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Affaire Sarkozy Bygmalion

INFOS

Toutes les affaires:


- Les écoutes 1e mars 2021
- Bygmalion 30 septembre 2021
- Financement lybien de campagne de 2007 ( ?)
- Sondage de l’Elysée 2013
- 15 janvier 2021 soupçonné d' avoir ouvert une enquête pour trafic d'influence et
blanchiment de crime ou délit visant des activités de conseil de Nicolas Sarkozy
en Russie.

AFFAIRE BYGMALION
Nicolas Sarkozy et 13 autres prévenus doivent être jugés pendant un mois à partir du 17
mars, pour leur implication présumée dans l'affaire Bygmalion. Ce nom est celui de
l'entreprise chargée d'organiser les meetings du président sortant, candidat à sa
réélection, lors de la présidentielle de 2012. Après les aveux très médiatisés de l'ancien
directeur de campagne adjoint, Jérôme Lavrilleux, en 2014, l'enquête judiciaire a permis
de mettre au jour un vaste système de maquillage des comptes de campagne. Au total,
plus de 42 millions d'euros avaient été dépensés, bien au-delà de la limite de 22,5
millions prévue par la loi.
C'est ce dépassement qui est reproché à Nicolas Sarkozy,Il risque donc un an de prison
pour "financement illégal de campagne électorale", un délit réprimé par l'article 113-1 du
code électoral.
Les treize autres prévenus, soupçonnés d'être impliqués de près ou de loin dans la mise
en place de cette fraude, risquent des peines plus lourdes, mais ce n’est pas le sujet
aujourd’hui.
ARGUMENTS
● Mais l’accusation a estimé que M. Sarkozy avait laissé filer les dépenses, malgré
plusieurs alertes claires sur les risques de dépassement, et donc «
incontestablement » bénéficié de la fraude, qui lui a permis de disposer de «
moyens bien supérieurs » à ce qu’autorisait la loi à l’époque.
D’après le magistrat Serge Tournaire « plus que quiconque, il était supposé
connaître, respecter et faire appliquer par ses équipes les dispositions légales »
en matière de financement de campagne.
« L’autorité de Nicolas Sarkozy, son expérience politique et l’enjeu que
représentait pour lui sa nouvelle candidature à la magistrature suprême
rendent peu crédible l’hypothèse d’un candidat déconnecté de sa campagne
laissant ses équipes ou son parti et ses dirigeants agir en dehors de lui et décider
de tout à sa place », ajoute-t-il. A l’issue de son instruction, le juge a considéré
que « Nicolas Sarkozy a incontestablement bénéficié des fraudes révélées par
l’enquête qui lui ont permis de disposer, lors de sa campagne de 2012, de
moyens bien supérieurs à ce que la loi autorisait (…). Toutefois, l’enquête n’a
pas établi qu’il les avait ordonnées, ni qu’il y avait participé, ni même qu’il en
avait été informé ». C’est pour ces raisons que Nicolas Sarkozy n’est pas
poursuivi pour les infractions de « faux », « d’escroquerie » ou de « recel d’abus
de confiance », comme les autres mis en examen. (poursuivi pour « financement
illégal de campagne électorale », puisqu’il en était le responsable pénal, et que le
dépassement massif des dépenses a été documenté et établi par le procès et
l’enquête.)«Ce n’était pas sa première campagne, il avait une expérience de
candidat, une connaissance du droit», a insisté la présidente Caroline Viguier.
L’ex-chef de l’État «connaissait le montant légal du plafond» des dépenses
autorisées. «Il a volontairement omis d’exercer un quelconque contrôle sur les
dépenses engagées».
● Le redressement de l'époque portait toutefois sur quelques centaines de milliers
d'euros et n'avait rien à voir avec les fausses factures de Bygmalion. La Cour de
cassation a refusé en 2019 d'annuler le renvoi devant le tribunal, qui aura donc à
étudier l'argument de Nicolas Sarkozy. Cette sanction avait également été
prononcée avant la révélation, au printemps 2014, d’un système de fausses
factures visant à dissimuler l’explosion du plafond de dépenses de ses meetings –
près de 20 millions d’euros de dépassement –, organisés par l’agence Bygmalion.
● "financement illégal de campagne électorale", un délit réprimé par l'article 113-1
du code électoral.
● Le compte de campagne doit être daté, signé et certifié exact par le candidat ou le
candidat tête de liste avant son dépôt à la commission. Le juge d'instruction lui
reproche d'avoir signé le compte de campagne falsifié, puisque sous-estimant
largement les dépenses réelles du candidat.
● Pour justifier son renvoi devant le tribunal, la justice souligne qu'il n'a pas tenu
compte des signaux d'alerte budgétaire, choisissant au contraire d'accélérer le
rythme de ses meetings.
Son directeur de campagne, Jérôme Lambert, assure notamment lui avoir
transmis une note des experts-comptables datant du 7 mars, qui pointait déjà le
risque d'un dépassement du plafond légal. Une affirmation récemment répétée,
face caméra, dans "Complément d'enquête", sur France 2. Video : france info
Affaire Bygmalion : le directeur de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy parle
pour la première fois dans "Complément d’enquête"
( était donc au courant et pas ignorant de ce qui se passait )

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