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Les calculatrices sont autorisées

Le sujet comporte quatre parties indépendantes.


Les parties 1 et 2 portent sur la mécanique (de la page 2 à la page 7).
Les parties 3 et 4 portent sur la thermodynamique (de la page 8 à la page 13).

1/13
MECANIQUE

La première partie peut être vue comme l’étude du mouvement d’un système matériel composé de 3
parties, relativement à un repère fixe. La seconde partie concerne le mouvement d’un point matériel
dans un fluide, le mouvement pouvant être étudié depuis un repère fixe ou depuis un repère mobile.
Noter que les deux parties sont indépendantes.

PARTIE 1 – Une moto et son conducteur

On va étudier quelques mouvements d’une motocyclette (moto) et de son conducteur. On suppose


l’existence d’un référentiel galiléen auquel est associé un repère orthonormé direct Oxyz et on note
r r r
ex , e y , ez les vecteurs unitaires des axes ; la direction Ox est supposée horizontale. L’accélération
r r
due à la pesanteur est notée g = − ge y (pour simplifier les calculs, on pourra prendre g = 10 m.s −2 ).
L’ensemble moto + conducteur est de masse M = 300 kg, la position du barycentre de cet ensemble
est caractérisée par les distances d1 = 0, 7 m , d 2 = 0, 4 m et h = 1m (voir figure 1). La roue avant,
pneu inclus, de centre O1 , possède un rayon r1 = 0,5 m et un moment d’inertie, relativement à un
r
axe ( O1 , ez ) , J1 = 6 kg.m 2 .
La roue arrière, pneu inclus, de centre O2 , possède un rayon r2 = 0,52 m et un moment d’inertie,
r
relativement à un axe (O2 , e z ) , J 2 = 10 kg.m 2 . Lorsque la moto se déplace, les deux roues en
contact avec la chaussée supposée horizontale, les points de contact des roues avant et arrière sont
r r r
notés I 1 et I 2 . Les réactions du sol sur les roues sont respectivement ℜ1 = T1e x + N 1e y et
r r r
ℜ 2 = T2 e x + N 2 e y . Le coefficient de frottement des roues sur le sol est f = 0,8 ; il ne sera pas fait
de distinction entre le coefficient de frottement statique et le coefficient de frottement dynamique. A
r r
un instant donné quelconque, la vitesse instantanée de l’ensemble est v = v.e x (on se limitera au cas
r r
ν > 0 ). De même, on note ω1e z et ω 2 e z , les vitesses de rotation instantanées des roues avant et
arrière.
On supposera toujours que les roues roulent sans glisser sur le sol. De plus, pour les questions allant
de 1.1 à 1.14, on négligera l’action de l’air ambiant sur la moto et son conducteur (il peut s’agir, par
exemple, d’une phase de démarrage pour laquelle la vitesse n’est pas élevée).

r
g Roue arrière Roue avant
G

O2 O1
h
r
ey O x
r I2 I1
ex d2 d1

Figure 1 : vue dans le plan vertical xOy


2/13
1.1 Ecrire les relations de non glissement des roues sur le sol ; en déduire les expressions de ω1 et
ω 2 en fonction de v, r1 , r2 .
r r
1.2 On note σ 1 (O1 ) et σ 2 (O2 ) , les moments cinétiques en O1 et O2 des roues avant et arrière (il
r
s’agit de moments pour un observateur du repère Oxyz ). Donner les expressions de σ 1 (O1 ) et
r
σ 2 (O2 ) en fonction de J1 , ω1 , J 2 , ω2 .
r
1.3 Montrer que le moment cinétique σ (G ) de l’ensemble moto + conducteur relativement au
point G, moment pour un observateur du repère Oxyz, se limite à la somme des moments
précédents (on pourra utiliser le théorème de Koenig faisant référence au repère
barycentrique).

1.4 En utilisant le théorème de la résultante dynamique, donner deux expressions c et d liant


N1 , N 2 , T1 , T2 , M , g , v& (accélération instantanée).

1.5 En utilisant le théorème du moment cinétique, donner une expression e liant N1 , N 2 , T1 , T2


et h, d1 , d 2 , J1 , r1 , J 2 , r2 , v&.

1.6 En appliquant le théorème du moment cinétique à la roue avant, établir une relation f entre
T1 , J1 , r1 , v& (il est à noter que l’articulation de cette roue sur le reste de la moto est supposée
parfaite et que cette roue n’est soumise à aucun couple).

1.7 A partir des relations obtenues, écrire N1 , N 2 , T1 , T2 en fonction de v&.

v&
1.8 Pour une accélération telle que = 0,1 , montrer que les roues ne décollent pas du sol.
g

1.9 De même, montrer qu’il n’y a pas glissement sur le sol, pour cette accélération.
r
1.10 Le moteur exerce un couple sur la roue arrière noté Γ.ez ( Γ < 0 puisqu’il s’agit du couple
moteur ; il n’y a pas de couple exercé sur la roue arrière). Par application du moment
cinétique à la roue arrière, expliciter la relation liant le couple et l’accélération.

1.11 On suppose le couple constant, ce qui correspond à une accélération constante. Exprimer la
puissance instantanée P transmise par le moteur à la roue arrière motrice.

Pour les questions 1.12 à 1.14, on suppose que le pilote parvient à soulever du sol la roue avant de
son véhicule et on notera θ l’angle d’inclinaison de O1O2 par rapport à l’horizontale (voir figures 2
et 3, page 4).

3/13
Roue avant

G O1 h
Roue arrière
H
O2
I1
Sol
I2 d1
d2

Figure 2 : moto inclinée de θ


par rapport à l’horizontale O2

I2
C2 θ x

Figure 3 : détail du point de contact

1.12 En supposant négligeable la vitesse de rotation de la roue avant, exprimer le moment cinétique
en G de l’ensemble (il s’agit du moment cinétique pour un observateur du repère Oxyz ).

1.13 Déterminer le moment en G des forces s’appliquant à l’ensemble moto + conducteur.

1.14 D’après les deux questions précédentes, donner une équation permettant le calcul de l’angle θ .
v&
Donner la valeur numérique de cet angle, pour = 0, 2 en utilisant le graphe de la figure 4.
g
150

v&
Moment /G pour = 0, 2
100 g
exprimé en N.m
50

0
10 12 14 16 18 20 22 24

-50
θ en degrés

-100

Figure 4 : moment / G des forces appliquées à l’ensemble


moto + conducteur en fonction de θ

4/13
1.15 A partir de cette question, on suppose que la moto roule de nouveau sur ses deux roues, le
r
moteur exerçant un couple constant sur la seule roue arrière, couple noté Γ.ez ( Γ < 0 ).
1.15 A partir de cette question, on suppose que la moto roule de nouveau sur ses deux roues, le
suppose que moteur Comme
la moto roule ondes’intéresse
nouveau à une ses phase où la levitesse v peut être plus grande que r celles des
exerçant un couplesurconstant deuxsurroues,
r la seule roue arrière, couple noté Γ.ez ( Γ < 0 ).
questions précédentes, il est maintenant nécessaire d’introduire une force supplémentaire de
.ez (laΓ <vitesse
constant sur la Commeseule roue on s’intéressearrière, couple à une noté phaseΓoù 0 ). v peut être plus grande rque celles 2r des
e phase où la questions freinage,
vitesse v précédentes, due
peut être plus à l’environnement
grande de
que celles des d’introduire une force supplémentaire del’on
l’ensemble. Cette force s’écrira F = − kv e et
il est maintenant nécessaire x

supposera, r point G.
due pour simplifier,
une force que sa ligne d’action horizontale passe par le
maintenant nécessaire d’introduire supplémentaire de Cette r
freinage, à l’environnement r de l’ensemble. force s’écrira F = − kv 2 e x et l’on
ment de l’ensemble. Etablir Cette l’équation
force différentielle
s’écrira F sa pour
kv 2 r v (reprendre les équations c à f et tenir compte de la
ed’action
e la moto roule de nouveau
supposera, rpour sur ses
simplifier, deuxque roues, = ligne
−le x et l’on horizontale passe par le point G.
e lasa seule
ligne d’action force
horizontale F ), équation
passe g .
parΓ.le
r
G.
roueEtablir arrière, l’équation
r couple
différentielle
noté ez point
(Γ < pour0 ). v (reprendre les équations c à f et tenir compte de la
le pour v 1.15 A partir
(reprendre les de cette question,
équations à etontenirsuppose quedelalamoto roule de nouveau sur ses deux roues, le
a vitesse v 1.16 peutforce être F ),plus équation grande c
g.quepour f celles descompte v, vl dontcouple r
moteur exerçant un couple constant surune
Montrer qu’il existe, la vitesse la valeur
seule roue limitearrière, on donnera noté l’expression
Γ.ez ( Γ < 0 ).en
écessaire d’introduire une force supplémentaire de
fonction
Comme onduexiste, couple
r
s’intéresse et des àr uneautres phase paramètres.
où la vitesse v peut êtreonplus grandel’expression
que celles en des
semble. 1.16 CetteMontrer force s’écrira qu’il F = −pour kv 2 ela vitesse
x et l’on
v, une valeur limite vl dont donnera
vitesse v, une fonction questions
valeur limite précédentes,
vl dont il
on autres est
donnera maintenant
l’expression en nécessaire d’introduire une force supplémentaire de
action horizontale passe du
par couple
le point et G.des paramètres. 2 r
es paramètres. 1.17freinage,
Montrer due queà l’équation
l’environnement g peut de s’écrire
l’ensemble. sousCette la formeforce s’écrira v& + a.v = 2
Fa.=vl −.kvOn2 r
e x précisera
et l’on
prendre les équations c à f et tenir compte de la
1.17 Montrer l’expression
supposera, quepour desimplifier,
la constante
l’équation g que a sa
peut enlignefonction
s’écrire de
d’action
sous k ,horizontale
Mla, Jforme
1 , J 2 , r1passe
, vr&2+. a.par 2
v = lea.point
2
vl . On G. précisera
Etablir l’équation différentielle
2 2 pour v (reprendre les équations c à f et tenir compte de la
peut s’écrirel’expression sous lar forme v& + a.v =
de la constante aaen.vl fonction
. On précisera de k , M , J1 , J 2 , r1 , r2 .
eenvaleur
fonction limite1.18 En
force
de kv,l Mdont supposant
F
, J1 , on ), équation
J 2 , donnera
r1 , r2 . que g la
. vitesse
l’expression en est nulle à l’instant t = 0, établir la solution de l’équation
vl
s. 1.18 En précédente. supposant que Pour lacela,
vitesseon est nulle
pourra à l’instant
introduire le t = 0, établir
changement de la solution
fonction suivant de: ul’équation
= .en
1.16 Montrer qu’il existe, pour la vitesse v, une valeur limite vl dont on donnera l’expression v − v
est nulle à l’instant t = 0, établir la solution de l’équation v l
fonction du
précédente. 2 couple
Pour cela, 2 etondes autresintroduire
pourra paramètres.
v le changement de fonction suivant : u = l .
re sous la forme v + a.v = & a.vl . On précisera vl − v
rra introduire le changement de fonction suivant : u = l .
de k , M , J11.17 , J 2 , r1Montrer
, r2 . vl − v
que l’équation g peut s’écrire sous la forme v& + a.v 2 = a.vl 2 . On précisera
PARTIE l’expression 2 – Point de la matériel
constante dans a en unfonction
fluide de k , M , J , J , r , r .
1 2 1 2
l’instant t = 0, établir la solution de l’équation
PARTIE Il s’agit 2 –dePoint l’étude matériel
du mouvement dans vun d’un fluide point matériel se déplaçant dans un fluide.
un le fluide
changement 1.18 de Enfonction
supposant suivant que : lau =vitesse l
.est nulle à l’instant t = 0, établir la solution de l’équation
Soit ℜ un premier référentiel v galiléen
−v auquel est associé un repère orthonormé direct d’axes OX,
Il s’agit de l’étude du mouvement ld’un point matériel se déplaçantrdans r unr fluide. v
’un pointSoit OY,
matériel OZ.
précédente.
ℜ unsepremier Les
déplaçantvecteursPour cela,
unitaires
dans un fluide. on pourra
associés introduire
à ces le
axes changement
sont notés Ede , E y , E z . Ce
fonction suivant
repère : ulié=à la lTerre . est
référentiel galiléen auquel est associé un repère vl − OX,
x orthonormé direct d’axes
r r r v
éen auquel OY,est considéré
OZ. associécomme un repère fixe.orthonormé
L’axe OZ est àvertical
direct axesascendant,
cesd’axes OX,notésl’accélération
E x , E y , E z . Ce due à la pesanteur seraest notée
r Lesr vecteurs r runitaires r associés sont repère lié à la Terre
ciés à cesconsidéré
axes g =sont − gE z.
notés Efixe.
x , E yL’axe
, E z . Ce
comme OZrepère lié à laascendant,
est vertical Terre est l’accélération due à la pesanteur sera notée
r r
Soit ℜ ’ un second référentiel auquel est associé un repère orthonormé direct d’axes Ox, Oy, Oz.
t verticalgascendant,
= − gE z . l’accélération due à la pesanteur sera notée r r r
tériel se déplaçant PARTIE
Les vecteurs
dans 2 –un Point
unitaires
fluide. matériel associés dans un fluide
à ces axes sont notés e x , e y , e z . Ce second repère mobile effectue un
Soit ℜ ’ un second référentiel auquel est associé un repère orthonormé direct d’axes Ox, Oy, Oz.
st associé unmouvement
repère de
orthonormé rotation uniforme
direct d’axes relativement
OX, à rℜ .r Les r axes Oz et OZ coïncident et l’on posera
uel est associé rr un rrrrepère
Les vecteurs unitairesorthonormé associésdirect à cesd’axesaxes sont Ox,notésOy, Oz. e x ,se
e y déplaçant
, e z . Ce second repère mobile effectue un
derrl’étude
sesaxes
sontsontnotés notés
mouvement
r
E(
Il s’agit
Soit Xxℜ xun
,,Ee ,
,)
y deeE= ,ω
r
e
. . t
Ce .
z rotation
ypremier
z où
Ce
du mouvement d’un point matériel
ω
repère ,
second lalié à
vitessela
repère
uniformegaliléen
référentiel
Terre
demobile
relativementest
rotation, est
effectue
auquelà est
supposée
un
ℜ .associé
Les axes constante
un Oz repère
dans un fluide.
et OZ (voir figures 5aetetl’on
coïncident
orthonormé
b, page
direct d’axes posera 6). Un
OX,
rℜ . Leslié
( )
endant, l’accélération
elativement à due
axes à la
Oz pesanteur
et OZ sera
coïncident notée et l’on posera r r r
EOY, récipient
X , eOZ.x = Les
à
ω. t vecteurs ℜ ’,
où ω , launitairesfiguré en pointillés,
vitesse deassociés rotation, renferme
est supposée
à ces un volume
axes sont constante fluide
notés E x ,(voir supposé
E y , Efigures au
5a et b, page 6). Un à
repos relativement
z . Ce repère lié à la Terre est
otation, estconsidéré ℜ ’, la masse
supposée constante volumique (voir du fluide
figures 5aétant
et b, notée ρ. Un
pageascendant,
6).
récipient lié comme
à ℜ ’, figuré fixe. L’axe OZ est
en pointillés, vertical
renferme un volume l’accélération
fluide supposé dueau à la pesanteur
repos sera notée
relativement à
ié un repère r Une particuledirect
orthonormé r pesante, d’axes de Ox, masse Oy, mOz. et de masse volumique ρs se déplace au sein du fluide sous
lés, renferme
r rℜ g’,r =laun gvolume
−masse
E z . volumique fluide supposé du fluide au étant
repos relativement
r notée ρ. à
otés e x , e y ,ρe.l’action
tant notée z . Ce second de sonrepère poids,mobile d’une effectue
force F un (et par la suite d’une force supplémentaire). On suppose que la
Une Soitparticule
ℜ ’ run second pesante,référentiel de masse auquel mr et de est→masse
associé un repèreρorthonormé
volumique s se déplacedirect au sein du fluide
d’axes Ox, Oy, sousOz.
mà et ℜ .deLes masseaxes Oz et
volumique OZ coïncident
ρ se déplace et l’on
au
r posera
sein du fluideρ sousrr r r ρ 2
Lesforce
l’action deFson
vecteurs s’écrit
unitaires
poids, ssous associés
d’une forceàFces
la forme = kpar
(et−axes .Opsont
la+suite .md’une
notés .g .ezx , eforce
avec kCe
y , e z .supplémentaire).
= second .m.ω repère
, uneOn constante
mobile
suppose positive
que launet
effectue
upposée
(et par la constante
suite r d’une(voir figures
force 5a et
supplémentaire). b, r
page 6).
On →Un suppose
ρ ρ sque la ρ
r . Les axes ρOz et 2OZ coïncident et l’on posera
s
mouvementFr s’écritdela rotation uniforme − relativement .m.gà.horizontal
eℜ .ω , est
force
ρ pr désignant sous la
projection
ρ forme du F point
= k .P
Opsur + le plan z , avec k (cette = .m
force unelaconstante
résultantepositive
des forces et de
( )

e un volume fluide supposé au repos 2relativement à ρ ρ
=− k .Op + .m E.Xg,.ezx , avec= ω. t koù = ω , .m la.ω , unedeconstante
vitesse rotation,positive sest supposée et constante s (voir figures 5a et b, page 6). Un
ρ
ρpsdésignant
pressionlas’exerçant projection ρ s sur du la particule).
point P sur lePar planlahorizontal
suite, seul(cette le casforce est > 1 lasera considéré.
résultante On repère
des forces de la
récipient lié (cette
à ℜ ’,force figuréestenlapointillés, renferme undevolume fluide ρ supposé au repos relativement à
e volumique ρs se déplace au sein du fluide sous
sur le plan horizontal résultante des forces ρ s
pression
ℜposition s’exerçant
’, la masse de Pvolumique
par ρsur
ses lacoordonnées
particule).
du fluide étant Par
X , Y la
notée
, Z suite,
ρ. seul le cas
(relativement à ℜ ) ou> x1, ysera considéré. On
, z (relativement àℜ repère
’). la
uite d’une
). Par la suite, force supplémentaire). On
> 1 de suppose
sera considéré.que la Onmasserepèrevolumique
la ρ
Une seul particule le caspesante, masse m et de ρs se déplace au sein du fluide sous
r position ρ P par
de 2 ses ρ scoordonnées X, rY, Z (relativement à ℜ ) ou xs, y, z (relativement à ℜ ’).
m.g .ez , avecl’action k = de .mson.ω ,poids, une constante
d’une force positiveF (etetpar la suite d’une force supplémentaire). On suppose que la
, Y, Z (relativement ρrs à ℜ ) ou x, y, z (relativement r à→ℜ ’).
ρ r ρ
horizontal (cette force force F s’écrit est lasous la forme
résultante desFforces = − k .Op de + .m.g .ez , avec k = .m.ω 2 , une constante positive et
ρs ρs
ρ 5/13
e, seul le pcas > 1 la
désignant sera considéré.
projection du On
pointrepère
P surlale plan horizontal (cette force est la résultante des forces de
ρs
pression 5/13 seul le cas ρ > 1 sera considéré. On repère la
vement à ℜ )5/13ou x, ys’exerçant sur laàparticule).
, z (relativement ℜ ’). Par la suite,
ρs
Z

y
r P
g
h O Y
y
• p
O Y
hp

X ω.t x X x

Figure 5a : vue dans l'espace Figure 5b : vue dans le plan horizontal

2.1 Etablir les trois équations différentielles du mouvement de P pour un observateur de ℜ , c’est-
à-dire pour les variables X, Y et Z, fonctions du temps (équations I, II et III). Donner la
solution générale des équations différentielles I et II et préciser la nature de la trajectoire du
point p, trajectoire vue de ℜ.

2.2 Etude de quelques cas particuliers

2.2.1 Dans le cas des conditions initiales suivantes :


k
= X (0) X 0 ,= X& (0) 0,=
Y (0) 0,= Y& (0) X 0 , préciser la nature de la trajectoire du point p
m
(trajectoire dans ℜ ) ainsi que la vitesse angulaire de parcours sur cette courbe. Indiquer la
nature de cette même trajectoire vue de ℜ ’ ainsi que la vitesse angulaire de parcours.

2.2.2 Pour les conditions initiales suivantes :


=X (0) X 0 ,= X& (0) U 0=, Y (0) 0,=Y& (0) 0 , établir les solutions de I et II ; préciser la nature
de la trajectoire vue de ℜ.
r
2.3 A partir de maintenant, on va tenir compte d’une force supplémentaire Fv , trouvant son
r r
origine dans la viscosité du fluide. Cette force s’écrit Fv = − μ .vr où μ désigne une constante
r
positive, vr étant la vitesse de P par rapport à ℜ ’. On va maintenant déterminer les équations
différentielles du mouvement pour un observateur de ℜ ’, c’est-à-dire pour les variables x, y
r r r r r r
et z, fonctions du temps. Exprimer, suivant ex , e y , ez , les vecteurs ar , ac , ae , respectivement
accélération relative, de Coriolis et d’entraînement du point P.

6/13
2.4 En utilisant les résultats de la question 2.3, établir les équations différentielles du mouvement
pour x et y (équations IV et V).

2.5 Des solutions approchées de ces équations IV et V peuvent être obtenues en supposant
l’accélération de Coriolis négligeable devant l’accélération d’entraînement. Etablir les
expressions de x et y en fonction du temps. Pour simplifier l’écriture, on pourra poser
k μ
Ω= − ω 2 et = λ , cette dernière quantité étant supposée inférieure à Ω.
m 2m

2.6 Pour t → +∞ , quelle est la position de p ?

7/13
THERMODYNAMIQUE

Bilan thermique d’une maison climatisée

Ce problème se compose de deux parties. La première partie, indépendante de la seconde, porte sur
une étude du double vitrage. Dans cette première partie, beaucoup de questions ne dépendent pas
des précédentes. Nous analysons l’intérêt d’utiliser 2 vitres ainsi que les solutions technologiques
actuellement employées pour réduire les pertes thermiques. La seconde partie aborde le
fonctionnement du climatiseur d’un point de vue très général puis le bilan thermique d’une maison
climatisée en présence d’air sec.

Données du problème :
: σ 5, 67 × 10−8 W.m −2 .K −4 .
Constante de Stefan =
Constante des gaz parfaits : R = 8,315 J.mol−1.K −1.

PARTIE 3 – Comparaison des fenêtres à double vitrage

On suppose qu’un corps noir au fond d’une cavité est éclairé par le soleil. L’ensemble du problème
sera unidimensionnel. Le corps noir ne rayonne que d’un côté. Une fenêtre est interposée entre le
soleil et le corps noir comme représenté sur la figure 6.

Fenêtre

Isolant
thermique
Corps sans rôle
noir

Figure 6 : corps noir recouvert d’une vitre éclairé par un rayonnement solaire

Dans cette partie, le corps noir sera supposé parfait, absorbant l’intégralité du rayonnement incident
et réémettant tout le rayonnement absorbé. Toutes les vitres sont en verre que l’on suppose
parfaitement transparent au rayonnement solaire et se comportant comme un corps noir dans
l’infrarouge lointain. Dans cette partie du problème, on supposera que le flux surfacique solaire
incident ϕ s , normal au corps noir, est égal à 1000 W.m −2 .

3.1 Questions préliminaires

3.1.1 Donner la loi du déplacement de Wien reliant la température du corps noir TCN et la
longueur d’onde λm du maximum d’émission du corps noir en μm.

8/13
3.1.2 Indiquer dans quel domaine spectral émet un corps noir chauffé à 300 K et à 5800 K
3.1.2
(température
Indiquer du soleil).
dans quel domaine spectral émet un corps noir chauffé à 300 K et à 5800 K
(température du soleil).
3.1.3 Le verre est globalement transparent pour le rayonnement solaire (le soleil émet dans le
visible)
3.1.3 et se comporte
Le verre commetransparent
est globalement un corps noir
pourdans l’infrarouge solaire
le rayonnement lointain(le
(issu desémet
soleil corpsdans
à le
température ambiante). Sachant que 95 % du rayonnement d’un corps noir est concentré
visible) et se comporte comme un corps noir dans l’infrarouge lointain (issu des corps à
0,5 λm et 8 λambiante).
entretempérature m, déterminer la longueur
Sachant que 95d’onde
% du approximative
rayonnement d’unà laquelle
corpslenoir
verreestchange
concentré
de comportement. Les constructeurs en fonction du type de verre donnent 3 - 4 µm.
entre 0,5 λ et 8 λ , déterminer la longueur d’onde approximative à laquelle le verre change
m m
de comportement. Les constructeurs en fonction du type de verre donnent 3 - 4 µm.
3.2 Comparaison du simple et du double vitrage
3.2 Comparaison du simple et du double vitrage
3.2.1 La fenêtre est composée d’une simple vitre (température Tv1 ). A partir d’un bilan radiatif et
3.2.1
sans La
tenir compte
fenêtre de la présence
est composée d’uned’air,
simpledéterminer la température
vitre (température Tv1 ). Adu corps
partir noir
d’un TCNa
bilan en et
radiatif
sans
régime tenir compte
stationnaire. de la présence
Effectuer d’air,
l’application déterminer
numérique (
pourla Ttempérature −2 noir T
du corps
CNa ϕ s = 1000 W.m . )
CNa en

(
régime stationnaire. Effectuer l’application numérique pour TCNa ϕ s = 1000 W.m −2 . )
3.2.2 La fenêtre est maintenant composée d’un double vitrage. La vitre extérieure est à la
température
3.2.2 Tv1 est
La fenêtre et lamaintenant
vitre face composée
au corps noir
d’unà double vitrage. T
la température v 2 . vitre
La A partir d’un bilan
extérieure est à la
radiatif et sans tenir compte de la présence d’air, déterminer la température du corps
température Tv1 et la vitre face au corps noir à la température Tv 2 . A partir d’un bilan noir
TCNb radiatif
en régime stationnaire.
et sans tenir compte de la présence d’air, déterminer la température du corps noir
TCNb l’application
Effectuer en régime stationnaire. (
numérique pour TCNb ϕ s = 1000 W.m −2 . )
(
Effectuer l’application numérique pour TCNb ϕ s = 1000 W.m −2 . )
On cherche maintenant une durée caractéristique de la décroissance de la température pour les
différentes fenêtres.
On cherche On ne tient
maintenant unetoujours pas compte de de
durée caractéristique l’air.
la On suppose que
décroissance de lelacorps noir est pour
température à la les
température de T
différentes 2 = 333K
fenêtres. Onànet =tient
0s ,toujours
qu’il rayonne et se refroidit.
pas compte Il nesuppose
de l’air. On reçoit plus
que lede corps
rayonnement
noir est à la
température
solaire. de Tle2 corps
Sachant que = 333Knoirà at une
= 0scapacité
, qu’il rayonne = 104 J.KIl−1ne
et seCrefroidit.
thermique reçoit
, une 1m 2 et
plus Adederayonnement
surface
que la capacité
solaire. thermique
Sachant que ledes vitres
corps estanégligeable
noir : thermique C = 104 J.K −1 , une surface A de 1m 2 et
une capacité
que la capacité thermique des vitres est négligeable :
3.2.3 Déterminer la durée τ a pour que le corps noir soit à une température de T1 = 300 K pour le
3.2.3
simple vitrage. la
Déterminer Effectuer
durée τ al’application numérique
pour que le corps et àdonner
noir soit cette durée
une température de en
T1 =minutes et le
300 K pour
secondes.
simple vitrage. Effectuer l’application numérique et donner cette durée en minutes et
secondes.
3.2.4 Déterminer la durée τ b pour que le corps noir soit à une température de T1 = 300 K pour le
3.2.4
double vitrage. Exprimer
Déterminer la durée τ bb en fonction
pour que lede τ a . L’application
corps noir soit à unenumérique n’est
température de pas
T1 =demandée.
300 K pour le
double vitrage. Exprimer τb en fonction de τ a . L’application numérique n’est pas demandée.

3.3 Amélioration par métallisation externe


3.3 Amélioration par métallisation externe
3.3.1 Sur la face la plus externe du double vitrage à la température Tv1 , est déposée une fine
3.3.1
couche
Sur métallique
la face la ou
plusunexterne
revêtement à faible
du double émission
vitrage thermique. On
à la température Tv1 suppose que cette
, est déposée une fine
couche transmet intégralement le flux solaire et réduit de moitié l’émission
couche métallique ou un revêtement à faible émission thermique. On suppose que de cette face. Encette
couche transmet intégralement 1
conséquence, on devra écrire que leleflux
fluxsurfacique
solaire et réduit de moitié
émis par la vitrel’émission
vaut ϕ = deσcette face. En
T 4 pour
2 1
conséquence, on devra écrire que le flux surfacique émis par la vitre vaut ϕ = σ T 4 pour
la face métallisée et ϕ = σ T 4 pour la face non métallisée. A partir d’un bilan radiatif2et sans
tenirlacompte de la présence
face métallisée et ϕ = σ Td’air,
4
pourdéterminer
la face nonlamétallisée.
température TCNc d’un
A partir du bilan
corps radiatif
noir. La
et sans
tenir compte de la présence d’air, déterminer la température TCNc du corps noir. La
9/13
9/13
température de la vitre face au corps noir est notée Tv 2 . Effectuer l’application numérique
(
pour TCNc ϕ s = 1000 W.m −2 .)
3.3.2 Déterminer la durée caractéristique τ c de la décroissance de la température pour passer de
T2 = 333K à T1 = 300 K pour cette fenêtre. Comme précédemment, on suppose que le
corps noir ne reçoit plus de rayonnement solaire, qu’il a une capacité thermique
C = 104 J.K −1 , une surface A de 1m 2 et que la capacité thermique des vitres est négligeable.
Exprimer τ c en fonction de τ a . L’application numérique n’est pas demandée.

3.4 Prise en compte des échanges diffusifs dans le double vitrage

On prend en compte, dans un premier temps, les échanges de type diffusif dus à un gaz uniquement
entre les deux vitres. Dans le cadre d’un modèle microscopique, on considère que les molécules se
déplacent à la vitesse quadratique moyenne identique v∗ suivant trois directions et pour chaque
direction suivant deux sens (isotropie de la distribution des vitesses).

3.4.1 Trouver, dans le cadre de ce modèle simplifié du gaz parfait en équilibre thermodynamique
interne, la relation entre la pression p et la vitesse v∗ .

3.4.2 A partir de l’équation d’état du gaz parfait, retrouver l’expression suivante de la vitesse v∗
en fonction de la température T :
3RT
v∗ =
M
où R est la constante des gaz parfaits et M la masse molaire du gaz considéré.

On suppose maintenant, qu’à une échelle d’espace plus grande, les molécules subissent des chocs
caractérisés par une section efficace, a, que l’on suppose constante en fonction de la pression et de
la température. La conductivité thermique peut s’écrire :
1 c ∗
λ= v
3 2a
où c est la capacité thermique constante d’une molécule et v∗ la vitesse quadratique moyenne
obtenue à la question précédente.

3.4.3 Est-ce que la conductivité thermique λ varie avec la pression ? Et avec la température ?
Tv1 Tv2

Température Température
extérieure intérieure
303 K 293 K
L

Figure 7 : vitres composant le double vitrage


10/13
Dans les doubles vitrages, le constructeur vante le remplacement de la lame d’air emprisonnée entre
les deux vitres par de l’argon. A pression atmosphérique et à 273K, la conductivité thermique de
l’argon vaut 0, 0177 W.m −1.K −1 alors que pour l’air, elle s’élève à 0, 0240 W.m −1.K −1. La résistance
thermique est définie par :
ΔT
Rth =
Φ

où ΔT = Tv1 − Tv 2 est la différence de températures entre les deux thermostats entre lesquelles
s’échange un flux énergétique Φ (en W). La température intérieure est de 293K et la température
extérieure de 303K comme indiqué sur la figure 7.

3.4.4 Exprimer Rth en fonction de la surface A de chaque vitre, de la distance entre les deux
thermostats L et de la conductivité thermique λ .

3.4.5 Donner l’analogie entre les grandeurs thermiques ( Rth , ΔT , Φ ) et les grandeurs électriques
dans un tableau en spécifiant, pour chaque grandeur, l’unité.

3.4.6 Les vitres séparées par l’air sont distantes de d = 1cm. Quelle distance L permet d’avoir la
même résistance thermique avec de l’argon ? La différence vous parait-elle importante ?

On suppose une faible différence de température (linéarisation du problème) et l’on prend en


considération (1) la conductivité thermique et (2) le rayonnement entre les deux vitres.

3.4.7 Ecrire le flux énergétique entre la vitre 1 et la vitre 2 en fonction des données du problème
(surface A, distance L entre les vitres, températures des vitres Tv1 et Tv 2 , conductivité λ et
constante de Stephan σ ). Linéariser cette expression sachant que

4
Tv41 − Tv42 = ⎡⎣Tv 2 + (Tv1 − Tv 2 ) ⎤⎦ − Tv42 ≈ (Tv1 − Tv 2 ) × 4 Tv32 .

3.4.8 Que vaut la résistance thermique pour la lame d’air (L vaut alors d = 1cm ) sans le
rayonnement ( Rths ) et avec le rayonnement ( Rtha ) ? Effectuer l’application numérique. On
prendra une surface A = 1m 2 . Est-ce que la contribution du rayonnement est importante ?
Remarque : il est courant que la métallisation ou une couche à faible émission thermique soit
située sur une des faces internes.

3.4.9 Entre une lame d’air et une lame d’argon, la différence est un peu plus grande que celle que
l’on a calculée. De plus, si l’espacement entre les vitres est supérieur à 1,2 cm, la résistance
thermique ne varie plus. Quel phénomène de transport thermique permet d’expliquer ces
observations ?

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3.4.10 Le coefficient de transfert thermique U d’une fenêtre, exprimé en W.m −2 .K −1 , est défini
comme l’inverse du produit de la résistance thermique de l’objet et de sa surface A. Il vaut
pour les différents types de fenêtres :

Système Fenêtre (
U W.m −2 .K −1 )
I Simple vitrage 5,8
II Double vitrage ordinaire 2,8
III Double vitrage avec métallisation 1,9
IV Double vitrage avec métallisation et argon 1,1
V Triple vitrage avec métallisation et argon 0,8

Pour référence, les murs ont typiquement un coefficient de transfert thermique de


0,5 W.m−2 .K −1.
Analyser l’importance du nombre de vitres à partir du tableau ci-dessus et des questions
précédentes. Justifier que l’on installe majoritairement des fenêtres en double vitrage.

PARTIE 4 – Bilan thermique d’une maison climatisée en été

On considère une maison et sa climatisation. La température extérieure est de TC = 303K . La


température intérieure est de TF = 293K . L’ensemble mur-fenêtre reçoit un flux net (radiatif-
convectif-diffusif) de +1000 W. La maison est équipée d’une climatisation idéale. Sur chaque
cycle, le fluide circulant dans l’installation reçoit un transfert thermique QC à la source chaude, un
transfert thermique QF à la source froide et un travail W. Dans toute cette partie, on admettra que la
conversion électromécanique du compresseur (moteur servant lors de la compression) a un
rendement unité.

4.1 Maison sans circulation d’air

4.1.1 A partir du premier principe, exprimer le travail W en fonction du transfert thermique avec
la source chaude QC et froide QF .

4.1.2 A partir du second principe en supposant une machine de Carnot, donner l’expression de
QF en fonction de QC , TC et TF .

4.1.3 Déterminer le coefficient de performance (COP) du climatiseur idéal modélisé comme une
machine de Carnot fonctionnant en récepteur. Effectuer l’application numérique.

4.1.4 Quelle puissance électrique est nécessaire pour maintenir la température interne de la
maison à 293K avec cette machine de Carnot ?
Rappel : le moteur est idéal, sans perte, convertissant l’intégralité de la puissance électrique
reçue en puissance mécanique.

12/13
4.1.5 La machine réelle utilisée pour la climatisation de la maison a un COP de 3. En déduire la
puissance électrique nécessaire pour maintenir la température interne de la maison à 293K.

4.2 Prise en compte de la circulation d’air sec

Dans une maison de 100 m 2 , le débit volumique d’air entrant mesuré à l’extérieur vaut 100 m3 .h −1.
L’air chaud entrant est directement en contact avec la climatisation. La température à l’intérieur de
la maison est homogène. L’air entrant est à la même pression que l’air sortant. On prendra :
p= 1, 00 × 105 Pa, M air =0, 0289 kg.mol−1 et c p ,air = 1005 J.kg −1.K −1.
dx
L’air sera traité comme un gaz parfait. Dans la suite, on adoptera la notation : = x&.
dt
4.2.1 Ecrire le bilan des débits massiques (on notera m& V ,air ,e le débit massique d’air entrant et
m& V ,air ,s le débit massique d’air sortant). Déterminer la valeur numérique du débit massique
entrant en g.s −1 . La température de référence sera la température extérieure Tair = 303K.

4.2.2 Ecrire le premier principe et en déduire l’expression du transfert thermique reçu par l’air
entrant δ Qair ,e en fonction des paramètres du problème dont font partie le débit massique
m& V ,air ,e et la différence de température TC − TF . Dans le cas d’un système ouvert, on
rappelle que la variation d’enthalpie dH = C p dT est reliée au transfert thermique δ Q et au
travail utile δ Wu = Vdp par :
dH = δ Wu + δ Q .

4.2.3 En déduire la puissance thermique Q& F reçue par le fluide de la climatisation nécessaire pour
refroidir cet air. Effectuer l’application numérique.

4.2.4 Quelle puissance électrique est maintenant nécessaire pour maintenir la température interne
de la maison ensoleillée à 293K avec la climatisation réelle ( COP = 3) ?

4.2.5 En présence d’air humide saturé (air + vapeur d’eau dont la pression partielle est égale à la
pression de vapeur saturante), la puissance thermique Q& F trouvée à la question 4.2.3 passe à
1290 W. A quel phénomène physique est associée cette augmentation sachant que la
pression de vapeur saturante de l’eau vaut 4 246 Pa à 303K et 2339 Pa à 293K ?

Fin de l'énoncé.

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I M P R I M E R I E N A T I O N A L E – 13 1158 – D’après documents fournis

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