Ebook Exo Gestion Ti Pme Final

GÉRER LES TECHNOLOGIES
DANS UNE PETITE ENTREPRISE

GUIDE POUR GESTIONNAIRES D’ENTREPRISES DE 10 À 50 EMPLOYÉS
Les principaux symptômes d’une gestion déficiente

Les erreurs coûteuses à éviter à tout prix
L’impact des technologies sur la rentabilité
Un comparatif des options pour votre PME
GÉRER LES TECHNOLOGIES DANS UNE PETITE ENTREPRISE
Guide pour gestionnaires d’entreprises de 10 à 50 employés.
Table
des matières
2 LES 10 PRINCIPAUX SYMPTÔMES
5 LES COMPORTEMENTS À ÉVITER

Ne pas avoir de plan
Être réactif plutôt que proactif
Confier le travail à un amateur
Prévoir un budget insuffisant
11 EST-CE QUE J’AI VRAIMENT BESOIN DE TOUT ÇA?
14 QUELLES SONT MES OPTIONS?

Confier la responsabilité à un employé existant
Engager un (ou plusieurs) employés qualifiés
Engager un consultant ou un travailleur autonome
Engager une entreprise de dépannage informatique
Impartir les services informatiques à une entreprise
24 TABLEAU COMPARATIF-
À QUI CONFIER LES RESPONSABILITÉS LIÉES AU TIC?
www.exosource.com 1
La gestion des technologies de l’information et des

communications (TIC) est un défi de taille pour
toutes les entreprises. Après tout, contrairement
à la comptabilité qui date de plus de 7000 ans, la
présence des technologies de l’information dans
les entreprises est extrêmement récente. Il est
donc tout à fait normal d’avoir de la difficulté à s’y
retrouver.
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10 PRINCIPAUX
SYMPTÔMES
En 2015, les technologies d’entreprise sont généralement stables et performantes.
Il n’y a donc aucune raison pour laquelle votre organisation devrait tolérer les
problèmes suivants:
PROBLÈMES LIÉS À
1 LA RÉCEPTION OU LA
LIVRAISON DES COURRIELS
INSTABILITÉ ET LENTEUR
Ex : Pourriels, courriels qui n’arrivent jamais, envois 2 D’INTERNET OU DE VOTRE
bloqués par les filtres de vos clients.
RÉSEAU
Ex : Chargement des pages web au ralenti,

déconnexions sur le réseau sans-fil WIFI.
INFECTION DE VIRUS OU
3 D’UN LOGICIEL ESPION SUR
UN POSTE DE TRAVAIL
RECOMMENCER VOTRE
Ex : Apparition de publicités, messages d’erreur 4 TRAVAIL À CAUSE DE LA
douteux, courriels frauduleux. PERTE D’UN DOCUMENT
Ex : Document Word perdu lors d’un crash, long

courriel qu’on doit recommencer …
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DIFFICULTÉ À RETROUVER
5 LES MOTS DE PASSE OU LES
LICENCES DES LOGICIELS
INSTABILITÉ ET LENTEUR
Ex : Mot de passe pour votre hébergeur web, clés de
6 DES POSTES DE TRAVAIL ET
licences Microsoft Office …
DES LOGICIELS
Ex : Lenteurs lors du lancement d’une application ou

lors du démarrage de l’ordinateur …
DIFFICULTÉ D’EFFECTUER
7 DU TRAVAIL À PARTIR DE LA
MAISON
PLAINTES FRÉQUENTES
Ex : Difficile d’accéder à vos documents ou à vos 8 DES EMPLOYÉS LIÉES AU
logiciels de travail à partir de la maison …
SYSTÈME INFORMATIQUE
Ex : Plaintes liées aux versions des logiciels, à la

performance des postes ou aux courriels
DÉPENSES « SURPRISES»
9 LIÉES À DES IMPRÉVUS
OU À DES PROBLÈMES
RÉCURRENTS PANNES GÉNÉRALISÉES
Ex : Remplacement d’un serveur, achat de pièces de

10 AFFECTANT LA
PRODUCTIVITÉ DE TOUS
remplacement, main d’œuvre d’urgence …
LES EMPLOYÉS
Ex : Panne du service de courriels, panne du lien

Internet, panne du serveur de fichiers …
www.exosource.com 4
Tous ces problèmes ont un point un commun : ce sont les symptômes

d’une mauvaise gestion des technologies. Malheureusement, un grand
nombre de PME possèdent un « angle mort » lorsque vient le temps
d’organiser les activités nécessaires à la prise en charge des TIC. Pourtant,
les conséquences sont comparables à une mauvaise gestion de vos
finances ou de vos employés! Imaginez l’impact qu’aurait sur votre
entreprise l’envoi d’un virus à votre plus gros client, ou encore le fait
d’avoir à reprendre une semaine complète de travail suite à une panne
de serveur.
Ces évènements ne sont pas des scénarios improbables : En

2013, 36% des entreprises Canadiennes ont reconnu avoir eu
des problèmes liés aux virus informatiques (Source : Symantec).
On estime que, pour chaque cycle de 5 années, 20% des petites
entreprises subiront une importante perte de données. De ces
entreprises, 93% mettront fin à leurs activités commerciales dans
les douze mois suivant l’incident (Source : Richmond House Group).
www.exosource.com 5
LES
! ERREURS
À ÉVITER
Si votre entreprise souffre d’un ou de plusieurs des symptômes décrits ci-dessus,
vous-vous reconnaitrez probablement dans au moins un des comportements
suivants :
1 NE PAS AVOIR DE PLAN
Les petites entreprises ne sont pas reconnues pour l’abondance de leur planification
stratégique. Pourtant, il est impératif d’avoir une idée générale de notre situation et
de nos objectifs. L’absence d’un plan simple encadrant les technologies pousse les
entreprise à prendre des décisions de dernière minute qui se révèlent, plus souvent
qu’autrement, des échecs.
En informatique, la norme est un plan de 3 à 5 ans puisque cela correspond au cycle

de vie de la majorité des équipements. Cette planification permettra d’aligner les
décisions TI avec vos objectifs d’affaires et de prévoir un budget adéquat. Le plan
directeur n’a pas besoin d’être compliqué, et devrait être conçu par un gestionnaire
TI expérimenté en collaboration avec la direction de l’entreprise. Avoir un bon plan
vous permettra de prendre des décisions éclairées et ainsi de maximiser la valeur de
chaque dollar dépensé.
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2 ÊTRE RÉACTIF PLUTÔT QUE PROACTIF
L’adage « mieux vaut prévenir que guérir » est généralement reconnu comme
une évidence universelle. Le message est clair : les conséquences de la négligence
sont plus coûteuses que l’économie liée à celle-ci. Pourtant, la technologie est
souvent gérée de manière réactive. On attend de perdre des données importantes
avant d’effectuer une copie de sauvegarde ou encore on attend que l’entreprise
entière arrête de fonctionner avant de prévoir le remplacement d’un serveur. Ces
comportements sont ancrés dans notre psychologie et peuvent sembler logiques,
mais une analyse rationnelle nous permettra de constater que leurs conséquences
sont extrêmement coûteuses.
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Conserver un serveur vieillissant et hors-

garantie pour une sixième année vous fera
économiser 1000$, mais ses disques durs
auront une chance sur deux de cesser de
fonctionner durant cette même année
(Source : BackBlaze). Sans surveillance, ce
serveur tombera subitement en panne.
Pour une entreprise de 20 employés
avec un salaire moyen de 50 000$/année,
cette panne vous coûtera environs 22
000$ en temps gaspillé, des milliers de
dollars en main d’œuvre spécialisée et
endommagera votre réputation auprès
de vos clients. Si ce pari vous était offert
par Loto-Québec, vous leur ririez au nez.
Pourtant, les gestionnaires de PME se
retrouvent plus souvent qu’autrement du
mauvais côté de cette équation.
Il est essentiel d’avoir une structure qui permet la gestion proactive du parc
informatique incluant le remplacement préventif des équipements, la surveillance
des serveurs, l’installation des mises à jour de sécurité et une vérification régulière
des copies de sauvegarde. Faire autrement serait comparable à attendre que les
pneus de votre automobile explosent avant de les remplacer.
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3 CONFIER LE TRAVAIL À UN AMATEUR
Les avocats, les médecins, les comptables et les architectes appartiennent tous à
des ordres professionnels qui imposent des critères de compétence rigoureux. Ces
ordres professionnels existent car leurs membres offrent un service important à
leurs clients et que la qualité de ce service doit être contrôlée. Vous ne voudriez
sûrement pas qu’un « architecte amateur » prépare les plans de votre future maison,
vous voudriez probablement encore moins qu’un médecin auto-proclamé opère sur
votre vésicule biliaire. Pourtant, plusieurs entreprises confient la responsabilité de
leur parc informatique à une personne qui ne possède pas les compétences requises.
Cette personne réussira probablement à se débrouiller, mais les solutions qu’elle
mettra en place seront mal adaptées et coûteuses à maintenir.
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Que votre choix s’arrête sur un

employé, un consultant ou une
entreprise indépendante, le rôle de
gérer et de supporter vos TIC devrait
toujours être confié à un spécialiste
possédant une solide expérience
dans le domaine. Il est tentant de se
laisser convaincre qu’un consultant
à 50 dollars de l’heure possède les
mêmes compétences, et arrivera aux
mêmes résultats qu’un expert qui
en demande le double ou même le
triple.
En réalité, cet expert arrivera à un

résultat beaucoup plus rapidement,
et ce résultat aura beaucoup plus
de chance de correspondre à vos
attentes. Évidemment, le simple fait
de payer un taux horaire élevé ne
garantit pas cette expertise. Nous
verrons un peu plus loin les critères
pertinents à la sélection d’une
ressource technique compétente.
www.exosource.com 10
4 PRÉVOIR UN BUDGET INSUFFISANT

(OU NE PAS EN PRÉVOIR DU TOUT …)
En 2010, un rapport de la firme Deloitte présentait des statistiques surprenantes:

les entreprises Québécoises étaient, en moyenne, 22% moins productives que les
entreprises Américaines. La raison principale de cette mauvaise performance?
L’absence d’investissements adéquats dans les technologies. En Amérique du
Nord, le budget TIC annuel moyen en 2015 pour les PME de 10 à 50 employés est
de 2500$/employé. Pour une entreprise de 30 employés, cela représente donc un
budget total de 75 000$/année. Ce montant inclut le matériel (serveurs, ordinateurs,
périphériques), les télécommunications (fournisseur internet, téléphonie), les
logiciels (Windows, Microsoft Office, Antivirus), les services hébergés (Courriels,
Sauvegardes, Applications « Cloud ») et les services professionnels (planification,
support, maintenance, projets).
Pourtant, bien des PME Québécoises considèrent encore les investissements en

technologies comme des coûts à contrôler agressivement au même titre que les
dépenses administratives. Les entreprises dont les budgets sont inférieurs à la
moyenne auront tendance à fonctionner par « économies de bouts de chandelle » en
confiant le travail à des amateurs et en achetant de l’équipement ou des logiciels mal
adaptés à leurs besoins. Ces décisions augmentent marginalement les risques liés
aux pannes et à la perte de données en plus d’affecter la rentabilité et la motivation
des employés. Effectuée correctement, la planification du budget TIC sera alignée
avec le plan directeur (3 à 5 ans) et prendra en considération la complexité des
besoins ainsi que les moyens financiers de l’entreprise.
Si ces comportements vous rappellent votre propre situation, il n’est pas trop
tard! Votre entreprise peut bénéficier des avantages liés à une bonne gestion des
technologies à condition de reconnaitre l’importance d’agir pour reprendre le
contrôle.
Est-ce que j’ai

vraiment besoin
de tout ça?
Voici les réactions habituelles lorsque ces informations sont exposées à un dirigeant
d’entreprise.
C’est beaucoup d’argent
On est une petite entreprise, on n’a pas besoin d’un système si

compliqué
On veut juste quelqu’un à appeler quand ça brise / brûle / explose!
On n’a pas besoin d’un budget informatique, on va juste acheter des

ordinateurs quand ils brisent
Une fois l’équipement installé, on devrait pouvoir se débrouiller

tout seuls
Depuis qu’on a des ordinateurs et Internet, ça n’a pas augmenté

notre rentabilité
Ce sont des réactions tout à fait normales. Après tout, si la technologie était une
dépense au même titre que mon loyer ou mes assurances, je devrais tout faire pour
en réduire le coût. Si, par contre, je désire utiliser cette technologie pour augmenter
la performance et la rentabilité de mon entreprise, alors ma réflexion devra évoluer
avec cet objectif en tête.
Est-ce que je pourrais augmenter mon chiffre d’affaires en conservant le même

nombre d’employés? Automatiser les activités coûteuses ou démotivantes? Améliorer
la qualité des services livrés à mes clients? Augmenter la performance de mes
vendeurs? Est-ce qu’un dollar investi en TI pourrait me donner deux dollars? Cinq
dollars? Dix dollars?
Oui, sans aucun doute.
Si la technologie n’a pas permis à votre entreprise d’augmenter ses profits jusqu’à
présent, c’est probablement parce que l’ensemble de vos compétiteurs bénéficient
des mêmes technologies. Vous avez des courriels? ils ont des courriels. Vous avez
des outils de partage de fichiers? ils ont des outils de partage de fichiers. Si vous
vous situez « sur la moyenne », vous ne bénéficiez pas d’un avantage compétitif, vous
bénéficiez simplement de l’absence d’un désavantage compétitif. Oui, vous êtes plus
productifs qu’il y a 10 ans, mais vos compétiteurs le sont tout autant.
Même si votre entreprise a investi des sommes considérables dans les technologies
durant les dernières années, la productivité ne sera pas nécessairement au rendez-
vous. L’investissement en TI à lui seul n’est pas garant de succès, il doit être aligné
stratégiquement avec vos objectifs, et il doit être planifié, exécuté et géré par des
ressources compétentes. Sans expertise, les technologies peuvent définitivement
être un gouffre financier. Mal exécutées, ces solutions peuvent même réduire la
productivité de votre entreprise.
Les technologies ne sont évidemment

pas la seule source d’avantage compétitif,
mais il s’agit définitivement de la source
représentant la plus grande opportunité.
La barre est particulièrement basse au
Québec, où les entreprises affichent un
important retard sur l’adoption des TI, ce
qui implique que le dirigeant qui osera
investir intelligemment bénéficiera d’un
avantage particulièrement généreux par
rapport à ses compétiteurs.
Il n’est pas rare de voir des gains de

productivité de l’ordre de 50% ou même
100% lorsque les bons outils sont mis en
place. Dans notre propre entreprise, la
préparation d’une soumission qui prenait
plusieurs heures prend maintenant une
quinzaine de minutes grâce à l’utilisation
d’un logiciel spécialisé (CRM).
La question sera donc la suivante : désirez-vous tolérer votre situation actuelle et

demeurer une victime de la technologie? Ou préférez-vous en prendre le contrôle et
en faire un avantage compétitif?
Quelles sont mes

options?
OK.
Je comprends que la technologie se doit d’être un investissement lié à la performance

de mon entreprise. Je comprends que la planification, l’exécution et l’opération de
cette technologie doivent être faits correctement sans quoi je m’expose à des résultats
insatisfaisants, voire désastreux. À date, chaque personne avec qui j’ai travaillé sur
un dossier TI était un « expert ». Comment je fais pour savoir si la personne avec
qui je travaille possède les compétences nécessaires? Comment je fais pour savoir
si les montants qu’on me demande d’investir sont raisonnables? Est-ce que les
technologies et les plans proposés sont adaptés aux besoins de mon entreprise?
Là est effectivement la question. Puisque vous n’êtes pas un expert dans les
technologies de l’information, il vous sera d’autant plus difficile de juger des
compétences techniques de la personne ou de l’équipe à qui vous désirez confier
ces responsabilités.
Regardons nos options...
1 CONFIER LA RESPONSABILITÉ À UN EMPLOYÉ EXISTANT
Paul est ingénieur, Mathieu est programmeur, Éric est comptable mais il aime bien
les ordinateurs. Pourquoi ne pas simplement leur confier ces responsabilités?
Après tout, dans une PME, on porte souvent plusieurs chapeaux. En plus, on va sauver
de l’argent, puisqu’on paye déjà le salaire de Paul, Mathieu ou Éric. Le problème est
que les compétences techniques de ces employés, bien que remarquables, ne sont
pas compatibles avec vos besoins.
Confier vos TI à ces employés serait équivalent à vous faire enlever vos dents
de sagesse par un vétérinaire. Compétent? Tout à fait. Adapté à votre besoin?
Probablement pas.
2 ENGAGER UN (OU PLUSIEURS) EMPLOYÉS QUALIFIÉS
Si la technologie est un avantage compétitif, il serait intéressant que cet avantage

fasse partie de nos compétences internes. Nous devrions donc engager un employé
qui prendra cette responsabilité sous sa charge.
Bien que cette logique soit indéniable, en pratique cette théorie ne tient pas la
route. Premièrement, votre entreprise devra budgéter un employé possédant non
seulement les compétences techniques nécessaires au support des usagers, mais
aussi à l’architecture, à la configuration et à la gestion des serveurs et des logiciels
d’entreprise.
À moins d’avoir déjà un gestionnaire en TI à votre emploi, votre nouvel employé

devra aussi s’auto-gérer, participer à la planification des budgets, aligner ses projets
informatiques avec vos objectifs d’affaires et communiquer les résultats de ces
investissements de manière concise à la direction.
Admettons que cette personne existe (elle n’existe pas), qu’elle ait envie à la fois
d’installer des écrans pour votre secrétaire ET de participer à vos rencontres
stratégiques (improbable) et que, de surcroit, elle décide de travailler pour une petite
entreprise malgré ses opportunités d’avancement limitées… disons que le salaire de
cette personne serait probablement très élevé.
Dans la « vraie vie » ces responsabilités sont partagées entre plusieurs personnes.
Les techniciens de support, les administrateurs système et les gestionnaires sont des
rôles peu compatibles et qui demandent des compétences et des aptitudes distinctes.
Ces différences sont aussi marquantes que la différence entre un représentant des
ventes et un contrôleur financier ou encore entre un ingénieur et un agent de service
à la clientèle. Engager ces employés impliquerait donc, de manière réaliste, trois
salaires distincts et une utilisation peu optimale de ces ressources.
3 ENGAGER UN CONSULTANT OU UN TRAVAILLEUR AUTONOME
Puisque nos besoins ne représentent

pas un travail à temps plein, nous
devrions solliciter les services d’une
personne qui pourra nous aider à temps
partiel ou selon nos besoins.
Encore une fois, la logique est bonne,

mais la pratique est plus compliquée.
Un consultant à temps partiel ne peut
pas agir en mode proactif. Il ne peut pas
«prendre des responsabilités» dans
votre entreprise, il peut seulement
répondre à vos demandes.
Les compétences de ce consultant

sont-elles adéquates? Est-ce que cette
personne sera disponible lorsque nous
aurons des problèmes dans 1 an, dans
2 ans ou dans 5 ans? Est-ce que les
solutions suggérées sont adaptées à nos
besoins? Peut-être, mais peut-être pas.
Dans tous les cas, il sera probablement
trop tard lorsque vous découvrirez la
réponse à cette question.
4 ENGAGER UNE ENTREPRISE DE DÉPANNAGE

INFORMATIQUE
Depuis qu’il y a des ordinateurs, il y a des problèmes avec ces ordinateurs. Depuis
qu’il y a des problèmes avec les ordinateurs, il y a des entreprises qui se spécialisent
dans la correction de ces problèmes. Dans l’industrie, on nomme ces entreprises
« Break / Fix » (Brise et Répare) parce qu’ils sont essentiellement des « réparateurs
de problèmes ».
Si vous pensez que la gestion des technologies se réduit au dépannage de problèmes

et qu’il suffit de les colmater afin de continuer sa journée, alors cette solution semble
probablement adéquate. Par contre, si vous reconnaissez l’immense opportunité
que ces technologies représentent pour votre entreprise, vous comprendrez que le
bouchage de trous n’est pas à la hauteur de vos ambitions.
5 IMPARTIR LES SERVICES INFORMATIQUES

À UNE ENTREPRISE
L’impartition, aussi appelé « services gérés », est un modèle qui s’est beaucoup
développé grâce aux innovations liées aux technologies de l’information et aux
communications.
À mesure que les métiers se spécialisent,

et que les tâches peuvent être optimisées
à l’aide de systèmes informatiques, il
devient possible pour ces entreprises
d’offrir des services complexes à d’autres
entreprises en s’intégrant à leurs
processus quotidiens.
Ces entreprises permettent à leurs clients

de bénéficier de gains de performance
et d’économies d’échelle en combinant
des équipes d’experts avec des logiciels
et des processus spécialisés. Toutes les
questions liées à une saine gestion des
technologies ont déjà été adressées par
des centaines d’entreprises avant vous,
il est donc avantageux de bénéficier de
cette expertise sans réinventer la roue et
jouer à la « roulette technologique ».
L’impartition, c’est un peu comme embaucher un employé spécialisé dans plusieurs

domaines, qui peut s’auto-gérer, qui connait parfaitement son travail et qui est outillé
pour l’effectuer de manière optimale. Évidemment, cet employé est « partagé » entre
plusieurs entreprises, il est donc impératif que son travail soit encadré de manière
à ce que ses rôles et responsabilités soient similaires d’une entreprise à une autre.
L’impartition possède énormément d’avantages, mais le « sur mesure » n’en fait pas
partie.
Puisque l’entreprise d’impartition est hautement impliquée dans vos décisions

stratégiques et dans vos opérations, choisir la bonne entreprise est une décision
importante. Certaines entreprises d’impartition sont spécialisées dans la très grande
entreprise, alors que d’autres se concentrent sur des verticales précises comme
l’industrie manufacturière ou le commerce de détail.
Attention! : Plusieurs entreprises de dépannage se sont offertes une nouvelle couche

de peinture en prétendant offrir des services gérés alors que leurs opérations n’y
sont pas adaptées. Ces entreprises offrent peu de valeur ajoutée et devraient être
évitées.

TABLEAU
COMPARATIF
À qui confier les responsabilités liées aux TIC?
Employé
Employé non-TI Consultant « Break / Fix » Impartition
TI
Planification
Proactivité /
Gestion risque
AVANTAGES
Expertise
Disponibilité
Flexibilité /
Sur-mesure
Coût direct $ $$$ $$$ $$ $$$

COÛTS
Coût indirect
(temps, erreurs)
$$$ $$ $$$ $$$ $
VALEUR
Valeur totale
(Avantage/coûts) 2 2.6 2 1.8 3.25
Vous l’aurez deviné, l’entreprise d’impartition est particulièrement bien adaptée aux
besoins informatiques des PME. Cependant, l’impartition n’est pas adéquate pour
toutes les entreprises. La « TPE » (très petite entreprise) de moins de 10 employés
peut souvent se débrouiller de manière convenable sans structure formelle, et les
« grosses PME » de plusieurs centaines d’employés pourront, si elles le désirent,
développer cette expertise à l’interne moyennant des budgets adéquats.
Si vous arrivez à la conclusion que l’impartition est un choix judicieux dans votre
cas, la section suivante est un outil qui vous permettra d’évaluer et de comparer les
offres de différentes entreprises de services.
L’auteur
J’ai fondé ExoSource en m’entourant d’une équipe d’experts dans les technologies
orientées vers la PME. Nos services incluent:
• Évaluation des fournisseurs et élaboration des budgets TI
• Élaboration d’un plan TI aligné avec vos objectifs
• Impartition de la gestion du parc informatique et du support
• Gestion et exécution de projets TI
Il me ferait plaisir de discuter personnellement de vos enjeux

et de vos projets à venir.
Guillaume Bélanger
Président, ExoSource
Contactez-moi
Guillaume Bélanger
gbelanger@exosource.com
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DANS UNE PETITE ENTREPRISE

Les principaux symptômes d’une gestion déficiente

5 LES COMPORTEMENTS À ÉVITER

11 EST-CE QUE J’AI VRAIMENT BESOIN DE TOUT ÇA?

14 QUELLES SONT MES OPTIONS?

La gestion des technologies de l’information et des

Ex : Chargement des pages web au ralenti,

Ex : Document Word perdu lors d’un crash, long

Ex : Lenteurs lors du lancement d’une application ou

Ex : Plaintes liées aux versions des logiciels, à la

Ex : Remplacement d’un serveur, achat de pièces de

Ex : Panne du service de courriels, panne du lien

Tous ces problèmes ont un point un commun : ce sont les symptômes

Ces évènements ne sont pas des scénarios improbables : En

1 NE PAS AVOIR DE PLAN

En informatique, la norme est un plan de 3 à 5 ans puisque cela correspond au cycle

2 ÊTRE RÉACTIF PLUTÔT QUE PROACTIF

Conserver un serveur vieillissant et hors-

3 CONFIER LE TRAVAIL À UN AMATEUR

Que votre choix s’arrête sur un

En réalité, cet expert arrivera à un

4 PRÉVOIR UN BUDGET INSUFFISANT

En 2010, un rapport de la firme Deloitte présentait des statistiques surprenantes:

Pourtant, bien des PME Québécoises considèrent encore les investissements en

Est-ce que j’ai

C’est beaucoup d’argent

On est une petite entreprise, on n’a pas besoin d’un système si

On veut juste quelqu’un à appeler quand ça brise / brûle / explose!

On n’a pas besoin d’un budget informatique, on va juste acheter des

Une fois l’équipement installé, on devrait pouvoir se débrouiller

Depuis qu’on a des ordinateurs et Internet, ça n’a pas augmenté

Est-ce que je pourrais augmenter mon chiffre d’affaires en conservant le même

Oui, sans aucun doute.

Les technologies ne sont évidemment

Il n’est pas rare de voir des gains de

La question sera donc la suivante : désirez-vous tolérer votre situation actuelle et

Quelles sont mes

Je comprends que la technologie se doit d’être un investissement lié à la performance

Regardons nos options...

1 CONFIER LA RESPONSABILITÉ À UN EMPLOYÉ EXISTANT

2 ENGAGER UN (OU PLUSIEURS) EMPLOYÉS QUALIFIÉS

Si la technologie est un avantage compétitif, il serait intéressant que cet avantage

À moins d’avoir déjà un gestionnaire en TI à votre emploi, votre nouvel employé

3 ENGAGER UN CONSULTANT OU UN TRAVAILLEUR AUTONOME

Puisque nos besoins ne représentent

Encore une fois, la logique est bonne,

Les compétences de ce consultant

4 ENGAGER UNE ENTREPRISE DE DÉPANNAGE

Si vous pensez que la gestion des technologies se réduit au dépannage de problèmes

5 IMPARTIR LES SERVICES INFORMATIQUES

À mesure que les métiers se spécialisent,

Ces entreprises permettent à leurs clients

L’impartition, c’est un peu comme embaucher un employé spécialisé dans plusieurs

Puisque l’entreprise d’impartition est hautement impliquée dans vos décisions

Attention! : Plusieurs entreprises de dépannage se sont offertes une nouvelle couche

À qui confier les responsabilités liées aux TIC?

Coût direct $ $$$ $$$ $$ $$$

• Évaluation des fournisseurs et élaboration des budgets TI

• Élaboration d’un plan TI aligné avec vos objectifs

• Impartition de la gestion du parc informatique et du support

• Gestion et exécution de projets TI

Il me ferait plaisir de discuter personnellement de vos enjeux