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Préparé par :
Maryam Semsarzadeh : 192392
Adriano Samaha : 190070
Sommaire
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I. Qu’est-ce la distillation ?
La distillation est un procédé de séparation d’un mélange de substances liquides dont les
températures d’ébullitions sont différentes. Elle permet de séparer les constituants d’un
mélange homogène. Ce procédé est très employé dans l’industrie chimique mais n’est pas
très efficaces lorsque l’écart des températures d’ébullitions est inférieur à 1°C.
Ils existent deux types de distillation : la distillation continue et la distillation discontinue.
a) Historique de la distillation :
C’est une ancienne méthode qui remonte à 2000 avant J.C. Les premières distillations ont été
réalisé en chine et en Égypte dans le cadre médicinal et pour créer des
parfums. Au 4eme siècle après J.C., l’alambic est décrit pour la première
fois : c’est un dispositif de distillation similaire au dispositif actuel
compose d’une chaudière, d’un chapiteau, d’un col de cygne et d’un
serpentin (condenseur). Au 8eme siècle, des alchimistes du moyen
orient utilisent la distillation pour purifier l’alcool ou des esters. Parmi
eux, Jabir Ibn Hayyan, dont l’alambic perfectionne est le précurseur des
raffineries moderne, qui emploie aujourd’hui des méthodes beaucoup plus efficaces. De
nombreuses découvertes se succèdent dans les prochains siècles dans divers domaines ;
l’alambic est toujours utilisé dans la production de certain alcool comme le whisky et la
distillation est employé à travers les différentes industries chimiques (pétrolière,
pharmaceutique…).
a) Distillation continue
b) Distillation discontinue
Dans cette distillation, le mélange est chargé dans l’installation au début et les
composants sont distillés les uns après les autres. La composition du mélange et le profil
de température change donc constamment. Il existe différent types de distillations
discontinues entre autre, la distillation simple et la distillation fractionnée.
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III. Distillation simple :
a) Objectifs
Une distillation est dite distillation simple lorsque le contenu n’est distille qu’une seule
fois. Elle est utilisée pour purifier des solvants volatiles ou des composés ayant des
températures d’ébullitions très différentes, puisque les composes mis en jeux étant très
volatiles s’évaporent facilement. Elle est réalisée sans colonne de distillation ; le ballon
rode contenant le mélange est directement relie a la tête de distillation.
- Placer le ballon contenant le mélange et des pierres ponces (qui assurent l’agitation du
mélange) sur un chauffe ballon.
- Relier ce ballon à la tête de distillation relié à un thermomètre et a un réfrigèrent.
- Chauffer le ballon jusqu’à atteindre la température d’ébullition du premier liquide à
séparer.
-Ce liquide vaporisé est ensuite condensé dans le réfrigérant et recueilli dans un bécher.
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c) Principe Physique
a) Objectifs
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b) Dispositif et protocole expérimental
Le mélange à séparer est placé dans un ballon surmonté d'une colonne de distillation.
En tête de colonne, on place un réfrigérant droit en position inclinée de façon à
permettre l'écoulement des liquides qui se condensent vers une allonge de recette et
un thermomètre est placé en tête de colonne.
On place quelques grains de pierre ponce dans le bouilleur pour assurer une meilleure
agitation du milieu et à réguler l'ébullition.
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c) Principe physique
Comme en (1) la vapeur est plus riche en composé II qu'en composé I, le point A se décale
petit à petit au court de la distillation : le mélange liquide dans le bouilleur s'enrichit en
composé I et en fin de distillation, on a I pur dans le ballon, c'est le résidu. (sauf si le
chauffage crée une dégradation des produits).
Dans la cas où il n'y a pas d'azéotrope, un raisonnement analogue montre qu'on récupère dans
le distillat le composé le plus volatil, pur s'il y a suffisamment de paliers de type AA' ou BB'
qui peuvent s'établir dans la colonne.
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V. Étages de distillation
a) Définition
Les étages de distillation sont des étages théoriques d’une colonne de distillation, dont les
flux sortant sont à l’équilibre thermodynamique. Chaque cycle de vaporisation-condensation
se produisant au sein de la colonne de séparation est appelé un plateau théorique ; il conduit à
une augmentation de la concentration en composé le plus volatil. On peut donc caractériser la
colonne par son nombre de plateaux théoriques : plus celui-ci est élevé, plus la colonne sera
capable de séparer le mélange avec efficacité. La méthode graphique de calcul des plateaux
théoriques a été découverte par McCabe et Thiele en 1925.
b) Le débit de reflux
On peut aussi caractériser la colonne par le débit de reflux. Le débit de reflux permet de
définir les débits de liquide et de vapeur qui circulent dans la colonne et donc son diamètre
ainsi que la capacité thermique des rebouilleur et condenseur. En pratique le taux de reflux
optimum se situe entre 1,1 et 1,5 fois le taux de reflux minimum. Il doit tenir compte de la
nécessaire flexibilité de l'équipement pour tolérer de légères variations de composition de
l'alimentation, de pression opératoire, ainsi que l'incertitude sur les propriétés des composants
à séparer.
Les étages de distillation et le débit de reflux ne sont pas indépendantes l'une de l'autre. Pour
une séparation donnée, on peut opter pour un nombre plus élevé d'étages afin de réduire le
débit de reflux et donc économiser de l'énergie, ou bien opter pour un débit de reflux
supérieur et un nombre d'étages plus faible afin de réduire le coût de l'investissement.
Le nombre d'étages et reflux nécessaires peuvent être déterminés par une simulation
rigoureuse de la séparation. C'est le moyen le plus sûr dans toutes les séparations complexes,
mettant en oeuvre des mélanges ayant un comportement non idéal
Les représentations graphiques comme celle de McCabe et Thiele, sont aujourd'hui
grandement délaissées. Cependant elles permettent mieux qu'un calcul numérique de
visualiser certaines contraintes et limites.
Elle est basée sur une représentation de l'équilibre vapeur-liquide d'un mélange binaire en
fraction molaire en phase vapeur (y) en fonction de la fraction molaire en phase liquide (x).
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1. On commence par positionner sur la première bissectrice les points
correspondants aux teneur en composé le plus volatil dans le distillat, dans
l'alimentation et dans le résidu.
2. On trace la droite d'enrichissement, dont la pente est égale à R/(R+1) et la droite
d'alimentation, dont la pente dépend de l'état physique de cette alimentation.
3. Ensuite on trace la droite d'appauvrissement à partir de l'intersection entre les
deux droites précédentes.
4. Enfin on dessine et on compte les gradins.
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Les hypothèses de LEWIS conduisent au fait que le débit total de liquide n'est pas modifié
lors de la traversée d'un plateau (par contre sa composition change) ; il en va de même
pour le débit total de vapeur.
Cette simplification remarquable conduit à l'existence des droites opératoires dans le
diagramme ci-dessus (droite d'enrichissement (en rouge) et droite d'appauvrissement (en
bleu)). Sans ces hypothèses, ce ne serait pas des droites.
Sépare des liquides ayant des températures Sépare des liquides ayant des température
d’ébullition éloignées (écart supérieur à 50°C) d’ébullitions plus proches
Utilisée dans des mélanges liquides simples Utilisée dans des mélanges liquides complexe
(ex : eau de mer) (ex : raffinage du pétrole)
Elle peut être utilise pour séparer un solvant Elle ne peut pas être utilise pour séparer un
d’un soluté solvant d’un soluté
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VII. Conclusions
En conclusion, la distillation est l’une des méthodes de séparations les plus anciennes et l’une
des plus rependues utilisé dans différentes industries, tels que l’industrie pharmaceutique,
pétrolière, cosmétiques…Il en existe plusieurs types dont la distillation simple et la
distillation fractionnée ; leur emploie dépend de la composition du mélange à séparer, des
températures d’ébullition et de plusieurs autres facteurs précédemment mentionnés.
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