L’IR 

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Pour l’IR, il n’y a pas eu de révision au niveau du barème de l’IR, mais au niveau du mode de
déclarations de plusieurs types de revenus.
Les principales mesures qui connaissent un changement avec le PLF de 2023 sont :
 Le taux des frais professionnels (les frais de transport, de repas…) : le PLF propose à
ce stade une augmentation vers 25%, après qu’il a été de 20% en 2022, cela est pour
les tranches ayant un revenu annuel imposable supérieur à 78000 DH, et 35% pour
ceux qui ont moins de 78000 DH.
Ce changement va permettre d’alléger un peu la charge fiscale en matière d’IR pour salaires,
surtout quand on parle des petits salariés.
 Pour les revenus fonciers : il y’en a un retour vers un taux d’abattement de 40% sur les
revenus fonciers provenant des constructions et des immeubles.
Actuellement, les revenus fonciers sont imposables à deux taux ; 10 et 15% qui représentent
des taux libératoires (c’est-à-dire, une fois qu’il soit payé, le revenu soit libéré du prélèvement
de l’IR). Le PLF de 2023 vise à ce que les taux deviennent non libératoires (le revenu est
soumis à un barème progressif de l’IR). Donc il va falloir de déclarer les revenus globalement
à la fin de l’exercice.
 Pour les profits fonciers : le PLF 2023 vise la suppression de l’exonération de l’impôt
sur les profits fonciers sur les habitations principales quand la cession intervient avant
6 ans.
Il sert à garder uniquement l’exonération sur les cessions d’habitation principale au-delà de 6
ans.
 La prolongation du délai de l’exonération de l’IR pour les salariés ayant comme
salaire brut maximal de 10000 DH, versé par les entreprises créées entre le début de
2015 et la fin de 2022 dans la limite de 10 salariés jusqu’au 31 décembre 2026.
Cela va jouer au profit de certaines nouvelles entreprises y compris leurs salariés.
Le PLF 2023 a essayé aussi d’améliorer les régimes de l’auto-entrepreneur et de la
contribution professionnelle unique. Ce qui va motiver les jeunes pour investir.