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Cholangiocarcinomes : stratégie diagnostique en 2007


Cholangiocarcinoma: diagnostic strategy in 2007
● ● O. Chazouillères*, L. Arrivé**

I
l existe deux grands types de cholangiocarcinome, le cholan­
▶ points forts giocarcinome dit canalaire, développé à partir des voies
biliaires intra­ ou surtout extrahépatiques (en majorité au
▶ L’indication chirurgicale doit toujours être discutée à l’issue niveau de la région hilaire, réalisant la classique tumeur de
du bilan non invasif avant tout geste pouvant rendre plus Klatskin), et le cholangiocarcinome intrahépatique, périphérique
complexe la chirurgie, tel qu’un drainage biliaire, ou pouvant encore appelé carcinome cholangiocellulaire (1). Cette distinc­
altérer le pronostic, tel qu’une biopsie percutanée. tion est importante sur le plan clinique, car la première forme
réalise un tableau d’obstruction biliaire alors que la seconde se
▶ L’IRM présente l’avantage d’un contraste spontané de présente comme une masse intrahépatique. En conséquence, les
grande qualité qui permet l’obtention de séquences de cho- problèmes diagnostiques et thérapeutiques posés sont différents.
langiographie par résonance magnétique dont les résultats En dehors du cas particulier de la cholangite sclérosante, il est
sont tout à fait comparables aux classiques opacifications essentiel de noter d’emblée que la stratégie diagnostique est
percutanées ou rétrogrades. Le scanner, vraisemblablement partiellement dépendante de la possibilité de résection chirur­
moins performant pour l’analyse des canaux biliaires, présente gicale, qui représente le seul traitement potentiellement curatif.
l’avantage d’une résolution spatiale de haute qualité et peut L’indication chirurgicale doit toujours être discutée à l’issue du
être exploité pour rechercher l’extension à la veine porte et bilan non invasif avant tout geste pouvant rendre plus complexe
à l’artère hépatique. la chirurgie – tel un drainage biliaire après opacification directe
▶ Une laparoscopie peut être proposée en début d’interven- des voies biliaires – ou pouvant altérer le pronostic, telle une
tion pour détecter une carcinose péritonéale et des métas- biopsie percutanée (ou sous échoendoscopie), qui comporte
tases ganglionnaires ou hépatiques superficielles. un risque d’essaimage.
▶ Pour les patients candidats à une résection, une biopsie ou La prise en charge du cholangiocarcinome ayant fait l’objet de
une cytologie (par voie autre qu’endobiliaire) n’est pas recom- récentes recommandations ou de revues générales (2-5), seuls
mandée en raison du risque d’essaimage de la tumeur. les points précis seront référencés.
▶ Dans le cas particulier de la cholangite sclérosante, le cho-
langiocarcinome est habituellement suspecté devant une
aggravation clinique et/ou biologique ou devant la majora-
cholanGiocarcinoMe canalaire
tion d’une sténose biliaire connue. Le diagnostic est souvent Présentation clinique
fondé sur le brossage (et/ou la biopsie) endobiliaire (réalisé
Le tableau réalisé est très classique, avec prurit et/ou ictère à
au cours d’un cathétérisme rétrograde) et, à un moindre
urines foncées et selles décolorées, et, à un stade plus avancé,
degré, sur les marqueurs tumoraux et la tomographie par
douleurs de l’hypochondre droit et altération de l’état général.
émission de positons au FDG.
La survenue d’une angiocholite spontanée est, en revanche, rare.
Mots-clés : Imagerie – Marqueurs tumoraux – Cholangite Les examens biologiques confirment l’existence d’une choles­
sclérosante. tase. Ces signes clinicobiologiques font bien sûr demander des
examens radiologiques, lesquels occupent une place essentielle
Keywords: Imaging techniques – Tumoral markers – Pri- dans le diagnostic de cholangiocarcinome.
mary sclerosing cholangitis.
Examens radiologiques
 L’échographie est généralement réalisée en première inten­
tion. Elle permet de vérifier l’existence d’une dilatation des voies
biliaires. C’est cette dilatation qu’il faut suivre, jusqu’à l’obstacle,
lequel se présente le plus souvent comme un épaississement
pariétal localisé et beaucoup plus rarement sous une forme
* Service d’hépatologie, hôpital Saint-Antoine, Paris. polypoïde. L’échographie permet donc généralement d’effectuer
** Service de radiologie, hôpital Saint-Antoine, Paris. le diagnostic de lésion tumorale canalaire.

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Il s’agit alors d’effectuer le bilan d’extension en imagerie du L’envahissement artériel peut être plus difficile à diagnostiquer.
cholangiocarcinome canalaire. Dans ce cadre, tomodensito­ Il faut se servir des reconstructions à la recherche d’une sténose
métrie et imagerie par résonance magnétique sont à la fois tumorale.
concurrentes et complémentaires (6). Le bilan d’extension doit également comporter l’analyse et la
 L’IRM présente l’avantage d’un contraste spontané de grande recherche d’adénopathies du pédicule hépatique et de la région
qualité qui permet l’obtention de séquences de cholangiogra­ cœliomésentérique ainsi que la recherche d’arguments en faveur
phie par résonance magnétique dont les résultats sont tout à d’une carcinose péritonéale.
fait comparables aux classiques opacifications percutanées ou
rétrogrades (figure 1). Marqueurs tumoraux
 La tomodensitométrie, vraisemblablement moins perfor­ Malgré l’absence de marqueurs tumoraux spécifiques du cholan­
mante pour l’analyse des canaux biliaires, présente l’avantage giocarcinome, leur dosage peut être utile en conjonction avec les
d’une résolution spatiale de haute qualité et peut être exploitée autres modalités diagnostiques, notamment en cas d’incertitude
pour rechercher l’extension à la veine porte et à l’artère hépa­ diagnostique. Les principaux marqueurs sont le CA 19­9, l’ACE
tique. et le CA­125.
Dans tous les cas, ces examens confirment le diagnostic de Une élévation du CA 19­9 est observée dans environ 80 % des
cholangiocarcinome canalaire en mettant en évidence, là où cholangiocarcinomes, mais elle peut également survenir en cas
s’arrête la dilatation des voies biliaires, une véritable masse de cancer pancréatique ou gastrique ou encore en cas d’obstruc­
engainant les voies biliaires, généralement rehaussée lors de tion biliaire non maligne (toutefois, la persistance d’un CA 19­9
l’injection de produit de contraste, principalement sur les acqui­ élevé après décompression biliaire suggère l’existence d’une
sitions tardives. tumeur sous­jacente). La sensibilité de l’ACE et du CA­125 est
L’envahissement biliaire est établi en se servant de la classifi­ moindre (30­50 %), et leur spécificité n’est pas meilleure. L’as­
cation de Bismuth : sociation entre métastases péritonéales et élévation du CA­125
 le type I correspond aux lésions développées à partir du a été suggérée.
cholédoque sous la convergence ;
 le type II correspond aux lésions limitées à la conver­ Autres examens complémentaires
gence ;  L’opacification directe des voies biliaires (par voie rétrograde
 le type III correspond à des lésions allant, de façon unilaté­ ou percutanée) n’a en principe plus d’indication à visée diagnos­
rale, au­delà des canaux hépatiques de premier ordre ; tique pure en raison du développement de la cholangio­IRM. Le
 le type IV correspond à des lésions qui atteignent les canaux cathétérisme des voies biliaires est indiqué à visée thérapeutique,
hépatiques de premier ordre des deux côtés. si le cholangiocarcinome est non opérable, pour la pose d’une
Le diagnostic d’extension à la veine porte est posé avec certitude prothèse transtumorale palliative ou en cas d’angiocholite. Il
lorsqu’il existe un engainement rétrécissant la veine porte ou permet aussi la réalisation d’une cytologie, qui n’est cependant
un envahissement unilatéral la sténosant. positive que dans 30 à 40 % des cas. La combinaison d’un bros­
sage cytologique et d’une biopsie permet parfois d’augmenter la
sensibilité pour le diagnostic de cholangiocarcinome entre 40
et 70 % en fonction de l’expertise des équipes et des techniques
utilisées (cytospin, FISH [fluorescent in situ hybridization], DIA
[digital image analysis], etc.). Une cytologie négative n’exclut
pas le diagnostic de cholangiocarcinome.
 L’échoendoscopie est utile pour le bilan d’extension lympha­
tique régionale et permet éventuellement des biopsies dirigées
à l’aiguille fine.
Au stade du diagnostic, la place de la tomographie par émission
de positons au FDG, examen potentiellement très intéressant
(7), est encore en cours d’évaluation.

Synthèse
La possibilité d’une résection chirurgicale doit être discutée à
l’issue du bilan non invasif en réunion multidisciplinaire compor­
tant idéalement un chirurgien hépatobiliaire, un clinicien, un
radiologue et un endoscopiste. Si une résection paraît possible, un
bilan d’extension doit être proposé, comportant un scanner thora­
cique et, en cas de signes d’appel, une scintigraphie osseuse et un
Figure 1. scanner cérébral. La tomographie par émission de positons au
FDG, lorsqu’elle est disponible, est également recommandée (8).

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Certaines équipes proposent en outre une laparoscopie pour fréquent d’observer une dilatation des voies biliaires en amont
détecter une carcinose péritonéale et des métastases ganglion­ de la lésion. Une rétraction capsulaire est souvent observée,
naires ou hépatiques superficielles (9). mais elle n’a pas le caractère pathognomonique qui lui a été
Pour les patients candidats à une résection, une biopsie ou une initialement attribué.
cytologie (par voie autre qu’endobiliaire) n’est pas recommandée Le bilan d’extension comporte la recherche de nodules hépatiques
en raison du risque d’essaimage de la tumeur. Il faut cependant secondaires, qui sont très fréquents. L’extension extrahépatique
noter que cette attitude (chirurgie sans preuve histologique de est principalement ganglionnaire, au niveau du pédicule et de
malignité) aboutit à la résection de 10 à 15 % des sténoses hilaires la région cœliomésentérique, mais également rétrograde au
bénignes (10, 11). En revanche, en cas de non­résécabilité et niveau pré­ et latéro­aortique. Si l’imagerie n’a pas montré d’autre
en l’absence d’altération majeure de l’état général, l’obtention localisation ou d’extension extrahépatique, il faut alors localiser
de la confirmation histologique (cytologique) du diagnostic précisément la tumeur et ses rapports avec les pédicules vascu­
d’adénocarcinome est recommandée et permet une éventuelle laires du foie afin de juger d’une éventuelle résécabilité.
inclusion dans des essais thérapeutiques.
Autres examens
 Les marqueurs tumoraux (et les renseignements fournis)
cholanGiocarcinoMe intrahÉpatique sont identiques à ceux utilisés pour le cholangiocarcinome
(nodulaire) canalaire. Dans ce contexte de masse intrahépatique, un dosage
de l’alpha­fœtoprotéine est systématiquement associé. Une
Présentation clinique élévation de ce marqueur orienterait bien sûr vers un carci­
Le tableau est celui d’une masse intrahépatique qui se révèle nome hépatocellulaire, sans toutefois exclure formellement un
habituellement par une altération de l’état général et des douleurs cholangiocarcinome (13), en dehors même des formes mixtes
abdominales, rarement par un ictère. Les examens biologiques d’hépatocholangiocarcinome.
confirment l’existence d’une cholestase. Ces signes clinicobiolo­  La biopsie percutanée radioguidée, comme pour toute masse
giques font bien sûr demander des examens radiologiques, lesquels tumorale intrahépatique, est l’examen permettant le diagnostic
occupent, là encore, une place essentielle dans le diagnostic. de certitude (adénocarcinome) et l’inclusion dans des protocoles
thérapeutiques. Toutefois, si le diagnostic de cholangiocarcinome
Examens radiologiques a été évoqué et que celui­ci apparaît résécable, la biopsie n’est
Les signes échographiques du cholangiocarcinome intrahépa­ pas recommandée en raison du fort potentiel d’essaimage de
tique sont assez peu spécifiques. La tumeur peut être homogène ce type de tumeur.
ou hétérogène et son échogénicité est très variable. Il existe
fréquemment une dilatation des voies biliaires intrahépatiques Synthèse
en distalité de la lésion qui permet de suggérer le diagnostic. Globalement, la stratégie diagnostique est plus simple que pour
Pour affirmer ce diagnostic et réaliser le bilan d’extension, le cholangiocarcinome canalaire. Le point principal est d’évoquer
tomodensitométrie et IRM sont là encore concurrentes et le diagnostic avant la biopsie (cf. supra). Si cela n’a pas été le cas,
complémentaires (12). Dans tous les cas, le diagnostic est le résultat histologique doit faire discuter des métastases d’un
évoqué devant une tumeur couramment polylobée et assez adénocarcinome extrahépatique, en particulier pancréatique,
caractéristique, par un rehaussement sur les séquences réalisées colique, voire gastrique.
à distance de l’injection de produit de contraste (figure 2). Il est Le bilan d’extension comporte un scanner abdominal et thora­
cique et, en cas de signes d’appel, une scintigraphie osseuse et
un scanner cérébral. La tomographie par émission de positons
au FDG est également souhaitable quand une résection est
envisagée (8). En cas de doute sur une hépatopathie chronique
associée (qui constitue un facteur de risque de carcinome cholan­
giocellulaire), une ponction­biopsie du foie non tumoral est
indiquée. Là aussi, certaines équipes proposent en outre une
laparoscopie pour détecter une carcinose péritonéale et des
métastases ganglionnaires ou hépatiques superficielles.

cas particulier de la cholanGite


sclÉrosante

La cholangite sclérosante constitue un facteur de risque bien


Figure 2. identifié de cholangiocarcinome (essentiellement canalaire, et
majoritairement hilaire) ; cependant, étant caractérisée par la

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présence de sténoses biliaires souvent multiples, elle pose des par le scanner ou l’imagerie par résonance magnétique, qui sont,
problèmes diagnostiques particuliers en raison de l’extrême dans cette indication, concurrents et complémentaires. Ces
difficulté à différencier une sténose dominante bénigne d’un deux modalités peuvent être associées pour optimiser le bilan
cholangiocarcinome. Un cholangiocarcinome est habituellement d’extension lorsque l’on pense que la tumeur est résécable. ■
suspecté devant une aggravation clinique et/ou biologique ou
devant la majoration d’une sténose biliaire connue. Un syndrome
de masse est rarement mis en évidence, si bien que le diagnostic références bibliographiques
s’appuie essentiellement sur le brossage (et/ou biopsie) endo­ 1. Gores GJ. Cholangiocarcinoma: current concepts and insights. Hepatology
biliaire (réalisé au cours d’un cathétérisme rétrograde) et, à un 2003;37:961-9.
moindre degré, sur les marqueurs tumoraux et la tomographie 2. De Groen PC, Gores GJ, LaRusso NF et al. Biliary tract cancers. N Engl J Med
par émission de positons au FDG. 1999;341:1368-78.
 Prélèvements endobiliaires. La difficulté de l’analyse cyto­ 3. Khan SA, Davidson BR, Goldin R et al. Guidelines for the diagnosis and
logique doit être là encore soulignée. La performance diagnos­ treatment of cholangiocarcinoma: consensus document. Gut 2002;51(Suppl.6):
VI1-9.
tique élevée (valeur prédictive positive : 68 %, valeur prédictive
négative : 100 %) de la dysplasie de bas ou haut grade récemment 4. Khan SA, Thomas HC, Davidson BR et al. Cholangiocarcinoma. Lancet
2005;366:1303-14.
rapportée par des auteurs scandinaves (14) n’a pas été retrouvée
par d’autres centres (15). 5. Malka D, Dromain C, Landi B et al. Cancers of the biliary system. Gastroen-
terol Clin Biol 2006;30(Spec. n° 2):2S62-74.
 Marqueurs tumoraux. L’équipe du King’s College a proposé
6. Cho ES, Park MS, Yu JS et al. Biliary ductal involvement of hilar cholan-
un index CA 19­9 + (ACE x 40) qui, s’il est supérieur à 400 U, giocarcinoma: multidetector computed tomography versus magnetic resonance
aurait une performance de 86 % pour le diagnostic de cholan­ cholangiography. J Comput Assist Tomogr 2007;31:72-8.
giocarcinome chez les patients en attente de transplantation 7. Wakabayashi H, Akamoto S, Yachida S et al. Significance of fluorodeoxyglu-
(16). Cependant, l’intérêt de ces marqueurs n’a pas été confirmé cose PET imaging in the diagnosis of malignancies in patients with biliary stric-
par d’autres groupes. ture. Eur J Surg Oncol 2005;31:1175-9.
 Tomographie par émission de positons au FDG. L’expé­ 8. Petrowsky H, Wildbrett P, Husarik DB et al. Impact of integrated positron
rience rapportée est encore limitée, mais la valeur prédictive emission tomography and computed tomography on staging and management of
négative semble élevée, allant jusqu’à 95 % pour le diagnostic gallbladder cancer and cholangiocarcinoma. J Hepatol 2006;45:43-50.
de cholangiocarcinome ou de dysplasie de haut grade (17), si 9. Weber SM, DeMatteo RP, Fong Y et al. Staging laparoscopy in patients
with extrahepatic biliary carcinoma. Analysis of 100 patients. Ann Surg
bien que la réalisation de cet examen est recommandée en cas 2002;235:392-9.
de suspicion de cholangiocarcinome.
10. Gerhards MF, Vos P, Van Gulik TM et al. Incidence of benign lesions in
Quant au dépistage, aucune stratégie n’a été validée. Quoi qu’il patients resected for suspicious hilar obstruction. Br J Surg 2001;88:48-51.
en soit, ce dépistage ne peut reposer sur des examens inva­
11. Knoefel WT, Prenzel KL, Peiper M et al. Klatskin tumors and Klatskin
sifs. En pratique clinique, les examens suivants (malgré leurs mimicking lesions of the biliary tree. Eur J Surg Oncol 2003;29:658-61.
limites, discutées plus haut) peuvent être proposés : marqueurs 12. Lim JH. Cholangiocarcinoma: morphologic classification according to
tumoraux (ACE et CA 19­9) semestriels et IRM hépatique et growth pattern and imaging findings. AJR Am J Roentgenol 2003;181:819-27.
biliaire annuelle (18). 13. Guo ZJ, Li Q, He K. Diagnosis and treatment of hepatic cholangiocarci-
noma: report of 52 cases. Hepatobiliary Pancreat Dis Int 2003;2:62-5.
14. Boberg KM, Jebsen P, Clausen OP et al. Diagnostic benefit of biliary brush
conclusion cytology in cholangiocarcinoma in primary sclerosing cholangitis. J Hepatol
2006;45:568-74.
La prise en charge du cholangiocarcinome doit, dès la phase 15. Baskin-Bey ES, Moreno Luna LE et al. Diagnosis of cholangiocarcinoma in
diagnostique, être multidisciplinaire. L’indication des examens patients with PSC: a sight on cytology. J Hepatol 2006;45:476-9.
invasifs (biopsies, opacification directe des voies biliaires) doit 16. Ramage JK, Donaghy A, Farrant JM et al. Serum tumor markers for the
en particulier être soigneusement pesée si la tumeur n’est pas à diagnosis of cholangiocarcinoma in primary sclerosing cholangitis. Gastroente-
rology 1995;108:865-9.
l’évidence non résécable. En matière d’imagerie, si le cholangio­
carcinome canalaire et le cholangiocarcinome intrahépatique 17. Prytz H, Keiding S, Bjornsson E et al. Dynamic FDG-PET is useful for detec-
tion of cholangiocarcinoma in patients with PSC listed for liver transplantation.
nodulaire ont des présentations très différentes, la conduite Hepatology 2006;44:1572-80.
à tenir est assez comparable. L’échographie reste l’examen de 18. Moreno Luna LE, Gores GJ. Advances in the diagnosis of cholangiocarci-
première intention, permettant généralement de suspecter le noma in patients with primary sclerosing cholangitis. Liver Transpl 2006;12:
diagnostic. Celui­ci est confirmé et le bilan d’extension est réalisé S15-9.

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