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FACULE DE THEOLOGIE DES ASSEMBLEES DE DIEU

LOME TOGO

ANALYSES DE LA CONDITION SPIRITUELLE DU ROYAUME DU NORD D’ISRAEL

DÈS SA FONDATION À SON EXIL ET DE LA CONDITION SPIRITUELLE DU

ROYAUME DU SUD D’ISRAEL APRES SON EXIL DE BABYLONE

UN DEVOIR DE RECHERCHE

SOUMIS AU PROFESSEUR ISRAEL KOMBATE

EN ACCOMPLISSEMENT PARTIEL DES EXIGENCES DU COURS

LITTERATURE DE L’ANCIEN TESTAMENT

PAR

MVULA KAZUNGA LANDRY

LOME, TOGO

MARS 2024
Table des matières

Introduction................................................................................................................................2

Première esquisse :.....................................................................................................................3

Analyse de la condition spirituelle du royaume du nord dès sa fondation à son exil.......3

Le roi Zimri......................................................................................................................4

Le Roi Achab....................................................................................................................5

Deuxième esquisse:....................................................................................................................8

Analyse de la condition spirituelle du peuple du royaume du sud apres l’exil de babylon

e........................................................................................................................................8

Conclusion...............................................................................................................................11

Sources consultées...................................................................................................................12
1

Introduction

Il appert de façon tout à fait limpide dans l'histoire de l'humanité que les hommes sont

souvent enclins à la désobéissance à Dieu. C'est avec raison que Montesquieu l'a si bien dit

que, « Il est une expérience éternelle que les hommes sont toujours susceptibles de s'abuser d

u pouvoir.»1 Voilà pourquoi les politiciens ont mis sur pied les mécanismes susceptibles d'em

pêcher aux dirigeants toute forme d'excès du pouvoir. Cette philosophie ne s'applique pas q

u'à ceux du monde profane, même parmi les leaders religieux, on trouve ces déviations. Il ser

ait donc nécessaire d'envisager la mise en place de ce genre de mécanisme pour limiter leurs

dégâts dans le milieu chrétien.

Les spécialistes de l’Ancien testament se sont jadis heurtés à des difficultés

considérables pour harmoniser les chiffres indiqués par les livres des Rois pour le règne des

divers monarques d’Israël et Juda.2 L’interprète fragmentaire traite les saintes Écritures

comme s’il s’agissait tout bonnement d’une collection des versets isolés, dont chacun peut

être compris hors de son contexte immédiat et plus général.3

En effet, les rouines enfuies révèlent plusieurs villes construites les unes sur les autres

dans le monde antique, lorsqu’une ville fortifiée brulait, était endommagé par les béliers de

siège ou encore un tremblement de terre, les nouveaux habitants en reconstruisant la ville

n’enlevaient ni les débris, ni les fondations de l’ancienne ville. Ils choisissaient ce qui

pouvaient servir, revalaient les décombres et reconstruisaient sur le même emplacement.

Plusieurs maitres pouvaient être ensevelis la structures générale des maisons et les tracés des

rues demeuraient et les multiples petits objets restaient enfuis dans les gravant. La

superposition de ces différentes couches révèlent l’existences des villes en forme de terre et
1
Montesquieu, L’Esprit des lois, suivi de la défense de l’esprit des lois (Paris, France : Lavigne,
Libraire-Editeur, 1845), 105.

2
Gleason L. Archer, Introduction à l’Ancien Testament (Saint-Légier, Suisse : Emmaüs, 1976), 326.

3
Alfred Kuen, Comment interpréter la Bible (Suisse : éditions Edition Emmaüs, 1991), 83-85.
2

tertres, certains atteignait jusqu’à douze et même vingt niveau ainsi l’histoire de chaque ville

est progressivement reconstituée. 4

En effet, la pensée susmentionnée trouve son sens dans la vie du roi Roboam qui par u

n excès des zèles, s'est retrouvé en train d’enfreindre la loi de l'Éternel qui, malheureusement

a coûté la vie à toute une nation. Le peuple juif, différemment des autres peuples, étaient dirig

és par un pouvoir théocratique, c'est-à-dire que c'est Dieu lui-même qui le dirigeait par les ho

mmes qu'il établissait au-dessus d'eux. Ils ont malheureusement par un élan de convoitise imit

és les autres Nations en demandant un roi à leur tête. Saül fut choisi comme premier roi, mais

peu après sa désobéissance, il connut la mort et fut remplacé par David l'homme selon le cœu

r de Dieu. Dans une suite logique, le fils de David, Salomon, va régner juste après lui jusq

u'en arriver au règne de Roboam qui fut son dauphin. Roboam, fils de Salomon, est le premie

r des rois de Juda.5 Reconnaissons cependant que c'est à partir du roi Roboam qu'Israël fut div

isé en deux.C’est pour cette raison que le Docteur Chanshi éclaire la lenterne de plusieurs en

disant que « c’est en suivant le mauvais conseil des jeunes de son royaume que Roboam, fils

de Salomon a scellé la division permanente entre les tribus d’Israël en disant quand il avait dit

qu’il allait peser plus fortement que son père l’était sur les gens du pays6. L'économie de cette

histoire se trouve amplement développée dans le livre de 1 Rois 12 à 13. La division du Roya

ume d'Israël produisit deux royaumes distincts après la mort du roi Salomon.

Selon Steven, ces deux royaumes furent appelés par les érudits comme Royaume du N

ord pour la partie concernant Israël et Royaume du Sud pour le Juda7. Eu regard à ce qui préc

4
J.A Thompson, Bible à la lumière de l’archéologie (Guebwiller, France : éditions ligue pour la lecture
de la Bible, 1988), 10.

5
Bibliquest, https://www.bibliquest.net/PF/PF-at14Fin_des_rois_de_Juda.htm#:~:text=Avant%20de%2
0parler%20des%20tristes,%2Ddeux%20ans%20(2%20Chron., (Consulté le 03 Mars 2024 à 11h00).

6
Chanshi Chanda, Introduction à l’Ancien Testament (cours dispensé à l’Institut Théologique Nazaréen
de l’Eglise Nazaréen pour le niveau de certificat et de diplôme, région d’Afrique, 2014), 59.

7
Steven M. Fettke, la littérature de l’ancien testament (Etats unis : Global University, 2010), 84.
3

ède, le présent travail s'articulera autour des deux parties en analysant ce qui suit

succinctement :

- La condition spirituelle du Royaume du Nord dès sa fondation d'une part, et de l'autre ;

- La condition spirituelle du Royaume du Sud juste après leur exil de Babylone.


4

Première esquisse : Analyse de la condition spirituelle du royaume du nord dès sa

fondation à son exil.


5

La portion des écritures de 1 Rois 11.33 souligne avec force et détail la principale rais

on pour laquelle Dieu a permis la division de son Royaume qui n'est rien d'autre que l'abando

n du vrai Dieu au profit d'un attachement contre nature au dieu d'Astarté, Milcon et Kemosh.

Considérons ce que Gareth explique que la promesse de Dieu de régner sur le Royaume du N

ord faite à Jéroboam par le prophète Achija n’a pas su se concrétiser qui à cause des dérives

du roi, selon 1 Rois 11.38.8 C’est ainsi que Jéroboam s'éloigna sur toute la ligne aux directive

s de l'Éternel, son Dieu à son égard, il se fit fabriquer par crainte un veau d’or de manière à e

mpêcher son peuple qui devait naturellement adorer l’Eternel leur Dieu en s’y rendant à Jérus

alem là où se trouvait le Temple et là où ils devaient tous adorer pour ne pas y aller. Il s'était

dit : « sûrement, le peuple se détournerait de moi en descendant chaque fois en Israël raison p

our laquelle il s'est fait construire un autel en Israël avec des veaux d’or pour représenter Dieu

et le temple » (1 Rois 12.38). C’est comme ça qu’il instaurera malheureusement sa religion et

ses cultes officiels. Steven s'interroge pour savoir, « ces veaux étaient-ils à l'image de ceux du

culte de Baal ? où à l'image du taureau Apis de l'Egypte où il s'y rendu en exil ? »9 Ceci est un

comportement a fustigé dans le chef de dirigeant de ce monde en général et les des hommes d

e Dieu en particulier. L’homme ne doit pas dans le souci de faire asseoir son pouvoir aller à

l’encontre des recommandations divines. Le changement de culte et de sacerdoce étaient très

remarquables, car le roi Jéroboam avait établi des prêtres des personnes qui n'étaient pas issue

s de la lignée de Lévi. James Smith soutient avec pertinence que, « cette nouvelle religion est

foncièrement née du profond désir égocentrique du roi Jéroboam qui était mû par sa soif effré

née de se voir être vénéré .»10 Vu la perpétuation du mal il s’avère pertinent de traiter les cas

8
Gareth Crossley, Survol de l'Ancien Testament (Chalon-sur-Saône, France : Editions Europresse, 200
4), 89.

9
Fettke, 84.

10
James Smith, Prêche toute la parole (longueuil, canada : Editions Ministère multulingue internationa
l, 2007), 105.
6

du roi Zmiri et celui d’Achab qui régnèrent pratiquement 885 ans avant Jésus-Christ et 876 a

ns avant Jésus-Christ respectivement.

Le roi Zimri

Il est étonnant de constater que l'histoire du roi Zimri commence par une conspiration.

Il était serviteur d'Ela, fils de Baesha qui régna seulement deux ans sur d'Israël à Thirtsa tel q

ue le texte de 1 Rois 16.9-11 le précise. Sa cruauté se fit démontrer selon qu’il a traité la fami

lle de Baesha ; car il tua tous ceux de sa famille sans épargné aucun d'eux. Dieu l'avait déjà pr

édit dans 1 Rois 16.23. Il en découle donc de cette méchanceté que son règne bâtit le record d

es rois qui y régnèrent que pour peu de temps. Sept jours au total, puisque les juifs d'Israël n'a

cceptaient pas sa barbarie qui valut pour eux l'établissement du roi Omri, chef de l'armée. Co

mme tout despotes, Omri ne supporta pas cela et alla se réfugier dans le palais de la maison d

u roi. Et dès là, il brula sur lui la maison du roi et en mourut (1 Rois 16.16-19).

Disons que la situation de la vie spirituelle d'Israël était le corolaire de la vie de s

on roi. Zimri a littéralement marché, comme Jéroboam, commettant les mêmes péchés que lui,

jusqu'au point de faire péché tout un peuple avec vénération du veau d’or sous culte (1 R ois

16.19).

Le Roi Achab.

Le roi Achab tire sa royauté de son père Omri (1 Rois 16.18), c'est vraiment particulie

r de constater que pendant ce temps le royaume du Nord, n'était pas encore fondée sur une dy

nastie, mais sur un coup d'état où il y eut en amont des conspirations. Il est encore intéressant

de citer Steven qui dans un élan explicatif aborde que la lecture des dynasties ou succession d

es rois d'Israël particulièrement dans sa partie du Nord montre dans les livres de chroniques et

de rois une lignée historique d'intrigues politiques, d'assassinats, d'idolâtries et de tromperies.


7

11
Ainsi donc, c'était la naissance d'une dynastie avec le roi Omri qui après sa mort, son fils A

chab régna après lui.

Le roi Achab se distingue des autres rois qui ont régné dans le mal avant lui (1 Rois

16.30). Au-delà des similitudes avec les rois précédents, il épousa Jézabel, la fille d'Ethbaal,

roi des Sidoniens, et se rendit auprès de Baal pour le servir et se prosterner devant lui (1 Rois

16.31-33). D'une manière remarquable, Achab a déclenché la rébellion envers Dieu en

invitant les prêtres de Baal à manger à sa table. Le prophète Elie et le prophète Elisée

s'opposèrent à ses pratiques tout au long de sa royauté et aussi de leurs ministères. Le

prophète Elie et les prêtres de Baal se sont confrontés pour déterminer qui des deux dieux

était le vrai Dieu afin que le peuple le suive. Il est évident que le reproche d'Elie envers

Achab est manifeste (1 Rois 18.18). Bien que le prophète ait démontré à la montagne du

Carmel que l'Eternel était Dieu en faisant descendre le feu du ciel pour consommer le

sacrifice, Achab n'a pas changé d'avis et continua de chercher à tuer Elie. Bien que Dieu

persiste à intervenir en faveur d'Israël, Achab persista à agir de la même manière et entraîna

l'ensemble d'Israël dans son idolâtrie (1 Rois 21.25-26). Il a été épargné du jugement car il

s'est humilié devant l'Eternel en jeûnant, mais c'est son fils qui a causé le malheur à sa

maison. Achab succomba au combat et trouva la mort. Et, c’est son fils Achazia qui régna à s

a place.

Au chapitre 17 du deuxième livre de Rois, nous avons été particulièrement attentifs

aux causes qui ont conduit à la chute du royaume d'Israël. En premier lieu, Israël a péché

contre Dieu en suivant les coutumes des nations que l'Eternel avait chassées devant lui.

Ensuite, les enfants d'Israël ont adopté les pratiques païennes en faisant passer par le feu les

enfants en bâtissant des statues et des idoles dans toutes leurs villes. Dieu les a donnés au

peuple assyrien pendant le règne d'Osée et les a expulsés, laissant derrière eux un royaume

détruit et consumé par le feu. En revanche, nous dirons qu'il y a des leçons à retenir qui sont
11
Fettke, 85.
8

pertinentes même aujourd'hui. La première est l'obéissance et l'attachement à Dieu sans s'y

détourner. Jéroboam avait promis à Dieu que sa royauté deviendra stable comme celle de

David, mais il désobéit rapidement et Dieu le rejeta. Lorsque nous désobéissons à Dieu, il

nous rejette et nous condamne à la souffrance.

La raison est simple, Dieu demeure toujours fidèle à ses principes et nous demande

constamment de pouvoir les suivre en les mettant en pratique. Dans le livre de Deutéronome

28.1, il est écrit que, « si tu obéis à la voix de l'Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant

en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui, l'Eternel, ton Dieu, te

donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. » Cependant, dans le verset 15, il est

cette fois-ci écrit, « Mais si tu n'obéis pas à la voix de l'Eternel, ton Dieu, Si tu ne respectes

pas et ne mets pas en pratique tous les commandements et lois que je te donne aujourd'hui, tu

seras confronté à toutes les malédictions qui seront partagées avec toi. » Ainsi, nous avons

toujours la possibilité de profiter des merveilles de Dieu.

Dieu souhaite que son peuple ait une foi inébranlable en lui, selon Claus, il résume

que, « Lorsque le jugement de Dieu était en place, seule la confession de foi pouvait donner

naissance à l'espérance. Cette attente intense était tendue vers le renouveau, la rédemption et

Celui qui allait venir lorsque les temps seraient accomplis. »12 Il y a trois passages du

Nouveau Testament qui montrent ce que nous pouvons obtenir en établissant une

réconciliation avec Dieu. Jean 3.16, « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son fils un

ique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle. » Romains

3.23, « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » et enfin Romains 6.23, « Car l

e salaire du péché, c'est la mort: mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Chr

ist notre Seigneur. »

12
Claus Westernmann, Une histoire d'Israel (Paris, France : Les Editions du Cerf, 1996), 85.
9

Deuxième esquisse: Analyse de la condition spirituelle du peuple du roya

ume du sud apres l’exil de babylone.

La fin tragique du royaume du sud est soulignée dans le texte examiné de 2 Rois 25,

où le roi voit sa maison mourir et après avoir été crève, il remonte à Babylone. Toutes les

maisons de Jérusalem, y compris la maison de l'Eternel, la maison du roi et toutes les autres,

furent incendiées. Comme Dieu l'avait annoncé à travers les paroles de ses serviteurs, le

retour du peuple d'Israël aura lieu après sept ans de captivité (Jr 25.11-12). La puissance

mondiale a changé de main Comme le dit Steven que, « Il se servit du roi Cyrus de Perse

pour battre les Babyloniens et rétablir le peuple de Dieu dans la terre promise (Es 45.13) »13

Dans le récit d’Esdras 8, Esdras peint un tableau spirituel dans lequel il montre comm

ent le peuple qui retournèrent dans le pays étaient restés fidèles à Dieu. Après avoir enduré

tous les malheurs, ils ont certainement pris conscience de retourner à Dieu et de le servir. En

les ramenant à la terre promise, Dieu se souvint d'eux. Le peuple d'Israël est retourné dans un

pays qui était complètement détruit, avec la maison du roi, la maison de l'Eternel et quelques

lieux importants entièrement détruits. Cependant, le prophète Aggée a encouragé le peuple,

le sacrificateur Josué et le gouverneur Zorobabel à reconstruire le temple, en lui donnant la

priorité à cette tâche (Ag 1.8). Selon Sam et Freda, "Aggée a aidé le peuple de deux manières.

« En premier lieu, il lui fit des critiques. Ensuite, il lui donna de l'encouragement. »14

Dès son retour à Jérusalem, Néhémie encouragea tout le peuple par son leadership à

rebâtir la muraille de Jérusalem, car reconstruire le temple sans garantir sa sécurité serait

inutile. Il est descendu lui-même à Jérusalem, inspecta l'état de la muraille et motiva ensuite

le peuple pour sa construction, comme nous l'avons dit ci-dessus, et cela réussit et le peuple a

été motivé (Neh 2.17). Néhémie a eu du mal à réveiller le peuple pour la reconstruction de la
13
Fettke, 91.

14
Sam Baturi Ernest et Freda Maxwell, Aperçu de l'Ancien Testament (Abidjan, République de la Côte
d'Ivoire : Editions Centre de Publications Evangéliques, 1991), 221.
10

muraille. Sanballat, Tobija et Guéschem étaient des ennemis du bonheur des enfants d'Israël

et se moquaient d'eux (Neh 2.19).

Au-delà de sa grande contribution à la reconstruction de la muraille de Jérusalem,

Néhémie a également joué un rôle important dans la restauration du culte, en protégeant le

peuple de l'influence étrangère des femmes étrangères. En conséquence, les enfants n'avaient

même pas la capacité de parler hébreu (Ne 13.30-31). Revenir à l'alliance de Dieu était l'autre

problème à corriger. Esdras a grandement contribué à mettre le peuple d'Israël devant leur

responsabilité. Comme mentionné précédemment, se réconcilier avec Dieu nécessitait plus de

sacrifices, au point de diviser des familles entières en raison de certaines unions avec des

femmes étrangères. « La réforme est radicale; pas de compromis possible. C'est le renvoi pur

et simple des femmes étrangères et de leurs enfants. »15 Et Gareth montre les effets de la

nouvelle stratégie d'Esdras, Les Israélites abandonnent leur mode de vie basé sur la

désobéissance en revenant à l'Eternel de tout leur cœur. De nombreux Israélites avaient

transgressé la loi de Moïse en épousant des femmes païennes. »16 Selon Sam et Freda, « après

un temps, ils (Israélites) ne faisaient plus que des sacrifices ». Ils n'adoraient pas Dieu

sincèrement. Malachie leur fut envoyé à cette période. Il leur parle de nombreuses choses qui

démontrent clairement qu'ils ne vivaient pas pour Dieu ».17 Le prophète Malachie considérait

le culte comme une simple façade, ainsi que tout ce qui l'accompagne. (Ml 1.6-10)

15
Frank Michaeli, Les livres des chroniques, d'Esdras et de Néhémie (Neuchâtel, Suisse : Editions Dela
chaux & Niestlé, 1967), 306.

16
Crossley, op.Cit, 207.

17
Ernest et Maxwell, 238.
11

Conclusion

Au terme de cette étude, les deux analyses effectuées sur ces deux périodes sont

pertinentes. Tels que l’a bien exprimé Montesquieu, l’homme est toujours avide de pouvoir et

fini par en abuser, pour ce qui est de notre cas Roboam n’a pas su tenir à quoique ce soit pour

pérenniser le règne hérité de son père. Il a désobéi à Dieu amena ainsi le peuple de vivre le

jugement de Dieu à cause de leur égarement.

Zimri n’a su faire que sept jours à la tête du royaume la situation spirituelle d’Israël fut

affectée par la vie de Zimri, sa méchanceté a fait également sombrer le peuple. Pour ce qui

est du roi Achab, l’influence de sa femme Jézabel a beaucoup joué sur le règne au point qu’il

introduisit les dieux étrangers dans le royaume de telle enseigne que les prêtres de ces dieux

étaient régulièrement invités à sa table. Dieu ne tolère pas la désobéissance dans le chef de

ceux qu’il a établi puisqu’ une fois qu’ils vont à l’encontre de ce qu’il a établi sa loi les punit.

Etant plein d’amour, il a toujours ses bras tendus pour recevoir encore l’homme par le

renoncement de son péché. Nous avons remarqué que chaque fois qu’on tourne le dos à

Dieu il rejette son peuple. À cause d’une vie de prostitution spirituelle le royaume du sud

pécha à plusieurs reprises malgré l’intervention de plusieurs messagers de Dieu demandant au

peuple et son roi de se repentir ; mais ils ne cédèrent pas aux appels de Dieu en abandonnant

cette mauvaise vie.

La désobéissance malgré l’appel à la repentance a amené le peuple du royaume du sud

à être déporté. Nous devons tirer une grande leçon de ces deux analyses, Dieu est amour et

aime à ce que nous mettions en pratique sa parole, mais il est sensible et ne tolère pas la

rébellion car il punit. Nous devons nous appuyer sur la parole de Dieu pour savoir ce qu’il

attend de nous en tant que peuple acquit par le sang de son fils unique, marchant ainsi en

conformité de sa parole afin de ne pas vivre la condamnation ou la punition.


12

Sources consultées

Archer, Gleason L. Introduction à l’Ancien Testament. Saint-Légier, Suisse : Emmaüs, 1976.

Chanda, Chanshi. Introduction à l’Ancien Testament. Cours dispensé à l’Institut Théologique


Nazaréen de l’Eglise Nazaréen pour le niveau de certificat et de diplôme, région
d’Afrique, 2014.

Crossley, Gareth. Survol de l'Ancien Testament. Chalon-sur-Saône, France : Editions Europre


sse, 2004.

Emest, Sam Baturi et Freda Maxwell. Aperçu de l'Ancien Testament. Abidjan, Côte d'Ivoire :
Editions Centre de Publications Evangéliques, 1991.

Fettke, Steven M. La littérature de l'Ancien Testament. Etats-Unis: Global University, 2010.

Kuen, Alfred. Comment interpréter la Bible. Suisse : éditions Emmaüs, 1991.

Michaeli, Frank. Les livres des chroniques, d'Esdras et de Néhémie. Neuchâtel, Suisse : Editi
ons Delachaux et Niestlé, 1967.

Montesquieu. L’Esprit des lois, suivi de la défense de l’esprit des lois. Paris, France :
Lavigne, Libraire-Editeur, 1845.

Smith, James. Prêche toute la Parole. Longueuil, Canada: Editions Ministère Multilingue Int
ernational, 2007.

Stamp, Donald C. Bible esprit et vie. Springfield Missouri, U.S.A : Life Publisher
international, 2011.

Westernmann, Claus. Une histoire d'Israël. Paris, France: Les Editions du Cerf, 1996.

Thompson, J.A. Bible à la lumière de l’archéologie. Guebwiller, France : éditions ligue pour
la lecture de la Bible, 1988.

Webographie

Commentaire biblique, Bibliquest.net. https://www.bibliquest.net/PF/PF-at14Fin_des_rois_


de_Juda.htm#:~:text=Avant%20de%20parler%20des%20tristes,%2Ddeux%20ans%2
0(2%20Chron. (Consulté le 3 mars 2024)

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