Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. généralités
TRANSPORTEURS DU GLUCOSE
Glycoprotéines de la famille GLUT (1 → 14): transporteurs membranaires
du glucose :
augmente l'affinité pour le glucose, passage possible en cas d’hypoglycémie
GLUT 1 :Les transporteurs GLUT 1 sont présents sur la membrane des hématies; leur forte affinité
pour le glucose permet le captage de celui-ci, même en cas d’hypoglycémie
GLUT2 : Les transporteurs GLUT 2 sont présents dans le foie et le pancréas; leur affinité est assez
faible, permettant le passage rapide du glucose en cas d’hyperglycémie, sans toutefois le permettre
lorsque la glycémie baisse; ces transporteurs renversent leur fonction et exportent le glucose dans le
sang en cas d'hypoglycémie.
GLUT3 : Dans le cerveau, le glucose traverse lentement les parois capillaires (la barrière hémato-
encéphalique) et pénètre ensuite rapidement dans les neurones, grâce aux transporteurs GLUT 3.
GLUT4 : Les transporteurs GLUT 4, localisés au niveau du muscle squelettique et du tissu adipeux,
sont contrôlés par l’insuline qui augmente leur synthèse et leur affinité pour le glucose, au cours des
périodes alimentaires.
Lieu : à l'extérieur de la
mitochondrie, dans le
cytosol (matrice du
cytoplasme).
Importance : Gain énergétique: 2 ATP
Intermédiaires
(phospho-
dihydroxyacétone →
glycérol-3-P →
triglycérides, pyruvate →
ALA)
Produits Cellules aérobies
(mitochondries, O2
finales : ): pyruvate → acétyl-
CoA + NADH → cycle
de Krebs + chaîne
respiratoire
mitochondriale →
augmentation ATP
Cellules
anaérobies: pyruvate
→ lactate, sans gain
énergétique
supplémentaire
(régénération du
NAD+ → glycolyse)
→ PYRUVATE
1. phase préparatoire :
bilan énergétique : Dépense de 2 ADP
les enzymes
Glucokinase (foie, pancréas)
Contrôle par l’insuline
Diminution de l'affinité → glycolyse hépatique active
en périodes alimentaires (augmentation de la
glycémie)
Pancréas: détecteur de la glycémie → contrôle de la
sécrétion d’insuline
Hexokinase (tissus périphériques)
Augmentation de l'affinité → glycolyse active à des
diminution [glucose] intracellulaire.
PHOSPHOFRUCTOKINASE I (PFK-I)
PHOSPHORYLATION DU FRUCTOSE-6-PHOSPHATE (C1)
ENZYME-CLÉ
Engagement du glucose → métabolisme
énergétique, réaction la plus lente
ALDOLASE
fructose 1,6-bisphosphate → 2 trioses
C4, 5, 6 → phospho-glycéraldéhyde
C1, 2, 3 → phospho-dihydroxyacétone
TRIOSE-PHOSPHATE-ISOMÉRASE
oxydoréduction intramoléculaire
Phosphodihydroxyacétone →
phosphoglycéraldéhyde
1 glucose → 2 phosphoglycéraldéhyde →
... 2 pyruvate.
Bilan énergétique :
Synthèse: 2 NADH
Synthèse: 2 pyruvate
Bilan énergétique net :
Gain énergétique: 2 ATP (+4 :2eme phase ; -2 :1ere phase)
Synthèse: 2 NADH
3. Le devenir du pyruvate :
2 VOIES DIFFÉRENTES: AÉROBIE ET ANAÉROBIE
oxydation de l’acétyl-CoA
Précurseurs :
ACÉTYL-COA (OXYDATION → ÉLECTRONS → RÉDUCTION
NAD+, FAD) : Oxydation de tous les carburants:
glucides, lipides, acides aminés, alcool,
corps cétoniques
Pyruvate (issue de la glycolyse) :
Subit 2 transformations :
Pyruvate-carboxylase: conversion en
oxaloacétate
E1: pyruvate-déshydrogénase →
décarboxylation oxydative du pyruvate
Synthèse et oxydation de
l’isocitrate
Citrate-
synthétase: acétyl-CoA +
oxaloacétate → citrate
Aconitase: citrate →
isocitrate
Isocitrate-
déshydrogénase: NAD+
→ NADH + H+
Décarboxylation de l’alpha-
cétoglutarate
alpha-cétoglutarate-
déshydrogénase →
succinyl-CoA; NAD+ →
NADH + H+
Succinate-thiokinase:
GDP → GTP
(phosphorylation au
niveau du substrat)
Succinate-thiokinase :
Navette glycérol-
phosphate
mécanismes de régulation :
A. Régulation de la glycolyse :
1. Régulation de la PFK-1
NÉCESSITÉS ÉNERGÉTIQUES :
Contrôle du flux des intermédiaires
Effecteurs allostériques :
Inhibiteurs: ATP, citrate (surplus énergétique)
Activateurs: AMP, ADP (déficit énergétique)
Activateur: fructose-2,6-bisphosphate (synthèse stimulée par l’insuline)
Synthèse/dégradation du fructose-2,6-bisphosphate
B. Régulation du cycle de
krebs :
PDH :
Pdh kinase – pdh phosphatase :
PDH phosphorylée (inactive)
PDH déphosphorylée (active)
– Insuline, Ca2+ → activation de la
PDH-phosphatase → activation de
la PDH
– ADP → inhibition de la PDH-
kinase → activation de la PDH
PRODUITS (ACÉTYL-COA, NADH):
Inhibiteurs.
SUBSTRATS (PYRUVATE, HSCOA,
NAD+): Activateurs.
Cycle de krebs :
Les étapes irréversibles du cycle de Krebs peuvent être régulées : étape de la citrate synthase,
de l'isocitrate déshydrogénase et du complexe α-cétoglutarate déshydrogénase :
1. la citrate synthase est activée par l'ADP mais inhibée par le NADH, l'ATP et le citrate. Elle est
donc respectivement inhibée par le pouvoir réducteur, la charge énergétique et le produit de
la réaction qu'elle catalyse.
2. l'isocitrate déshydrogénase est activée par le calcium et l'ADP, et est inhibée par le NADH et
l'ATP.
3. le complexe α-cétoglutarate déshydrogénase est activé par le calcium et inhibé par le NADH,
l'ATP et son produit de réaction, la succinyl-CoA.
MESSAGERS QUI INFORMENT SUR LE TAUX D’UTILISATION DE L’ATP:
[ATP] / [ADP]
[NADH] / [NAD+]
Anomalies
III. L’anabolisme des glucides
1. La néoglucogenèse :
Synthèse du glucose à partir des
précurseurs non-glucidiques (acides
aminés, lactate, glycérol, propionyl-CoA).
Se déroule dans le fois et la corticale
rénale.
Localisation intracellulaire : mitochondries
(1ère étape), cytoplasme (oxaloacétate →
glucose-6-phosphate), RE (dernière étape)
Voie opposée à la glycolyse: 2 pyruvate →
glucose
Équilibre des réactions favorable à la
glycolyse (glucose → pyruvate)
Enzymes spécifiques: transformations
opposées aux réactions irréversibles
de la glycolyse
Néoglucogenèse et glycolyse :
La néoglucogenèse est la synthèse de
glucose à partir de molécules non-
glucidiques (pyruvate, lactate etc..).
Cette voie métabolique n'est pas
l'inverse de la glycolyse, comme on
pourrait le penser, car certaines
réactions de la glycolyse sont
irréversibles.
Réaction 10
Pyruvate-carboxylase: pyruvate →
oxaloacétate (mitochondries)
Phosphoénolpyruvate-carboxykinase
(PEPCK): oxaloacétate → PEP (cytoplasme)
Réaction 3
Fructose-1,6-bisphosphate-phosphatase (fructose-bisphosphatase): fructose-1,6-
bisphosphate → fructose-6-phosphate (cytoplasme)
Réaction 1
Glucose-6-phosphate-phosphatase (glucose-6-phosphatase): glucose-6-phosphate →
glucose (RE) + export dans la circulation
Importance :
Ce sont des réactions inverses aux transformations irréversibles de la glycolyse
C'est une source de glucose au cours du jeûne
– Consommation permanente du glucose: cerveau, tissus anaérobies
– Foie: libération du glucose dans le sang → maintien de la glycémie, après épuisement
du glycogène (après environ 10-18 H de jeûne)
– Rein: utilisation locale du glucose; après environ 15 jours de jeûne → export sanguin du
glucose → maintien de la glycémie
Circonstance d’activation :
– Jeûne (environ >10 heures)
– Stress (stimulation par l’adrénaline)
– Effort physique prolongé (augmentation du lactate), diète riche en protéines
(augmentation des acides aminés)
– Inactivation de la glycolyse (cercle vicieux); disponibilité des précurseurs, régulation
des enzymes-clé → sélection du flux des intermédiaires.
Précurseurs :
Libération dans le sang → foie, rein → néoglucogenèse
Cycle glucose-alanine
Orientation de l’ALA
musculaire (protéolyse, glycolyse +
conversion du pyruvate)
l’ALAT hépatique.
4.glycérol :
Lipolyse périphérique
Triose-phosphate-isomérase: phosphoglycéraldéhyde
Aldolase: fructose-1,6-bisphosphate.
5.propionyl-coA :
VAL, THR, ILE, MET,
acides gras à nombre
impair de C
→ propionyl-CoA →
méthyl-malonyl-CoA →
succinyl-CoA
étapes de la néoglucogenèse :
étape mitochondriale:
Transformations
– Transport du pyruvate (dérivé du lactate, acides aminés glucoformateurs) dans les mitochondries
La pyruvate carboxylase :
Importance de la réaction
– Orientation pyruvate +
composés glucoformateurs qui le
précèdent (lactate, acides aminés)
→ néoglucogenèse
– Réaction anaplérotique du
cycle de Krebs.
La malate déhydrogénase :
MDH mitochondriale
2 PEP → glucose-6-phosphate
Dépense énergétique :
2 ATP (phosphoglycérate-kinase)
Fructose-1,6-bisphosphate-
phosphatase :
Fructose 1,6-bisphosphate →
fructose-6-phosphate
Etape microsomale :
Localisation: citernes du RE
Dépense énergétiques :
Dépense: 6 liaisons riches en énergie (oxydation des acides gras)
– 2 ATP: pyruvate-carboxylase
– 2 GTP: PEPCK
– 2 ATP: phosphoglycérate-kinase
– 2 NADH + 2 H+: GA-3-PDH (MDH /glycérol-3-phosphatedéshydrogénase
cytoplasmiques)
Initiation à partir du glycérol: 2 ATP (glycérol-kinase).
Régulation :
1) Hormonale :
activatrices de la néoglucogenèse →
blocage de la glycolyse
– Glucagon → protéine-kinase A
→phosphorylation → activation (jeûne)
– Insuline → déphosphorylation
→inhibition
Anomalies :
-conséquences des déficiences enzymatiques :
→ amplification de l’hyperglycémie
- Hypoxie, maladies mitochondriales :
2.glycogénogenèse :
localisation : toutes les celules.
Phosphorylation du glucose
glucose → glucose-6-phosphate
– ATP → énergie, Pi
Phosphoglucomutase
glucose-6-phosphate glucose-1-phosphate
UDP-glucose-pyrophosphorylase :
donneur d’énergie + UMP → UDPG → activation du C1 du glucose (réactions de polymérisation)
Réaction irréversible.
Glycogène-synthétase (enzyme-clé) :
UDPG → radical glucosyle (extrémité non-réductrice d’une branche) → polymère linéaire de glucose
Dépenses :
2 liaisons riches en énergie (ATP, UTP) / glucose.
Modification covalente
(phosphorylation des SER)
3.glycogénolyse :
Stockage du glycogène:
Circonstances d’activation :
– Hypoglycémie (jeûne), nécessités élevée (stress) → foie, reins
– Inactivation de la glycogénogenèse.
foie :
Export sanguin du glucose → glycémie constante
rein :
Utilisation locale du glucose; plusieurs journées de
jeûne → export sanguin
Tissus périphériques :
– Absence de la glucose-6-phosphatase
Réactions :
Glycogène-phosphorylase : clivage des
liaisons O-glycosidiques alpha-1,4
phosphorolyse de la liaison O-
glycosidique alpha-1,4 →
glucose-1-phosphate
alpha-1,6-glucosidase: hydrolyse
de la liaison O-glycosidique
alpha-1,6 → 1 glucose /point de
branchement
Phosphoglucomutase : Glucose-1-
phosphate → glucose-6-phosphate
Glycogénolyse lysosomale :
Glucagon : jeûne :
– Récepteur → protéines G → AMPc →
protéine-kinases A → phosphorylation de la
glycogène-synthétase et de la phosphorylase-
kinase → phosphorylation de la glycogène-
phosphorylase → inhibition de la
glycogénogenèse, activation de la
glycogénolyse
Adrénaline : stress
– Récepteurs béta-adrénergiques → action similaire à celle du glucagon
Régulation:
la réaction catalysée par la glucose-6-
phosphate déshydrogénase
Etapes :
1.Étape oxydative
Glucose 6-phosphate-
déhydrogènase
Enzyme-clé;
Récap :
La voie des pentoses phosphate :
Elle fonctionne quand on a besoin
de pouvoir réducteur et non pas de
l'énergie pour la biosynthèse
Elle n'a pas besoin de l'oxygène
Voie ubiquitaire
Réactions :
C5+C5 -> C3+C7: transcétolase (2C)
C3+C7 -> C4+C6: transaldolase (3C)
C5+C4 -> C6+C3: transcétolase (2C)
Transcétolase ou transaldolase:
toujours transfert de
groupement cétone (Le cétose
est toujours donneur et l'aldose
est toujours accepteur)
Coenzyme NADPH
Production du NADPH
Voie des pentoses phosphates
Enzyme malique et isocitrate déshydrogénase cytoplasmique
NAD/NADP transhydrogénase
Importance du NADPH
Coenzyme des réactions de synthèse