Production écrite 

: La philosophie aujourd’hui :

Texte illustré :

La philosophie, victime ou coupable ?

(L’introduction)
Honorée au plus grand titre par le passé, la philosophie se voit aujourd’hui discréditée
et boudée. Non seulement elle n’est plus cette préoccupation éminente de l’homme, mais
‘’philosopher’’ est devenu même synonyme de divaguer (i). Quelles sont alors les principales
caractéristiques de la philosophie aujourd’hui ? Est-elle vraiment dépourvue de tout intérêt ? (ii, iii)

(Le développement)
De nos jours, la philosophie a connu et connait toujours des changements considérables.
Effectivement, elle a revêtu des spécificités qui lui sont étrangères. Premièrement, la philosophie
actuelle n’est ni innovatrice, ni intéressante. De plus, si elle lui arrive de s’intéresser à l’Homme,
c’est pour porter son attention sur des considérations concrètes. En effet, elle porte, non plus sur
des sujets nobles et importants, mais sur quelques-uns pratiques, voire utilitaires. Enfin, ceux qui
s’intéressent à la philosophie sont vraiment peu nombreux. La philosophie n’est plus, en fait, l’objet
de cette passion et de ce respect humains.

(La conclusion)
La philosophie a beaucoup changé, à présent. Effectivement, non seulement elle manque de
créativité et ne fait que reprendre les pensées des philosophes passés, mais elle s’abaisse à traiter
de questions pratiques ou même futiles. Elle a perdu ainsi tout intérêt et toute vénération. Toutefois,
la philosophie t n’est-elle pas victime de la pensée moderne qui la contraint à s’intéresser à des
sujets frivoles et à tenir un discours creux ?

Texte final :

La philosophie, victime ou coupable ?

Honorée au plus grand titre par le passé, la philosophie se voit aujourd’hui discréditée
et boudée. Non seulement elle n’est plus cette préoccupation éminente de l’homme, mais
‘’philosopher’’ est devenu même synonyme de divaguer. Quelles sont alors les principales
caractéristiques de la philosophie aujourd’hui ? Est-elle vraiment dépourvue de tout intérêt ?

De nos jours, la philosophie a connu et connait toujours des changements considérables.

Effectivement, elle a revêtu des spécificités qui lui sont étrangères. Premièrement, la philosophie
actuelle n’est ni innovatrice, ni intéressante. De plus, si elle lui arrive de s’intéresser à l’Homme,
c’est pour porter son attention sur des considérations concrètes. En effet, elle porte, non plus sur
des sujets nobles et importants, mais sur quelques-uns pratiques, voire utilitaires. Enfin, ceux qui
s’intéressent à la philosophie sont vraiment peu nombreux. La philosophie n’est plus, en fait, l’objet
de cette passion et de ce respect humains.
 La philosophie a beaucoup changé, à présent. Effectivement, non seulement elle manque de
créativité et ne fait que reprendre les pensées des philosophes passés, mais elle s’abaisse à traiter
de questions pratiques ou même futiles. Elle a perdu ainsi tout intérêt et toute vénération. Toutefois,
la philosophie t n’est-elle pas victime de la pensée moderne qui la contraint à s’intéresser à des
sujets frivoles et à tenir un discours creux ?

A retenir :

Un texte est un ensemble complexe et cohérent. Il répond à plusieurs exigences : un contenu

(des idées), une forme (une structure) et une méthodologie (des étapes).

1. Le contenu : Tout texte a un contenu général (philosophique, littéraire, scientifique, etc.) et

un contenu précis (l’idée générale abordée par le texte).
2. La forme et la structure : Chaque genre et type de texte adopte une forme spécifique : une
forme para graphique, poétique, dialogique, en colonnes, etc. Toutefois, tous les textes ont
un début, une suite et une fin. Autrement dit, des parties : un titre, une introduction, un
développement et une conclusion.
3. La méthodologie : Tous les textes suivent une méthodologie précise ; en d’autres termes,
les étapes techniques de chaque partie. En effet, l’introduction se compose d’étapes bien
déterminées ; de même pour le développement et la conclusion.

Pour bien rédiger un texte, il faut alors respecter son contenu (son idée générale et ses idées
principales), sa forme et sa structure et ses étapes techniques.

Le texte argumentatif (narratif, descriptif, informatif ou explicatif) :

1. Le contenu : En DS ou à l’oral, il faut bien analyser le sujet ou la consigne pour s’arrêter, de

façon précise, sur le travail demandé : argumenter sur quoi, narrer, décrire, expliquer
quoi...et pouvoir alors élaborer correctement l’idée générale et celles principales.
2. La structure : la structure du texte doit être complète ; c’est-à-dire, elle doit contenir un
titre, une introduction, un développement et une conclusion. Un texte qui manque d’une
ou de plusieurs parties n’est pas un texte.
3. Les étapes techniques (la méthodologie) :
a. L’introduction : l’introduction ici est formée de trois étapes :
i. L’entrée ou l’accroche : On ne peut pas parler d’un sujet directement. On a besoin
d’une entrée au sujet. Cette entrée doit accrocher l’attention du lecteur. Pour ce faire,
je dois parler d’une idée intelligente liée au thème de mon texte.
ii. Annoncer le plan : Pour annoncer le plan, il faut présenter les idées principales de
mon texte. Je peux les présenter par des phrases affirmatives ou par questions.
iii. Présenter la problématique : La problématique est une question qui présente l’idée
générale de mon texte.

b. Le développement : Ici, je dois développer les idées principales que j’ai présentées
dans l’introduction.
 Il va sans dire qu’il faut utiliser des connecteurs logiques pour bien agencer les idées
de mon développement.

c. La conclusion : La conclusion est la dernière étape de mon texte. Elle est alors
constituée de deux étapes :
i. Le rappel des idées du texte : Ce rappel doit être intelligent et non pas mécanique et
répétitif. Pour ce faire, il faut rappeler les idées en attirant l’attention sur leur intérêt
ou particularité.
ii. L’ouverture du texte : Je dois toujours ouvrir mon texte sur une autre idée. Pour
effectuer une bonne ouverture, je devrais parler d’une autre idée intéressante qui a
un rapport avec l’idée générale du texte.