En l’espèce, un couple marié vit avec deux enfants mineurs.

À la suite de la découverte d’un adultère, l’épouse décide de par:r hors du domicile.

Après deux mois passés, celle-ci revient chez son époux.
Décidée à prouver l’adultère, elle engage une détec:ve privée, une photographie est
obtenue. Elle quiDe à nouveau le domicile conjugal et engage alors une procédure en
divorce.
Elle est alors menacée par son époux d’être privée de voir ses enfants, et de pouvoir accéder
au logement.

Le/les problèmes de droits qui peuvent être envisagés sont les suivants :

• Est-t-il possible pour Mme Bouleau de quiDer le domicile conjugal sans procédure de
divorce abou:e ?

• Une photographie peut-t-elle cons:tuer une preuve suffisante d’une faute ?

• Engager une détec:ve privée pour prouver un adultère est-ce légal ?

• Mme Beauliou pourra-t-elle retourner au domicile conjugal durant la procédure de

divorce ?

I) La possible viola.on du devoir de communauté de vie

A) Les condi,ons de viola,on du devoir de communauté de toit

B) Les sanc,ons encourues par Mme Bouleau

En droit, l’ar:cle 215 du code civil prévoit que : « Les époux s'obligent mutuellement à une
communauté de vie ». Les sanc:ons encourues sont le prononcé d’un divorce pour altéra:on
défini:ve du lien conjugal.
Cependant deux excep:ons sont admises : si l’époux/se est vic:me de violence conjugale et
si le juge avait prononcé une mesure de sépara:on.

En l’espèce : Mme bouleau a quiDé le domicile conjugal pour deux mois sans le prononcé
d’un jugement en sépara:on.

Conclusion : Mme Bouleau a violé l’ar:cle 215 du code civil

 II) La preuve en ma.ère de divorce

A) Les condi,ons de validité d’une preuve

En droit, on a en principe un « droit à la preuve » consacré par un arrêt de 2012.

Le régime de la preuve appar:ent au régime spécial du droit commun de la preuve. –

B) La viola,on du respect de la vie privée

III) Le droit d’accès au logement durant la procédure de divorce