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PASSIONS INTÉGRISTES, LA HONTE RETRANCHÉE

Pascale Fari

L'École de la Cause freudienne | « La Cause du Désir »

2015/2 N° 90 | pages 149 à 153


ISSN 2258-8051
ISBN 9782905040909
DOI 10.3917/lcdd.090.0149
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-la-cause-du-desir-2015-2-page-149.htm
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PASSIONSINTÉGRISTES,
LA HONTE RETRANCHÉE
Pascale Fari

« S’il y a à votre présence ici des raisons un peu moins qu’ignobles, […]
c’est que, pas trop mais justement assez, il m’arrive de vous faire honte. »
Jacques Lacan, L’envers de la psychanalyse

L
e Dieu de l’Islam, c’est le « Un absolu, sans dialectique et sans compromis »1. Voilà
l’une des pistes avancées par Jacques-Alain Miller nous invitant à penser l’intégrisme
musulman dans sa radicalité et sa modernité2. Au sein de l’islamisme, la passion jiha-
diste détonne en effet comme un régime très spécial de la foi. Massacres et sacrifices
interrogent tout particulièrement son rapport au réel, d’une part, et à la honte, d’autre part.

Un-tégrisme
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Husein3, vingt-cinq ans, rêve de sa sortie de prison : « Je veux le martyre. » L’Islam,
pour lui, c’est « la certitude absolue », là où « l’Occident impie […] doute de tout ».
Comme d’autres born again muslim, plus encore qu’une rédemption, le jihadisme est
pour lui une renaissance. Précis, il note que la « révélation » est venue après sa conver-
sion, après la chahada, sa profession de foi.
De fait, point n’est besoin de croire pour que le signifiant opère. Les médias ont
d’ailleurs glosé sur la précarité de la culture religieuse de certains jihadistes. Au commen-
cement est le signifiant-maître (S1), si l’on peut dire. Cette marque première, ce trait
distinctif décerne au sujet ses papiers, et dès lors, son identité.
Mais, dans notre monde globalisé, soulignait J.-A. Miller dès 2003, « l’unicité du
signifiant-maître »4 ne cesse de se pluraliser, laissant les sujets en mal d’identification,
déboussolés. « Désaffilié »5 est ainsi une « caractéristique majeure » du jeune jihadiste
français, relevée par Réginald Blanchet dans son analyse percutante de l’extrémisme
musulman. Or, sans affiliation symbolique, le sujet ne peut s’inscrire et trouver sa place
dans le monde.

Pascale Fari est psychanalyste, membre de l’ECF.


1. Miller J.-A., « En direction de l’adolescence », Institut psychanalytique de l’Enfant – News 14, publication en ligne,
14 avril 2015 & Interpréter l’enfant, coll. La petite Girafe, Navarin, à paraître en octobre 2015.
2. Ce texte fait suite à un article publié en ligne : « Le djihadisme, en prise sur la modernité », Lacan Quotidien, no 505,
28 avril 2015.
3. Interview avec Farad Khosrokhavar, in Quand Al-Qaïda parle. Témoignages derrière les barreaux (Paris, Grasset et
Fasquelle, coll. Points, 2006), p. 229-251.
4. Miller J.-A., « Intuitions milanaises » [2], Mental, no 12, mai 2003, p. 19-23.
5. Cf. Blanchet B., « Émergences jihadistes », dans le présent numéro.

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C’est politique

Pour pallier la désorientation subjective, ajoutait J.-A. Miller, on en appelle à


un nouveau signifiant-maître, « détaché du reste ». Le come back du religieux sert à
reconstituer des « bulles de certitude ». L’islamisme contemporain se lit alors comme le
retour en force d’un S1 qui accroche, organise le discours et fait lien social.

Blason à l’honneur

Trois termes reviennent comme des leitmotivs : « honneur », « dignité », et leur anto-
nyme, « humiliation ». Yassine a quitté sa femme et son travail de prothésiste dentaire
pour partir en Syrie : « On est, dit-il, une génération déracinée, sans repères [;] le fait que
nous soyons arabes et qu’on vienne de banlieue, ça mettait des barrières […]. C’est l’islam
qui nous a rendu notre dignité parce que la France nous a humiliés »6. Nous touchons
ici l’une des spécificités du jihadisme par rapport à d’autres fanatismes religieux, passés
ou présents. D’un côté, souligne Farad Khosrokhavar, notre société bannit les signes de
particularisme, mais de l’autre, « par la voix d’un racisme qui ne se gêne pas pour se
manifester ouvertement, elle traite les jeunes d’origine étrangère en individus différents,
voire inférieurs »7.
En s’islamisant, le sujet transforme l’humiliation honteuse, le trait ségrégatif, en fierté
identitaire, en différence revendiquée comme telle. Se faisant un « blason »8 de la marque
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infamante, le sujet récupère son honneur. « Jusque-là nous étions nuls et tout était de
notre faute : c’était de notre faute si on nous méprisait, si nous étions dominés, si nous
étions pauvres »9.
La propagande jihadiste titille cette corde sensible en poussant au crime sanglant :
« l’habit de l’honneur ne peut être tissé qu’avec des fils pourpres… »10

Fausse transcendance et néo-connexion au réel

L’occidenté moderne, lui, ne tenant plus à aucun signifiant, n’a plus honte de rien et
surtout pas de sa jouissance. Le règne de l’utilitarisme « annule la fonction de la honte ».
Le primum vivere, la vie avant tout, s’érige en « valeur suprême »11 : l’insécurité est devenue
une superstar et « l’héroïsme n’a plus de sens ». L’occidental planqué derrière son écran
peut passer pour un lâche face à celui qui choisit délibérément le martyre. Cette dissy-
métrie à l’égard de la mort est savourée comme une revanche : « on nous traite de fana-
tiques, de fous de Dieu […] mais on ne nous méprise plus. […] Les musulmans ont
acquis une nouvelle dignité [;] le roi est nu »12.

6. Thomson D., Les Français jihadistes, Paris, Les Arènes, 2014, p. 24-25.
7. Khosrokhavar F., L’islam des jeunes, Paris, Flammarion, 1997, p. 13 & 101.
8. Miller J.-A., « Note sur la honte », La Cause freudienne, no 54, juin 2003, p. 14.
9. Khosrokhavar F., Quand Al-Qaïda parle, op. cit., p. 219.
10. Guidère M. & Morgan N., Le Manuel de recrutement d’Al-Qaïda, Paris, Seuil, 2007, p. 82.
11. Miller J.-A., « Note sur la honte », op. cit., p. 11-13.
12. Khosrokhavar F., Quand Al-Qaïda parle, op. cit., p. 131, 219 & 244.

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De là à dire qu’en mourant pour le Un dont il a fait sa cause, le jihadiste sacrifie sa


vie à une transcendance retrouvée du signifiant, il n’y aurait qu’un pas. Que nous ne
franchirons pas, car s’agit-il de transcendance, ou bien plutôt d’une « connexion divine »13
d’un genre nouveau entre signifiant et réel ?
La transcendance signifiante semble en effet avoir fait long feu : les sacro-saintes
prières font bien pâle figure à côté de ce Dieu obscur qui se nourrirait d’exactions inhu-
maines. Sade ne retrouverait pas ses petits dans ces boucheries insensées. De là à se
demander si ce réel atroce ne serait pas une manifestation en direct de l’existence de
Dieu et de sa volonté, il n’y aurait qu’un pas, qui mérite qu’on s’y arrête.

Un couplage inédit entre identification et pulsion ?

L’hypothèse, formulée par J.-A. Miller, d’une « nouvelle alliance entre l’identification
et la pulsion »14 interroge, me semble-t-il, ces sacrifices ahurissants, exhumés – voudrait-on
croire – de la préhistoire de la civilisation. Tout un chacun peut voir avec effroi ce
moment où la vie gicle par pur arbitraire. De là à penser que cette jouissance qui
s’exhibe de manière éhontée est l’os même de la chose…
Dieu a toujours besoin qu’on y mette du sien. Mais nous sommes loin de Pascal s’en-
gageant comme objet a pour soutenir son pari, ou encore du scénario fantasmatique du
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névrosé : la chose s’exécute dans le réel, sans voile, caméras voraces à l’appui. Le spectacle
est un must : l’« identité terroriste […] se décline désormais sous une forme indissociable
de sa mise en image »15. En live, bien sûr.
Car là aussi, le jihadisme épouse le siècle en jouant à fond de la « spectacularisation »,
chacun rêvant son quart d’heure de gloire à la télé16. Le regard se fait d’autant plus instru-
ment de jouissance qu’il n’est plus porteur de honte. Ces regards démultipliés aux quatre
coins de la planète se sont substitués à celui de l’Autre qui n’existe pas17. N’est-ce pas
aussi cette intuition qui pousse un terroriste à filmer sa mort en direct ?

Le sujet décapité

Le Un mis en fonction dans le jihadisme a une autre particularité : le sujet s’y abolit
de manière radicale. N’importe quel trait identificatoire a bien sûr une valeur aliénante,
qui va de pair avec sa capacité à représenter le sujet ; mais ce trait unaire, ce S1, devient
ensuite le point d’origine de son discours, il peut s’y situer et prendre la parole. Dès lors,
cette marque distinctive aura cette propriété insigne de fonctionner comme support du
savoir et des différences à venir.

13. Cf. Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. L’Un-tout-seul », enseignement prononcé dans le cadre du Département
de psychanalyse de l’université Paris VIII, cours des 26 janvier et 9 février 2011, inédit.
14. Miller J.-A., « En direction de l’adolescence », op. cit.
15. Khosrokhavar F., « Ces jeunes qui se radicalisent », interview par Anne Brucy, CNRS-Le journal, 12 mars 2015, dispo-
nible sur internet.
16. Cf. Miller J.-A., « Intuitions milanaises » [1], Mental, no 11, décembre 2002, p. 16 & 20.
17. Cf. Miller J.-A., « Note sur la honte », op. cit., p. 10-11.

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Or le fanatique qui tue au nom de Dieu fait corps avec cet Un. Sa toute-puissance semble
proportionnelle à la décapitation de toute particularité subjective. Le jihadiste serait en somme
son bras armé, sa volonté personnifiée. Loin d’être imprononçable, le nom de Dieu est clamé
haut et fort à chaque exécution. L’espace d’un instant, l’homme se veut alors pure incarna-
tion de la volonté divine – jusqu’au pouvoir de décider qui mérite de vivre et qui doit mourir.
Absolue et sans dialectique, en effet, cette identification repose sur une abolition
du sujet. Loin d’être divisé, celui-ci est comme forclos. Reste la violence brute et
acéphale. Le cas échéant, son quart d’heure de gloire s’accomplira au prix de la dispa-
rition de son être de vivant. Alors seulement, sa cagoule enlevée, il retrouvera éven-
tuellement un nom.

La honte court-circuitée

Stigmate intime, marque privée, la dignité du signifiant-maître, c’est aussi la honte qui
lui est consubstantielle. À ce propos, en 1970, Lacan anticipait le déclin de la honte.
Quarante-cinq ans plus tard, l’impudence est devenue la norme. Ce n’est pas le moindre des
traits communs entre l’homme moderne et le jihadiste, mais selon une logique distincte :
L’homme moderne oublie son existence et sa mort en s’abrutissant devant un écran.
À l’ère du relativisme généralisé, le signifiant perd son pouvoir éminent de représenter
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la singularité du sujet. J.-A. Miller nous rappelle que le discours capitaliste modifie le
discours du maître en inversant les termes S/ et S1 : ce sujet sans honte « n’a plus un signi-
fiant-maître comme référent »18.
Le jihadiste, en revanche, disparaît pour le Un dont il a fait sa cause. Pourtant, nulle
trace de honte dans ces passages à l’acte exhibés comme des trophées. Comment expli-
quer que ce S1 soit comme amputé de toute honte ? Je fais l’hypothèse que la disparition
de la honte est cette fois le corollaire de l’abolition du sujet. Le S1 est tout-puissant, mais
loin de représenter une quelconque singularité, il signe l’exécution du sujet comme tel.
Car la honte, encore faut-il qu’il y ait du sujet pour l’éprouver et la dire.

Petite hontologie du sujet

La honte est ce mouvement de recul face à notre propre abjection, à ce rebut obscène
voire inhumain que nous sommes à notre corps défendant… Elle s’attache électivement
aux signifiants-maîtres qui constituent notre marque de fabrique, ceux qui estampillent
une satisfaction et/ou une souffrance inassimilable.
Mais bien souvent, le sentiment de honte s’éprouve de manière floue, tel un
malaise aussi indéfinissable que le réel qu’elle signale, aussi difficile à articuler que la
jouissance en jeu. La dimension de la honte, pointe Lacan, « n’est pas commode à
avancer. Ce n’est pas de cette chose dont on parle le plus aisément. C’est peut-être
bien ça, le trou d’où jaillit le signifiant-maître »19. Éric Laurent nous en propose une
18. Cf. Lacan J., Le Séminaire, livre XVII, L’envers de la psychanalyse, op. cit.
19. Ibid., p. 218.

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interprétation : « La honte est en dernière instance une “honte de vivre” dont le signifiant-
maître soulage à l’occasion »20.
Car en deçà ou au-delà des signifiants particuliers, des marques singulières sur lesquels
la honte s’est (ou non) fixée peut très bien se cacher une « honte de vivre gratinée » – tant
chez l’homme moderne qui se consume de manière effrénée que chez celui qui s’immole
en sacrifice. Rien ne justifie notre existence. Rien, sauf précisément la jouissance, pointe
Lacan : mauvaise, indécente, parasitaire, jamais la bonne, c’est pourtant elle « dont le
défaut rendrait vain l’univers »21. Nous vivrions pour ça, à cause de ça… insoutenable,
non ? Eh oui, « la jouissance a ses racines, plonge, dans l’abjection »22, relève J.-A. Miller,
non sans préciser que le terme d’abjection était le premier auquel Lacan pensait pour
l’index de ses Écrits.
En tant qu’embarras du sujet face au plus intime de sa jouissance, la honte est inéli-
minable de l’expérience humaine. Écrivant « hontologie » avec un « h » initial, Lacan
marquait ses distances avec toute ontologie, tout en indiquant le caractère primordial,
essentiel, de la honte.

Dire la différence

Tel un coupe-circuit, un fusible subjectif attestant la proximité d’un réel, la honte est
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une modalité de défense qu’il ne faut peut-être pas trop déranger, sous peine de réveiller
la canaille ou le monstre qui sommeille de l’autre côté du gué. On saisit mieux l’anti-
nomie entre honte et surmoi : dès lors qu’elle fait office de thermostat, la honte contribue
à réguler la jouissance tandis que le surmoi pousse à jouir.
Pas tous les sujets sont encombrés par la honte et pas tous disposent d’un signifiant-
maître représentant leur singularité. Mais chacun, en rencontrant un analyste, aura
chance de prendre la parole pour dire en quoi il est différent de tous les autres, en quoi
il ne se confond pas dans quelque masse que ce soit ; ainsi pourra-t-il asseoir sa place dans
le discours. Et qui sait ? À apercevoir le feu qui le chauffe, son besoin de se faire griller
pourra même se faire moins impérieux.
Le discours du maître procède par fixation identificatoire à un signifiant et à un
régime de jouissance qui lui est associé 23 – en l’occurrence, un Dieu impitoyable qui
exige le sacrifice et la mort. Si une psychanalyse ne dissout ni les S1 ni la honte, elle
permet au sujet de s’en séparer et de lire quelque chose de son abjection. De s’inventer
de nouveaux noms. Ou bien encore de reconsidérer ses choix de vie.

20. Laurent É., « La honte et la haine de soi », Élucidation, no 3, juin 2002, p. 28.
21. Lacan J., « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 819.
22. Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. Choses de finesse en psychanalyse », enseignement prononcé dans le cadre
du Département de psychanalyse de l’université Paris VIII, cours du 10 juin 2009, inédit.
23. Laurent É., « La honte et la haine de soi », op. cit., p. 27.

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