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INTRODUCTION

Dans le cours de méthodes de créativité il nous a été demandé de chercher une théorie qui cadre
avec le cours de méthodes de créativité et notre choix s'est porté sur la théorie desing thinking

Notre travail est subdivisé en trois parties :

-Introduction

-Développement

-Conclusion

DEVELOPPEMENT
inking ? La Définition Simple et Concrète

Dernière mise à jour : 3 août 2022

définition du design thinking

Développer la créativité. Tel est l’objectif numéro un du design thinking.

Cette approche développée à Stanford dans les années 80 a pour but d’appliquer la démarche d’un
designer pour répondre à un problème ou à un projet d’innovation. Cette manière de réfléchir et
d’innover s’appuie de manière très importante sur des retours d’utilisateurs.

Mais en quoi consiste réellement le design thinking et quel est sa définition ? Quels sont ses grands
principes et ses différentes étapes ? Quelles sont ses origines ? Quelles sont les grandes dates de
l’histoire du design thinking ? Quelles sont ses plus grands avantages ? Voici les réponses à toutes les
questions que vous vous êtes toujours posé sur le design thinking.

Quelle est la définition du Design Thinking ?

Premièrement, commençons par la signification du Design Thinking. Chez Klap, nous retenons la
définition du Design Thinking suivante :

Le Design Thinking est une méthodologie innovante qui permet de transformer les idées et les
projets en actions réelles et en prototypes tangibles.

Quelles sont les origines du Design Thinking ?


Le design thinking naît dans les années 50, aux Etats-Unis, lorsque le publicitaire américain Alex
Osborn met au point la technique du « brainstorming ». L’idée : réunir son équipe et stimuler sa
créativité en lui faisant brasser différentes idées afin de résoudre un problème en trouvant des
solutions.

Ensuite, dans les années 60, le premier programme inter-départemental est créé à l’université de
Stanford. Un programme centré sur l’humain dont l’objectif est de faire réfléchir ses membres à
différents enjeux.

Puis, dans les années 70, l’ouvrage Experiences in Visual Thinking est publié par Robert H. McKim.
Celui-ci-développe les différents préceptes du Design Thinking. Des préceptes qui seront largement
développés les années qui suivent par Peter Rowe qui publie un ouvrage intitulé « Design Thinking »
en 1987.

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Puis, en 1992, David Kelley et Tim Brown de l’agence de design IDEO mettent au point un nouveau
mode de résolution des problèmes. Ils sont les premiers à mettre réellement en place le concept du
design thinking pour innover.

En 1999, la société IDEO se lance le défi de créer un nouveau caddie de supermarché : le tout en 5
jours. Pour y parvenir, designers, logisticiens, médecins et autres personnes impliquées mettent en
place leur méthode de résolution de problème.

Dans les années 2000, de plus en plus de publication sont faites sur le design thinking. Des colloques
sont également tenus sur le sujet et des cours sont donnés aux étudiants pour leur apprendre les
bases de cette méthode d’innovation. En 2012, trois écoles de design thinking voient même le jour, à
Paris, Pékin et Tokyo.

Quels sont les grands principes du design thinking ?

Quel est le mode de vie des personnes dans la société ? Quelles sont leurs habitudes de
consommation ? Quels sont leurs sujets de conversation, leurs envies ? Pour innover, tous ces
facteurs sont à prendre en compte.

Le design thinking a pour but de répondre à un besoin, qu’il soit ou non explicite. Il est donc
important de se fier à certaines méthodes anthropologiques telles que l’observation, l’immersion ou
la co-construction avec les utilisateurs.

Klap vous donne les clés du Design Thinking


Klap organise chaque mois une formation design thinking pour mieux comprendre cette
méthodologie ou vous forme directement en entreprise. Plus de détails sur notre page dédié.

Allier les multiples compétences de l’entreprise dans un but commun

L’objectif du design thinking est de faire travailler de concert des professionnels du marketing,
ingénieurs et designers.

En combinant toutes ces compétences, le but est de pouvoir identifier une problématique et
d’évaluer l’environnement dans lequel elle évolue, de trouver l’innovation, la solution qui permettra
de résoudre cette problématique, et pour finir, de concevoir la forme qui incarnera au mieux le
concept.

C’est un véritable projet collaboratif dans l’organisation qui va favoriser le travail d’équipe, améliorer
le management de projet et mettre en avant les profils variés de l’entreprise (introvertis /
extravertis).

Donner vie à un projet qui a du sens en un temps record

L’idée ? Aboutir de manière efficace et rapide à l’achèvement d’un produit ou d’un service. Comme
dans la manière de travailler des designers, le design thinking s’appuie sur le prototypage des idées.
Chaque idée doit prendre une forme pour être mieux visualisée, être testée et améliorée.

En outre, le design thinking permet de travailler dans une logique de co-création, en dialogue
constant avec des personnes n’ayant pas les mêmes expertises, les mêmes habitudes de travail ni les
mêmes manières de travailler.

Cela favorise l’intelligence collective et permet d’avancer ensemble dans la conception et réalisation
d’un projet, de façon très concrète.

C’est une méthode pour laquelle une palette d’outils est disponible.

Quelles sont les différentes étapes du design thinking ?

Rolf Faste, directeur de la section design product à l’université de Stanford, a défini 7 étapes du
design thinking.
La définition

Cette première étape du Design Thinking réalisée en amont, va rythmer l’ensemble du processus de
création. En effet, à ce stage un « challenge » précis à résoudre est défini.

Les éléments à prendre en compte et ceux à totalement écarter de la solution finale sont énoncés.
Enfin, les livrables de la solution sont identifiés.

Ces livrables pourront prendre la forme d’un site internet de type « landing page » ou page
d’acquisition client, si le challenge porte sur le lancement d’un nouveau service en ligne.

Ils pourront également prendre la forme d’écrans d’application mobile afin d’imaginer le parcours
utilisateur. Un plan stratégique est également un exemple de livrable pour les « challenges » portant
sur des activités d’une entreprise. Cela peut aussi être un objet physique à construire bien sûr.

La recherche

Cette partie va permettre d’identifier les différents « pain points » ou problèmes rencontrés par
l’utilisateur tout au long de son parcours client.

Le procédé se fait en entonnoir, il est donc nécessaire d’ouvrir au maximum le champs des
problématiques pour ensuite affiner ses choix au moment de l’idéation. C’est une phase
d’exploration.

Dans le cas de la société Kollori, dont la mission est de rendre les espaces de travail plus conviviaux
pour les salariés, le parcours client va s’établir sur la semaine de travail des salariés.

Concernant les « pain points », les exemples rapidement identifiables vont être les emails trop
nombreux à traiter en une journée, les longues réunions souvent improductives ou bien encore un
poste de travail mal aménagé.

L’idéation

Ensuite, chacun propose des idées, sans aucune barrière. L’objectif : trouver des solutions pour
répondre aux besoins des clients. Cette phase d’idéation, effectuée seul puis en groupe, est
alimentée par un moment d’inspiration où chaque participant va s’informer des innovations du
secteur.
Ce processus créatif et participatif est essentiel pour trouver des idées innovantes qui vont résoudre
un réel problème.

Le prototypage

Vient ensuite l’étape du « prototypage » durant laquelle des ébauches de produit ou service
commencent à être élaborés. L’étape de « prototypage » dans le design thinking est une phase clé
car elle permet aux membres du groupe de « faire » et de se lancer dans l’expérimentation.

C’est cette phase de création qui rend unique le design thinking par rapport autres méthodologies
d’innovation.

La sélection

Puis, vient l’étape de la « sélection ». En général, une première pré-selection va se faire en prenant
compte des contraintes de temps, de budget ou encore de faisabilité technique.

S’ensuit alors une session de pitch par petit groupe ou de manière individuelle. Les différents
participants vont alors discuter, laisser de côté leurs divergences et délibérer sur le choix de l’idée la
plus novatrice, réalisable et rentable pour le projet.

Implémentation

La « mise en place » ou « implémentation » consiste ensuite à rédiger un plan d’action, donner des
responsabilités et définir les ressources étant nécessaires à la mise en place du projet.

Cette phase est primordiale pour le suivi du projet. Chaque service travaille conjointement afin de
définir ensemble une roadmap produit réalisable.

CONCLUSION
Pour résumer l'idée de notre recherche,cette théorie de design thinking permet de travailler dans
une logique de co_création ,en dialogue constant avec des personnes n'ayant pas les mêmes
expertises,les mêmes habitues de travail ni les mêmes manières de travailler cela favorise
l'intelligence collective et permet d'avancer ensemble dans la conception et réalisation d'un projet,et
de façon très concrète.

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