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FACULTE DE PHARMACIE D’ALGER

DEPARTEMENT DE PHARMACIE
LABORATOIRE DE TOXICOLOGIE

BIOTRANSFORMATION DES XENOBIOTIQUES


ANNEE 2022-2023

Pr. SADOUKI
PLAN
I- Introduction.
II. Principaux sites de biotransformation
A. Organes et tissus
B. Localisations cellulaires.
III. Enzymes de la biotransformation.
IV. Réactions de biotransformation
A. Réactions de phase I: Oxydation, Réduction, Hydrolyse.
B. Réactions de phases II :Glucuronoconj, Sulfoconj, Méthylation,
Acétylation, Conj mercapturique, Glycylconj, Conj au soufre, Conj avec le
glutathion.
C. Transformations diverses
V. Facteurs influençant la biotransformation
VI. Conséquences de la biotransformation.
VII. Conclusion
I. INTRODUCTION
Le terme "biotransformation" désigne les diverses modifications chimiques que subissent les
toxiques et médicaments dans l’organisme pour donner naissance à des métabolites
Métabolisme : Anabolisme + Catabolisme.
Anabolisme = synthèse des molécules
Catabolisme = dégradation des molécules
On peut également distinguer le métabolisme endogène (ex. synthèse et dégradation des
protéines) du métabolisme des xénobiotiques (ex. les médicaments, pesticides,,,).
Les réactions métaboliques sont catalysées par des enzymes et sont irréversibles.
Les biotransformations sont principalement effectuées par réaction enzymatique, mais aussi
par d’autres phénomènes comme l’hydrolyse.
Un médicament peut subir plusieurs biotransformations aboutissant à la formation de
plusieurs métabolites.
La principale fonction des réactions de biotransformations est de rendre hydrosolubles des
molécules lipophiles afin d’en favoriser l’élimination de l’organisme.
En effet, les molécules lipophiles passent les membranes pendant les phases d’absorption et
de distribution, mais à l’inverse leur liposolubilité ne permet pas leur élimination par voie
rénale sous forme inchangée.
Elles seront alors soit excrétées directement par voie biliaire, soit biotransformées avant
excrétion rénale ou biliaire.
Tous les médicaments ne subissent pas de biotransformations : on dit qu’ils sont éliminés de
l’organisme sous forme inchangée
Les biotransformations sont des réactions de défense de l’organisme qui conduisent à des
molécules moins toxiques et moins actives que la molécule initiale (appelée aussi molécule
mère).
Les biotransformations des médicaments sont surtout hépatiques et intestinales, il existe
aussi, mais de façon assez rare, des métabolismes pulmonaires, rénaux ou plasmatiques.
On distingue deux types de biotransformations, classées en Phase I et Phase II (figure 1)
Williams en 1959 a divisé les réactions de biotransformation en deux types principaux :
II.PRINCIPAUX SITES DE BIOTRANSFORMATION
A. Organes et tissus
• 1. Foie : le principal site de biotransformation est situé au niveau hépatique,.
• Les hépatocytes contiennent un grand nombre d'enzymes impliquées dans la
transformation des xénobiotiques.
• L'élément fondamental de ce système enzymatique est le Cytochrome P450
comprenant de nombreuses isoenzymes.
• 2. Muqueuse intestinale : l’activité métabolique de la muqueuse intestinale est la
deuxième plus importante .
3. Poumons et Reins

B - Localisations cellulaires
Les réactions de biotransformation sont assurées surtout par des enzymes du réticulum
endoplasmique des cellules parenchymateuses hépatiques MICROSOMES HEPATIQUES.
Remarque : les systèmes enzymatiques impliqués dans les réactions de phase I sont
essentiellement situés dans le réticulum endoplasmique, tandis que les systèmes des
enzymes de conjugaison de phase II sont principalement dans le cytosol (souvent réticulum
endoplasmique et cytosol de la même cellule).
III. ENZYMES DE LA BIOTRANSFORMATION

REACTION ENZYME LOCALISATION


Phase 1
Oxydations Aldéhyde déshydrogénase Mitochondries
Xanthine oxydase cytosol,
Monoamine oxydase Mitochondries
Hydrolyse Carboxylestérases Microsomes, cytosol
Peptidases Sang, lysosomes
Réduction Azo-, nitro-réduction Microflore intestinale,
microsomes, cytosol
Réduction carbonyl Cytosol
Phase 2
Réactions de conjugaison Glucuronoconjugaisons Microsomes
Conjugaison au sulfate Cytosol
Conjugaison au GSH Cytosol,
Méthylation microsomes Cytosol

VI. REACTIONS DE BIOTRANSFORMATION


A. REACTIONS DE PHASE I

1. Réactions d’Oxydation
Les plus importants systèmes enzymatiques catalysant ces processus mettent en jeu le
Cytochrome P-450 et la NADPH-Cytochrome P-450 réductase.
Dans ces réactions, un atome d’oxygène moléculaire est réduit et l’autre est incorporé dans
le substrat.

a. Oxydations microsomiales
a.1. Réactions dépendantes des cytochromes P450
***Cytochrome P450:
Nommé en fonction de son absorption de la lumière à 450 nm lorsqu'il est complexé avec du
monoxyde de carbone
• C’est une hémoprotéine contenant un atome de fer, qui peut alterner entre les états
ferreux (Fe+ +) et ferrique (Fe+ + +)
• Accepteur d'électrons
• Faible spécificité en substrat
Chez les humains, il y a 18 familles de gènes du cytochrome P450 reparties en 43
sous-familles

Cytochrome P450
CYP1 métabolise des médicaments et des stéroïdes (estrogène) (3 sous-familles, 3 gènes, 1
pseudogène)
– CYP2 métabolise des drogues et des stéroïdes (13 sous-familles, 16 gènes, 16
pseudogènes)
– CYP3 métabolise des médicaments et des stéroïdes (testostérone)(1 sous-famille, 4 gènes,
2 pseudogènes)
– CYP4 métabolise de l'acide arachidonique ou des acides gras (5 sous-familles, 11 gènes, 10
pseudogènes)
– CYP5 synthase thromboxane A2 (1 sous-famille, 1 gène)
– CYP7A biosynthèse des acides biliaires; 7-alpha hydroxylase du noyau stéroïde (1 membre
de sous-famille)
Le dénominateur commun de toutes les réactions auxquelles participent les cyt P450 est
l'insertion d'un atome d'oxygène sur un substrat par réduction d'une molécule d'oxygène
moléculaire dissous.
La séquence catalytique comprend cinq étapes majeures
(Fe représente l'atome de l'hème du site actif et RH le substrat)

Cycle catalytique comporte cinq étapes majeures


1. L’état oxydé du cytochrome P-450 (Fe3 +) se combine avec un substrat xénobiotique pour
former un complexe binaire.
2. NADPH fournie un électron au cytochrome P-450 réductase, ce qui réduit le complexe
oxydé entre cytochrome P-450 et le xénobiotique .
3. Un deuxième électron est fourni à partir du NADPH via le même cytochrome P-450
réductase, qui sert à réduire l'oxygène moléculaire et former un complexe activé par
l’oxygène entre cytochrome P-450 et le substrat.
4. Ce complexe transfère à son tour un « oxygène activé » au substrat médicament pour
former le produit oxydé.
Les propriétés oxydantes puissantes de l’oxygène activé permettent l’oxydation d'un grand
nombre de substrats.
5. Dissociation et libération du produit.

a. Oxydation microsomiale
a.2. Mono-oxygénases dépendant du FAD
Système enzymatique catalysant l’oxydation de divers composés aminés, soufrés...
(Organophosphorés).
Contrairement au système mono-oxygénasique dépendant des Cyt P450, la fixation du
substrat s’effectue après la réaction avec l’oxygène.
Présente principalement dans le foie, mais exprimée de façon réduite dans l'intestin et des
poumons.
Située dans le réticulum endoplasmique lisse
Utilise le NADH et le NADPH comme cofacteurs
Exp de réactions d’oxydation microsomale
◦ Oxydation aliphatique : oxydation de composés aliphatiques C6 H14 →
C6 H13 OH.
◦ Epoxydation : Aldrine→ Dieldrine
◦ Désalkylation : p-nitroanisole → p-nitrophénol
◦ Désamination
◦ S-oxydation

1- Oxydation aliphatique
2. Hydroxylation

2.1. N- hydroxylation
3. Désalkylation
b. Oxydation non microsomiales
1- Oxydation des amines :
• La monoamine oxydase est localisée dans les mitochondries et la diamine oxydase
est une enzyme soluble .Les deux sont impliquées dans l’oxydation des amines
primaires, secondaires et tertiaires (par exemple la 5-hydroxytryptamine) en
aldéhydes.
– 2- Déshydrogénation des alcools et des aldéhydes :
• Catalysée respectivement par l’alcool déshydrogénase (ADH) et l’aldéhyde
déshydrogénase (ALDH) :
Éthanol → acétaldéhyde → acide acétique.
– Aromatisation des alicycliques.
– Oxydation des dihydrodiols.

2 . Réduction
Les systèmes enzymatiques du réticulum endoplasmique hépatique réduisent les composés
aromatiques nitrés et azoïques en amines.
Les deux systèmes enzymatiques réducteurs sont constitués de flavoproteines ayant le FAD
comme groupement prosthétique.
Il est probable que des enzymes microsomiques (NADPH2 cyt C réductase) réduisent le FAD
en FADH2 qui lui même réduit non enzymatiquement le substrat.
NADPH2 + FAD → FADH2 + NADP

NADPH2 cyt C réductase
3 FADH2 + RNO2 → 3 FAD + RNH2 + 2 H2O

non enzymatique
Exemples : Réduction des dérivés nitrés :
Nitrobenzène → nitrosobenzène → phénylhydroxylamine → aniline
3. Hydrolyse
• De nombreux toxiques contiennent des liaisons sensibles à l’hydrolyse ; ce sont
essentiellement des esters, des amides et des composés phosphorés.
• Les estérases, généralement localisées dans la fraction soluble de la cellule :
• Arylestérases hydrolysant les esters aromatiques.
• Cholinestérases hydrolysant les esters dont le résidu est un alcool.
• Contrairement aux estérases, les amidases ne peuvent être classées en fonction de
leur spécificité pour leur substrat.
METABOLISME DU PARACETAMOL
METABOLISME DE LA CHLORPROMAZINE

B. REACTIONS DE PHASE II
Dans la majeur partie des cas, les réactions de phase I (oxydation, réduction et hydrolyse)
donnent des groupements fonctionnels du type –OH, -NH2, -SH et –COOH.
Ces derniers sont alors reconnus par les enzymes de conjugaison pour former des composés
hydrophiles qui pourront être éliminés facilement.
Les principales réactions de conjugaison sont celles qui impliquent l’acide glucuronique, la
glycine, l’ion sulfate, l’ion acétate, le groupement « méthyl » et le gluthation.
Chacune de ces réaction est catalysée par une transférase spécifique.

1. Glucuronoconjugaison
• C'est la forme de conjugaison la plus courante et la plus importante.
• L'enzyme catalysant cette réaction est l'UDP-glucuronyltransférase (uridine
diphosphate glucuronyl transférase) et le coenzyme est l'UDPGA (acide uridine-5'-
Diphospho -D-glucuronique).
• L'enzyme est également localisée dans le réticulum endoplasmique surtout du foie et
accessoirement du rein, de la peau et de l’intestin qui favorisent la fixation de l’acide
glucuronique sur un atome d’O, d’N ou de S d’une molécule.
• La morphine et le paracétamol sont deux exemples de médicaments
glucuronoconjugués

Exemples de composés glucuronides :


• O-glucuronides :
• ◦Phénol , Alcools (dichloroéthanol), Acides carboxyliques et les Hydroxylamines
• N-glucuronides :
• Dérivés aminés aromatiques (aniline), Amides
• Composés azotés hétérocycliques
• S-glucuronides: Groupements thiols (thiopental)
• Hydrolyse possible par les β-glucuronidases (intestin) → cycle entro-hépatique.
• La solubilité aqueuse augmentée des composés glucuronoconjugués facilite leur
élimination dans les urines ou la bile.

2. Sulfoconjugaison
Cette réaction est catalysée par des sulfotransférases. Ces enzymes se trouvent dans la
fraction cytosolique du foie, du rein et de l'intestin.
Le coenzyme est le PAPS (3-phosphoadénosine-5'-phosphosulfate).
Les groupes fonctionnels nécessaires pour la formation de sulfates sont les phénols, les
alcools aliphatiques et les amines aromatiques, acides carboxyliques.
Enzymes : sulfotransférases (ST)
Mécanisme réactionnel : conjugaison du substrat avec le sulfate activé
R-Z-H + PAPS ST R-Z-SO3H + PAP
Exemple :sulfoconjugaison du phénol

3. Méthylation
Cette réaction est catalysée par des méthyltransférases.
Le coenzyme est la S-adénosylméthionine (SAM).
La méthylation n’est pas la voie majoritaire de biotransformation des toxiques, en raison de
la plus grande disponibilité en UDPGA pour former des glucuronides, et de plus les produits
méthylés ne sont pas nécessairement plus hydrosolubles.
Exp:
OH CH3 CH3
‌│ │ │
O=As—OH → O=As—OH → O=As─CH3
│ ↑ │ ↑ │
OH SAM OH SAM OH
acide
Arsonique Acide monométhyl Acide diméthyl
arsonique arsinique
Example:
Les réactions de méthylation sont des réactions de détoxification qu’on rencontre dans
certaines voies métaboliques comme le catabolisme des catécholamines, catalysée alors
par la
catechol-O-méthyl transférase (COMT).
• Le coenzyme qui permet le transfert du radical méthyl S-adénosylméthionine,
La méthylation de la nicotine est une des voies de détoxification de cet alcaloïde du tabac.

4. Acétylation
L’acétylation implique le transfert de groupements acétylés sur des amines aromatiques
primaires, des hydrazines, des hydrazides, des sulfamides et certaines amines aliphatiques
primaires.
L’enzyme et le coenzyme nécessaires sont respectivement les N-acétyltransférases et
l’acétyl coenzyme A.
Dans certains cas, comme pour l’Isoniazide, l’acétylation provoque une diminution de la
solubilité de l’amine et augmente sa toxicité.
5. Conjugaison mercapturique
• 1) Nécessite du glutathion donc du souffre
• 2)glutathion réagit avec un groupement électrophile via glutathion transferase 3 qui
donne une acide mercapturique
• Les métaux thioloprives(Pb, Cu ,As, Cd…).
• Les hydrocarbures aromatiques halogénés ou nitrés.
• Cystéine: Avec l'acétyl CoA, la fonction thiol de la cystéine peut ouvrir les ponts
époxydes, métabolites résultant de l'oxydation des hydrocarbures aromatique.
Le produit de conjugaison est dit Acide mercapturique
6.Glycoconjugaison
La conjugaison avec le glycocolle est une des réactions principales du métabolisme des
acides biliaires.
L’acide benzoïque est un produit résultant du métabolisme de nombreux xénobiotiques.
Après conjugaison avec le glycocolle, il donne l’acide hippurique.

7.Conjugaison avec le glutathion


Cette réaction est catalysée par le glutathion transférase localisé au niveau de réticulum
endoplasmique ou dans le cytoplasme,
Le cofacteur étant le glutathion.
Les substances qui sont conjugués par le glutathion sont :
*les composés aromatiques comme les hydrocarbures polycycliques généralement après leur
oxydation en dérivés époxydes.
* dérivés halogénés aliphatiques comme les iodures de méthyle, le bromure d’éthyle.
* Dérivés halogénés aromatiques comme le bromobenzène.
Époxydes
* Dans l’alcoolisme chronique le taux de glutathion étant profondément diminué, ces
réactions sont beaucoup plus difficiles.
La fonction du glutathion est de réagir avec ces métabolites électrophiles et de prévenir ainsi
leurs effets nocifs sur les cellules. Cependant, l'exposition à de grandes quantités de ces
produits réactifs peut diminuer la quantité de glutathion disponible et provoquer des effets
toxiques marqués.

8.Conjugaison à la glycine :
Se fait en deux étapes :
- Activation du substrat (acide carboxylique) par CoA (consomme ATP).
- Catalyse : Acyltransférases (transfert de l'acyle sur la glycine).

9.Conjugaison au soufre :
Rhodanèse
CN- + NaS2O3 ---------> Na2SO3 + SCN-
L'enzyme nécessaire est le Rhodanèse.(enzyme mitochondriale détoxifie les cyanide en les
transformant en thiocyanates
VI. Facteurs susceptibles d’affecter le métabolisme des
médicaments
1. L’induction enzymatique. Certains médicaments et polluants augmentent l’activité des
enzymes métabolisant les médicaments.
Un inducteur peut augmenter la synthèse et l’activité enzymatique d’une ou de plusieurs
formes des CYP.
L’effet inducteur se manifeste sur le propre métabolisme de l’inducteur (=auto-induction) ou
sur d’autres médicaments en cas de co-administration. En général, le phénomène
d’induction a pour conséquence une diminution de l’activité du médicament en réduisant sa
durée de vie dans l’organisme.
2. L’inhibition enzymatique.
Est plus rapide que l’induction car ce processus intervient dès que la concentration en
médicament inhibiteur est suffisamment élevée pour entrer en compétition avec le
médicament.
Il y a une augmentation de la concentration plasmatique et demi-vie du médicament dont le
métabolisme a été inhibé avec un risque de toxicité. Les conséquences cliniques de
l’inhibition du métabolisme des médicaments sont : Une augmentation de la concentration
du produit actif et une augmentation de la durée de l’effet thérapeutique avec un risque
de toxicité si la formation de métabolites actifs est ralentie par l’inhibition enzymatique,
3. Les variations génétiques du métabolisme.
La pharmacogénétique se définit comme la science qui étudie l’influence des facteurs
génétiques sur les réactions de l’organisme au médicament, celles-ci varient d’un individu à
l’autre.
Exemples :
Une acétylation lente est due à un gène autosomique récessif associé à une diminution de
l’activité de la N-acétylase hépatique. Elle est susceptible d’induire une accumulation du
médicament et des effets secondaires.
• Les acétylateurs rapides, avec une demi-vie d'élimination plus rapide === inefficacité
thérapeutique .

4. Âge
Chez les nx née L’activité enzymatique associée aux microsomes du foie de même que la
fonction rénale sont diminuées à la naissance.
Les deux systèmes se développent rapidement durant les quatre premières semaines de la
vie.
Chez les personnes âgées le métabolisme hépatique des médicaments peut chuter.
Après 65 ans la filtration glomérulaire diminue de 30% et ensuite de 1 à 2% chaque année,
il faut administrer des doses de médicaments plus faibles que chez les jeunes individus,

V. CONSEQUENCES DE LA BIOTRANSFORMATION
En général :
🡺 Réduire la toxicité (transformation des cyanures en thiocyanates).
🡺 Accélérer l’excrétion : obtention d’un composé plus polaire, plus hydrophile favorisant donc
son excrétion rénale.
🡺 Bioactivation (substances plus toxiques) : certains composés chimiquement stables
peuvent être convertis en métabolites réactifs.

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