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Concours CCP – 2013 – Epreuve de physique 1 – filière MP – corrigé O.

Ansor

MECANIQUE
PARTIE 1 : Une moto et son conducteur

1.1. v g I ( rouek / sol ) = 0 = v ( Ok / R ) + I k Ok × ωk = vex + rk e y × ωk ez = ( v + rk ωk ) ex . D’où les relations traduisant le


k

non glissement : r1ω1 = r2ω2 = − v .

1.2. σ 1 ( O1 ) = σ 1* = J 1ω1ez ; σ 2 ( O2 ) = σ 2 * = J 2ω2ez .

1.3. Soit Σ ' le système constitué du conducteur et la moto sans roues de masse m’ de centre d’inertie G’. Si l’on note
respectivement m1 et m2 les masses des roues avant et arrière on aura : m1 GO1 + m2 GO2 + m ' GG ' = 0 .
σ G = σ 1 ( G ) + σ 2 ( G ) + σ ' ( G ) . Or d’après le théorème de Koenig: σ 1 (G ) = σ 1* + GO1 × m1v ( O1 ) ,
σ 2 (G ) = σ 2* + GO2 × m2 v ( O2 ) et σ ' ( G ) = σ '* +GG ' × m ' v (G ') = GG ' × m ' v car Σ ' est en mouvement de
translation pure dans R . Donc : σ G = σ 1* + σ 2* +  m1 GO1 × + m2 GO2 + m ' GG ' × v = σ 1* + σ 2* .
 
1.4. Mvɺ = R1 + R2 + Mg . En projetant sur ex et e y on obtient : Mvɺ = T1 + T2 (1) et N1 + N 2 = Mg (2).
1.5. Le TMC appliqué à Σ s’écrit :
d1 T1 −d 2 T2
σɺ G = σɺ + σɺ = GI 1 × R1 + GI 2 × R2 = − h × N1 + −h × N 2 = ( N1d1 − N 2 d 2 ) + h (T1 + T2 )  ez .
*
1
*
2

0 0 0 0
 J1 J 2 
D’où : −  +  vɺ = N1d1 − N 2 d 2 + h ( T1 + T2 ) (3).
 1 r2 
r

1.6. Le ; TMC appliqué à la roue avant s’écrit : σɺ1* = O1 I 1 × R1 + 0 = − r1e y × ( T1ex + N 1e y ) = rT e .


1 1 z

J 1vɺ
D’où : − = rT
1 1 (4)
r1

 J1  Mgd1  J J  vɺ
(4) ⇒ T1 = − r 2 vɺ ;   J1 J 2  N2 = +  Mh + 1 + 2 
d 2 + d1  r1 r2  d 2 + d1
 1  N 2 d 2 − N1d1 =  Mh + +  vɺ 
1.7.  ;   r1 r2  ⇒ 
(1) ⇒ T =  M + J 1  vɺ  N + N = Mg  N = Mgd 2 −  Mh + J 1 + J 2  vɺ
 2    1  1 d +d  
r12  r1 r2  d 2 + d1
2
  2 1 
1.8. N 2 > 0 toujours, la roue arrière ne décolle jamais. Pour vɺ = 0,1g , N1 # 790( N ) > 0 :La roue (2), elle aussi, ne
décolle pas.
1.9. N 2 # 2210 N , T1 # 24 N < fN1 # 630 N , T2 #324 N < fN 2 #1770 N : Pour vɺ = 0,1g les deux roues ne glissent
pas.
1.10. Le ; TMC appliqué à la roue arrière s’écrit : σɺ1* = Γez + O2 I 2 × R2 + 0 = −r2 ey × ( T2 ex + N 2 e y ) = r2T2 ez .D’où :
J 2 vɺ
− = Γ + r2T2
r2 .

 J 2 vɺ  v
1.11. La puissance transmise à la roue arrière est : P = Γiω2 =  r2T2 +  .
 r2  r2

1.12. ( )
σ G = σ 1 ( G ) + σ 2 ( G ) + σ ' ( G ) = σ 2 * + m1 GO1 + m2 GO2 + m ' GG ' × v . Soit : σ G = σ 2 * = σ 2 (O2 ) .

1
1.13. M G ( Mg , G ) = 0 .
M G ( R2 , C2 ) = GC2 × R2 = ( ( r2 − h)eY − d 2 e X − r2 e y ) × R2 = ( hT2 − d 2 N 2 ) ez = M Gz ez
 − sin θ cos θ 0  T2 ( h − r2 ) sin θ − d 2 cos θ T2
 
=  (r2 − h) cos θ − d 2 sin θ − r2 1  × N 2 = −(h − r2 ) cos θ − d 2 sin θ − r2 × N 2
 0 0 0  0 0 0

= [ ( h − r2 ) sin θ − d 2 cos θ ] N 2 + [ ( h − r2 ) cos θ + d 2 sin θ + r2 ] T2
.
Or, d’après le T.R.D : Mvɺ = T2 et N 2 = Mg . Donc :
M Gz = [ (h − r2 ) sin θ − d 2 cos θ ] Mg + [ (h − r2 ) cos θ + d 2 sin θ + r2 ] Mvɺ .

r2 vɺ d 2   vɺ  r2  d 2  vɺ r2 
Soit : M Gz = Mgh 1 − +  sin θ +  1 −  −  cos θ + 
 h g h  g h h  g h
dσ (G ) J
1.14. Le T.M.C appliqué au système en G ⇒ = − 2 ve
ɺ z = M Gz ez .
dt r2
 r2 vɺ d 2   vɺ  r2  d 2  vɺ r2  J2
D’où l’équation : Mgh  1 − +  sin θ +  1 −  −  cos θ +  = − vɺ
 h g h  g h h  g h r2

Pour = 0, 2 , M Gz = 300 [5, 6sin θ − 3, 04 cos θ + 1, 04] ≈ −38, 46 ( Nm) (*)
g
 r2  d 2 vɺ   vɺ d 
Pour de faibles valeurs de θ , M Gz ∼ Mgh 1 − +  θ + Mgh  − 2 
ɶ  h  h g g h 

Et pour = 0, 2 : M Gz ∼ 600 [ 2,8θ − 1] ≃ −38, 46 ( Nm) .
g ɶ
- Analytiquement, la résolution de (*) donne :
θ #0,31rad = 17,9° .
- Graphiquement : θ ≃ 17,9° .

1.15. Le TRD appliqué à Σ s’écrit : Mvɺ = R1 + R2 + Mg + F .


En projetant sur e x et e y on obtient : Mvɺ + kv 2 = T1 + T2 (1’) et N1 + N 2 = Mg (2) : inchangée.

Le TMC appliqué à Σ s’écrit : σɺ G = GI 1 × R1 + GI 2 × R2 + M G ( F ) . Or : M G ( F ) = 0 (ligne d’action de F passe par


 J1 J 2 
G). D’où : −  +  vɺ = N1d1 − N 2 d 2 + h ( T1 + T2 ) (3) : Inchangée.
 r1 r2 

J vɺ
Le TMC appliqué à la roue avant s’écrit de la même façon: σɺ1 = O1 I 1 × R1 = rT − 1 = rT
*
e
1 1 z .D’où : 1 1 (4).
r1
J 2 vɺ
De même pour la roue arrière : − = Γ + r2T2 (4’).
r2

 J1 J2  Γ
(1’),(4) et (4’) donnent l’équation du mouvement :  M + +  vɺ + kv = − (5)
2

 r12 r22  r2

2
Γ
1.16. A la limite vɺ = 0 ⇒ vl = − .
kr2
k
si l’on pose a = , (5) devient : vɺ + av = avl (5’).
2 2
1.17.
 J1 J 2 
M + 2 + 2 
 r1 r2 
v v v (2u − 1)vl v
1.18. Posons u = l . v − vl = − l , v + vl = − l + 2vl = et vɺ = l2 uɺ . (5’) devient donc :
vl − v u u u u
vl uɺ v (2u − 1)vl 1
vɺ + a(v + vl )(v − vl ) = 0 ⇒ 2
−a l ⇒ uɺ − 2avl u = −avl ⇒ u (t ) = + A exp(2avl t ) .Or u (0) = 1 ,
u u u 2
1 u (t ) − 1 exp(2avl t ) − 1
donc : u (t ) = [1 + exp(2avl t ) ] et v(t ) = vl = vl = vl th(avl t ) .
2 u (t ) exp(2avl t ) + 1

PARTIE 2 – P oint matériel dans un fluide

d 2 OP ρ
2.1. D’après le PFD : m = mg − m ω 2 Op . En projection on obtient le système d’équations:
dt 2
ρS
 ρ
 Xɺɺ + ω 2 X = 0 ( I )  X (t ) = X m cos(Ω1t + ϕ ) = X1 cos(Ω1t ) + X 2 sin(Ω1t )
 ρS 
 
 ɺɺ ρ 2  Y (t ) = Y cos(Ω t +ψ ) = Y cos(Ω t ) + Y sin(Ω t )
Y + ω Y = 0 ( II ) ⇒ 
ρS
m 1 1 1 2 1
 
  ρ  avec : Ω1 = ω ρ = k
Zɺɺ = 1 −  g ( III )  ρS m
  ρS 

Le mouvement de p est soit elliptique, soit circulaire soit rectiligne selon les conditions initiales.

2.2. Etude de quelque cas particuliers

2.2.1. Pour X (0) = X 0 , Xɺ (0) = 0 , Y (0) = 0 et

k
Yɺ (0) = X 0 : X (t ) = X 0 cos(Ω1t ) et
m
Y (t ) = X 0 sin(Ω1t ) . Donc : Op = X 2 + Y 2 = X 0 et

v = Xɺ 2 + Yɺ 2 = X 0 Ω1 :le mouvement de P Dans R est


v k
circulaire uniforme à vitesse angulaire = Ω1 = .
X0 m

Dans R ‘, x(t ) = X 0 cos((Ω1 − ω )t ) et


y (t ) = X 0 sin((Ω1 − ω )t ) : le trajet est circulaire de même
rayon X 0 à vitesse angulaire de parcourt Ω ' = Ω1 − ω .

2.2.2. X (0) = X 0 = X 1 , Xɺ (0) = U 0 = Ω1 X 2 , Y (0) = 0 = Y1


et Yɺ (0) = Ω1Y2 = 0 , d’où :
 k  m  k 
X (t ) = X 0 cos  t  + U 0 sin  t  et Y (t ) = 0 .
 m  k  m 
3
Dans R la trajectoire est rectiligne.

2.3. ar = ɺɺ
xex + ɺɺ zez ; ac = 2ω ez × vr = 2ω xe
ye y + ɺɺ (
ɺ y − ye
ɺ x ; )
( ) ( )
ae = ω × ω × OP = ω × ω × Op = −ω 2 Op = −ω 2 ( xex + yey ) .

2.4. Le PFD appliqué à P dans R ‘ s’écrit : mar = F + Fv + mg − mae − mac

 µ  ρ 
x + xɺ + 
 ɺɺ − 1 ω 2 x = 2ω yɺ IV
 m  ρS  x + 2λ xɺ + Ω 2 x = 2ω yɺ IV
 ɺɺ
⇒ , de la forme :  (S )
 ɺɺ µ ɺ  ρ  2 y + 2λ yɺ + Ω 2 y = −2ω xɺ V
 ɺɺ
 y + m y +  ρ − 1 ω y = −2ω x V
ɺ
  S 

x + 2λ xɺ + Ω 2 x = 0
 ɺɺ
2.5. en négligeant la force de Coriolis (S) devient :  , de solution générale :
y + 2λ yɺ + Ω 2 y = 0
 ɺɺ
 x(t ) = x cos
 m ( )
Ω 2 − λ 2 t + α exp(−λt )

 y (t ) = ym cos ( Ω − λ t + β ) exp(−λ t )
2 2

2.6. lim x (t ) = 0 et lim y (t ) = 0 : Pour t → ∞ p est en O.


t →∞ t →∞

THERMODYNAMIQUE
Bilan thermique d’une maison climatisée
PARTIE 3 – Comparaison des fenêtres à double vitrage

3.1. Questions préliminaires

3.1.1. Loi de Wien : λmT = cst = 2898µm. K .

3.1.2.
Température (K) 300 5800
λm ( µm ) 9,66 0,5
Domaine spectral IR Vert
3.1.3. A température ambiante, le maximum d’émission est au alentours
de λm ≈ 10µm . Approximativement, le verre ne se comporte plus
comme un corps noir dés λ < 0,5λm ≈ 5µm ,qui correspond à des
températures T > 600 K ,soit 330°C environ (ou 750K pour 4µm) ; ou
λ > 8λm ≈ 80µm correspondant à des températures inférieures à 37 K.
3.2. Comparaison du simple et du double vitrage

3.2.1. Bilan radiatif :

- pour le corps noir : ϕ a = ϕ e , ϕ a = ϕ s + σ Tv1 et ϕ e = σ TCNa .


4 4

- pour la vitre ϕ a1 = ϕ e1 , ϕ a1 = σ TCNa et ϕe = 2σ Tv1 . D’où :


4 4

4
σ TCNa  2ϕ S 
4 1/ 4

σ TCNa
4
= ϕs + . Soit : TCNa =   . AN : TCNa # 433K .
2  σ 

3.2.2.

- pour le corps noir : ϕ a = ϕ e , ϕ a = ϕ s + σ Tv 2 et ϕe = σ TCNb .


4 4

- pour la vitre 2 : ϕ a 2 = ϕ e 2 , ϕ a 2 = σ TCNb + σ Tv1 et ϕe 2 = 2σ Tv 2 .


4 4 4

- pour la vitre 1 : ϕ a1 = ϕ e1 , ϕ a1 = σ Tv 2 et ϕe1 = 2σ Tv1 .


4 4

2 4
Donc : 2TCNb + 2Tv1 = 2TCNb + Tv 2 = 4Tv 2 ⇒ Tv 2 =
4 4 4 4 4 4
TCNb .
3
3ϕ S 
1/ 4
2 
σ TCNb
4
= ϕ s + σ Tv42 = ϕ s + σ TCNb
4
⇒ TCNb =  
3  σ 

AN : TCNb # 480 K > TCNa . ( les températures sont bien inférieures à


750K)

3.2.3. Dans le cas du simple vitrage, le bilan énergétique de la vitre et du corps noir de températures respectivement, Tv1
dU1
et TCN donne : ≈ 0 ≈ Φ a1 − Φ e1 ⇒ TCN
4
(t ) = 2Tv41 (t ) et
dt
dU CNa (t ) dT (t ) σA 4
= C CN = Φ a1 − Φ e1 = σ ATv41 − σ ATCN 4
=− TCN (t ) .
dt dt 2
τa T
2C 1 dTCN 2C  1 1
Alors : τ a = ∫ dt = − ∫ . Soit : τ a =  − 3  . AN : τ a #1370 s ; τ a # 23min .
0
σ A T2 TCN
4
3σ A  T1 T2 
3

dU1 dU 2
3.2.4. Dans le cas du double vitrage, ≈ 0 ⇒ Tv42 = 2Tv41 ; ≈ 0 ⇒ TCN
4
+ Tv41 = 2Tv42 = 4Tv41 . D’où :
dt dt
2σA 4
T
dT (t ) 3 2C 1 dTCN 3
C CN = σ A Tv42 − TCN  = − TCN (t ) . On en tire : τ b = − = τa > τa .
2 σ A T∫2 TCN
4
4
dt 3 2 2

C/C : Avec un double vitrage, le corps noir atteint une température plus élevée lorsqu’il est éclairé et se refroidi plus
lentement dans d’obscurité par rapport au cas du simple vitrage.

3.3. Amélioration par métallisation externe

3.3.1. Avec une vitre (1) métallisée, les bilons radiatifs, en régime stationnaire, deviennent en cas du double vitrage :

σ 2
(1) σ Tv41 + Tv41 = σ Tv42 ⇒ Tv41 = Tv42
2 3
 4ϕ S 
1/ 4
3 4
(2) 2σ Tv 2 = σ TCNc + σ Tv1 ⇒ Tv 2 = TCNc ; d’où : TCNc = 
4 4 4 4
 > TCNb . AN : TCNc # 515K .
4  σ 
(CN ) σ Tv41 = ϕ S + σ Tv42 ⇒ σ TCNc
4
= 4ϕ S

5
3 4 dT (t ) 1σA 4
3.3.2. Ici, pour ϕ S = 0 , Tv 2 (t ) =
4
TCN (t ) . Ainsi : C CN = σ A Tv42 − TCN
4
 = − TCN (t ) . D’où :
4 dt 2 2
T
2C 1 dTCN
τ c = −2 = 2τ a > τ b .
σ A T∫2 TCN
4

3.4. Prise en compte des échanges diffusifs dans le double vitrage

3.4.1. Le gaz de nv molécules, sans interactions, par unité de volume est de


plus supposé homogène. Les chocs des molécules sur la vitre sont
élastiques.

Une molécule de vitesse v peut heurter l’élément ds(M) de la vitre entre t


et t+ dt si elle est à t à moins de vdt de ds.

Les molécules percutant ds entre t et t+dt sont celles se dirigeant vers ds,
contenues dans l’élément de volume dτ = vdt idsn = vn dsdt .

La variation de quantité de mouvement accompagnant ces chocs

d 2 P = dN ( vaprès − vavant ) =
1
est : nv vn dsdt × ( −2mv in ) n
2
mnv v*2
= − mnv vn2 dtdsn = − dtdsn = dFp dt = − pdsndt
3

On en déduit l’expression de la pression cinétique :


mnv v *2 mNv *2 mNv *2 nMv *2
p= = = = .
3 3V 3V 3V

nMv *2 3RT
3.4.2. pV = = nRT ⇒ v * = .
3 M

3.4.3. λ ne dépend que de la température.

d 2T T −T
3.4.4. En régime stationnaire, ∇ 2T ( x ) = 2
= 0 ⇒ T ( x ) − Tv1 = v 2 v1 x .
dx L
D’où :

Tv1 − Tv 2 λ A (Tv1 − Tv 2 ) (Tv1 − Tv 2 )


J th = −λ∇T = λ ex et Φ = ∫∫ J th ids = = .
L A
L Rth
L
Donc : Rth = .
λA

3.4.5.
Grandeur thermique Rth = L / λ A (K.W-1) ∆T (K) Φ (W)
Analogue électrique R = L /γ A ∆V (V) I (A)

L d λAr
3.4.6. RthAr = = Rthair = ⇒ L= d ; AN : L # 7, 4mm ; la différence d − L # 2,6mm n’est pas
λAr A λair A λair
importante.

6
3.4.7. Le flux énergétique reçu par la lame d’air est :
λair A λair A
Φ th = Φ cond + Φ ray = (Tv1 − Tv 2 ) + σ A (Tv41 − Tv42 ) ≈  
+ 4σ ATv32  (Tv1 − Tv 2 ) .
d  d 

d λ A 
3.4.8. Rths = et Rtha = 1/  air + 4σ ATv32  . AN : Rths # 0, 42 KW −1 ; Rtha # 0,12 KW −1 ; sans compte du
λair A  d 
rayonnement, la résistance thermique est plus que 3 fois plus grande. (association en parallèle).

3.4.9. Convection thermique.

3.4.10. Le coefficient de transfert diminue avec le nombre de vitres. La majeure partie d’isolation est assurée par le
double vitrage, de plus il demande une charge en masse et un cout moindre comparé au triple vitrage.

PARTIE 4 – Bilan thermique d’une maison climatisée

4.1. Maison sans circulation d’air

4.1.1. D’après le premier principe/ ∆U cycle = W + QC + QF = 0 ⇒ W = − ( QC + QF ) .

QC QF T
4.1.2. D’près le second principe, pour le cycle de Carnot, réversible, ∆Scycle = + = 0 ⇒ QF = − F QC .
TC TF TC
QC QC TC
4.1.3. COP = − = = . AN : COP = 30, 3 .
W QC + QF TC − TF
QC NQC Qɺ Qɺ
4.1.4. Si N est le nombre de cycles par seconde, alors : COP = − =− = − C ⇒ Wɺ = − C ; AN :
W NW Wɺ COP
Wɺ # 33W .
Qɺ C
4.1.5. Wɺ ' = − # 333W .
COP '
4.2. Prise en compte de la circulation d’air sec
4.2.1. En régime stationnaire : δ m = δ me − δ ms = m
ɺ V ,air ,e − mɺ V ,air ,s  dt = 0 ⇒ mɺ V ,air ,e = mɺ V ,air ,s .

δ mair δ nair × M air pδ Vair × M air M air pnɺV ,air


mɺ V ,air = = = = .AN : mɺ V ,air ,e # 32 g .s −1 .
δt δt RT δ t RT
4.2.2. δ Qair ,e = δ me ( hair ,s − hair ,e ) = −δ me c p ( TC − TF ) = − m
ɺ air ,e c p ( TC − TF ) dt .

4.2.3. La puissance thermique reçue par le fluide de climatisation, nécessaire au refroidissement de l’air entrant
δ Qair ,e
est : Qɺ F = − = mɺ air ,e c p (TC − TF ) .AN : Qɺ F # 320W .
dt
−Qɺ C + Qɺ F Qɺ F
4.2.4. Wɺ " = = Wɺ ' + . AN : Wɺ "# 440W .
COP ' COP '

pHsat2O ,s
4.2.5. Le titre molaire de l’eau vapeur à l’entrée et à la sortie est : xH 2Og ,s = # 0,04246 et
p0
pHsat2O ,e
xH 2Og ,e = # 0, 02339 . La puissance excédentaire est celle nécessaire à la vaporisation de la quantité d’eau
p0
nɺHOl
2 ,
(
= xHO
2 g,s
−xHO
2 g,e
)
nɺair,humidee, par unité de temps.

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