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EPIGRAPHE
RESUME
Ce travail vise à améliorer la distribution de l’Energie électrique le réseau basse tension en se
basant sur la bonne répartition de charge et l’équilibrage du réseau de charge en utilisant une
méthode pratique, la société nationale d’électricité SNEL recours plus souvent à la méthode de
tâtonnement. La méthodologie utilisée dans notre travail est l’approche Bottom-up qui est une
approche ascendante, il s’agit d’une méthode directe qui commence par le prélèvement de
charge à partir des appareils de mesures ou enregistreurs qui sont branchés à la source
d’alimentation. Pour mener à bon port cette étude à l’endroit de notre champ d’investigation
nous avons prélevé les mesures dans toutes les cabines, afin d’obtenir les données nécessaires
qui nous ont amenées à la construction des profils de charge permettant d’évaluer l’équilibrage
entre la production et la consommation, une fois la pointe de profil réalisée nous sommes passés
à l’application des méthodes d’équilibrage à titre indicatif.
REMERCIEMENTS
Avant tout, nous remercions notre Dieu le tout puissant pour nous avoir donné la force
d’atteindre notre but et d’accomplir notre travail.
Que nos remerciements les plus sincères s’adressent particulièrement à notre directeur le Pr.
Dr. Ir. BANZA WA BANZA Bonaventure, qui nous a encadres durant le long de ce travail,
pour sa disponibilité, ses conseils, son soutien permanent et ses encouragements qui nous ont
permis de mener à bien ce projet et à mon Codirecteur Msc. Anicet KAKEZA.
Nous tenons aussi à remercier les amis, connaissances et compagnons de lutte qui nous ont
poussés à aller de l’avant, nous pensons précisément à : Blanchard YAV, Tonny
KABWEKELA, Harmonie TSHIBINDA, Herve KADIATA, Reagan KABWENDE,
Mechack SATURNIN, MBAYO KATUBISHA Messie
Nos remerciements vont également à toutes les personnes que nous n’avons pas citées et qui
ont de près ou de loin participé à la réalisation de ce travail.
Enfin nous adressons tous nos remerciements les plus sincères à l’Ingénieur BALUME
BADERA Sylvain pour avoir contribuer à la concrétisation de ce travail
[IV]
EPIGRAPHE ............................................................................................................................................... I
RESUME ................................................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................... III
TABLES DES MATIERES ........................................................................................................................... IV
LISTES DES TABLEAUX............................................................................................................................ VII
LISTES DES FIGURES .............................................................................................................................. VIII
LISTES DES ABREVIATIONS ..................................................................................................................... IX
DEDICACES ............................................................................................................................................... X
INTRODUCTION GENERALE ..................................................................................................................... 1
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LES RESEAUX ELECTRIQUES ................................................................. 3
I.1 Introduction .................................................................................................................................... 3
I.2 Réseau électrique ........................................................................................................................... 3
I.2.1 Définition ................................................................................................................................. 3
1.2.2. Classification .......................................................................................................................... 3
I.3. Sortes des réseaux électriques ...................................................................................................... 4
I.3.1. Le réseau d’interconnexion .................................................................................................... 4
I.3.2. Le réseau de transport ........................................................................................................... 4
I.3.3. Le réseau de répartition ......................................................................................................... 4
I.3.4. Le réseau de distribution ........................................................................................................ 5
I.4. Architecture des réseaux électriques. ........................................................................................... 5
I.4.1 Structure du réseau électrique................................................................................................ 5
I.4.2. Raccordement. ....................................................................................................................... 7
I.5. Réseau de distribution................................................................................................................... 9
I.5.1. Lignes de distribution. ............................................................................................................ 9
1.6 But du réseau électrique ............................................................................................................. 10
I.2.5. Surtensions ........................................................................................................................... 12
1.2.6 Vie d’un réseau électrique.................................................................................................... 13
1.7.2 Les réseaux souterraines ...................................................................................................... 16
CHAPITRE 2 : MILIEU D’ETUDE, MATERIELS ET METHODOLOGIE...................................................... 17
II.1 INTRODUCTION ........................................................................................................................... 17
II.2 APERÇU HISTORIQUE................................................................................................................... 17
II.2.1. ADMISTRATION DU QUARTIER ............................................................................................ 17
[V]
III.4.2. Application d’équilibrage en courant en utilisant les appareils des mesures .................... 43
III.6. Propositions des solutions......................................................................................................... 47
CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................................... 49
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 50
[VII]
HT : Haut Tension
MT : Moyen Tension
BT : Basse Tension
KV : Kilo Volte
MW : Méga watt
[X]
DEDICACES
Comme dans l’eau, le visage répond au visage, ainsi le cœur de l’homme répond au cœur de
l’homme. On serait compagnons de destructeurs si l’on étouffe cette affection qui déjà
émergente et très manifeste faisant preuve en ce jour où nous avons une grande considération.
A l'éternel Dieu des armées, sources de toute intelligence, sagesse et connaissance qui nous a
accordé son souffle de vie tout au long de notre premier cycle.
A mes parents MUTOMBO MUTONKOLE Elisée et MUSUMBA MONGA Rachel de
m'avoir soutenu dans les bons et mauvais jours.
A mes frères et sœurs : Darchinie SHIMBIE, Emmanuel MUTONKOLE, Ephraim
MUTOMBO, shekinah ILUNGA, Eliezer NSAKI.
A toute ma grande famille : mes oncles, mes tantes, cousins et cousines.
A la génération qui vient après nous, nous espérons que vous suivrez ce chemin et donnez
encore plus d’honneur à cette grande famille.
A ceux qui espèrent le plein succès dans ma vie.
Sans expression pour vous, votre amour me fait nager dans un océan de bonheur.
[1]
INTRODUCTION GENERALE
L’énergie électrique est un facteur important pour le développement d’un pays, elle est la source
qui influence les aspects économiques, technologiques et humains. La ville de Lubumbashi
connait un besoin croissant en énergie électrique dû à l’augmentation de sa population, l’état
de vieillissement des lignes et l’extension hors norme du réseau électrique provocant des chutes
de tension, coupure intempestive du courant et de surcharge. La commune de KAMALONDO
se trouve être l’une des communes de la ville de Lubumbashi très mouvementée et avec
beaucoup plus économiques et d’autre par la croissance et voire même l’explosion
démographique et sont de plus en plus constatés.
Ainsi la gestion d’une planification de renforcement du réseau en énergie électrique s’avère
efficace pour réduire les déficits énergétiques et d’améliorer la qualité de l’énergie électrique
pour notre ville en générale et la commune de KAMALONDO en particulier.
L’énergie électrique produite doit être nécessairement consommée et cette consommation doit
être aussi proportionnelle à la production (Felice, 2019).
Pour atteindre ces objectifs, les travaux suivants seront effectués dans la commune de
KAMALONDO :
Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail est focalisé sur trois chapitres dont :
[2]
Celui-ci est constitué des lignes électriques exploitées dans les différents niveaux de tension,
connectée et de la faire conduire d’une tension à une autre.
1.2.2. Classification
Les réseaux électriques sont généralement classifiés selon :
Nous distinguons :
Nous avons :
Le réseau d’interconnexion ;
Le réseau de transport ;
Le réseau de répartition ;
Le réseau de distribution.
L’architecture d’un réseau électrique est variée suivant le niveau de la tension et la puissance
demandée. Tel que vu précédemment chaque sorte de réseau électrique (de transport, de,
répartition ou de distribution), il faut pour chaque type une structure bien définie pour que
chacun joue son rôle bien défini.
la structure maillée ;
la structure bouclée ;
la structure arborescente ;
la structure radiale.
I.4.2. Raccordement.
Il existe différents raccordements sur les réseaux électriques :
Distribution en boucle ;
Elle est souvent utilisée dans les zones rurales en réseau aérien. Elle présente un inconvénient
parce que, en cas de défaut dans un poste ou sur un tronçon de câble, les consommateurs seront
privés de l’énergie pendant la réparation. La figure 6 illustre cette distribution. (Distribution de
l’énergie, Jacob).
Le réseau de distribution est destiné à acheminer l’énergie électrique à l’échelle locale, c'est-
à-dire aux utilisateurs en basse tension (aux clients du tertiaire, de la petite industrie et aux
clients domestiques).
Pour une distribution basse tension, les normes européennes définissent dans le
domaine de la basse tension les gammes des tensions suivantes :
Assure une fonction de secours en cas d’un défaut sur une unité de production
(LILIEN 2009).
1.2.4.1 Court-circuit
Le court-circuit est un phénomène transitoire, il apparait lorsque l’isolement entre les deux
conducteurs de tension différente ou entre un conducteur sous tension et la terre est rompis. Ils
engendrent des courants très importants dans les éléments qui constituent le réseau
Symétrique : c.à.d. dans ce cas le court-circuit concerne les trois phases d’un réseau,
avec ou sans contact avec la terre. La fugure2.a démontré un court-circuit triphasé.
Asymétrique : le court-circuit peut se créer en un même point entre :
Entre deux phases sans liaison à la terre (court-circuit biphasé isolé). La figure 2.b illustre un
court-circuit biphasé ;
Entre deux phases et la terre (court-circuit biphasé terre). La fugue 2.c représente un court-
circuit biphasé terre.
Figure 10: les quatre images montrent le différent défaut dans une ligne électrique
[12]
1. Cause électrique
Il s’agit :
2. Causes mécanique
Là on parle de :
3. Causes atmosphérique
Là on voit :
Foudre ;
Neige, tempête, etc…
4. fausses manœuvres :
I.2.5. Surtensions
Il existe deux sortes de surtensions :
Il existe probablement d’autres méthodes capables de les produire, comme par exemple
l’allumage et l’extinction de la soudure à l’arc.
[13]
Au moment de l’impact, la foudre provoque une impulsion de courant qui arrive à atteindre
des dizaines de milers d’ampères. Cette décharge crée une surtension dans le système électrique
qui peut provoquer des incendies et de destruction des équipements électriques.
1. Conception et réalisation
C’est un ensemble des opérations qui aboutissent à la construction d’une installation prête à
l’utilisation. Les études définissent les choix de base dont l’architecture du réseau, le
dimensionnement des équipements, les protections.
A ce stade il est nécessaire de faire le calcul qui aide au choix et qui conditionne les
performances attendues.
2. Fonctionnement et exploitation
3. Maintenance
Les performances du réseau sont maintenues par les opérations de maintenance préventives (en
anticipation) ou curatives (sur incidents).
Il arrive que des mesures et des calculs complémentaires soient nécessaires pour résoudre des
difficultés nouvelles imprévisibles.
4. Evolution
L’adaptation des installations électriques aux besoins évolutifs du processus se traduit par des
opérations généralement assez lourdes de rénovation, modifications, et extinctions.
Une ligne électrique est constituée des matériels permettant de transporter de l’énergie
électrique d’un point à un autre. Une ligne électrique, souterraine ou sous-marine
Alors une ligne est composée de six câbles, et en fait deux lignes différentes (trois câbles par
ligne). Génialement on place un câble supplémentaire appelé câble de garde au-dessous de la
ligne de transport pour la protéger de la foudre. Les câbles sont maintenus à une certaine place
distance du sol par des pylônes ou supports de façon à assurer à sécuriser des personnes et des
installations situées au voisinage des lignes (source : distribution de l’énergie, 2014).
Ces supports peuvent être faits de bois, d’acier, de bétons, d’aluminium ou parfois en matière
plastique renforcée. La distance qui sépare deux poteaux doit être de 50 ou 60 m et la profondeur
(encrage) doit être de 1,5 m pour les poteaux de 12 m de hauteur (pour la BT) (source :
SNEL/LUBUMBASHI).
La tension ;
L’aspect de lieux ;
Le respect de l’environnement ;
Les conditions climatiques
Figure 12: Aspect des pylônes par tensions (source : EDF, 2007)
[16]
Les lignes souterraines sont souvent utilisées pour les constitutions du réseau de distribution
avec un câble souterrain, ce câble est composé d’un armé, en cuivre ou aluminium conductrice,
nécessaire au transport de l’activité, une isolation de haute qualité en polyéthylène capable de
résister aux contraintes électriques liées aux variations de tension, un écran qui sert d’alimenter
le champ électrique et le courant en cas de court-circuit, une gaine extérieure.
Ces conducteurs sont électriquement isolés ; dans le cas d’une liaison aérienne, l’isolent est
constitué par l’air et dans le cas d’une liaison souterraine il est constitué de différentes couches
de matériaux isolante liée au transport d’électricité à haute tension.
[17]
La commune de KAMALONDO est contrôlée par Monsieur Crispin KULUMBA est secondé
par ILUNGA KABANDA Angel.
II.2.3.1. Altitude
Comme pour la ville de Lubumbashi la commune de KAMALONDO et sur le plateau dont
l’altitude est a plus de 1230 mètres par rapport au niveau de la mer.
Limitée par le boulevard KATUBA depuis son intersection avec la limite ouest de l’entreprise
du rail vers la GECAMINES jusqu’à l’avenue FEMME KATANGAISE, de L’avenue FEMME
KATANGAISE limite nord-ouest de l’avenue LIKASI jusqu’au prolongement de la parcelle
1497A.
A L’est
De cette borne la limite ouest de l’avenue SENDWE jusqu’à l’intersection avec la limite est
de l’entreprise du rail vers SAKANIA.
Du point G une courbe de rayon 176.38 mètre jusqu’au point (X=143745.13 Y=202473.41)
Au Sud
Une droite de 400 mètres reliant le point I cette droite et la limite non du raccordement vers la
GECAMIN (IX=143321.19 LY=545.37).
A L’Ouest
De la limite est du rail jusqu’à l’intersection de la limite nord du boulevard KATUBA
Il est important de porter à votre connaissance que ces limites ont subi un rétrécissement
négatif à ce jour avec de conséquence sur le plan économique de la commune.
[19]
Il est désiré de rétablir la commune dans ses anciennes limites Sachant que ce retranchement
s’effectuait sans base juridique sur le fondement sentimentaliste de ses anciens animateurs de
la ville de Lubumbashi
II.2.5 Démographie
La démographie est l’étude quantitative des populations humaines et de leur dynamique à partir
des leurs composantes sont :
La fécondité ;
La conjugalité ;
La migration ;
Le vieillissement ;
La modalité ;
II.2.6. Superficie
Elle a une petite superficie par rapport aux 6 autres communes ; de 1.35km2
II.2.7. Densité
La commune de KAMALONDO connait une forte densité de la population contenue de sa
moindre superficie
II.2.8 Hydrographie
Elle possède une seule rivière dont les eaux sont polluées ; c’est la rivière KAMALONDO qui
est à l’Ouest. Elle est la ligne de démarcation entre la commune KAMALONDO et la commune
Lubumbashi
La session de pluie
La session sèche
La température varie d'une saison à une autre. Pendant la saison des pluies il fait plus chaud et
pendant la saison sèche il fait plus froid.
La saison des pluies va d’octobre à mars (6 mois) avec de fortes précipitations en décembre et
janvier. Il fait chaud pendant cette saison et singulièrement aux mois d’octobre, novembre et
décembre avec une température moyenne de 35°C ;
La saison sèche elle va du mois semi avril et septembre (6 mois) avec une température qui
varie entre 15°C et plus. Les mois de juin, juillet et Août sont les plus froids.
Dont nous citons le poste de LUFURA, cabine de sport ; cabine BABEMBA ; cabine
BASANGA ; cabine KILWA ; cabine KITUMAINI et la cabine SHINDAIKA
II.3.3 Branchement
Le raccordement fait sur le réseau de deux manières qui sont :
L’ensemble de ces abonnés reçoivent de niveau de tension variant d’un endroit a un autre, dont
la minorité d’entre eux reçoivent une tension normale de 220V et pour d’autre 180V voir même
110V , ce qui est à la base de cette chute de tension par rapport au raccordement , il y a des
conducteur qui ne sont pas dans le normes électriques et le mauvais raccordement des câbles
aux poteaux ce qui provoque des court-circuit qui a leur tour créent des retours aux cabines, ce
qui entraine un déclanchement du disjoncteur
II.3.4 Interconnexion
II.3.4.1 La cabine KITUMAINI :
Elle est alimentée en aérien par la ligne venant de la ville (vers la cabine Kitumaini) passant par
un sectionnaire général a tête câble, qui a son tour alimente le jeu des barres qui alimente trois
cellules :
La première cellule possède un sectionnaire qui alimente un disjoncteur MT qui lui aussi
alimente le transfo ver le DGBT à son tour alimente Kitumaini. Ici on a un transformateur de
500KVA triphasé qui a cause de son vieillissement fonctionne en biphasé.
La deuxième cellule alimentée par le jeu des barres possède un sectionnaire à gaz qui ressort en
aérien vers le poste LUFIRA
[23]
Poste LUFIRA :
C’est un poste haut du poteau (dont son transfo est suspendu au poteau) il est alimenté en aérien
par la cabine BASANGA, il est protégé en MT par des rupto fusible, il alimente un transfo
triphasé de 400KVA qui alimente un DGBT qui alimente à son tour le TGBT vers les différents
départs.
Cette cabine peut être aussi alimentée à partir de feeder SYNTHESKI (au niveau de la commune
Kenya)
[24]
TGBT vers les différents départs. Cette cabine possède comme particularité d’être alimentée
par deux feeders qui sont :
Le feeder SINTEXKI et
Le feeder AMOTO
La première possède à un sectionnaire qui alimente un jeu des barres, Le jeu des barres à son
tour il alimente la deuxième cellule qui possède un sectionnaire sur le disjoncteur à huile qui
alimente le transfo biphasé de 500KVA qui alimente le DGBT vers le TGBT qui alimente
différents départs.
La troisième cellule alimentée par un jeu de barre qui possède un sectionnaire relié directement
au transfo triphasé de 630KVA qui alimente un DGBT vers le DGBT qui alimente différents
départs.
[26]
Nous constatons que cette cabine possède deux transfos ; le transfo triphasé manque de
protection du côté MT (dépourvu d’un disjoncteur MT).
La première cellule possède un sectionnaire de sorti qui alimente ver l’hôpital de la Kenya la
seconde cellule alimente un sectionnaire Concordia possédant de TI (la cabine SHINDAIKA)
qui lui aussi alimente un DGBT ;
II.4 Problématique
Il s’avère que les lignes électriques de la ville de Lubumbashi subissent des problèmes pendant
la saison des pluies, ces lignes subissent les phénomènes de foudroiement qui crée des
surtensions dans les réseaux électriques avec comme conséquence la destruction des
équipements dans le réseau électrique.
La ville de Lubumbashi est située parmi les zones de la planète ou l’on rencontre les
manifestations de la foudre. Nous avons plus constaté les phénomènes des foudroiements des
lignes électriques à la commune KAMALONDO d’où cette étude va plus se focaliser à trouver
les solutions appropriées pour protéger les lignes ainsi que les équipements contre les
surtensions d’origine atmosphérique.
La plupart des charges puissantes, en particulier (charges domestiques) sont des charges
monophasées ; elles ne peuvent être équilibrées que statistiquement par une très bonne
répartition.
Mauvais fonctionnement d’un appareil monophasé alimenté par une tension très faible
(lampe à incandescence qui fournit un mauvais éclairage) ;
Destruction d’un appareil monophasé alimenté par une tension trop élevée. Il peut être
détruit (Claquage d’un filament de Lampe par surtension).
la valeur absolue et l’écart maximum des trois mesures de tension (ou courant) et leur moyenne
(valeur efficace) (Grain, 1993).
𝑈1+𝑈2+𝑈3
Avec Umoy = (2.2)
3
Posons
3∆𝑈𝑚𝑎𝑥
Tdu[%] =𝑈1+𝑈2+𝑈3 𝑥100 (2.4)
𝐼1+𝐼2+𝐼3
Avec Imoy = (2.6)
3
Posons
3∆𝐼𝑚𝑎𝑥
Tdi[%] =𝐼1+𝐼2+𝐼3 𝑥100 (2.8)
Tdi ≤ à 10%
T du ≤ à 5%
II.6 Conclusion
Dans ce chapitre il était question de présenter notre milieu d’étude qui est la commune de
KALAMONDO, nous avions présenté également les différentes cabines de notre milieu et leurs
interconnexions sur le réseau, dans la suite du travail nous allons présenter notre solution sur la
question de recherche.
[31]
Démarche inverse
Démarche directe
La démarche inverse quant à elle permet de déterminer les profils de charge à partir des
équipements et en tenant compte du temps de fonctionnement de chaque équipement.
Comparativement à la démarche directe qui détermine les profils de charge à partir des appareils
des mesures ou enregistreurs qui sont branchés à la source d’alimentation du type
d’exploitation. Dans notre étude nous avons adopté la méthode directe pour différentes raisons :
Accessibilité de prélever sur les lieus d’exploitation, afin de prendre les mesures après
chaque heure afin de déterminer l’heure de pointe ;
[32]
Faciliter d’avoir des charges exact consommés par l’ensemble des abonnés, faciliter
d’avoir des appareils des mesures appropries.
Une enquête a été faite pour étudier le comportement du réseau à partir des profils de charge.
Le développement de cette démarche pour établir la forme de charge dans le secteur domestique
et un coût effectif pour les consommateurs d’électricité comme elle permet la réduction des
investigations de charge. Cette démarche fait aussi une prévision pour la considération la
nouvelle technique et l’évolution des consommateurs.
Arrivée générale
Heure
R(A) S(A) T(A)
09 Heures 452 356 310
10 Heures 395 401 317
11 Heures 408 352 347
12 Heures 338 401 343
13 Heures 409 498 396
14 Heures 423 405 411
15 Heures 362 385 368
16 Heures 395 359 327
[33]
Nous remarquons que l’heure de pointe pour la cabine BASANGA est de 13 heures pour la
phase S avec un courant de 498 A ,18 heures pour la phase R avec un courant de 489 A et 14
heures pour la phase T avec un courant de 422 A.
Arrivée générale
Heure
R(A) S(A) T(A)
09 Heures 425 464 417
10 Heures 402 382 422
11 Heures 421 376 449
12 Heures 408 415 469
13 Heures 412 460 510
14 Heures 401 397 505
15 Heures 374 348 471
16 Heures 406 398 461
17 Heures 385 437 528
18 Heures 451 471 452
19 Heures 413 353 448
Nous remarquons que l’heure de pointe pour la cabine BABEMBA est de 13 heures pour la
phase S avec un courant de 471 A ,18 heures pour la phase R avec un courant de 432 A et 14
heures pour la phase T avec un courant de 528 A.
[34]
Arrivée générale
Heure
R(A) S(A) T(A)
Nous remarquons que l’heure de pointe pour la cabine KILWA est de 13 heures pour la phase
S avec un courant de A ,11 heures pour la phase R avec un courant de 405 A et 12 heures pour
la phase T avec un courant de 620 A
Arrivée générale
Heure
R(A) S(A) T(A)
Nous remarquons que l’heure de pointe pour la cabine SHINDAIKA est de 13 heures pour la
phase S avec un courant de 529 A ,13 heures pour la phase R avec un courant de 520 A et 13
heures pour la phase T avec un courant de 535 A
Arrivée générale
Heure
R(A) S(A) T(A)
Nous remarquons que l’heure de pointe pour la cabine SPORT est de 13 heures pour la phase
S avec un courant de 639 A ,13 heures pour la phase R avec un courant de 614 A et 13 heures
pour la phase T avec un courant de 627 A.
[36]
Arrivée générale
Heure
R(A) S(A) T(A)
Nous remarquons que l’heure de pointe pour la cabine KITUMAINI est de 14 heures pour la
phase S avec un courant de 520 A ,14 heures pour la phase R avec un courant de 520 A et 14
heures pour la phase T avec un courant de 620 A.
Arrivée générale
Heure
R(A) S(A) T(A)
Nous remarquons que l’heure de pointe pour la cabine POSTE DE LUFIRA est de 9 heures
pour la phase S avec un courant de 362 A ,10 heures pour la phase R avec un courant de 437 A
et 12 heures pour la phase T avec un courant de 370 A.
[37]
Ainsi sur base des différentes catégories de consommateurs nous pouvons définir un profil de
consommateurs comme étant une courbe des charges typique indiquant la forme réelle. Selon
le contexte une telle courbe peut décrire la consommation d’une journée, d’une semaine, d’un
mois ou d’une année.
Dans un système électrique, la courbe des charges réelles les consommateurs, en moyenne
tension est connu avec certitude parce qu’a un rythme d’utilisation d’équipement bien adapté à
chaque instant suit le processus d’exploitation.
Pour les consommateurs en basse tension et surtout les consommateurs ordinaires (domestique)
il est difficile et presqu’un impossible de connaitre cette courbe avec certitude parce que
l’utilisation des équipements électrique dépendant d’un ménage à un autre et d’une journée à
une autre. D’où il est nécessaire de réaliser un profilage moyen le consommateur basse tension
pour s’assurer que la quantité de l’électricité injecté par le fournisseur (Société nationale
d’électricité) correspond à la quantité de l’énergie électrique demandée par l’ensemble des
clients (Gasparic, 2002).
Surcharges systématiques ;
Surcharges accidentelles.
Les surcharges peuvent devenir dangereuses pour les transformateurs et les câbles si
elles durent longtemps. En effet le courant de surcharge qui dépasse le courant normal, produira
de la chaleur qui engendrera l’échauffement de conducteur et l’altération de l’isolant qui
engendrera à son tour des chutes des tensions sur la ligne (Cinièri, 1999).
𝐼
T charge = 𝐼 𝑥100
𝑛
Sn = 630 KVA
In = 907 A
614+639+732
Imoy = = 661,66𝐴
3
907
In 80% = 100 𝑥80 = 725,6𝐴
661,66
Tmoy = 𝑥100 = 91,18%
725,6
732
T de pointe = 𝑥100 = 100,8%
735,6
732−457
Tdi = 𝑥100 = 45,56% Réseau très déséquilibre
661,6
Le taux de charge est normal car la consommation est à 91% de la consommation admissible
qui est de 80% du courant nominal. Tandis que le taux de déséquilibre est très élevé supérieur
à 10% qui est le taux admissible.
b. Cabine KILWA
In = 907 A
529+405+620
Imoy = = 518𝐴
3
907
In 80% = 100 𝑥80 = 725,6 𝐴
518
Tcharge = 725 𝑥100 = 71,38 %
620
T de pointe = 725,6 𝑥100 = 85,4 %
620−223
Tdéséquilibre = 𝑥100 = 76,6% Réseau très déséquilibre
518
Le taux de charge est normal car la consommation est à 71,38% de la consommation admissible
qui est de 80% du courant nominal. Tandis que le taux de déséquilibre est très élevé car
supérieur à 10% qui est le taux admissible.
c. Cabine BABEMBA
In = 907 A
471+451+528
Imoy = = 483,3𝐴
3
907
In 80% = 100 𝑥80 = 725,6 𝐴
483,3
Tmoy = 725,6 𝑥100 = 66,60 %
528
T de pointe = 725,6 𝑥100 = 72,76%
528−353
Tdi = 𝑥100 = 36,20% Réseau très déséquilibre
483,3
Le taux de charge est normal car la consommation est à 66,66 % de la consommation admissible
qui est de 80% du courant nominal. Tandis que le taux de déséquilibre est très élevé car
supérieur à 10% qui est le taux admissible.
Cabine SHINDAIKA
Sn= 500KVA
In = 720 A
520+529+535
Imoy = = 528 𝐴
3
720
In 80% = 100 𝑥80 = 576 𝐴
528
Tmoy = 576 𝑥100 = 91,66%
[41]
535
T de pointe = 576 𝑥100 = 92,88%
535−205
Tdi = 𝑥100 = 62,5% Réseau très déséquilibre
528
Le taux de charge est normal car la consommation est à 91,66 % de la consommation admissible
qui est de 80% du courant nominal. Tandis que le taux de déséquilibre est très élevé car
supérieur à 10% qui est le taux admissible.
Cabine BASANGA
In = 576 A
498+489+464
Imoy = = 483,6𝐴
3
576
In 80% = 100 𝑥80 = 460,8 𝐴
623,6
Tmoy = 727,4 𝑥100 = 104,9%
710
T de pointe = 727,4 𝑥100 = 108,7%
710−510
Tdi = 𝑥100 = 38,8 % Réseau très déséquilibre
623,6
Cabine KITUMAINI
In = 720 A
520+520+620
Imoy = = 553,3𝐴
3
720
In 80% = 𝑥80 = 576 𝐴
100
553,3
Tmoy = 𝑥100 = 96,05%
576
710
T de pointe = 727,4 𝑥100 = 97,6%
710−510
Tdi = 𝑥100 = 32% Réseau très déséquilibre
623,6
Le taux de charge est normal car la consommation est à 96,05 % de la consommation admissible
qui est de 80% du courant nominal. Tandis que le taux de déséquilibre est très élevé car
supérieur à 10% qui est le taux admissible.
In = 576 A
437+362+382
Imoy = = 393,6𝐴
3
576
In 80% = 100 𝑥80 = 460,8 𝐴
[43]
393,6
Tmoy = 𝑥100 = 85,4 %
460
710
T de pointe = 727,4 𝑥100 = 97,6%
710−510
Tdi = 𝑥100 = 32% Réseau très déséquilibre
623,6
Le taux de charge est normal car la consommation est à 85,4 % de la consommation admissible
qui est de 80% du courant nominal. Tandis que le taux de déséquilibre est très élevé car
supérieur à 10% qui est le taux admissible.
Première étape d’une pince ampèremétrique nous effectuons le prélèvement sur les postes de
transformateurs de grandeurs différentes en courant I1, I2, I 3.
Deuxième étape consiste à voir dans le tableau de mesure de charges prélevées au DGBT et aux
différents départs de la phase la plus élevée et parmi les différents départs un départ qui a une
charge plus élevée sera associé par une charge moins élevée. Le tableau Ci-dessous nous donne
les valeurs prélevées avant l’équilibrage.
Dans ce tableau nous présentons les différentes valeurs de courant prélevés dans la cabine des
sports sur les différents départs avant équilibrages
Tableau 10: Prélèvement des charges avant équilibrage Dans la Cabine des sports
Arr. G Départ1 Départ2 Départ3 Départ4 Départ5 Départ6
R 614 85 126 96 89 108 110
[44]
Dans ce tableau nous présentons les différentes valeurs de courant prélevés dans la cabine BABEMBA
sur les différents départs avant équilibrages
Tableau 11:. Prélèvement des charges avant équilibrage dans la cabine BABEMBA
Tableau 12:. Prélèvement des charges avant équilibrage Dans la cabine KILWA
Dans ce tableau nous présentons les différentes valeurs de courant prélevés dans la cabine BASANGA
sur les différents départs avant équilibrages
Dans ce tableau nous présentons les différentes valeurs de courant prélevés dans la cabine KITUMAINI
sur les différents départs avant équilibrages
Dans ce tableau nous présentons les différentes valeurs de courant prélevés dans la cabine POSTE DE
LUFIRA sur les différents départs avant équilibrages
L’équilibrage des charges dans cette cabine se fera en basculant les valeurs dans les départs, Les tableaux
suivants Nous donnons les charges après équilibrage
Nous essayerons de ramener pout la cabine des sports toutes les valeurs à une valeur de 100A environs
dans nous essayerons de ramener toutes les charges dans différents départs à cette valeur.
Nous essayerons de ramener pout la cabine BABEMBA toutes les valeurs à une valeur de 90A environs
dans nous essayerons de ramener toutes les charges dans différents départs à cette valeur.
[46]
Nous essayerons de ramener pout la cabine KILWA toutes les valeurs à une valeur de 67A environs
dans nous essayerons de ramener toutes les charges dans différents départs à cette valeur.
Nous essayerons de ramener pout la cabine SHINDAIKA toutes les valeurs à une valeur de 76 A
environs dans nous essayerons de ramener toutes les charges dans différents départs à cette valeur.
Nous essayerons de ramener pout la cabine BASANGA toutes les valeurs à une valeur de 122A environs
dans nous essayerons de ramener toutes les charges dans différents départs à cette valeur.
Nous essayerons de ramener pout la cabine KITUMAI NI toutes les valeurs à une valeur de 75 A
environs dans nous essayerons de ramener toutes les charges dans différents départs à cette valeur.
Nous essayerons de ramener pout la cabine POST DE LUFIRA toutes les valeurs à une valeur de 100A
environs dans nous essayerons de ramener toutes les charges dans différents départs à cette valeur.
Aux vues des problèmes posés au précèdent chapitre, nous suggérons les solutions suivantes.
[48]
Pour pallier aux problèmes de chute de tension rencontrée dans ce quartier, nous
recommandons une limitation du rayon d’action d’une cabine de 500 m2, d’uniformiser
la section du fil d’aluminium qui est utilisé comme fusible au niveau de départs.
L’augmentation des boites des BSA afin de permettre une répartition minutieuse de
l’énergie électrique et qui permettras ainsi de détecter les branchements frauduleux.
Faire un recensement des agents afin de diminuer le taux de corruptions des agents qui
facilitent les branchements frauduleux.
CONCLUSION GENERALE
L’objectif principal de ce travail était d’améliorer la qualité de distribution de l’énergie
électrique sur le réseau basse tension de la commune de KAMALONDO.
Pour atteindre notre objectif nous avons procédé par le prélèvement des profils de charges pour
la détermination des taux de déséquilibre en courant par la méthode pratique et théorique,
l’étude d’équilibrage porte une meilleure solution si on l’effectue à l’heure de pointe. Notre but
est de minimiser le taux de déséquilibre en courant durant le fonctionnement des appareils dans
le réseau. Pour atteindre cet objectif nous avons recouru à la méthodologie dite bottom-up, il
s’agit d’une approche ascendante qui commence par le prélèvement des charges journalières à
la source d’alimentation conduisant à la réalisation des profils des charges. Cette méthode fait
une prévision pour la considération d’une nouvelle technologie et l’évolution de comportement
des consommateurs en résolvant le problème de déséquilibre d’environ 10%.
Après analyse et résultat de notre étude, il nous a été favorable de dire qu’il est difficile d’avoir
un réseau parfaitement équilibré à tout instant, les calculs des puissances souscrites sont
indispensables et conduisent au choix de phases où se fera bien le raccordement à l’égard des
taux des déséquilibres, cela nous a amené à la décision d’équilibrage en basculant certaines
charges connectées sur la ligne la plus chargée vers une autre ligne sur laquelle on trouve une
charge inférieure.
Quel que soit la méthode d’équilibrage, un équilibre parfait d’un réseau reste toujours
théorique ; La commune de KAMALONDO rencontre un taux de déséquilibre assez élevé à
l’heure de pointe de ce fait l’équilibrage dévient nécessaire par la méthode pratique.
Dans l’avenir, d’autres études pourront s’intéresser à approfondir notre projet par la
considération d’un redimensionnement et ainsi avoir une vue globale du réseau dans le quartier
KAMALONDO.
[50]
BIBLIOGRAPHIE
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