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Présentée par Soumia lamouaden et Mohamed Oughrar

Exposé Raffael Garofalo

PLAN
INTRODUCTION
BIBLIOGRAPHIE
CONTRIBUTION
DEFINITION DU CRIME
PUNTION
ELIMINATION

Introduction :
La criminologie est la science qui étudie les caractéristiques, le processus et les causes
du phénomène criminel. Elle fait appel à de nombreuses disciplines pour découvrir la
meilleure méthode de lutte contre le crime, ses origines remontes au passé en effet la
criminologie comme discipline et non comme science se fondait en 18 siècle et au
milieu du 19 siècle. L’expression criminologie été utilisée par GAROFALO en 1885 a
cotée de CESARE LAMBROSO et ENRICO FERRI.
C’est le trio célèbre connu sous le nom de l’école positiviste italien crée par Lombroso
en 19 siècle et qui marque le point de départ de la criminologie scientifique.
Ce qui nous intéresse c est RAPHAEL GAROFALO.
Bibliographie :
Il existe peu de traces de la vie de ce criminologue, mais on sait que Raffaele Garofalo
est né le 18 novembre 1851 à Naples, en Italie.
Il a consacré sa vie à l'étude des lois et a développé la théorie positiviste de la
criminologie, par opposition aux idées traditionnelles de l'époque.
Après avoir obtenu son diplôme en droit, il a étudié la criminologie avec Cesare
Lombroso, le père de cette science. Selon Lombroso, les principaux facteurs ayant
conduit les individus à commettre des crimes étaient anthropologiques. Les idées de
Garofalo étaient considérées comme appartenant à l'école positiviste et il combinait
celles de son professeur avec la psychologie.
Garofalo travailla comme magistrat dans le système judiciaire italien, fut sénateur de
la république et devint même ministre de la Justice en 1903.
Raffaele Garofalo est généralement admis comme l’auteur qui a popularisé l'usage du
terme « criminologie »1. ¨Parmi ses ouvrages on trouve :
Riparazione alle vittime del delitto, 1887
Metodi educativi di civiltà latina e britannica, 1911
LA CRIMINOLOGIE étude sur la nature du crime et la théorie de la pénalité
La pratique de Lombroso était étroitement liée à la science. En fait, il était considéré
comme un pionnier de la criminologie pour avoir relié le crime à des preuves
scientifiques.
Cependant, Garofalo pensait qu'un acte de violence était considéré comme un crime
lorsqu'il violait la nature humaine. Après avoir consacré sa vie à la criminologie,
Garofalo est mort dans sa ville natale le 18 avril 1934.

Les contributions

L'enseignant de Garofalo a estimé que les attributs physiques (tels que la taille de la
mâchoire) étaient liés à la probabilité qu'une personne commette un crime, « Je
considérais cela comme une influence anthropologique, car je pensais que certains
attributs étaient liés aux pensées ».

Garofalo était d'accord avec son professeur sur beaucoup de choses. L'une d'elles
était le rejet des pensées traditionnelles qui définissaient les criminels comme des «
esclaves de leurs impulsions» et des personnes qui ne contrôlaient pas totalement
leurs actions.

Ayant agi en tant que membre du système judiciaire italien, il a compris beaucoup des
problèmes qui existaient en criminologie et son temps en tant que ministre a servi de
base à la présentation de ses idées futures.

Définition d'un crime


Garofalo a commencé à définir la tendance criminelle de chaque individu comme une
violation de l'état naturel des choses, au-delà d'une violation des lois elles-mêmes.
Selon ce concept, il considérait un crime comme un acte s'il rompait avec l'une des
deux conditions naturelles suivantes : la probité, qui est l'état naturel d'une personne
dans laquelle il maintient son honnêteté et son intégrité; et la pitié, qui dans ce cas
fait référence à la compassion que le criminel peut avoir pour son voisin.
En outre, il a introduit un autre concept pour désigner les délits qui n’attaquent pas
directement l’intégrité humaine.
Ces actes étaient considérés comme des "violations techniques de la loi" et, par
conséquent, la peine n'était pas si grave. Selon ce concept, ces actes pourraient être
résolus au moyen d’amendes ou de sanctions.
Cependant, Garofalo pensait que les actes les plus graves devaient être punis avec
sévérité pour protéger la société contre un danger latent.
Punition
Traditionnellement, on considérait qu'un crime devait être puni proportionnellement
: plus le crime serait fort, plus la peine serait grande. Garofalo différait de ce concept,
soutenant que les individus devaient être étudiés en particulier, quel que soit le crime
commis.
Si la personne qui a commis le crime est reconnue coupable d'avoir enfreint l'une des
deux conditions humaines naturelles, le criminel doit être éliminé.
Raffaele Garofalo considère que le crime est un microbe qui détruit la santé sociale et
qu’il faut lutter et y éliminer
Élimination
Le concept d'élimination de Garofalo ne signifiait pas nécessairement une
condamnation à mort. Pour définir chaque crime, a créé la loi de l'adaptation, qui a
été utilisée pour délivrer une peine digne du criminel. Il a suggéré trois punitions pour
l’élimination :
- Le premier type de peine était la peine de mort.
- La deuxième punition était la soi-disant élimination partielle, qui à son tour était
divisée en deux idées : emprisonnement de longue durée ou isolement dans des
colonies agraires pour les jeunes qui pouvaient être réhabilités.
- La troisième méthode était la soi-disant réparation forcée. Cela signifie que le
criminel doit réparer les dommages causés par l'infraction commise.
Dans le cas où le crime est survenu en raison d’une situation externe (pression de
groupe ou besoin extrême), une peine moindre a été infligée, car la probabilité que
cela ne se reproduise plus est élevée.

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