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Thème 3 : Corps humain et santé/Ch3 Microorganisme et santé.

TP3 : Le paludisme :
Le paludisme ou la malaria, appelé également «fièvre des marais», est une maladie qui a engendré 219 millions de
personnes malades et 435 000 décès en 2017.

PB : Quel est l’agent infectieux responsable de cette maladie et comment agit-il ?

Activité 1: cycle du paludisme et caractérisation du vecteur


Utilisez les différents documents et les observations microscopiques pour résumer le cycle du paludisme
et caractériser ses vecteurs.

Document 1 : cycle du parasite


Le paludisme est caractérisé par une
multiplication asexuée des parasites
(plasmodiums) à l'intérieur des hématies, ce qui
fait du paludisme, au sens propre, une maladie
parasitaire des hématies.
La destruction (lyse) des hématies parasitées
(éclatement des schizontes) libère de nouveaux
parasites (mérozoïtes) qui contaminent à leur
tour d'autres hématies. Cette destruction
entraîne aussi une libération des déchets. Ces
substances pyrogènes causent de fortes fièvres.
Les premiers cycles sont d'abord asynchrones
(paludisme de primo-invasion, avec fièvre
continue ou anarchique), puis ils se synchronisent
selon un rythme périodique, en fonction de
l'espèce de Plasmodium. Le temps qui s'écoule
entre la pénétration d'un parasite dans une hématie et l'éclatement de celui-ci est assez constant et atteint chez l'être
humain 48 heures pour P. vivax, P. ovale et P. falciparum (fièvres tierces), 72 heures pour P. malariae (fièvre quarte) ;
et pour P. knowlesi, la dernière espèce confirmée chez l'Homme, 24 heures seulement.
En cas de parasitisme intense, la destruction des globules rouges est telle qu'il apparaît une anémie. L'organisme réagit
par une hyperplasie (production accrue), ce qui explique l'augmentation de taille du foie et de la rate.
P. falciparum se distingue des autres espèces de Plasmodium en ayant la capacité d'effectuer sa phase sanguine au
niveau, notamment, du tissu cérébral. Cette situation peut s'accompagner d'une hypoxie (insuffisance de l’apport en
O2) secondaire, de perturbations métaboliques, de lésion vasculaires (parois des petites vaisseaux) et tissulaires.
Non traité, le paludisme par P. falciparum présente un risque vital immédiat, les différents paludismes sont susceptibles
d'évoluer vers des formes chroniques (formes historiques), avec détérioration progressive de l'état général pouvant
aboutir à la cachexie (La cachexie est un affaiblissement profond de l’organisme avec perte de poids, fatigue, atrophie
musculaire) lié à une dénutrition très importante, qui peut entraîner la mort.
Document 3 : nouveaux cas de paludisme par pays.
Activité 2 : prophylaxie (comment soigner ou prévenir)

Utiliser les documents pour montrer les possibilités de soigner ou prévenir le paludisme actuellement et les
perspectives d’avenir.

Document 5 : la technique du « gène drive ». Des moustiques génétiquement modifiés sont relâchés dans les zones
infestées par le parasite. Les courbes de droite sont des courbes théoriques, la technique est en cours d’étude.

Document 6 : des espoirs dans le vaccin.

https://www.lematin.ch/story/le-premier-vaccin-contre-le-paludisme-porte-ses-fruits-au-kenya-389162753136
Activité 3 : et dans le futur ?
Utilisez les documents pour expliquer en quoi l’avenir s’annonce sombre pour l’évolution du paludisme.

Document : possibilité de répartition du paludisme dans le monde en 2050.

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