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Niveau : 3as

Projet 2 : Organiser un débat en classe pour confronter des points de vue sur un sujet d’actualité puis, en faire un
compte rendu qui sera publié sur la page Facebook de l’établissement.

Objet d’étude : Le débat d’idées

Séquence 1: produire un texte pour convaincre ou persuader. (s’inscrire dans un débat)

Séance : compréhension de l’écrit

Objectif :

 Lire pour prendre position


 Lire pour identifier les différents points de vue
 Résumer le texte sous forme d’une synthèse

Déroulement de la séance :
1. Observation :
 Observez le texte puis relevez les éléments périphériques de ce dernier ?
 Les éléments périphériques :
o Le titre : Faut-il dire la vérité au malade ?
o Le nombre de paragraphe : 5§
o L’auteur : P. Viansson-Ponte et L. Schwartzenberg
o La source : Changer la mort, Albin Michel, Paris 1997
 D’après ces éléments périphériques de quoi va-t-on parler dans ce texte ?
 Les hypothèses de sens :
o La médecine
o Une maladie
o Dire La vérité est un droit ou une torture
 Lisez le texte silencieusement puis soulignez les adverbes et encadrez les adjectifs
2. Lecture analytique :
1) Quel est le thème traité dans ce texte ?
 Dire La vérité est un droit ou une torture
2) Complétez le tableau de communication suivant :

Qui parle A qui De quoi Comment Pourquoi


L’auteur Aux médecins De dire ou Par un texte Pour convaincre
cacher la vérité argumentatif
au malade

3) Combien de réponse peut-on avoir sur la question posée dans le titre ?


 2 réponse oui/ non.
4) De quelle maladie parle –t-on dans le texte ?
 Le cancer
5) D’après le deuxième paragraphe, la vérité est un droit ou une torture pour le malade ?
 C’est une torture pour le malade
6) Quel sont les arguments avancés pour soutenir cette idée ?
 On va le désespérer
 Donner à leur vie une compagnie quotidienne de la mort
 Imposer au malade le désespoir
7) D’après le 4§, dire la vérité au malade est un droit au une torture ?
 C’est un droit
8) Quel sont les arguments avancé pour soutenir cette opinion ?
 Dissimuler la vérité de sa propre maladie
 créer des relations entièrement faussées où se mêlent la pitié et l’hypocrisie
 lui donner la chance de faire son choix
9) Quel articulateur on a utilisé pour séparer entre les opinions ? comment appelle-t-on ce fait ?
 L’articulateur d’opposition pourtant
 La transition

10) Complétez le tableau suivant :


Un désespoir / prendre sa responsabilité en main / une pression morale/consolider la relation entre
médecin et le malade.

La vérité est un droit La vérité est une torture

11) Complétez le tableau suivant

Adjectif Adverbe nom


Vivant/Inutile/guérit/faussée/responsable Parfaitement/profondément/minimum La vérité/le cancer/la mort/le
... Maximum / énormément/entièrement désespoir/
… La pitié et l’hypocrisie/
La peine/ mensonge…

12) L’auteur est-il subjectif ou objectif dans ce texte ?


 L’auteur est subjectif car il exprime son opinion à travers les modalisateurs.
13) Dans ce texte l’auteur veut :
 Nous expliquer c’est quoi la vérité
 Nous persuader de dire la vérité au malade
 Nous convaincre des bienfaits de la médecine
*choisissez la bonne réponse
3. Synthèse :
Faites le plan du texte :
 Introduction : présentation du sujet
 Développement :
 première thèses + argument
 transition
 deuxième thèse + argument

 Conclusion : point de vue de l’auteur.


Faut-il dire la vérité au malade ?

Le médecin doit-il dire ou ne pas dire la vérité? Doit-il ou non révéler au malade le nom de sa maladie ? Vieux
débat sans cesse repris. Quels sont les nombreux arguments avancés contre la vérité ?

Le cancer est porteur de mort et le malade atteint de cancer porte la mort en soi. A-t-on le droit de le désespérer ?
L’homme est le seul être vivant qui sache qu’il doit mourir. Pourquoi le faire savoir à une seule catégorie d’êtres
humains privilégiés, si l’on peut dire, de ce seul point de vue: les cancéreux ? Pourquoi donner à leur vie la
compagnie quotidienne de la mort ? La peine capitale n’est pas la mort; c’est de l’attendre à tout moment sans
savoir exactement quand elle doit venir.
Si un malade cancéreux guérit à quoi sert-il de lui dire ce qu’il avait puisque, de toute façon, il va continuer à vivre
avec la hantise de la rechute? On lui impose une angoisse, un désespoir parfaitement inutile.

Pourtant, c’est sa maladie, c’est son affaire à lui. Le simple respect de l’homme exige qu’on lui dise ce qu’il en est.
Pourquoi serait-il le seul à ne pas avoir le droit de savoir ce qui le touche si profondément : que la maladie va, au
minimum, ralentir sa vie et, au maximum, l’interrompre ?

Ce qui est terrible quand on ment au malade, ce n’est pas de lui dissimuler la vérité, c’est de lui cacher ce que les
autres savent. Une telle situation crée des relations entièrement faussées où se mêlent la pitié et l’hypocrisie.
Il faut réussir à faire comprendre au malade ce qu’il peut ou veut comprendre. S’il souhaite se dissimuler à lui-même
la vérité, alors qu’il le fasse ; qu’il soit lui, le responsable du mensonge, et non le médecin.

Les rapports médecin-malade gagnent énormément lorsque la vérité est connue. Le malade comprend mieux les
exigences du traitement suivi, il accepte beaucoup plus aisément d’en supporter les effets secondaires. Il participe à
son propre traitement, le suit avec beaucoup plus de soin et finit parfois par mieux connaître sa maladie que le
médecin lui-même.

D’ après P. Viansson-Ponte et L. Schwartzenberg,

Changer la mort, Albin Michel, Paris 1997

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