville
de création, Atella). C’était une espèce de comédie improvisée jouée par des acteurs
masqués (c’est l’ancêtre de la commedia dell ‘ Arte, le théâtre Italien.)

· Pour finir, nous avions les jeux grecs, avec des tragédies, des comédies et des
mimes, qui étaient à chaque fois associés à un ballet de danse.
COSTUME
Les acteurs utilisaient du maquillage :
-un visage peint en blanc symbolisait une femme
-en rouge, un esclave
-en brun, un homme libre.
Les masques sont fait en terre cuite et apparaissent au Ier siècle avant J-C. Il existait
une quarantaine de masques pour la comédie et une vingtaine pour la tragédie. Ils
représentaient l’âge, la situation et les caractères des personnages.Grâce aux
masques, on pouvait faire jouer à une même personne plusieurs rôles, en particulier
ceux des femmes qui ne pouvaient pas jouer.
Les costumes permet l'identification des personnages.Les comédiens portaient de
longues robes et de hautes chaussures, appelé cothurne, pour les tragédies ; des
tuniques et chaussures plates et parfois des braies rembourrées pour les comédies.
toges pour les hommes libres
tuniques pour les esclaves
manteaux pour les voyageurs
tuniques, robes ou manteaux pour les femmes
manteau bariolé, fichu jaune de la courtisane.
Dans les tragédies, l’acteur jouait des dieux et les héros et portait des costumes
somptueux. Mais son costume ne lui appartenait pas : il est fourni par le dominus
gregis ou même par le riches particuliers.
Les perruques sont :
blondes pour les jeunes gens,
blanches pour les vieillards,
rousses pour les esclaves.

Mosaïque romaine de Sousse


(Tunisie) :
acteurs et masques du théâtre
latin (musée de Sousse)
LIEU
Le plan des théâtres était : La scène (scaena), le pulpitum, un demi-cercle où s'assoient les
officiels et les spectateurs de marque (prêtres, magistrats, etc.) sur des
sièges(proédrie),situés au premier rang. Autour, sont disposés les gradins (appelés aussi la
cavea) auxquels accède le public par des passages voûtés, les vomitoires (vomitoria)
Les décors étaient fixes, reposant sur un mur de scène:
- Les décorations tragiques représentent de grands édifices avec des colonnes et des
statues : la façade d'un palais.
- Les décorations comiques : une place devant des maisons.
- Les décorations satyriques : des lieux champêtres avec arbres et rochers, cavernes ou
bord de mer.
On pouvait également y retrouver, au centre, la statue d’un empereur .Pour protéger le
public du soleil une grande toile était mise en place de manière tendue,(le velarium).
Derrière la scène se trouvait les coulisses (postscaenium).
Le théâtre est ouvert à tous : citoyens, femmes, enfants et même les esclaves. Ils ont pour
obligation de porter la toge mais chaque personne a une place dans les gradins selon son
rang. La cavea fut divisée en trois « couronnes »:
la première couronne, l’ima cavea, était réservée aux sénateurs et aux chevaliers, ce
qui leur laissait quatorze rangs ;
la seconde, la media cavea, où s'asseyait le peuple ;
la troisième, la summa cavea, regroupait les esclaves et les étrangers qui restaient
debout au dernier rang.

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