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Résistance des matériaux

Chapitre 4 EXTENSION ET COMPRESSION

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Résistance des matériaux

Fig 4.21 Déformations de l’éprouvette


4.1.12 Caractéristiques fondamentales
définies par l’essai de traction

4.1.11 Machine d’essai de traction et


éprouvette

4.1.13 Courbes contraintes – déformations


Les courbes obtenues par essai varient d’un
matériau à l’autre. Cependant un grand nombre
de matériaux (métaux, etc.) se comportent
comme les graphes des figures 4.21 et 4.22,
avec une zone de déformation élastique (OA) et
Fig 4.20 : Machine d’essai de traction
une zone de déformation plastique.

Fig 4.22 Courbe de traction typique des matériaux ductiles ou malléables

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Résistance des matériaux

Zone élastique OA : Dans cette zone l’éprouvette se comporte élastiquement comme un ressort et
revient toujours à sa longueur initiale dés que la charge est relâchée. Le point A auquel correspond
la limite élastique Re, marque la fin de la zone. La proportionnalité entre la contrainte σ et
l’allongement Ɛ est traduit par la loi de Hooke.
E  tan   caractérise la pente de la droite OA
  E. Son équation

Zone de déformation plastique AE : Dans les cas de matériaux ductiles on distingue trois zones,
BC, CD et DE (ductilité : aptitude à se déformer plastiquement). Dans la zone BC, parfaitement
plastique, la contrainte reste constante et l’allongement se poursuit jusqu’en C. Entre C et D, zone
d’écrouissage le matériau subit un changement de structure qui accroît sa résistance. Le point D
auquel correspond la résistance à la rupture Rr marque la fin de la zone.
Entre D et E, l’éprouvette subit une striction amenant une diminution de la section avec
étranglement. La rupture se produit en E.

Remarque :
Dans le cas de matériaux fragiles (Fig 4.22) il n’ya ni
zone parfaitement plastique BC, ni zone de striction
DE. De plus, pour ces matériaux, A% et Z% sont
beaucoup plus petits.
La courbe de traction vraie (fig 4.22) O, A, B, C, E’
prend en compte la section réelle S de l’éprouvette,
à la place de la section initiale So pour la courbe
Fig 4.23 : R e0, 2 Définition.
usuelle.

Dans certains cas, lorsque Re est difficile à définir, on utilise R e0, 2 pour le remplacer.
Lorsque   R e0, 2 l’éprouvette conserve une déformation permanente de 0,2% (fig 4.23).

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4.3.4 Machine d’essai de traction et éprouvette

Fig 4.20 Machine d’essai de traction Fig 4.21 Déformations de l’éprouvette

4.3.5 Caractéristiques fondamentales définies par l’essai de traction

4.3.5 Courbes contraintes – déformations


Les courbes obtenues par essai varient d’un matériau à l’autre. Cependant un grand nombre de
matériaux (métaux, etc.) se comportent comme les graphes des figures 4.21 et 4.22, avec une zone
de déformation élastique (OA) et une zone de déformation plastique.

Fig 4.22 Courbe de traction typique des matériaux ductiles ou malléables

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Résistance des matériaux

Zone élastique OA : Dans cette zone l’éprouvette se comporte élastiquement comme un ressort et
revient toujours à sa longueur initiale dés que la charge est relâchée. Le point A auquel correspond
la limite élastique Re, marque la fin de la zone. La proportionnalité entre la contrainte σ et
l’allongement Ɛ est traduit par la loi de Hooke.
E  tan   caractérise la pente de la droite OA
  E. Son équation

Zone de déformation plastique AE : Dans les cas de matériaux ductiles on distingue trois zones,
BC, CD et DE (ductilité : aptitude à se déformer plastiquement). Dans la zone BC, parfaitement
plastique, la contrainte reste constante et l’allongement se poursuit jusqu’en C. Entre C et D, zone
d’écrouissage le matériau subit un changement de structure qui accroît sa résistance. Le point D
auquel correspond la résistance à la rupture Rr marque la fin de la zone.
Entre D et E, l’éprouvette subit une striction amenant une diminution de la section avec
étranglement. La rupture se produit en E.

Remarque :
Dans le cas de matériaux fragiles (Fig 4.22) il n’ya ni
zone parfaitement plastique BC, ni zone de striction
DE. De plus, pour ces matériaux, A% et Z% sont
beaucoup plus petits.
La courbe de traction vraie (fig 4.22) O, A, B, C, E’
prend en compte la section réelle S de l’éprouvette,
à la place de la section initiale So pour la courbe
Fig 4.23 : R e0, 2 Définition.
usuelle.

Dans certains cas, lorsque Re est difficile à définir, on utilise R e0, 2 pour le remplacer.
Lorsque   R e0, 2 l’éprouvette conserve une déformation permanente de 0,2% (fig 4.23).

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