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Le sanctuaire d'Asclépios Ζυμυδρηνός

Author(s): Ch. P.
Source: Revue Archéologique, Sixième Série, T. 17 (JANVIER-JUIN 1941), pp. 113-114
Published by: Presses Universitaires de France
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41751087
Accessed: 17-06-2016 10:35 UTC

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Revue Archéologique

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NOUVELLES ET CORRESPONDANCE 113

La mosaïque de Naples a aussi l'avantage de montrer la vigne


surnaturelle naissant près d'Ambrosia, comme sur la frise de Yadyton
de Baalbek (cf. aussi Pilier sculpté d'Apamée, mosaïque de Sainte-
Colombe près Vienne). Enfin, ainsi qu'à Baalbek, l'épiphanie de
Dionysos protégeant la nymphe tombée à terre, est montrée à Naples.
La panthère sacrée attaque Lycurgue.
Le document est donc très important. Mais Mlle M. Bieber a eu
tort de parler d'une « Ampéla », qui ne serait qu'un singulier hybride.
Il n'y a eu qu'un Ampélos, et l'Ambrosia, d'autre part ; celle-ci bien
connue de Nonnos de Panopolis1. Ch. P.

Une colonne aux acanthes corinthienne.

Pour l'interprétation de la Colonne aux acanthes de Delphes, il


faudra tenir compte de la diffusion du type. Th. Homolle avait recueilli
là-dessus toute une documentation précieuse, à laquelle les décou-
vertes plus récentes ajoutent encore.
En 1934, les restes d'une Colonne d'acanthe, nouvelle, ont été
trouvés à Corinthe, au pays du chapiteau dit « corinthien » : ils sont
actuellement entreposés, par terre provisoirement, dajis la cour
du musée. Cette colonne, de style tardif, s'élevait peut-être sur la
base retrouvée au S.-O. de l'Agora, près d'un temple à podium
( AJA XL, 1936, p. 21-39, pl. I-II) que M. Richard Stillwell date-
rait du début du ne s. (ou peut-être encore du ier de notre ère). On
voit à l'Ouest un bassin voûté, d'où débouche un canal voûté aussi, qui
passait sous l'Agora. La base a été trouvée à l'Ouest de ce bassin.
Ch. P.

Le sanctuaire ď Asclépios Zu[xu8p7)vóç.


Il a été découvert en septembre 1939 par M. D. Tsontschev, dans
la province de Plovdiv (Bulgarie), et il a fourni plus de trois cents
autels, avec des statuettes, des plaques votives, et aussi de nombreuses
inscriptions. Le lieu de la découverte est voisin du village de Balkoun,
arrondissement de Pazardjik.
Cette heureuse découverte n'ajoute pas seulement à nos connais-
sances topographiques encore assez rares, sur les sanctuaires thraces ;
elle intéressera vivement les historiens des religions. Le dieu Zujxu-
8py)vóç était un Asclépios groupé avec Hygie et Télesphoros, ainsi
que le montrent les plaquettes votives : on a trouvé le modèle en
miniature d'un temple antique, des groupes de sculptures, des reliefs
(Asclépios est tantôt assis, tantôt debout, tantôt à cheval , ce qui
mérite d'être noté, contrairement à ce que j'avais pensé en rendant
compte ici du précieux ouvrage de G. Kazarow, Die Denkm. des

1. R. M(outerde), Mèi. Univ. S* Joseph , XXII, 1939, p. 158, a signalé qu'il


reconnaîtrait volontiers Ambrosia à Baalbek dans la figure dont le buste s'achève
en rinceaux de vigne ( Baalbek , Ergebnisse . I, Atlas , pl. 133 et 134, 2). Ambrosia
et Lycurgue ont certainement eu grande part aux cultes dionysiaques de Syrie.
VIe SÉRIE. - T. XVTT, 1941 8

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114 REVUE ARCHÉOLOGIQUE

thrakischen Reilergolles in Bulgarien , 1938). Certaines plaques votives


intéressent aussi le Cavalier thrace, représenté à droite, marchant ou
en station, ou à droite dans l'action de la chasse, ou rentrant de
la vénerie infernale.
M. Dim. Tsontschev publiera ses trouvailles en Bulgarie même,
mais dans une étude écrite en notre langue : il essayera de fixer (en
partie grâce aux monnaies), la date du sanctuaire ; il compte élucider
aussi l'épithète d'Asclépios Zu[xu8py)vóç.
Il y aura là une contribution précieuse à l'histoire des religions
de Thrace. Ch. P.

Temples païens transformés en églises chrétiennes.

Par les soins de M. Fr. W. Deichmann, a paru dans le Jahrb.


archaeol. 54, 1939, p. 105-136, une courte étude, substantielle, sur
ces temples, avec une liste, illustrée de nombreux plans. La liste est
constituée pour les régions suivantes : Syrie et Palestine, Égypte et
Nubie, Asie Mineure et Constantinople, Grèce, Sicile, Italie, Gaule.
Le répertoire pourra être enrichi ou corrigé ; il est déjà fort précieux.
Ch. P.

La Bibliothèque de Titus Flavius Pantainos, Agora d'Athènes.

L'existence en avait été signalée en cette Revue, d'après l'inscrip-


tion donnant le règlement fixé pour les usagers (cf. maintenant
Hesperia, V, 1936, p. 42, fig. 40).
Il est possible que l'édifice même soit maintenant connu. On a
trouvé en effet au Sud du Portique d'Attale, dans la dernière cam-
pagne, un portique ionique de 35 mètres de long donnant sur la rue
des Panathénées ; en arrière, il y a une série de cinq pièces, et enfin,
une cour avec péristyle.
Le règlement précédemment découvert, sur un bloc remployé
non loin de là dans le Mur de Valérien, pourrait avoir été gravé au
linteau d une des entrees de salles. Ch. P.

La Rotonde de Saint-Georges à Salonique.


L'exploration en avait été poussée très loin par le regretté Ernest
Hébrard, qui posa le premier la question des rapports avec le Palais
de Galère. En 1935, les recherches d'A. Alf oidi et de H. von Schöne-
beck avaient conduit ces savants à imaginer que l'arc était peut-être
l'entrée monumentale d'un palais impérial, situé au N. de la Via
Egnatia. La Rotonde devenue église Saint-Georges en aurait été,
au centre, la salle du Trône.
L'archéologue danois E. Dyggve fut chargé de préparer, en 1938,
et de diriger, de mars à juin 1939, la campagne de fouilles qui devait
vérifier ou infirmer cette hypothèse. Les premiers résultats ont
établi que la Rotonde était un monument indépendant, ayant eu
son enceinte propre.

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