Le procureur a personnellement mentionné dans sa demande du 31.12.2021. qu’il a été en
mariage avec l’accusée, duquel sont nés les enfants mineurs Husovic Dzelila, Alisa et Darija, qui ont été sous la détention de l’accusée à partir du jugement fait par ce tribunal sous le numéro P2-594/19 datant de 23.09.2019. Le procureur était obligé à contribuer au soutien d’enfants et verser mensuellement 100 euros par enfant à l’accusée aménagent en même temps la relation de voir les enfants. Après la fin du mariage, comme le procureur mentionne, les enfants étaient domiciliés chez l’accusée tout au long d’une année, quand elle les a redonné à lui, et depuis , le procureur s’occupe tout seul des enfants sans aucune aide et contribution de la part d’accusée, qui a entretemps commencé une nouvelle communauté de vie avec un autre homme qui possède un enfant mineur, et comme le procureur s’occupe seul des enfants depuis 2020, considère qu’avec cela, toutes les exigences légales ont été accomplies pour pouvoir faire le changement de la décision dernière pour la détention des enfants, qu’elles soient maintenant confiées à lui, en même temps obligeant l’accusée la contribution de soutien d’enfants avec 100 euros par enfant et qu’elle peut vivre avec eux et les voir 2 weekends par mois. L’accusée a par l'intermédiaire de son avocat Hot Samir de Tutin, contesté la demande de la de juge dans son intégralité contestant expressément la compétence de ce tribunal considérant que les deux côtés ainsi que leurs enfants sont domiciliés à Luxembourg, qu'elle a engagé une procédure devant la juridiction compétente à Luxembourg concernant le retour des droits parentaux sur les enfants, cependant, son avocat a par la suite annulé la procuration du défendeur pour la représentation dans ce litige, retirant en même temps la demande – avec une notification au tribunal qu'il a informé l’accusée de tout cela, qui a été dûment convoquée aux audiences en délivrant le procès avec la citation, puis la citation avec le procès-verbal d'audience, mais elle n'a pas répondu à la convocation, elle a ni justifié son absence ni contesté la prétention de juge en ce droit et donc les audiences sont tenus dans son absence. Pendant l’audience principale , le tribunal a lu le jugement officiel dans la procédure de preuve fait dans ce tribunal sous le numéro P2-594/19 le 23.09.2019, ensuite les lettres de l’accusée selon l’acceptation du 21.01.2021, avec la traduction, puis inspecté les extraits du registre des personnes nées à l'étranger, au nom des enfants mineurs communs Husovic Dzelila, Alisa et Darije n°200-00-1/2021-26/883488, 883480 et 883471, tous datants de 29.12.2021., puis lu le rapport du Centre de travail social de Tutin n°203/22 datant de 10.03.2022., et du 15.07.2022., sans numéro, ensuite lu l'action en justice de l’accusée déposée au tribunal de Luxembourg le 14.02.2022, avec proposition de détermination d'une mesure provisoire , avec la traduction des documents, et a entendu l'avocat de l’accusée dès lors qu’elle n'a pas répondu à la convocation à l'audience vu qu’elle a été dûment convoquée, et sur la base de l'évaluation des résultats des preuves présentés, au sens de l’article 8 ZPP, le juge a conclu que la demande du demandeur était fondée et a été décidée en conséquence comme dans la phrase du verdict. Cela est dû au fait que l’accusée, même si elle a été dûment convoquée avec la remise du procès , avec la citation et copies du procès-verbal d'audience et avec la déclaration du demandeur, n'a pas énoncé les allégations du procès, sans prise en compte de sa demande faite par son avocat Hot Samir de Tutin avec la procuration du 09.03.2022., qui a après cela retiré le fait car il a annulé la procuration à l’accusée, dont il a dûment informé l’accusée, il s'ensuit qu'il n'y a pas de faits litigieux entre les parties qui sont essentiels pour la résolution de cette affaire juridique, qui se reflètent dans le fait que l’accusée a remis les enfants au demandeur pour une garde indépendante d’enfants juste un an après le divorce, donc lors de l’année 2020, puis en janvier 2021, elle a donné son consentement pour que les enfants restent chez leur père, mais sous condition de lui permettre de les voir dans le sens où les enfants restent avec elle deux week-ends par mois, cependant, elle n'a pas fait de déclaration concernant sa contribution au soutien des enfants. L’accusée n'a même pas répondu à l'appel du centre d'action sociale de Tutin fait afin d'établir un rapport sur le respect des conditions pour que les enfants soient confiés au demandeur, de sorte que le centre susmentionné a soumis un rapport à l'avis favorable enquête du tribunal selon laquelle les enfants devraient être confiés au demandeur car c'est aussi leur souhait qu'ils ont exprimé au centre d'action sociale de Tutin, ce qui peut se conclure selon le rapport de centre mentionné datant de 15.07.2022. Dans cet état de choses, une conclusion claire s'impose que, dans ce cas particulier, les conditions légales pour modifier la décision antérieure et confier les enfants au demandeur sont remplies, raison pour laquelle il est conforme aux dispositions , l’article 77 point 2 du code de la famille de Serbie, le tribunal a statué comme au paragraphe premier de la phrase de cet arrêt, et lorsqu'il s'agit de la décision sur le soutien et l'arrangement de la relation de vue conformément à la disposition de l'article 78 point 3 et 272 point 2 de même code, parce qu'il appartient au tribunal, lorsqu'il n'y a pas d'accord exprès entre les parties sur la garde des enfants, de décider de l'entretien des enfants et de l'aménagement de la relation de visionnement. En vue de cela, le tribunal a tenu compte du fait que le demandeur ne contestait pas le droit de l’accusée de voir les enfants, de sorte que la décision à cet égard a été prise conformément à la disposition de l'article 61 du code de la famille et à la déclaration de l’accusée selon laquelle elle demandait que les enfants restent avec elle deux week-ends par mois. En ce qui concerne l’attribution d’aide de l’accusée pour la garde des enfants, le tribunal a su en compte l’article 154 point 1 du code de la famille de Serbie, selon lequel les enfants mineurs ont le droit de soutenir les parents et l’article 160 qui régularise les critères de la détermination de l’exécution et à cet égard, ils désignent l’accusée comme partie en ce qui concerne sa situation financière et de logement ainsi que la situation financière de l’accusée, selon laquelle il ne sait pas si et combien de revenus elle gagne et sur quel base, mais qu'il a tranché le procès à cet égard pour les montants de 100 euros mensuels par enfant, en vue de la décision du jugement dernier, selon la quelle , le procureur a dû verser le même montant à l’accusée, mais en particulier il précise qu’il ne demandera pas cet argent à l’accusée, sauf si elle le fait volontairement, car comme il dit, de ses connaissances, l’accusée n’a pas la possibilité de régler cette somme chaque mois.