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Sargon II,
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ss
es
e
Introduction
Mykytiuk écrit que ces personnages "mentionnés dans la Bible ont été
identi és dans les archives archéologiques. Leurs noms apparaissent dans
des inscriptions écrites pendant la période décrite par la Bible et dans la
plupart des cas pendant la vie de la personne identi ée ou assez proche de
celle-ci". La vaste documentation biblique et archéologique qui étaye l'étude
du BAR est publiée ici dans une collection exclusive sur le web de notes de
n de chapitre détaillant les références bibliques et les inscriptions se
rapportant à chacune des gures (ou personnes).
1 Shishak (= Pharaon
945–924 1 Rois 11:40
Sheshonq I) (ÉGYPTE)
2 So
Pharaon
730–715 2 Rois 17:4
(= Osorkon (ÉGYPTE)
IV)
3 Tirhaka (= Pharaon
690–664 2 Rois 19:9
Taharqa) Roi
d’Ethiopie
4 Néco II Pharaon
610–595 2 Chroniques
(ÉGYPTE) 35:20
5 Hophra (= Pharaon
589–570 Jérémie 44:30
Apries) (ÉGYPTE)
MOAB
6 Mésha Roi
du début 2 Rois 3:4-27
(de Moab) au milieu
du IXe
siècle
Aram-Damas
7
La Galilée est l'un des
lieux les plus évocateurs
du Nouveau Testament -
la région où Jésus est né
et d'où sont venus de
nombreux apôtres. Notre
livre électronique gratuit,
The Galilee Jesus Knew,
se concentre sur Hadadézer Roi
début du 1 Rois 11:23
plusieurs aspects de la (de Tsoba) IXe siècle
Galilée : le caractère juif à 844/842
de la région au temps de
Jésus, les ports et
l'industrie de la pêche qui
étaient si importants pour
la région, et plusieurs
sites où Jésus a
probablement séjourné et
prêché
9 Hazaël Roi
844/842–c. 1 Rois 19:15,
(de Syrie) 800
10 Ben-hadad, Roi
début du 2 Rois 13:3
ls de Hazaël (de Syrie) VIIIe siècle
11 Retsin Roi
du milieu 2 Rois 15:37
(de Syrie) du VIIIe
siècle à
732
Royaume d'Israël
du Nord
12 Omri Roi
884–873 1 Rois 16:16
(d’Israël)
samarie)
18 Pekachia
Roi
738-736 2 Rois 15:23
(rajouter) (d’Israël)
22 Azaria
Roi
788/787– 2 Rois 14:21
(Fils (d’Israël) 736/734
d’Amatsia)
25 Manassé
Roi
697/696– 2 Rois 20:21,
(d’Israël)
642/641
Roi de Juda
26 Hilkija
Souverain dans la 2 Rois 22:4
Sacri cateur limite de
sous le 640/639-6
règne de 09
Josias
27 Schaphan
scribe dans la 2 Rois 22:3
(le secrétaire)
pendant le limite de
Version règne de 640/639-6
biblique Josias 09
28 Hazaria ?
Souverain dans la (verset ci-dessous
Azaria ?
Sacri cateur limite de donner est non
ls d’Hilkija ?
sous le 640/639-6 existant.)
29 Guémaria
(Secrétaire dans les Jérémie 36:10,
Fils de dans les 609-598
Saphan haut parvis)
(Mar), o ciel
Schaphan pendant le
(LSG) règne de
Jehoiakim
30 Jojakim Roi
598–597 2 Rois 24:6
( de Juda )
ASSYRIE
35 Pul Roi
744–727 2 Rois 15:19
d’Assyrie
36 Salmanasar
Roi
726–722 2 Rois 17:3
Salmanéser
d’Assyrie
Shalmaneser
37 Sargon II Roi
721–705 Esaïe 20:1
d’Assyrie
38 Sanchérib Roi
704–681 2 Rois 18:13
d’Assyrie
40 Esarhaddon Roi
680–669 2 Rois 19:38
d’Assyrie
ls de
Sanchérib
BABYLONE
41 Bréodac- Roi
721-710 et 2 Rois 20:12
baladan de Babylone 703
adan
des gardes VIe siècle Jérémie 39:9
de
Nébuchadne
tsar
46 Evilmérodac Roi
561–560 2 Rois 25:27
de Babylone
47 Belsatsar
Roi
543?–540 Daniel 5:1
Belschatsar de Babylone
( ls et co-
régent de
Nabonidus)
PERSE
48 Cyrus II (= Roi
559–530 2 Chroniques
Cyrus le de Babylone 36:22
Grand)
49 Darius I (= Roi
Ezra 4:5
Darius le de Babylone
Grand)
51 Xerxès I (= Roi
486–465 Esther 1:1
Ahasuerus) de Babylone
52 Artaxerxès I Roi
465-425/4 Ezra 4:7
Longimanus de Babylone 24
53 Darius II Roi
425/424-4 Néhémie 12:22
Nothus de Babylone 05/404
EGYPT
1. Shishak (= Sheshonq I), pharaon, r. 945-924, (av. J.-C.) 1 Rois 11:40 et
14:25,
Dans ses inscriptions, y compris (le compte rendu ) voir les registres de sa
campagne militaire en Palestine dans son inscription de 924 avant J.-C. sur
le mur extérieur sud du temple d'Amon à Karnak à Thèbes. Voir OROT, p.
10, 31-32, 502 note 1 ; de nombreuses références à lui dans Third, indexées
à la p. 520 ; Kenneth A. Kitchen, review of IBP, SEE-J Hiphil 2 (2005),
www.see-j.net/index.php/hiphil/article/viewFile/19/17, bas de la p. 3,
qui est brièvement mentionné dans "Sixteen", p. 43 n. 22.
(Note : le nom de ce pharaon peut être orthographié Sheshonq ou
Shoshenq) version Anglaise.
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militaire dans le Levant, présentant ainsi la possibilité de sa présence dans
cette région.
(Çi-dessus les images) D’un petit scarabée égyptien contenant son nom de
trône exact, découvert en surface à Khirbat Hamra Ifdan, documente
maintenant sa présence à cet endroit ou à proximité. Ce site est situé le
long du Wadi Fidan, dans la région de Faynan au sud de la Jordanie.
Quant à cette période, l'interruption de la production de cuivre à Khirbet
en-Nahas, également dans le sud du Levant, peut être attribuée à l'armée
de Sheshonq, comme le montrent la stratigraphie, la datation au
radiocarbone de haute précision et un assemblage d'amulettes
égyptiennes datant de l'époque de Sheshonq. Son armée semble avoir
intentionnellement perturbé la production de cuivre, comme on peut le
constater à Khirbet en-Nahas et à Khirbat Hamra Ifdan, où le scarabée a
été découvert.
Dans les inscriptions égyptiennes, comme celle qui décrit son enterrement
par son successeur, Aḥmose II (= Amasis II) (Third, p. 333 n. 498), avec des
ré exions dans les inscriptions babyloniennes concernant la défaite de
Nabuchodonosor contre Hophra en 572 et son remplacement sur le trône
d'Égypte par un général, Aḥmes (= Amasis), qui s'est ensuite rebellé
contre Babylone et a été supprimé (Raging Torrent, p. 222). Voir OROT, p.
9, 16, 24 ; Third, p. 373 n. 747, 407 et 407 n. 969 ; ANET, p. 308 ; D. J.
Wiseman, Chronicles of Chaldaean Kings (626-556 av. J.-C.) au British
Museum (Londres : The Trustees of the British Museum, 1956), p. 94-95.
Cf. ANEHST, p. 402. (L'index de la Troisième, p. 525, fait la distinction
entre un "Wahibre i" antérieur [Troisième, p. 98] et le "Wahibre ii" [=
Apries] de la 26e dynastie, r. 589-570).
MOAB
6. Mésha, roi, r. du début au milieu du IXe siècle, ((av. J.-C.) 2 Rois 3:4-27
Dans l'inscription Mésha, dont il a fait rédiger les lignes 1-2 ; Dearman,
Studies, pp. 97, 100-101 ; IBP, pp. 95-108, 238 ; "Sixteen", p. 43.
9. Hazaël, roi, r. 844/842-ca. 800, 1 Rois 19:15, (av. J.-C.) 2 Rois 8:8,
Dans la stèle de Zakkur, près d'Alep. Dans les lignes 4-5, il l'appelle "Bar-
hadad, ls de Hazaël, le roi d'Aram" (IBP, p. 240 ; "Sixteen", p. 44 ; Raging
Torrent, p. 38 ; ANET, p. 655 : COS, vol. 2, p. 155). Sur la possibilité que
Ben-hadad, ls de Hazaël, soit le "Mari" dans les inscriptions assyriennes,
voir Raging Torrent, p. 35-36.
Dans les inscriptions de Tiglath-Pileser (Pul) III, roi d'Assyrie (dans ces
inscriptions, Raging Torrent mentionne fréquemment Retsin aux pp.
51-78) ; OROT, p. 14. Les inscriptions de Tiglath-Pileser (Pul) III
mentionnent "Retsin" à plusieurs reprises, "Retsin de Damas" dans
l’Annale (annal) 13, ligne 10 (ITP, pp. 68-69), et "la dynastie de Retsin de
Damas" dans l’Annale (annal) 23, ligne 13 (ITP, pp. 80-81). La stèle de
Tiglath-Pileser (Pul) III provenant d'Iran contient une référence explicite à
Retsin comme roi de Damas dans la colonne III (in the culumn III ,in the
right ) , A : "[ligne 1] Les rois du pays de Hatti (et des) Araméens de la côte
ouest (littoral occidental)… [ligne 4] Retsin de Damas" (ITP, pp. 106-107)
Dans des inscriptions de Shalmaneser III. Dans ces inscriptions, " ls" ne
signi e rien de plus que le successeur, en l'occurrence, d'Omri (Raging
Torrent, p. 20 sous "Ba'asha ..." et p. 26). Une version longue des annales
de Shalmaneser III sur une tablette de pierre dans le mur extérieur de la
ville d'Aššur fait référence à Jehu dans col. 4, ligne 11, comme "Jehu, ls
d'Omri" (Raging Torrent, p. 28 ; RIMA 3, p. 54, A.0.102.10, col. 4, ligne 11 ;
cf. ANET, p. 280, le parallèle "fragment d'un texte annaliste ») (“fragment
of an annalistic text”). De même, sur la statue de Kurba'il, les lignes 29-30
font référence à "Jehu, ls d'Omri" (RIMA 3, p. 60, A.0.102.12, lignes
29-30).
Dans les Annales de Calah de Tiglath-Pileser (Pul) III. L’Annale (annal) 13,
ligne 10 fait référence à "Menahem de Samarie" dans une liste des rois qui
ont payé un tribut (prix somme droit )(ITP, p. 68-69, Pl. IX). La stèle de
Tiglath-Pileser (Pul) III d'Iran, sa seule stèle connue, fait explicitement
référence à Menahem comme roi de Samarie dans la colonne III, à droite,
A : "[ligne 1] Les rois du pays de Hatti (et des) Araméens de la côte ouest
(du littoral occidental) ... [ligne 5] Menahem de Samarie". (ITP, p.
106-107). Voir également Raging Torrent, p. 51, 52, 54, 55, 59 ; ANET, p.
283.
Dans le tableau de la page 46 du BAR, David est cité comme roi de Juda.
Selon 2 Samuel 5:5, pendant ses sept premières années et six mois de
monarque, il ne régnait que sur le royaume (méridional) de Juda dans le
sud. Nous n'avons aucune inscription qui se réfère à David comme roi sur
tout Israël (c'est-à-dire le (les) royaume (qui sont) uni) comme le dit
également 2 Samuel 5:5.
etc., dans les sceaux de pierre inscrits de deux de ses serviteurs royaux :
Abiyaw et Shubnayaw (plus communément appelé Shebanyaw) ; WSS, p.
51 no. 4 et p. 50 no. 3, respectivement ; IBP, pp. 153-159 et 159-163,
respectivement, et p. 219 no. 20 (une correction à IBP est que sur la p. 219,
les références à WSS nos. 3 et 4 sont inversées) ; "Sixteen", pp. 46-47. Cf.
également son inscription funéraire secondaire de l'époque du Second
Temple (IBP, p. 219 n. 22).
En 2009, une bulle royale d'Ezéchias, roi de Judée, a été découverte dans
les nouvelles fouilles de l'Ophel d'Eilat Mazar. Des imperfections le long
du bord gauche de l'empreinte dans l'argile ont contribué à retarder la
lecture correcte de la bulle jusqu'à la n de l'année 2015. Une traduction
anglaise de la bulle est disponible : "Appartenant à Heze[k]iah, [ ls de]
'A[h]az, roi de Jud[ah]" (les lettres entre crochets [ ] sont fournies
Dans les inscriptions des rois assyriens Esarhaddon (Raging Torrent, pp.
131, 133, 136) et Ashurbanipal (ibid., p. 154). "Manassé, roi de Juda", selon
Esarhaddon (r. 680-669), était parmi ceux qui lui rendirent hommage
(Esarhaddon's Prism B, colonne 5, ligne 55 ; R. Campbell Thompson, The
Prisms of Esarhaddon and Ashurbanipal [Londres : Trustees of the British
Museum, 1931], p. 25 ; ANET, p. 291). De plus, Ashurbanipal (r. 668-627)
rapporte que "Manassé, roi de Juda" lui a rendu hommage
(Ashurbanipal's Cylinder C, col. 1, ligne 25 ; Maximilian Streck,
Assurbanipal und die letzten assyrischen Könige bis zum Untergang
Niniveh's, [Vorderasiatische Bibliothek 7 ; Leipzig : J. C. Hinrichs, 1916],
vol. 2, p. 138-139 ; ANET, p. 294.
26. Hilkiah, grand prêtre sous le règne de Josias, dans les années
640/639-609, (av. J.-C.) 2 Rois 22:4
Dans la bulle City of David d'Azariah, ls de Hilkiah (WSS, p. 224 no. 596
; IBP, pp. 148-151 ; 229 seulement dans [50] bulle City of David ; "Sixteen",
p. 49).
L'analyse de l'argile de ces bulles montre qu'elles ont été fabriquées dans
le lieu de Jérusalem (Eran Arie, Yuval Goren, et Inbal Samet, "Indelible
Impression : Indelible Impression : Petrographic Analysis of Judahite
Bullae", dans The Fire Signals of Lachish : Studies in the Archaeology and
History of Israel in the Late Bronze Age, Iron Age, and Persian Period in
Honor of David Ussishkin [ed. Israel Finkelstein et Nadav Na'aman ;
Winona Lake, Ind : Eisenbrauns, 2011], p. 10, cité dans "Sixteen", pp. 48-49
n. 34).
27. Shaphan, scribe sous le règne de Josias, dans les années 640/639-609,
(av. J.-C.) 2 Rois 22:3,
28. Azariah, grand prêtre sous le règne de Josias, dans les années
640/639-609, (av. J.-C.) (1 Chroniques 5:39) non existant,
31. Schélémia (sélemja), père de Jéhucal l'of ciel, n du 7ème siècle, (av.
J.-C.) Jérémie 37:3 ; 38:1 and 32 Jéhucal (= Jucal), of ciel sous le règne de
Sédécias, . dans les années 597-586, (av. J.-C.) Jérémie 37:3 ; 38:1
Seulement, tous deux mentionnés dans une bulle découverte dans la Cité
de David en 2005 (Eilat Mazar, "Did I Find King David's Palace ?" (Ai-je
trouvé le palais du roi David ?) BAR 32, no 1 [janvier/février 2006], pp.
16-27, 70 ; idem, Preliminary Report on the City of David Excavations
2005 at the Visitors Center Area [Jérusalem et New York : Shalem, 2007],
pp. 67-69 ; idem, "The Wall that Nehemiah Built »,(Le mur que Néhémie a
construit) BAR 35, no. 2 [mars/avril 2009], pp. 24-33,66 ; idem, The Palace
of King David : Excavations at the Summit of the City of David :
Preliminary Report of Seasons 2005-2007 (e palais du roi David : Fouilles
au sommet de la Cité de David : Rapport préliminaire des saisons
2005-2007) [Jérusalem/New York : Shoham Academic Research and
Publication, 2009], pp. 66-71). Seule la possibilité d'identi cations fermes
est laissée ouverte dans "Corrections", p. 85-92 ; "Sixteen", p. 50-51 ; cet
article est ma première af rmation de quatre identi cations, à la fois ici
dans les notes 31 et 32 et ci-dessous dans les notes 33 et 34.
33. Paschhur, père de Guedalia l'of ciel, n du 7e siècle, (av. J.-C.) Jérémie
38:1 et 34.
ASSYRIE
35. Tiglath-Pileser (Pul) III (= Pul), roi, r. 744-727, (av. J.-C.) 2 Rois 15:19
Dans les chroniques, les listes de rois et dans les rares inscriptions qui lui
restent (ABC, p. 242 ; COS, vol. 2, p. 325). La série des Chroniques néo-
babyloniennes, Chronique 1, i, lignes 24-32, est la plus remarquable. Dans
ces lignes, la deuxième année de la Chronique mentionne son pillage de la
ville de Samarie (Raging Torrent, p. 178, 182 ; ANEHST, p. 408).
("Shalman" dans Osée 10:14 est probablement une allusion historique,
mais le manque d'information moderne rend dif cile de l'attribuer à une
situation historique particulière ou à un dirigeant, assyrien ou autre. Voir
ci-dessous les notes de n de chapitre dans l'encadré en haut de la p. 50).
BABYLONE
41. (Bérodac ou Bréodac-Baladan = Merodach-baladan II (=Marduk-
apla-idinna II), (av. J.-C.) roi, r. 721-710 et 703, 2 Rois 20:12
46. Evil-mérodac (= Awel Marduk, = Amel Marduk), roi, r. 561-560, (av. J.-
C.) 2 Rois 25:27,
PERSIA
48. Cyrus II (=Cyrus le grand), roi, r. 559-530, (av. J.-C.) 2 Chroniques 36:22
49. Darius I (=Darius le Grand), roi, r. 520-486, (av. J.-C.) Esdras 4:5,
Dans une tablette de Darius Ier le Grand, roi de Perse, que l'on peut dater
exactement du 5 juin 502 avant J.-C. Voir David E. Suiter, "Tattenai", dans
David Noel Freedman, ed, Anchor Bible Dictionary (New York :
Doubleday, 1992), vol. 6, p. 336 ; A. T. Olmstead, "Tattenai, Governor of
'Beyond the River,'" Journal of Near Eastern Studies 3 (1944) : p. 46. Un
dessin du texte cunéiforme gure dans Arthur Ungnad, Vorderasiatische
Schriftdenkmäler Der Königlichen Museen Zu Berlin (Leipzig : Hinrichs,
1907), vol. IV, p. 48, no 152 (VAT 43560). VAT est l'abréviation de la série
Vorderasiatische Abteilung Tontafel, publiée par le Musée de Berlin.
L'auteur de l'article du BAR tient à remercier M. Nathan Yadon de
Houston, Texas, pour sa requête concernant Tattenai, dans une
correspondance privée du 8 septembre 2015.
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AMMON
Balaam ls de Beor, . n du XIIIe siècle (certains érudits préfèrent la n
du XVe siècle), Nombres 22:5, etc., dans une inscription murale sur plâtre
datée de 700 avant J.-C. (COS, vol. 2, pp. 140-145). Elle a été découverte à
Tell Deir ʿAllā, dans la même zone géographique de Transjordanie où la
Bible situe l'activité de Balaam. De nombreux chercheurs supposent ou
concluent que le Balaam et le Beor de l'inscription sont identiques au
couple biblique et appartiennent à la même tradition populaire, qui n'est
pas nécessairement historique. Voir P. Kyle McCarter, Jr, "The Balaam
Texts from Deir 'Allā : The First Combination", BASOR 239 (1980) : pp.
49-60 ; Jo Ann Hackett, The Balaam Text from Deir ʿAllā (Chico, Calif. :
Scholars Press, 1984), pp. 27, 33-34 ; idem, "Some Observations on the
Balaam Tradition at Deir ʿAllā", Biblical Archaeologist 49 (1986), p. 216.
Mykytiuk a d'abord énuméré ces deux identi cations sous une
classi cation forte dans IBP, p. 236, mais comme l'inscription ne révèle pas
de période pour Balaam et Beor, il a ensuite corrigé cela en une
classi cation "pas tout à fait identi ée" dans "Corrections", p. 111-113, n°
29 et 30, et dans "Sixteen", p. 53.
ARABIE DU NORD
Géshem (= Gashmu) l'Arabe, r. milieu du Ve siècle, Néhémie 2:10, etc.,
dans une inscription en araméen sur un bol en argent découvert à Tell el-
Maskhuta, en Égypte, dans le delta oriental du Nil, qui mentionne "Qainu,
ls de Géshem [ou Gashmu], roi de Qédar", un ancien royaume du nord-
ouest de l'Arabie. Ce bol se trouve aujourd'hui au musée de Brooklyn.
Voir Isaac Rabinowitz, "Aramaic Inscriptions of the Fifth Century B.C.E.
from a North-Arab Shrine in Egypt", Journal of the Near Eastern Studies
15 (1956) : pp. 1-9, Pl. 6-7 ; William J. Dumbrell, "The Tell el-Maskhuta
Bowls and the 'Kingdom' of Qedar in the Persian Period", BASOR 203
(octobre 1971) : pp. 35-44 ; OROT, pp. 74-75, 518 n. 26 ; Raging Torrent, p.
55.
Quant à la date de Ḥezîr dans les inscriptions, il est certain que Ḥezîr a
vécu au moins quatre générations avant l'inscription de l'épitaphe sur le
complexe, et peut-être beaucoup plus de générations (CIIP, vol. 1, partie
1:179-180, n° 137). Cependant, il n'est pas possible d'attribuer une date (ou
même un siècle) au Ḥezîr nommé dans l'épitaphe au-dessus du complexe
funéraire, ni au Ḥezîr nommé sur la plaque de pierre carrée, donc cette
L'inscription est en araméen, qui était la langue parlée par les Juifs dans la
Palestine du premier siècle pour la vie quotidienne. Le nom personnel
hébreu Miriam et la terminaison yahwistique -iah sur Ma'aziah, qui fait
référence au nom du Dieu d'Israël, attestent également d'un contexte juif.
La principale dif culté de cette inscription est que son origine est
inconnue (elle n'est pas prouvée). C'est pourquoi l'Autorité des antiquités
d'Israël l'a d'abord considérée comme une contrefaçon potentielle.
L'examen scienti que ultérieur du Zissu et du Goren, notamment de la
patine (un revêtement laissé par l'âge), a cependant con rmé son
authenticité. Ainsi, l'ossuaire inscrit est manifestement authentique, et il
Mais tous les autres facteurs ne sont pas corrects. Un cadre (même dans la
littérature) est constitué de temps et de lieu. Il est certain que le "lieu"
social est une famille juive de prêtres, tant pour le Ma'azyahu biblique que
pour le Ma'aziah inscrit. Mais le temps xé pour le Ma'azyahu biblique
sous le règne de David ne correspond à aucun temps xé pour le
Ma'aziah inscrit. Nous ne savons même pas dans quel siècle a vécu le
Ma'aziah inscrit. Il pourrait avoir été un descendant ultérieur du
Ma'azyahu biblique.
Par conséquent, comme pour Ḥezîr et comme pour Yakîm ci-dessus, nous
ne pouvons pas prétendre à une identi cation claire et solide qui serait
une con rmation archéologique du Ma'azyahu biblique. Nous n'avons
qu'une hypothèse raisonnable, une identi cation provisoire qui n'est
certainement pas prouvée, mais raisonnable - pour essentiellement les
trois mêmes raisons qu'avec Ḥezîr ci-dessus.
Esaïe le prophète, . ca. 740-680, 2 Rois 19:2 ; Esaïe 1:1, etc., dans une
bulle (morceau d'argile portant une image et/ou une inscription et
servant de sceau) déterrée par les fouilles de l'Ophel d'Eilat Mazar à
Jérusalem. Elle a été découverte dans une étroite bande de terre située
entre le côté sud du mont du Temple et l'extrémité nord de la Cité de
David. La bulle, dont la partie supérieure gauche est brisée, ne révèle que
deux marques (traits) d'un individu dans la Bible, et non trois, ce qui
aurait permis une identi cation quasi certaine d'une personne biblique.
La première marque est le nom d'Esaïe en hébreu, Y'sha'yahu, sauf pour la
dernière voyelle, -u, qui a été rompue. Aucune autre lettre n'a de sens à
cet endroit. Ce nom et d'autres formes du même nom étaient courants
dans l'ancien Israël du vivant du prophète Esaïe. La deuxième marque
d'un individu est l'endroit où il a travaillé, comme l'indique le lieu où la
bulle a été découverte. Dans le cas présent, il semble qu'elle se trouvait
dans le palais d'Ezéchias ou à proximité, ce qui, étant donné
l'emplacement de l'enceinte royale dans la Jérusalem de l'époque
d'Ezéchias, n'était probablement pas loin de l'endroit où la bulle a été
découverte. À moins de trois mètres de l'endroit où cette bulle a été
découverte, au même niveau, les fouilles de l'Ophel ont également permis
de découvrir la bulle royale portant l'inscription "appartenant à Ezéchias,
ls d'Achaz, roi de Juda".
Bien que ces faits puissent sembler suf sants pour identi er le prophète
Esaïe, l'affaire n'est pas réglée. Sur la dernière ligne de la bulle se trouvent
les lettres nby. Ce sont les trois premières lettres du mot hébreu qui
signi e prophète, mais il leur manque la dernière lettre aleph pour former
ce mot. Soit il était présent à l'origine mais s'est cassé, soit il n'a jamais été
présent. Ces trois mêmes lettres, nby, sont également un nom personnel
faudrait une troisième marque d'identi cation d'un individu pour établir
une identi cation forte et pratiquement certaine du père et/ou du ls
biblique, comme la mention de la ville de Gibéon ou de Hananyahu
comme étant un prophète).
Parce que les formes des lettres de l'alphabet hébreu ont progressivement
changé au cours des siècles, en utilisant des exemples découverts à
différents niveaux stratigraphiques de la terre, nous pouvons maintenant
dater les anciennes inscriptions hébraïques sur la base de la paléographie
(formes des lettres et direction et ordre des traits). Ce sceau a été publié au
cours du XIXe siècle (en 1883 par Charles Clermont-Ganneau), alors que
personne, ni les savants ni les faussaires, ne connaissait les formes
correctes des lettres hébraïques pour la n du VIIe siècle et le début du
VIe siècle (époque de Jérémie). Nous savons maintenant que toutes les
formes de lettres de ce sceau sont chronologiquement cohérentes les unes
avec les autres et sont les formes de lettres appropriées pour les écritures
hébraïques de la n du septième siècle au début du sixième siècle
(l'époque de Jérémie). Cette date est indiquée en particulier par la lettre
hébraïque nun (n) et - bien que les photographies ne soient pas tout à fait
claires, peut-être aussi par la lettre hébraïque he' (h).
Comme les formes des lettres n'ont pas pu être correctement forgées, mais
qu'elles se sont avérées correctes, on peut présumer que ce sceau de pierre
est authentique, même si son origine (provenance) est inconnue.
Normalement, il ne faut pas faire con ance aux matériaux provenant du
marché des antiquités, car ils ont été achetés, plutôt que fouillés, et
pourraient être forgés. Mais l'exception concerne les inscriptions achetées
au cours du XIXe siècle qui se révèlent avoir ce que nous savons
aujourd'hui être les formes de lettres correctes, toutes appropriées pour le
même siècle ou une partie de siècle (IBP, p. 41, paragraphe 2) jusqu'au mot