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SOIGNE TON ART

JOUER ET CREER AVEC D.W.Winnicott

Ep1 Première Vidéo


Thérapie par l’art
Figure fondamentale
Pédiatre, psychiatre, psychalalyste
Qui a été précurseur
Par sa théorie de la transitionnalité
Et la question du lien et de l’attachement
On verra mère suffisamment bonne, médium malléable

Approche éminemment novatrice et créatrice

Son œuvre s’appuie sur la notion de Jeu et de créativité, à partir de la relation mère-
enfant.
Le jeu du Squiggle (gribouillis) = conversation graphique en tracé libre, à tour de rô le
qui permet de créer une aire intermédiaire, et aire de jeu. Mettre en jeu un objet
transitionnel. Et crée un sentiment de jeu propice à la création. Dispositif très ludique
présente de nombreux intérêts/ Permet de créer des conditions de jeu, développe la
créativité, ça stimule. Pour ne pas être bloqué devant sa feuille blanche, intérêt du
thérapeute qui démarre le jeu : émulation, lève des défense psychologique, stimule
l’imagination ; permet de créer des liens autrement que part l’oralité. Au fur et à mesure,
le jeu libère la parole. Il favorise le processus de subjectivité puisque chacun trouve sa
place sur la feuille blanche sur un principe de résonnance. Construction d’un objet
commun et intermédiaire de leur relation. Ce jeu qui ouvre un espace transitionnel entre
les deux personnes, c’est une aire qui engendre des processus transistionnels.

Il élabore la théorie de la transitionnalité à partir de la relation mère enfant.


Espace et jeu transitionnalité dont le jeu et la créativité font partie.
Il va postuler que la mère suffisamment bonne, permet au nourrisson d’avoir un
sentiment d’authenticité par rapport au monde, ce qui va lui donner l’opportunité
« de faire de sa vie une création » (DWW). Plus précisément, la mère suffisamment
bonne quand celle-ci s’adapte aux besoins de l’enfant/ Au fur et à mesure qu’il grandit, la
mère va le sevrer et lui montrer l’existence d’une réalité extérieure. C’est à ce moment là
que les phénomènes transitionnels apparaissent, dans une sorte de jeu dans une aire
intermédiaire entre les deux protagonistes qui va conduire le bébé à s’investir dans une
relation avec un objet extérieur à sa mère, un objet transitionnel (doudou).
Ce phénomène de transitionnalité  est particulièrement opérant dans l’art-thérapie et ce
sur trois plans :
- se constitue un espace transitionnel : aire de jeu
- jeu et créativité : phénomènes transitionnels
- la création proprement dite qui va faire office d’objet transitionnel, de doudou

D.W.W identifie deux étapes importantes sur lesquelles il v baser sa théorie :


- Allaitement, l bébé a l’illusion que le sein de sa mère est une partie intégrante de lui-
même apparaissant pour ses besoins et en fonction de ses besoins. Et cette fusion entre
la mère et le bébé donne à ce dernier l’illusion de constituer un monde où
l’extérieure/l’autre fait partie de lui, sans différenciation possible. Donc le bébé n’est pas
dans le monde, il est le monde : sentiment de toute puissance ;
- La phase de sevrage va ouvrir entre eux un espace vide, ça va créer un manque, qui va à
la fois les unir et les séparer. Pour supporter ce manque, l’impossibilité de faire à
nouveau un avec sa mère ; l’enfant va investir ce vide, cet espace transitionnel qui
ouvre sur le monde extérieur et surtout chercher des objets de substitution.
- L’objet transitionnel (doudou) lui permet de commencer à se construire en tant que
sujet et s’individualiser. Donc ça montre que le jeu par ses possibilités infinies va
l’inviter à explorer une multiplicité de mondes intérieurs et surtout ça va contribuer à
commencer à façonner son identité et sa subjectivité. Donc selon Winnicott : « c’est
uniquement quand il joue que l’enfant atteint un sentiment de liberté propice à la
liberté » : ça emmène à la notion de jeu qui est naturel, universel, contribue à la
croissance et source de santé.
« le jeu est toujours une expérience créative, une expérience dans le continuum
espace-temps une forme essentielle de vie ».

L’objet transitionnel
Lorsque la mère suffisamment bonne met en place le sevrage du bébé, il passe de la
phase d’illusion où il n’a pas conscience de son corps et de celui de sa mère, à la phase de
désillusion. Et par la séparation d’avec sa mère, le bébé commence à percevoir la mère
en tant qu’objet maternel et surtout percevoir une forme de dépendance vis à vis d’elle.
Il va donc s’investir dans une vraie relation, ce qu’on appelle une relation objectale avec
un objet transitionnel , le doudou.
Cet objet, première possession de l’enfant puisqu’il ne fait ni partie de lui-même ni partie
de sa mère. Il va lui permettre de mettre en place des défenses contre l’angoisse, et dans
le même temps lui procurer une nouvelle expérience sensorielle, ça c’est fondamental
(rattachée aux art-thérapies).
Le bébé va le lancer, le rattraper, il va jouer avec. L’objet transitionnel devient un moyen
pour le bébé d’accéder à l’objectivité mais aussi d’ouvrir par lui même un espace
transitionnel entre sa mère et lui qui va lui permettre de jouer et de créer.
Ramené aux thérapies par l’art, ces phén sont particulièrement opérant puisque les
participants vont retrouver cette aire intermédiaires qui permet de renouer avec le
temps de l’enfance (forme de régression nécessaire et à la fois très importante) avec le
temps du jeu, considérant qu’il est de la responsabilité du thérapeute que l’espace de
l’atelier s’ouvre comme un espace de jeu et de créativité possible.
D.W.W. : « la psychothérapie se situe en ce lieu où deux aires de jeux de
chevauchent , celle du patient et celle du thérapeute. En psychothérapie, à qui a-t-
on affaire ? A deux personnes en train de jouer ensemble. Le corolaire sera donc,
que là où le jeu n’est pas possible, le travail du thérapeute vise à amener le patient
d’un état où il n’est pas capable de jouer à un état om il est capable de le faire. »

Les patients doivent pouvoir se reposer sur le cadre physique de l’atelier, la médiation
artistique, le groupe, pour pouvoir s’exprimer, créer et se révéler. Par l’objet de la
création en train de se faire les patients vont pouvoir retrouver l’objet transitionnelle t
se subjectiviser (le pinceau, le bloc d’argile, les sons, les mouvements…).

DWW et sa théorie de la transitionnalité, est précurseur des art-thérapies puisqu’il


permet d’envisager la création comme un objet transitionnel comme une inscription des
mouvements pulsionnels par l’élaboration d’une forme externe et lié à un mode
d’expression qui engage le corps, dans une dimension visuel, sonore, tactile ou encore
kinesthésique selon les médiations artistiques.

Ep2 Deuxième Vidéo

DWW : C’est en jouant et seulement en jouant, que l’individu, enfant ou adulte, est
capable d’être créatif et d’utiliser sa personnalité toute entière. C’est seulement en
jouant que l’individu découvre le soi. »
« dans la relation mère enfant, afin que ce dernier puisse être en pleine mesure de jouer,
la mère doit être attentive sans être omniprésente. »
Cf au thérapeute qui doit être présent-absent et ne doit pas être omniprésent.
Met en place un cadre chaleureux, propice au plaisir.
Cadre stimulant donnant en vie de jouer.
DWW fonde sa théorie sur la place fondamentale du jeu (Freud, Jung : jeu moyen
thérapeutique) . Le jeu n’est pas seulement un contenu mais également un contenant.
« le jeu est toujours une expérience créative, une expérience dans le continuum
espace-temps une forme essentielle de vie ».
L’accent est mis sur l’importance du jeu
Il fait sens, met en mvt
Révélateur de sentiment

Le MANQUE, CONDITION de la CRÉATION !


https://www.youtube.com/watch?v=btrlpClGwxE

Il semble assez juste de postuler que l’absence, le manque représente la condition et le


lieu même du désir. Pour le dire autrement, le désir se fonde dans le manque et si l’on se
réfère à l’éthymologie. Le terme desiderare d’où est issue le mot désir, renvoie en latin à
cesser de voir ou encore constater l’absence
Freud va se positionner sur cette approche on pourrait dire un peu négative du désir
sous l’angle du manque, et au sujet du désir, il parlera « de cette chose qu’on ne peut ni
décrire ni expliquer et qui peut être source de souffrance ou de frustration ». Selon
Freud le désir est enraciné dans l’interdit, à savoir le complexe oedipien, et il ne peut
vraiment se réaliser que dans le fantasme, l’illusion ou la sublimation. Ce qui est
intéressant c’est que le processus de création procède très souvent de la sublimation,
qui ne relève pas d’un choix délibéré de la personne créatrice mais bien plutô t d’un
mécanisme inconscient qui permet à celle-ci de libérer ces pulsions désirantes refoulées
en contrepoids du manque. Le désir c’est donc la conscience d’un manque mais aussi
l’effort que nous faisons pour combler ce manque. L’homme se représente alors un objet
comme source de satisfaction , et il tend alors vers cet objet. Cet objet est souvent une
création, ce qui signifie que la création est partout où se manifeste le manque. Et qu’en
ce sens la création ne résulte que très rarement/voir jamais de l’ordre d’un bonheur ,
mais toujours d’un manque. Contrepoids d’une angoisse, la création va s’inscrire dans un
vide à combler d’un désir dont on attend jouissance et qu’en d’autres termes la création
ne peut n’être que d’un manque à jouir.
De manière très globale on pourrait dire que toutes les histoires humaines résultent de
manquent et don d’une lutte contre les manques, et que pour combler ses manques,
l’homme, s’en remet à la créativité et à l’expression de sa créativité donc à l’acte de
créer. On voit qu’il y a un lien évident entre la souffrance et la créativité. Plus
précisément encore, la créativité et son expression représente la réponse à ne
souffrance pour lutter contre sa cause à savoir le manque.
En définitive, on s’aperçoit qu’en fait, le premier stade de la création artistique résulte de
l’expression de la souffrance, conséquence d’un manque . Raison pour laquelle une
création artistique peut être bien souvent, assimilation à un cri , un gémissement ou une
plainte.

ENTROPIE et NÉ GUENTROPIE du PROCESSUS de CRÉ ATION


https://www.youtube.com/watch?v=KG3Ljle-opY

Le concept d’entropie : 2ème loi de la thermo dynamique (Rudolf Colosius) : dans un syst
clos l’épuisement de l’énergie est inévitable, tout est clos tend vers un chaos tjrs plus
grand. Appliquant cette théorie de l’univers, annonce la disparition certaine de l’univers,
le monde est voué à disparaître puisque l’on va inévitablement vers un chaos général.
Détérioration inévitable d’une société ou syst clos. Tout ce qui n’est pas appelé à s’ouvrir
peut être condamné à disparaître. Concept développé dans d’autres domaines
(information, champ artistique -> récupéré 60/70 : Robert Smithson : land artiste…)

L’art, à partir du moment où il prend sa source dans la destruction, est porteur d’une
entropie maximale. PLDA, le fait de créer ou d’entrer dans processus de création et
synonyme de chaos et de désordre, l’entropie est max.
Pour autant, si tout system est voué à disparaître à cause de l’action d’entropie qui tend
à accroitre le désordre et le chaos, il existe en réaction ce que le physicien autrichien
Erwin Schodinger appelle la Néguentropie. A savoir la capacité d’un system à combattre
l’entropie qu’il génère. Par exple le cas de notre métabolisme qui grâ ce à l’absorbions de
nourriture, nous sauve quotidiennement de la mort (la mort représentant l’entropie
maximale). PLDA, la Néguentropie est force qui s’oppose de manière continuelle au
chaos (à l’entropie) d’un system fermé, dans le but de préserver un certain équilibre.
La Néguentropie peut s’apparenter à une réaction instinctive de résistance du chaos de
l’existence et du monde dans lequel nous évoluons. Le concept de Néguentropie s’avère
au titre que l’entropie très éclairant dans le champ de la création artistique.
En effet, ce qu’on peut voir à partir du moment où nous entrons d’un processus de
création, que nous organisons notre perception du monde, que nous créons des images,
nous entrons dans un processus Néguentropique car ces images impliquent une
interprétation de notre part, ce qui es tune création de sens. PLDA, la volonté que nous
avons de montrer d’autres réalités mais aussi par exemple de chercher des repères ou
préserver une forme de mémoire, représentent précisément des moyens de lutter contre
le chaos et la désagrégation du monde. En d’autres termes, ça signifie que le processus
de création, l’acte de créer mais aussi la création artistique elle-même, parce qu’elle
représente une manière de percevoir et de comprendre le monde en projetant une
image cohérente d’un point de vue conceptuelle mais aussi en étant une expérience
sensorielle concrète, le processus de création ; l’acte de créer, la création sont donc des
vecteurs néguentropiques.
Ce qu’on peut dire en définitive, c’est que le processus de création artistique est partagé
entre les deux concepts d’entropie et de néguentropie. A savoir qu’à chaque fois que
nous entrons dans l’expression de notre créativité, et dans un processus de création,
nous entrons d’abord un processus d’entropie, de destruction et de chaos. Puis à partir
du moment où nous essayons de réorganiser ce que nous avons détruit, nous entrons
alors dans un processus de néguentropie. C’est ce que va analyser Didier Anzieu (le
geste créateur). A savoir selon Anzieu que le passage de la créativité à la création est le
résultat d’une crise, « à savoir qu’à l’instar du travail du rêve, le travail de la
création représente une phase de crise pour l’appareil psychique, il y a un
bouleversement intérieur, une remise en question des structures acquises qui
corresponde à une phase de chaos » qu’on peut assimiler à une phase d’entropie. Mais
en réaction à cette entropie, nous allons tendre ensuite d’une manière ou d’une autre
vers la fabrication d’un nouvel équilibre et entrer dans un processus néguentropique/
Anzieu : « un décollage créateur, avec une élaboration une mise en forme une
organisation, une structuration d’images, de gestes, de mouvement, de sons qui va
déboucher sur ce que Anzieu appelle le dépassement créateur.
Le processus de création et l’acte de créer, qui portent en eux à la base la
destruction et le chaos, sont les seules alternatives au chaos et à la disparition et
sont en cela intrinsèquement des vecteurs de vie.

Marcel Duchamp, le processus créatif


« Somme toute, l’artiste n’est pas seul à accomplir l’acte de création car le spectateur
établit le contact de l’œuvre avec le monde extérieur en déchiffrant et en interprétant
ses qualifications profondes et par là ajoute sa propre contribution au processus
créatif »

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