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53 personnes

dans la Bible con rmées


sur le plan archéologique

Sargon II,

une d cinquante gur de la Bible hébraïque

identi é dans le do ier archéologiqu

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 1


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Introduction

Dans "Archaeology Con rms 50 Real People in the Bible »,


(L'archéologie con rment l'existence de 50 personnes réelles dans la Bible)
publié dans le numéro de mars/avril 2014 de la Biblical Archaeology Review,
(Revue d'archéologie biblique) Lawrence Mykytiuk, chercheur à l'université
de Purdue, énumère 50 personnages de la Bible hébraïque qui ont été
con rmés sur le plan archéologique. Son article de suivi, "Archaeology
Con rms 3 More Bible People", (L'archéologie con rment l'existence de 3
autres personnages bibliques) publié dans le numéro de mai/juin 2017 de
BAR, ajoute trois autres personnes à la liste. Les personnes identi ées
comprennent des rois israélites et des monarques mésopotamiens ainsi que
des personnages moins connus.

Mykytiuk écrit que ces personnages "mentionnés dans la Bible ont été
identi és dans les archives archéologiques. Leurs noms apparaissent dans
des inscriptions écrites pendant la période décrite par la Bible et dans la
plupart des cas pendant la vie de la personne identi ée ou assez proche de
celle-ci". La vaste documentation biblique et archéologique qui étaye l'étude
du BAR est publiée ici dans une collection exclusive sur le web de notes de
n de chapitre détaillant les références bibliques et les inscriptions se
rapportant à chacune des gures (ou personnes).

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 2


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EGYPTE NOM Qui était-il ? Quand il Où dans la Bible ?
régnait ou
prospérait
AV. J.-C.

1 Shishak (= Pharaon
945–924 1 Rois 11:40
Sheshonq I) (ÉGYPTE)

2 So
Pharaon
730–715 2 Rois 17:4
(= Osorkon (ÉGYPTE)
IV)

3 Tirhaka (= Pharaon
690–664 2 Rois 19:9
Taharqa) Roi
d’Ethiopie

4 Néco II Pharaon
610–595 2 Chroniques
(ÉGYPTE) 35:20

5 Hophra (= Pharaon
589–570 Jérémie 44:30
Apries) (ÉGYPTE)

MOAB
6 Mésha Roi 
 du début 2 Rois 3:4-27
(de Moab) au milieu
du IXe
siècle

Aram-Damas
7
La Galilée est l'un des
lieux les plus évocateurs
du Nouveau Testament -
la région où Jésus est né
et d'où sont venus de
nombreux apôtres. Notre
livre électronique gratuit,
The Galilee Jesus Knew,
se concentre sur Hadadézer Roi
début du 1 Rois 11:23
plusieurs aspects de la (de Tsoba) IXe siècle
Galilée : le caractère juif à 844/842
de la région au temps de
Jésus, les ports et
l'industrie de la pêche qui
étaient si importants pour
la région, et plusieurs
sites où Jésus a
probablement séjourné et
prêché

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 3


8 Ben-hadad, Roi
844/842 2 Rois 6:24
ls de (de Syrie)
Hadadézer

9 Hazaël Roi
844/842–c. 1 Rois 19:15,
(de Syrie) 800

10 Ben-hadad, Roi
début du 2 Rois 13:3
ls de Hazaël (de Syrie) VIIIe siècle

11 Retsin Roi
du milieu 2 Rois 15:37
(de Syrie) du VIIIe
siècle à
732

Royaume d'Israël
du Nord
12 Omri Roi
 884–873 1 Rois 16:16
(d’Israël)

13 Achab Roi
 873–852 1 Rois 16:28


(d’Israël)

14 Jéhu Roi
 842/841– 1 Rois 19:16,


(d’Israël) 815/814

15 Joas Roi
 805–790 2 Rois 13:9


(d’Israël)

16 Jéroboam II Roi
 790– 2 Rois 13:13


(d’Israël) 750/749

17 Menahem Roi
 749–738 2 Rois 15:14,


(d’Israël

samarie)

18 Pekachia
Roi
 738-736 2 Rois 15:23
(rajouter) (d’Israël)

18 Pékach Roi
 750( ?)– 2 Rois 15:25


(d’Israël) 732/731

19 Osée Roi
 732/731– 2 Rois 15:30


(d’Israël) 722

20 Sanballat "I gouverneur milieu du Néhémie 2:10


de la cinquième
Samarie siècle
sous le
régime
persan

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Royaume de Judée
du Sud
21 David Roi
 1010–970 1 Samuel 16:13
(d’Israël)

22 Azaria
Roi
 788/787– 2 Rois 14:21
(Fils (d’Israël) 736/734
d’Amatsia)

23 Achaz Roi
 742/741– 2 Rois 15:38


(d’Israël) 726

24 Ezéchias Roi
 726– 2 Rois 16:20


(d’Israël) 697/696

25 Manassé
Roi
 697/696– 2 Rois 20:21,
(d’Israël)
642/641
Roi de Juda

26 Hilkija
Souverain dans la 2 Rois 22:4
Sacri cateur limite de
sous le 640/639-6
règne de 09
Josias

27 Schaphan
scribe dans la 2 Rois 22:3
(le secrétaire)
pendant le limite de
Version règne de 640/639-6
biblique Josias 09

28 Hazaria ?
Souverain dans la (verset ci-dessous
Azaria ?
Sacri cateur limite de donner est non
ls d’Hilkija ?
sous le 640/639-6 existant.)

(peut êtres règne de 09 1 Chroniques 5:39

mais pas Josias Le chapitre


très sure)
s’arrête a 1
Version Chroniques 5:26
Martin et mais ne parle pas
LSB de Azaria.

29 Guémaria
(Secrétaire dans les Jérémie 36:10,
Fils de dans les 609-598
Saphan haut parvis)
(Mar), o ciel

Schaphan pendant le
(LSG) règne de
Jehoiakim

30 Jojakim Roi
598–597 2 Rois 24:6
( de Juda )

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31 Sélemja ?
 père de n du Jérémie 37:3
Schélémia Jéhucal ou septième
Jucal le siècle
fonctionnaire
royal

32 Jéhucal ou o ciel dans les Jérémie 37:3


Jucal ls de pendant le 597-586
(Sélemja)
 règne de
(Schélémia) Sédécias =
(Matthania)

33 Paschhur , père de n du Jérémie 38:1


pashur Guedalia le septième
fonctionnaire siècle
royal

34 Guédalia
 o ciel dans les Jérémie 38:2


ls de pendant le 597-586
Paschhur , règne de
pashur Sédécias =
(Matthania)

ASSYRIE
35 Pul Roi
744–727 2 Rois 15:19
d’Assyrie

36 Salmanasar
Roi
726–722 2 Rois 17:3
Salmanéser
d’Assyrie
Shalmaneser

37 Sargon II Roi
721–705 Esaïe 20:1
d’Assyrie

38 Sanchérib Roi
704–681 2 Rois 18:13
d’Assyrie

39 Adrammélec ls et début du 2 Rois 19:37


et Saréetser assassin de
 septième
Sanchérib siècle

40 Esarhaddon Roi
680–669 2 Rois 19:38
d’Assyrie

ls de

Sanchérib

BABYLONE
41 Bréodac- Roi
721-710 et 2 Rois 20:12
baladan de Babylone 703

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42 Nabuchodon Roi
604–562 2 Rois 24:1
osor II
de Babylone
Nébuchadne
tsar

43 Samgar- fonctionnaire début du Jérémie 39:3


Nebu ou Sar- de VIe siècle
sekim Nébuchadne
tsar

44 Nergal- o cier de début du Jérémie 39:3


saréester Nébuchadne VIe siècle
tsar

45 Nébuzar- o cier chef début du 2 Roi 25:8

adan
des gardes VIe siècle Jérémie 39:9
de
Nébuchadne
tsar

46 Evilmérodac Roi
561–560 2 Rois 25:27
de Babylone

47 Belsatsar
Roi
543?–540 Daniel 5:1
Belschatsar de Babylone

( ls et co-
régent de
Nabonidus)

PERSE
48 Cyrus II (= Roi
559–530 2 Chroniques
Cyrus le de Babylone 36:22
Grand)

49 Darius I (= Roi
Ezra 4:5
Darius le de Babylone
Grand)

50 Tattenai gouverneur n du VIe Ezra 5:3


de la au début
province de du Ve
Trans- siècle
Euphrate

51 Xerxès I (= Roi
486–465 Esther 1:1
Ahasuerus) de Babylone

52 Artaxerxès I Roi
465-425/4 Ezra 4:7
Longimanus de Babylone 24

53 Darius II Roi
425/424-4 Néhémie 12:22
Nothus de Babylone 05/404

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53 Figures:
Les preuves Bibliques
et archéologiques

EGYPT
1. Shishak (= Sheshonq I), pharaon, r. 945-924, (av. J.-C.) 1 Rois 11:40 et
14:25,

Dans ses inscriptions, y compris (le compte rendu ) voir les registres de sa
campagne militaire en Palestine dans son inscription de 924 avant J.-C. sur
le mur extérieur sud du temple d'Amon à Karnak à Thèbes. Voir OROT, p.
10, 31-32, 502 note 1 ; de nombreuses références à lui dans Third, indexées
à la p. 520 ; Kenneth A. Kitchen, review of IBP, SEE-J Hiphil 2 (2005),
www.see-j.net/index.php/hiphil/article/viewFile/19/17, bas de la p. 3,
qui est brièvement mentionné dans "Sixteen", p. 43 n. 22.
(Note : le nom de ce pharaon peut être orthographié Sheshonq ou
Shoshenq) version Anglaise.

(Sheshonq) est également mentionné dans un fragment de sa stèle de


victoire découverte à Megiddo contenant son cartouche.
(Voir Robert S. Lamon et Geoffrey M. Shipton, Megiddo I : Saisons de
1925-34, Strata I-V. (Publications de l'Institut oriental no. 42 ; Chicago :
University of Chicago Press, 1939), pp. 60-61, g. 70 ; Graham I. Davies,
Megiddo (Cities of the Biblical World ; Cambridge : Lutterworth
Press, 1986), pp. 89 g. 18, 90 ; OROT, p. 508 n. 68 ; IBP, p. 137 n. 119.)
Les pharaons égyptiens avaient plusieurs noms, dont un nom de trône.
On sait que le nom de trône de Sheshonq Ier, traduit en anglais, signi e
« Brillant est la manifestation de Rê, choisi d’Amon/Rê ». (“Bright is the
manifestation of Re, chosen of Amun/Re.”)

L'inscription de Sheshonq Ier sur le mur du temple d'Amon à Karnak à


Thèbes (mentionné ci-dessus) célèbre les victoires de sa campagne

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militaire dans le Levant, présentant ainsi la possibilité de sa présence dans
cette région.
(Çi-dessus les images) D’un petit scarabée égyptien contenant son nom de
trône exact, découvert en surface à Khirbat Hamra Ifdan, documente
maintenant sa présence à cet endroit ou à proximité. Ce site est situé le
long du Wadi Fidan, dans la région de Faynan au sud de la Jordanie.
Quant à cette période, l'interruption de la production de cuivre à Khirbet
en-Nahas, également dans le sud du Levant, peut être attribuée à l'armée
de Sheshonq, comme le montrent la stratigraphie, la datation au
radiocarbone de haute précision et un assemblage d'amulettes
égyptiennes datant de l'époque de Sheshonq. Son armée semble avoir
intentionnellement perturbé la production de cuivre, comme on peut le
constater à Khirbet en-Nahas et à Khirbat Hamra Ifdan, où le scarabée a
été découvert.

Quant à la singularité de ce nom dans cet endroit reculé, il aurait été


remarquable d'y trouver n'importe quel scarabée égyptien, et encore
moins un scarabée contenant le nom de trône de ce pharaon conquérant ;
cette découverte unique n'admet aucune confusion avec une autre
personne. Voir Thomas E. Levy, Stefan Münger et Mohammad Najjar, "A
Newly Discovered Scarab of Sheshonq I : Explorations récentes de l'âge
du fer dans le sud de la Jordanie. Antiquity Project Gallery", Antiquity
(2014) ; en ligne : http://journal.antiquity.ac.uk/projgall/levy341.

2. So (= Osorkon IV), pharaon, r. 730-715, ((av. J.-C.) dans 2 Rois 17:4

Qu’on l’appelle seulement "So, roi d'Égypte" (OROT, pp. 15-16). K. A.


Kitchen explique en détail pourquoi So est Osorkon IV dans Third, pp.
372-375. Voir Raging Torrent, p. 106 sous "Shilkanni".

3. Tirhakah (= Taharqa), pharaon, r. 690-664, ((av. J.-C.) (av. J.-C.) 2 Rois


19:9

Dans de nombreuses inscriptions hiéroglyphiques égyptiennes ; Third,


pp. 387-395. Pour la mention de Tirhaka dans les inscriptions (registres)
assyriennes, voir celles d'Esarhaddon et d'Assurbanipal dans Raging
Torrent, pp. 138-143, 145, 150-153, 155, 156 ; ABC, p. 247 sous « Terhaah

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(Tirhaka) » . La chronique babylonienne fait également référence à lui
(Raging Torrent, p. 187). Sur Tirhaka en tant que prince, voir OROT, p. 24.

4. Necho II (= Néco II), pharaon, r. 610-595, (av. J.-C.) 2 Chroniques 35:20.

Dans les inscriptions du roi assyrien, Ashurbanipal (ANET, p. 294-297) et


la Chronique d'Esarhaddon (ANET, p. 303). Voir aussi Raging Torrent, p.
189-199, en particulier 198 ; OROT, p. 504 n. 26 ; Third, p. 407 ; ABC, p.
232.

5. Hophra (= Apries = Wahibre), pharaon, r. 589-570, ((av. J.-C.) Jérémie


44:30

Dans les inscriptions égyptiennes, comme celle qui décrit son enterrement
par son successeur, Aḥmose II (= Amasis II) (Third, p. 333 n. 498), avec des
ré exions dans les inscriptions babyloniennes concernant la défaite de
Nabuchodonosor contre Hophra en 572 et son remplacement sur le trône
d'Égypte par un général, Aḥmes (= Amasis), qui s'est ensuite rebellé
contre Babylone et a été supprimé (Raging Torrent, p. 222). Voir OROT, p.
9, 16, 24 ; Third, p. 373 n. 747, 407 et 407 n. 969 ; ANET, p. 308 ; D. J.
Wiseman, Chronicles of Chaldaean Kings (626-556 av. J.-C.) au British
Museum (Londres : The Trustees of the British Museum, 1956), p. 94-95.
Cf. ANEHST, p. 402. (L'index de la Troisième, p. 525, fait la distinction
entre un "Wahibre i" antérieur [Troisième, p. 98] et le "Wahibre ii" [=
Apries] de la 26e dynastie, r. 589-570).

MOAB
6. Mésha, roi, r. du début au milieu du IXe siècle, ((av. J.-C.) 2 Rois 3:4-27

Dans l'inscription Mésha, dont il a fait rédiger les lignes 1-2 ; Dearman,
Studies, pp. 97, 100-101 ; IBP, pp. 95-108, 238 ; "Sixteen", p. 43.

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fl
ARAM-DAMASCUS
7. Hadadézer, roi, r. début du IXe siècle à 844/842, (av. J.-C.) 1 Rois 22:3

Dans les inscriptions assyriennes de Shalmaneser III et aussi, j'en suis


convaincu, dans la stèle de Melqart. La Bible hébraïque ne le nomme pas,
se référant à lui uniquement comme "le roi d'Aram" dans 1 Rois 22:3, 31 ;
2 Rois chapitre 5, 6:8-23. Nous trouvons le nom complet de ce roi dans
certaines inscriptions contemporaines de Shalmaneser III, roi d'Assyrie (r.
858-824), comme l'Obélisque noir (Raging Torrent, pp. 22-24). À Kourkh,
un monolithe de Shaliman III indique qu'à la bataille de Qarqar (853 av. J.-
C.), il a vaincu "Adad-idri [la façon assyrienne de dire Hadadézer] le
Damascène", ainsi qu'"Achab l'Israélite" et d'autres rois (Raging Torrent, p.
14 ; RIMA 3, p. 23, A.0.102.2, col. ii, lignes 89b-92). "Hadadézer le
Damascène" est également mentionné dans une gravure sur une statue de
Shalmaneser III à Aššur (RIMA 3, p. 118, A.0.102.40, col. i, ligne 14). La
même gravure de statue mentionne plus tard Hadadézer et Hazaël
ensemble (RIMA 3, p. 118, col. i, lignes 25-26) dans un arrangement
topique des pires ennemis vaincus qui n'est pas nécessairement
chronologique.

Sur les lectures longtemps controversées de la stèle de Melqart,


découverte en Syrie en 1939, voir "Corrections", p. 69-85, qui suit les
lectures proches de Frank Moore Cross et de Gotthard G. G. Reinhold. Ces
lectures, reprises plus tard dans "Sixteen", p. 47-48, corrigent l'absence
antérieure de cet Hadadézer dans l'IBP (notamment à la p. 237, où il ne
doit pas être confondu avec l'Hadadézer du Xe siècle, ls de Rehob et roi
de Zobah).

8. Ben-hadad, ls de Hadadézer, r. ou a servi comme co-régent 844/842


(av. J.-C.) , 2 Rois 6:24

dans la stèle de Melqart, suite aux lectures de Frank Moore Cross et


Gotthard G. G. Reinhold et aux critiques de Cross de 2003 concernant une
lecture différente qui gure maintenant dans COS, vol. 2, p. 152-153
("Corrections", p. 69-85). Plusieurs rois de Damas portaient le nom de Bar-
hadad (dans leur langue maternelle, l'araméen, qui se traduit par Ben-

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hadad dans la Bible hébraïque), ce qui suggère l'adoption comme " ls" par
la divinité protectrice Hadad. Cette désignation pourrait indiquer qu'il
était le prince héritier et/ou co-régent avec son père Hadadézer. Il semble
probable que Bar-hadad/Ben-hadad ait été le successeur immédiat de son
père en tant que roi, comme semble l'indiquer l'inversion de la politique
militaire entre 2 Rois 6:3-23 et 6:24. C'est ce Ben-Hadad, le ls de
Hadadézer, qu'Hazaël a assassiné en 2 Rois 8:7-15 (cité dans Raging
Torrent, p. 25). La disquali cation erronée de cette identi cation biblique
dans la stèle de Melqart dans IBP, p. 237, est révisée en une forte
identi cation dans cette stèle dans "Corrections", p. 69-85 ; "Sixteen", p. 47.

9. Hazaël, roi, r. 844/842-ca. 800, 1 Rois 19:15, (av. J.-C.) 2 Rois 8:8,

Est documenté dans quatre types d'inscriptions :


1) Les inscriptions de Shalmaneser III l'appellent "Hazaël de
Damas" (Torrent furieux, p. 23-26, 28), par exemple l'inscription sur la
statue de Kourbail (RIMA 3, p. 60, ligne 21). Il est également
mentionné dans
2) la stèle de Zakkur, près d'Alep, dans ce qui est aujourd'hui la Syrie, et
dans :
3) les inscriptions sur les brides, c'est-à-dire deux œillères de cheval
(bride d’attelage) et un (fronton ou frontlet) de cheval découverts sur
des îles grecques (pour être honnet je connais pas trop), et dans :
4) les ivoires inscrits saisis comme butin de guerre assyrien (Raging
Torrent, p. 35). Tous sont traités dans IBP, p. 238-239, et répertoriés
dans "Sixteen", p. 44. Cf. "Corrections", p. 101-103.

10. Ben-hadad, ls de Hazaël, roi, r. début du VIIIe siècle, (av. J.-C.)


2 Rois 13:3

Dans la stèle de Zakkur, près d'Alep. Dans les lignes 4-5, il l'appelle "Bar-
hadad, ls de Hazaël, le roi d'Aram" (IBP, p. 240 ; "Sixteen", p. 44 ; Raging
Torrent, p. 38 ; ANET, p. 655 : COS, vol. 2, p. 155). Sur la possibilité que
Ben-hadad, ls de Hazaël, soit le "Mari" dans les inscriptions assyriennes,
voir Raging Torrent, p. 35-36.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 12


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11. Retsin (= Raḥianu), roi, r. milieu du VIIIe siècle à 732, (av. J.-C.) 2
Rois 15:37

Dans les inscriptions de Tiglath-Pileser (Pul) III, roi d'Assyrie (dans ces
inscriptions, Raging Torrent mentionne fréquemment Retsin aux pp.
51-78) ; OROT, p. 14. Les inscriptions de Tiglath-Pileser (Pul) III
mentionnent "Retsin" à plusieurs reprises, "Retsin de Damas" dans
l’Annale (annal) 13, ligne 10 (ITP, pp. 68-69), et "la dynastie de Retsin de
Damas" dans l’Annale (annal) 23, ligne 13 (ITP, pp. 80-81). La stèle de
Tiglath-Pileser (Pul) III provenant d'Iran contient une référence explicite à
Retsin comme roi de Damas dans la colonne III (in the culumn III ,in the
right ) , A : "[ligne 1] Les rois du pays de Hatti (et des) Araméens de la côte
ouest (littoral occidental)… [ligne 4] Retsin de Damas" (ITP, pp. 106-107)

NORD DU ROYAUME D’ISRAËL


12. Omri, roi, r. 884-873, (av. J.-C.) 1 Rois 16:16

Dans les inscriptions assyriennes et dans l'inscription de Mésha. Parce


qu'il a fondé une célèbre dynastie qui a régné sur le royaume d'Israël du
nord, les Assyriens le désignent non seulement comme un roi d'Israël
(ANET, pp. 280, 281), mais aussi les souverains ultérieurs de ce territoire
comme les rois de "la maison d'Omri" et ce territoire lui-même
littéralement comme "la maison d'Omri" (Torrent de rage, pp. 34, 35 ;
ANET, pp. 284, 285). Beaucoup de rois d'Israël ultérieurs qui n'étaient pas
ses descendants, à commencer par Jehu, ont été appelés " ls
d'Omri" (Raging Torrent, p. 18). L'inscription Mésha fait également
référence à Omri comme "le roi d'Israël" dans les lignes 4-5, 7 (Dearman,
Studies, pp. 97, 100-101 ; COS, vol. 2, p. 137 ; IBP, pp. 108-110, 216 ;
"Sixteen", p. 43.

13. Achab, roi, r. 873-852, (av. J.-C.) 1 Rois 16:28

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 13


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Dans le monolithe de Kurkh par son ennemi, Shalmaneser III d'Assyrie.
Là, se référant à la bataille de Qarqar (853 av. J.-C.), Shalmaneser l'appelle
"Achab l'Israélite" (Raging Torrent, p. 14, 18-19 ; RIMA 3, p. 23, A.0.102.2,
col. 2, lignes 91-92 ; ANET, p. 279 ; COS, vol. 2, p. 263).

14. Jehu, roi, r. 842/841-815/814, (av. J.-C.) 1 Rois 19:16

Dans des inscriptions de Shalmaneser III. Dans ces inscriptions, " ls" ne
signi e rien de plus que le successeur, en l'occurrence, d'Omri (Raging
Torrent, p. 20 sous "Ba'asha ..." et p. 26). Une version longue des annales
de Shalmaneser III sur une tablette de pierre dans le mur extérieur de la
ville d'Aššur fait référence à Jehu dans col. 4, ligne 11, comme "Jehu, ls
d'Omri" (Raging Torrent, p. 28 ; RIMA 3, p. 54, A.0.102.10, col. 4, ligne 11 ;
cf. ANET, p. 280, le parallèle "fragment d'un texte annaliste ») (“fragment
of an annalistic text”). De même, sur la statue de Kurba'il, les lignes 29-30
font référence à "Jehu, ls d'Omri" (RIMA 3, p. 60, A.0.102.12, lignes
29-30).

Dans l'Obélisque noir de Shalmaneser III, les études actuelles considèrent


la notation sur le relief B, représentant le paiement du tribut (prix)
d'Israël, comme faisant référence à "Jehu, ls d'Omri" (Raging Torrent, p.
23 ; RIMA 3, p. 149, A.0. 102.88), mais cf. P. Kyle McCarter, Jr, "'Yaw, Son of
'Omri' : A Philological Note on Israelite Chronology", Bulletin of the
American Schools of Oriental Research 216 (1974) : pp. 5-7. (Yaw, Fils
d'Omri Une note philologique sur la chronologie israélite, Bulletin des
écoles américaines de recherche orientale)

15. Joas (= Jehoash), roi, r. 805-790, (av. J.-C.) 2 Rois 13:9

Dans l'inscription de Tell al-Rimaḥ d'Adad-Nirari III, roi d'Assyrie (r.


810-783), qui mentionne "le tribut de Joash [= Iu'asu] le
Samaritain" (Stephanie Page, "A Stela of Adad-Nirari III and Nergal-Ereš
from Tell Al Rimaḥ," Iraq 30 [1968] : pp. 142-145, ligne 8, Pl. 38-41 ; RIMA
3, p. 211, ligne 8 de A.0.104.7 ; Raging Torrent, pp. 39-41).

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 14


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16. Jéroboam II, roi, r. 790-750/749, (av. J.-C.) 2 Rois 13:13

Dans le sceau de sa servante royale Shema, découvert à Megiddo (WSS, p.


49 no. 2 ; IBP, pp. 133-139, 217 ; "Sixteen", p. 46).

17. Menahem, roi, r. 749-738, (av. J.-C.) 2 Rois 15:14

Dans les Annales de Calah de Tiglath-Pileser (Pul) III. L’Annale (annal) 13,
ligne 10 fait référence à "Menahem de Samarie" dans une liste des rois qui
ont payé un tribut (prix somme droit )(ITP, p. 68-69, Pl. IX). La stèle de
Tiglath-Pileser (Pul) III d'Iran, sa seule stèle connue, fait explicitement
référence à Menahem comme roi de Samarie dans la colonne III, à droite,
A : "[ligne 1] Les rois du pays de Hatti (et des) Araméens de la côte ouest
(du littoral occidental) ... [ligne 5] Menahem de Samarie". (ITP, p.
106-107). Voir également Raging Torrent, p. 51, 52, 54, 55, 59 ; ANET, p.
283.

18. Pékach, roi, r. 750( ?)-732/731, (av. J.-C.) 2 Rois 15:25

Dans les inscriptions de Tiglath-Pileser (Pul) III. Parmi les diverses


références à "Pékach", la plus explicite concerne le remplacement de
Pékach dans l'inscription sommaire 4, lignes 15-17 : "[ligne 15] ... Le pays
de Bit-Humria . . . . [ligne 17] Pékach, leur roi [je/ils ont tué] et j'ai installé
Osée [ligne 18] [comme roi] sur eux" (ITP, pp. 140-141 ; Raging Torrent,
pp. 66-67).

19. Osée, roi, r. 732/731-722, (av. J.-C.) 2 Rois 15:30

Dans l'inscription sommaire 4 de Tiglath-pileser, décrite dans la note 18


précédente, où Osée est mentionné comme le successeur immédiat de
Pékach.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 15


20. Sanballat "I", gouverneur de la Samarie sous la domination perse,
vers le milieu du cinquième siècle, (av. J.-C.) Néhémie 2:10,

Dans une lettre parmi les papyrus de la communauté juive à Eléphantine


en Egypte (A. E. Cowley, ed., Aramaic Papyri of the Fifth Century B.C.
(Oxford: Clarendon, 1923; reprinted Osnabrück, Germany: Zeller, 1967), p.
114 traduction anglaise de la ligne 29, et p. 118 note concernant la ligne
29 ; ANET, p. 492.

De même, la référence à "[ ]ballat", très probablement Sanballat, dans la


bulle WD 22 de Wadi Daliyeh semble désigner le Sanballat biblique
comme le père d'un gouverneur de Samarie qui lui a succédé dans la
première moitié du IVe siècle. Comme le montre Jan Dušek, il n'est pas
possible de démontrer l'existence de Sanballat II et III, ce qui explique les
guillemets du présent article autour du "I" dans Sanballat "I" ; voir Jan
Dušek, "Archéologie et textes à l'époque de perse" : (Focaliser sur
Sanballat) Focus on Sanballat", in Martti Nissinen, ed : Congress Volume:
Helsinki 2010 (Boston: Brill. 2012), pp. 117–132.

ROYAUME DE JUDA DU SUD


21. David, roi, r. ca. 1010-970, (av. J.-C.) 1 Samuel 16:13

En trois inscriptions. La plus remarquable est la stèle de victoire en


araméen connue sous le nom d'inscription "Maison de David", découverte
à Tel Dan ; Avraham Biran et Joseph Naveh, "Une stèle en araméen de Tel
Dan", IEJ 43 (1993), pp. 81-98, et idem, "L'inscription de Tel Dan" : A New
Fragment", IEJ 45 (1995), pp. 1-18. Un ancien motif de mots araméens à la
ligne 9 désigne David comme le fondateur de la dynastie de Juda dans
l'expression "maison de David" (2 Sam 2:11 et 5:5 ; Gary A. Rendsburg,
"On the Writing ‫[ ביתדיד‬BYTDWD] in the Aramaic Inscription from Tel
Dan", IEJ 45 [1995], pp. 22-25 ; Raging Torrent, p. 20, sous "Ba'asha . . ." ;
IBP, pp. 110-132, 265-77 ; "Sixteen", pp. 41-43).

Dans la seconde inscription, l'inscription Mésha, l'expression "Maison de


David" apparaît en moabite à la ligne 31 avec la même signi cation : qu'il

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 16


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est le fondateur de la dynastie. Là, le nom de David apparaît avec
seulement sa première lettre détruite, et aucune autre lettre à cet endroit
n'a de sens sans créer une lecture très tendue et maladroite (André
Lemaire, "'House of David' Restored in Moabite Inscription," BAR 20, no.
3 [mai/juin 1994] : pp. 30-37. Le nom de David apparaît également à la
ligne 12 de l'inscription Mésha (Anson F. Rainey, "Mésha' and Syntax", in
J. Andrew Dearman et M. Patrick Graham, eds, The Land That I Will
Show You : Essais sur l'histoire et l'archéologie du Proche-Orient ancien
en l'honneur de J. Maxwell Miller. (Série de suppléments de la JSOT, no.
343 ; Shef eld, England:Shef eld Academic, 2001), pp. 287-307 ; IBP, pp.
265-277 ; "Sixteen", pp. 41-43).

La troisième inscription, en égyptien, mentionne une région du Néguev


appelée "les hauteurs de David" d'après le roi David (Kenneth A. Kitchen,
"A Possible Mention of David in the Late Tenth Century B.C.E., and Deity
*Dod as Dead as the Dodo ? Journal for the Study of the Old Testament
(revue pour l'étude de l'Ancien Testament) 76 [1997], pp. 39-41 ; IBP, p. 214
note 3, qui est révisée dans "Corrections", pp. 119-121 ; "Sixteen", p. 43).

Dans le tableau de la page 46 du BAR, David est cité comme roi de Juda.
Selon 2 Samuel 5:5, pendant ses sept premières années et six mois de
monarque, il ne régnait que sur le royaume (méridional) de Juda dans le
sud. Nous n'avons aucune inscription qui se réfère à David comme roi sur
tout Israël (c'est-à-dire le (les) royaume (qui sont) uni) comme le dit
également 2 Samuel 5:5.

22. Azaria (Ozias) (= Azariah), roi, r. 788/787-736/735, (av. J.-C.) 2 Rois


14:21,

etc., dans les sceaux de pierre inscrits de deux de ses serviteurs royaux :
Abiyaw et Shubnayaw (plus communément appelé Shebanyaw) ; WSS, p.
51 no. 4 et p. 50 no. 3, respectivement ; IBP, pp. 153-159 et 159-163,
respectivement, et p. 219 no. 20 (une correction à IBP est que sur la p. 219,
les références à WSS nos. 3 et 4 sont inversées) ; "Sixteen", pp. 46-47. Cf.
également son inscription funéraire secondaire de l'époque du Second
Temple (IBP, p. 219 n. 22).

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 17


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23. Ahaz (= Joachaz), roi, r. 742/741-726, (av. J.-C.) 2 Rois 15:38,

etc., dans l'Inscription sommaire 7 de Tiglath-Pileser (Pul) III, inversée,


ligne 11, fait référence à "Joachaz de Juda" dans une liste de rois qui ont
payé un tribut (ITP, p. 170-171 ; Raging Torrent, p. 58-59). La Bible le
désigne par la forme abrégée de son nom complet, Ahaz, plutôt que par la
forme complète de son nom, Jéhoahaz, que l'inscription assyrienne utilise.

Cf. le sceau non prouvé d'"Ushna", plus communément appelé "Ashna", le


nom Ahaz apparaît (IBP, p. 163-169, avec des corrections de la revue de
Kitchen sur IBP comme indiqué dans "Corrections", p. 117 ; "Sixteen", p.
38-39 n. 11). Comme ce roi est déjà clairement documenté dans une
inscription assyrienne, la documentation dans une autre inscription n'est
pas nécessaire pour con rmer l'existence de l'Ahaz biblique, roi de Juda.

24. Ezéchias, roi, r. 726-697/696, (av. J.-C.) 2 Rois 16:20,

etc., initialement dans le Cylindre de Rassam de Sennachérib (dans cette


inscription, Raging Torrent mentionne fréquemment Ezéchias dans les pp.
111-123 ; COS, pp. 302-303). Elle mentionne "Ezéchias le Judéen" (col. 2
ligne 76 et col. 3 ligne 1 dans Luckenbill, Annales de Sennachérib, p. 31,
32) et "Jérusalem, sa ville royale" (ibid., col. 3 lignes 28, 40 ; ibid., p. 33)
D'autres copies ultérieures des annales de Sennachérib, comme le prisme
de l'Institut oriental et le prisme de Taylor, reprennent pour la plupart le
contenu du cylindre de Rassam, reproduisant sa manière de se référer à
Ezéchias et à Jérusalem (ANET, p. 287, 288). L'inscription de la bulle du
palais de Ninive (ANET, p. 288 ; Raging Torrent, pp. 126-127) mentionne
également "Ezéchias le Judéen" (lignes 23, 27 dans Luckenbill, Annales de
Sennachérib, pp. 69, 70) et "Jérusalem, sa ville royale" (ligne 29 ; ibid., p.
33).

En 2009, une bulle royale d'Ezéchias, roi de Judée, a été découverte dans
les nouvelles fouilles de l'Ophel d'Eilat Mazar. Des imperfections le long
du bord gauche de l'empreinte dans l'argile ont contribué à retarder la
lecture correcte de la bulle jusqu'à la n de l'année 2015. Une traduction
anglaise de la bulle est disponible : "Appartenant à Heze[k]iah, [ ls de]
'A[h]az, roi de Jud[ah]" (les lettres entre crochets [ ] sont fournies

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 18


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lorsqu'elles sont manquantes ou seulement partiellement lisibles). C'est la
première impression d'un sceau de roi hébreu jamais découvert lors d'une
fouille scienti que.

Voir l'article en ligne de l'Université hébraïque de Jérusalem, "Impression


du sceau royal du roi Ezéchias découvert dans les fouilles de l'Ophel au
sud du Mont du Temple à Jérusalem", 2 décembre 2015 ; une vidéo sous
copyright du Collège Eilat Mazar et Herbert W. Armstrong, 2015 ; Robin
Ngo, "Le roi Ezéchias dans la Bible : Royal Seal of Hezekiah Comes to
Light", Bible History Daily (blog), publié initialement le 3 décembre 2015 ;
Meir Lubetski, "King Hezekiah's Seal Revisited", BAR, juillet/août 2001.
Apparemment non disponible en août 2017 (à l'exception d'un ou deux
exemplaires rares de la bibliothèque) est Eilat Mazar, ed., The Ophel
Excavations to the South of the Temple Mount 2009-2013 : Final Reports,
vol. 1 (Jérusalem : Shoham Academic Research and Publication, c2015).

25. Manassé, roi, r. 697/696-642/641, (av. J.-C.) 2 Rois 20:21

Dans les inscriptions des rois assyriens Esarhaddon (Raging Torrent, pp.
131, 133, 136) et Ashurbanipal (ibid., p. 154). "Manassé, roi de Juda", selon
Esarhaddon (r. 680-669), était parmi ceux qui lui rendirent hommage
(Esarhaddon's Prism B, colonne 5, ligne 55 ; R. Campbell Thompson, The
Prisms of Esarhaddon and Ashurbanipal [Londres : Trustees of the British
Museum, 1931], p. 25 ; ANET, p. 291). De plus, Ashurbanipal (r. 668-627)
rapporte que "Manassé, roi de Juda" lui a rendu hommage
(Ashurbanipal's Cylinder C, col. 1, ligne 25 ; Maximilian Streck,
Assurbanipal und die letzten assyrischen Könige bis zum Untergang
Niniveh's, [Vorderasiatische Bibliothek 7 ; Leipzig : J. C. Hinrichs, 1916],
vol. 2, p. 138-139 ; ANET, p. 294.

26. Hilkiah, grand prêtre sous le règne de Josias, dans les années
640/639-609, (av. J.-C.) 2 Rois 22:4

Dans la bulle City of David d'Azariah, ls de Hilkiah (WSS, p. 224 no. 596
; IBP, pp. 148-151 ; 229 seulement dans [50] bulle City of David ; "Sixteen",
p. 49).

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 19


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La partie la plus ancienne de Jérusalem, appelée la Cité de David, est
l'endroit où la Bible place les quatre hommes nommés dans les bulles
couvertes dans les présentes notes de n de chapitre 26 à 29.

L'analyse de l'argile de ces bulles montre qu'elles ont été fabriquées dans
le lieu de Jérusalem (Eran Arie, Yuval Goren, et Inbal Samet, "Indelible
Impression : Indelible Impression : Petrographic Analysis of Judahite
Bullae", dans The Fire Signals of Lachish : Studies in the Archaeology and
History of Israel in the Late Bronze Age, Iron Age, and Persian Period in
Honor of David Ussishkin [ed. Israel Finkelstein et Nadav Na'aman ;
Winona Lake, Ind : Eisenbrauns, 2011], p. 10, cité dans "Sixteen", pp. 48-49
n. 34).

27. Shaphan, scribe sous le règne de Josias, dans les années 640/639-609,
(av. J.-C.) 2 Rois 22:3,

Dans la bulle de la cité de David de Gemariah, ls de Shaphan (WSS, p.


190 n° 470 ; IBP, pp. 139-146, 228). Voir la note 26 ci-dessus concernant les
"Sexteen", p. 48-49 n. 34.

28. Azariah, grand prêtre sous le règne de Josias, dans les années
640/639-609, (av. J.-C.) (1 Chroniques 5:39) non existant,

Dans la bulle de la Cité de David d'Azariah, ls de Hilkiah (WSS, p. 224


no. 596 ; IBP, p. 151-152 ; 229). Voir la note 26 ci-dessus concernant les
"Sixteen", p. 48-49 n. 34.

29. Guémaria, fonctionnaire sous le règne de Joiakim, dans les années


609-598, (av. J.-C.) Jérémie 36:10

Dans la bulle de la Cité de David de Gémaria, ls de Shaphan (WSS, p.


190 no. 470 ; IBP, p. 147, 232). Voir la note 26 ci-dessus concernant
"Sixteen", p. 48-49 n. 34.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 20


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30. Jojakim (= Jeconiah = Coniah), (av. J.-C.) roi, r. 598-597, 2 Rois 24:5,

Dans quatre tablettes administratives babyloniennes concernant les


rations ou livraisons d'huile, pendant son exil à Babylone (Raging Torrent,
p. 209 ; ANEHST, pp. 386-387). Découvertes à Babylone, elles sont datées
de la dixième à la trente-cinquième année de Nabuchodonosor II, roi de
Babylonie et conquérant de Jérusalem. Une tablette appelle Joiachine
"roi" (Texte Babylone 28122, avers, ligne 29 ; ANET, p. 308). Un second
texte, fragmentaire, le mentionne comme roi dans un contexte immédiat
qui fait référence aux " [. . .] so]ns du roi de Juda " et aux " Judaïtes " (Texte
Babylone 28178, avers, col. 2, lignes 38-40 ; ANET, p. 308). La troisième
tablette l'appelle "le ls du roi de Juda" et fait référence aux "cinq ls du
roi de Juda" (Texte Babylone 28186, verso, col. 2, lignes 17-18 ; ANET, p.
308). Le quatrième texte, le plus fragmentaire de tous, con rme "Juda" et
une partie du nom de Jojakin, mais n'apporte aucune donnée que l'on ne
trouve pas dans les autres textes.

31. Schélémia (sélemja), père de Jéhucal l'of ciel, n du 7ème siècle, (av.
J.-C.) Jérémie 37:3 ; 38:1 and 32 Jéhucal (= Jucal), of ciel sous le règne de
Sédécias, . dans les années 597-586, (av. J.-C.) Jérémie 37:3 ; 38:1

Seulement, tous deux mentionnés dans une bulle découverte dans la Cité
de David en 2005 (Eilat Mazar, "Did I Find King David's Palace ?" (Ai-je
trouvé le palais du roi David ?) BAR 32, no 1 [janvier/février 2006], pp.
16-27, 70 ; idem, Preliminary Report on the City of David Excavations
2005 at the Visitors Center Area [Jérusalem et New York : Shalem, 2007],
pp. 67-69 ; idem, "The Wall that Nehemiah Built »,(Le mur que Néhémie a
construit) BAR 35, no. 2 [mars/avril 2009], pp. 24-33,66 ; idem, The Palace
of King David : Excavations at the Summit of the City of David :
Preliminary Report of Seasons 2005-2007 (e palais du roi David : Fouilles
au sommet de la Cité de David : Rapport préliminaire des saisons
2005-2007) [Jérusalem/New York : Shoham Academic Research and
Publication, 2009], pp. 66-71). Seule la possibilité d'identi cations fermes
est laissée ouverte dans "Corrections", p. 85-92 ; "Sixteen", p. 50-51 ; cet
article est ma première af rmation de quatre identi cations, à la fois ici
dans les notes 31 et 32 et ci-dessous dans les notes 33 et 34.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 21


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Après avoir observé prudemment les publications et avoir retenu mon
jugement pendant plusieurs années, je con rme maintenant les quatre
identi cations dans les notes 31 à 34, car je suis maintenant convaincu que
cette bulle est un vestige d'un centre administratif de la ville de David,
une possibilité suggérée dans "Corrections", p. 100 avant-dernier
paragraphe, et "Sixteen", p. 51. Pour moi, le point de basculement est venu
en comparant la description et les images du contexte archéologique
proche et immédiat dans Eilat Mazar, "Palais du roi David", p. 66-70, avec
les contextes administratifs décrits dans Eran Arie, Yuval Goren, et Inbal
Samet, "Impression indélébile" : Indelible Impression : Petrographic

Analysis of Judahite Bullae", in Israel Finkelstein and Nadav Na'aman,


eds., The Fire Signals of Lachish : Studies in the Archaeology and History
of Israel in the Late Bronze Age, Iron Age, and Persian Period in Honor of
David Ussishkin (Winona Lake, Ind. : Eisenbrauns, 2011), pp. 12-13 (la
section intitulée "The Database : Judahite Bullae from Controlled
Excavations") et pp. 23-24. Voir également Nadav Na'aman, "The
Interchange between Bible and Archaeology : The Case of David's Palace
and the Millo", BAR 40, no. 1 (janvier/février 2014), pp. 57-61, 68-69, qui
est tiré de idem, "Biblical and Historical Jerusalem in the Tenth and Fifth-
Fourth Centuries B.C.E.", Biblica 93 (2012) : pp. 21-42. Voir également
idem, "Cinq notes sur Jérusalem aux époques du Premier et du Second
Temple", Tel Aviv 39 (2012) : p. 93.

33. Paschhur, père de Guedalia l'of ciel, n du 7e siècle, (av. J.-C.) Jérémie
38:1 et 34.

Gedaliah, of ciel sous le règne de Sédécias, . dans les années 597-586,


Jérémie 38:1 seulement, tous deux mentionnés dans une bulle découverte
dans la Cité de David en 2008. Voir "Corrections", p. 92-96 ; "Sixteen", p.
50-51 ; et les notes 31 et 32 précédentes pour des détails bibliographiques
sur E. Mazar, "Mur", p. 24-33, 66 ; idem, Palais du roi David, p. 68-71) et
pour les commentaires dans le paragraphe qui commence par "Après
avoir prudemment ...".

Au point de convergence de trois des principales religions du monde,


l'histoire d'Israël est l'une des plus riches et des plus complexes au monde.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 22


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ASSYRIE
35. Tiglath-Pileser (Pul) III (= Pul), roi, r. 744-727, (av. J.-C.) 2 Rois 15:19

Dans ses nombreuses inscriptions. Voir Raging Torrent, p. 46-79 ; COS,


vol. 2, p. 284-292 ; ITP ; Mikko Lukko, The Correspondence of Tiglath-
Pileser (Pul) III and Sargon II from Calah/Nimrud (Archives d'État
d'Assyrie, n° 19 ; Assyrian Text Corpus Project ; Winona Lake, Ind :
Eisenbrauns, 2013) ; ABC, p. 248-249. Sur Pul comme faisant référence à
Tiglath-Pileser (Pul) III, qui est implicite dans ABC, p. 333 sous "Pulu",
voir ITP, p. 280 n. 5 pour la discussion et la bibliographie.

Sur l'identi cation de Tiglath-Pileser (Pul) III dans l'inscription


monumentale araméenne en l'honneur de Panamu II, dans les inscriptions
monumentales araméennes 1 et 8 de Bar-Rekub (aujourd'hui à Istanbul et
Berlin, respectivement), et dans l'Ashur Ostracon, voir ITP, p. 240 ; COS,
p. 158-161.

36. Shalmanéser V (= Ululaya), roi, r. 726-722, (av. J.-C.) 2 Rois 17:2

Dans les chroniques, les listes de rois et dans les rares inscriptions qui lui
restent (ABC, p. 242 ; COS, vol. 2, p. 325). La série des Chroniques néo-
babyloniennes, Chronique 1, i, lignes 24-32, est la plus remarquable. Dans
ces lignes, la deuxième année de la Chronique mentionne son pillage de la
ville de Samarie (Raging Torrent, p. 178, 182 ; ANEHST, p. 408).
("Shalman" dans Osée 10:14 est probablement une allusion historique,
mais le manque d'information moderne rend dif cile de l'attribuer à une
situation historique particulière ou à un dirigeant, assyrien ou autre. Voir
ci-dessous les notes de n de chapitre dans l'encadré en haut de la p. 50).

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 23


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37. Sargon II, roi, r. 721-705, (av. J.-C.) Esaïe 20:1,

Dans de nombreuses inscriptions, dont la sienne. Voir Raging Torrent, p.


80-109, 176-179, 182 ; COS, vol. 2, p. 293-300 ; Mikko Lukko, The
Correspondence of Tiglath-Pileser (Pul) III and Sargon II from Calah/
Nimrud (Archives d'État d'Assyrie, n° 19 ; Assyrian Text Corpus Project ;
Winona Lake, Ind : Eisenbrauns, 2013) ; ABC, p. 236-238 ; IBP, p. 240-241
n° (74).

38. Senchérib, roi, r. 704-681, (av. J.-C.) 2 Rois 18:13

Dans de nombreuses inscriptions, dont la sienne. Voir Raging Torrent, p.


110-129 ; COS, t. 2, p. 300-305 ; ABC, p. 238-240 ; ANEHST, p. 407-411,
surtout 410 ; IBP, p. 241-242.

39. Adrammélec (= Ardamullissu = Arad-mullissu), ls et assassin de


Sennachérib, . début VIIe siècle, (av. J.-C.) 2 Rois 19:37

Dans une lettre adressée à Esarhaddon, qui succède à Sennachérib sur le


trône d'Assyrie. Voir Raging Torrent, pp. 111, 184, et COS, vol. 3, p. 244,
qui décrivent et citent tous deux avec approbation Simo Parpola, "Le
meurtrier de Sennachérib", dans Death in Mesopotamia : Papers Read at
the XXVie Rencontre Assyriologique Internationale, éd. Bendt Alster
(Copenhague : Akademisk Forlag, 1980), p. 171-182. Voir également ABC,
p. 240.

L'un des prochains dé s scienti ques est l'identi cation du successeur de


Sennachérib, Esarhaddon, comme un assassin plus probable dans l'article
d'Andrew Knapp, "The Murderer of Sennacherib, Yet Again", qui sera lu
lors d'une conférence régionale du Midwest en février 2014 dans le
Bourbonnais, Illinois. (SBL/AOS/ASOR).

Sur les différentes interprétations du nom néo-assyrien de l'assassin, voir


RlA s.v. "Ninlil", vol. 9, p. 452-453 (en allemand). Sur le mode d'exécution
des personnes que l'on pense avoir conspiré dans l'assassinat, voir la
sélection du cylindre Rassam d'Ashurbanipal dans ANET, p. 288.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 24


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40. Esarhaddon, roi, r. 680-669, (av. J.-C.) 2 Rois 19:37

Dans ses nombreuses inscriptions. Voir Raging Torrent, p. 130-147 ; COS,


vol. 2, p. 306 ; ABC, p. 217-219. Le nom d'Esarhaddon gure dans de
nombreuses inscriptions cunéiformes (ANET, p. 272-274, 288-290, 292-294,
296, 297, 301-303, 426-428, 449, 450, 531, 533-541, 605, 606), y compris son
traité de succession (ANEHST, p. 355).

BABYLONE
41. (Bérodac ou Bréodac-Baladan = Merodach-baladan II (=Marduk-
apla-idinna II), (av. J.-C.) roi, r. 721-710 et 703, 2 Rois 20:12

Dans les inscriptions de Sennachérib et les Chroniques néo-babyloniennes


(Torrent de rage, p. 111, 174, 178-179, 182-183. Pour le récit de Sennachérib
sur sa première campagne, qui était contre Merodach-baladan II, voir
COS, vol. 2, p. 300-302. Pour la série des Chroniques néo-babyloniennes,
Chronique 1, i, 33-42, voir ANEHST, p. 408-409. Ce roi gure également
dans la Liste A des rois babyloniens (ANET, p. 271), et la dernière partie
de son nom reste dans la référence à lui dans la Liste synchrone des rois
(ANET, p. 271-272), sur laquelle voir ABC, p. 226, 237.

42. Nébuchadnetsar = Nabuchodonosor II, roi, r. 604-562, 2 Rois 24:1

Dans de nombreuses tablettes cunéiformes, y compris ses propres


inscriptions. Voir Raging Torrent, p. 220-223 ; COS, vol. 2, p. 308-310 ;
ANET, p. 221, 307-311 ; ABC, p. 232. La série des Chroniques néo-
babyloniennes fait référence à lui dans les Chroniques 4 et 5 (ANEHST, p.
415, 416-417, respectivement). La Chronique 5, à l'envers, lignes 11-13, fait
brièvement référence à sa conquête de Jérusalem ("la ville de Juda") en 597
par la défaite de "son roi" (Jojakin), ainsi qu'à sa nomination d'un "roi de
son choix" (Sédécias) comme roi de Juda.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 25


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43. (Samgar Nebu) Nebo-sarsekim, fonctionnaire en chef de
Nabuchodonosor II, . début du VIe siècle, (av. J.-C.) Jérémie 39:3

Dans une inscription cunéiforme sur une tablette d'argile babylonienne


BM 114789 (1920-12-13, 81), datée de 595 avant J.-C. La référence
temporelle dans Jérémie 39:3 est très proche, à l'année 586. Comme il est
extrêmement improbable que deux individus ayant exactement le même
nom personnel aient été, à leur tour, les seuls détenteurs de cette position
unique à une décennie d'intervalle, on peut supposer que l'inscription et
le livre de Jérémie se réfèrent à la même personne à différentes années de
son mandat. En juillet 2007, au British Museum, le chercheur autrichien
Michael Jursa a découvert cette référence babylonienne au "Nebo-
sarsekim, le Rab-saris" biblique (rab ša-rēši, signi ant "chef of ciel") de
Nabuchodonosor II (r. 604-562). Jursa a identi é ce fonctionnaire dans son
article, "Nabu-šarrūssu-ukīn, rab ša-rēši, und 'Nebusarsekim' (Jer. 39:3),"
Nouvelles Assyriologiques Breves et Utilitaires2008/1 (mars) : pp. 9-10
(en allemand). Voir également Bob Becking, "Identity of Nabusharrussu-
ukin, the Chamberlain : An Epigraphic Note on Jeremiah 39,3. With an
Appendix on the Nebu( !)sarsekim Tablet by Henry Stadhouders",
Biblische Notizen NF 140 (2009) : pp. 35-46 ; "Corrections", pp. 121-124 ;
"Sixteen", p. 47 n. 31. Sur la traduction correcte de ráb ša-rēši (et trois cas
plus anciens publiés où il a été traduit de manière incorrecte en rab šaqê),
voir ITP, p. 171 n. 16.

44. Nergal-Saréester (= Nergal-sharuṣur le sin-magir = Nergal-šarru-uṣur


le simmagir), of cier de Nabuchodonosor II, début du VIe siècle, (av. J.-C.)
Jérémie 39. 3

Dans une inscription cunéiforme babylonienne connue sous le nom de


Prisme de Nabuchodonosor II (colonne 3 du prisme EŞ 7834, au Musée
archéologique d'Istanbul). Voir ANET, p. 307-308 ; Rocio Da Riva, "Le
prisme de Nabuchodonosor II (EŞ 7834) : A New Edition", Zeitschrift für
Assyriologie und Vorderasiatische Archäologie, vol. 103, no. 2 (2013) : 204,
Groupe 3.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 26


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45. Nébuzaradan (= Nabuzeriddinam = Nabû-zēr-iddin), un of cier en
chef de Nabuchodonosor II, début du VIe siècle, (av. J.-C.) 2 Rois 25:8 &
Jérémie 39:9

Dans une inscription cunéiforme babylonienne connue sous le nom de


Prisme de Nabuchodonosor II (colonne 3, ligne 36 du prisme EŞ 7834, au
Musée archéologique d'Istanbul). Voir ANET, p. 307 ; Rocio Da Riva, "Le
prisme de Nabuchodonosor II" (EŞ 7834) : A New Edition", Zeitschrift für
Assyriologie und Vorderasiatische Archäologie, vol. 103, no. 2 (2013) : 202,
Groupe 1.

46. Evil-mérodac (= Awel Marduk, = Amel Marduk), roi, r. 561-560, (av. J.-
C.) 2 Rois 25:27,

Dans diverses inscriptions (ANET, p. 309 ; OROT, pp. 15,


504 n. 23). Voir notamment Ronald H. Sack, Amel-Marduk : 562-560 av. J.-
C. ; Une étude basée sur les sources cunéiformes, l'Ancien Testament, le
grec, le latin et le rabbinique (Alter Orient und Altes Testament, no. 4 ;
Kevelaer, Butzon & Bercker, et Neukirchen-Vluyn, Neukirchener, 1972).

47. Belschatsar (Belshazzar, ls et co-régent de Nabonide,) . ca.


543?-540, (av. J.-C.) Daniel 5:1

Dans les documents administratifs babyloniens et le "Compte rendu des


versets" (Muhammed A. Dandamayev, "Nabonide, A", RlA, vol. 9, p. 10 ;
Raging Torrent, pp. 215-216 ; OROT, pp. 73-74). Un texte néobabylonien le
désigne sous le nom de "Belshazzar le prince héritier" (ANET, p. 309-310
n. 5).

PERSIA
48. Cyrus II (=Cyrus le grand), roi, r. 559-530, (av. J.-C.) 2 Chroniques 36:22

Dans diverses inscriptions (dont la sienne), pour lesquelles et sur


lesquelles voir ANEHST, pp. 418-426, ABC, p. 214. Pour l'inscription du
cylindre de Cyrus, voir Raging Torrent, p. 224-230 ; ANET, p. 315-316 ;

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 27


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COS, vol. 2, p. 314-316 ; ANEHST, p. 426-430 ; P&B, p. 87-92. Pour un
contexte et des implications plus larges dans le texte biblique, voir OROT,
p. 70-76.

49. Darius I (=Darius le Grand), roi, r. 520-486, (av. J.-C.) Esdras 4:5,

Dans diverses inscriptions, y compris sa propre inscription trilingue sur la


falaise de Behistun, sur laquelle voir P&B, p. 131-134. Voir aussi COS, t. 2,
p. 407, t. 3, p. 130 ; ANET, p. 221, 316, 492 ; ABC, p. 214 ; ANEHST, p. 407,
411. Sur la mise en scène, voir OROT, p. 70-75.

50. Tattenai (=Tatnai), gouverneur provincial de la Trans-Euphrate, n du


VIe au début du Ve siècle, (av. J.-C.) Esdras 5,3

Dans une tablette de Darius Ier le Grand, roi de Perse, que l'on peut dater
exactement du 5 juin 502 avant J.-C. Voir David E. Suiter, "Tattenai", dans
David Noel Freedman, ed, Anchor Bible Dictionary (New York :
Doubleday, 1992), vol. 6, p. 336 ; A. T. Olmstead, "Tattenai, Governor of
'Beyond the River,'" Journal of Near Eastern Studies 3 (1944) : p. 46. Un
dessin du texte cunéiforme gure dans Arthur Ungnad, Vorderasiatische
Schriftdenkmäler Der Königlichen Museen Zu Berlin (Leipzig : Hinrichs,
1907), vol. IV, p. 48, no 152 (VAT 43560). VAT est l'abréviation de la série
Vorderasiatische Abteilung Tontafel, publiée par le Musée de Berlin.
L'auteur de l'article du BAR tient à remercier M. Nathan Yadon de
Houston, Texas, pour sa requête concernant Tattenai, dans une
correspondance privée du 8 septembre 2015.

51. Xerxès I (=Assuérus), roi, r. 486-465, (av. J.-C.) Esther 1:1

Dans diverses inscriptions, ainsi ou dont la sienne (P&B, p. 301 ; ANET, p.


316-317), et dans les dates de documents datant de son règne (COS, t. 2, p.
188, t. 3, p. 142, 145. Sur la mise en scène, voir OROT, p. 70-75.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 28


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52. Artaxerxès Ier Longimanus, roi, r. 465-425/424, (av. J.-C.) Esdras 4:6, 7

Dans diverses inscriptions, ainsi ou dont la sienne (P&B, p. 242-243), et


dans les dates des documents de son règne (COS, t. 2, p. 163, t. 3, p. 145 ;
ANET, p. 548).

53. Darius II Nothus, roi, r. 425/424-405/404, (av. J.-C.) Néhémie 12:22,

Dans diverses inscriptions, ainsi ou dans la sienne (par exemple, P&B, p.


158-159) et dans les dates des documents de son règne (ANET, p. 548 ;
COS, tome 3,

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 29



Des gens
"presque réels" :
Raisonnable mais incertain

En général, les personnes énumérées dans l'encadré en haut de la p. 50 du


numéro de mars/avril 2014 de BAR excluent les personnes de deux
catégories. La première catégorie comprend les personnes dont nous
savons si peu de choses que nous ne pouvons même pas approcher une
identi cation ferme avec une personne nommée dans une inscription. Un
exemple est "Shalman" dans Osée 10:14. Ce nom fait presque certainement
référence à une personne historique, mais des variations de ce nom étaient
courantes dans l'ancien Proche-Orient, et le manque d'information
moderne sur le Shalman biblique rend dif cile son attribution à une
situation historique particulière ou à un souverain, assyrien ou autre. Voir
Francis I. Andersen et David Noel Freedman, Hosea (The Anchor Bible,
vol. 24 ; Garden City, N.Y. : Doubleday, 1980), pp. 570-571. Un deuxième
exemple est "Osnappar" (=nappeur) dans Esdras 4:10, qui ne s'appelle pas
un roi, et pour lequel l'identi cation traditionnelle n'a pas de base pour
distinguer un dirigeant particulier. Voir Jacob M. Myers, Ezra-Nehemiah
(The Anchor Bible. vol. 14 ; Garden City, N.Y. : Doubleday, 1981), p. 333.

La deuxième catégorie d'identi cations exclues provient de la distinction


entre les inscriptions qui sont déterrées après de nombreux siècles et les
textes qui ont été copiés et recopiés au cours de nombreux siècles. Ces
derniers comprennent les livres de la Bible elle-même, ainsi que d'autres
écrits, notamment ceux de Flavius Josèphe au premier siècle de notre ère.
Sa référence à Ethbaal (= 'Ittoba'al = 'Ithoba'al), le père de Jézabel (1 Rois
16:31). n'est pas incluse dans cet article, car les écrits de Josèphe ne nous
viennent pas de l'archéologie. Voir IBP, p. 238 n. 90 ; cf. Raging Torrent,
pp. 30, 115-116 (p. 133 fait référence à un Ethbaal nommé roi de Sidon par
Sennachérib, il doit donc avoir vécu un siècle plus tard que le père de
Jézabel).

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 30


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AMMON
Balaam ls de Beor, . n du XIIIe siècle (certains érudits préfèrent la n
du XVe siècle), Nombres 22:5, etc., dans une inscription murale sur plâtre
datée de 700 avant J.-C. (COS, vol. 2, pp. 140-145). Elle a été découverte à
Tell Deir ʿAllā, dans la même zone géographique de Transjordanie où la
Bible situe l'activité de Balaam. De nombreux chercheurs supposent ou
concluent que le Balaam et le Beor de l'inscription sont identiques au
couple biblique et appartiennent à la même tradition populaire, qui n'est
pas nécessairement historique. Voir P. Kyle McCarter, Jr, "The Balaam
Texts from Deir 'Allā : The First Combination", BASOR 239 (1980) : pp.
49-60 ; Jo Ann Hackett, The Balaam Text from Deir ʿAllā (Chico, Calif. :
Scholars Press, 1984), pp. 27, 33-34 ; idem, "Some Observations on the
Balaam Tradition at Deir ʿAllā", Biblical Archaeologist 49 (1986), p. 216.
Mykytiuk a d'abord énuméré ces deux identi cations sous une
classi cation forte dans IBP, p. 236, mais comme l'inscription ne révèle pas
de période pour Balaam et Beor, il a ensuite corrigé cela en une
classi cation "pas tout à fait identi ée" dans "Corrections", p. 111-113, n°
29 et 30, et dans "Sixteen", p. 53.

Bien qu'elle contienne trois marques d'identi cation (traits) du père et du


ls, cette inscription est datée d'environ 700 avant J.-C., soit plusieurs
siècles après la période où la Bible situe Balaam. Sans référence
particulière à cette inscription, certains érudits, comme Frendo et Kofoed,
soutiennent que les longs écarts entre un écrit particulier et les choses
auxquelles il se réfère ne doivent pas automatiquement être considérés
comme des réfutations de revendications historiques (Anthony J. Frendo,
Pre-Exilic Israel, the Hebrew Bible, and Archaeology : Integrating Text and
Artefact [New York : T&T Clark, 2011], p. 98 ; Jens B. Kofoed, Text and
History : Historiography and the Study of the Biblical Text [Winona Lake,
Ind. : Eisenbrauns, 2005], pp. 83-104, esp. p, 42). Il aurait facilement pu y
avoir des sources intermédiaires qui auraient transmis l'information de
génération en génération, mais au l des siècles, elles se sont perdues.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 31


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Baalis, roi des Ammonites, r. début du 6e siècle, Jérémie 40:14, dans
une empreinte de sceau ammonite sur l'extrémité plus grande et assez
plate d'un cône en céramique (peut-être un bouchon de bouteille ?) de Tell
el-Umeiri, dans ce qui était le pays des anciens Ammonites. L'empreinte
du sceau ne révèle que deux marques (traits) d'un individu, elle n'est donc
pas tout à fait ferme. Voir Larry G. Herr, "The Servant of Baalis", Biblical
Archaeologist 48 (1985) : pp. 169-172 ; WSS, p. 322 no. 860 ; COS, p. 201 ;
IBP, p. 242 no. (77) ; "Sixteen forts", p. 52. Les différences entre le nom du
roi dans cette impression de sceau et la version biblique peuvent être
comprises comme des représentations légèrement différentes du même
nom dans différents dialectes ; voir la bibliographie dans Michael
O'Connor, "The Ammonite Onomasticon : Semantic Problems", Andrews
University Seminary Studies 25 (1987) : p. 62 paragraphe (3), complété par
Lawrence T. Geraty, "Back to Egypt : An Illustration of How an
Archaeological Find May Illumine a Biblical Passage", Reformed Review
47 (1994) : p. 222 ; Emile Puech, "L'inscription de la statue d'Amman et la
paléographie ammonite", Revue biblique 92 (1985) : pp. 5-24.

ARABIE DU NORD
Géshem (= Gashmu) l'Arabe, r. milieu du Ve siècle, Néhémie 2:10, etc.,
dans une inscription en araméen sur un bol en argent découvert à Tell el-
Maskhuta, en Égypte, dans le delta oriental du Nil, qui mentionne "Qainu,
ls de Géshem [ou Gashmu], roi de Qédar", un ancien royaume du nord-
ouest de l'Arabie. Ce bol se trouve aujourd'hui au musée de Brooklyn.
Voir Isaac Rabinowitz, "Aramaic Inscriptions of the Fifth Century B.C.E.
from a North-Arab Shrine in Egypt", Journal of the Near Eastern Studies
15 (1956) : pp. 1-9, Pl. 6-7 ; William J. Dumbrell, "The Tell el-Maskhuta
Bowls and the 'Kingdom' of Qedar in the Persian Period", BASOR 203
(octobre 1971) : pp. 35-44 ; OROT, pp. 74-75, 518 n. 26 ; Raging Torrent, p.
55.

Malgré des analyses approfondies du bol Qainu et de ses correspondances


indiquant le Geshem biblique, il existe au moins un autre candidat viable
pour l'identi cation avec le Geshem biblique : Gashm ou Jasm, ls de
Shahr, de Dedan. Sur lui, voir Frederick V. Winnett et William L. Reed,

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 32


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Ancient Records from North Arabia (University of Toronto Press, 1970),
pp. 115-117 ; OROT, pp. 75. 518 n. 26. L'existence de deux candidats
viables semble donc rendre l'affaire pour chacun pas tout à fait solide
(COS, vol. 2, p. 176).

LE ROYAUME DE JUDA DU SUD


Hezir (=Ḥezîr), père fondateur d'une division sacerdotale dans le
Premier Temple de Jérusalem, début du Xe siècle, 1 Chroniques 24:15,
dans une épitaphe sur un grand ensemble de tombes sur le versant ouest
du Mont des Oliviers, face au site du Temple de Jérusalem. L'épitaphe
nomme d'abord certains des descendants éminents de Ḥezîr, puis elle
présente Ḥezîr par son nom dans la dernière phrase, qui fait référence à
ses descendants, qui sont nommés avant cela, comme "prêtres, de (min,
littéralement "de") les ls de Ḥezîr". Cette façon particulière de le dire lui
permet de se reconnaître comme le chef de cette famille sacerdotale. Voir
CIIP, vol. 1 : Jérusalem, partie 1, p. 178-181, n° 137.

De plus, parmi les lieux de sépulture à l'intérieur de ce même complexe


funéraire, gisait, brisée en fragments, une plaque de pierre carrée portant
une inscription qui avait été utilisée pour sceller une sépulture. Cette
plaque indiquait à l'origine à qui appartenaient les os et le nom du père de
cette personne : "'Ovadiyah, le ls de G... mais une rupture nous empêche
de connaître le reste du nom du père et ce qui a pu être écrit par la suite.
Immédiatement après la rupture, l'inscription se termine par le nom
"Ḥezîr". Le placement à la n, comme dans l'épitaphe sur l'ensemble du
complexe funéraire, est conforme à l'emplacement correct du nom de
l'ancêtre fondateur de la famille. Voir CIIP, vol. 1, partie 1, p. 182, n° 138.

Quant à la date de Ḥezîr dans les inscriptions, il est certain que Ḥezîr a
vécu au moins quatre générations avant l'inscription de l'épitaphe sur le
complexe, et peut-être beaucoup plus de générations (CIIP, vol. 1, partie
1:179-180, n° 137). Cependant, il n'est pas possible d'attribuer une date (ou
même un siècle) au Ḥezîr nommé dans l'épitaphe au-dessus du complexe
funéraire, ni au Ḥezîr nommé sur la plaque de pierre carrée, donc cette

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 33


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identi cation n'a pas de preuve "hermétique" ou d'argument solide. La
date de la gravure elle-même n'aide pas à répondre à la question de cette
identi cation, car la pierre a été extraite au plus tôt au deuxième siècle
avant J.-C. (CIIP, partie 1, p.179, n° 137-138). Néanmoins, il s'agit d'une
identi cation raisonnable, comme l'attestent les faits suivants :

1) Il est clair que dans l'épitaphe au-dessus du complexe funéraire, et


éventuellement dans l'inscription sur la plaque de pierre carrée, le Ḥezîr
nommé dans l'épitaphe est placé en dernier en reconnaissance du fait qu'il
est le chef, c'est-à-dire le géniteur ou "père fondateur" de la famille
sacerdotale dont les membres sont enterrés à cet endroit.

2) Cette manière de présenter le Ḥezîr dans l'épitaphe suggère qu'il


remonte à la fondation de cette branche de la famille sacerdotale. (Cette
suggestion peut être poursuivie indépendamment du fait que la famille
ait été fondée à l'époque davidique = (qui signi e proclament à l'époque
du Roi de David ou dans le temp), comme l'indique 1 Chroniques 24).

3) Comme il n'y a aucune mention d'ancêtres antérieurs, on peut observer


que le ou les auteurs des inscriptions ont ancré ces généalogies dans les
noms des géniteurs. Il semble que les auteurs s'attendaient pleinement à
ce que les noms des fondateurs de ces 24 familles sacerdotales soient
reconnus comme tels, vraisemblablement par les lecteurs juifs. Dans au
moins certaines inscriptions de l'ancien Israël, il semble que les
expressions patronymiques qui utilisent une préposition telle que min,
suivie du pluriel du mot ls, comme dans l'épitaphe sur le complexe
funéraire, "des ls de Ḥezîr", fonctionnaient à peu près de la même
manière que les noms de famille virtuels. L'hypothèse aurait été qu'ils
étaient de notoriété publique. Si l'on admet qu'Israël s'est appuyé sur ces
familles sacerdotales particulières pour accomplir des tâches sacerdotales
pendant des siècles, alors une telle attente est logique. Accepter le
caractère raisonnable de cette identi cation est une façon de reconnaître la
continuité de la tradition hébraïque, qui semble certainement inassouvie.
Voir la thèse publiée, L. J. Mykytiuk, Identifying Biblical Persons in
Northwest Semitic Inscriptions of 1200-539 B.C.E. (Atlanta : Society of
Biblical Literature, 2004), p. 214, note 2, pour la bibliographie des XIXe et
XXe siècles sur l'épitaphe de la famille Ḥezîr.

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 34


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Jakim (=Yakîm), père fondateur d'une division sacerdotale dans le
Premier Temple de Jérusalem, début du Xe siècle, 1 Chroniques 24:12, sur
un ossuaire inscrit ("boîte à os") du premier ou deuxième siècle avant J.-C.
découvert dans une chambre funéraire juste à l'extérieur de Jérusalem sur
le versant occidental du Mont des Oliviers, face au site du Temple.
L'inscription sur trois lignes se lit comme suit "Menahem, de (min) les ls
de Yakîm, (a) prêtre." Voir CIIP, tome 1, première partie, p. 217-218, n° 183,
chambre funéraire 299, ossuaire 83.

Comme l'épitaphe sur le complexe funéraire de Ḥezîr, cette inscription


présente Yakîm comme le fondateur de cette famille sacerdotale. Et
comme pour Ḥezîr dans le cas précédent, aucun argument solide ne peut
être avancé pour cette identi cation, car l'inscription Yakîm manque d'une
date claire (et, en effet, n'a pas de siècle clair). Néanmoins, il est
raisonnable d'identi er le Yakîm avec le Jakim de 1 Chroniques 24 pour
essentiellement les trois mêmes raisons que pour Ḥezîr immédiatement
ci-dessus.

Maaziah (= Ma'aziah = Maazyahu = Ma'azyahu), père fondateur d'une


division sacerdotale dans le Premier Temple de Jérusalem, début du
10ème siècle, 1 Chroniques 24:18, sur un ossuaire inscrit ("boîte à os") de la
n du premier siècle B. J.-C. ou du premier siècle avant J.-C. Son
inscription d'une ligne se lit comme suit : "Miriam lle de Yéchoua, ls de
Caïphe, prêtre de Ma'aziah, de Beth 'Imri".

L'inscription est en araméen, qui était la langue parlée par les Juifs dans la
Palestine du premier siècle pour la vie quotidienne. Le nom personnel
hébreu Miriam et la terminaison yahwistique -iah sur Ma'aziah, qui fait
référence au nom du Dieu d'Israël, attestent également d'un contexte juif.

La principale dif culté de cette inscription est que son origine est
inconnue (elle n'est pas prouvée). C'est pourquoi l'Autorité des antiquités
d'Israël l'a d'abord considérée comme une contrefaçon potentielle.
L'examen scienti que ultérieur du Zissu et du Goren, notamment de la
patine (un revêtement laissé par l'âge), a cependant con rmé son
authenticité. Ainsi, l'ossuaire inscrit est manifestement authentique, et il

50 PERSONNES DANS LA BIBLE CONFIRMÉES SUR LE PLAN ARCHÉOLOGIQUE 35


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convient au cadre juif des descendants sacerdotaux de Ma'aziah à
l'époque du Second Temple.
Maintenant que nous disposons de l'authenticité et du cadre juif de
l'inscription, nous pouvons compter les marques d'identi cation d'un
individu pour voir à quel point il est possible de prouver que le
Ma'azyahu de la Bible et le Ma'aziah sont la même personne : 1)
Ma'azyahu et Ma'aziah sont simplement des variantes orthographiques
du même nom. 2) Le Ma'aziah était prêtre, car il était l'ancêtre d'un prêtre.
3) La place de Ma'aziah dans la famille est mentionnée d'une manière qui
ancre la généalogie en lui en tant que fondateur de la famille.
(L'inscription ajoute la mention de 'Imri en tant que père d'un sous-
ensemble, une "maison paternelle" au sein de la grande famille de
Ma'aziah).

Normalement, si la personne dans la Bible et la personne dans


l'inscription ont les trois mêmes marques d'identi cation d'un individu, et
si tous les autres facteurs sont bons, on peut dire que l'identi cation
(con rmation) de la personne biblique dans l'inscription est pratiquement
certaine.

Mais tous les autres facteurs ne sont pas corrects. Un cadre (même dans la
littérature) est constitué de temps et de lieu. Il est certain que le "lieu"
social est une famille juive de prêtres, tant pour le Ma'azyahu biblique que
pour le Ma'aziah inscrit. Mais le temps xé pour le Ma'azyahu biblique
sous le règne de David ne correspond à aucun temps xé pour le
Ma'aziah inscrit. Nous ne savons même pas dans quel siècle a vécu le
Ma'aziah inscrit. Il pourrait avoir été un descendant ultérieur du
Ma'azyahu biblique.

Par conséquent, comme pour Ḥezîr et comme pour Yakîm ci-dessus, nous
ne pouvons pas prétendre à une identi cation claire et solide qui serait
une con rmation archéologique du Ma'azyahu biblique. Nous n'avons
qu'une hypothèse raisonnable, une identi cation provisoire qui n'est
certainement pas prouvée, mais raisonnable - pour essentiellement les
trois mêmes raisons qu'avec Ḥezîr ci-dessus.

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Voir Boaz Zissu et Yuval Goren, "The Ossuary of 'Miriam Daughter of
Yeshua Son of Caiaphas, Priests [of] Ma'aziah from Beth 'Imri'", Israel
Exploration Journal 61 (2011), pp. 74-95 ; Christopher A. Rollston, "'Priests'
or 'Priest' in the Mariam (Miriam) Ossuary, and the Language of the
Inscription," Rollston Epigraphy (blog), 14 juillet 2011,
www.rollstonepigraphy.com/?p=275, consulté le 10 octobre 2016 ;
Richard Bauckham, "The Caiaphas Family," Journal for the Study of the
Historical Jesus 10 (2012), pp. 3-31

Esaïe le prophète, . ca. 740-680, 2 Rois 19:2 ; Esaïe 1:1, etc., dans une
bulle (morceau d'argile portant une image et/ou une inscription et
servant de sceau) déterrée par les fouilles de l'Ophel d'Eilat Mazar à
Jérusalem. Elle a été découverte dans une étroite bande de terre située
entre le côté sud du mont du Temple et l'extrémité nord de la Cité de
David. La bulle, dont la partie supérieure gauche est brisée, ne révèle que
deux marques (traits) d'un individu dans la Bible, et non trois, ce qui
aurait permis une identi cation quasi certaine d'une personne biblique.
La première marque est le nom d'Esaïe en hébreu, Y'sha'yahu, sauf pour la
dernière voyelle, -u, qui a été rompue. Aucune autre lettre n'a de sens à
cet endroit. Ce nom et d'autres formes du même nom étaient courants
dans l'ancien Israël du vivant du prophète Esaïe. La deuxième marque
d'un individu est l'endroit où il a travaillé, comme l'indique le lieu où la
bulle a été découverte. Dans le cas présent, il semble qu'elle se trouvait
dans le palais d'Ezéchias ou à proximité, ce qui, étant donné
l'emplacement de l'enceinte royale dans la Jérusalem de l'époque
d'Ezéchias, n'était probablement pas loin de l'endroit où la bulle a été
découverte. À moins de trois mètres de l'endroit où cette bulle a été
découverte, au même niveau, les fouilles de l'Ophel ont également permis
de découvrir la bulle royale portant l'inscription "appartenant à Ezéchias,
ls d'Achaz, roi de Juda".

Bien que ces faits puissent sembler suf sants pour identi er le prophète
Esaïe, l'affaire n'est pas réglée. Sur la dernière ligne de la bulle se trouvent
les lettres nby. Ce sont les trois premières lettres du mot hébreu qui
signi e prophète, mais il leur manque la dernière lettre aleph pour former
ce mot. Soit il était présent à l'origine mais s'est cassé, soit il n'a jamais été
présent. Ces trois mêmes lettres, nby, sont également un nom personnel

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hébreu complet. Nous le savons, car ce nom a été trouvé sur deux bulles
authentiques fabriquées par un sceau de pierre et découvertes dans une
jarretière à la ville de Lachish. Revenons à la bulle trouvée par les fouilles
de l'Ophel : ces trois lettres, nby, suivent le nom Y'sha'yahu, exactement là
où la plupart des bulles hébraïques porteraient le nom du père de la
personne. Par conséquent, identi er Esaïe le ls de nby, (peut-être
prononcé Novi), qui a apparemment travaillé comme fonctionnaire au
palais, ou peut-être au Temple, est une parfaite alternative à
l'identi cation du prophète Esaïe, ls d'Amoz. Par conséquent, une
identi cation ferme du prophète Esaie n'est pas possible. Il reste un
candidat. Voir Eilat Mazar, "Est-ce la signature du prophète Esaïe ?"
Biblical Archaeology Review, 44, n° 2 (mars/avril/mai/juin 2018), p.
64-73, 92 ; Christopher A. Rollston, "The Putative Bulla of Isaiah the
Prophet : Not so Fast", épigraphie de Rollston, 22 février 2018 ; Megan
Sauter, "Isaiah's Signature Uncovered in Jerusalem : La signature
d'Esaïe découverte à Jérusalem : preuve du prophète Esaïe ? Bible
History Daily, 22 février 2018.

Shebna, le surveillant du palais, . ca. 726-697/696, Esaïe 22:15-19


(probablement aussi le scribe de 2 Rois 18:18, etc., avant d'être promu
surveillant du palais), dans une inscription à l'entrée d'une tombe creusée
dans le roc à Silwan, près de Jérusalem. Il n'y a que deux marques (traits)
d'un individu, et celles-ci n'incluent pas son nom complet, de sorte que
cette identi cation, bien que tentante, n'est pas tout à fait ferme. Voir
Nahman Avigad, "Epitaph of a Royal Steward from Siloam Village", IEJ 3
(1953) : pp. 137-152 ; David Ussishkin, The Village of Silwan (Jerusalem :
Israel Exploration Society, 1993), pp. 247-250 ; IBP, pp. 223, 225 ; "Sixteen
Strong", pp. 51-52.

Hananiah et son père, Azzur, de Gabeon, . début 6e et n 7e siècles,


respectivement, Jérémie 28:1, etc., dans un sceau personnel sculpté dans la
pierre bleue, 20 mm. de long et 17 mm. de large, portant l'inscription
"appartenant à Hananyahu, ls d'Azaryahu" et entouré d'une bordure de
grenadier et de guirlande, et (WSS, p. 100, n° 165). Ce sceau ne révèle que
deux marques (traits) d'un individu, les noms du père et du ls, par
conséquent l'identi cation qu'il fournit ne peut être qu'une hypothèse

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raisonnable (IBP, p. 73-77, tel que modi é par "Corrections", p. 56-57). Il
faut garder à l'esprit qu'il y avait probablement beaucoup de personnes en
Judée à cette époque qui s'appelaient Hananiah/Hananyahu, et que bon
nombre d'entre elles auraient pu avoir un père nommé « Azariah
Azaria/'Azaryahu", ou "Azzur" en abrégé. (Par conséquent, il

faudrait une troisième marque d'identi cation d'un individu pour établir
une identi cation forte et pratiquement certaine du père et/ou du ls
biblique, comme la mention de la ville de Gibéon ou de Hananyahu
comme étant un prophète).

Parce que les formes des lettres de l'alphabet hébreu ont progressivement
changé au cours des siècles, en utilisant des exemples découverts à
différents niveaux stratigraphiques de la terre, nous pouvons maintenant
dater les anciennes inscriptions hébraïques sur la base de la paléographie
(formes des lettres et direction et ordre des traits). Ce sceau a été publié au
cours du XIXe siècle (en 1883 par Charles Clermont-Ganneau), alors que
personne, ni les savants ni les faussaires, ne connaissait les formes
correctes des lettres hébraïques pour la n du VIIe siècle et le début du
VIe siècle (époque de Jérémie). Nous savons maintenant que toutes les
formes de lettres de ce sceau sont chronologiquement cohérentes les unes
avec les autres et sont les formes de lettres appropriées pour les écritures
hébraïques de la n du septième siècle au début du sixième siècle
(l'époque de Jérémie). Cette date est indiquée en particulier par la lettre
hébraïque nun (n) et - bien que les photographies ne soient pas tout à fait
claires, peut-être aussi par la lettre hébraïque he' (h).

Comme les formes des lettres n'ont pas pu être correctement forgées, mais
qu'elles se sont avérées correctes, on peut présumer que ce sceau de pierre
est authentique, même si son origine (provenance) est inconnue.
Normalement, il ne faut pas faire con ance aux matériaux provenant du
marché des antiquités, car ils ont été achetés, plutôt que fouillés, et
pourraient être forgés. Mais l'exception concerne les inscriptions achetées
au cours du XIXe siècle qui se révèlent avoir ce que nous savons
aujourd'hui être les formes de lettres correctes, toutes appropriées pour le
même siècle ou une partie de siècle (IBP, p. 41, paragraphe 2) jusqu'au mot

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"Also", p. 154 et 160, toutes deux sous le sous-titre "Authenticity", p. 219,
notes 23 et 24).

En outre, les lettres sont écrites en caractères hébreux, ce qui est


sensiblement différent des écritures des royaumes voisins. Le seul
royaume hébreu encore debout lorsque cette inscription a été écrite est
celui de Juda. Comme ce sceau est authentique et qu'il provient du
royaume de Juda à l'époque de Jérémie, il correspond au décor du
Hananiah, le ls d'Azzur en Jérémie 28.

En comparant les marques d'identi cation des individus dans l'inscription


et dans la Bible, le nom du propriétaire du sceau et le nom de son père
inscrit dans le sceau correspondent au nom du faux prophète et de son
père dans Jérémie 28, ce qui nous donne deux marques correspondantes
d'un individu. Ce n'est pas suf sant pour une identi cation ferme, mais
c'est suf sant pour une hypothèse raisonnable.

Guedalia le gouverneur, ls d'Achikam, . ca. 585, 2 Rois 25:22, etc.,


dans la bulle de Tell ed-Duweir (ancien Lakish) qui dit : "Appartenant à
Guedalyahu, le surveillant du palais". La pratique babylonienne consistait
à nommer des gouverneurs indigènes sur les populations conquises. On
peut supposer que les conquérants de Jérusalem en 586 avant J.-C.
auraient choisi le Judéen le plus haut placé, perçu comme "pro-
Babylonien", pour être leur gouverneur sur Juda. Le surveillant du palais
avait une grande autorité et une grande connaissance des rouages du
gouvernement au plus haut niveau, servant parfois de vice-régent pour le
roi ; voir S. H. Hooke, "A Scarab and Sealing From Tell Duweir", Palestine
Exploration Fund Quarterly Statement 67 (1935) : pp. 195-197 ; J. L.
Starkey, "Lachish as Illustrating Bible History", Palestine Exploration
Fund Quarterly Statement 69 (1937) : pp. 171-174 ; certaines publications
gurant dans WSS, p. 172 no. 405. Le surveillant du palais au moment de
la conquête de Babylone, dont nous avons la bulle, serait le choix le plus
probable pour le gouverneur, s'ils le considéraient comme pro-
Babylonien. Parmi les deux principaux candidats nommés Guedalia (=
Gedalyahu) - en supposant qu'ils aient tous deux survécu à la conquête -
Guedalia, le ls de Paschhur, n'avait manifestement pas le titre de

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"surveillant du palais" (Jérémie 38:1), et il était clairement un ennemi des
Babyloniens (Jérémie 38:4-6). Mais, bien que nous manquions de preuves
irréfutables, il est fort probable que Guedalia, le ls d'Ahikam, ait été le
surveillant du palais. Sa prestigieuse famille, les descendants de Shaphan,
a été "acteur clé" dans des situations cruciales aux plus hauts niveaux du
gouvernement de Juda pendant trois générations. Quant au fait qu'il était
perçu comme un pro-Babylonien, son père Ahikam avait protégé le
prophète Jérémie (Jérémie 26:24 ; cf. 39:11-14), qui exhortait à la reddition
à l'armée babylonienne (Jérémie 38:1-3).

L'argument précédent est une étape de renforcement au-delà des


"Corrections", p. 103-104, qui améliore la force de l'identi cation par
rapport à son niveau initial dans IBP, p. 235, répondant à la dif culté
exprimée dans Oded Lipschits, The Fall and Rise of Jerusalem : Judah
under Babylonian Rule (Winona Lake, Ind. : Eisenbrauns, 2005), p. 86 n.
186.

Jaazaniah (= Jezaniah), . début du 6e siècle, 2 Rois 25:23, etc., dans le


sceau de pierre de Tell en-Naṣbeh (ancienne Mizpah) inscrit :
"Appartenant à Ya'azanyahu, le ministre du roi." Il n'est pas certain que le
titre de "ministre du roi" gurant sur le sceau puisse avoir un lien avec
l'expression biblique "les of ciers (en hébreu : sarîm) des troupes", qui
comprend le Jaazaniah biblique (2 Rois 25 : 23). Il n'y a donc que deux
marques d'identi cation d'un individu qui relient clairement le Jaazaniah
du sceau à celui de la Bible : le nom du propriétaire du sceau et le fait qu'il
a été découvert dans la ville où le "Jaazaniah, ls du Maacathite" biblique
est mort. Voir William F. Badè, "The Seal of Jaazaniah", Zeitschrift für die
alttestamentlishe Wissenschaft 51 (1933) : p. 150-156 ; WSS, p. 52 no. 8 ;
IBP, p. 235 ; « sixteen Strong", p. 52.

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