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DEDICACE
Je dédie ce travail à mes chers frères et sœur pour leur soutien et amour,
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
REMERCIEMENT
Mes plus sincères remerciements vont tout d’abord à mon encadrante de stage Madame
Manar FADRIQ, pour sa disponibilité, la qualité de son encadrement et surtout ses judicieux
conseils tout au long de la rédaction de ce mémoire, je la remercie infiniment pour le temps
qu’elle a bien voulu me consacrer avec beaucoup d’amabilité.
Je tiens également à remercier tous les professeurs de l’iscae pour la qualité de l’encadrement
et des enseignements qu’ils ont bien voulu nous dispenser.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Conclusion………………………...………………………………………………………….66
Conclusion générale :………………………………………………………….……………...67
Bibliographie :……………...…………………………………………………………………69
Les annexes :………………………………………………………………………………….70
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
INTRODUCTION GENERALE:
Le secteur du transport aérien a été marqué par plusieurs événements qui ont chamboulé son
organisation, notamment par les séries de crashs qui ont eu un impact extrêmement négatif sur
l’image du transport aérien, et qui se sont traduits par une augmentation exponentielle des
primes d’assurance supportés par les compagnies, ajoutant à cela l’avènement de l’open sky
qui a donné lieu à la naissance de nouvelles compagnies low cost, la flambée des prix du
pétrole ce qui a entrainé une baisse des trafics et en conséquence une baisse significative des
recettes de transport aérien.
L’évolution des compagnies aériennes au sein de ce secteur qui connaît continuellement des
mutations structurelles profondes depuis plusieurs années, a engendré l’apparition de
nouveaux risques touchant plusieurs domaines techniques, commerciaux, juridiques, et
financiers.
L’auditeur face à cet environnement particulier doit être vigilant par rapport aux risques
inhérents à ce secteur d’activité, son évolution et les spécificités de la réglementation, toute la
difficulté réside dans le caractère spécifique de l’activité de la compagnie.
Ainsi l’objectif de ce mémoire est de traiter un des cycles les plus spécifiques au sein des
compagnies aériennes qui est les charges de personnels en traitant à travers deux parties
essentielles les aspects fondamentaux de ce cycle:
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Deloitte est l’un des leaders mondiaux de l’audit et des services professionnels. En 1994, le
cabinet d’audit Deloitte & Touche Maroc voit le jour à l’initiative de Deloitte France.
Souhaitant offrir à ses clients des services complémentaires et répondant aux exigences des
dirigeants marocains et étrangers, Deloitte & Touche se rapproche, à partir de 1997, au
cabinet marocain Cardex-Auditors dirigé alors par deux experts comptables : Monsieur Fawzi
Britel et Ahmed Benabdelkhalek. Ce rapprochement va aboutir à une association conclue
début 1999 et permettra à l’ensemble nouvellement crée de connaître un développement
exceptionnel et un ancrage structurel dans le contexte économique marocain.
La diversité des missions et des clients, le dynamisme et les relations de confiance tissées au
plus haut niveau sont parmi les caractéristiques les plus attrayantes de Deloitte Maroc.
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Tiré du site www.deloitte.co.ma
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Introduction:
Le commissaire aux comptes joue un rôle prépondérant dans la protection des intérêts des
associés et actionnaires qui le mandatent pour une mission d’audit des comptes. la loi donne
au commissaire aux comptes tous les pouvoirs d’investigation et de contrôle qui s’étend sur
les différents aspects de la gestion de la société (institutionnel, structurels, ou fonctionnel) afin
de pouvoir mener ses travaux d’audit à bien et rendre en fin de mission son rapport annuel
dans lequel il relève toutes les anomalies et erreurs pouvant mettre en question l’image fidèle
de la société.
Afin de mener à bien sa mission d’audit le commissaire aux comptes doit mettre en œuvre des
diligences afin de pouvoir accéder à toutes les sources d’informations pouvant impacter son
jugement sur les comptes.
Ainsi l’objectif de cette première partie est de présenter dans un premier chapitre les
différentes étapes de la mission d’audit comptable et financier en la projetant sur le cas
spécifique des compagnies aériennes. Le deuxième chapitre est relatif aux aspects
réglementaires et comptables de la paie.
Une mission d’audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer
une opinion selon laquelle les états de synthèse on été établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié et qu’ils traduisent d’une
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
manière régulière et sincère, la situation financière de la société, ainsi que le résultat de ses
opérations et le flux de sa trésorerie2.
La démarche de l’audit consiste alors à un contrôle permettant de délivrer à la fin une opinion
sur une mission déterminée et ce par rapport à un référentiel comptable applicable, cette
opinion doit être exprimée de manière claire et circonstanciée.
L’audit peut être définit comme un processus d’accumulation des éléments probants à travers
d’un examen critique, progressif, méthodique et constructif et mené par un professionnel
indépendant, en vue de délivrer une opinion attendue sur la matière contrôlée.
Pour mener sa mission à bien, l’auditeur a le droit de mettre en place des procédures et utiliser
des techniques de travail nommées diligences.
Une mission d’audit doit atteindre un niveau d’assurance raisonnable qui se traduit dans le
rapport par une expression positive.
L’auditeur a pour objectif de s’assurer que toute société établie des états synthèse
conformément aux règles et principes comptables en vigueur. L’ensemble des règles et
principes comptables que l’auditeur chercher tout au long de la mission de vérifier se
nomment « assertions ».
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Définition tirée du Manuel des normes.
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La régularité, sincérité et images fidèles des états financiers sont conditionnées par la
vérification de l’ensemble des assertions suivantes :
Les documents comptables tels que l’extrait de la comptabilité, balances auxiliaires, extraits
de grand-livre constituent la base des travaux de contrôle, c’est pourquoi il s’avère nécessaire
de s’assurer de la complétude des documents et de l’exactitude des montants figurant sur les
comptes annuels.
C’est une réunion organisée en interne entre les membres de l’équipe, l’objectif étant de
transférer les connaissances entre les anciens et les nouveaux membres de l’équipe de l’audit,
de rappeler les risques majeurs liés à l’activité de l’entreprise, et discuter les principales
nouveautés de l’exercice actuel.
Avant le début de toute mission de commissariat aux comptes l’auditeur doit prendre
connaissance de l’entreprise auditée, sa structure ainsi que les principales composantes de son
environnement, ces informations peuvent aider le commissaire aux comptes à cerner les
principaux risques liés à l’activité de l’entreprise.
Ainsi il s’avère utile d’avoir une vue sur le secteur aérien, sa réglementation et ses principaux
acteurs :
Conventions internationales
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Cadre régional :
Au niveau de la Ligue Arabe : Sur le plan régional, le Maroc est membre du Conseil Arabe
de l’Aviation Civile (l’ACAC), institution spécialisée de la Ligue Arabe.
Au niveau de l’Union Européenne : en raison du développement du trafic aérien entre le
Maroc et les pays de l’Union Européenne, qui représente pratiquement les trois quarts du
trafic global (régulier et charter) en provenance ou à destination du Maroc, le Gouvernement
marocain a engagé des démarches en vue d’entamer des négociations avec l’Union
Européenne pour la conclusion d’un accord avec cette dernière, à l’instar d’autres pays non
membres de l’Union Européenne. L’aboutissement de cette initiative lèverait les limitations
réglementaires contenues dans les accords bilatéraux actuels sur tous les aspects du transport
aérien.
Réglementation nationale
Au niveau national, le secteur est régi par les trois textes suivants :
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Tiré du site officiel du ministère de l’équipement et du transport
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Les compagnies nationales se dotent d’une flotte d’appareils importante, et des standards de
qualité des services proposés très performent et proposent une politique tarifaire très variée
aux passagers selon la qualité du service proposé.
Cependant ces compagnies supportent des coûts de structure très importants (siège et
agences dans certains lieux privilégiés). Basées sur l’aéroport principal de la capitale
économique du territoire national, elles peuvent à la fois couvrir un réseau étendu et
proposer une offre conséquente au sein des viviers de passagers potentiels. Ces compagnies
sont ainsi les leaders du secteur. Du fait de l’importance de leur flotte et de leur infrastructure,
elles ont dû ouvrir leurs capitaux aux actionnaires et sont parfois cotées en bourse. Leur
flotte, composée de différentes catégories d’appareils, entraîne des coûts de maintenance et
de formation du personnel élevés. Détenues par de gros actionnaires, les compagnies
aériennes traditionnelles ont une surface financière très importante, leur permettant
d’opérer sur des liaisons intérieures comme sur des liaisons internationales. Pour étendre
leur réseau, augmenter leur trafic, et optimiser leur taux de remplissage, elles peuvent
également recourir à l’acquisition ou même création de compagnies aériennes. C’est
l’exemple de la Royal Air Maroc, qui a acquis la compagnie Air Sénégal et a lancé la
compagnie RAM Express pour les vols internes et régionaux (principalement vers l’Espagne
et le Portugal).
Leur développement doit aussi être mis en parallèle avec l’expansion de la demande au
niveau du passager à partir des années 2000. En effet, les voyages en avion ne sont plus
considérés par les consommateurs comme un luxe et deviennent accessibles à une grande
partie de la population. Un des fondements du modèle économique sur lequel repose ces
Low cost est la recherche d’une rentabilité maximale passant par une importante
optimisation des coûts. Cette optimisation se traduit principalement par des économies
importantes réalisées sur les coûts de structure.
Ces compagnies aériennes louent en effet leurs locaux et emploient un minimum d’employés
pour les fonctions de supports transverses (réclamations et réservations). De plus, elles ne
possèdent pas de vitrines ou de sièges coûteux dans leur pays de résidence et la majeure
partie de leurs services sont dématérialisés et présentés sur leur site Internet. L’intervention
humaine dans le processus de distribution et de réservation est donc au maximum limitée.
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Les clients ont le choix entre l’achat de leurs billets par téléphone ou sur le site
Internet de la compagnie. L’on constate que la majeure partie des achats de billets se
fait via Internet, où les règlements sont effectués en ligne par carte bancaire. Ce mode
de distribution virtuel présente plusieurs avantages :
Des économies substantielles sont également réalisées au niveau du choix des aéroports. En
effet, les compagnies Low cost privilégient les aéroports secondaires. Elles vont choisir
comme aéroport de base des aéroports moins fréquentés, à la périphérie ou à une distance
raisonnable des aéroports principaux occupés par les compagnies traditionnelles. On peut
prendre l’exemple de la compagnie Air France, basée sur les aéroports d’Orly et de Roissy
Charles De Gaulle (les 2 grands aéroports parisiens) et celui de la compagnie Low cost Ryan
Air, basée pour sa part à Beauvais (ville située à moins de 60 km au nord de la capitale
française). Ce choix géographique présente un intérêt stratégique car ces aéroports sont
moins saturés et moins fréquentés. Ceci permet aux appareils de la compagnie Low cost de
pouvoir effectuer un nombre plus important de rotations sans être contraints par des «
embouteillages» comme ceux pouvant se produire dans les aéroports plus fréquentés des
grandes villes. Second intérêt lié à la localisation géographique de l’aéroport : les
redevances aéroportuaires devant être acquittées par la compagnie aérienne sont moins
importantes. De plus, les collectivités locales sont prêtes, pour conserver ce pôle
d’activité, à subventionner les installations ce qui réduit d’autant le coût des redevances
pour les compagnies Low cost. La politique d’achat des appareils s’inscrit, elle aussi, dans
une stratégie d’économie des coûts. Les achats d’une seule et même catégorie d’appareils
seront favorisés par les compagnies Low cost. Ces achats peuvent être effectués
directement chez les constructeurs, à une période favorable pour la compagnie, par
exemple, en période de crise où les constructeurs éprouvent des difficultés à écouler leurs
stocks.
L’achat d’une seule catégorie d’avions permet aux compagnies aériennes de faire des
économies sur les frais de formation du personnel navigant commercial et technique. Un
autre avantage tient au caractère substituable des appareils sur diverses liaisons. Les
rotations se font également plus rapidement. Des économies sont aussi réalisées au niveau
des coûts de maintenance et d’entretien des avions ainsi qu’au niveau des coûts d’achat des
pièces détachées.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Les liens juridiques et économiques entre les compagnies régionales et les compagnies
nationales peuvent être de plusieurs ordres : les compagnies nationales peuvent soit
faire l’acquisition des compagnies régionales soit conclure un contrat d’achat de capacité de
vol ou encore, un contrat de franchise avec elles. Dans le cadre de ces contrats, les
compagnies régionales peuvent ainsi bénéficier du système de réservation de la
compagnie nationale, de son image de marque, de son marché mais se trouvent soumises à
leurs normes de qualité quant aux conditions de vol.
Les compagnies régionales sont fondées sur un modèle économique basé sur
l’utilisation d’appareils de taille modeste qui viennent alimenter les gros porteurs des
compagnies nationales au niveau de leur aéroport de base.
Ces compagnies sont plus économiques car le personnel employé est moins important et
moins bien rétribué que dans les grandes compagnies nationales. De plus, les coûts attachés à
l’exploitation et l’entretien de l’avion sont plus faibles du fait de la plus petite taille des
appareils utilisés. Quant aux coûts de structure, ils sont également moins élevés.
Les lignes utilisées sont subventionnées par le FIATA(le Fonds d’Intervention pour les
Aéroports et le Transport Aérien). Ce Fonds est alimenté par une partie de la taxe
d’aviation civile. Sans l’intervention de ce Fonds, les micros compagnies et les liaisons
aériennes qu’elles assurent seraient vouées à disparaître.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
vérification, en effet elle constitue un outil qui permet d’identifier les éléments significatifs
au sein de l’entreprise auditée :
La revue analytique doit mettre en évidence les principaux points qui caractérisent la société
auditée, au sein d’une compagnie aérienne l’auditeur doit se focaliser sur les principaux points
suivants :
- Une évolution du chiffre d’affaire cohérente avec le niveau du trafic aériens, la saison,
le taux de remplissage des avions et le nombre de ses clients.
- Une évolution corrélée avec l’évolution du secteur.
- Une variation du chiffre d’affaire comparable à celle du secteur et des autres
compagnies aériennes.
- Une cohérence de la variation des charges d’exploitation (carburant, maintenance,
assistance) avec le niveau d’activité de la compagnie.
- Une cohérence entre l’évolution des nombres des clients et le chiffre d’affaire.
- Une cohérence entre la masse salariale du personnel naviguant et le niveau d’activité.
- Une cohérence entre les charges d’entretien des avions et le niveau d’activité.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Ce questionnaire est mené auprès des acteurs qui représentent l’environnement de contrôle et
ce par l’organisation de différents entretiens, ces personnes sont en général les responsables
des différents départements et services au sein de la compagnie, les collaborateurs de la
direction financière, ceci permet à l’auditeur de comprendre le rôle que chacun joue dans les
procédures du contrôle interne.
Le questionnaire a une importance capitale dans la mesure où il permet d’identifier les forces
et faiblesse de l’environnement de contrôle qui ont un impact sur le risque inhérent de la
société.
En fonction de cette évaluation l’auditeur peut juger l’étendue de ses travaux d’audit, une
évaluation « forte » (signifie que le risque d’erreur est réduit) ou « neutre » et déterminer en
conséquence la nature la durée et l’étendue des travaux d’audit.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
L’auditeur doit apprécier le degré de sensibilisation des acteurs du contrôle interne lors de son
évaluation de l’environnement de contrôle, au sein d’une compagnie aérienne les principaux
facteurs qui influencent le degré de sensibilisation des acteurs au contrôle interne sont autre
autres :
- L’indépendance des organes de gestion et des personnes occupant des postes clés au
sein de la compagnie, l’auditeur doit faire une attention particulière à l’octroie des
primes sur objectif versés aux dirigeants.
- Une comparaison régulière doit être faite entre les indicateurs de performance de
l’activité et les données budgétaires afin de déceler et expliquer les éventuels écarts.
- Le processus budgétaire doit être clair et réalisable en termes d’objectifs de taux
moyen de remplissage et d’ouverture de lignes aériennes.
RISQUES D’AUDIT
Risque
d’anomalie Risque de non-
+
significative détection
(avant l’audit)
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
- Le risque d’anomalies : c’est le risque que les états financiers contiennent des
anomalies significatives avant l’audit.
- Le risque de non détection : c’est Le risque que l’auditeur ne détecte pas ces
anomalies.
Le commissaire aux comptes est donc tenu d’exécuter des procédures d’audit pour évaluer le
risque d’anomalies significatives et pour tenter de limiter ou de circonscrire le risque de
« non-détection », en mettant en œuvre d’autres procédures d’audit sur la base de son
évaluation.
Risque d’anomalie
significative
Risque de l’entité
indépendant de
l’audit
Risque d’anomalie significative dans les états financiers
La figure montre que le risque d’anomalie significative dans les états financiers se décompose
en « risque inhérent » et le « risque lié au contrôle ». C’est le risque que les états financiers
puissent comporter des erreurs ou des fraudes significatives avant l’audit.
risque inhérent :
Définition : « le risque inhérent est le risque qu’un compte ou qu’une catégorie d’opérations
comportent des anomalies significatives isolées ou cumulées avec des anomalies dans
d’autres soldes ou catégories d’opérations avant de prendre en compte l’efficacité des
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
- Calcule des prévisions de ventes d’un nouveau produit afin de déterminer les coûts de
développement à immobiliser en « frais de recherche et de développement ».
- Provisions pour réparation des atteintes à l’environnement.
- Valeur actuelle des dépenses prévues pour servir une rente.
- Plus-values sur contrats à long terme, alors que l’entreprise est en cours de négociation
avec le client.
En outre, des facteurs qui caractérisent l’entité et son environnement et qui concernent une
partie ou toutes les catégories d’opérations, les soldes de comptes ou les informations fournies
peuvent influer sur le risque inhérent lié à une assertion particulière. Tel serait le cas, par
exemple, d’une insuffisance de fonds de roulement pour la poursuite des opérations ou d’un
secteur d’activité en déclin caractérisé par de nombreuses faillites.
Le risque lié au contrôle est le risque qu’une anomalie, qui pourrait être significative
isolément ou cumulée avec d’autres anomalies, ne se produise dans une assertion et ne soit ni
empêchée, ni détectée ni corrigée en temps voulu par le contrôle interne de l’entité. Ce risque
dépend de l’efficacité avec laquelle la conception et le fonctionnement du contrôle interne
permettent d’atteindre les objectifs de l’entité relatifs à l’établissement de ses états financiers.
Il subsiste toujours un risque lié au contrôle, en raison des limitations inhérentes au contrôle
interne.
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Définition tirée du manuel des normes d’audit de l’ordre des experts comptables Marocain
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
L’évaluation du risque inhérent au sein d’une compagnie aérienne peut être appréciée par la
mise en place d’un questionnaire, chaque question produit un élément d’appréciation d’un
facteur qui pourrait accroitre le risque inhérent.
L’auditeur doit organiser une série d’entretiens avec les personnes concernées afin de
collecter les éléments de réponses en fonction desquels il devra déterminer une démarche de
l’audit.
Au sein d’une entreprise donnée il existe une multitude de facteurs qui favorisent la
réalisation d’un risque au niveau des états financiers, on cite entre autres facteurs :
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Par conséquent, l’auditeur doit tenir compte du caractère significatif pour déterminer si le
risque a été réduit à son niveau acceptable faible :
- Des éléments composant les états financiers (par exemple, actif, passif, capitaux
propres, chiffre d’affaires et charges) et des mesures des états financiers définies dans
le référentiel comptable applicable (par exemple, situation financière, performances
financières et marge brute d’autofinancement), ou d’autres éléments spécifiques de
ce référentiel.
- Des postes des états financiers sur lesquels, pour une entité donnée, l’attention des
utilisateurs tend à se focaliser (par exemple, l’évaluation des performances
financières).
- De la nature de l’entité et de son activité.
- De la taille de l’entité, de la composition de son capital et de la manière dont elle est
financée.
L’auditeur applique des pourcentages à la base de référence (bénéfice net, chiffre d’affaires,
etc.). Une base de référence peut être privilégiée à une autre, selon les circonstances (il s’agit
généralement de critères qualitatifs).
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Il détermine également le seuil d’erreur tolérable, appelé aussi « seuil de contrôle », c'est-à-
dire le calcule du montant maximum au dessous duquel l’auditeur considère qu’une erreur
n’est pas significative.
Le chiffre d’affaire et les capitaux propres peuvent être retenus comme critères de
détermination des seuils de signification, ceci dit, les capitaux propres est souvent le critère le
plus adapté car ils sont stables et constituent la gage des bailleurs de fonds.
Avant l’établissement d’une stratégie d’audit et la planification des travaux, l’auditeur remplit
à titre préliminaire, ses obligations relatives à l’acceptation ou à la poursuite de la mission,
ainsi qu’à l’évaluation du respect par l’ensemble des participants des obligations
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
La planification de la mission elle-même n’est pas une phase ponctuelle de l’audit, mais un
processus continu et itératif qui se poursuit jusqu’à l’achèvement de l’audit. L’auditeur :
Annexe 8 : Feuille de travail qui montre les éléments que l’auditeur doit prendre en compte
pour évaluer, à titre préliminaire, les risques significatifs dans le cadre des discussions avec
l’équipe d’audit.
Conclusion :
La planification est une phase primordiale dans le processus de commissariat aux comptes,
car elle permet à l’auditeur d’avoir une visibilité sur la nature de la mission (secteur,
concurrence, réglementation, évolution…) afin d’avoir une maitrise des risques liés à cette
mission d’audit. Cependant il convient de préciser que La planification est un processus
continu : l’évolution des circonstances et des résultats inattendus dégagés par les procédures
d’audit peut conduire à des adaptations.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
1) Dès 2003, il avait été demandé aux émetteurs cotés de fournir des informations non
quantifiées sur les plans de transition et les différences entre leurs pratiques
comptables et celles qu'ils auraient à suivre en 2005.
2) A l'occasion des rapports annuels pour 2004, les régulateurs ont souhaité que les
émetteurs fournissent, dès que possible, une information quantifiée sur l'impact du
passage aux IFRS sur leurs comptes 2004.
3) Afin que le marché ne soit pas induit en erreur par la communication de résultats
intermédiaires basés sur des normes locales, le CESR (Committee of European
Securities Regulators) a considéré que, pour les comptes intermédiaires 2005, les
émetteurs devaient appliquer les méthodes et principes qui seront utilisés lors de
l'élaboration de leurs comptes consolidés 2005. Par conséquent, les comptes
semestriels devront être établis sur la base des normes IFRS. Les comptes semestriels
2004 seront retraités en IFRS pour permettre des comparaisons.
4) Au début de 2006, les comptes consolidés 2004 et 2005 seront publiés en IFRS.
Introduction :
La fonction de la paie constitue un enjeu majeur au sein des entreprises quelle que soit leur
taille, et constitue un véritable risque lorsqu’elle est mal gérée. Interne ou externalisée la
fonction paie encours ce même risque.
En effet le contexte dans lequel évoluent les entreprises favorise l’apparition de facteurs qui
accentuent les effets de dysfonctionnement de la fonction paie en l’occurrence la concurrence,
le développement de l’externalisation de la fonction paie et ressources humaines mais
également l’inflation législative en matière de droit de travail.
Les principaux risques qu’encourent les entreprises suite à une paie mal gérée :
- Risque financier : sanctions légales ou litige salarial.
- Risque opérationnel : conduisant à l’arrêt de l’outil de production.
- Risque de perte de « confiance » des salariés et des institutions représentatives du
personnel.
De ce fait toute entreprise doit veiller à assurer un bon fonctionnement du service paie afin
d’éviter les coûts indirecte résultant de la mauvaise gestion de ce service.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
1) Aspect réglementaire :
Le Maroc est doté d'une législation de travail moderne, inspirée des conventions et
recommandations du Bureau International du Travail. Le nouveau code de travail entré en
vigueur le 6 mai 2004, a été élaboré avec la participation des opérateurs économiques et
sociaux qui sont profondément convaincus du rôle qu'ils doivent jouer pour garantir un climat
propice dans le monde du travail, et régler plusieurs questions dont :
• Le contrat de travail,
• Les conditions de travail,
• La classification du personnel,
• Les relations dans le travail,
• Les droits et les devoirs,
• Les conflits et l’arbitrage,
• Les principes d’équité.
La législation du travail se caractérise par sa conformité avec les principes de bases
fixés par la Constitution et avec les normes internationales telles que prévues dans les
conventions des Nations unies et de ses organisations spécialisées en relation avec le
domaine du travail.
1.1 Le travail :
La négociation collective est l'un des droits essentiels du travail. Son exercice ne fait pas
obstacle à l'Etat de jouer son rôle de protection et d'amélioration des conditions du travail et
de préservation des droits du travailleur par l'intermédiaire de textes législatifs et
réglementaires. La négociation se déroule d'une manière régulière et obligatoire à tous
les niveaux et dans tous les secteurs et entreprises soumis à la présente loi.
La liberté syndicale est l'un des droits principaux du travail. Son exercice entre dans
le cadre des moyens reconnus aux travailleurs et aux employeurs pour défendre leurs droits
matériels et moraux ainsi que leurs intérêts économiques, sociaux et professionnels.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
1.3 L’entreprise :
Les disposition du code de travail sont applicables sur l'ensemble du territoire national
sans discrimination entre les salariés fondée sur la race, la couleur, le sexe, l'handicap,
la situation conjugale, le religion , l'opinion politique, l'appartenance syndicale, l'origine
nationale ou sociale.
Les droits contenus dans le texte de loi sont considérés comme un minimum de droits auquel
on ne peut renoncer.
En cas de contradiction entre les textes de loi, la priorité est donnée à l'application de ceux qui
sont les plus avantageux pour les salariés.
Lors de la procédure du règlement des conflits du travail individuels ou collectifs, sont pris
en considération dans l'ordre :
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
2) Principe comptable:
Il s’avère opportun avant d’entamer cette partie de rappeler quelques notions de base :
Le salarié :
« Le salariée est toute personne qui s'est engagée à exercer son activité professionnelle sous
la direction d'un ou plusieurs moyennant rémunération, quels que soient sa nature et son
mode de paiement »6
L’employeur :
Selon le même article l’employeur est toute personne physique ou morale, privée ou publique,
qui loue les services d'une ou plusieurs personnes physiques.
Le personnel :
Le personnel comprend toutes les personnes employées par l'entreprise et liées avec elle par
un contrat de travail.
Le contrat de travail
Le contrat de travail est une convention (écrite ou verbale) par laquelle l'une des parties
appelée travailleur ou salarié s'engage à fournir à l'autre partie appelée employeur ses services
personnels sous la direction et le contrôle de celle-ci, moyennant une rémunération.
Cette distinction ne recouvre plus en fait aucune réalité juridique et a beaucoup perdu de sa
signification avec la généralisation de la mensualisation.
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Tiré du code de travail
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Article 6 du code de travail
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Le salaire brut est constitué par l'ensemble des éléments de la rémunération avant toute
retenue, le passage du salaire brut au salaire net s'effectue en déduisant du salaire brut les
retenues sociales à la charge de l'employé et l'impôt sur le revenu du salarié retenu par
l'employeur :
o Le Principe comptable :
Les dettes et charges sont enregistrés en compte correspondants pour leur valeur nominal
(salaire=montant brute).
Les charges de personnel doivent être rattachées à la période travaillée et non à la période de
leur paiement.
Les contrats en cours pour lesquelles une charge supplémentaire et probable doivent donner
lieu à la constitution d’une provision (indemnité de licenciement).
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Salaire de Base
(1)
SALAIRE BRUT
Heures supplémentaires (2)
Primes (3)
Avantages en nature (4)
(1) C’est le Salaire contractuel calculé sur 190 heures travaillés pour les salariés
mensualisés.
(2) Voir paragraphe précédent.
(3) Primes n'ayant pas le caractère de remboursements de frais professionnels engagés par
le salarié. (primes d'ancienneté, d'assiduité, de rendement, de risques, de naissance, de
mariage, de vacances,....).
(4) Évaluation objective des avantages en nature consentis (nourriture, logement,
véhicule...).
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
- Oppositions (2)
Avantages en nature (3)
SALAIRE BRUT
- Cotisations sociales
salariales
-
=
SALAIRE NET A
PAYER
Remboursement des
frais engagés par le
salarié (4)
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Les salaires et indemnités versés aux employés correspondent à une charge pour l’employeur,
de ce fait on utilise un compte de tiers afin de matérialiser cette dette.
Cette écriture se matérialise par le débit du compte 61710 « rémunération du personnel » et le
crédit de compte 44320 « Rémunérations dues au personnel » d’un montant équivalent aux
salaires bruts.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Afin de traiter l’exhaustivité des risques liés au processus ressources humaines, d’autres
points de contrôle devraient également être examinés et notamment ceux associés aux sous
processus suivants : le budget, les dossiers du personnel, le processus de sortie, le système de
paie, les autres éléments liés aux employés tels que les congés payés, les avantages aux
employés, fonds de pensions, prêts aux employés, avantages en nature, notes de frais, gestion
des avances, dettes sociales et fiscales liées aux employés…
1) Organisation :
Afin de cerner les risques liés à l’organisation du service de gestion des ressources humaines,
l’auditeur doit se poser quelques questions ;
- Existe-t-il des organigrammes formalisés au sein de la compagnie?
- Sont-ils régulièrement mis à jour et diffusés à l’ensemble du personnel ?
- Les tâches sont-ils clairement réparties et définies au sein de la compagnie ?
Risque:
- Les équipes n’ont pas une vision claire de leurs différents liens hiérarchiques et de leur
périmètre de responsabilité.
- Les organisations et les liens hiérarchiques ne sont pas clairement définis au sein de
différentes structures.
- Les processus de décision sont ralentis.
- Le processus de circuit d’information n’est pas clair.
- Confusion des responsabilités.
Bonnes pratiques suggérées :
Lorsque les organisations évoluent et/ou des personnes sont nouvellement nommées,
l’information doit être largement diffusée au sein des structures concernées favorisant ainsi
l’efficience des chaînes de responsabilité et des processus de décision.
Risques:
- Les recrutements ne sont pas approuvés par des responsables.
- Manque de budget pour le recrutement.
34
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
3) Gestion de la paie :
L’auditeur doit vérifier les principaux éléments de la paie qui sont ; la préparation, l’émission,
la comptabilisation et le paiement de la paie.
Préparation de la paie
L’auditeur doit vérifier si les parties variables de la paie sont systématiquement intégrées lors
de la préparation de la paie.
o Risque:
- Les employés sont payés sur la base d’informations incomplètes et/ou erronées.
- Virement des salaires fictifs.
- Les bases de calcul du salaire ne sont pas mises à jour régulièrement.
- Les éléments du salaire ne sont pas approuvés par la direction concernée.
35
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
- Heures supplémentaires.
- Primes et/ou bonus récurrents ou non.
- Bonus des commerciaux…
Ces éléments doivent être fournis à la Direction des Ressources Humaines par les Directions
Opérationnelles avec l’ensemble des documents supports, et doivent préalablement avoir été
approuvés en fonction des délégations de pouvoirs en vigueur. Les éléments variables de la
paie doivent être également classés et archivés.
Des contrôles sur la gestion des parties variables doivent être réalisés tout au long du
processus de paie afin d’en assurer sa cohérence et sa conformité.
Emission de la paie :
L’état récapitulatif de la paie est-il édité une seule fois ?
o Risque:
- Absence de confidentialité sur la rémunération des employés.
- Manque de traçabilité concernant les salaires versés.
o Bonnes pratiques suggérées :
- Afin d’assurer la confidentialité et la conformité des rémunérations allouées, un seul état
récapitulatif de la paie doit être édité et formellement approuvée en accord avec les
délégations de pouvoir en vigueur.
- Les bulletins de salaires des employés doivent être imprimés au sein de la Direction des
Ressources Humaines et uniquement en présence d’employés habilités.
- Pour des raisons de traçabilité et de confidentialité, les bulletins de salaire doivent être
conservés, archivés dans un lieu sécurisé au sein de la Direction des Ressources Humaines.
Comptabilisation de la paie :
- La procédure de comptabilisation de la paie est-elle formalisée ?
- Des contrôles sont-ils régulièrement générés par le système de paie ?
- Afin de respecter le principe de séparation des fonctions, les éléments de la paie
comptabilisés manuellement (en cas d’absence d’interface automatique entre le système de
la paie et le système comptable) doivent être transmis à la comptabilité pour contrôle.
- Lorsque les entrées comptables sont générées automatiquement, les réconciliations entre
les données issues du système de paie et les éléments préparés et transmis par la Direction
des Ressources Humaines doivent être réalisées par la comptabilité.
o Risque :
- La comptabilisation de la paie n’est pas satisfaisante et/ou erronée.
- Les éléments de la paie ne sont pas contrôlés,
- Manque de clarté concernant la comptabilisation de la paie,
o Bonnes pratiques suggérées :
Les éléments de la paie issus du système de paie doivent être prépayés par la Direction des
Ressources Humaines, et seuls les montants globaux doivent être diffusés à la comptabilité
pour des raisons de confidentialité des rémunérations.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
- les éléments de la paie pour comptabilisation doivent mentionner les points suivants :
- le salaire brut.
- les parts sociales employés et patronales.
- le salaire net à payer.
Afin de respecter le principe de séparation des fonctions, les éléments de la paie comptabilisés
manuellement (en cas d’absence d’interface automatique entre le système de paie et le
système comptable) doivent être transmis à la comptabilité pour le contrôle.
Lorsque les entrées comptables sont générées automatiquement, les réconciliations entre les
données issues du système de paie et les éléments préparés sont transmis par la Direction des
Ressources Humaines doivent être réalisées par la comptabilité.
Paiement de la paie :
- Les virements bancaires relatifs à la paie des employés sont-ils réalisés par la direction des
ressources humaine ?
- Les chèques individuels émis aux employés sont-ils effectués au sein de la Direction des
Ressources Humaines ?
o Risque :
Absence de confidentialité de la rémunération.
o Bonnes pratiques suggérée :
Les virements bancaires relatifs à la paie des employés doivent être réalisés par la Direction
des Ressources Humaines, en accord avec les règles établies par le Direction Trésorerie, tout
en respectant le principe de séparation des tâches :
Afin d’assurer la confidentialité, l’émission de chèques individuels aux employés doit être
effectuée au sein de la Direction des Ressources Humaines et respecter les points suivants :
- Les chèques prépayés par la personne responsable de cette tâche au sein de la Direction des
Ressources Humaines, devraient être signés par deux personnes afin de respecter le
principe de double signature.
- Les personnes habilitées, en accord avec les délégations de pouvoir en vigueur, doivent
être, de préférence, de la Direction des Ressources Humaines et de la Direction Finance
37
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Lors de la signature de chèques, l’état récapitulatif de la paie approuvé doit être présent et
permettre ainsi aux signataires de réaliser des tests de cohérence.
1) Personnel naviguant :
Les compagnies ont des personnels naviguant pour justement assurer la continuité de son
activité de base qui est le transport aérien cette catégorie se divise en deux sous catégories le
personnel naviguant technique et le personnel naviguant de cabine7.
Le personnel naviguant est une catégorie très sensible pour l’activité de la compagnie, en
effet, elle se dote d’un système de rémunération très complexe qui est composé d’un nombre
important de primes et qui varient significativement entre le personnel naviguant technique et
de cabine, ces primes sont également définies selon des grilles de fonctions qui varient même
pour le personnel de la même catégorie. Le salaire est également constitué d’une grande partie
variable qui dépend des déplacements, des heurs de vols, des ventes à bords, et des
évaluations…
- Les PNC ne bénéficient pas des mêmes pourcentages sur les ventes.
- Risque de manipulation des primes de ventes à bord.
- Le personnel paie doit effectuer un rapprochement input output, per exemple
comparer entre les ventes inscrites sur la fiche de chaque PNC et les articles
réellement vendus avant le calcule du salaire.
7
Ces catégories de personnel seront vues plus en détail dans la partie qui suit.
8
Spécificité de l’IR du personnel naviguant, ci-dessous.
38
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
- Recrutement par la filiale chargée de la formation d’un profil inadapté aux besoins de
la compagnie, de ce fait le recrutement doit s’effectuer d’un commun accord entre la
direction du personnel naviguant qui évalue les capacités techniques du candidat et la
direction des ressources humaines.
- La compagnie, verse à l’entité chargée du recrutement les frais de formation du
personnel naviguant, en absence d’un contrôle, la compagnie risque de verser des frais
de formations fictives c'est-à-dire qui ne correspondent pas à des étudiants qui suivent
réellement la formation.
- Manque de l’égalité des changes dans le processus de recrutement des étudiants pour
la formation, la compagnie doit fixer des conditions claires et précises pour
l’admission.
Le suivi des heurs de vol pour le personnel naviguant doit être effectué avec un système
informatique, car il existe des avions qui ne sont pas équipés par de tels système le suivi
manuel des heurs de vol peut être manipulé, ce qui se traduira par le calcul des salaires sur des
bases fictives.
2) Le personnel de sol :
Personnel sur sol effectue toutes les opérations classiques au niveau du siège et les différentes
agences, Les risques associés à cette catégorie de personnel sont communs à ceux toutes les
autres entreprises,
9 e
Le cas de détachement est détaillé dans la 2 partie du mémoire, relative à l’examen du contrôle interne
39
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Cette variété de personnel fait que les compagnies aériennes se dotent d’un système de paie
très complexe du fait de l’existence de différents traitements relatifs à chaque catégorie, ceci
sera vu plus en détail dans la partie suivante.
Ceci dit la compagnie doit se doter d’un système de gestion de la paie très performant vu la
part que représente la paie dans ses charges d’exploitation.
Conclusion :
Cette première partie a essayé de mettre la lumière sur la démarche générale de l’audit
comptable et financier au sein des entreprises tout en la calquant sur les cas des compagnies
aériennes qui est très spécifique vu la nature de son activité et le secteur dans lequel elles
évoluent, enfin une introduction à la problématique de la paie qui fera l’objet de la deuxième
partie.
40
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
1) Catégories :
Dans le secteur de transport on distingue deux catégories de personnel, selon qu’ils travaillent
ou pas dans les avions :
Le personnel expatrié est le personnel initialement résident au Maroc et qui a été envoyé vers
des filiales du groupe ou des points de représentation de la compagnie et devient résident à
l’étranger.
- Le personnel naviguant technique est une catégorie qui regroupe les pilotes, les pilotes
stagiaires, les commandants de bord, et les officiers mécaniciens.
- Le Personnel naviguant de cabine regroupe les stewards, les hôtesses, les chefs de
cabine et les fonctions d’encadrement (manager, assistant manager, chef de centre).
Ces deux catégories (PS et PN) comprennent également du personnel expatrié (PE)
Chacune de ces deux catégories (PS, PN) fait l’objet d’un traitement distinct concernant ;
41
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
- Embauche
- Sortie du personnel
- Suivi des heures travaillées
- Calcul des salaires
- Paiement des salaires
- Mise à jour du fichier du personnel
Le service gestion de personnel au sol s’occupe de la paie, du calcul des indemnités de départ,
du personnel autre que les navigants.
Le personnel au sol ou non naviguant comprend les cadres, les maîtrises, les exécutants et les
manœuvres…
Nous allons dans ce qui suit présenter les différents aspects de gestion de personnel en traitant
en même temps les deux catégories de personnel ; naviguant et de sol.
2.1 Le recrutement :
a) Personnel de sol :
Visite médicale
Le candidat retenu effectue une visite médicale chez le service médicale de la compagnie,
dans le cas d’une inaptitude médicale la décision est transmise au service personnel.
Préparation du contrat
En cas d’aptitude médicale, le responsable service gestion de personnel établit ensuite un
contrat de travail en double exemplaire, les remet au candidat pour signature.
42
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
b) Personnel naviguant :
A l’issu de cette sélection une liste des candidats retenus est établie à l’attention du service
d’administration du personnel naviguant, ce dernier élabore une note (accompagnée de la liste
des candidats retenus) qui sera adressée au DRH pour signature.
Le nouveau recru entre ensuite en période de formation, avant d’entrer dans une période
d’essai.
a) Personnel de sol :
Départ à la retraite :
L’âge de retraite est fixé à 60 ans pour tout le personnel sol de la compagnie. Le superviseur
administratif extrait la liste des agents qui atteindront l’âge légal de retraite. Une lettre signée
par le directeur des ressources humaines est envoyée à l’agent pour l’informer de sa date de
43
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
le départ volontaire :
L’agent concerné dépose une demande de départ à la retraite anticipée ou départ volontaire
auprès de sa hiérarchie. Après accord du directeur de l’agent, la demande est envoyée au DRH
pour validation.
Sur la base de la demande validée, une lettre signée par le DRH est envoyée à l’agent pour lui
notifier sa date de départ, la procédure à suivre pour la liquidation de sa situation
administrative et les avantages auxquels il pourrait prétendre.
Le décès
Un certificat de décès est fourni à la direction des ressources humaines par les proches du
défunt. Un message parvient de l’assistance sociale le service ressources humaines met à jour
le fichier de l’agent concerné. Le même service fait circuler la fiche de départ chez les
services concernés.
Une fois la fiche de départ retournée au service ressources humaines celle-ci est remise à la
paie pour l’établissement du décompte définitif.
Le licenciement
Le licenciement peut se faire sur la base:
- D’une note de la direction concernée avec rapport précisant les motifs.
- D’une décision du conseil de discipline.
- D’une faute grave.
- D’absences irrégulières ou injustifiées.
Pour l’un des motifs cités dans l’article 39 code du travail, une lettre de licenciement signée
par le DRH est adressée à l’intéressé par voie recommandée contre accusé de réception.
Aussi, une lettre d’information accompagnée d’une copie de la lettre de licenciement envoyée
au salarié est adressée à l’inspection du travail dont relève l’intéressé.
La démission :
La lettre de démission est adressée par l’agent demandeur à la direction des ressources
humaines de sa direction d’affectation pour accord. L’agent démissionnaire doit respecter le
préavis conformément à sa lettre d’engagement. Dans le cas contraire, l’accord du directeur
de l’agent démissionnaire est indispensable.
Une lettre singée par le directeur des ressources humaines est envoyée à l’agent
démissionnaire pour l’inviter à se rapprocher de la DRH afin de liquider sa situation
administrative.
Le congé annuel :
44
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
L’inaptitude définitive :
Si l’agent cumule 80 jours de maladie sur une année, le responsable service avise le directeur
des ressources humaines le dépassement maladie en joignant les copies des certificats
médicaux afin de statuer sur le cas.
L’agent est déclaré inapte, par la commission médicale, à exercer la fonction objet de sa lettre
d’engagement. A ce titre une lettre de fin d’engagement signée par le directeur des ressources
humaines est adressée à l’intéressé par voie recommandée contre accusé de réception.
b) Personnel naviguant
La sortie du personnel naviguant suit la même procédure que celle du personnel de sol.
Cas de détachement
Le besoin en détachés au sein de la compagnie est exprimé par les autres compagnies
aériennes.
10
Article 272 du code de travail
45
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
N.B : La période de détachement ne dépasse pas généralement une année renouvelable par un
contrat.
a) Personnel de sol :
Un registre des retards et des pointeuses sont tenus à l’entrée chez les agents de la sécurité
ceux-ci n’étant exploité en cas de problèmes. Les retards et les absences sont pris en compte
dans le calcul des salaires.
b) Personnel naviguant :
Le pointage est géré par un système. Ce système est interfacé avec le système de gestion RH
et est utilisé pour le calcul des salaires.
Les heures de vol effectuées par le personnel naviguant sont automatiquement saisies au
niveau d’un système à bord mis en place pour cet égard puis complétées manuellement
lorsque l’avion n’est pas équipé du dit système, ces données se déversent automatiquement
dans le système relatif à la gestion RH, après contrôle de la direction du personnel naviguant
pour les PNT et Service du personnel naviguant pour les PNC.
Ces heures travaillées sont traitées par un système spécifique qui permet de générer les heures
de vol réalisées et les frais de déplacement correspondants qui seront utilisés pour le calcul de
la paie.
a) Personnel de sol :
Le responsable service ressources humaines veille à la mise à jour des dossiers administratifs
du personnel en saisissant les actes administratifs (avancement, nomination, affectation et
changement de fonction) et familiaux (naissances/décès enfant, mariages/divorce ou décès
conjoint). L’agent administratif envoie à l’agent paie les actes de carrières nécessitant une
régularisation de salaire pour valorisation du montant de la régularisation et son introduction
sur le système de gestion des ressources humaines.
b) Personnel naviguant :
46
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
2.5 Le paiement :
Le paiement se fait:
- Par espèces : Pour le personnel sol local (pour la partie du salaire payée à l’étranger, la partie
du salaire conservée au Maroc étant payée par virement);
- Par virement : Une note de virement émise sur la base des journaux de paie est approuvée
par le responsable rémunération et visée par le DRH.
a) Personnel de sol :
b) Personnel naviguant :
La division personnel naviguant établie les fichiers du personnel, ce fichier est traité d’une
part par l’agent administratif qui s’occupe de la mise à jour des fichiers et d’autre part par
l’agent chargé de la paie qui s’occupe des éléments relatifs à la paie.
A la fin du mois, l’agent paie et l’agent administratif confrontent les documents reçus et les
mises à jour effectuées.
Tout le personnel de la compagnie peut bénéficier des prêts proposés, en effet la compagnie
propose une panoplie de prêts au personnel :
- prêt voiture.
- prêt logement.
- prêt mariage.
- prêt exceptionnel (hospitalisation).
a) Prêt logement
Dans le cas de prêt logement l’employé se présente directement à la banque pour le demander,
la compagnie ne présente aucune garantie pour le prêt, en effet elle se contente d’accorder à
l’agent intéressé une subvention qui est égale à la différence de ce qu’il paiera à la banque
avec ce qu’il aurait dû payer si le prêt avait été contracté auprès de la compagnie.
47
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Une fois le crédit est contracté l’agent pourra d’adresser au service personnel muni de son
contrat de prêt et du tableau d’amortissement afin de pouvoir demander une subvention.
Calcule de la subvention :
La subvention mensuelle est égale à la différence entre la traite payée par l’agent à la banque
et la traite qu’il aurait dû payer s’il avait contracté le crédit directement avec la compagnie.
Un agent ne peut bénéficier qu’une seule fois du crédit logement pendant la carrière
professionnelle.
Mouvements du prêt :
Au cours de la durée du prêt, la compagnie offre la possibilité à l’agent d’effectuer un certain
nombre de mouvements :
- Anticipation partielle de remboursement.
- Prolongation de la durée de remboursement.
- Diminution de la durée de remboursement selon les durées voulues.
b) Prêt voiture :
L’octroi du prêt voiture nécessite un traitement de dossier de prêt qui se fait par une
simulation, celle-ci permet de vérifier si la somme de l’ensemble des prêts ne dépasse pas un
pourcentage du salaire mensuel net. Si c’est le cas le prêt est accordé sinon la durée du prêt ou
le montant demandé peuvent être modifiés en conséquence.
c) Prêt mariage :
- Tout agent titulaire ayant plus d’une année d’ancienneté peut bénéficier d’un prêt en cas de
premier mariage ou d’un remariage après décès du conjoint.
- le prêt ne doit pas dépasser un montant fixé par la Direction des Ressources Humaines.
- Le remboursement est assuré par la retenue à la source sur le salaire de l’emprunteur.
- La demande de prêt doit être accompagnée d’une Photocopie légalisée de l’acte de
mariage.
e) Prêt hospitalisation :
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Billets d’avion :
Le personnel de la compagnie bénéficie de billets d’avions :
- Au tarif réduit : Les salariés bénéficient également de billets d’avion à tarif réduit
manière illimitée durant la période de son service à la compagnie.
- Billets gratuits : le salarié bénéficie d’un billet gratuit sous réservation par an
maximum et non cumulable avec d’autres offres du même type.
Loisirs :
La compagnie dispose de plusieurs centres de vacances et de loisir sur tout le Maroc dont les
salariés peuvent en bénéficier.
Ceci en plus d’autres avantages que la compagnie met à la disposition de son personnel en
l’occurrence :
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
- Les billets à tarif réduit sont comptabilisés au fur et à mesure de leur consommation.
- Les frais de loisirs sont déduits des salaires sur la base de leur coût de revient.
- Mutuelle : la part patronale des cotisations est comptabilisée en charges. Le déficit dû
à l’excès de sinistres est totalement provisionné.
- Mutuelle : le même traitement comptable que pour les actifs. La part salariale est
prélevée sur les pensions reçues.
- Primes à caractère social : prime de scolarité, Aid, Achoura…Ces primes sont
provisionnées au fur et fur de la survenance de la charge : donc pas de provision de
l’engagement au sens de l’IFRS.
A ce titre, il y a lieu de rappeler que la procédure de conciliation est régie par le livre VI du
code du travail. La procédure de conciliation intervient lorsqu’un différend de travail est
susceptible d’entraîner un conflit collectif. La tentative de conciliation a lieu devant l’agent
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
chargé de l’inspection du travail qui dresse, à l’issue des séances de conciliation, un procès-
verbal où sont consignés l’accord total ou partiel, la non conciliation et, le cas échéant, la non
comparution des parties.
L’application concrète de la procédure de conciliation telle que décrite dans le code du travail
est indispensable pour pouvoir bénéficier de l’exonération des indemnités de départ allouées à
raison d’un mois et demi de salaire par année d’activité plafonnée à 36 mois. A défaut d’une
telle procédure, les pécules versés seraient exonérés dans la limite des indemnités légales
telles que prévues par l’article 53 du code du travail.
Le contrôle interne est un processus transversal mis en œuvre par le conseil d’administration,
les dirigeants, le personnel et notamment les « process owners » (propriétaires de processus).
Le contrôle interne n’est pas la seule exclusivité du des acteurs interne de l’entreprise, en effet
il existe d’autres acteurs qui y interviennent tels que le législateur et les autorités de tutelle, les
organisations professionnelles et le comité d’audit. Ces nouveaux acteurs donnent au contrôle
interne une dimension obligatoire et incontournable instaurant de nouvelles contraintes pour
les entreprises.
Dans cette perspective, l’auditeur au cours d’une mission de commissariat aux comptes doit
s’assurer que les contrôles mis en place par l’entreprise sont suffisamment efficaces pour
identifier et corriger certains types d’anomalies.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Dans le cadre d’une telle mission, l’évaluation peut couvrir tous les cycles de processus de
l’entreprise.
Traditionnellement, les cycles que l’on trouve selon le type d’activité de l’entreprise sont les
suivants :
- Achats-Dépenses : Regroupe toutes les fonctions relatives aux achats et
approvisionnement, depuis l’approbation des budgets des dépenses jusqu’au règlement
des fournisseurs,
- Immobilisations : Regroupe les fonctions relatives aux achats et à la conservation des
biens d’équipement, depuis leur budgétisation jusqu’à la dépréciation (amortissement)
ou leur cession,
- Stocks : Regroupe les fonctions relatives aux stocks et à la production, depuis la
réception des articles jusqu’à l’inventaire, valorisation et dépréciation des stocks,
- Revenus : Regroupe les fonctions relatives aux ventes et aux créances depuis la
budgétisation des ventes et l’acceptation des clients jusqu’à l’encaissement des
créances,
- Opérations financières : Regroupe toutes les opérations relatives aux emprunts à long
terme et aux titre de participation,
- Trésorerie : Regroupe les fonctions relatives aux encaissements et aux décaissements
de fonds,
- Informations Financières et Comptables : qui regroupe les fonctions comptables, de
traitement des données (informatique) et celles de contrôle de gestion en audit interne,
- Personnel-Paie : qui regroupe les fonctions relatives au personnel et à la paie, depuis la
budgétisation des dépenses de personnel, l’embauche jusqu’au règlement des salaires
et des charges sociales.
Ce dernier cycle fera l’objet du présent mémoire. L’objectif étant de tester le système du
contrôle interne pour évaluer les risques d’erreur et pouvoir établir un programme de contrôle
des comptes allégé, étendu ou spécifique suivant les résultats de l’évaluation.
52
Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
L’auditeur doit trouver le moyen pour évaluer le contrôle interne, en cas d’absence d’un
manuel de procédures dans lequel sont détaillées les informations relatives aux circuits
d’information et la répartition des tâches, l’auditeur peut user d’autres méthodes, par exemple
le flow chart ou le narratif.
L’objectif étant d’évaluer la qualité des principes et des méthodes d’organisation adaptées au
sein de l’entreprise, la bonne fin des traitements, l’intégralité et l’intégrité des informations.
Dans le cas de la paie par exemple les fonctions suivantes devraient être accomplies par des
personnes différentes : calcul des heures de travail, des salaires, autorisation de payer,
comptabilisation, règlement espèces ou par chèque.
Cette étape de l’évaluation du contrôle interne consiste à vérifier l’application des procédures
mis en place.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
En effet, il existe une panoplie de tests qui permettent d’effectuer cette vérification, dans le
cadre du présent rapport nous allons nous limiter à la présentation de quatre tests pour vérifier
l’application des procédures concernant :
- Le fichier individuel de l’employé.
- La procédure des prêts.
- Préparation de la paie.
- Règlement des salaires.
De ce fait :
- Le service personnel est tenu de la gestion des dossiers individuels de chaque salarié
au sein de la compagnie.
- Ce dossier doit contenir toutes les informations concernant les salariés de la
compagnie (Nom et prénom, date d’entrée, éléments de la paie…).
Par conséquent l’objectif de ce test est de s’assurer que tous les dossiers comportent ces
éléments.
Le test peut prendre la forme du tableau suivant :
Nom et Acte de Copie Acte de Contrat Tableau d’amo prêt CV N° CNSS Matricule …
Prénom naissance CIN mariage de travail
Salarié 1 X - X X - X X -
Salarié 2 - X - - X - - X
…
Le tableau ci-dessous récapitule les principales étapes de la procédure d’octroi de crédit et les
documents qui servent de traces.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Le programme de contrôle des comptes est établi en fonction des résultats auxquels
l’évaluation du contrôle interne a aboutit.
L’auditeur selon le cas peut mener deux types de contrôles des comptes :
- Les contrôles forts : L’auditeur s’appuie sur le système de contrôle et allège son
programme de travail.
- Les contrôles faibles : l’auditeur étend son programme de travail pour le contrôle des
comptes.
Conclusion :
Ce premier chapitre a essayé d’exposer l’importance du contrôle interne qui constitue un outil
fondamental au sein des entreprises permettant à l’auditeur d’apprécier les activités de
contrôle et les pratiques interne de la société permettant d’éviter les risques d’erreur.
L’évaluation du contrôle interne est une étape primordiale avant le début de toute mission
d’audit des comptes dans la mesure où elle permet de savoir l’étendue des travaux de
vérification (élevés ou faibles) afin d’adapter le programme de travail.
Le chapitre suivant présentera les différents tests de validation des comptes de la paie.
Le compte de résultat est également mouvementé par le traitement des charges de personnel,
les comptes touchés sont :
- La rémunération du personnel.
- Charge sociales.
- Les impôts calculés sur les salaires.
A la fin de l’exercice audité, l’auditeur élabore un test afin de tester les charges de personnel
pour sur évaluation, pour ce faire, il collecter un certain nombre d’éléments :
- Les journaux de paie de l’exercice audité.
- La balance définitive de l’exercice.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Le travail d’audit consiste à rapprocher les montants figurants dans les journaux de paie avec
la charge comptabilisée en fin d’exercice et conclure les éventuels écarts.
Le travail consiste à établir un test qui permet de calculer pour chaque mois de l’exercice
audité les salaires totaux à verser, le total des 12 mois devra être comparé avec le montant
total dans la balance générale comme suit :
Les éléments de la balance qui constituent la masse salariale rapproché avec le montant que
ressort le test et le poste 617 relatif aux charges de personnel.
Si le test ressort des écarts l’auditeur doit chercher les explications adéquates, l’écart peut
correspondre à des salaires versés à des employés qui ne travaillent pas dans la compagnie, ou
à des personnes qui ont déjà démissionnée et que la compagnie continue à comptabiliser leurs
salaires… et enfin juger l’écart s’il est significatif ou pas par rapport au seuil de signification
fixé préalablement.
L’Etat 9421 est une déclaration fiscale que l’entreprise est tenue de déposer, elle comprend un
détail des salaires versés à ses employé, et l’impôt sur le revenu qu’elle doit verser à l’Etat
L’auditeur doit s’assurer que les salaires déclarés correspondent aux salaires figurant au
niveau de la comptabilité de l’entreprise, au compte 617. Il doit :
- Récupérer le grand livre.
- Totaliser pour chaque salarié les différentes rubriques du journal de paie,
- Effectuer le même calcule pour l’IR.
- Rapprocher les montants calculés avec les salaires déclarés par la société.
- Conclure.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Organismes sociaux (poste 444) : Le solde doit correspondre aux dernières déclarations de
l'exercice et aux règlements du début de l'exercice suivant. Le contrôle de ces comptes doit se
faire en parallèle avec le compte frais de personnel (charges sociales).
Organismes sociaux - charges à payer et produits à recevoir (compte 4447) : Sont notamment
rattachées à ce compte, les charges sociales relatives aux congés à payer.
Les comptes de crédits comprennent :
- 44430 « caisses de retraite » comporte en comptabilité à la date de clôture de
l’exercice comptable audité, le montant des retraites au titre du dernier trimestre et non
pas la totalité des cotisations.
- 44525 « Etat,P.T.S et P.S.N » ce compte où la compagnie doit comptabilisé la
déclaration de l’impôt sur le revenu au titre du dernier mois de clôture.
- 44410 « caisse nationale de la sécurité sociale », ce compte comprend le montant total
des cotisations CNSS du dernier mois de clôture de l’exercice.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
SECTION III : VERIFIER LA BASE DE CALCULE DES CHARGES PATRONALES ET LES TAUX
APPLIQUES :
Le Maroc est doté d’un système de sécurité sociale obligatoire et est signataire de plusieurs
conventions dans ce sens.
Le financement du régime est assuré par une contribution patronale et salariale assise sur les
salaires. Les cotisations d'assurance maladie, maternité, décès et les cotisations vieillesse sont
versées dans la limite d'un plafond fixé à 6.000 DH par mois. Les cotisations dues au titre des
prestations familiales sont versées sur l'ensemble de la rémunération, sans limitation de
plafond.
Au titre de l'assurance maladie obligatoire (AMO) entrée en vigueur le 1er mars 2006, une
cotisation de 1,5 % sur l'ensemble des salaires a été instituée à la charge de l'employeur, y
compris pour ceux qui assurent une couverture médicale à titre facultatif à leurs employés. La
charge de cette cotisation pour l'employeur est compensée par une diminution d'un point de la
cotisation patronale sur les allocations familiales. À côté de cette cotisation solidarité, le
régime d'AMO de base est financé à part égale entre l'employeur et le salarié. La cotisation au
taux de 2 % pour l'employeur et 2 % pour le salarié est versée sur la totalité du salaire sans
plafond.
La cotisation maladie des retraités bénéficiaires d'une pension d'un montant égal ou supérieur
à 500 DH par mois est fixée à 4 % de l'ensemble des pensions de base, elle est précomptée
directement par l'organisme débiteur de la pension.
Les assurés volontaires quant à eux sont soumis à une cotisation maladie au taux de 4 % du
montant de la rémunération mensuelle ayant servie de base au calcul de la dernière cotisation
obligatoire.
À côté du recouvrement des cotisations de sécurité sociale, la CNSS est également chargée du
recouvrement de la taxe de formation professionnelle et de son versement à l'office de la
formation professionnelle et de la promotion du travail. Cette cotisation au taux de 1,6 % à la
charge de l'employeur est versée sur la totalité du salaire sans plafond.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
plafond
Total 18,50 % 6,29 % 24,79
%
La Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraites, plus connue sous le nom de CIMR, est
une association à but non lucratif. Elle a été créée en 1949, par des chefs d’entreprises qui
voulaient assurer une retraite sereine à leurs salariés, en partageant avec eux les fruits de la
croissance.
La part salariale : qui est prélevée à la source, directement sur le salaire brut du salarié par
l’employeur qui se charge de la reverser à la CIMR.
La part patronale : égale à la part salariale, est majorée à un taux.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
s’appliquera pour les deux parts, patronale et salariale. Ce taux dépend du produit choisi :
Les taux de cotisation à la Retraite Normale sont : 3% - 3,75% - 4,50% - 5,25% - 6%.
Les taux de cotisation à la Retraite Complémentaire sont : 1 % - 1,5% - 2%.
L’assiette de cotisation :
Le taux de cotisation est appliqué à l’ensemble des éléments bruts de la rémunération, avant
leur imposition à l’Impôt sur le Revenu, à savoir : le salaire fixe, les heures supplémentaires,
gratifications, etc.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Les tranches du barème et les taux d'imposition 2012 applicables aux revenus perçus en 2011.
Ce barème est identique à celui de 2011 en raison du plan de rigueur.
b) Le personnel expatrié :
Le personnel expatrié est le personnel initialement résident au Maroc et qui a été envoyé vers
des filiales du groupe ou des points de représentation de la compagnie et devient résident à
l’étranger. De ce fait, une fois le personnel expatrié satisfait aux critères de résidence fiscale
concernant le pays d’accueil celui-ci devient redevable à l’impôt sur le revenu du dit pays.
Cette catégorie du personnel bénéficie généralement d’une couverture sociale aussi bien au
Maroc que dans le pays d’accueil.
Les termes des contrats de détachement diffèrent d’un contrat à l’autre et tiennent
compte des dispositions fiscales et sociales spécifiques à chaque pays d’accueil. La
compagnie gère de ce fait, des contrats hétérogènes demandant un traitement comptable et
fiscal lourd.
L’objectif des travaux de l’auditeur est de valider l’exhaustivité du règlement de l’IR ainsi
que de valider la dette à la clôture de l’exercice audité.
11
Tiré du Code Général des Impôts
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
L’objectif de l’auditeur à ce stade est de valider la charge constatée d’avance relative aux frais
de formation du personnel naviguant de la compagnie pour surévaluation à la clôture de
l’exercice.
Pour réaliser ce test il doit :
- Récupérer l’analyse du compte 34910 « charges constatées d’avance »,
- Récupérer le suivi des formations à la clôture de l’exercice audité,
- Rapprocher la liste des élèves facturées avec le suivi de formation,
- Calculer les montants des charges constatées d’avance,
- Calculer, commenter et expliquer les éventuels écarts.
L’auditeur doit également examiner ce point en effectuant un test sur les dates de règlements
des cotisations sociales et calculé les différents retards :
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Constats : la compagnie met en place des procédures de contrôle mais qui ne sont pas assez
suffisantes, l’information financière ainsi que les actifs de la société ne sont pas assez
sécurisés.
Risques : l’absence de contrôle interne efficace, favorise la détection tardive ou la non
détection d’erreurs ce qui entraine en générale une circulation d’informations financières
fausses.
Recommandations : la mise en place impérative de contrôles spécifiques à chaque niveau des
procédures, mais aussi d’un contrôle budgétaire performant.
Constats : malgré l’existence d’un service de gestion du personnel, celui-ci ne permet pas en
effet d’effectuer un contrôle de exhaustive des salaires enregistrés et des droits acquis par le
personnel à la clôture de l’exercice donc une absence de contrôle de la réalité des salaires
comptabilisés ;
Risques :
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
Conclusion
Cette deuxième partie à travers deux chapitres a essayé dans un premier temps d’évaluer le
contrôle interne, en décrivant les procédures de la paie tels qu’elles sont appliquées par la
compagnie, et en effectuant un ensemble de tests qui permettent à l’auditeur de porter un
jugement sur l’efficacité du contrôle interne afin de pouvoir cerner les zones de risques
pouvant induire à des erreurs dans les comptes.
Dans un deuxième temps une présentation des travaux du commissaire en exposant les
différents tests nécessaires à la validation des comptes mouvementés par les charges de
personnel.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
CONCLUSION GENERALE:
La gestion du personnel au sein des compagnies aériennes est une fonction qui ne peut être
jugée de facile, le service de gestion des ressources humaines se voit en train de gérer un
nombre très important de salariés relevant de catégories très hétérogènes (Personnel de sol,
personnel naviguant technique, personnel naviguant de cabine, personnel expatrié). Chacune
de ces catégories se dote d’un traitement spécifique (primes de vols, octroi de crédit,
déplacements…) et des aspects comptables et fiscaux très particuliers, ceci peut naturellement
induire à de multiples erreurs.
La solution qui paraît idéale et qui constitue la tendance actuelle dans le monde de la gestion
du personnel, est d’externaliser la fonction paie de la compagnie en la confiant à un cabinet
qui est mesure d’assurer une gestion optimisée de cette fonction et réduire le risque d’erreurs
dans les comptes.
Les avantages de l’externalisations sont multiples, d’une part réduire le risque d’erreurs et
donc une meilleur présentation de la comptabilité relative aux charges de personnel, d’autre
part débarrasser la compagnie d’une fonction annexe afin de pouvoir concentrer tous les
moyens financiers et humain sur son activité principale qui est le transport aériens.
Dans un environnement marqué par une concurrence acharnée qui s’intensifie par la
libéralisation du marche et l’arrivée de nouveau opérateurs notamment les compagnies low
cost qui a entraîné une véritable guerre des prix et a conduit à une considérable réduction des
recettes et une diminution des de parts de marché. Les compagnies doivent maîtriser leurs
charges d’exploitation, et développer des avantages concurrentiels en mobilisant toutes les
ressources disponibles pour développer et exceller dans le cœur de métier pour développer et
conserver sa clientèle, en cédant les activité annexes à des société spécialisées.
Au Maroc il existe plusieurs cabinets d’expertise comptables et société qui assurent la gestion
de la paie et proposent des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque entreprise
tels que (AVP Maroc, Somaige, Ojraweb…)
Ces cabinets prennent en charge toutes les tâches liées à la paie, au contrôle, à la saisie des
éléments de la paie, jusqu'à l’édition des différents états de paie, déclarations, statistique et
tableaux de bord.
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Mémoire de fin d’études Aicha ELKHALFAOUI
REFERENCES
Ouvrage :
- FREDERIC BERNARD, REMI GAYRAUD, LAURENT ROUSSEAU « Contrôle
interne » 2e édition revue et augmentée, MAXIMA, Laurent du mesnil éditeur.
- Mohamed HAMZAOUI « Audit gestion des risques d’entreprise et contrôle
interne Normes ISA 200,315, 330 et 500 » 2e édition, Pearson.
- MERLIN Pierre : « Le Transport Aérien », Edition PUF collection Que SAIS-JE,
2002.
- Encyclopédie des contrôles comptable, « Guide des commissaires aux comptes »,
Edition CNCC, décembre 1989.
- J RANFEGEAU, P. DUFILS, GONZALES, « Audit du contrôle des comptes», édition
Publi-Union.
Webographie:
- Le site officiel du ministère de l’équipement et du transport
http://www.mtpnet.gov.ma.
- www.l-expert-comptable.com/ - France.
- www.aviation-civile.gouv.fr.
- www.deloitte.co.ma
Sources juridiques :
- Code de travail Marocain.
- Code général des impôts.
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LES ANNEXES
RISQUE
SITUATION IDENTIFIEE NON OUI REF
POTIENTIEL
Respect des valeurs d’éthique et d’intégrité
La direction communique les valeurs de l’entité et
les normes de comportement au personnel au
moyen de chartes ou de codes de conduites
La direction agit pour supprimer ou réduire la
tentation du personnel à s’engager vers des actes
illégaux, amoraux et malhonnêtes
Le comportement de la direction n’incite pas le
personnel à s’engager vers des actes illégaux,
amoraux et malhonnêtes
La direction prend des mesures disciplinaires ou
autres contre les personnels qui contreviennent aux
codes de conduite, directives ou textes légaux et
réglementaires
Dans ses relations avec les clients, les fournisseurs,
les administrations et les auditeurs, la direction
privilégie les valeurs d’éthique
La direction accorde l’attention nécessaire au
contrôle interne, surveille les risques de
détournement des contrôles par le personnel
La direction n’a pas tenté de contourner ni
effectivement contourné le contrôle interne mis en
par l’entité
Déficiences majeures du contrôle interne
systématiquement négligées, alors qu’elles
pourraient être corrigées
Une partie importante de la rémunération des
dirigeants est dérivée de bonus, stock-options, ou
autres intéressements dont la valeur est fonction de
la réalisation de l’entité d’objectifs
disproportionnés et excessifs de résultats ou de
valeurs boursières
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Objectifs : risque potentiels issus d’une situation ou d’un changement décrit dans la colonne 1
pouvant affecter les objectifs :
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Facteur déterminant Cas d’un risque faible Cas d’un risque élevé
Chiffre d’affaire 3 1
Résultat net 10 5
Capitaux propres 5 1
Total Actifs 2 1
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Eléments à prendre en considération pour établir une OUI NON N/A Description
stratégie d’audit sommaire
Description de l’étendue de la mission
Nature des branches d’activité à auditer, y compris la
question de savoir si des connaissances spécialisées
seront nécessaires
Monnaie de présentation des états financiers à utiliser, y
compris la nécessité de convertir la monnaie de
présentation
Nécessité d’un audit légal des états financiers des entités
du groupe en plus de la vérification des états financiers
consolidés
Accès aux travaux des auditeurs internes et appréciation
de la mesure dans laquelle l’auditeur peut s’appuyer
dessus pour ses travaux
Recours par l’entité à des organismes de services et façon
dont l’auditeur peut obtenir des éléments probants
concernant la conception ou le fonctionnement des
contrôles mis en œuvre par ces organismes
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Sensibilité de l’entité aux anomalies significatives liées à la fraude : Résultat des discussions
entre les membres de l’équipe………………………………………………………………….
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Risques significatifs, catégories d’opérations clés, comptes clés, informations et assertions
spécifiques correspondantes nécessitant une attention très particulière en raison des risques
potentiel identifiés………………………………………………………………………………
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