Niveau : 2 as lettre

Projet 2 : produire une courte pièce théâtrale à présenter au lycée. Cette pièce, qui s’opposera deux instances
adverses présentera un événement qui s’inscrit dans les grands tournants de la pensée humain (exemple le procès
de Galilée)

Objet d’étude : le discours théâtral

Séquence 2 : produire un court texte théâtral pour émouvoir et faire réfléchir

Séance : compréhension de l’écrit

Objectif :

 Lire une pièce théâtrale pour identifier les caractéristiques discursives

 Lire une pièce théâtrale pour réagir
 Émerger les élève dans le discours théâtral

Déroulement de la séance :
I. Observation :
1. Observez le texte puis relevez les éléments périphériques ?
 Titre : le lapin rôti
 L’auteur : Karl Valentin
 Source : La sortie au théâtre et autres textes
 Maison d’édition : Éditions théâtrales
 Forme du texte : 2 colonnes
2. D’après ces éléments périphériques de quoi va-t-on parler dans cette pièce théâtrale ?
 Hypothèse de sens :
o Un restaurant
o Un repas de famille
o Une chasse des lapins
3. Lisez la pièce silencieusement, puis soulignez le champ lexical du « foyer »

II. Lecture analytique :

1. Quel est le thème aborder dans cette pièce théâtrale ?
 On parle d’un repas en famille
2. Où se passe ce la scène ?
 à la maison Dans la cuisine
3. Quels sont les personnages principaux de cette pièce théâtrale ?
 Le mari et sa femme
4. Complétez le tableau suivant :

Qui parle A qui De quoi Comment Pourquoi

Les deux Aux lecteurs / De leur dispute à Par une pièce Pour nous
personnages public propos du retard théâtrale (un émouvoir (nous
(le mari et sa de l’heure du texte écrit) faire rire)
femme) dîner

5. Relevez du texte le champ lexical du foyer.

 Marie / soupe / cuisinière / couloir / femme / soupe / la table.
 6. Que voulais mangeait le mari ?relevez du texte la phrase qui le montre.
 Le rôti de lapin, «  il arrive ou non ce rôti de lapin ? »
7. Pourquoi il était en colère ?
 Parce que le rôti de lapin n’est pas encore près et que la soupe était trop chaude pour
manger
8. Qu’est-ce que la femme a supposé quand elle a senti l’odeur du roussi ?
 Que son mari a jeté une cigarette sur le tapis après l’avoir fumée
9. Est-ce que sa supposition était juste ? justifier votre en relevant la phrase qui le montre dans le
texte.
 Non, l’odeur du roussi était le lapin brulé et non pas celle de la cigarette.
 La phrase qui le montre : Avec tes éternelles disputes tout notre repas est brûlé.
10. Comment appelle-t-on les phrases qui sont entre parenthèse dans une pièce théâtrale ? quelle est
leur valeur ?
 Les didascalies, ce sont des indications d’action destiné aux acteurs

11. Complétez la phrase suivante « j’ai faim, je veux manger le rôti de lapin » en la commençant par :
 Le mari a dit qu’il avait faim, il voulait manger le rôti de lapin.
12. Comment appelle-t-on ce type de discours ?
 Le discours rapporté
13. Observez l’exemple puis Complétez le tableau suivant :
 Ahmed a dit : « je dessine bien » ./ Ahmed a dit qu’il dessinait bien
 Fatiha dit : « tu prépareras un bon gâteau »./ Fatiha dit que je préparerais un bon gâteau.
 Le professeur a dit : «  vous avez bien travaillé au devoir ». / le professeur a dit que : nous
avions bien travaillé au devoir.

Indication Discours direct Discours rapporté

Ponctuation : /. «» .
Forme de la phrase verbe introducteur Verbe inducteur + que
Temps Présent Imparfait
Passé composé Plus que parfait
Futur simple Conditionnel présent
Les pronoms Je Il/elle
Tu/vous Je / nous
nous Ils/elles

Synthèse :
Résumez cette pièce théâtrale en quelque phrase seulement.

Le mari voulais mangeait le rôti de lapin mais il n’était pas encore prêt, sa femme lui demande de manger la soupe
en attendant que ce dernier soit prêt , il se plaint car la soupe est trop chaude et se dispute avec sa femme pour
quelque minutes, à cause de cette dispute on a oublié de retirai le lapin du four alors il était brulé .
Texte :
Le rôti de lapin
Le mari : Élisabeth ! J'ai faim voyons, il arrive
ou non ce rôti de lapin ?
La femme : Il n'est pas encore tout à fait prêt,
mais la soupe est déjà sur la table.
Le mari (il avale bruyamment) : Ah !
Aujourd'hui la soupe est encore immangeable.
La femme : Comment ça ? Aujourd'hui c'est
justement une très bonne soupe.
Le mari : Personne ne dit que la soupe n'est
pas bonne, je veux simplement dire qu'elle est
immangeable parce qu'elle est trop chaude. [...]
La femme : Une soupe qu'on vient de faire est
toujours chaude !
Le mari : Tu l'as peut être faite trop chaude !
La femme : Trop ? Non, non, demain je mets
un thermomètre dans la casserole pour que
monsieur mon époux ait sa soupe à la bonne
température.
Le mari : Une bonne cuisinière n'a pas besoin
de thermomètre dans la casserole pour faire la
soupe.
La femme : Ah, voilà les moqueries, c'est
chaque jour pareil, d'abord il rouspète et puis
après, il se moque.
Le mari : Comment ça, rouspéter ? J'ai bien le
droit, en tant que mari, de dire que, pour moi, la
soupe est trop chaude.
La femme : Et il remet ça avec cette soupe trop
chaude ; c'est vraiment à désespérer.
Le mari : Tu n'as pas besoin de désespérer, tu
dois mettre la soupe sur la table comme elle doit
être, ni trop froide, ni trop chaude.
La femme (elle renifle trois fois) : Qu'est-ce
que c'est que cette drôle d'odeur ?
Le mari : Moi aussi je sens quelque chose. Il y
a quelque chose qui sent le roussi.
La femme : Tu auras encore jeté une cigarette
sur le tapis ?
Le mari : Mais je n'ai pas encore fumé
aujourd'hui et, si j'avais fumé, je n'aurais pas jeté
la cigarette sur le tapis, mais dans le cendrier.
La femme : Je n'ai rien affirmé, j'ai simplement
fait une supposition, et j'ai tout de même le droit
de faire des suppositions. Ah mon Dieu, la
fumée vient du couloir !
Le mari : Eh bien, vas-y, vas voir ce qui se
passe.
La femme : Mon Dieu ! Toute la cuisine est
pleine de fumée. (Elle ouvre la porte du four.)
Oh ! Le lapin est tout brûlé !
Le mari : Ça, il faut toujours qu'il arrive
quelque chose chez nous !
La femme : Tiens : (elle sort de la cuisine, se
dirige vers le mari et lui montre le rôti.) Regarde,
mais regarde, nous voilà bien ! Avec tes
éternelles disputes tout notre repas est brûlé.
Le mari : Bon appétit ! La cuisine est le
royaume de la bonne ménagère !
La femme : À qui la faute ? À toi ! Avec nos
éternelles disputes et tes rouspétances qui
n'en finissent pas !
Le mari : Je n'ai ni disputé ni rouspété, j'ai
simplement dit : la soupe est trop chaude !...
Karl Valentin, La sortie au théâtre et autres textes,
Éditions théâtrales