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1.2
Les principales données de l’exercice sont les suivantes :
- La formule de la fonction de profit est :
𝜋(𝑞) = 𝑅𝑇(𝑞) − 𝐶𝑇(𝑞) = 120𝑞 − (200 − 40𝑞 − 10𝑞"
Donc :
- La recette totale est : 𝑅𝑇(𝑞) = 120𝑞
- Le coût total : 𝐶𝑇(𝑞) = 200 − 40𝑞 − 10𝑞! avec : 𝐶𝑇(𝑞) = 𝐶𝑉(𝑞) + 𝐶𝐹, 𝐶𝐹 = 200 et
𝐶𝑉(𝑞) = 10𝑞! + 40𝑞
1. Pour déterminer la quantité d’output qui maximise le profit de l’entreprise, il faut vérifier deux
conditions :
- Condition de 1er ordre qui consiste à annuler la dérivée 1ère de la fonction de profit :
𝜕𝜋
= 120 − 40 − 20𝑞 = 0 → 20𝑞 = 80 → 𝑞 = 4
𝜕𝑞
- Condition de second ordre donnée par la dérivée seconde de la fonction de profit qui doit être
négative :
𝜕"𝜋
= −20 < 0
𝜕𝑞"
Donc, le profit atteint son maximum lorsque 𝑞 = 4
2. La recette totale est donnée par :
𝑅𝑇(𝑞) = 𝑞. 𝑝 = 120 × 4 = 480
Le coût variable est de :
𝐶𝑉(𝑞) = 10𝑞! + 40𝑞 = 10 × 4! + 40𝑞 = 320
Donc le coût total est :
1
𝐶𝑇(𝑞) = 320 + 200 = 520
Le profit de l’entreprise est :
𝜋(𝑞) = 480 − 520 = −40
3. Malgré la perte de 40, l’entreprise doit continuer son activité tant que sa recette totale permet
de couvrir ses coûts variables. Elle doit continuer son activité tant que le seuil de fermeture
n’est pas encore atteint.
1.3
Les principales données de l’exercice sont les suivantes :
- Le nombre d’entreprises n dans l’industrie est : 78
- 𝜂 l’élasticité de l’offre = 3,1
- 𝜖 l’élasticité de la demande = -1,1
1. Le coefficient de l’élasticité de la demande-prix est négatif parce que la quantité demandée est
fonction décroissante du prix (la loi de la demande). Celui de l’offre est positif parce que la
quantité offerte est fonction croissante du prix (la loi de l’offre). Le prix est une incitation pour
les firmes de l’industrie de produire plus.
2. L’élasticité de la demande prix adressée à la firme individuelle est donnée par la formule
suivante :
𝜖" = 𝜖𝑛 − 𝜂# (𝑛 − 1)
Il faut rappeler que 𝜂0 est l’élasticité de l’offre des autres firmes de l’industrie.
𝜖" = (−1,1) × 78 − 3,1(78 − 1) = −324,5
L’élasticité de la demande à laquelle fait face l’entreprise individuelle est de -324,5. On
l’appelle l’élasticité de la demande résiduelle.
3. L’élasticité de la demande résiduelle est 300 fois plus que l’élasticité du marché. Si l’entreprise
augmente son prix de 1,1%, elle risque de perdre environ un tiers de sa quantité vendue
1.4
2.
Avec 50 entreprises dans cette industrie, la sommation individuelle des courbes des coûts
marginaux donne lieu à une courbe de l’offre exprimée par l’équation suivante :
2
50(𝑝 − 10)
𝑄= = 25𝑝 − 250
2
3.
Le prix du marché est déterminé par l’égalité de l’offre et de la demande. Donc :
('''&)'%
25𝑝 − 250 = *
9 × 25𝑝 + 50𝑝 6000 + 9 × 250
=
9 9
275𝑝 8250
= → 𝑝 = 30 𝑑ℎ𝑠
9 9
La quantité offerte à ce prix sur le marché est de 500 unités. Il suffit de remplacer p par sa
valeur dans la fonction de l’offre 𝑄 = 25𝑝 − 250 ou dans la fonction de la demande 𝑄 =
('''&)'%
*
.
4.
%&!' +'&!'
On rappelle qu’à l’équilibre, 𝑝 = 𝐶$ et donc 𝑞 = " , donc 𝑞 = " = 10 unités
La quantité produite par chaque entreprise à l’équilibre est de 10 unités.
5.
On sait que le profit est donné par la formule générale suivante :
𝜋(𝑞) = 𝑞. 𝑝 − 𝐶𝑇(𝑞)
Pour chaque entreprise :
𝜋(10) = 10 × 30 − (100 + 10" + 10 × 10) = 0
6.
Le prix atteint son maximum lorsque la quantité demandée est nulle parce que les
consommateurs estiment que le bien est trop cher et décident de ne pas l’acheter. Ce prix
maximum est de 120 dhs. Donc, l’aire du triangle est égal à :
1
(120 − 30) × 500 × = 22500 𝑑ℎ𝑠
2
Le surplus du consommateur est l’aire du triangle qui se situe au-dessus du prix d’équilibre,
c’est à dire 𝑝∗ = 30 et au-dessous de la courbe de la demande.
Le surplus du producteur est l’aire du triangle qui se situe en deçà du prix d’équilibre et au-
dessus de la courbe de l’offre. L’aire de ce triangle est égale à :
1
(30 − 10)500 × = 5000 𝑑ℎ𝑠
2
La quantité offerte par l’entreprise est nulle lorsque le prix de vente est inférieur ou égal à 10
dhs. Donc, la hauteur du triangle est de 30-10=20. La base du triangle est visible sur l’axe des
abscisses et correspond à la quantité d’équilibre.
3
Il est à noter que la notion du surplus est une notion marginale, les coûts fixes du producteur ne
sont pas pris en compte.
7.
Le surplus total diminue à cause de la perte sèche. La hauteur du triangle est déterminée par la
réduction de la quantité qui s’élève à 500 − 275 = 225 𝑢𝑛𝑖𝑡é𝑠. Le coût marginal pour 225
unités est de 21 dhs. La base du triangle est donnée par le prix moins le coût marginal : 70,5 −
!
21 = 49,5 𝑑ℎ𝑠. Donc, l’aire du triangle de la perte sèche égal à : " × 49,5 × 225 =
5568,75 𝑑ℎ𝑠. Le nouveau surplus total est le surplus donné par l’équilibre moins la perte sèche.
Soit : 27500 − 5568,75 = 21931,25 𝑑ℎ𝑠.
1.5
1.
On sait qu’à l’équilibre C) = p. A LT, la courbe de l’offre est horizontale à p = 10. Par
conséquent, la quantité échangée à l’équilibre est de Q∗ = 1000 − 10 = 990 unités.
2.
Une nouvelle entreprise marque son entrée sur le marché. Elle est différente des autres qui existent
déjà. Son coût marginal est de : 𝐶𝑚 = 9. Ses coûts fixes sont nuls et sa capacité de production est
plafonnée à 10 unités. Sur un marché concurrentiel, l’entrée d’une nouvelle entreprise est un
évènement qui n’affecte pas l’équilibre du marché. Le prix et la quantité restent identiques.
3.
Les profits réalisés par les entreprises de l’industrie, même s’ils sont nuls à LT, ne sont pas
incompatibles avec l’équilibre concurrentiel à LT. Le nouvel entrant réalise un profit de 10 dhs s’il
décide d’utiliser pleinement sa capacité productive.
4.
Le coût marginal de la dernière unité est de 10 dhs. A 9dhs, le nouvel entrant génère un dh
de bénéfice. La diminution de la demande d’une seule unité n’impacte pas l’output des
entreprises de l’industrie, tout comme l’impact du nouvel entrant.
5.
Les entreprises moins efficientes réalisent un profit nul.
6.
En l’absence du seuil de fermeture, la courbe du coût moyen coïncide avec celle du coût
variable moyen. Le seuil de fermeture se situe au minimum de la courbe de coût moyen.
1.6
On dispose des données suivantes :
- la demande du marché pour un produit donné est exprimée par la relation suivante : 𝑄(𝑝) =
120 − 𝑝
- La production est exprimée en fonction d’un seul facteur L : 𝑞" = Q𝐿"
4
1.
L’entreprise est un preneur de prix dans un marché concurrentiel. Elle doit choisir une
quantité 𝑞! pour maximiser son profit 𝜋! :
max 𝜋! = 𝑝𝑞! − 𝑤𝐿! = 𝑝R𝐿! - 𝑤𝐿!
-!
La condition de 1er ordre est vérifiée par l’annulation de la dérivée première de la fonction
de profit :
./! % % % %
.0
= "10 − 𝑤 = 0 → R𝐿! = "2 → 𝐿! = ("2)" , donc : 𝑞! = "2
! !
La condition de second ordre est donnée par la dérivée seconde de la fonction de profit qui
doit être négative :
𝜕 " 𝜋! −𝑝
" = +/"
𝜕𝐿! 4𝐿 !
! &!
Rappel : - la dérivée de la fonction est égale à
√5 "√5 "
2.
On suppose une seule et unique entreprise dans l’industrie. A l’équilibre, l’offre est égale à
% %6"% "
la demande. Donc : 120 − 𝑝 = " → 120 = "
→ 𝑝∗ = 120 × + = 80 𝑑ℎ𝑠.
La quantité d’équilibre est donnée par : 𝑞∗ = 120 − 80 = 40 𝑢𝑛𝑖𝑡é𝑠
4.
On a deux entreprises dans l’industrie qui produisent respectivement 𝑞! et 𝑞" . On considère
qu’elles ont les mêmes technologies et les mêmes fonctions de production. La condition
d’égalité de l’offre et de la demande implique :
% %
120 − 𝑝∗ = " + " → 𝑝∗ = 60𝑑ℎ𝑠 et 𝑄∗ = 60 𝑑ℎ𝑠
Chaque entreprise produira un output de 30 unités.
5. 6. et 7.
5
1.7
La fonction de l’offre inverse de la production des tomates est estimée par la relation
suivante entre le prix p et la quantité Q:
𝑝 = 0,693𝑄!,#$
1.
Calcul du surplus du producteur pour chaque niveau de prix (ou la quantité
correspondant) et prise en compte de la différence pour déterminer le changement
du surplus du producteur. Lorsque le prix est de 60 dhs, le surplus du producteur est
de :
!!,%
0,693 $,#$
𝑆𝑃! = + (60 − 0,693𝑄!,#$ )𝑑𝑄 = 60𝑄 − 𝑄 ≈ 449,3
& 2,82
Le surplus du producteur pour le nouveau prix est de :
!&,'
𝑆𝑃$ + (50 − 0,693𝑄!,#$ )𝑑𝑄 ≈ 338,7
&
Donc, la variation du surplus du producteur est de :
𝑆𝑃$ − 𝑆𝑃! ≈ 338,7 − 449,3 = −110,6
6
Dans la figure ci-dessus, la surface A correspond au surplus du producteur
𝑆𝑃$ après diminution du prix. Au prix de 50 dhs correspond une quantité échangée de
10,50. De la même manière, le surplus du producteur 𝑆𝑃! correspond à la surface A+B.
La variation du surplus du producteur, notée ∆𝑆𝑃, correspond à la zone B.
3.
1.8
Vous avez une mission de consultant junior auprès du conseil de la concurrence et il vous
demande d’analyser deux situations concurrentielles.
1.
Il s’agit d’une de l’intervention des pouvoirs publics pour supporter une partie du prix d’achat. Les
produits subventionnés au Maroc sont les produits de première nécessité tels que le gaz butane, le
sucre, le thé et la farine. Dans cette situation, il s’agit d’une subvention plafonnée à 50 dhs/ quintal.
7
- Les effets sur la quantité et le prix d’équilibre :
Sans subvention des pouvoirs publics, l’équilibre est établi à 𝑒! , point d’intersection des
courbes de l’offre et de la demande, le prix est : 𝑝! = 45,9. La quantité d’équilibre est de
2,1 millions de quintaux/an. Avec la subvention, le nouveau point d’équilibre est 𝑒" . Les
agriculteurs produisent 2,2 millions de quintaux pour vendre à un prix subventionné. Le
prix de vente correspondant à ce nouvel équilibre est de 𝑝" = 43,9. Au total, la subvention
implique une diminution du prix et une augmentation de la quantité.
Parce le prix que paye les consommateurs diminue de 𝑝! à 𝑝" , l’aire du surplus du
consommateur varie de D+E. Les producteurs reçoivent de leur part, un prix égal à P=50
au lieu de 𝑝! = 45,9. Le surplus du producteur varie de B+C. Les dépenses de l’Etat
correspondent à la différence entre P=50 et le prix que paye le consommateur 𝑝" = 43,9.
Elles sont égales à : B + C + D + E + F. Ces dépenses dépassent les gains en surplus
total du producteur et du consommateur, le bien-être total s’estompe par la perte
sèche qui correspond au triangle F.
8
2.
Il s’agit d’une situation de plafonnement du prix. On rappelle que la loi 104.12 relative à la
liberté des prix et de la concurrence au Maroc réglemente dans son article 4 le plafonnement
des prix et des marges bénéficiaires. Celui-ci conditionne la prise de mesures temporaires visant
à soustraire provisoirement un produit ou un service à la liberté des prix, à deux conditions
cumulatives que sont la survenance d'une hausse ou baisse excessive de prix et sa motivation
par des circonstances exceptionnelles, une calamité publique et une situation manifestement
anormale du marché dans le secteur déterminé. De point de vue économique, quel est l’effet
de ce plafonnement ?
- Situation de l’industrie sans plafonnement :
Sur la figure suivante, il s’agit de l’intersection des courbes de l’offre et de la demande qui
détermine le point d’équilibre, noté 𝑒! , et le prix 𝑝! et la quantité 𝑄! qui en découlent.
9
consommateurs sont capables d’acheter 𝑄8 au lieu de 𝑄! et génèrent un surplus équivalent
à D. Le surplus net du consommateur est égal à D-C. Les entreprises vendent une quantité
réduite à un prix inférieur, elles perdent l’équivalent de –D-E de leur surplus. D, une partie de
cette perte est transférée aux consommateurs sous forme de prix bas. Elles continuent à
supporter une perte équivalente à E, une perte de la société. La perte sèche de la société, c’est-
à-dire la variation du bien-être, est au moins égale à :
∆𝑊 = ∆𝑆𝐶 + ∆𝑆𝑃 = −𝐶 − 𝐸
1.9
Dans une industrie de carburant liquide, on suppose que les importations entrainent une
augmentation du prix sur le marché domestique. On cherche à comparer l’équilibre au
sein de cette industrie sous l’hypothèse du libre-échange.
𝑄 = 𝐷 (𝑝) = 48,71𝑝(&,$'
𝑄 = 𝑆(𝑝) = 3,45𝑝&,$'
Malgré le fait que la courbe de l’offre domestique est croissante avec une pente
ascendante, la courbe de l’offre mondiale est horizontale au prix : 𝑝 = $60
Pour tracer la courbe de l’offre domestique, notée 𝑆 " , qui d’après son expression mathématique
est une courbe ascendante, il est intéressant d’obtenir la quantité offerte au prix mondial de 60$
et la quantité échangée au prix d’équilibre :
- A 60$, la quantité offerte est : Q = S(60) = 3,45 (60)',") ≈ 9,6
- A l’équilibre, l’offre est égale à la demande. Donc : 48,71𝑝&',") = 3,45𝑝',")
Après calculs, 𝑝∗ = 199,34 et 𝑄∗ ≈ 13,0
Quant à la courbe de l’offre mondiale, notée 𝑆 ! , elle se présente comme la somme horizontale
des différentes offres domestiques.
10
2, 3 et 4 :
Il suffit de calculer les surfaces des différents aires A,B,C et D. Les résultats sont donnés
au-dessous du graphique.
1.10
On a les données suivantes:
2.
Au prix imposé par les pouvoirs publics, 6 > au prix d’équilibre 5, les entreprises
seront incitées à produire plus. Donc : 𝑞 = 10 × 6 = 60
Le prix qui doit être payé par les consommateurs pour rafler toute la quantité
offerte est de : 100 − 10𝑝 = 60 ↔ 𝑝 = 4
11
Ainsi, le montant qui doit être versé par les pouvoirs publics en termes de
compensation est de : (6 − 4) × 60 = 120
12