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Les objectifs sont fixés en fonction de l’entreprise et de ses activités. Il faut également prendre en
compte l’environnement dans lequel elle intervient.
La stratégie apparait comme un compromis entre ce que l’entreprise veut faire, ce qu’elle peut faire,
ce qu’elle est et ce qu’elle est autorisée à faire juridiquement et sur un plan concurrentiel, on prend
donc en compte son environnement.
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Valeurs, buts et
objectifs du
dirrigeant
STRATEGIE
compétences,
ressources, Opportunités et
forces et menaces de
faiblesses de l'environnement
l'entreprise
I- La décision stratégique
Il y a une différence entre les décisions stratégiques, tactiques et opérationnelles, néanmoins elles
sont toutes interdépendantes et importantes pour la firme.
La décision stratégique repose par exemple sur qui va produire le produit : firme ou sous-traitant,
dans quel pays sera production. Impacte la totalité de l’entreprise.
La décision tactique consiste à déterminer quel est le type de produit qui va être lancé ; forme,
format, cible.
La décision opérationnelle correspond à l’organisation de la production comme la gestion des
commandes de matériaux, la gestion des ressources humaines, gestion du calendrier, des stocks…
Impacte un service et/ou un produit en particulier.
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Les niveaux de décision :
La décision stratégique vise le long terme (+ 2/5 ans) qui est une notion variable en fonction des
domaines d’activités de l’entreprise.
La décision stratégique n’est pas quotidienne, elle intervient :
- Lorsque l’entreprise saisit des opportunités pour se développer.
- Lorsque l’entreprise détecte une dégradation durable de sa position concurrentielle.
- Lorsque l’entreprise est confrontée à une grave crise.
L’entreprise doit adopter une organisation permanente de renseignement et de diagnostic : c’est la
veille stratégique. C’est une collecte permanente d’informations qui permet de savoir si l’on a une
opportunité à saisir. Toutes les fonctions de l’entreprise sont impliquées, surtout le marketing et la
recherche et développement.
La veille stratégique peut être plus ou moins formelle selon les entreprises par exemple dans les
grandes firmes, des services entiers y sont consacré ce qui est moins le cas pour les PME.
Terminologie en stratégie :
Mission : l’expression du but général de l’organisation. C’est une synthèse des objectifs et des buts.
La vision/intention stratégique : c’est l’état futur de l’organisation.
But : c’est un objectif qualitatif.
Objectif : c’est un critère qualitatif précis.
Modèle : c’est une combinaison de facteurs sur lesquels va s’appuyer la stratégie.
Capacité stratégique : c’est les ressources humaines, financières, matérielles des activités qui vont
permettre d’obtenir un avantage sur les concurrents.
Contrôle stratégique : c’est une action qui permet de vérifier le degré de réalisation des buts et
objectifs.
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II- La démarche stratégique
C’est le processus qui permet de formuler la stratégie d’une entreprise et indiquer les lignes
directrices de la mise en œuvre.
Il n’y a pas de « recette miracle », mais une démarche qui articule les différentes étapes de travail
(collecte et traitement de l’’information), et de décision (choix, définition de programme d’actions…).
Stratégie de l'entreprise
(CORPORATE)
Décisions opérationnelles
NIVEAU CORPORATE : décision de garder ou non une activité. On cherche à trouver les points de
renfort. On définit les budgets globaux pour renforcer les activités les plus porteuses.
NIVEAU BUSINESS : on cherche à savoir comment développer une activité majeure pour laquelle on
a alloué un budget important dans le niveau corporate. On s’intéresse à la stratégie de l’activité en
question ; on est dans un niveau plus opérationnel, l’objectif est de mettre en œuvre la stratégie.
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Les deux niveaux clés CORPORATE & BUSINESS
CORPORATE BUSINESS
Mission, métiers, valeurs ? Engagement dans l’activité
Evolution du portefeuille suivant les années Cibles/ segments sur les DAS
La démarche stratégique
- Stratégie émergeante
Modification de la stratégie délibérée.
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CHAPITRE 1 : LES DOMAINES
D’ACTIVITES STRATEGIQUES (DAS)
Il s’agit d’identifier et de présenter les différentes activités de l’entreprise qui mettent en œuvre les
mêmes compétences.
Exemple : Bouygues, Carrefour.
Il existe plusieurs méthodes pour les identifier et nous étudieront 3 d’entre elles.
Dans deux cas, il faut une analyse fine de la situation, des orientations et des potentiels de
développement et particulièrement de la réaction des concurrents.
Cette analyse permet une visualisation précise de la position et donc de la force de chaque
concurrent dans la mesure où toutes les entreprises ne sont pas en concurrence frontale (BMW et
Toyota).
En fait les entreprises en présence se répartissent au sein de groupes homogènes de concurrents
(groupes stratégique) aux caractéristiques communes ou voisines (politique de prix, étendue de la
gamme, technologie, cible de la clientèle…).
Ces groupes ne sont pas stables d’où l’intérêt de leur suivi dans le temps.
Chaque DAS constitue une entité homogène pouvant à la fois faire l’objet d’un diagnostic et de
recommandation stratégique pour telle ou telle entreprise. La segmentation permet la détermination
des DAS, c’est donc une opération importante de la démarche stratégique dans la mesure où elle
conditionne le niveau d’analyse et ensuit les orientations stratégiques d’une entreprise.
Méthode 1
Les critères utilisés sont :
- Missions : représente la vocation de l’entreprise vis-à-vis de sa clientèle. Elle s’exprime par le
besoin fondamental que l’entreprise satisfait en exerçant son métier auprès de ses clients.
- Métiers : exprime ce que l’entreprise fait et comment elle le fait. Les métiers fait donc
référence à une gamme de produits & services vendus par l’entreprise, et aux savoir-faire
nécessaire pour y parvenir (compétences, technologies, procédés de production).
- Objectifs : fixe le niveau de la performance que l’entreprise souhaite atteindre (qualitative et
quantitative / actuelle et envisagée).
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Exemple méthode 1 :
carrefour
distribution gestion
de services des MDD
Distribution
de produits
Mission : Offrir aux clients ciblés par le DAS « distribution de produit » des produits de qualité
Donnée (différente selon les marques) et de confiance à des prix compétitifs.
Mission : Offrir aux clients ciblés par le DAS 1 des services pratiques (cartes PASS, billetterie…)
Cette méthode utilise trois critères. Si ceux-ci sont différents alors on est sûr que les DAS sont
différents. Si deux critère sont différent et qu’un critère est commun, on peut séparer les DAS
sachant qu’il existera de forte synergie entre les DAS.
Si l’on a un seul critère commun, on peut se demander si les DAS doivent être distinct ou s’ils ne sont
qu’un seul. La réponse dépendra des cas.
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Méthode 2
On considère que deux sous-parties d’une organisation appartiennent au même DAS à condition
qu’elle partage les deux séries de critères suivants :
- Critères externes – même DAS : mêmes clients, mêmes marchés, mêmes réseaux (réseaux de
distribution), et mêmes concurrents.
- Critères externes – DAS différents : clients différents, marchés différents, réseaux différents,
et concurrents différents.
- Critères internes – même DAS : technologies identiques, compétences identiques, synergies
fortes, et coûts partagés prépondérants.
- Critères internes – DAS différents : technologies différentes, compétences différentes,
synergies faibles, et coûts spécifiques prépondérants.
Conclusion :
La détermination des DAS n’est pas un découpage facile, et les outils permettent de cadre plus ou
moins les résultats. Dans cette détermination, il y a une part de raisonnement personnel qui fait que
nous avons des découpages différents d’une personne à une autre. Ce qui compte c’est de savoir
pour avons-nous fait ce découpage et fonction de quoi. Ce découpage est la base de l’ensemble du
processus stratégique. Les DAS d’une entreprise peuvent évoluer dans le temps, en fonction de la
taille de l’entreprise par exemple.
Chaque DAS va donner lieu à une série de facteurs clés de succès qui lui sera spécifique, que l’on
peut aussi présenter comme une fonction réussite, c’est-à-dire une combinaison d’aptitudes
nécessaires pour l’emporter sur la concurrence dans un domaine considéré.
Si nous reprenons le cas Carrefour pour le DAS distribution de produits, les facteurs clés de succès
sont les achats, la logistique, la gestion des gammes, la gestion des magasins (agencement,
emplacement…), et la capacité d’investissement.
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Le modèle de PORTER
Il s’inscrit dans un domaine concurrentiel (DAS) où les éléments sont dynamiques. Le modèle de
Porter met en relation l’entreprise avec son environnement. Son domaine essentiel est le secteur. Un
secteur se compose du groupe de firmes qui fabriquent des produits étroitement substituables et
relevant des mêmes technologies de base.
La concurrence au sein d’un secteur ne se manifeste pas uniquement dans le jeu des concurrents
eux-mêmes. Elle dépasse de loin le seul comportement des concurrents existants. Des produits
différents peuvent être concurrents. L’état de la concurrence qui existe dans un secteur va dépendre
de 5 forces :
L’intensité concurrentielle
La menace des entrants potentiels
Le pouvoir de négociation des clients et distributeurs
La menace des produits ou services substituables
Le pouvoir de négociation des fournisseurs
Entrants
potentiels
Role de l'état
Pouvoir de L'intensité
Pouvoir de
Fournisseurs Clients /
négociation concurrentielle négociation Distributeurs
Produits de
substitution
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La menace de nouveaux entrants :
Elles sont liées aux barrières à l’entrée sur le marché dans un secteur d’activité.
Il y a 6 types de barrières à l’entrée :
- Economies d’échelle ; tous les acteurs du secteur ont déjà une taille très important, il faut
alors que l’entrant ai également cet avantage en termes de couts.
- Différenciation des produits ; on peut prendre l’exemple de coca-cola, leur image est
tellement forte que les consommateurs ne cherchent pas a acheter autre chose.
- Besoin en capital ; ceci correspond aux infrastructures ou aux investissements nécessaire
pour entrer sur le secteur d’activités.
- Désavantage en termes de couts indépendamment de la taille (propriétaire ou non de la
technologie) ; ceci correspond aux besoins d’un certain nombre de brevet nécessaires pour
gérer l’activité. Exemple : Nutella a le monopole d’une variété de noisette dans le monde ce
qui fait la spécificité de la marque et dégage un avantage concurrentiel.
- Accès aux canaux de distribution ; c’est le fait de pouvoir être distribuer dans le les grands
réseaux de distribution afin d’avoir un potentiel de clientèle élevé.
- Politique gouvernementale ; cela correspond à la fermeture de certains marchés par l’état
en fonction de sa politique gouvernementale. Exemple : l’armée ; production d’armes.
Aux 5 forces de porteur on peut rajouter une 6 ème force qui est celle du ROLE DE L’ETAT.
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Méthode pour trouver les facteurs clés de succès
Chaque force de la concurrence doit être contrecarrée par un facteur clé de succès.
Conclusion :
En général, un entreprise surtout lorsqu’il s’agit d’un groupe, ne se limita pas à un seul DAS. Elle
présente un portefeuille d’activités stratégique. Les facteurs clés de succès sont communs. La
difficulté consiste à réaliser la segmentation stratégique des activités d’une entreprise.
Chaque DAS possède une combinaison de FCS différents.
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Chapitre 2 : le diagnostic straté gique
Le diagnostic stratégique représente un recueil, traitement, production d’information à partir duquel
on élabore, définit, évalue et valide un projet. Le contenu du diagnostic évoluant au fur et à mesure
de ces étapes. L’objectif est de chercher à saisir les opportunités offertes par les menaces de
l’environnement en exploitant les forces de son entreprise, en essayant de contourner ou de
surmonter les menaces de l’environnement et de remédier aux faiblesses de son organisation.
Facteurs
ANALYSE EXTERNE
DE Opportunités / clés de
L’ENVIRONNEMENT Menaces succès
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I- Le diagnostic externe
On va rechercher tous les acteurs qui interagissent réellement ou potentiellement avec l’entreprise.
1 Macroenvironnment PESTEL
2 Industrie et intensité concurrentielle
3 Groupes stratégiques
4 Menaces et opportunités
1- Le modèle PESTEL
Elle répartie les influences environnementales en 6 grandes catégories :
- Politiques : quelle est la stabilité du pays dans lequel on veut s’implanter ? quelle est la
politique fiscale et son évolution ? On prend en compte les positions d’import / export du
commerce extérieur du pays dans lequel l’entreprise veut s’implanter. Quelle est la
protection sociale obligatoire pour les individus ?
- Economiques : comment évolue le PIB ? les cycles économiques ? quels sont les taux
d’intérêts, les politiques monétaires ? quelles est l’inflation, le chômage et les revenus
disponibles des ménages ?
- Sociologiques : quelle est la démographie ? comment sont distribués les revenus ? quels sont
les changements de mode de vies ? quels est l’aptitude des salariés à changer de métier ?
quels sont les modes de consommation ? quel est le niveau d’éducation ?
- Technologiques : quelle est la recherche en R&D ? quels sont les investissements privés et
publics sur une technologie particulière ? quels sont les brevets déposés dans un domaine
(on évalue le taux d’obsolescence de la technologie) ?
- Ecologiques : quelles sont les lois sur la protection de l’environnement ? quelles sont les lois
sur le retraitement des déchets ? quel est le cout de l’énergie ?
- Légales : loi et règlementation sur les monopoles, le droit du travail, la santé (normes
sanitaires pour la mise sur le marché d’un produit), normes de sécurité.
Remarque :
Le PESTEL doit servir de liste de contrôle. Peu importe où on classe une influence environnementale
du moment qu’on ne l’oublie pas.
Chaque fois qu’un des facteurs évolue, l’environnement concurrentiel est modifié. Le PESTEL sert
donc de base pour identifier les tendances structurelles.
Le PESTEL sert à prévoir l’impact futur des forces environnementales. Lorsque l’environnement est
turbulent, on peut recourir aux scénarios.
Le PESTEL n’a que peu d’intérêt si on le considère comme une simple liste d’influences.
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Il faut contextualiser ces éléments afin d’avoir une vision globale des évolutions de l’environnement.
On trouve ainsi des tendances structurelles, c’est-à-dire des forces susceptibles d’affecter
significativement la structure d’une industrie ou d’un marché.
C’est l’effet combiné de certaines de ces tendances qui importe, et non l’impact spécifique de
chacune d’entre elles.
Intensité concurrentielle :
L’analyse de la structure de l’industrie peut être stratégique.
L’identification des forces de la concurrence permet de connaitre la stabilité de l’organisation. Ce qui
nous intéresse ici se sont les forces de la concurrence de façon à savoir comment il faut s’adapter.
Pour constituer des groupe stratégiques on va utiliser deux variables que l’on va croiser.
GROUPES STRATEGIQUES SELON PORTER 1982
PERIMETRE D’ACTIVITE ALLOCATION DE RESSOURCES
Etendue de la gamme de produits ou services Nombre de marques détenues
Niveau de prix ou niveau de gamma Effort marketing
Extension géographique Niveau d’intégration verticale
Nombre de segments de marché couverts Qualité des produits ou services
Intégration verticale Leadership technologique
Taille Taille de l’organisation
Réseaux de distribution utilisés
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Exemple de groupes stratégiques dans le secteur de la pizza : couverture géographique
Mondiale
Chaines
internationales (Pizza
hut, domino’s pizza
Restaurants
traditionnels / Présence sur les différents métiers
camions (livraison, à emporter, à domicile)
Nationale
Diagnostic externe :
Pour chaque type d’acteur, un état des lieux est à établir :
- Identification précise des acteurs : qui ? combien sont-ils ? quelles sont leurs
caractéristiques ?
- Identification de leur relation avec l’entreprise : quels sont les flux (en nature, en volume,
réellement ou potentiellement échangés ? quels contrats régissent ces échanges,
Il doit être complété par un examen de la nature de leurs impacts sur l’avenir de leur entreprise.
Diagnostic interne :
Tout diagnostic interne commence par l’identification des domaines fonctionnels retenus, pouvant
être appelés abusivement fonction.
La trame générale qui peut être suggéré pour chaque domaine fonctionnel est :
- Identifier comment il fonctionne (ressources mobilisés, procédures existantes).
- Evaluer les résultats qu’il obtient (performance, rentabilité, couts, qualité).
- Estimer sa capacité à participer au changement stratégique.
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Exemple : Marketing et gestion commerciale ;
On peut éventuellement distinguer les deux et/ou distinguer au sein de la gestion commerciale vente
et achat.
- Compétences pour conduire des études de marché, pour étudier ou motiver les attentes des
consommateurs, pour concevoir des produits adéquats… (taux d’erreur entre prévisions de
ventes et ventes réalisées, CA et marge des nouveaux produits, arts de marché et évolution de
cette part…).
- Analyse de la gamme de produits e de la gamme de services associés (équilibre de la gamme,
contribution de chaque produit au CA et à la marge, part de marché et évolution, image des
produits, qualité des produits, notoriété, image du SAV, qualité SAV…).
- Efficacité de la force de vente / des acheteurs (compétences, CA par vendeurs, taux de
croissance de ce CA…).
- Efficacité des canaux de distribution des produits (types de canaux, zones géographiques
couvertes par canal, CA des canaux, marge par canal…).
- Taux de remise sur achat, flexibilité des achats (quantité mini et maxi), fiabilité des
approvisionnements (fiabilité des livraisons, des produits…).
Conclusion :
Le diagnostic about un ensemble d’éléments organisés (informations, observations, faits…)
indispensable la décision stratégique. Le volume important d’infirmations peut cependant nuire à
une vision d’ensemble de la situation étudiée.
La synthèse, point d’orgue du diagnostic, recompose une vision globale de a situation étudiée en ne
conservant que les infirmations primordiales et en insistant sur les liens entre les éléments.
Finalement, le diagnostic se décompose comme il suit :
DIAGNOSTIC
EXTERNE OPPORTUNITES MANCES
INTERNE FORCES FAIBLESSES
SYNTHESE
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Exemple : IKEA (1992 – 2003)
Le contexte de lancement : objectifs affichés par IKEA lors de son lancement (ouvrir 10 magasins par
an pendant 5 ans).
5 ans plus tard cet objectif n’est pas atteint donc IKEA lance un diagnostic stratégique pour savoir s’il
est possible d’atteindre cet objectif au moins sur 10 ans.
EXTERNE
OPPORTUNITES MENACES
CLIENTS Croissance segment jeune Crise de l’ameublement :
habitat Report des achats, baisse de la
part du meuble dans la
Tendance de consommation : consommation des ménages.
meubles à l’unité, meubles Cette crise est – elle susceptible
modulables, entrée de gamme, d’avoir des répercussions sur le
montée de la déco… jeune habitat (MT, LT) ?
FOURNISSEURS En France : enclins aux
partenariats verticaux et
horizontaux ; engagent des
efforts en R&D.
Sourcing international :
Sous-traitance/ partenariats ;
basé sur l’innovation.
OPPORTUNITES MENACES
CONCURRENTS DIRECTS But : chute importante des Conforma : Leader du secteur,
bénéfices en 2003 rajeunissement de l’image.
INTERNE
FORCES FAIBLESSES
ACHAT / PRODUCTION
DISTRIBUTION
LOGISTIQUE
Photos
Bilan : l’objectif de 1992 n’est pas atteint pour les raisons suivantes :
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- Réglementation contraignantes sur les ouvertures = maillage insuffisant pour devenir leader.
- Des concurrents qui évoluent vers le jeune habitat : la concurrence est dynamique sur le
secteur.
- Cependant, on peut largement nuancer le bilan par les points positifs ;
o Ikea semble devenir en passe d’être n°2
o C’est le leader incontesté du jeune habitat
o La qualité de son organisation
o La qualité de son offre
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