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NOTE DE LECTURE

Les cinq défis de l'évaluation


Didier Migaud
Revue française d'administration publique
2013/4 (N° 148), pages 849 à 858
Didier Migaud, est un homme politique français, ancien membre du
Parti socialiste, Président de la commission des Finances de
l'Assemblée nationale de 2007 à 2010, puis premier président de la
Cour des comptes de 2010 à 2020, il préside la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique depuis le 30 janvier 2020.
Dans « Les cinq défis de l’évaluation », le Premier président de la
Cour des comptes a commencé son sujet par une introduction de deux
lignes où il a présenté les parties de son thème, il s’agit du besoin et
d’utilité des évaluations ; ainsi de les enjeux d’une généralisation de
l’évaluation et de ses pratiques.
Dans une première partie, et avant tout l’auteur nous rappelle
brièvement pourquoi il est important de donner une valeur
d’importance à l’évaluation, tout simplement pour un triple raison de
transparence, d’exigence accrue des citoyens quant à la qualité de
leurs services publics et de complexité accrue des politiques
publiques. Et après Migaud à commencer de traiter sa première partie
par une double sous partie concernant la nécessité du changement
culturel, et des premiers pas encourageants, où il a pris des exemples
parmi les évaluations réalisées par la Cour des comptes, pour mesurer
le chemin parcouru et ce qu’il reste à faire ; en particulier quant à
l’approfondissement du changement culturel amorcé à cet égard, tout
cela dans un contexte de fortes contraintes sur les finances publiques.
NOTE DE LECTURE

La deuxième partie à traiter comme objet les cinq enjeux de


généralisation de l’évaluation et ses pratiques à savoir la question des
normes et de la définition de l’évaluation ; le positionnement des
évaluateurs, notamment leur indépendance ; le niveau et la diversité de
leur expertise ; la question des moyens et du temps nécessaire ; et,
enfin, le lien entre évaluation, appropriation par les acteurs de la
politique et prise de décision politique.
Didier Migaud, met l’indépendance des évaluateurs au niveau des
principes essentiels, et il montre ses qualités de chercheur en
déterminant les voies concrètes de progrès, après avoir souligné les
aspects négatifs mais aussi positifs des dispositifs évalués ; ainsi il a
réussi sa présentation quand il été positionner les évaluations entre
deux conceptions, l’une trop stricte, l’autre trop lâche : la première,
qui exige une séparation rigide entre évaluateur et évalué, interdit
toute forme d’évaluation par l’administration, ou sous l’égide de
celle-ci, de politiques publiques relevant de son champ d’action ; la
seconde, consistant à considérer comme telle tout travail qui se définit
comme une évaluation, sans s’interroger sur sa nécessaire objectivité.
Sur la base de ce qui précède, l’homme politique a réussi de nous
présenter un article d’excellent bien argumenté et plein des grandes
idées de l’évaluation politique, aussi il a réussi de nous convaincre de
ses positons propres.

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