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Chimie générale: La matière

202-NYA-05

Chapitre 5
Structure atomique
et périodicité
Sylvain Vigier
Cégep Thetford
Chapitre 5
Structure atomique et
périodicité
Plan du cours:

• 5.1 Radiations électromagnétiques et énergie • 5.6 Orbitales et énergie


• 5.2 Spectre de l’atome d’hydrogène • 5.7 Le spin des électrons et le principe de
• 5.3 Le modèle Bohr Pauli

• 5.4 Le modèle quantique de l’atome • 5.8 Le principe Aufbau et le tableau


périodique
• 5.5 Nombres quantiques
• 5.9 Périodicité des propriétés atomiques

2
Chapitre 5
Structure atomique et
périodicité
Plan de cours : un voyage incroyable

3
5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Les ondes: principe et définitions

• Une onde: vibration (temporaire) de « l’espace » par laquelle l’énergie est transmise.
C’est la propagation d’une déformation progressive, périodique et réversible des
propriétés physiques locales de l’environnement.

• Exemple des ondes mécaniques = déformation progressive de « l’espace physique »


• Exemples: onde acoustiques; vagues sur une surface d’eau; vibration du sol

• Les ondes mécaniques se propagent par un support physique (l’air, l’eau, la terre)

L’onde se propage via un support


Le support lui ne bouge pas
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5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Les ondes: principe et définitions

• Une onde: vibration (temporaire) de « l’espace » par laquelle l’énergie


est transmise.

• Exemples: onde acoustiques; vagues sur une surface d’eau; vibration du sol

• Les ondes ont 3 caractéristiques principales:


• Longueur d’onde (λ = lambda): la distance entre deux sommets consécutifs

• Unité: mètre (souvent nm = 10-9 m)

• Fréquence (ν = nu): le nombre d’ondes (cycles) par seconde qui passent un


point donné dans l’espace

• Unité: s-1 ou Hertz (Hz)

• Vitesse (v): la distance parcourue par un point de l’onde par seconde

• Unité: m.s-1 (m/s)


5
5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Les ondes électromagnétiques: principe et définitions

• Les radiations (ou ondes) électromagnétiques sont une des formes de


déplacement de l’énergie dans l’espace

• Exemple: lumière; micro-ondes; Rayon X…

• Les ondes électromagnétiques se déplacent à travers la perturbation du


champ électrique et du champ magnétique du milieu

• Donc ces ondes ne sont pas des ondes mécaniques


Champ magnétique

• Ces ondes se déplacent dans le vide

Onde électromagnétique Champ électrique 6


5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Les ondes électromagnétiques: principe et définitions

• Les ondes électromagnétiques se déplacent à travers la perturbation du champ électrique et du


champ magnétique du milieu

• Donc ces ondes ne sont pas des ondes mécaniques

• Ces ondes se déplacent dans le vide

Onde électromagnétique

• Les ondes électromagnétiques ont toujours les 3 caractéristiques principales d’une onde:
• Longueur d’onde (λ = lambda): la distance entre deux sommets consécutifs

• Fréquence (ν = nu): le nombre d’ondes (cycles) par seconde qui passent un point donné dans l’espace

• Vitesse (c): la distance parcourue par un point de l’onde par seconde

• Les ondes électromagnétiques se déplacent à la vitesse de la lumière: c = 2,9979 x108 m/s


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5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Relation fondamentale des caractéristiques des ondes

Tous les types d’ondes sont caractérisés par:

• Longueur d’onde (λ = lambda): la distance entre deux sommets consécutifs (m ou nm)

• Fréquence (ν = nu): le nombre d’ondes (cycles) par seconde l’espace (1/s ou Hz)

• Vitesse (v ou c): la distance parcourue par seconde (m/s)

• Relation entre c ou v; λ; ν 𝒄= 𝝀 × 𝝂
• Relation inverse entre λ et ν

• grande λ; petite ν

• grande ν; petite λ 𝒄
𝝂=
𝝀
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5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Spectre de λ des ondes/radiations électromagnétiques

Grande 𝝂
(et E) Ondes électromagnétiques:
Longueur d’onde (en m) • Rayons gamma (R-)
• Rayons X (R-X)

𝒄= 𝝀 × 𝝂 • Ultraviolet (UV)
• Lumière visible
• Infrarouge (IR)
• Microondes (µ-onde)
𝒄 • Ondes radios
𝝂=
𝝀

Grande λ
Spectre visible: 400-800 nm (petite E)
9
5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Exemples

• Le « feu vert » des feux de circulation est presque monochromatique avec λ = 522 nm
• De quel type d’onde électromagnétique s’agit-il ?

• Quelle est la fréquence de ce rayonnement électromagnétique? (c = 2,998x108 m/s)

𝒄= 𝝀 × 𝝂 Longueur d’onde (en m)

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5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Exemples

• Le « feu vert » des feux de circulation est presque monochromatique avec λ = 522 nm
• De quel type d’onde électromagnétique s’agit-il ? → Lumière visible (verte)

Spectre visible: 400-800 nm

• Quelle est la fréquence de ce rayonnement électromagnétique? (c = 2,998x108 m/s)

𝒄= 𝝀 × 𝝂 c 2,998×108
ν= = = 5,74× 1014 s−1
λ 522×10 −9
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5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Exemples

• Le « feu vert » des feux de circulation est presque monochromatique avec λ = 522 nm
• De quel type d’onde électromagnétique s’agit-il ? → Lumière visible (verte)

• Quelle est la fréquence de ce rayonnement électromagnétique? → ν = 5,74× 1014 s−1

• Lorsque la lumière passe au rouge, est-ce que sa fréquence augmente ou diminue?

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5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Énergie des radiations/ondes électromagnétiques

• Les travaux de Max Planck sur les radiations lumineuses et de Albert Einstein sur
l’effet photoélectrique ont permis de comprendre le lien entre onde et énergie:

• L’énergie est quantifiée = elle ne peut être transférée/échangée que sous forme Max Planck Albert Einstein
(1858 – 1947) (1879 – 1955)
de « paquets » entiers

• Les « paquets » d’énergies = 1 quanta d’énergie (quantum)

• L’énergie est une variable discrète = échangée par paquets entiers = pas continue

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5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Énergie des radiations/ondes électromagnétiques

• Les travaux de Max Planck sur les radiations lumineuses et de Albert Einstein sur
l’effet photoélectrique ont permis de comprendre le lien entre onde et énergie:

• L’énergie est quantifiée = elle ne peut être transférée/échangée que sous forme Max Planck Albert Einstein
(1858 – 1947) (1879 – 1955)
de « paquets » entiers

• Les « paquets » d’énergies = 1 quanta d’énergie (quantum)

• L’énergie est une variable discrète = échangée par paquets entiers = pas continue

• La nature discrète (discontinue) de l’énergie dans les radiations


électromagnétiques les rends assimilables à un « flux de particules »

• « Particules » d’énergie dans une onde électromagnétique = 1 photon

• Double nature de la lumière: dualité onde/corpuscule

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5.1 Radiations
électromagnétiques et énergie
Énergie des radiations/ondes électromagnétiques

• Les travaux de Max Planck sur les radiations lumineuses et de Albert Einstein sur
l’effet photoélectrique ont permis de comprendre le lien entre onde et énergie:

• L’énergie est quantifiée = elle ne peut être transférée/échangée que sous forme Max Planck Albert Einstein
(1858 – 1947) (1879 – 1955)
de « paquets » entiers

• La nature discrète (discontinue) de l’énergie dans les radiations 𝒄= 𝝀 × 𝝂


électromagnétiques les rends assimilables à un « flux de particules »

• Le lien entre onde et énergie est donné par la relation:


• E = Énergie d’un photon en Joule hc
E = hn=
• h = constante de Planck = 6,626 x10-34 J x s λ
• c = vitesse de la lumière = 2,9979 x108 m/s

• n = fréquence en s-1 ; λ = longueur d’onde en m 15


5.1 Radiations
Exemples et exercices
électromagnétiques et énergie
• Une station de radio FM diffuse à 99,5 MHz. Calculer la longueur d’onde des ondes radio correspondantes.

• Un photon de lumière ultraviolette (UV) possède suffisamment d’énergie pour muter un brin d’ADN humain. Quelle
est l’énergie d’un seul photon UV et d’une mole de photons UV ayant une longueur d’onde de 25 nm?

• Un type de rayonnement électromagnétique a une fréquence de 107,1 MHz, un autre type a une longueur d’onde
de 2,12 x10-10 m, et un autre type de rayonnement électromagnétique a des photons d’énergie égale à 3.97 x10 -19
J/photon. Identifier chaque type de rayonnement électromagnétique et les classer par ordre croissant de
fréquence et d’énergie. placer dans l’ordre d’augmentation de l’énergie des photons et de l’augmentation de la
fréquence.

hc Longueur d’onde (en m)


𝒄= 𝝀 × 𝝂 E = hn=
λ
• h = constante de Planck = 6,626 x10-34 J x s
• c = vitesse de la lumière = 2,9979 x108 m/s 16
5.2 Le spectre de l’atome
l’hydrogène
Rappel sur la structure de l’atome au début du 20e siècle

• Thomson : modèle du plum-pudding (1904)

• Découverte de l’électron et de sa charge (-1)

• L’atome a une charge nette neutre Joseph John Thomson


(1856 – 1940)
• L’atome est une sphère où les charges (+) sont uniformes, et les e- contrebalancent ces charges

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5.2 Le spectre de l’atome
l’hydrogène
Rappel sur la structure de l’atome au début du 20e siècle

• Thomson : modèle du plum-pudding (1904)

• Découverte de l’électron et de sa charge (-1)

• L’atome a une charge nette neutre Joseph John Thomson


(1856 – 1940)
• L’atome est une sphère où les charges (+) sont uniformes, et les e- contrebalancent ces charges

• Rutherford : modèle planétaire (1911)

• Découverte du noyau et des protons (charge +1)

• Les électrons entourent le noyau sans position particulière

• L’atome est principalement fait de vide; Le noyau est


beaucoup plus gros que les électrons

• La masse de l’atome est concentrée dans le noyau


Ernest Rutherford
18
(1871-1937)
5.2 Le spectre de l’atome
l’hydrogène
Spectre continu de la lumière

• La lumière visible est constituée de toutes les λ (ondes) entre 400 et 800 nm
• La lumière visible est dissociée par un prisme en un spectre continu de couleurs (λ / ondes)

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5.2 Le spectre de l’atome
l’hydrogène
Spectre de raies de l’hydrogène

• L’hydrogène gazeux est soumis à un courant haute tension → émission de lumière visible
• Fait passer la lumière émise par le gaz H à travers un prisme:
2

• → Seulement certaines couleurs (λ)

• → Spectre de raies (discontinu)

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5.2 Le spectre de l’atome
l’hydrogène
Spectre de raies de l’hydrogène

• L’hydrogène gazeux est soumis à un courant haute tension → émission de lumière visible
• Fait passer la lumière émise par le gaz H à travers un prisme:
2

• → Seulement certaines couleurs (λ)

• → Spectre de raies (discontinu)

• Interprétations du spectre of H2?

• λ = Rayonnement électromagnétique → donc E

• Seulement λ spécifiques → donc E spécifiques

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5.2 Le spectre de l’atome
l’hydrogène
Spectre de raies de l’hydrogène

• L’hydrogène gazeux est soumis à un courant haute tension → émission de lumière visible
• Interprétations du spectre of H ? 2

• λ = Rayonnement électromagnétique → donc E

• Seulement λ spécifique → donc E spécifique

•H 2 gaz absorbe l’E du courant électrique = état excité

• Émission de lumière observée: retour vers l’état fondamental (perte E)

• Seulement certaines λ observées → seulement certaines E absorbées


/émises

• La variation d’E. entre état fondamental/état excité de H2


peut être calculée: hc
∆E = hn= 22
λ
5.2 Le spectre de l’atome
l’hydrogène
Spectre de raies d’autres éléments

• Un spectre des raies est observé pour plusieurs éléments:


• Le spectre de raies d’éléments excités serait-il une hc


caractéristique de la structure des atomes? ∆E = hn=
λ

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5.3 Modèle atomique de
Bohr
Caractéristiques du modèle atomique de Bohr

• À partir des données sur le spectre des raies de l’hydrogène, Bohr propose un modèle
quantique de l’atome d’hydrogène (1913).

• Comme le modèle Rutherford: noyau (+) au centre; électrons (-) l’entourent (où?)

• Modèle quantique (de l’hydrogène): positionne les électrons


Niels Bohr
(1885 – 1962)

• Les électrons sont localisés sur certaines orbites circulaires spécifiques

• Seuls les niveaux d’énergie spécifiques = orbites sont disponibles pour l’électron

• Quantification de l’E. = modèle quantique


Modèle quantique de H

Spectre de raies de H2
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5.3 Modèle atomique de
Bohr
Caractéristiques du modèle atomique de Bohr

• Comme le modèle Rutherford: noyau (+) au centre; électrons (-) l’entourent (où?)

• Modèle quantique (de l’hydrogène): positionne les électrons

• Les électrons sont localisés sur certaines orbites circulaires spécifiques


Niels Bohr
• Seuls les niveaux d’énergie spécifiques = orbites sont disponibles pour l’électron (1885 – 1962)

• Niveau d’É. de chaque orbite donnée par:

• En = − 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖 ×
1
n2

• En = Énergie de l’électron au niveau n (J)


• n = niveau d’E. / orbite
• E < O → échelle négative d’E.
• E = 0 quand é quitte l’atome 25
5.3 Modèle atomique de
Caractéristiques du modèle atomique de Bohr Bohr
• Comme le modèle Rutherford: noyau (+) au centre; électrons (-) l’entourent (où?)

• Modèle quantique (de l’hydrogène): positionne les électrons

• Les électrons sont localisés sur certaines orbites circulaires spécifiques

• Seuls les niveaux d’énergie spécifiques = orbites sont disponibles pour l’électron Niels Bohr
(1885 – 1962)

• Niveau d’É. de chaque orbite donnée par:

1 • En = Énergie de l’électron au niveau n (J)


En = − 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖 × 2 • n = niveau d’E. / orbite
n
• E < O → échelle négative d’E.

• Le rayon des orbites est spécifique aux niveaux d’É.:

• rn = rayon de l’orbite n (m)


rn = a0 × 𝒏𝟐
• a0: rayon à l’état fondamental = 5.292 x 10-11 m = 0.5292 Å
(rappel: rayon du noyau = 1x10-15 m) 26
5.3 Modèle atomique de
Bohr
Caractéristiques du modèle atomique de Bohr

• L’électron peut se déplacer entre les orbites s’il


absorbe ou émet la bonne quantité d’énergie (∆E)
• Niveau supérieur: absorbe E.
• Niveau inférieur: émet E.

• É. Absorbée/émise sous forme de radiation


électromagnitique (photon)

1
En = − 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖 × 2
n

1 1 Transition entre orbites par


∆E = 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎 −𝟏𝟖
× − Ephoton = ∆E = 𝒉ν
ninitial2 nfinal2 absorption/émission de

• Si ∆E > 0 → absorption d’É → aug. niveau ; photons

• Si ∆E < 0 → émission d’É → dim. niveau 27


5.3 Modèle atomique de
Caractéristiques du modèle atomique de Bohr Bohr
• Plusieurs niveaux d’énergie existent pour l’électron de En = − 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖
1
× 2
n
l’atome de H

• n = 1 → Niveau fondamental; r = a0 rn = a0 × 𝒏𝟐

• n > 1 → niveaux excités*

• E max. de l’électron = 0 J
→ Lorsque e- s’échappe de l’attraction du noyau/atome

(échelle E négative)

• Les transitions vers des niveaux spécifiques définissent


des « séries » de spectre de raies
(Série de Balmer → Lumière visible)

1 1
∆E = 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖 × −
ninitial2 nfinal2 28
5.3 Modèle atomique de
Bohr
Caractéristiques du modèle atomique de Bohr: exemple

• Quel est la λ du photon émis lorsque l’électron passe du niveau


d’énergie n = 5 → n = 2 ?
Quel est le rayon de son orbite finale?

1 1
∆E = 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖 × −
ninitial 2 nfinal2

• h = 6,626 x10-34 J x s

rn = a0 × 𝒏𝟐

• a0 = 5,292 x 10-11 m

29
5.3 Modèle atomique de
Bohr
Caractéristiques du modèle atomique de Bohr: exemple

• Quel est la λ du photon émis lorsque l’électron passe du niveau


d’énergie n = 5 → n = 2 ?
Quel est le rayon de son orbite finale?

1 1
∆E = 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖 × −
ninitial 2 nfinal2

• h = 6,626 x10-34 J x s

∆E = - 4,58 x 10-19 J Ephoton = ∆E = 𝒉ν

λ = 434 nm

rn = a0 × 𝒏𝟐 r2 = 21,17 x10-11 m

• a0 = 5,292 x 10-11 m
30
5.3 Modèle atomique de
Bohr
Résumé du modèle de Bohr de l’atome d’hydrogène

• Reprend modèle de Rutherford pour le noyau


1
• Les électrons sont localisés sur des niveaux d’énergie spécifiques En = − 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖 ×
n2

• Les orbites de l’électron sont bien définies:

• • rn = rayon de l’orbite n (m)


rn = a0 × 𝒏𝟐
• a0: rayon à l’état fondamental = 5.292 x 10-11 m

• L’électron peut se déplacer entre les orbites par


absorption/émission d’un photon d’exacte énergie: ∆E

1 1
∆E = 𝟐, 𝟏𝟕𝟖 × 𝟏𝟎−𝟏𝟖 × − Ephoton = ∆E = 𝒉ν
ninitial 2 nfinal2
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5.3 Modèle atomique de
Bohr
Limites du modèle de Bohr

• Le modèle de Bohr est construit pour l’atome d’hydrogène → seulement 1 électron

• Décrit parfaitement le spectre des raies observé pour H

• Lorsque le modèle de Bohr est appliqué aux atomes polyélectroniques, ne peut pas ajuster
le rayon / énergie des orbites avec des observations (même avec des orbites elliptiques)

• Modèle de Bohr : l’électron ne peut exister que sur des orbites définies spécifiques

• L’électron peut changer d’orbite → besoin d’être en quelque sorte entre 2 orbites
→ contradiction

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5.3 Modèle atomique de
Bohr
Limites du modèle de Bohr

• Le modèle de Bohr est construit pour l’atome d’hydrogène → seulement 1 électron

• Décrit parfaitement le spectre des raies observé pour H

• Lorsque le modèle de Bohr est appliqué aux atomes polyélectroniques, ne peut pas ajuster
le rayon / énergie des orbites avec des observations (même avec des orbites elliptiques)

• Modèle de Bohr : l’électron ne peut exister que sur des orbites définies spécifiques

• L’électron peut changer d’orbite → besoin d’être en quelque sorte entre 2 orbites
→ contradiction

• Éliminer ces limites et contradictions: appliquer le concept d’ondes associées De Broglie

• Le comportement de l’électron sera considéré comme une onde

• → Définit le modèle atomique de la mécanique ondulatoire ou mécanique quantique


33
5.4 Modèle quantique de
l’atome
Nature ondulatoire des particules: l’hypothèse de De Broglie

• Observations de M. Planck et A. Einstein: les radiations électromagnétiques peuvent aussi


être associées à des particules: les photons.

• Dualité onde/particule

• Est-ce que l’inverse est vrai?


Louis De Broglie
(1892 – 1987)

• Une particule = un objet physique: un électron, une pomme, un balle de tennis peut-elle
également se comporter comme une onde ?

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5.4 Modèle quantique de
l’atome
Nature ondulatoire des particules: l’hypothèse de De Broglie

• Observations de M. Planck et A. Einstein: les radiations électromagnétiques peuvent aussi


être associées à des particules: les photons.

• Dualité onde/particule

• Est-ce que l’inverse est vrai?


Louis De Broglie
(1892 – 1987)

• Une particule = un objet physique: un électron, une pomme, un balle de tennis peut-elle
également se comporter comme une onde ?

• Travaux mathématiques de De Broglie: définit l’onde associée à une particule:

• • λ: longueur d’onde de la particule (m)


h • h: Constante de Planck (6,626 x 10-34 J • s)
λ=
mv • m: masse de la particule (kg)

• (Démontré ensuite par C.J. Davisson et L.H. Germer) • v: vitesse de la particule (m/s)
35
5.4 Modèle quantique de
l’atome
Nature ondulatoire des particules: l’hypothèse de De Broglie

• Travaux mathématiques de De Broglie: définit l’onde associée à une particule:

• h • λ: longueur d’onde de la particule (m)


λ= • h: Constante de Planck (6,626 x 10-34 J • s)
mv
• m: masse de la particule (kg)
Louis De Broglie
• v: vitesse de la particule (m/s) (1892 – 1987)

• Exemple: quelle est la λ de l’onde associée à: une balle de tennis, un balle de fusil, un electron ?

• m balle de tennis: 60 g • m balle de fusil (.22 lr): 2.1 g • m électron: 9.11 × 10-31 kg
• v (service): 55 m/s • v (initiale): 450 m/s • v (stationnaire): 1 × 107 m/s

36
5.4 Modèle quantique de
l’atome
Nature ondulatoire des particules: l’hypothèse de De Broglie

• Travaux mathématiques de De Broglie: définit l’onde associée à une particule:

• h • λ: longueur d’onde de la particule (m)


λ= • h: Constante de Planck (6,626 x 10-34 J • s)
mv
• m: masse de la particule (kg)
Louis De Broglie
• v: vitesse de la particule (m/s) (1892 – 1987)

• Exemple: quelle est la λ de l’onde associée à: une balle de tennis, un balle de fusil, un electron ?

• m balle de tennis: 60 g • m balle de fusil (.22 lr): 2.1 g • m électron: 9.11 × 10-31 kg
• v (service): 55 m/s • v (initiale): 450 m/s • v (stationnaire): 1 × 107 m/s
• λ = 2.01 x 10-34 m • λ = 7.01 x 10-34 m • λ = 7.27 x 10-11 m

37
5.4 Modèle quantique de
Nature ondulatoire des particules: l’hypothèse de De Broglie l’atome
• Travaux mathématiques de De Broglie: définit l’onde associée à une particule:

• • λ: longueur d’onde de la particule (m)


h • h: Constante de Planck (6,626 x 10-34 J • s)
λ= • m: masse de la particule (kg)
mv
• v: vitesse de la particule (m/s) Louis De Broglie

• Exemple: quelle est la λ de l’onde associée à: une balle de tennis, un balle de fusil, un electron ?
(1892 – 1987)

• m balle de tennis: 60 g • m balle de fusil (.22 lr): 2.1 g • m électron: 9.11 × 10-31 kg
• v (service): 55 m/s • v (initiale): 450 m/s • v (stationnaire): 1 × 107 m/s
• λ = 2.01 x 10-34 m • λ = 7.01 x 10-34 m • λ = 7.27 x 10-11 m
• Conclusions:

• Pour les objets massifs : λ sont si petites que le comportement des particules >> comportement ondulatoire

• Pour les particules atomiques → λ sont dans la gamme des rayonnements électromagnétiques

• → doit tenir compte de ce comportement pour les particules subatomiques 38


5.4 Modèle quantique de
l’atome
La fonction d’onde de Schrödinger

• E. Schrödinger utilise les travaux de De Broglie pour proposer un nouveau modèle atomique

• Modèle basé sur le principe de « l’onde associée » de De Broglie

• Modèle ondulatoire ou modèle quantique de l’atome


Erwin Schrödinger

• Dans ce modèle, l’onde associée de l’électron de l’atome d’hydrogène est une onde stationnaire
(1887 – 1961)

• Onde stationnaire: onde qui oscille dans le temps mais dont certains points sont fixe dans l’espace (nœuds)

Onde régulière Onde stationnaire


→ Changement d’amplitude dans l’espace 39
→ Les nœuds ont toujours 0 d’amplitude au même endroit
5.4 Modèle quantique de
l’atome
La fonction d’onde de Schrödinger

• E. Schrödinger utilise les travaux de De Broglie pour proposer un nouveau modèle atomique

• Modèle basé sur le principe de « l’onde associée » de De Broglie

• Dans ce modèle, l’onde de l’électron de l’atome d’hydrogène est une onde stationnaire
Erwin Schrödinger
(1887 – 1961)

• Si on applique le principe d’onde stationnaire de l’é. au modèle de Bohr:

• Seulement certaines λ peuvent « fiter » avec les orbites du modèle

• Si l’é. est une onde, alors il a des λ spécifiques

40
5.4 Modèle quantique de
La fonction d’onde de Schrödinger
l’atome
• Schrödinger a développé l’équation qui caractérise le comportement ondulatoire de l’électron (atome H)

• Ψ (psi) = Fonction d’onde → décrit la position (coordonnées) de l’électron

• L’équation de Schrödinger relie la position de l’é et l’énergie totale de l’atome

δ2ψ / δx2 + δ2ψ / δy2 + δ2ψ / δz2 + 8π2m/h2 (E – V) . Ψ = 0


Erwin Schrödinger
(1887 – 1961)

x; y; z : Coordonnées spatiales E; V: E totale et potentielle


= position de l’e- = E de l’atome

• L’équation de Schrödinger a plusieurs solutions

• Chaque solution décrit une fonction d’onde Ψ associée à une valeur particulière d’E.

• Une fonction d’onde spécifique Ψ est appelée une orbitale 41


5.4 Modèle quantique de
La fonction d’onde de Schrödinger l’atome
• Schrödinger a développé l’équation qui caractérise le comportement ondulatoire de l’électron
(atome H)

• Ψ (psi) = Fonction d’onde → décrit la position (coordonnées) de l’électron

• Chaque solution décrit une fonction d’onde Ψ

• Une fonction d’onde spécifique Ψ est appelée une orbitale


Erwin Schrödinger
(1887 – 1961)

• Modèle quantique : simple amélioration du modèle de Bohr?

• l’électron, associé à une onde se déplace sur une orbitale équivalente à l’orbite de Bohr ? 42
5.4 Modèle quantique de
La fonction d’onde de Schrödinger l’atome
• Schrödinger a développé l’équation qui caractérise le comportement ondulatoire de l’électron (atome H)

• Ψ (psi) = Fonction d’onde → décrit la position (coordonnées) de l’électron

• Chaque solution décrit une fonction d’onde Ψ

• Une fonction d’onde spécifique Ψ est appelée une orbitale

Erwin Schrödinger
(1887 – 1961)

• Modèle quantique : l’électron, associé à une onde se déplace sur une orbitale équivalente à l’orbite de Bohr ?

• Les orbitales ne sont PAS des orbites de Bohr → Impossible de connaître la trajectoire de l’électron
43
5.4 Modèle quantique de
Principe d’incertitude de Heisenberg l’atome
• Il y a une limite fondamentale à la précision avec laquelle nous pouvons connaître à la fois la
position et la quantité de mouvement (vitesse) d’une particule à un moment donné.

• Limitation mathématique → Pas une limitation technique

Werner Heisenberg
(1901 – 1976)
• ∆𝒙: Incertitude sur la position d’une particule
𝒉
∆𝒙 × ∆(𝒎𝒗) ≥ • ∆(𝒎𝒗): Incertitude dans la quantité de mouvement d’une
𝟒𝝅 particule (Masse x vitesse)
• 𝒉: La constante de Planck (6.626 x 10-34 J x s)

44
5.4 Modèle quantique de
Principe d’incertitude de Heisenberg l’atome
• Il y a une limite fondamentale à la précision avec laquelle nous pouvons connaître à la fois la
position et la quantité de mouvement (vitesse) d’une particule à un moment donné.

• Limitation mathématique → Pas une limitation technique

Werner Heisenberg
(1901 – 1976)
• ∆𝒙: Incertitude sur la position d’une particule
𝒉
∆𝒙 × ∆(𝒎𝒗) ≥ • ∆(𝒎𝒗): Incertitude dans la quantité de mouvement d’une
𝟒𝝅 particule (Masse x vitesse)
• 𝒉: La constante de Planck (6.626 x 10-34 J x s)

• Exemple: si l’incertitude de la position de l’é est de ± 1%, quelle est l’incertitude sur sa vitesse ?

• Ø e- = 1x10-10 m

• m e- = 9.11 × 10-31 kg
45
5.4 Modèle quantique de
Principe d’incertitude de Heisenberg
l’atome
• Il y a une limite fondamentale à la précision avec laquelle nous pouvons connaître à la fois la
position et la quantité de mouvement (vitesse) d’une particule à un moment donné.

• Limitation mathématique → Pas une limitation technique

• ∆𝒙: Incertitude sur la position d’une particule Werner Heisenberg


(1901 – 1976)
𝒉 • ∆(𝒎𝒗): Incertitude dans la quantité de
∆𝒙 × ∆(𝒎𝒗) ≥
𝟒𝝅 mouvement d’une particule (Masse x vitesse)
• 𝒉: La constante de Planck (6.626 x 10-34 J x s)

• Exemple: si l’incertitude de la position de l’é est de ± 1%, quelle est l’incertitude sur sa vitesse ?

• Ø e- = 1x10-10 m → ∆𝒙: 1x10-12 m 𝒉 6.626 x 𝟏𝟎−𝟑𝟒


∆𝒗 ≥ = = 5.79 x107 m/s
• m e- = 9.11 × 10-31 kg → 𝐦 ∆𝒗
𝟒𝝅 × ∆𝒙 × 𝒎 𝟒𝝅 × 1 × 10 × 9.11 × 10
−12 −31

L’incertitude sur la vitesse de l’électron est dans la gamme de sa vitesse


46
→ pas possible de connaitre précisement sa vitesse, donc sa trajectoire.
5.4 Modèle quantique de
Principe d’incertitude de Heisenberg l’atome
• Il y a une limite fondamentale à la précision avec laquelle nous pouvons connaître à la fois la position et la
quantité de mouvement (vitesse) d’une particule à un moment donné.

• Limitation mathématique → Pas une limitation technique

Werner Heisenberg
(1901 – 1976)
• ∆𝒙: Incertitude sur la position d’une particule
𝒉
∆𝒙 × ∆(𝒎𝒗) ≥ • ∆(𝒎𝒗): Incertitude dans la quantité de mouvement d’une
𝟒𝝅 particule (Masse x vitesse)
• 𝒉: La constante de Planck (6.626 x 10-34 J x s)

• Exemple : si l’incertitude sur la position d’une balle de tennis est de ± 1%, l’incertitude sur sa vitesse est:

• Ø Balle de tennis = 6.50 x10-2 m

• m Balle de tennis = 60.0 x10-3 kg


47
5.4 Modèle quantique de
Principe d’incertitude de Heisenberg l’atome
• Il y a une limite fondamentale à la précision avec laquelle nous pouvons connaître à la fois la position et la
quantité de mouvement (vitesse) d’une particule à un moment donné.

• Limitation mathématique → Pas une limitation technique

Werner Heisenberg
• ∆𝒙: Incertitude sur la position d’une particule (1901 – 1976)

𝒉 • ∆(𝒎𝒗): Incertitude dans la quantité de mouvement d’une


∆𝒙 × ∆(𝒎𝒗) ≥
𝟒𝝅 particule (Masse x vitesse)
• 𝒉: La constante de Planck (6.626 x 10-34 J x s)

• Exemple : si l’incertitude sur la position d’une balle de tennis est de ± 1%, l’incertitude sur sa vitesse est:

• Ø Balle de tennis = 6.50 x10-2 m → ∆𝒙: 6.50 x10-4 𝒉 6.626 x10−34


∆𝒗 ≥ = = 1.35 x10−29 m/s
𝟒𝝅 × ∆𝒙 × 𝒎 𝟒𝝅 × 6.50 x10 −4 × 60.0x10 −4
• m Balle de tennis = 60.0 x10-3 kg → 𝐦 ∆𝒗
48
Le principe d’incertitude est vrai, mais n’est pas pertinent pour les objets macroscopiques
5.4 Modèle quantique de
Fonction d’onde et modèle quantique de l’atome l’atome
• La fonction d’onde de Schrödinger Ψ définit la position de l’électron dans l’espace et le
temps (Ψ (r,t))

• Le principe d’incertitude de Heisenberg rend impossible de connaître précisément à la


fois la position et la vitesse

• → Donc pas d’information sur la trajectoire de l’é.

• Est-il en orbite autour du noyau? → On ne peut pas savoir!

• En revanche, le carré de la fonction d’onde Ψ2 indique la probabilité de trouver


Carte de densité électronique
l’électron près d’un point particulier dans l’espace

• dP = ψ2.dV ; ∫ ψ2.dV = 1 ;

• Avec Ψ2 on peut connaitre la probabilité de présence = densité électronique de l’é. dans


une orbitale donnée
49
5.4 Modèle quantique de
Fonction d’onde et modèle quantique de l’atome
l’atome
• Le carré de la fonction d’onde Ψ2 indique la probabilité de présence = densité électronique de
l’é. dans une orbitale donnée

• L’électron n’a pas de trajectoires spécifiques, il a une distribution de probabilité dans l’espace

• L’électron est quelque part dans le volume total de l’atome

• Pour la 1ère orbitale décrite par ψ2 : probabilité de trouver l’électron est + grande proche du
noyau et dim. quand on s’en éloigne

• Totalement différent de l’orbite de rayon fixe de Bohr

• Densité électronique
en fonction de la
• Modèle de Bohr :
distance au noyau orbite circulaire

Carte de densité électronique

50
5.4 Modèle quantique de
Fonction d’onde et modèle quantique de l’atome
l’atome
• Le carré de la fonction d’onde Ψ2 indique la probabilité de présence = densité
électronique de l’é. dans une orbitale donnée

• L’électron n’a pas de trajectoires spécifiques, il a une distribution de probabilité


dans l’espace

• L’électron est quelque part dans le volume total de l’atome


Carte de densité
• La probabilité de trouver les électrons dans la 1ère orbitale de H, liée au volume
électronique

des orbitales décrit la probabilité radiale de distribution


La probabilité radiale maximale:
0.529 Å = a0 du modèle de Bohr
→ Modèle de Bohr est faux, mais
beaucoup de ses calculs/prédictions
sont valides (quantification) 51
5.4 Modèle quantique de
Conclusions sur le modèle quantique de l’atome
l’atome
• L’électron dans l’atome de H existe sous forme d’onde associée

• La fonction d’onde Ψ décrit l’orbitale de l’électron

• Le carré de la fonction d’onde Ψ2 indique la probabilité de présence de l’é. dans une orbitale

Carte de densité électronique

52
5.4 Modèle quantique de
Conclusions sur le modèle quantique de l’atome
l’atome
• L’électron dans l’atome de H existe sous forme d’onde associée

• La fonction d’onde Ψ décrit l’orbitale de l’électron

• Le carré de la fonction d’onde Ψ2 indique la probabilité de présence de l’é. dans une orbitale

• L’électron n’a pas de trajectoires spécifiques, il a une distribution de probabilité dans l’espace

• Différent du modèle de Bohr : si e- est sur la 1ère orbite, il est là à 100%

• La taille d’une orbitale est le volume qui renferme 90% de la probabilité électronique totale de
l’orbitale (= pas de taille réellement définie)

• Densité électronique
en fonction de la
• Modèle de Bohr :
distance au noyau orbite circulaire

Carte de densité électronique


53
5.4 Modèle quantique de
Conclusions sur le modèle quantique de l’atome
l’atome
• L’électron dans l’atome de H existe sous forme d’onde associée

• La fonction d’onde Ψ décrit l’orbitale de l’électron

• Le carré de la fonction d’onde Ψ2 indique la probabilité de présence de l’é. dans une orbitale

• L’électron n’a pas de trajectoires spécifiques, il a une distribution de probabilité dans l’espace

• Différent du modèle de Bohr : si e- est sur la 1ère orbite, il est à 100% là

• La taille d’une orbitale est le volume qui renferme 90% de la probabilité électronique totale de
l’orbitale (= pas de taille réellement définie)

• Chaque solution de l’équation de Schrödinger décrit une orbitale spécifique de l’atome d’hydrogène:

• Valeurs spécifiques de résolution de l’équation de Schrödinger: les nombres quantiques

• 3 nombres quantiques définissent une orbitale, et un 4ème décrit l’électron dans cette orbitale

• À l’état fondamental, l’é. de H est dans la 1ere orbitale, et change par absorption d’E.
54
5.5 Nombres quantiques
Le nombre quantique principal (n)

• Il définit la taille et l’énergie de l’orbitale


• Similaire aux niveaux d’énergie du modèle de Bohr

• Le nombre quantique principal est strictement positif et ne peut être que des nombres entiers.

𝒏≥𝟏 • n seulement nombres entiers

• Quand n augmente:
• l’orbitale devient plus grande (l’électron a une probabilité de présence plus élevée plus loin du noyau)

• L’orbitale a une énergie plus élevée (l’électron est moins lié au noyau → échelle negative d’É.)

• Pour une valeur de n, on parle classiquement de couche électronique


• Ex: couche n = 1

55
5.5 Nombres quantiques
Le nombre quantique secondaire ou azimutal ( ) l
• Il définit la forme des orbitales atomiques
• Il prend toutes les valeurs entières comprises entre:
𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏)
• Pour n = 1 → l = 0 → 1 valeur

• Pour n = 2 → l = 0 et l = 1 → 2 valeurs

56
5.5 Nombres quantiques
Le nombre quantique secondaire ou azimutal ( ) l
• Il définit la forme des orbitales atomiques
• Il prend toutes les valeurs entières comprises entre:
• Pour n = 1 → l = 0 → 1 valeur 𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏)
• Pour n = 2 → l = 0 et l = 1 → 2 valeurs

• Pour 1 valeur de l on parle de « sous-couche »


• On donne historiquement une lettre à chaque sous-couche

• Ex: sous-couche s; sous-couche p

Exemple de la forme d’une Exemple de la forme d’une


57
sous-couche s sous-couche p
5.5 Nombres quantiques
Le nombre quantique magnétique (m )
l
• Il décrit l’orientation de l’orbitale dans l’espace par rapport aux autres orbitales dans l’atome.

• Il a toutes les valeurs entières comprises entre: − 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍


• Pour un l donné, chaque valeur de ml décrit une orbitale

• Pour l = 0 → sous-couche s → ml = 0 → 1 valeur = 1 orientation = 1 seule orbitales (forme de sphere)

• Pour l = 1 → sous-couche p → ml = -1; 0; +1 → 3 valeurs = 3 orientations = 3 orbitales (forme lobée)

• Orientations dans l’espace:

Sous-couche s → l = 0 → 1 orientation → sphere Sous-couche p → l = 1 → 3 orientations → axes x; y; z


58
5.5 Nombres quantiques
Exemples des 4 premiers niveaux d’orbitales pour l’atome d’hydrogène (5.2 p190)

𝒏≥𝟏

𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏)

− 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍

59
5.5 Nombres quantiques
Orbitales de l’atome d’hydrogène

• Les orbitales sont représentées le plus clairement par une distribution de probabilité électronique

• Volume incluant 90 % de la probabilité

• Les orbitales sont nommées et écrites avec la série de nombres quantiques qui les décrivent.


Orbitale: n 𝒍ml

60
5.5 Nombres quantiques
Orbitales de l’atome d’hydrogène

• Les orbitales sont représentées le plus clairement par une distribution de probabilité électronique

• Volume incluant 90 % de la probabilité

• Les orbitales sont nommées et écrites avec la série de nombres quantiques qui les décrivent.

Orbitale: n 𝒍ml 𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏)

• Exemple: − 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍
• Pour n = 1 → l = 0 and ml = 0 → seulement 1 orbitale: orbitale 1s

61
5.5 Nombres quantiques
Orbitales de l’atome d’hydrogène

• Les orbitales sont représentées le plus clairement par une distribution de probabilité électronique

• Volume incluant 90 % de la probabilité

• Les orbitales sont nommées et écrites avec la série de nombres quantiques qui les décrivent.

𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏)
Orbitale: n 𝒍ml
• Exemple: − 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍
• Pour n = 1 → l = 0 and ml = 0 → seulement 1 orbitale: orbitale 1s

• Pour n = 2 → l = 0 and ml = 0 → 1 orbitale 2s

→ l = 1 and ml = -1 → 1 orbitale 2p-1 Pour n = 2 → Il existe 4 orbitales:


2s; 2p-1; 2p0; 2p1
→ l = 1 and ml = 0 → 1 orbitale 2p0

→ l = 1 and ml = +1 → 1 orbitale 2p+1


62
5.5 Nombres quantiques
Exercice

• Définir toutes les orbitales qui existent pour n = 4 Orbitale: n 𝒍ml

• Nombre quantique secondaire ( )l • Nombre quantique magnétique (m )


l
𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏) − 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍

63
5.5 Nombres quantiques
Exercice

• Définir toutes les orbitales qui existent pour n = 4 Orbitale: n 𝒍ml


• Nombre quantique secondaire ( )l • Nombre quantique magnétique (m )
l
𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏) − 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍

𝒍 Orbitales (ml) 𝒍 Orbitales (ml)

𝒍= ? ml = ? → orbitale nlml 𝒍= ? ml = ? → orbitale nlml

n=4

𝒍=? ml = ? → orbitale nlml 𝒍= ? ml = ? → orbitale nlml

64
5.5 Nombres quantiques
Exercice

• Définir toutes les orbitales qui existent pour n = 4 Orbitale: n 𝒍ml


• Nombre quantique secondaire ( )l • Nombre quantique magnétique (m )
l
𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏) − 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍

𝒍 Orbitales (ml) 𝒍 Orbitales (ml)


ml = -2 → 4d-2
ml = -1 → 4d-1
𝒍= 0 → s ml = 0 → 4s 𝒍=2→d ml = 0 → 4d0
ml = +1 → 4d+1
ml = +2 → 4d-2
n=4
ml = -3 → 4f-3
ml = -2 → 4f-2
ml = -1 → 4p-1 ml = -1 → 4f-1
𝒍=1→p ml = 0 → 4p0 𝒍=3→f ml = 0 → 4f0
ml = +1 → 4p1 ml = +1 → 4f+1
ml = +2 → 4f+2
ml = +3 → 4f+3 65
5.5 Nombres quantiques
Exercice

• Définir toutes les orbitales qui existent pour n = 4 Orbitale: n 𝒍ml


• Nombre quantique secondaire ( )l • Nombre quantique magnétique (m )
l
𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏) − 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍

𝒍 Orbitales (ml) 𝒍 Orbitales (ml)


ml = -2 → 4d-2
ml = -1 → 4d-1 • Pour n = 4 → 16 orbitales
𝒍= 0 → s ml = 0 → 4s 𝒍=2→d ml = 0 → 4d0
ml = +1 → 4d+1 • 1 orbitale s
n=4
ml = +2 → 4d-2 • 3 orbitales p
ml = -3 → 4f-3
ml = -2 → 4f-2
• 5 orbitales d
ml = -1 → 4p-1 ml = -1 → 4f-1 • 7 orbitales f
𝒍=1→p ml = 0 → 4p0 𝒍=3→f ml = 0 → 4f0
ml = +1 → 4p1 ml = +1 → 4f+1
ml = +2 → 4f+2
ml = +3 → 4f+3 66
5.5 Nombres quantiques
Forme des orbitales: Orbitales s

• Orbitales existent pour l = 0


• Pour chaque couche n → 1 orbitale s (1s; 2s; 3s …)

• Forme sphérique (qui renferme 90% de la probabilité


totale de présence des électrons)

• À l’intérieur du volume sphérique: zones nodales (ou


nœuds) où probabilité = 0

67
5.5 Nombres quantiques
Forme des orbitales: Orbitales p

• Orbitales existent pour l = 1 → donc à partir de n ≥ 2


• Pour n = 1 → Il n’y a pas d’orbitale p

• Pour chaque couche (n ≥ 2) → 3 orbitales p

• Formées de deux lobes séparés par un nœud au niveau


du noyau.

68
5.5 Nombres quantiques
Forme des orbitales: Orbitales d

• Orbitales existent pour l = 2 → donc à partir de n ≥ 3


• Pour chaque couche (n ≥ 3) → 5 orbitales d

• En forme de 4 lobes, centré sur 0 et orienté sur les 3 axes

• Orbital dz2 a une forme particulière

69
5.5 Nombres quantiques
Forme des orbitales: Orbitales f

• Orbitales existent pour l = 3 → donc à partir de n ≥ 4


• Pour chaque couche (n ≥ 4) → 7 orbitales f

• Forme complexe, avec plusieurs lobes


orientés sur les 3 axes

70
5.5 Nombres quantiques
Vue en coupe des orbitales dans l’atome d’hydrogène

71
5.5 Nombres quantiques
Vue en coupe des orbitales dans l’atome d’hydrogène

72
5.5 Nombres quantiques
Énergie des orbitales

• Pour l’atome d’hydrogène, l’énergie de l’orbitale est donnée par la valeur de n

• Toutes les orbitales avec le même n ont la même énergie

• On dit qu’elles sont « dégénérées »

• L’électron hydrogène peut occuper n’importe laquelle de ces orbitales atomiques

• À son état fondamental → e- est sur l’orbitale 1s

• Orbitale de plus faible énergie

• Si de l’énergie est mise dans l’atome → e- peut être transféré sur une orbitale de
plus haute énergie

• Produit un état excité(*)


73
5.6 Le spin des électrons et le
Le nombre quantique de spin (ms)
principe d’exclusion de Pauli

• Les électrons sont des particules chargées qui tournent sur elle-même
• Cela crée des interactions (moment magnétique) avec les champs magnétiques

• L’analyse détaillée des spectres d’émission des atomes indique qu’il faut en
tenir compte pour décrire l’organisation atomique.

• 4ème nombre quantique : nombre quantique de spin(m ) s

• Seulement 2 valeurs possibles: - ½ et + ½


ms = − 𝟏/𝟐
• Représente le sens de rotation de l’électron ou
• Ce nombre quantique ne décrit pas une orbitale → indépendant de n; l et ml
ms = + 𝟏/𝟐

• Ce nombre quantique décrit uniquement le spin de l’électron

• Donc peut être associés à toutes les valeurs de n; l et ml


74
5.6 Le spin des électrons et le
Le principe d’exclusion de Pauli
principe d’exclusion de Pauli

• Les électrons sont définis par leur fonction d’onde (nombres quantiques n; l et
ml) et leur nombre de spin (nombre quantique ms)

• Principe d’exclusion de Pauli: dans un atome donné, deux électrons ne peuvent


pas avoir le même ensemble de quatre nombres quantiques (n, l, ml, and ms)
Wolfgang Pauli

• Conséquence du principe d’exclusion de Pauli:


(1900 – 1958)

• 1 orbitale ne peut accepter que 2 électrons

• Dans 1 orbitale, les électrons doivent avoir un ms different (signe opposé)

75
5.6 Le spin des électrons et le
Le principe d’exclusion de Pauli
principe d’exclusion de Pauli

• Principe d’exclusion de Pauli: Dans un atome donné, deux électrons ne peuvent


pas avoir le même ensemble de quatre nombres quantiques (n, l, ml, and ms)

• Conséquence du principe d’exclusion de Pauli:


• 1 orbitale ne peut accepter que 2 électrons Wolfgang Pauli
(1900 – 1958)

• Dans 1 orbitale, les électrons doivent avoir un ms different (signe opposé)

• Exemple: orbitale 2p -1

• Orbitale décrite par des nombres quantiques → n = 2; l = 1; ml = -1

• Nombres quantiques possibles pour l’électron dans cette orbitale:

• n = 2; l = 1; ml = -1; ms = +1/2 OU n = 2; l = 1; ml = -1; ms = -1/2

• Seulement 2 e- avec une valeur de spin opposée dans la même orbitale


76
5.6 Le spin des électrons et le
Exercice
principe d’exclusion de Pauli

• Lequel des ensembles suivants de nombres quantiques n’est pas autorisé? Justifiez pourquoi ils ne
sont pas autorisés

• n = 3; l = 3; m = 0; m = -1/2
l s
Orbitale: n 𝒍ml
• n = 4; l = 3; m = 2; m = -1/2
l s
𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏)
• n = 4; l = 1; m = 1; m = +1/2
l s

• n = 2; l = 1; m = -1; m = -1
l s
− 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍
• n = 5; l = -4; m = 2; m = +1/2
l s

• n = 3; l = 1; m = 2; m = -1/2
l s ms = − 𝟏/𝟐
ou
ms = + 𝟏/𝟐
77
5.6 Le spin des électrons et le
Exercice
principe d’exclusion de Pauli

• Lequel des ensembles suivants de nombres quantiques n’est pas autorisé? Justifiez pourquoi ils ne
sont pas autorisés

• n = 3; l = 3; m = 0; m = -1/2 → 𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏)
l s

• n = 4; l = 3; m = 2; m = -1/2 → Orbitale 4f
l s 2

• n = 4; l = 1; m = 1; m = +1/2 → Orbitale 4p
l s 1

• n = 2; l = 1; m = -1; m = -1
l s
m = − 𝟏/𝟐 ou m = + 𝟏/𝟐
s s

• n = 5; l = -4; m = 2; m = +1/2
l s

• n = 3; l = 1; m = 2; m = -1/2
l s − 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍

78
5.6 Le spin des électrons et le
Exercices principe d’exclusion de Pauli
• Combien d’électrons dans un atome peuvent avoir la désignation suivante:

• 1p • 7py Orbitale: n 𝒍ml


• 6d0 • 2s

• 4f
• n=3
𝟎 ≤ 𝒍 ≤ (𝒏 − 𝟏)

• Donner le nombre maximum d’électrons dans un atome qui peuvent avoir ces nombres quantiques:

• n = 0; l = 0; ml = 0;
− 𝒍 ≤ ml ≤ 𝒍
• n = 2; l = 1; ml = -1; ms = -1/2

• n = 3; ms = +1/2
ms = − 𝟏/𝟐
• n = 2; l = 2; ou
• n = 1; l = 0; ml = 0; ms = + 𝟏/𝟐
79
5.6 Le spin des électrons et le
Exercices principe d’exclusion de Pauli
• Combien d’électrons dans un atome peuvent avoir la désignation suivante:

• 1p → 0 (p for n =2) • 7p-1 → 2 e- (1 orbitale)

• 6dx2y2 → 2 e- (1 orbitale) • 2s → 2 e- (1 orbitale)

• 4f → 14 e- (7 orbitales)
• n = 3 → 18 e- (1 orbitale s; 3 orbitales p; 5 orbitales d)

• Donner le nombre maximum d’électrons dans un atome qui peuvent avoir ces nombres quantiques:

• n = 0; l = 0; ml = 0;

• n = 2; l = 1; ml = -1; ms = -1/2

• n = 3; ms = +1/2

• n = 2; l = 2;

• n = 1; l = 0; ml = 0;
80
5.6 Le spin des électrons et le
Exercices principe d’exclusion de Pauli
• Combien d’électrons dans un atome peuvent avoir la désignation suivante:

• 1p → 0 (p for n =2) • 7py → 2 e- (1 orbitale)

• 6dx2y2 → 2 e- (1 orbitale) • 2s → 2 e- (1 orbitale)

• 4f → 14 e- (7 orbitales)
• n = 3 → 18 e- (1 orbitale s; 3 orbitales p; 5 orbitales d)

• Donner le nombre maximum d’électrons dans un atome qui peuvent avoir ces nombres quantiques:

• n = 0; l = 0; ml = 0; → 0 (n ≥ 1)

• n = 2; l = 1; ml = -1; ms = -1/2 → 1 e- (1 e- / valeur de ms)

• n = 3; ms = +1/2 → 9 e- (n = 3 → 9 orbitales; 1 e- /orbitale pour ms = +1/2)

• n = 2; l = 2; → 0 (l ≤ n-1)

• n = 1; l = 0; ml = 0; → 2 e- (orbitale 1s → 1 e- / valeur de ms = 2 é/orbitale)


81
5.6 Le spin des électrons et le
principe d’exclusion de Pauli
Modèle quantique de l’atome: cas des atomes polyélectroniques

• Le modèle quantique et le principe des orbitales fonctionnent très bien pour l’atome d’hydrogène
• Pour les atomes polyelectroniques (= tous les autres atomes) ce modèle présente des difficultés
• Ex: repulsion des é entre eux.

• Quelque soit le type d’atome, on conservera le modèle quantique de l’atome de H


• On fera une difference au niveau des tailles et des énergies des orbitales (orbitales hydrogénoïdes):

• Énergie orbitales atome H • Énergie orbitales atome

• Identique pour un meme n polyelectronique

82
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Objectif: déterminer dans quelles orbitales se trouvent les électrons des atomes
• Configuration électronique: nom des orbitales remplies + nombre d’é./orbitale

• Diagramme électronique: représentation schématique des orbitales remplies (case quantiques)

• Principe de l’Aufbau (« construction »): les électrons sont ajoutés un par un aux orbitales tout
comme les protons sont ajoutés un par un au noyau dans les éléments.

83
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Principe de l’Aufbau (« construction »): les électrons sont ajoutés un par un aux orbitales tout
comme les protons sont ajoutés un par un au noyau dans les éléments.

• Atome d’Hydrogène (H):

• État quantique de l’électron:

• n = 1 → couche 1
• l=0 → Sous-couche s
• ml = 0 → 1 orbitale → 1 case quantique
• ms = + ½ → orientation de spin parallèle (flèche vers le haut)

84
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Principe de l’Aufbau (« construction »): les électrons sont ajoutés un par un aux orbitales tout
comme les protons sont ajoutés un par un au noyau dans les éléments.

• Atome d’Hydrogène (H):

• État quantique de l’électron:

• n = 1 → couche 1
• l=0 → Sous-couche s
• ml = 0 → 1 orbitale → 1 case quantique
• ms = + ½ → orientation de spin parallèle (flèche vers le haut)

• Configuration électronique: 1s 1
H • Diagramme électronique
1s1
• 1 case quantique avec 1 électron de spin parallèle 85
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Atome d’Hélium (He): Z = 2 → n é = 2


• Où mettre les 2 électrons ?

86
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Atome d’Hélium (He): Z = 2 → n é = 2


• Où mettre les 2 électrons ?

• Aufbau:
• les électrons sont ajoutés un par un aux orbitales

• n = 1 → couche 1
• l=0 → Sous-couche s
• ml = 0 → 1 orbitale → 1 case quantique
• ms = + ½ et ms = - ½ → 2 e- de sens de spin opposé (principe de Pauli)

• Configuration électronique: 1s He 2
• Diagramme électronique
1s2
• 1 case quantique avec 2 électrons appariés (spin antiparallèle)
87
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 3 → Atome de Lithium (Li): n é = 3


• Où mettre les 3 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 1 é à placer

88
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 3 → Atome de Lithium (Li): n é = 3


• Où mettre les 3 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 1 é à placer

• Couche n = 2 :

• l=0 → sous-couche s
• ml = 0 → 1 orbitale = 1 case quantique
• l=1 → sous-couche p
• ml = -1; 0; +1 → 3 orbitales = 3 cases quantiques

• → 4 orbitales disponibles
• Peut contenir 8 e- au total
• Quelle orbitale remplir en 1er?
89
5.7 Principe de l’Aufbau
Configuration et diagramme électronique
et tableau périodique
• Z = 3 → Atome de Lithium (Li): n é = 3

• Où mettre les 3 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 1 é à placer

• Couche n = 2 :
• l=0 → sous-couche s
• ml = 0 → 1 orbitale = 1 case quantique
• l=1 → sous-couche p
• ml = -1; 0; +1 → 3 orbitales = 3 cases quantiques
• Aufbau:

• Les électrons remplissent les orbitales par


niveau croissant d’énergie

• Énergie croissante avec (n + l) (→ diagramme de Klechkowski)

• Dans une meme sous-couche, E. orbitale est identique


90
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 3 → Atome de Lithium (Li): n é = 3


• Où mettre les 3 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 1 é à placer

• Couche n = 2 :

• l=0 → sous-couche s
• ml = 0 → 1 orbitale = 1 case quantique
• Les électrons remplissent les
• l=1 → sous-couche p
orbitales par niveau croissant
• ml = -1; 0; +1 → 3 orbitales = 3 cases quantiques d’énergie

Li • Configuration électronique: 1s2 2s1

1s2 2s1 2p
91
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 4 → Atome de Béryllium (Be): n é = 4


• Où mettre les 4 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 2 é à placer

• Couche n = 2 :

• l=0 → sous-couche s
• ml = 0 → 1 orbitale = 1 case quantique
• l=1 → sous-couche p
• ml = -1; 0; +1 → 3 orbitales = 3 cases quantiques

Be • Configuration électronique: 1s2 2s2

1s2 2s2 2p
92
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 5 → Atome de Bore (B): n é = 5


• Où mettre les 5 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 3 é à placer

• Couche n = 2 :

• Remplit orbitale 2s → 2 é max → reste 1 é à placer


• l=1 → sous-couche p
• ml = -1; 0; +1 → 3 orbitales = 3 cases quantiques
• Niveaux d’E. identiques → é dans la 1ere orbitale

B • Configuration électronique: 1s2 2s2 2p1

1s2 2s2 2p1 93


5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 6 → Atome de Carbone (C): n é = 6


• Où mettre les 6 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 4 é à placer

• n=2:

• Remplit orbitale 2s → 2 é max → reste 2 é à placer


• l=1 → sous-couche p
• ml = -1; 0; +1 → 3 orbitales = 3 cases quantiques
• Niveaux d’E. identiques des orbitales: ou ?
• Remplit 1 orbitale avec 2é antiparallèles?
• Remplit 2 orbitales avec spin parallèles? C
1s2 2s2 2p2

94
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 6 → Atome de Carbone (C): n é = 6


• Où mettre les 6 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 4 é à placer

• n=2:

• Remplit orbitale 2s → 2 é max → reste 2 é à placer


• l=1 → sous-couche p
• ml = -1; 0; +1 → 3 orbitales = 3 cases quantiques

• Règle de Hund:
Recherche la configuration avec la plus basse énergie: C
nombre maximal d’électrons non appariés pour des
1s2 2s2 2p2
orbitales d’une même sous-couche (même E.)
→ Les électrons non appariés ont des spins parallèles
• Configuration électronique: 1s2 2s2 2p2
95
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 7 → Atome d’Azote (N): n é = 7


• Où mettre les 7 électrons ?

• Remplit orbitale 1s → 2 é max → reste 5 é à placer

• n=2:

• Remplit orbitale 2s → 2 é max → reste 3 é à placer


• l=1 → sous-couche p
• ml = -1; 0; +1 → 3 orbitales = 3 cases quantiques
• → continu selon règle de Hund: remplit orbitales p d’é. de spin parallèle

N • Configuration électronique: 1s2 2s2 2p3

1s2 2s2 2p3


96
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 8 → Atome d’Oxygène (O): n é = 8


• Configuration électronique: ? • Diagramme électronique: ?

• Z = 9 → Atome de Fluor (F): n é = ?

• Z = 10 → Atome de Néon (Ne): n é =

• Z = 11 → Atome de Sodium (Na): n é =

97
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 8 → Atome d’Oxygène (O): n é = 8

O • Configuration électronique: 1s 2 2s2 2p4


1s2 2s2 2p4

• Z = 9 → Atome de Fluor (F): n é = 9


F • Configuration électronique : 1s 2 2s2 2p5

1s2 2s2 2p5

98
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Z = 10 → Atome de Néon (Ne): n é = 10


Ne • Configuration électronique : 1s 2 2s2 2p6
1s2 2s2 2p6

• Z = 11 → Atome de Sodium (Na): n é = 11


• n = 1 → orbitale 1s → 2 é

• n = 2 → orbitales 2s (2 é) + 2p (6 é)

• Total: 2 + 2 + 6 = 10 é → reste 1 à placer

• n = 3 → orbitale 3s

Na • Configuration électronique : 1s 2 2s2 2p6 3s1

1s2 2s2 2p6 3s1 99


5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Pour n = 3

• l = 0 → sous-couche 3s → 1 orbitale → 2 é

• l = 1 → sous-couche 3p → 3 orbitales → 6 é

• l = 2 → sous-couche 3d

• ml = -2; -1; 0; +1; +2 → 5 orbitales = 5 cases quantiques

Sous-couches nd → 10 e-

100
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Configuration et diagramme électronique des atomes suivant Na:

• Mg

• Al

• Si

• P

• Cl

• Ar

101
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Configuration et diagramme électronique des atomes suivant Na:


• Mg: Z= 12 → 1s2 2s2 2p6 3s2
3s 3p

• Al: Z= 13 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1

• Si: Z= 14 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p2

• P: Z= 15 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p3

• Cl: Z= 16 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5

• Ar: Z= 18 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6


102
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Configuration et diagramme électronique des atomes suivant Na:


• Mg: 1s2 2s2 2p6 3s2 • Écriture simplifiée:
3s 3p
Ne
• Al: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1
2s 2p
• Si: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p2 • Ne: config. élec.: 1s2 2s2 2p6

• P: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p3


• Mg: [Ne] 3s2
• Al: [Ne] 3s2 3p1
• Cl: [Ne] 3s2 3p5
• Cl: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5

• Ar: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6


103
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Configuration et diagramme électronique des atomes suivant Na:


• Écriture simplifiée:
• Mg: 1s2 2s2 2p6 3s2 Ne
3s 3p 2s 2p
• Ne: config. élec.: 1s2 2s2 2p6
• Al: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1
• Mg: [Ne] 3s2
• Si: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p2
• Al: [Ne] 3s2 3p1
• P: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p3 • Cl: [Ne] 3s2 3p5

• Électrons de valence: électrons dans la couche (n) la plus


• Cl: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5 supérieur → impliqués dans les liaisons chimiques
• Électrons de coeur: électrons dans les couches plus
internes → difficilement accessibles pour réaction
• Ar: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
chimique
104
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Configuration et diagramme électronique des atomes suivant Na:

• Mg: 1s2 2s2 2p6 3s2

3s 3p

• Al: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1

• Si: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p2

• P: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p3

• Dans une même colonne du tableau


• Cl: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5 périodique, les éléments ont tous la
même couche de valence

• Ar: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 • → réactivité similaire


105
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Pour n = 4
• l = 0 → sous-couche 4s → 2 é

• l = 1 → sous-couche 4p → 6 é

• l = 2 → sous-couche 4d → 10 é

• l = 3 → sous-couche 4f

• ml = -3; -2; -1; 0; +1; +2; +3 → 7 orbitales (7 cases quantiques)

Sous-couche nf → 14 e-

106
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Configuration électronique des atomes suivant Ar:


• K: Z= 19 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1
→ [Ar] 4s1

• Ca: Z= 20 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2


→ [Ar] 4s2

• Sc: Z= 21 → config. é.?

107
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Configuration électronique des atomes suivant Ar:


• K: Z= 19 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1
→ [Ar] 4s1

• Ca: Z= 20 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2


→ [Ar] 4s2

• Sc: Z= 21 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d1 • diagramme de


• Aufbau: remplissage par E. croissante Klechkowski

• Orbitales d sont remplies en décalé: nd après (n+1)s et avant (n+1)p

108
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Configuration et diagramme électronique

• Configuration électronique des atomes suivant Xe → n = 6:


• Xe: Z= 54 → [Kr] 5s² 4d¹⁰ 5p⁶

• Cs: Z= 55 → [Xe] 6s1

• Ba: Z= 56 → [Xe] 6s2

• La: Z= 57 → [Xe] 6s2 5d1

• Ce: Z= 58 → [Xe] 6s2 5d1 4f1

• Série des lanthanides


• diagramme de
Klechkowski

109
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Organisation du tableau périodique

• Organisé en couche / période de n

• Organisé en blocs de sous-couches

• Groupe/bloc s; p; d; f

• Groupe d = Métaux de transition

110
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Organisation du tableau périodique

• Organisé en couche / période de n

• Organisé en blocs de sous-couches

• Groupe/bloc s; p; d; f

• Groupe d = Métaux de transition

• Les orbitales (n - 1) s se remplissent


toujours avant les orbitales nd.

• Voir transition sur le bloc n = 4


couches 4s → 3d

(effet de penetration des orbitales


hydrogénoïdes)

111
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Organisation du tableau périodique

• Le groupe des lanthanides


• Pour n = 6, après l’élément lanthane (La)
[Xe]6s25d1,

• Groupe de 14 éléments

• Correspond au remplissage des sept orbitales


4f.

• Parfois, un électron occupe une orbitale 5d


au lieu d’une orbitale 4f (parce que les
orbitales 4f et 5d ont des E très similaires)..)

• Ex: La: [Xe]6s25d1 ([Xe]6s24f1 )

• Ce: [Xe]6s25d14f1 ([Xe]6s24f2 ) 112


5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Organisation du tableau périodique

• Le groupe des actinides


• Pour n = 7, après Actinium (Ac) [Rn]7s 6d ,
2 1

• Groupe de 14 éléments

• Correspond au remplissage des sept


orbitales 5f.

• Parfois, un ou deux électrons occupent les


orbitales 6d au lieu des orbitales 5f (E.
similaire).

• Ex: Ac: [Rn]7s26d1 ([Rn]7s25f1)

• U: [Rn]7s26d15f3 ([Rn]7s25f4)

113
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Organisation du tableau périodique

• Les éléments des colonnes 1A, 2A, 3A, 4A, 5A,


6A, 7A et 8A sont appelés le groupe principal
ou les éléments représentatifs, ou éléments
non transitionnels

114
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Organisation du tableau périodique

• Les éléments des colonnes 1A, 2A, 3A, 4A, 5A,


6A, 7A et 8A sont appelés le groupe principal
ou les éléments représentatifs, ou éléments
non transitionnels

115
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Organisation du tableau périodique

• Les éléments des colonnes 1A, 2A, 3A,


4A, 5A, 6A, 7A et 8A sont appelés le
groupe principal ou les éléments
représentatifs, ou éléments non
transitionnels

• Dans chaque colonne (groupe) tous les


éléments ont la meme configuration de
valence

• Le numéro du groupe indique le nombre


total d’électrons de valence

• Ex: groupe 1A → tous n s1 → 1e- valence

• Group 5A → tous n s2 n p3 → 5e- valence


116
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Exceptions notables à la règle

• Éléments pour n = 4

• Particularité du Cr: 24 e- → ( [Ar] = 18 e- ) 4s 2 3d4

• La configuration électronique observée est: [Ar] 4s1 3d5 4s1 3d5

• Configuration plus stable avec orbitales 4s et 3d remplies à 50% d’é. de spin parallèles
117
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
Exceptions notables à la règle

• Éléments pour n = 4

• Particularité du Cu: 29 e- → [Ar] (= 18 e- ) 4s 2 3d9

• La configuration électronique observée est: [Ar] 4s1 3d10

• Configuration plus stable avec orbitale 3d remplie à 100% 4s1 3d10


118
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour retirer un électron d’un atome ou d’un ion
(à l’état gazeux):

• X (g) → X+ + e-

• Atomes / ions sont dans leur état fondamental

• Exemple d’ionisation progressive d’Al: I1 = énergie de1ère d’ionisation


I2 = énergie de 2ème d’ionisation
I3 = …

119
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour retirer un électron d’un atome ou d’un ion (à l’état gazeux):

• X (g) → X+ + e-

• Atomes / ions sont dans leur état fondamental

• Exemple d’ionisation progressive d’Al:


I1 = énergie de1ère d’ionisation
I2 = énergie de 2ème d’ionisation
I3 = …

3s 3p

• Al: Z = 13 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1

• Le 1er électron enlevé est l’électron le moins lié à l’atome: é. 3p1 (E. é. la plus grande → échelle negative d’E.)

• Chaque électron supplémentaire à enlever nécessite plus d’E → plus lié au noyau (orbitales de + faible E.)
120
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• Exemple d’ionisation progressive d’Al:


I1 = énergie de1ère d’ionisation
I2 = énergie de 2ème d’ionisation
I3 = …

• Al: Z = 13 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1

• Le 1er électron enlevé est l’électron le moins lié à l’atome: é. 3p1 (E. é. la plus grande → échelle negative d’E.)
3s 3p
• Chaque électron supplémentaire à enlever nécessite plus d’E → plus lié au noyau (orbitales de + faible E.)

• Pour Al : énergie d’ionisation absolue et relative la plus élevée pour I4

• Les électrons de cœur sont plus liés au noyau que les électrons de valence 121
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour retirer un


électron d’un atome ou d’un ion :

• X (g) → X+ + e-

• Dans une période, l’énergie de 1ère ionisation augmente avec Z

• L’effet de blindage/écran diminue avec le nombre d’électrons


de valence

• Effet d’attraction des p+ = (Z - n e- de cœur)

122
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour retirer un


électron d’un atome ou d’un ion :

• X (g) → X+ + e-

• Dans une période, l’énergie de 1ère ionisation augmente avec Z

• L’effet de blindage/écran diminue avec le nombre d’électrons


de valence

• Effet d’attraction des p+ = (Z - n e- de cœur)

• Dans un groupe, l’énergie de 1ère ionisation diminue avec Z et n

• E des électrons aug. avec n


→ moins attachés au noyau

123
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour retirer un


électron d’un atome ou d’un ion :

• X (g) → X+ + e-

• Dans une période, l’énergie de 1ère ionisation augmente avec Z

• L’effet de blindage/écran diminue avec le nombre d’électrons


de valence

• Effet d’attraction des p+ = (Z - n e- de cœur)

• Dans un groupe, l’énergie de 1ère ionisation diminue avec Z et n

• E des électrons aug. avec n


→ moins attachés au noyau

124
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour retirer un


électron d’un atome ou d’un ion :
Tendance générale de I dans le tableau
• X (g) → X+ + e-
périodique
• Dans une période, l’énergie de 1ère ionisation augmente avec Z

• L’effet de blindage/écran diminue avec le nombre d’électrons


de valence

• Effet d’attraction des p+ = (Z - n e- de cœur)

• Dans un groupe, l’énergie de 1ère ionisation diminue avec Z et n

• E des électrons aug. avec n


→ moins attachés au noyau

125
5.8 Périodicité des
Énergie d’ionisation
propriété atomiques
• L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour retirer un
électron d’un atome ou d’un ion :

• X (g) → X+ + e-

• Dans une période, l’énergie de 1ère ionisation augmente avec Z

• L’effet de blindage/écran diminue avec le nombre d’électrons


de valence

• Dans un groupe, l’énergie de 1ère ionisation diminue avec Z et n

• E des électrons aug. avec n → moins attachés au noyau

• Discontinuités dans I dans une période

• Différence entre E. orbitales s et p: ex I (Be) > I (B)

• Effets répulsifs des électrons appariés: ex I (N) > I (O)


126 126
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• Exercice: pour les atomes de configuration électronique suivante:

• 1s2 2s2 2p6

• 1s2 2s2 2p6 3s1

• 1s2 2s2 2p6 3s2

• Lequel a l’énergie de 1ere ionisation la plus élevée?

• Lequel a l'énergie de 2e ionisation la plus faible?

127
5.8 Périodicité des
propriété atomiques
Énergie d’ionisation

• Exercice: pour les atomes de configuration électronique suivante:

• 1s2 2s2 2p6

• 1s2 2s2 2p6 3s1

• 1s2 2s2 2p6 3s2

• Lequel a l’énergie de 1ere ionisation la plus élevée?

• 1s2 2s2 2p6: Ne → orbitales pleines

• Lequel a l'énergie de 2e ionisation la plus faible?

• 1s2 2s2 2p6 3s2 : Mg → 2 é. de valence

128
5.8 Périodicité des
Affinité électronique propriété atomiques
• L’affinité électronique l’énergie associée à l’ajout d’un électron à un atome gazeux.:

• X (g) + e- → X- (g)

• → E. élevée = grande affinité électronique (Réaction exothermique)

• Dans une période (en général), l’affinité électronique augmente avec Z

• Les orbitales sont plus stables lorsqu’elles sont remplies

• Moins il manque d’é. pour les remplir → plus elles acceptent des é.

• Dans un groupe, il n’y a pas de tendance particulière

• A tendance à être plus faible avec Z dans un groupe

129
5.8 Périodicité des
Rayon atomique propriété atomiques
• La taille d’un atome ne peut pas être déterminée avec précision

• Taille des orbitales: volume où 90% de chance de trouver l’électron

• Rayon atomique: la moitié de la distance entre les noyaux de 2 atomes liés entre eux

• Aussi appelé: rayon atomique covalent

• Le rayon atomique est plus petit que la taille des orbitales (interpénétration des orbitales pour former une
liaison chimique → Chapitre 6)

130
5.8 Périodicité des
Rayon atomique
propriété atomiques

• La taille d’un atome ne peut pas être déterminée avec précision

• Rayon atomique: la moitié de la distance entre les noyaux de 2


atomes liés entre eux

• Dans une période, le rayon atomique diminue avec Z

• Effet de blindage/écran décroissant

• → Les électrons de valence sont attirés par + charges du noyau

• Dans un groupe, le rayon atomique augmente avec Z

• Augmentation de la taille des orbitales avec n / Z

131
5.8 Périodicité des
Conclusions sur le tableau périodique
propriété atomiques

• Le tableau périodique est organisé en groupes (colonnes) qui représentent des propriétés chimiques
similaires

• Pour les éléments représentatifs (éléments non transitionnels), chaque membre du groupe a la même
configuration électronique de valence

• Le modèle de mécanique quantique explique cette organisation et les électrons de valence

• C’est le nombre et le type d’électrons de valence qui déterminent principalement la chimie d’un atome.

132
5.8 Périodicité des
Conclusions sur le tableau périodique
propriété atomiques

• Le tableau périodique est organisé en groupes (colonnes) qui représentent des propriétés chimiques
similaires

• Pour les éléments représentatifs (éléments non transitionnels), chaque membre du groupe a la même
configuration électronique de valence

• Le modèle de mécanique quantique explique cette organisation et les électrons de valence

• C’est le nombre et le type d’électrons de valence qui déterminent principalement la chimie d’un atome.

• La configuration électronique peut être déterminée à partir de la position de l’élément dans le tableau

• Vrai pour les éléments représentatifs (éléments non transitionnels)

• Généralement vrai pour les métaux de transition

• Exceptions à garder à retenir: Chrome (3d5 4s1) and Cuivre (3d10 4s1)

133
Conclusions sur le tableau périodique 5.8 Périodicité des
• Certains groupes du tableau périodique ont des noms spéciaux
propriété atomiques
• Éléments représentatifs / groupe principal Voir figure 5.36 p211

/ éléments non transitionnels

• 1A → 8A (1-2 ; 13-18)

• 1A: Métaux alcalins

• 2A: Métaux alcalino-terreux

• 7A: Halogènes

• 8A: Gaz rares / Gaz nobles

• Métaux / éléments de transition:

• bloc / orbitales d

• Lanthanides et actinides:

• bloc / orbitales f
134
5.8 Périodicité des
Conclusions sur le tableau périodique propriété atomiques
• La division la plus élémentaire des éléments du tableau périodique est entre métaux et non-métaux.

• Éléments métalliques:

• tendance à perdre des électrons

• → à former des cations;

• tendance à une faible E d’ionisation

• Éléments non métalliques:

• tendance à gagner des électrons

• → pour former des anions;

• tendance à une grande E d’ionisation

• Éléments métalloïdes:

• présentent des propriétés métalliques et non métalliques → aussi appelés semi-métaux


135
5.8 Périodicité des
Les métaux alcalins propriété atomiques
• Éléments du groupe 1A (sans hydrogène)

• Lithium, sodium, potassium, rubidium, césium, et francium

• Éléments les plus chimiquement réactifs des éléments métalliques

• L’hydrogène se comporte comme un non-métal en raison de sa petite taille → e- très lié par le noyau

• Caractérisé par

• Eé d’ionization faible. → perte facile de l’electron ns1

• Réagit avec les non-métaux pour former des solides ioniques:


2 Na(s) + Cl2(g) → 2 NaCl(s) sous forme de cristaux ioniques (Na+ + Cl-)

• Oxydoréduction → transfert d’e- : métaux sont des agents réducteurs (Donne e-)

• → Réducteurs forts

136
5.8 Périodicité des
Les métaux alcalins propriété atomiques
• Éléments du groupe 1A (sans hydrogène)

137
Chapitre 5
Exercices Exercices fin de chapitre
• Pour les éléments suivants, combien d’électrons de valence possèdent-ilc, et quelle est la configuration
électronique des électrons de valence?

• a. Ca

• b. O
Remarque:
Pour les éléments représentatifs (groupes 1A-
• c. Élément 117 8A), les électrons de valence sont ceux avec la
plus grande valeur de n
• d. In → n’inclue pas les électrons d ou f parce qu’ils

• e. Ar
proviennent de valeurs n inférieures

• f. Bi

138
Chapitre 5
Exercices Exercices fin de chapitre
• Pour les éléments suivants, combien d’électrons de valence possèdent-ilc, et quelle est la configuration
électronique des électrons de valence?

• a. Ca: valence: 2 e-; 4s2


Remarque:
• b. O: valence: 6 e-; 2s22p4 Pour les éléments représentatifs (groupes 1A-
8A), les électrons de valence sont ceux avec la
• c. Elément 117: valence: 7 e-; 7s27p5 plus grande valeur de n
→ n’inclue pas les électrons d ou f parce qu’ils
• d. In: valence: 3 e-; 5s25p1 proviennent de valeurs n inférieures

• e. Ar: valence: 8 e-; 3s23p6

• f. Bi: valence: 5 e-; 6s23p3


139
Chapitre 5
Exercices Exercices fin de chapitre
• Laquelle des configurations électroniques suivantes correspond à un état excité?
Lorsque c’est le cas, indiquez la configuration électronique de l’élément à l’état fondamental.

• Combien d’électrons non appariés (célibataires) sont présents dans chacune de ces espèces?

• a. 1s22s23p1

• b. 1s22s22p6

• c. 1s22s22p43s1

• d. [Ar]4s23d54p1

140
Chapitre 5
Exercices Exercices fin de chapitre
• Laquelle des configurations électroniques suivantes correspond à un état excité?
Lorsque c’est le cas, indiquez la configuration électronique de l’élément à l’état fondamental.

• Combien d’électrons non-appariés sont présents dans chacune de ces espèces?

• a. 1s22s23p1 → état excité* → n e- = 5 = B 1s22s22p1 1 e- non apparié

• b. 1s22s22p6 → État fondamental → n e- = 10 = Ne 0 non-apparié e- → Propriété des gaz rares

• c. 1s22s22p43s1 → état excité* → n e- = 9 = F 1s22s5 3* ou 1 e- non-apparié

• d. [Ar]4s23d54p1 → état excité* → n e- = 26 = Fe [Ar]4s23d6 6* ou 4 e- non-apparié

141
Chapitre 5
Exercices Exercices fin de chapitre
• Organiser les groupes d’atomes suivants par ordre croissant de taille et par ordre croissant d’énergie de
première ionisation

• a. Rb, Na, Be

• b. Sr, Se, Ne

• c. Fe, P, O

• Le Francium (Fr) est le dernier élément du groupe des métaux alcalins. Si un autre élément appartenait à
ce groupe après celui-ci, quel serait son numéro atomique (Z) sa configuration électronique à l’état
fondamental?

142
Chapitre 5
Exercices Exercices fin de chapitre
• Organiser les groupes d’atomes suivants par ordre croissant de taille et par ordre croissant d’énergie de
première ionisation

• a. Rb, Na, Be → Size: Be < Na < Rb → I: Rb < Na < Be

• b. Sr, Se, Ne → Size: Ne < Sr < Sr → I: Sr < Se < Ne

• c. Fe, P, O → Size: O < P < Fe → I: Fe < P < O

• Taille des atomes: • Énergie d’ionization (I).:

• Diminue dans une période (n) avec Z • Augmente dans une période (n) avec Z

• Augmente dans un groupe avec Z ou n • Diminue dans un groupe avec Z / n

143
Chapitre 5
Exercices Exercices fin de chapitre
• Le Francium (Fr) est le dernier élément du groupe des métaux alcalins. Si un autre élément appartenait à
ce groupe après celui-ci, quel serait son numéro atomique (Z) sa configuration électronique à l’état
fondamental?

• Fr → Z = 87 / n = 7

• Même groupe: Z = (86) + 7s2 + 5f14 + 6d10 +7p6 + 8s1 = 87 + 32 = 119

• (86): é précédents n = 7

• 7s2 + 5f14 + 6d10 +7p6 : ensemble des éléctrons pour n = 7

• + 8s1 : 1er groupe pour n = 8 → metal alcalin

• [Rn] 7s2 5f14 6d10 7p6 8s1

144
Chapitre 5
Exercices Exercices fin de chapitre
• Identifiez les éléments suivants:

• a. Un état excité de cet élément a la configuration électronique 1s22s22p53s1.

• b. La configuration électronique à l’état fondamental de cet élément est [Ne]3s23p4.

• c. Un état excité de cet élément a la configuration électronique [Kr]5s24d65p26s1.

• d. La configuration électronique à l’état fondamental de cet élément contient trois electrons 6p.

145
Exercices
5.7 Principe de l’Aufbau
et tableau périodique
• Identifiez les éléments suivants:

• a. Un état excité de cet élément a la configuration électronique 1s22s22p53s1.

• n e- = 2 + 2 + 5 +1 = 10 → Ne (config état fundamental: 1s22s22p6)

• b. La configuration électronique à l’état fondamental de cet élément est [Ne]3s23p4.

• n e- = 10 + 2 + 4 = 16 → S (S dans période n = 3; bloc p)

• c. Un état excité de cet élément a la configuration électronique [Kr]5s24d65p26s1.

• n e- = 36 + 2 + 6 + 2 + 1 = 47 → Ag (devrait être [Kr]5s24d9 → Config. courante est [Kr]5s14d10 )

• d. La configuration électronique à l’état fondamental de cet élément contient trois electrons 6p.

• 6 p → n = 6 → [Xe]…

• [Xe]6s24f145d106p3 → 6p3 parce que 3 e- non appariés (Règle de Hund)

• n e- = 54 + 2 + 14 + 10 + 3 = 83 → Bi
146

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