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1.2. La molécule A est chirale car elle n’est pas superposable à son image dans un miroir plan (on
obtient d’ailleurs la molécule D par symétrie)
Rq : lorsqu’une molécule contient deux atomes de carbone asymétriques, il faut s’assurer qu’elle
ne contient pas de plan de symétrie pour affirmer qu’elle est chirale.
1.3. Nous entourons les différences avec A :
1
2.2 Dispositif de titrage pH-métrique
Becher contenant
10,0 mL de S
turbulent
pH - Agitateur
3.00
mètre magnétique
2.3. Le réactif titré est l’acide ascorbique AH (acide), le réactif titrant est HO– (base présente dans
la solution d’hydroxyde de sodium).
L’équation de la réaction support de titrage est : AH(aq) + HO– (aq) A– (aq) + H2O(l)
2.4. Pour déterminer la masse d’acide ascorbique contenue dans le comprimé, il faut exploiter le
protocole complet et ses résultats :
À l’équivalence, le réactif titré AH et le réactif titrant HO- ont été introduits dans les proportions
stœchiométriques de l’équation de titrage : il n’en reste donc plus.
n( AH )titré n(HO )versé
À l’équivalence :
1 1
n(AH)titré = Cb.VE
On détermine le volume à l’équivalence par la méthode des tangentes parallèles sur l’ANNEXE :
VE = 13,6 mL (voir ci-après)
Animation à voir : https://youtu.be/cYm4-4D4tas
Le comprimé a été dissous dans VS = 200,0 mL d’eau distillée, la fiole jaugée contient donc
VS 200,0
20,0 fois plus d’acide que la prise d’essai.
VA 10,0
V
m( AH )comprimé m( AH )titré . S
VA
VS
m(AH)comprimé = Cb.VE.M(C6H8O6).
VA
200,0
m( AH )comprimé 1,00 102 13,6 103 (6 12,0 8 1,0 6 16,0)
10,0
m(AH)comprimé = 0,479 g = 479 mg
2
pHE
7,9 cm
13,9 cm
VE
2.5. La masse obtenue est proche de la valeur indiquée par le fabricant (500 mg).
m( AH )titré m(AH)théorique 479 500
Calculons l’écart relatif : 4,2 %
m(AH)théorique 500
Étant inférieur à 5 %, cet écart relatif est acceptable.
Cependant, plusieurs sources d’erreurs sont possibles :
- Perte de solide lors du broyage dans le mortier et du transvasement dans la fiole jaugée,
- Trait de jauge des fioles jaugées (200,0 mL et 10,0 mL) mal repérés,
- Erreur sur la concentration Cb de la solution titrante,
- Imprécision lors de la détermination du volume à l’équivalence par une méthode graphique.
2.6. Si l’acide ascorbique est un acide fort, sa réaction avec l’eau est totale :
AH(aq) +H2O(l) A–(aq) + H3O+
Dans ce cas, [H3O+] = CA et donc pH = – log CA où CA est la concentration apportée en acide
ascorbique.
n( AH )comprimé n( AH )titré CB .VE
Or la concentration apportée en acide ascorbique est : CA
VS VA VA
C .V
Ainsi, si l’acide ascorbique est un acide fort,pH log B E
VA
1,00 10-2 13,6
pH log 1,87
10,0
Or le pH = 3,0 pour V = 0 mL, donc avant l’ajout de solution titrante,
Le pH étant supérieur à la valeur théorique,. La solution contient moins d’ions H3O+ que prévu.
l’acide ascorbique est un acide faible
On peut également dresser un tableau d'avancement en partant de n(AH)0 =CBVE et calculer xf (en
utilisant phf=3) et xmax (en posant [AH]f=0)
Ainsi xf=10-3 mol et xmax = n(AH)0 =CBVE =13,6.10-2 mol=1,36.10-3 mol
xf<xmax l'acide est faible
3
3. Autres méthodes de titrage.
3.1. Utilisation d’un indicateur coloré :
Un indicateur coloré est adapté à un titrage pH-métrique si le pH à l’équivalence est inclus dans sa
zone de virage
Ici, pHE = 7,8 ; on pourra utiliser le rouge de crésol qui virera du jaune (teinte acide au début du
titrage car pH < 7,2) au rouge (teinte basique quand pH > 8,8).
3.2. Titrage conductimétrique :
n( AH )titré n(HO )versé
3.2.1. D’après l’équation support du titrage, on a vu qu’à l’équivalence :
1 1
C’A.V’A = c’B.VE où C’A est la concentration molaire de la solution titrée d’acide ascorbique,
V ’A est le volume de solution S’ titré,
c’B est la concentration molaire de la solution titrante d’hydroxyde de sodium,
VE le volume versé à l’équivalence.
' '
C .V
VE = A ' A
cB
6 103.VA'
VE = 1
6 10 2.VA'
1,00 10
V’A vaut 25,0 mL, alors on aurait VE = 6×10–2 ×25,0 = 1,5 mL.
Ce volume équivalent n’est pas assez élevé, il conduirait à une erreur relative trop grande.
(Exemple : une erreur de 0,1 mL relativement à VE = 15 mL est faible, mais une même erreur de
0,1 mL relativement à VE = 1,5 mL serait élevée).
3.2.2. Afin d’obtenir un volume équivalent VE plus élevé, il est nécessaire d’utiliser une solution
d’hydroxyde de sodium moins concentrée. Par exemple dix fois moins concentrée ainsi
VE = 15 mL.
Protocole de dilution par 10 : Prelever 10mL de solution mère avec la pipette de 10 mL, verser
dans une fiole de100mL, ajouter de l'eau distillée au 3/4 , agiter et compléter au trait de jauge.
Avant l’équivalence : À chaque fois qu’une molécule AH est consommé par un ion HO–, un ion
spectateur Na+ est ajouté au milieu réactionnel et un ion A- se forme.
La solution devient de plus en plus concentrée en ions, sa conductivité augmente.
On obtient une droite de pente positive.
Seule la courbe 1, présente une droite positive pour V < VE.
La courbe 1 correspond à ce titrage.
Facultatif :
Au-delà de l’équivalence: Il n’y a plus de molécules AH. La concentration en ion HO– et Na+
augmente après chaque ajout (et celle de A– ne varie pas) donc la conductivité augmente.
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EXERCICE II : DETECTION ET HABITABILITÉ D’UNE EXOPLANÈTE (5 points)
1. Illustration du principe de détection par vélocimétrie
1.1. La vitesse de déplacement v du système {étoile-planète} par rapport à la Terre est donnée par
v mesurée
la relation : soit, avec = – mesurée , on obtient v c
c
Or c et = 658,2 nm sont des constantes donc v dépend du décalage spectral = – mesurée.
Pour tracer le graphe du doc.2, les chercheurs ont suivi la démarche suivante :
- ils ont enregistré le spectre de raies de l’étoile au cours de plusieurs nuits ;
- ils ont mesuré le décalage spectral = – mesurée entre la longueur d’onde mesurée
mesurée et la longueur d’onde de référence = 658,2 nm ;
- ils en ont déduit la vitesse v du système {étoile-planète}.
1.2.
T T T T T/2
L’étoile ayant des caractéristiques similaires à celle du Soleil (doc.2), on peut penser que sa zone
d’habitabilité est voisine de celle du Soleil : elle serait donc comprise entre 0,726 U.A. et 1,52 U.A.
Comme R n’appartient pas à cet intervalle, l’exoplanète n’est pas dans la zone d’habitabilité de
l’étoile HD 189733, elle recevrait trop de puissance par mètre carré.
18 µs 162 µs
Δt
1.1. (0,5) On mesure la durée ∆t du plus grand nombre N possible de périodes, on en déduit la
t 162 18
période T= T= = 24 µs = 24 × 10–6 s
N 6
1 1
1.2. (0,5) f f = 41 667 Hz que l’on arrondit à deux chiffres significatifs donc
T 24 106
f = 4,2 × 104 Hz = 42 kHz valeur en total accord avec la notice qui annonce 42 kHz
1.3.1. Voir l’animation http://fpassebon.pagesperso-orange.fr/animations/US.swf
La longueur d’onde est la plus petite distance entre deux points du milieu dans le même état
vibratoire.
1.3.2. Initialement l’émetteur et le récepteur étant dans la même tranche d’air, les signaux sont en
phase. En éloignant le récepteur d’une distance égale à la longueur d’onde λ = 8 mm, on observe
à nouveau des signaux en phase.
Pour augmenter la précision de la mesure, il faut mesurer plusieurs longueurs d’onde. On procède
à plusieurs décalages successifs des signaux. Ainsi la distance mesurée est plus grande.
8 103
1.3.3. λ = v . T donc v = v= 6
= 3 × 102 m.s-1
T 24 10
-1
La valeur attendue est de 340 m.s à 25°C.
L’écart entre les deux valeurs est dû au manque de précision sur la valeur expérimentale de la
célérité et on peut aussi remarquer que l’expérience a été réalisée à 20°C et non à 25°C.
1.4. La fréquence f des ultrasons émis est la même quel que soit le milieu de propagation.
Par contre la célérité v des ultrasons varie selon ce milieu.
v
Comme λ = alors la longueur d’onde varie suivant le milieu de propagation.
f
7
2. Étude du nettoyage
2.1. Les ultrasons nécessitent un milieu matériel pour se propager, ce sont effectivement des
ondes mécaniques.
2.2. Les ondes ultrasonores se distinguent des ondes sonores par leur fréquence.
Problème :
Montrer que lorsqu’on place le capodastre à la troisième case, la corde n°1 joue à vide trois
demi-tons au-dessus de celui joué sans capodastre.
Le document 2 nous apprend que la corde n°1 produit, sans capodastre, la note Mi3 dont le
document 3 nous donne la fréquence fMi3 = 329,63 Hz.
Le document 3 nous apprend que la fréquence augmente d’un demi-ton lorsqu’elle est multipliée
par 1,059 = 21/12.
Si la corde produit des sons augmentés de trois demi-tons alors la fréquence a été multipliée par
(21/12)3.
On peut calculer la fréquence fcapo de la corde n°1 avec le capodastre : fcapo = (21/12)3×fMi3
fcapo = (21/12)3 × 329,63 = 391,48 Hz
À l’aide de la relation du document 4, déterminons la longueur de corde pour laquelle la corde n°1
produit la fréquence fcapo.
1 T 1 T
fcapo . donc L .
2L µ 2fcapo µ
T et µ sont indiquées sur la pochette de cordes.
1 74,85
L = 0,5398 m = 54,0 cm. Convertir µ en kg.m-1
2 391,48 0,419 103
Vérifions maintenant que cette longueur de corde est bien celle obtenue lorsque le capodastre est
placé sur la 3ème case du manche. La longueur est mesurée, sur le document 1, entre le chevalet
et la frette inférieure de la 3ème case.
On mesure 18,4 cm sur le schéma.
Utilisons l’échelle indiquée 6,8 cm schéma 20 cm réels
18,4 cm schéma L cm réels
20 18,4
Donc L = = 54 cm
6,8
Nous avons bien montré que lorsqu’on place le capodastre à la troisième case, la corde n°1 joue à
vide trois demi-tons au-dessus de celui joué sans capodastre.