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Présenté par :
INTRODUCTION ..................................................................................................................................1
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
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PREMIERE PARTIE : L’IMPERATIF DE LA REFORME DE LA FONCTION
PUBLIQUE
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« personnes nommés dans un emploi permanent et qui sont titularisées dans un grade et
d’une hiérarchie des cadres et échelles de l’Etat ». Pour le non fonctionnaire, ce sont les
stagiaires et les auxiliaires et les agents contractuels de l’Administration. Les stagiaires
sont des agents ayant vocation pour être fonctionnaires lesquels sont soumis à un temps
d’épreuve. Tandis que les contractuels et les auxiliaires, ils sont recrutés pour occuper les
emplois normalement dévolus à des fonctionnaires pour combler l’insuffisance des ces
derniers. Les contractuels et les auxiliaires, ils sont recrutés pour occuper les emplois
normalement dévolus à des fonctionnaires pour combler l’insuffisance des ces derniers.
Les contractuels sont régis par le droit privé et sont regroupés en catégories Emploi de
courte durée (ELD), Emploi de main d’œuvre ordinaire ou (EMO) et enfin Emploi
spécialisé ou (E.S.). Après la disparition des auxiliaires, les stagiaires et les fonctionnaires
sont soumis au statut de droit public.
Le Statut général des fonctionnaires est constitué par la loi N° 2003 – 011 du 2
Août 2003 portant Statut général des fonctionnaires, précédé par la loi du 15 Février 1960
et celle du 16 Juillet 1979 et enfin de la loi du 20 Avril 1993. Il relève du domaine de la loi
et du domaine d’application large car il touche tous les fonctionnaires à l’exception des
Magistrats. Depuis 2003, on a désormais au Statut unique. Avant 2003, des catégories des
fonctionnaires échappent au Statut général à savoir les forces armées, la Police Nationale,
les personnels de l’Administration pénitentiaire, les Enseignants chercheurs et les
Magistrats.
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A côté de ces sources principales, il y a le statut particulier. Il constitue un texte
d’application du Statut général et relève du domaine réglementaire. Il précise les modalités
d’application.
Le mode de gestion de ressources humaines est caractérisé par deux manières dont
l’une instituée par le modèle bureaucratique traditionnel du service public. Tandis que
l’autre est un nouveau mode de gestion fondé sur la rentabilité du service qui est le
« Management publie » ou le « Management des ressources humaines».
Cette gestion classique est fondée sur un modèle bureaucratique conçu par le
théoricien MAX WEBER lequel est fondé sur la professionnalisation, la division de travail,
la hiérarchisation des fonctions et l’impersonnalité des règles. La bureaucrate assure la
permanence et la stabilité et la logique cohérente aux usagers, mais son inconvénient
repose sur sa lenteur, sa rigidité, et sa complexité et enfin la lourdeur des tâches
administratives. Quand au « Management » public, il a pour objet l’amélioration de la
qualité du service publique et la performance des agents. Mais, il implique le changement
de l’image de l’Administration vers le passage de la notion usager - client ou usager -
partenaire.
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Paragraphe 2 : Organisation de la Fonction Publique
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En plus la répartition des agents de l’Etat est caractérisée par son déséquilibre
géographique. Plus de 60% de l’effectif des personnels sont en activités dans la province
d’Antananarivo et moins de 40% dans les autres provinces. En plus pour le fonctionnaire la
grille indiciaire se traduit par un niveau moins élevé pour le cadre par rapport au secteur
privé. Concernant le manque de sens de responsabilité, l’Administration publique
malgache est marquée par l’inconscience professionnelle, l’absentéisme et le laxisme
lesquels ont pour conséquence la remise en cause du principe de fonctionnement du service
public et la mauvaise qualité du service.
La Fonction Publique malgache est fondée sur le système de carrière dans lequel la
rémunération des agents de l’Administration ne tient pas compte de leur compétence, ni
leurs emplois. Elle est fonction de sa grade. En sus cette structure encourage
l’augmentation des nombres des fonctionnaires fantômes car même faute d’emploi le
fonctionnaire est toujours payé compte tenu de sa grade. En plus l’existence des
fonctionnaires fantômes est due également à la non maîtrise des effectifs des personnels de
l’Administration c'est-à-dire l’Administration n’a aucune donnée fiable du nombre des
personnels. C’est pourquoi on envisage actuellement la mise en place de la politique de la
transparence pour déterminer le véritable nombre des fonctionnaires malgaches.
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Section 3- La mauvaise gestion due au mode bureautique
Le principe de continuité du service public est souvent remis en cause par la grève
des fonctionnaires. A Madagascar le droit de grève est garanti par la Constitution dans son
article 33. Il est prévu aussi par la loi n° 2003-011 du 02 Août 2003 par laquelle dispose
que « le droit de grève est reconnu aux fonctionnaires pour défendre leurs intérêts
professionnels collectifs et à effectuer dans le cadre du respect de la législation en vigueur
». Actuellement le service public se trouve paralysé par la grève des fonctionnaires due à
l’absence des règles précises qui limitent ce droit. Quoi qu’il en soit la grève est licite si
elle a pour objet de défendre les intérêts professionnels et non dans un but de faire échec au
programme politique de gouvernement. Tel est l’avis de la Haute Cour Constitutionnelle
sur l’interprétation de l’article 33 de la Constitution suite à la demande du Premier Ministre
face à la grève des magistrats et des enseignants chercheurs par laquelle le gouvernement
applique la retenue sur leurs salaires (avis n° 01/HCC/AV du 06 Avril 2005).
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DEUXIEME PARTIE :
Depuis 1990, les gouvernements malgaches se sont lancés dans des processus de
réformes de la Fonction publique. Il convient de les analyser successivement.
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Cet atelier a fait ressortir la notion de « Fonction publique de proximité » laquelle
est reprise par la suite par le Statut général des fonctionnaires de 2003.
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Paragraphe 2 : Les aspects stratégiques
Cette opération a pour objectif de réaliser la politique générale de l’Etat qui vis à
réduire le nombre des personnels et de rationaliser les effectifs de fonctionnaires et
d’identifier le fonctionnaires fantômes. Elles visent l’élaboration des questionnaires de
description de poste ou QPD et tous les fonctionnaires sont tenus de les remplir.
B. L’opération « PAOTOKANA »
Section 1- Appréciations
Paragraphe 1 : Décalage entre statut et la pratique Administrative
A. Statut
Le statut général des fonctionnaires explique dans son article 1 que la structure de
la Fonction publique malgache repose généralement sur le système de carrière. En
conséquence le fonctionnaire est recruté pour être intégré dans un corps et titularisé dans
un grade par lequel il a vocation à occuper un emploi. Sa rémunération est fonction de son
grade et non de son emploi. C’est pourquoi il y a de fonctionnaire fantôme qui est dû
essentiellement par l’absence d’un emploi accordé à ce dernier. Cela s’explique par le fait
que l’emploi est laissé à la discrétion de l’Administration. En outre, le fonctionnaire
fantôme peut s’expliquer par la manœuvre dilatoire du personnel et de famille et pourquoi
pas le favoritisme politique ou népotisme.
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B. La pratique administrative
Section 2- Solutions
Paragraphe 1 : La formation du personnel de l’Administration
compte tenu de l’évolution actuelle
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Paragraphe 2 : L’aménagement du système de carrière
Il faut admettre que l’existence des fonctionnaires fantômes est ruineuse pour nos
Finances publiques. Ainsi, il faut que le personnel de l’Administration ait une conscience
professionnelle. En d’autres termes les retenues du salaire ne sont pas une solution pour
l’Administration, il nous faut réconciliation entre l’administration et ces personnels pour
assurer le fonctionnement normal du service public.
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
Au BY, Jean Marie et Jean Bernard, « Le droit de Fonction publique » 3ème édition, 1997
II. Documents
III. Textes