Vous êtes sur la page 1sur 3

Cour d’analyse économique

du 09/11

Question de l’équilibre général.


Démontrable pour Walras qui repose sur un système d’équation, prix relatif on a autant d’équation
que d’inconnue on peut résoudre un système de prix d’équilibre mais pour démonter cela il s’appuie
sur des hypothèses irréalistes et il a ajouté cette fiction du commissaire-priseur qui va permettre au
prix d’équilibre de s’étaler sur les prix du marché. C’est une analyse purement fictionnelle un
système qui a était réduit aux mathématiques pur.
Des fondements admis pendant plusieurs année, au début du 20ème siècle s mathématiciens se
penchent sur les travaux de Walras.
Deux économistes explorent ces questions Arrow et Debreu avec un article en 1954 qui va préciser
la démarche de Walras.
Ce n’est pas un ouvrage mais un article universitaire, progressivement les économistes vont se
pencher sur des questions de plus en plus restreintes, avec des articles et non plus des grands
ouvrages. Les néo-classiques sont déconnectés du reste du monde, il n’y a que Kannes qui va
renouer avec une vision global et général du fonctionnement du capitalisme.
Article de Debreu et Arrow, ils considèrent ce qui manque dans la démonstration de Walras.
Les solutions proposées par Walras sont insuffisantes car son équilibre n’a pas de sens.
Économiquement mais en mathématiquement possible car les solutions d’équation peuvent êtres
négatives.

1 Démonter l’unicité de l’équilibre général.


2 La stabilité de cet équilibre.

Pour Arrow et Debreu, Walras n’a pas démontré que la solution est unique, on peut avoir plusieurs
solutions, or si il y a plusieurs solutions à l’équilibre, ses marchés s’effondrent.
Arrow et Debreu considèrent qu’il faut allez plus loin que Walras et montrent l’unicité de
l’économie global et la stabilité de l’économie globale. Ils vont d’abord s’intéresser à l’unicité et ils
vont être amené à ajouter des hypothèses supplémentaires qui vont être toujours éloigner de la
réalité pour que cela reste vrai, en plus de l’hypothèse de concurrence de parfaite de Walras ils vont
ajouter d’autre conditions nécessaires pour la démonstration et ces conditions sont posées comme
hypothèses. Si on pose comme hypothèse des conditions nécessaires pour arriver au résultat voulue
se sont des hypothèses opportun et donc ad hoc en langage scientifique.

Sur le plan mathématique Arrow et Debreu s’appuient sur le théorème du point fixe, le système
d’équilibre (de prix d’équilibre) est un point fixe des confrontations des offres et des demandes : ça
veut dire que quant il y a l’égalisation des prix d’équilibres personne ne souhaite modifier cette
position qui est optimal pour tous les agents économique donc stable.
Pour démontrer la stabilité d’équilibre (qui suppose qu’une fois l’équilibre atteins les agents ne
souhaitent pas changer de position) il faut montrer que mathématiquement le système du prix
d’équilibre est un point fixe du processus de confrontation des offres et des demandes.
En mathématiques toute fonction qui a la propriété d’être continue et borner admet un point fixe.
Pour monter que le système d’équilibre est un point fixe il faut que le système d’offre et de
demande admette en point fixe, il ont vu que la condition nécessaire il faut que les fonctions d’offre
et de demande soit continue et borner. Ils vont alors rajouter des conditions, des hypothèses pour
que ces fonctions soient borner et continuent.
Il faut monter que les fonctions offre et demande, est bien la propriété d’avoir un point fixe il faut
qu’elles soit continuent et bornées.
Toujours la rationalité parfaite et homogène.
Toujours la concurrence pur et parfaite mais pas suffisant il faut rajouté quartes conditions et donc
hypothèses supplémentaires, pour que les fonctions soit continuent et bornées il faut ajouter
hypothèse supplémentaire.

Conditions et hypothèse :

- Première condition : il faut que les marchés soient complets (marché qui une fois à l’équilibre une
fois les transactions achats vente n’est plus ré-ouvert dans le futur pas de revente dans le futur pas
de nouvelle transaction dans le future) conditions nécessaire car si les marchés ré-ouvre dans le
futur il y a alors de la spéculation, marché spéculatif et spécialisation qui se traduit par des offres et
demandes illimitées et donc pas propriété de la fonction borné pour points fixe donc il faut que tous
les marchés soit complets. Dans la réalité certains marchés sont complets mais ce n’est pas vrais
pour tous les marchés.

- Deuxième condition : il faut que chaque consommateur dispose d’une dotation initiale (revenu
initiale) qui lui permettrait théoriquement de survivre sans faire d’échange pour éviter
mathématiquement la discontinuité de la fonction.

- Troisième condition : il faut que les consommateurs préfèrent systématiquement consommer de


façon varier et pas uniforme ceci mathématiquement pour éviter que la demande d’un bien s’arrête
brutalement pour la encore éviter le discontinuité de demande il faut que la consommation soit
réparti sur tous les biens pour pas d’annulation total d’un produit.

- Quatrième condition : du coter de l’offre, les techniques de productions ne doivent présenter ni


rendement croissance ni coût fixe, ceci mathématiquement pour éviter des effets de seuil qui
concernerait l’offre et donc pour éviter la discontinuité de la fonction d’offre.
Ceci est une hypothèse irréaliste dans une activité il y a toujours des coût fixe par exemple avoir un
local est un coût fixe quelque soit le nombre de repas vendue.
Dans la production on cherche ces possibilités en produisant des volumes des rendements élevés
pour diminuer les coûts.
Des conditions nécessaires qui sont extrêmement abstraites pas de correspondance dans le réalité.

Des hypothèses irréalistes que on ne retrouve pas dans la réalité.

Pour Arrow et Debreu il faut que ces conditions soient réunit, ils vont les poser comme hypothèses
de départs, une démonstration qui n’a pas de pertinence dans la réalité.
Les néo-classiques construisent une économie pur.

Debreu décrit sa démarche c’est une démarche pur, un démarche de mathématiciens, son objectif est
de faire une théorie économique axiomatique : « une théorie axiomatique choisi d’abord ces
concepts initiaux et représente chacun d’eux par un objet mathématiques ensuite des hypothèses à
propos des concepts initiaux sont spécifier et les conséquences en sont mathématique déduites
l’interprétation économique des théorème ainsi obtenue constitue la dernière étape de l’analyse
selon ce schéma une théorie axiomatique à une forme mathématique totalement indépendante de
son contenu économique »
Il veut dire qu’on met en équation et écriture mathématique quelque chose sous forme
mathématique ensuite il va spécifier des hypothèses une fois poser il va déduire les conséquences,
pour arriver à démonter ce qu’il veut démonter, l’interprétation vient en dernier ce qui veut dire
qu’on ne sait pas préoccuper de la réalité, une théorie objective car indépendant de la réalité
économique. Un propos absolument édifient.
Question de l’équilibre générale.

Dans les années 70, Debreu, Sonneschein et Mantel.


Ils reprennent cette idée de commissaire-priseur de Walras.
La question qu’ils posent c’est : dans quel cas le processus par tâtonnement (l’égalisation des prix)
permet il de converger vers l’équilibre globale.
Ce qui se passe sur un marché a un équilibre sur les autre marchés, ça va modifier les conditions sur
tous les marchés comment ce fait cet intacte de variation de prix.

On considère qu’il y a deux marchés, le marché du bien 1 et le marché du bien 2.


Imaginons que sur le marché du bien 1 il y a une augmentation du prix, il va y avoir un effet
immédiat sur le marché du bien 1 simultanément l’autre marché va être impacter comme évolue la
demande de bien 2 suite à l’augmentation de p1.
Il y a deux effets possible, le premier effet qui va jouer c’est l’effet de substitution et le deuxième
effet c’est l’effet revenu.

-L’effet substitution : quand le prix p1 augmente la demande de biens 1 diminue mais il y a une
augmentation de la demande du bien 2 en report avec les prix relatif.
Si bien 1 = des pommes et bien 2 = poire un report de consommation des pommes aux poires.
La variation d’un prix sur un marché a un effet sur les autres marchés.

-L’effet revenu : quand on a une augmentation du prix p1 cette augmentation perte du pouvoir
d’achat donc cette baisse de pouvoir d’achat va dans le sens d’une diminution globale de la
consommation de la demande du bien 1 et du bien 2.

La question est de savoir sur le bien 2 quel est l’effet qui va l’emporter ? Car deux effets
contradictoires qui ne jouent pas dans le même sens.
Les économistes, mathématiciens montrent que pour qu’on est un processus de convergence vers
l’équilibre global il faut que l’effet global, l’effet qui l’emport soit l’augmentation du bien 2, que
l’effet substitution remporte à l’effet revenu, pour un report de consommation.
L’hypothèse de substituabilité brute sur les marchés : en toute circonstance l’effet substitution
remporte sur l’effet revenu.

Vous aimerez peut-être aussi