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MECANIQUE
PARTIE 1 : Une moto et son conducteur
1.3. Soit Σ ' le système constitué du conducteur et la moto sans roues de masse m’ de centre d’inertie G’. Si l’on note
respectivement m1 et m2 les masses des roues avant et arrière on aura : m1 GO1 + m2 GO2 + m ' GG ' = 0 .
σ G = σ 1 ( G ) + σ 2 ( G ) + σ ' ( G ) . Or d’après le théorème de Koenig: σ 1 (G ) = σ 1* + GO1 × m1v ( O1 ) ,
σ 2 (G ) = σ 2* + GO2 × m2 v ( O2 ) et σ ' ( G ) = σ '* +GG ' × m ' v (G ') = GG ' × m ' v car Σ ' est en mouvement de
translation pure dans R . Donc : σ G = σ 1* + σ 2* + m1 GO1 × + m2 GO2 + m ' GG ' × v = σ 1* + σ 2* .
1.4. Mvɺ = R1 + R2 + Mg . En projetant sur ex et e y on obtient : Mvɺ = T1 + T2 (1) et N1 + N 2 = Mg (2).
1.5. Le TMC appliqué à Σ s’écrit :
d1 T1 −d 2 T2
σɺ G = σɺ + σɺ = GI 1 × R1 + GI 2 × R2 = − h × N1 + −h × N 2 = ( N1d1 − N 2 d 2 ) + h (T1 + T2 ) ez .
*
1
*
2
0 0 0 0
J1 J 2
D’où : − + vɺ = N1d1 − N 2 d 2 + h ( T1 + T2 ) (3).
1 r2
r
J 1vɺ
D’où : − = rT
1 1 (4)
r1
J1 Mgd1 J J vɺ
(4) ⇒ T1 = − r 2 vɺ ; J1 J 2 N2 = + Mh + 1 + 2
d 2 + d1 r1 r2 d 2 + d1
1 N 2 d 2 − N1d1 = Mh + + vɺ
1.7. ; r1 r2 ⇒
(1) ⇒ T = M + J 1 vɺ N + N = Mg N = Mgd 2 − Mh + J 1 + J 2 vɺ
2 1 1 d +d
r12 r1 r2 d 2 + d1
2
2 1
1.8. N 2 > 0 toujours, la roue arrière ne décolle jamais. Pour vɺ = 0,1g , N1 # 790( N ) > 0 :La roue (2), elle aussi, ne
décolle pas.
1.9. N 2 # 2210 N , T1 # 24 N < fN1 # 630 N , T2 #324 N < fN 2 #1770 N : Pour vɺ = 0,1g les deux roues ne glissent
pas.
1.10. Le ; TMC appliqué à la roue arrière s’écrit : σɺ1* = Γez + O2 I 2 × R2 + 0 = −r2 ey × ( T2 ex + N 2 e y ) = r2T2 ez .D’où :
J 2 vɺ
− = Γ + r2T2
r2 .
J 2 vɺ v
1.11. La puissance transmise à la roue arrière est : P = Γiω2 = r2T2 + .
r2 r2
1.12. ( )
σ G = σ 1 ( G ) + σ 2 ( G ) + σ ' ( G ) = σ 2 * + m1 GO1 + m2 GO2 + m ' GG ' × v . Soit : σ G = σ 2 * = σ 2 (O2 ) .
1
1.13. M G ( Mg , G ) = 0 .
M G ( R2 , C2 ) = GC2 × R2 = ( ( r2 − h)eY − d 2 e X − r2 e y ) × R2 = ( hT2 − d 2 N 2 ) ez = M Gz ez
− sin θ cos θ 0 T2 ( h − r2 ) sin θ − d 2 cos θ T2
= (r2 − h) cos θ − d 2 sin θ − r2 1 × N 2 = −(h − r2 ) cos θ − d 2 sin θ − r2 × N 2
0 0 0 0 0 0
= [ ( h − r2 ) sin θ − d 2 cos θ ] N 2 + [ ( h − r2 ) cos θ + d 2 sin θ + r2 ] T2
.
Or, d’après le T.R.D : Mvɺ = T2 et N 2 = Mg . Donc :
M Gz = [ (h − r2 ) sin θ − d 2 cos θ ] Mg + [ (h − r2 ) cos θ + d 2 sin θ + r2 ] Mvɺ .
r2 vɺ d 2 vɺ r2 d 2 vɺ r2
Soit : M Gz = Mgh 1 − + sin θ + 1 − − cos θ +
h g h g h h g h
dσ (G ) J
1.14. Le T.M.C appliqué au système en G ⇒ = − 2 ve
ɺ z = M Gz ez .
dt r2
r2 vɺ d 2 vɺ r2 d 2 vɺ r2 J2
D’où l’équation : Mgh 1 − + sin θ + 1 − − cos θ + = − vɺ
h g h g h h g h r2
vɺ
Pour = 0, 2 , M Gz = 300 [5, 6sin θ − 3, 04 cos θ + 1, 04] ≈ −38, 46 ( Nm) (*)
g
r2 d 2 vɺ vɺ d
Pour de faibles valeurs de θ , M Gz ∼ Mgh 1 − + θ + Mgh − 2
ɶ h h g g h
vɺ
Et pour = 0, 2 : M Gz ∼ 600 [ 2,8θ − 1] ≃ −38, 46 ( Nm) .
g ɶ
- Analytiquement, la résolution de (*) donne :
θ #0,31rad = 17,9° .
- Graphiquement : θ ≃ 17,9° .
J vɺ
Le TMC appliqué à la roue avant s’écrit de la même façon: σɺ1 = O1 I 1 × R1 = rT − 1 = rT
*
e
1 1 z .D’où : 1 1 (4).
r1
J 2 vɺ
De même pour la roue arrière : − = Γ + r2T2 (4’).
r2
J1 J2 Γ
(1’),(4) et (4’) donnent l’équation du mouvement : M + + vɺ + kv = − (5)
2
r12 r22 r2
2
Γ
1.16. A la limite vɺ = 0 ⇒ vl = − .
kr2
k
si l’on pose a = , (5) devient : vɺ + av = avl (5’).
2 2
1.17.
J1 J 2
M + 2 + 2
r1 r2
v v v (2u − 1)vl v
1.18. Posons u = l . v − vl = − l , v + vl = − l + 2vl = et vɺ = l2 uɺ . (5’) devient donc :
vl − v u u u u
vl uɺ v (2u − 1)vl 1
vɺ + a(v + vl )(v − vl ) = 0 ⇒ 2
−a l ⇒ uɺ − 2avl u = −avl ⇒ u (t ) = + A exp(2avl t ) .Or u (0) = 1 ,
u u u 2
1 u (t ) − 1 exp(2avl t ) − 1
donc : u (t ) = [1 + exp(2avl t ) ] et v(t ) = vl = vl = vl th(avl t ) .
2 u (t ) exp(2avl t ) + 1
d 2 OP ρ
2.1. D’après le PFD : m = mg − m ω 2 Op . En projection on obtient le système d’équations:
dt 2
ρS
ρ
Xɺɺ + ω 2 X = 0 ( I ) X (t ) = X m cos(Ω1t + ϕ ) = X1 cos(Ω1t ) + X 2 sin(Ω1t )
ρS
ɺɺ ρ 2 Y (t ) = Y cos(Ω t +ψ ) = Y cos(Ω t ) + Y sin(Ω t )
Y + ω Y = 0 ( II ) ⇒
ρS
m 1 1 1 2 1
ρ avec : Ω1 = ω ρ = k
Zɺɺ = 1 − g ( III ) ρS m
ρS
Le mouvement de p est soit elliptique, soit circulaire soit rectiligne selon les conditions initiales.
k
Yɺ (0) = X 0 : X (t ) = X 0 cos(Ω1t ) et
m
Y (t ) = X 0 sin(Ω1t ) . Donc : Op = X 2 + Y 2 = X 0 et
2.3. ar = ɺɺ
xex + ɺɺ zez ; ac = 2ω ez × vr = 2ω xe
ye y + ɺɺ (
ɺ y − ye
ɺ x ; )
( ) ( )
ae = ω × ω × OP = ω × ω × Op = −ω 2 Op = −ω 2 ( xex + yey ) .
µ ρ
x + xɺ +
ɺɺ − 1 ω 2 x = 2ω yɺ IV
m ρS x + 2λ xɺ + Ω 2 x = 2ω yɺ IV
ɺɺ
⇒ , de la forme : (S )
ɺɺ µ ɺ ρ 2 y + 2λ yɺ + Ω 2 y = −2ω xɺ V
ɺɺ
y + m y + ρ − 1 ω y = −2ω x V
ɺ
S
x + 2λ xɺ + Ω 2 x = 0
ɺɺ
2.5. en négligeant la force de Coriolis (S) devient : , de solution générale :
y + 2λ yɺ + Ω 2 y = 0
ɺɺ
x(t ) = x cos
m ( )
Ω 2 − λ 2 t + α exp(−λt )
y (t ) = ym cos ( Ω − λ t + β ) exp(−λ t )
2 2
THERMODYNAMIQUE
Bilan thermique d’une maison climatisée
PARTIE 3 – Comparaison des fenêtres à double vitrage
3.1.2.
Température (K) 300 5800
λm ( µm ) 9,66 0,5
Domaine spectral IR Vert
3.1.3. A température ambiante, le maximum d’émission est au alentours
de λm ≈ 10µm . Approximativement, le verre ne se comporte plus
comme un corps noir dés λ < 0,5λm ≈ 5µm ,qui correspond à des
températures T > 600 K ,soit 330°C environ (ou 750K pour 4µm) ; ou
λ > 8λm ≈ 80µm correspondant à des températures inférieures à 37 K.
3.2. Comparaison du simple et du double vitrage
4
σ TCNa 2ϕ S
4 1/ 4
σ TCNa
4
= ϕs + . Soit : TCNa = . AN : TCNa # 433K .
2 σ
3.2.2.
2 4
Donc : 2TCNb + 2Tv1 = 2TCNb + Tv 2 = 4Tv 2 ⇒ Tv 2 =
4 4 4 4 4 4
TCNb .
3
3ϕ S
1/ 4
2
σ TCNb
4
= ϕ s + σ Tv42 = ϕ s + σ TCNb
4
⇒ TCNb =
3 σ
3.2.3. Dans le cas du simple vitrage, le bilan énergétique de la vitre et du corps noir de températures respectivement, Tv1
dU1
et TCN donne : ≈ 0 ≈ Φ a1 − Φ e1 ⇒ TCN
4
(t ) = 2Tv41 (t ) et
dt
dU CNa (t ) dT (t ) σA 4
= C CN = Φ a1 − Φ e1 = σ ATv41 − σ ATCN 4
=− TCN (t ) .
dt dt 2
τa T
2C 1 dTCN 2C 1 1
Alors : τ a = ∫ dt = − ∫ . Soit : τ a = − 3 . AN : τ a #1370 s ; τ a # 23min .
0
σ A T2 TCN
4
3σ A T1 T2
3
dU1 dU 2
3.2.4. Dans le cas du double vitrage, ≈ 0 ⇒ Tv42 = 2Tv41 ; ≈ 0 ⇒ TCN
4
+ Tv41 = 2Tv42 = 4Tv41 . D’où :
dt dt
2σA 4
T
dT (t ) 3 2C 1 dTCN 3
C CN = σ A Tv42 − TCN = − TCN (t ) . On en tire : τ b = − = τa > τa .
2 σ A T∫2 TCN
4
4
dt 3 2 2
C/C : Avec un double vitrage, le corps noir atteint une température plus élevée lorsqu’il est éclairé et se refroidi plus
lentement dans d’obscurité par rapport au cas du simple vitrage.
3.3.1. Avec une vitre (1) métallisée, les bilons radiatifs, en régime stationnaire, deviennent en cas du double vitrage :
σ 2
(1) σ Tv41 + Tv41 = σ Tv42 ⇒ Tv41 = Tv42
2 3
4ϕ S
1/ 4
3 4
(2) 2σ Tv 2 = σ TCNc + σ Tv1 ⇒ Tv 2 = TCNc ; d’où : TCNc =
4 4 4 4
> TCNb . AN : TCNc # 515K .
4 σ
(CN ) σ Tv41 = ϕ S + σ Tv42 ⇒ σ TCNc
4
= 4ϕ S
5
3 4 dT (t ) 1σA 4
3.3.2. Ici, pour ϕ S = 0 , Tv 2 (t ) =
4
TCN (t ) . Ainsi : C CN = σ A Tv42 − TCN
4
= − TCN (t ) . D’où :
4 dt 2 2
T
2C 1 dTCN
τ c = −2 = 2τ a > τ b .
σ A T∫2 TCN
4
Les molécules percutant ds entre t et t+dt sont celles se dirigeant vers ds,
contenues dans l’élément de volume dτ = vdt idsn = vn dsdt .
d 2 P = dN ( vaprès − vavant ) =
1
est : nv vn dsdt × ( −2mv in ) n
2
mnv v*2
= − mnv vn2 dtdsn = − dtdsn = dFp dt = − pdsndt
3
nMv *2 3RT
3.4.2. pV = = nRT ⇒ v * = .
3 M
d 2T T −T
3.4.4. En régime stationnaire, ∇ 2T ( x ) = 2
= 0 ⇒ T ( x ) − Tv1 = v 2 v1 x .
dx L
D’où :
3.4.5.
Grandeur thermique Rth = L / λ A (K.W-1) ∆T (K) Φ (W)
Analogue électrique R = L /γ A ∆V (V) I (A)
L d λAr
3.4.6. RthAr = = Rthair = ⇒ L= d ; AN : L # 7, 4mm ; la différence d − L # 2,6mm n’est pas
λAr A λair A λair
importante.
6
3.4.7. Le flux énergétique reçu par la lame d’air est :
λair A λair A
Φ th = Φ cond + Φ ray = (Tv1 − Tv 2 ) + σ A (Tv41 − Tv42 ) ≈
+ 4σ ATv32 (Tv1 − Tv 2 ) .
d d
d λ A
3.4.8. Rths = et Rtha = 1/ air + 4σ ATv32 . AN : Rths # 0, 42 KW −1 ; Rtha # 0,12 KW −1 ; sans compte du
λair A d
rayonnement, la résistance thermique est plus que 3 fois plus grande. (association en parallèle).
3.4.10. Le coefficient de transfert diminue avec le nombre de vitres. La majeure partie d’isolation est assurée par le
double vitrage, de plus il demande une charge en masse et un cout moindre comparé au triple vitrage.
QC QF T
4.1.2. D’près le second principe, pour le cycle de Carnot, réversible, ∆Scycle = + = 0 ⇒ QF = − F QC .
TC TF TC
QC QC TC
4.1.3. COP = − = = . AN : COP = 30, 3 .
W QC + QF TC − TF
QC NQC Qɺ Qɺ
4.1.4. Si N est le nombre de cycles par seconde, alors : COP = − =− = − C ⇒ Wɺ = − C ; AN :
W NW Wɺ COP
Wɺ # 33W .
Qɺ C
4.1.5. Wɺ ' = − # 333W .
COP '
4.2. Prise en compte de la circulation d’air sec
4.2.1. En régime stationnaire : δ m = δ me − δ ms = m
ɺ V ,air ,e − mɺ V ,air ,s dt = 0 ⇒ mɺ V ,air ,e = mɺ V ,air ,s .
4.2.3. La puissance thermique reçue par le fluide de climatisation, nécessaire au refroidissement de l’air entrant
δ Qair ,e
est : Qɺ F = − = mɺ air ,e c p (TC − TF ) .AN : Qɺ F # 320W .
dt
−Qɺ C + Qɺ F Qɺ F
4.2.4. Wɺ " = = Wɺ ' + . AN : Wɺ "# 440W .
COP ' COP '
pHsat2O ,s
4.2.5. Le titre molaire de l’eau vapeur à l’entrée et à la sortie est : xH 2Og ,s = # 0,04246 et
p0
pHsat2O ,e
xH 2Og ,e = # 0, 02339 . La puissance excédentaire est celle nécessaire à la vaporisation de la quantité d’eau
p0
nɺHOl
2 ,
(
= xHO
2 g,s
−xHO
2 g,e
)
nɺair,humidee, par unité de temps.