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METABOLISME BACTERIEN
METABOLISME BACTERIEN
1- Introduction
1.1 Aspect énergétique
1.2 Transport des substances
Digestion
Diffusion passive
Pénétration active
2- Enzymes bactériennes
Définition
Enzymes liées
Enzymes libres
3- Métabolisme d’énergie
3.1. 1. Sources d’énergie
Organismes chimiotrophes
Digestion
Dégradation de petites molécules
Dégradation des métabolites intermédiaires
Notions classiques
Notions actuelles (théorie de Mitchell)
Respiration : aérobie, anaérobie
Fermentation
3.3.3. Catalase
4. Métabolisme glucidique
4.1 Catabolisme
4.1.1. Catabolisme du glucose
Principales voies métaboliques
Destinée du pyruvate
5.1 Catabolisme
Désamination
Décarboxylation
Cas particuliers
- Tryptophane
- Urée
- Arginine
6. Application du métabolisme
6.1 Applications industrielles
6.2 Application au laboratoire
Conclusion
Liste des figures
1. Introduction
Le métabolisme d’une cellule c’est la somme totale des réactions chimiques qui
se produisent au niveau de cette cellule. C’est les réactions de synthèse
(anabolisme) et les réactions de dégradation (catabolisme).
2. Enzymes bactériennes
Définition
Les enzymes sont des catalyseurs produits par un organisme vivant et qui
accélèrent les réactions chimiques et agissent à faible dose. On a les exoenzymes
et les endoenzymes bactériennes. Elles sont de nature protéiques, thermolabiles,
sensibles au ph (ph optimal pour chaque enzyme).
Enzymes liées
Au niveau de l’espace périplasmique pour les bactéries à Gram négatif.
Exemple : les enzymes du système respiratoire qui se trouve au niveau de la
membrane cytoplasmique.
Enzymes libres
Enzymes exocellulaires ou libres sécrétées dans le milieu extérieur. Exemple :
-les enzymes responsables de la dégradation de macromolécules comme
l’amylase.
- les enzymes responsables du pouvoir pathogène comme la coagulase.
3. Métabolisme d’énergie
3.1. Sources d’énergie
L’énergie est la plaque tournante du métabolisme cellulaire. Les réactions qui
fournissent cette énergie sont donc vitales pour la cellule.
3.1.1 Organismes chimiotrophes (figure 2)
Le métabolisme général se fait en 3 étapes :
Digestion : des macromolécules à l’extérieur de la
cellule.
Dégradation de petites molécules : en métabolites
intermédiaires. Exemple : pyruvate, acétylCoA, ATP...
Dégradation des métabolites intermédiaires :
Dégradation totale des métabolites intermédiaires en
CO2 + H2O avec production importante d’ATP.
Au total, c’est des réactions d’oxydation de substrats organiques ou
inorganiques avec libération d’énergie (ATP) nécessaire aux différentes
réactions du métabolisme.
Figure 2 : métabolisme des organismes chimiotrophes
3.2. Types respiratoires
Notions classiques
Traditionnellement lorsque l’accepteur final d’électron est l’oxygène
moléculaire, on parle de respiration et les bactéries sont aérobies. Lorsque
l’accepteur final d’électron est une substance autre que l’oxygène, on
parle de fermentation et les bactéries sont anaérobies.
Notions actuelles (théorie de Mitchell)
Actuellement, depuis l’étude des mécanismes moléculaires on définit
mieux de façon plus précise ces 2 termes :
Respiration
Les bactéries possèdent une chaine de transport électronique au niveau de
la membrane cellulaire qui entraine un flux unidirectionnel d’électrons
dans un sens (de l’extérieur vers l’intérieur de la cellule bactérienne) et un
flux équivalent de protons dans l’autre sens (de l’intérieur vers l’extérieur
de la cellule). Quelque soit l’accepteur final d’électrons.
- La respiration aérobie : quand l’accepteur final d’électron est
l’oxygène on parle de respiration aérobie.
- La respiration anaérobie : quand l’accepteur final d’électron est une
molécule autre que l’oxygène on parle de respiration anaérobie. Exemple
si l’accepteur final est un minéral comme les nitrates on parle de
respiration des nitrates. Si l’accepteur final est un composé organique
comme les fumarates on parle de respiration des fumarates.
Fermentation
La chaine de transporteur électronique est intracytoplasmique qui
n’entraine pas automatiquement de flux d’électrons de part et d’autre de la
membrane cellulaire. Dans la fermentation l’énergie libérée est moins
importante que celle libérée au cours de la respiration.
3.3. Etude du métabolisme énergétique
3.3.3. Catalase
La catalase
2 H2O2 O2 + 2 H20
3.3.4 Nitrate réductase
La réduction des nitrates ne doit pas être confondue avec la respiration des
nitrates. La recherche de la nitrate réductase consiste à rechercher après culture
dans un bouillon nitraté, la présence de nitrite ou la disparition des nitrates. La
réduction des nitrates peut être due à l’enzyme couplé à la respiration des
nitrates, nitrate réductase de type A, mais également à une nitrate réductase de
type B ayant un rôle dans le métabolisme de l’azote. Une bactérie qui respire les
nitrates possède donc toujours une activité nitrate réductase mais l’inverse n’est
pas vrai.
- La nitrate réductase de type B est capable de réduire les nitrates jusqu’au stade
nitrites qui pourront ensuite être réduits en ammoniac grâce à la nitrite
réductase.
- La nitrate réductase de type A est capable de réduire les nitrates jusqu’au stade
diazote (gazeux).
Cette recherche est mise en évidence par le réactif de Griess. Une coloration
rouge signe la présence de nitrites donc la présence d’une nitrate réductase et la
bactérie est dite nitrate réductase positive. Si pas de coloration rouge, l’ajout de
zinc permet de mettre en évidence la présence de nitrites dans le milieu qui ont
été oxydés par le zinc et non par la nitrate réductase et la bactérie est dite nitrate
réductase négative.
5.1 Catabolisme
Les protéines sont des molécules à PM élevé, composés d’acides aminés avec
des liaisons peptidiques et la dégradation des protéines entraine la destruction
de cet arrangement. Les bactéries protéolytiques sont des bactéries de la
putréfaction et doivent leur activité à la sécrétion de protéinases exocellulaires
ou protéases. Exemple : Clostridium (bacille à Gram positif anaérobie stricte)
Conclusion
L’application de l’étude du métabolisme bactérien permet de comprendre la
physiologie bactérienne, de connaître les caractères biochimiques d’une bactérie,
d’aider à l’identification bactérienne, à la taxonomie…