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Devoir de Thermodynamique Chimique

Préparé par :
Maryam Semsarzadeh : 192392
Adriano Samaha : 190070
Sommaire

I. Qu’est-ce la distillation ? .......................................................................................... 3


a) Historique de la distillation : ........................................................................................... 3
II. Types de distillations............................................................................................. 3
a) Distillation continue ........................................................................................................ 3
b) Distillation discontinue ................................................................................................... 3
III. Distillation simple : .............................................................................................. 4
b) Dispositif et protocole expérimental ................................................................................ 4
c) Principe Physique ........................................................................................................... 5
IV. Distillation fractionnée ......................................................................................... 5
a) Objectifs ......................................................................................................................... 5
b) Dispositif et protocole expérimental ................................................................................ 6
c) Principe physique ........................................................................................................... 7
V. Étages de distillation ................................................................................................ 8
a) Définition ........................................................................................................................ 8
b) Le débit de reflux ............................................................................................................ 8
c) La relation entre les étages de distillation et le débit de reflux ........................................ 8
d) Méthode de McCabe et Thiele pour la détermination expérimentale du nombre d'étages
théorique (NET)...................................................................................................................... 8
VI. Différence entre la distillation simple et fractionnée .............................................10
VII. Conclusions ........................................................................................................11

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I. Qu’est-ce la distillation ?
La distillation est un procédé de séparation d’un mélange de substances liquides dont les
températures d’ébullitions sont différentes. Elle permet de séparer les constituants d’un
mélange homogène. Ce procédé est très employé dans l’industrie chimique mais n’est pas
très efficaces lorsque l’écart des températures d’ébullitions est inférieur à 1°C.
Ils existent deux types de distillation : la distillation continue et la distillation discontinue.

a) Historique de la distillation :

C’est une ancienne méthode qui remonte à 2000 avant J.C. Les premières distillations ont été
réalisé en chine et en Égypte dans le cadre médicinal et pour créer des
parfums. Au 4eme siècle après J.C., l’alambic est décrit pour la première
fois : c’est un dispositif de distillation similaire au dispositif actuel
compose d’une chaudière, d’un chapiteau, d’un col de cygne et d’un
serpentin (condenseur). Au 8eme siècle, des alchimistes du moyen
orient utilisent la distillation pour purifier l’alcool ou des esters. Parmi
eux, Jabir Ibn Hayyan, dont l’alambic perfectionne est le précurseur des
raffineries moderne, qui emploie aujourd’hui des méthodes beaucoup plus efficaces. De
nombreuses découvertes se succèdent dans les prochains siècles dans divers domaines ;
l’alambic est toujours utilisé dans la production de certain alcool comme le whisky et la
distillation est employé à travers les différentes industries chimiques (pétrolière,
pharmaceutique…).

II. Types de distillations

a) Distillation continue

Dans cette distillation, l’installation est continuellement alimentée avec le mélange à


séparer. Le système est donc en équilibre massique et thermique permanent. C’est un
système très couteux dont le prix dépend des produits traites. Cette méthode est
généralement employée dans les grandes industries.

b) Distillation discontinue

Dans cette distillation, le mélange est chargé dans l’installation au début et les
composants sont distillés les uns après les autres. La composition du mélange et le profil
de température change donc constamment. Il existe différent types de distillations
discontinues entre autre, la distillation simple et la distillation fractionnée.

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III. Distillation simple :
a) Objectifs

Une distillation est dite distillation simple lorsque le contenu n’est distille qu’une seule
fois. Elle est utilisée pour purifier des solvants volatiles ou des composés ayant des
températures d’ébullitions très différentes, puisque les composes mis en jeux étant très
volatiles s’évaporent facilement. Elle est réalisée sans colonne de distillation ; le ballon
rode contenant le mélange est directement relie a la tête de distillation.

b) Dispositif et protocole expérimental

Protocol expérimental de la distillation simple :

- Placer le ballon contenant le mélange et des pierres ponces (qui assurent l’agitation du
mélange) sur un chauffe ballon.
- Relier ce ballon à la tête de distillation relié à un thermomètre et a un réfrigèrent.
- Chauffer le ballon jusqu’à atteindre la température d’ébullition du premier liquide à
séparer.
-Ce liquide vaporisé est ensuite condensé dans le réfrigérant et recueilli dans un bécher.

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c) Principe Physique

IV. Distillation fractionnée

a) Objectifs

La distillation fractionnée, aussi appelé rectification, a pour but de séparer les


constituants d’un mélange de liquides miscibles, ayant des températures d’ébullitions
différentes. C'est un procèdé de purification qui intervient soit lors de la séparation de
composés naturels (pétrole), soit à l'issue d'une synthèse.

L'avantage de la distillation fractionnée par rapport à la distillation simple est qu'elle


permet une réelle séparation quand la distillation simple n'autorise qu'un enrichissement
d'une solution.

Si le mélange forme un azéotrope, à minimum de température, on récupère un distillat


à la composition de cet azéotrope, sinon, la nature du distillat dépend de la composition
initiale.

Qu’est-ce qu’un azéotrope ?

C’est un mélange de liquides qui conserve sa composition et son point d’ébullition


pendant la distillation. On appelle aussi un mélange azéotrope un mélange à point
d’ébullition constant. Le mot azéotrope a été inventé par John Wade et Richard
William Merriman en 1911.

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b) Dispositif et protocole expérimental

Protocol expérimental de la distillation fractionnée :

Le mélange à séparer est placé dans un ballon surmonté d'une colonne de distillation.
En tête de colonne, on place un réfrigérant droit en position inclinée de façon à
permettre l'écoulement des liquides qui se condensent vers une allonge de recette et
un thermomètre est placé en tête de colonne.

On place quelques grains de pierre ponce dans le bouilleur pour assurer une meilleure
agitation du milieu et à réguler l'ébullition.

On chauffe jusqu’à obtenir l'ébullition et que les vapeurs atteignent le haut de la


colonne. Un premier récipient "poubelle" recueille le distillat tant que la température
n'est pas stabilisée en tête de colonne. Lorsque la température est stable, on place un
récipient propre pour recueillir le distillat qui est alors constitué d'un composé pur.
Puis la température en tête de colonne chute à la fin de la distillation. On peut
augmenter la puissance de chauffage si on souhaite obtenir un autre composé présent
dans le mélange.

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c) Principe physique

Cas général d'un azéotrope à minimum de température:

On considère un mélange M de composition initiale xM = xA.

Dans la zone (1) du dispositif, on l’ébullition commence (points A et A') : la vapeur a la


composition yA'. Elle se recondense sur les pointes froides en bas de la colonne (2) avec la
même composition yA' = xB > xA.

L'apport de chaleur par les vapeurs montantes vaporise le liquide de composition xB : on


obtient une vapeur de composition yB' qui monte dans la colonne et le phénomène se
reproduit tout le long de la colonne (3). Si la colonne est suffisamment haute, on a en (4) une
vapeur de composé le plus volatil (ici l'azéotrope). Cette vapeur se condense en (5) et on
récupère l'azéotrope liquide.

Comme en (1) la vapeur est plus riche en composé II qu'en composé I, le point A se décale
petit à petit au court de la distillation : le mélange liquide dans le bouilleur s'enrichit en
composé I et en fin de distillation, on a I pur dans le ballon, c'est le résidu. (sauf si le
chauffage crée une dégradation des produits).

On note que la température s'abaisse quand on monte dans la colonne.

Dans la cas où il n'y a pas d'azéotrope, un raisonnement analogue montre qu'on récupère dans
le distillat le composé le plus volatil, pur s'il y a suffisamment de paliers de type AA' ou BB'
qui peuvent s'établir dans la colonne.

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V. Étages de distillation

a) Définition

Les étages de distillation sont des étages théoriques d’une colonne de distillation, dont les
flux sortant sont à l’équilibre thermodynamique. Chaque cycle de vaporisation-condensation
se produisant au sein de la colonne de séparation est appelé un plateau théorique ; il conduit à
une augmentation de la concentration en composé le plus volatil. On peut donc caractériser la
colonne par son nombre de plateaux théoriques : plus celui-ci est élevé, plus la colonne sera
capable de séparer le mélange avec efficacité. La méthode graphique de calcul des plateaux
théoriques a été découverte par McCabe et Thiele en 1925.

b) Le débit de reflux

On peut aussi caractériser la colonne par le débit de reflux. Le débit de reflux permet de
définir les débits de liquide et de vapeur qui circulent dans la colonne et donc son diamètre
ainsi que la capacité thermique des rebouilleur et condenseur. En pratique le taux de reflux
optimum se situe entre 1,1 et 1,5 fois le taux de reflux minimum. Il doit tenir compte de la
nécessaire flexibilité de l'équipement pour tolérer de légères variations de composition de
l'alimentation, de pression opératoire, ainsi que l'incertitude sur les propriétés des composants
à séparer.

c) La relation entre les étages de distillation et le débit de reflux

Les étages de distillation et le débit de reflux ne sont pas indépendantes l'une de l'autre. Pour
une séparation donnée, on peut opter pour un nombre plus élevé d'étages afin de réduire le
débit de reflux et donc économiser de l'énergie, ou bien opter pour un débit de reflux
supérieur et un nombre d'étages plus faible afin de réduire le coût de l'investissement.

Le nombre d'étages et reflux nécessaires peuvent être déterminés par une simulation
rigoureuse de la séparation. C'est le moyen le plus sûr dans toutes les séparations complexes,
mettant en oeuvre des mélanges ayant un comportement non idéal
Les représentations graphiques comme celle de McCabe et Thiele, sont aujourd'hui
grandement délaissées. Cependant elles permettent mieux qu'un calcul numérique de
visualiser certaines contraintes et limites.

d) Méthode de McCabe et Thiele pour la détermination expérimentale


du nombre d'étages théorique (NET)

Elle est basée sur une représentation de l'équilibre vapeur-liquide d'un mélange binaire en
fraction molaire en phase vapeur (y) en fonction de la fraction molaire en phase liquide (x).

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1. On commence par positionner sur la première bissectrice les points
correspondants aux teneur en composé le plus volatil dans le distillat, dans
l'alimentation et dans le résidu.
2. On trace la droite d'enrichissement, dont la pente est égale à R/(R+1) et la droite
d'alimentation, dont la pente dépend de l'état physique de cette alimentation.
3. Ensuite on trace la droite d'appauvrissement à partir de l'intersection entre les
deux droites précédentes.
4. Enfin on dessine et on compte les gradins.

Diagramme de McCabe et Thiele

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Les hypothèses de LEWIS conduisent au fait que le débit total de liquide n'est pas modifié
lors de la traversée d'un plateau (par contre sa composition change) ; il en va de même
pour le débit total de vapeur.
Cette simplification remarquable conduit à l'existence des droites opératoires dans le
diagramme ci-dessus (droite d'enrichissement (en rouge) et droite d'appauvrissement (en
bleu)). Sans ces hypothèses, ce ne serait pas des droites.

Les hypothèses de Lewis sont les suivantes:


• La colonne est adiabatique.
• La chaleur de mélange des deux constituants du binaire est nulle.
• Les enthalpies de vaporisation de ces deux constituants sont proches.

VI. Différence entre la distillation simple et fractionnée

Distillation Simple Distillation Fractionnée

Utilisation d’une colonne fractionnaire a paroi


Pas de colonne
rugueuse

Sépare des liquides ayant des températures Sépare des liquides ayant des température
d’ébullition éloignées (écart supérieur à 50°C) d’ébullitions plus proches

Le processus est répété plusieurs fois pour


Le processus se fait en une exécution
obtenir des procédés pures

Utilisée dans des mélanges liquides simples Utilisée dans des mélanges liquides complexe
(ex : eau de mer) (ex : raffinage du pétrole)

Elle peut être utilise pour séparer un solvant Elle ne peut pas être utilise pour séparer un
d’un soluté solvant d’un soluté

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VII. Conclusions

En conclusion, la distillation est l’une des méthodes de séparations les plus anciennes et l’une
des plus rependues utilisé dans différentes industries, tels que l’industrie pharmaceutique,
pétrolière, cosmétiques…Il en existe plusieurs types dont la distillation simple et la
distillation fractionnée ; leur emploie dépend de la composition du mélange à séparer, des
températures d’ébullition et de plusieurs autres facteurs précédemment mentionnés.

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