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BIOCHIMIE METABOLIQUE

PROF DR. A. LONGANGA

FACULTE DES SC PHARMACEUTIQUES/UNILU


ANNEE AC 2017-2018
PLAN DU COURS

Chapitre I. Introduction générale au métabolisme


Chapitre II. Chaîne respiratoire mitochondriale et phosphorylation
oxydative
Chapitre III. Métabolisme des glucides
Chapitre IV. Métabolisme des lipides
Chapitre V. Métabolisme des acides aminés et protéines
Chapitre VI. Métabolisme des catécholamines
Chapitre VII. Métabolisme des hormones thyroïdiennes
Chapitre VIII. Métabolisme de l’hème.
Chap I. Introduction générale au métabolisme

1. Définition
2. Variation d’énergie libre de Gibbs
3. Les coenzymes transporteurs d’électrons
4. Le pouvoir réducteur des coenzymes
5. Le rôle et structure de l’ATP
6. Les objectifs du cours de Biochimie médicale
Chapitre I. Introduction générale au métabolisme

1. Définition
Métabolisme = ens. de rxs biochimiques qui se produisent ds l’org.

Anabolisme = Synthèse (rxs endergoniques)

Métabolisme
Catabolisme = dégradation (rxs exergoniques)
Chapitre I. Introduction générale au métabolisme

ATP: adénosine triphosphate = forme chimique d’énergie, la seule


utilisable par la cellule pour effectuer ses divers travaux.

2 groupes d’organismes en se basant sur les sources d’énergie:


- Les phototrophes: utilisent énergie lumineuse (cas de la cel vég) →
énergie chimique s/f de molécules organiques complexes

- Les chimiotrophes: utilisent ces molécules org cô source d’énergie en


les dégradant par oxydation et → des molécules simples aux
phototrophes
Photosynthèse et Respiration permettent
Chapitre I. Introduction générale au métabolisme

2. La variation d’énergie libre de Gibbs

Au cours des processus cataboliques, la partie utile de l’énergie initiale


(l’énergie libre de Gibbs) est stockée dans les intermédiaires particuliers
qui sont deux coenzymes réduits porteurs d’électrons:

- La nicotinamide adénine dinucléotide (NADH)


- La flavine adénine dinucléotide (FADH2)
Chapitre I. Introduction générale au métabolisme

La variation d’énergie libre de Gibbs (∆G’), mesure la partie de l’énergie


d’un système qui produit un travail utile.
● ∆G’ négatif: rx se déroule spontanément

● ∆G’ positif: rx ne peut avoir lieu sans apport d’énergie ← rx couplée

● ∆G’= 0: rx ne peut plus effectuer un travail utile (rx à l’équilibre)


2. La variation d’énergie libre de Gibbs

L’énergie libre de Gibbbs libérée par une réaction dont ∆G’est très
négative peut être utilisée pour qu’une réaction dont ∆G’ est positive
se déroule.
• Rx 1: A B si ∆G’ << 0 → rx spontanée ds le sens de B

• Rx 2: C D si ∆G’ > 0 → rx impossible ds le sens de D

• Rxs 1 et 2: A + B B + D si ∆G’ < 0 → rx spontanée ds le sens de B et D


3. Les coenzymes porteurs d’électrons

Au cours des processus cataboliques, la partie utile de l’énergie initiale


(l’énergie de Gibbs) est stockée dans les intermédiaires particuliers qui
sont deux coenzymes réduits porteurs d’électrons:

- La nicotinamide adénine dinucléotide (NADH)


- La flavine adénine dinucléotide (FADH2)
A. Nicotinamide adénine dinucléotide (NAD)
B. Nicotinamide adénine dinucléotide phosphate (NADP)
C. Flavine adénine dinucléotide (FAD)

D. Flavine mononucléotide (FMN)


4. Le pouvoir réducteur des coenzymes
4. Le pouvoir réducteur des coenzymes

• Ces molécules (NADH, NADPH, FMNH2, FADH2) constituent une forme d’énergie
universelle

•Leur énergie est contenue ds les électrons qu’elles portent à l’état réduit

•Cette énergie est libérée lors de leur réoxydation et elle sert à la


formation d’un gradient de protons, lui-même à l’origine de la force
proton motrice utilisée pour la synthèse de l’ATP
5. Rôle et structure de l’ATP

A. Rôle central ds le mét cellulaire:

- Cpsé à haut potentiel énergétique le plus abondant ds la cellule

- ∆G’ libérée lors de son hydrolyse est utilisée pour ≠ travaux cellulaires
L'ATP est une molécule qui joue de nombreux rôles dans l'organisme :

•l'ATP est une molécule qui fournit de l'énergie à la cellule, grâce à la


rupture d'une liaison phospho-diester. Cette hydrolyse de la molécule
d'ATP libère de l'ADP (adénosine diphosphate) et permet le transfert
d'un groupement phosphate vers une autre molécule,

•l'ATP présent dans la cellule peut servir à la synthèse d'acides


nucléiques (ARN), tout comme les nucléotides GTP, CTP, et UTP. Pour
l'ADN, les nucléotides utilisés sont des désoxyribonucléotides (avec un
sucre désoxyribose à la place du ribose),

•l'ATP participe à de nombreuses voies de régulation, grâce à


la phosphorylation (ajout d'un groupement phosphate). La
phosphorylation d'une enzyme peut l'activer ou l'inhiber. Par exemple,
la glycogène synthase, impliquée dans la synthèse du glycogène, est
inactive à l'état phosphorylé et active à l'état déphosphorylé.
B. Structure de l’ATP
6. Objectifs du cours de Biochimie métabolique

A. Généraux: Examiner les aspects généraux du métabolisme des


glucides, lipides, acides aminés et protéines ainsi que leurs
régulations.
B. Spécifiques: Acquisition et maîtrise de plusieurs types de
compétences:
- Connaissance générale du métabolisme et ses modes de régulation
- Compréhension des mécanismes réactionnels, représentatifs des
grandes voies métaboliques ainsi que leurs régulations principales
- Intégration du métabolisme dans le contexte de la physiologie des
cellules et des organismes, principalement les animaux.
Chapitre II. Chaîne respiratoire mitochondriale (CRM) et
phosphorylation oxydative.
1. Définition
2. Contexte
3. Mitochondrie
4. CRM et Phosphorylation oxydative
5. Inhibiteurs de la chaîne respiratoire
1. Définition

• CRM ≈ association de complexes protéiques présents au sein de la membrane


interne de la mitochondrie et responsables, avec l’ATP synthétase, de la
phosphorylation oxydative nécessaire à la production de l’ATP.
• Ce processus associe l’oxydation du NADH et du FADH2, tous deux produits lors
des différentes voies cataboliques de l’organisme (glycolyse, cycle Krebs), à la
production d’ATP et ceci grâce à la formation d’un gradient de protons
2. Contexte
3. Mitochondrie: organisation et rôles
4. CRM et phosphorylation oxydative

• Localisation
- CRM: memb interne des mitochondries (transporteurs d’és +)
- PO: matrice mitochondriale

• But: production de l’ATP ← selon processus couplé:


- Chaîne redox → H2O via transport vers O2 des H2 (H+ et és) des
coenz réduits: respiration cellulaire (1)
- Phosphorylation de l’ADP en ATP ← énergie de la chaîne redox (2)
- (1) + (2) = phosphorylation oxydative ou oxydation phosphorylante
V: ATP-synthase

2X
4. CRM et phosphorylation oxydative

5.1. Origine des H2 et O2 nécessaires à la chaîne


• H2 ← des coenz réduits: NADH, H+ et FADH2 (substrats de la CRM)
• 02 moléc ← tissus par la resp, circ sg et diffusion dans tissus

5.2. Localisation des coenzymes réduits


• FADH2: mitochondries
• NADH, H+: mitochondries, cytosol
4. CRM et phosphorylation oxydative
5.3. Eléments de la CRM
La PO comprend 2 parties
• 1ère partie:
- transmission des ès du NADH et du FADH2 à de l’O2.
- Translocation des H+ de la matrice vers l’EIM

• 2è partie:
- Mobilisation de l’énergie emmagasinée s/f d’1 gradient de protons à travers la
MMI par un courant inverse de H+ vers la matrice pour permettre la synthèse
d’ATP
- Chimiosmose
4. CRM et phosphorylation oxydative
5.3. Eléments de la CRM
Constitution de la membrane mitochondriale interne (MMI)
• 4 transporteurs fixes d’és
- Complexes protéiques
- Liaison à des gpts prosthétiques des coenz d’oxydo-réduction: FAD, FMN,
protéines à centre Fer-soufre et cytochromes
• 2 transporteurs mobiles d’és
- Ubiquinone (coenz Q) et cytochrome c
- Assurent la continuité de la chaîne en reliant les éléments fixes
- Le coenz Q → transition entre le complexe I ou II et le complexe III
- Le cytochrome c → transition entre le complexe III et le complexe IV
4. CRM et phosphorylation oxydative
5.3. Eléments de la CRM
• Le complexe I: NADH-Coenzyme Q oxydo-réductase (NADH déshydrogénase)
- Substrat: NADH, H et accepteur de H+ et és = Coenz Q (ubiquinone)
- Oxyde le NADH en NAD+
- Réduit le CoQ en QH2 (ubiquinol)
- Pompe les H+ de la MM vers l’EIM
- Contient la FMN et +ieurs protéines à centre Fer-soufre
- Objectif du complexe I: réoxyder le NADH, H+ en NAD+ et transférer 2H+ + 2és
sur le coenz Q à travers la FMN et les protéines à centre Fer-Soufre
- L’entrée du NADH, H+ ds la chaîne se fait au niv du complexe I
4. CRM et phosphorylation oxydative
• Le complexe II: Succinate-Coenz Q oxydo-réductase
- Succinate déshydrogénase (SDH) à coenz FAD
- Enz catalysant la 7è rx du CK
- Plusieurs protéines à centre Fer-Soufre et du cytochrome b
- L’entrée du FADH2 dans la chaîne se fait au niv du complexe II
- Substrats: FADH2 et succinate; l’accepteur de H+ et és = Coenz Q
- Objectifs du complexe II:
• oxyde le succinate en fumarate par la SDH
• réoxyde le FADH2 lié à la SDH à FAD
• réduit le CoQ en QH2 (ensuite migration de QH2 vers le complexe III)
4. CRM et phosphorylation oxydative
• Le complexe III: Coenz QH2-cytochrome c réductase
- Oxyde le QH2 en CoQ
- Réduit le cyt C ferrique en cyt C ferreux
- Pompe des H+ de la MM vers EIM
- Contient: cyt b et c1 + une protéine fer-soufre
4. CRM et phosphorylation oxydative
• Le complexe IV: Coenz QH2-cytochrome c oxydase
- Assemble: cyt a, cyt a3 et 2 ions cuivre
- Oxyde le cyt C ferreux en cyt C ferrique
- Réduit l’O2 en H2O
- Pompe les H+ de la MM vers EIM
4. CRM et phosphorylation oxydative
• Le complexe V: ATP-synthase
- ≠ transporteur d’és
- Constitué de deux éléments:
• La s/unité F1 (facteur de couplage) située côté MM et constituée de +ieurs
s/unités polypeptidiques produisant l’ATP ds mitochondrie
• La s/unité F0 transmembranaire: canal constitué de 4 chaînes polypeptidiques. A
travers lui, les protons regagnent la MM (canal protonique)
- L’activité de pompage des complexes I, III et IV conduit à une grande différence de
concentration des H+. Il en résulte un gradient de concentration des H+.
- Le complexe V laisse revenir les H+ de EIM vers la MM et utilise cette énergie
pour phosphoryler l’ADP en ATP.
NB. Deux protéines transporteuses (ATP translocase et porine) permettent enfin au
coenz ATP/ADP de passer à travers les membranes.
5. Régulation de la chaîne respiratoire
6. 1. Le contrôle de la CRM et dc de la synthèse d’ATP se fait par:
- La disponibilité de l’ADP: A l’état normal, ATP >> ADP
- Si [ADP]↑→ vitesse de la CRM ↑ très rapidement et de façon intense
- Contrôle de la CRM:
• Une inhibition du transfert d’és à l’oxygène, bloque la synthèse de l’ATP
• Réciproquement, une inhibition de l’ATP synthase bloque le transfert des és.
6.2. Les inhibiteurs de la CRM
- Sbces hautement toxiques
- ≠s niv d’inhibition: complexes I, III, IV, V et ATP/ADP translocase
- Interaction avec l’inhibiteur basée sur la similarité de structure de l’inhibiteur
avec un coenz ou le substrat du complexe.
Sites d’inhibition et inhibiteurs de la CRM

Complexe Inhibiteur Utilisation MA

I Roténone Pesticide Bloque tr és de CI vers Q10


II Malonate, oxaloacétate Poisons Inhibiteurs compétitifs de CII

III Antimycine A Piscicide Bloque le CIII → bloque


oxydation de QH2

IV CN- Poisons Forte liaison au site Fe-Cu de


CO CIV → empêche la réduction
H2S de l’oxygène

ATP synthase Oligomycine Antibiotique Inhibition de l’ATP synthase →


bloque passage de protons
6. Conclusion
- La synthèse d’ATP est proportionnelle au gradient de protons
- 3 sites de production car variation d’énergie suffisante: I, III et IV
- Rendement théorique: 3 ATP par paire d’és du NADH, H+ et 2 ATP par paire d’és
du FADH2

- La CRM produit de l’eau et de l’ATP selon 1 processus couplé constitué de 2 s/ens:


• La chaîne d’oxydo-réduction→ H2O (respiration cellulaire)
• La phosphorylation de l’ADP en ATP réalisée grâce à l’énergie produite
graduellement par la chaîne d’oxydo-réduction
Chapitre III. Métabolisme des glucides
1. Généralités sur les glucides
2. Mise en place générale
2.1. Schéma général de l’assimilation des glucides alimentaires
2.2. Régulation de la glycémie
2.3. Transport cellulaire du glucose
3. Catabolisme des glucides
3.1. La glycolyse (ou voie d’Embden-Meyerhof)
3.1.1. Les différentes étapes de la glycolyse
3.1.2. Le métabolisme du pyruvate
3.1.3. Régulation de la glycolyse
3.1.4. Bilan énergétique de la glycolyse
3.1.5. Entrée des autres glucides dans la glycolyse
Chapitre III. Métabolisme des glucides
3.2. Le cycle de Krebs
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
3.2.2.Régulation du cycle de Krebs
3.2.3.Bilan énergétique du cycle de Krebs
3.3. Bilan énergétique du catabolisme glucidique
3.3.1. En aérobie
3.3.2. En anaérobie
4. Anabolisme des glucides: néoglucogenèse-NGG (ou gluconéogenèse)
4.1. Les précurseurs
4.2. Localisation
4.3. Les différentes étapes de la NGG
4.4. Bilan de la NGG
4.5. Régulation de la NGG
Chapitre III. Métabolisme des glucides
5. Voies annexes du catabolisme des glucides
5.1. La voie des pentoses-phosphates
5.2. La voie du 2,3-diphosphoglycérate (2,3-DPG)

6. Réserve glucidique et métabolisme du glycogène


6.1. Glycogénolyse
6.1.1. Tissus impliqués
6.1.2. Etapes de la glycogénolyse
6.2. Glycogénogenèse
6.2.1. Etapes de la glycogénogenèse
6.2.2. Bilan de la glycogénogenèse
6.2.3. Régulation de la glycogénogenèse et de la glycogénolyse
1. Généralités sur les glucides
Les glucides représentent avec les lipides, les composés dont le catabolisme (la
dégradation) fournit aux organismes dans lequel il se déroule une partie importante de
l’énergie nécessaire à leur existence.
1. Généralités sur les glucides
1.1. Monosaccharides
1. Généralités sur les glucides
1.2. Disaccharides
1. Généralités sur les glucides
1.2. Disaccharides
1. Généralités sur les glucides
1.3. Les polysaccarides
a) La cellulose
1. Généralités sur les glucides
1.3. Les polysaccarides
b) L’amidon: 2 composants (amylose, linéaire; amylopectine, ramifiée)
1. Généralités sur les glucides
1.3. Les polysaccarides
c) Le glycogène: polymère de glucose (forme de stockage du glucose
chez l’homme)
2. Mise en place générale
2.1. Schéma général de l’assimilation des glucides alimentaires
2. Mise en place générale
2.2 Régulation de la glycémie

- Glycémie normale: 70 à 105 mg/dl

- Gestion de l’organisme de l’alternance « apport alimentaire-jeûne » grâce à la


sécrétion de 2 hormones agissant sur le foie: l’insuline et le glucagon

• L’insuline: hormone de la phase alimentaire, favorise la glycogénogenèse;

• Le glucagon: hormone du jeûne, favorise la glycogénolyse (adrénaline = effet


similaire au niveau musculaire)
2. Mise en place générale
2.3. Transport cellulaire du glucose
2. Mise en place générale
2.3. Transport cellulaire du glucose
L’entrée du glucose dans la cellule est assurée par 2 mécanismes:
• Transport facilité: via les transporteurs membranaires du glucose
Transporteurs spécifiques du glucose (GLUT):
- GLUT 1 (érythrocytes, neurones)
- GLUT 2 (hépatocytes, cellules β des îlots de Langerhans)
- GLUT 3 (neurones)
- GLUT 4 (cellules musculaires striées, adipocytes): nbre et activité ↑ via l’insuline
- GLUT 5 (entérocytes, spermatozoïtes)
• Co-transport
2. Mise en place générale
2.3. Transport cellulaire du glucose
• Co-transport
- Processus actif
- Consommation énergie
- Transport du glucose du milieu ↓concentré vers le milieu ↑concentré
- Glucose et Na+ transportés ds le même sens et en même temps
(notamment au niveau intestins et reins)
3. Catabolisme des glucides
3.1. La glycolyse (ou voie d’Embden-Meyerhof)
- Se déroule dans tous les tissus
- Est exclusivement cytoplasmique
- Aérobie ou anaérobie, les produits formés n’étant tjrs pas les mêmes dans les 2
cas
- Etapes irréversibles: rôle essentiel dans les régulations
- F°: synthèse des molécules riches en énergie + formation du pyruvate qui aura
+ieurs destinées.
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse
La glycolyse est composée de 10 étapes, faisant intervenir 10 enzymes
3.1.1. Les différentes étapes de la glycolyse
1. Réaction de transphosphorylation du glucose en glucose-6-Phosphate catalysée
par la glucokinase (foie) ou l’hexokinase (autres tissus): consommation d’1 mol ATP
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse
2. Réaction d’isomérisation du G-6-P en fructose-6-phosphate catalysée par la 6-
phosphohexose-isomérase
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse

3. Réaction de transphosphorylation du fructose-6-phosphate en fructose-1-6-


diphosphate catalysée par la 6-phosphofructo-kinase: consommation d’une
molécule d’ATP
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse

4.Réaction de dégradation du fructose-1,6-diphosphate en dihydroaxycétone-


phosphate et en glycéraldéhyde-3-phosphate catalysée par l’aldolase.
Puis
5.Réaction d’isomérisation du dihydroxyacétone-phosphate en glycéraldéhyde-3-
phosphate catalysée par la triosephosphate-isomérase.
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse
6. Réaction de phosphorylation du glycéraldéhyde-3-phosphate en 1,3-
diphosphoglycérate catalysée par la glycéraldéhyde-3-phosphate-
déshydrogénase. Cette rx nécessite une moléc de phosphate avec formation de
NADH,H+ à partir de NAD+
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse
7. Réaction de transphosphorylation du 1,3-diphosphoglycérate en 3-
phosphoglycérate catalysée par la phosphoglycérate-kinase. Cette réaction permet
la formation d’ATP à partir d’ADP
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse
8. Réaction de mutation du 3-phosphoglycérate en 2-phosphoglycérate catalysée
par la phosphoglycéromutase
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse
9. Réaction de déshydratation du 2-phosphoglycérate en phosphoénolpyruvate
catalysée par l’énolase. Cette rx relargue une molécule H2O
3.1.1. Les différents étapes de la glycolyse
10. Réaction de transphosphorylation du phosphoénolpyruvate en énolpyruvate
catalysée par la pyruvate-kinase. Cette rx permet la formation d’ATP à partir d’ADP,
Suivie par une réaction de tautomérie cétone-énol de l’énolpyruvate en pyruvate
3.1.2. Le métabolisme du pyruvate
Le devenir du pyruvate sera f° des conditions physiologiques et des organismes ds
lesquels se déroule la glycolyse:
A. En anaérobie:
• Chez l’hô: réduction du pyruvate en acide lactique (au niv des muscles)
• chez les levures: fermentation alcoolique du pyruvate (formation de l’éthanol)
B. En aérobie:
• Entrée dans la mitochondrie → ACoA:
- Cycle de Krebs (production de CO2 et H2O)
- Précurseurs pour les rxs de synthèse (métabolisme des lipides)
• Rôle du pyruvate dans la synthèse des acides aminés
C. Néoglucogenèse
Réduction du pyruvate en acide lactique (le muscle en anaérobiose)
Fermentation alcoolique , levures en anaérobiose
3.1.3. Régulation de la glycolyse
3 rxs irréversibles au niveau de la glycolyse:

• Rx de transphosphorylation du Glc en G-6-P (glucokinase ou hexokinase)


- L’hexokinase est inhibée par le G-6-P
• Rx de transphosphorylation du Fr-6-P en Fr-1,6-diphoshate (6-phosphofructokinase)
- Cette enz est inhibée par l’ATP, le citrate, le glucagon (foie) et l’adrénaline (muscle)
- Elle activée par l’AMP et l’insuline
• Rx de transphosphorylation de l’acide phospho-énol-pyruvique en acide énol-
pyruvique (pyruvate-kinase)
- La pyruvate kinase est inhibée par le pyruvate, l’alanine, l’ATP et le NADH, H+
3.1.3. Régulation de la glycolyse
A retenir:
• Inhibition de la glycolyse :
- Excès d’énergie (ATP)
- Citrate, glucagon, adrénaline et acidose

• Activation de la glycolyse:
- Déficit d’énergie (excès d’ADP et d’AMP)
- Déficit d’insuline
- Alcalose
3.1.4. Bilan énergétique de la glycolyse
- Evaluation du nbre de moléc d’ATP obtenues lors de la dégradation
d’une molécule de glucose. Il faut comptabiliser:
•Les moléc d’ATP produites ou consommées
• Les moléc de NADH + H+ produites ou consommés
- L’oxydation d’1 moléc de NADH, H+ au niv mitochondrie → 3 ATP
- Les (NADH, H+) ← glycolyse (cytosol) ≠ au niv mitochondrie
- Passage mitochondrial via les « navettes » (métabolites X et Y)
- 2 types de « navettes » selon nature du coenz restitué ds
mitochondrie: (NADH +H) ou FADH2
- Navette à FADH2: la + fréq chez hô (substrat: phospho-dihydroxy-
acétone ← fructose-1,6-diphosphate)
Sachant que la réoxydation d’un FADH2 par la CRM → 2 ATP, un (NADH, H+) ← glycolyse ne vaudra que 2 ATP
3.1.4. Bilan énergétique de la glycolyse
• En aérobiose:
- 1 ATP consommé: étape catalysée par glucokinase ou hexokinase
- 1 ATP consommée: étape catalysée par la 6-phosphofructokinase
- 2 ATP produits: étape catalysée par la 3-phosphoglycérate kinase (2X)
- 4 ATP produits: étape de la réoxydation des 2 (NADH) + H+) catalysée par la 3-
phospho-glycéraldéhyde déshydrogénase (2X)
- 2 ATP produits par la pyruvate kinase (2X)

Bilan: 6 ATP produits lors de la dégradation d’une moléc de glucose en pyruvate


(en aérobiose)
3.1.4. Bilan énergétique de la glycolyse
• En anaérobiose:
- 2 (NADH, H+) sont réoxydés → acide lactique (sans product° ATP)
- Perte de 4ATP

Bilan global: 2 ATP (en anaérobiose)


NB. En conditions aérobies, la glycolyse produit donc 3X plus d’ATP
qu’en l’absence d’oxygène.
3.1.5. Entrée des autres glucides dans la glycolyse
3.1.5.1. Glycogène et amidon
- Hydrolyse par des enz hydrolytiques de la salive, pancréas et intestin grêle
- Absorption s/f de glucose libre puis phosphorylation → glucose-6-P
Glycogène ou amidon (n glucose) + n H20 + n ATP → n Glucose-6-P + n ADP
3.1.5.2. Disaccharides
- Ingestion s/f de saccharose, maltose et lactose
- Hydrolyse par des enz spécifiques sécrétées par la muq intestinale:
• Saccharose + H2O → glucose + fructose (β-frcuctosidase)
• Maltose + H2O → 2 glucose (α-glucosidase)
• Lactose + H2O → glucose + galactose (β-galactosidase)
3.1.5.3. Monosaccharides
3.2. Le cycle de Krebs
- Se déroule dans la mitochondrie
- En aérobiose
- Continue le catabolisme des glucides après la glycolyse
- Rôles:
• Dégradation du substrat (ACoA) en CO2 et H2O
• Prise en charge d’H2 et d’és en riches en énergie par les FAD et les NAD+
• Production d’énergie s/f d’ATP
NB. Pour pouvoir entrer ds le CK, l’acide pyruvique ← glycolyse doit être
préalablement converti en acétyl-coenzyme A (forme activée du radical
acétyle)
3è enz: dihydrolipoyl transacetylase
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
9 étapes faisant intervenir 8 enzymes:
1. Rx de condensation de l’ACoA et de l’oxaloacétate en citrate(acide citrique)
catalysée par la citrate-synthétase

Rx irréversible
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
2. Rx d’isomérisation du citrate en isocitrate catalysée par l’aconitase
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
3. Rx de déshydrogénation de l’isocitrate en oxalosuccinate catalysée par
l’isocitrate-déshydrogénase
4. Rx de β-décarboxylation non oxydative de l’oxalosuccinate en α-cétoglutarate

Rx irréversible
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
5. Réaction de α-décarboxylation oxydative de l’α-cétoglurate en succinyl-CoA
catalysée par l’α-cétoglurate-déshydrogénase

Rx irréversible
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
6. Rx de transphosphorylation du succinyl-CoA en succinate catalysée par la
succinate-thiokinase
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
7. Rx de déshydrogénation du succinate en fumarate catalysée par la succinate-
déshydrogénase
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
8. Rx d’hydratation du fumarate en malate catalysée par la fumarase
3.2.1. Les différentes étapes du cycle de Krebs
9. Rx de déshydrogénation du malate en oxaloacétate catalysée par la malate-
déshydrogénase
3.2.2. Régulation du cycle de Krebs
- Trois Rxs du CK sont irréversibles:
• Le citrate synthase (1ère rx du CK): le citrate est l’inhibiteur compétitif de l’oxaloacétate
• L’isocitrate déshydrogénase: inhibée par l’excès d’ATP et NADH+ et activée par le NAD
et le FAD
• Le complexe de l’α-cétoglutarate déshydrogénase (catalyse une rx analogue à celle du
complexe de la pyruvate déshydrogénase): activée par le calcium et inhibée par le
succinyl-CoA et le NADH.
- La régénération de l’oxaloacétate est nécessaire pourque le CK fonctionne à flux cst.
- Son apport régulier au CK est assuré par les aa
- Il est le pt de départ de nombreuses biosynthèses: aa, glucose, acides gras et
cholestérol
3.2.3. Bilan énergétique du cycle de Krebs
3.3. Bilan énergétique du catabolisme glucidique

3.3.1. En aérobie
3.3. Bilan énergétique du catabolisme glucidique
3.3.2. En anaérobie
•Bilan de la glycoyse: formation de 2 ATP et de 2 NADH, H+
• Bilan du catabolisme du pyruvate: formation de lactate + consommation de 2 NADH, H+
• Bilan du cycle de Krebs: en anaérobie, le CK ne fonctionne pas

Bilan global: 2 ATP immédiatement mobilisables


4. Anabolisme des glucides: néoglucogenèse
4. Anabolisme des glucides: néoglucogenèse

4.1. Les précurseurs


• Le lactate → pyruvate (sang, cfr cycle de Cori)
4. Anabolisme des glucides: néoglucogenèse
4.1. Les précurseurs
• Les acides aminés glucoformateurs: alanine (40 à 60%), sérine,
cystéine, thréonine, glycine, tyrosine, phénylalanine et l’isoleucine
• Les corps cétoniques
• Le glycérol

4.2. Localisalisation: cytosol


• Foie (lieu principal et exclusif, entre les repas)
• Reins (si jeûne prolongé)
4. Anabolisme des glucides: néoglucogenèse
4.3. Réactions de la néoglucogenèse
- Rxs catalysées par les enz de la glycolyse (sens inverse, rxs réversibles)

- 3 rxs irréversibles (catalysées par des enz spécificiques de la NGG)

- 2 pyruvates sont nécessaires pour faire un glucose

- Le démarrage de la NGG exige conversion du pyruvate en PEP

- Lactate → pyr (via la LDH) : pyr à l’origine de la NGG


4. Anabolisme des glucides: néoglucogenèse
4.4. Bilan
4. Anabolisme des glucides: néoglucogenèse
4.5. Régulation
5. Voies annexes du catabolisme des glucides
5.1. La voie des pentoses-phosphates (ou voie de phosphogluconate)
- 3ème voie de dégradation du glucose, se réalise en // à la glycolyse
- Se déroule ds le cytosol et ds des conditions aérobies
- Pas de production d’énergie
- Permet formation de NADPH, H+ pour rxs de biosynthèse (a gras, stéroïdes)
- Voie des pentoses-P → ribose 5-P, précurseur de la synthèse des nucléotides,
acides nucléiques et des coenzymes
- Le G-6-P = produit de départ (métabolite de la glycolyse)
- Produits finaux: 3-P-glycéraldéhyde et Fr-6-P
- 2 parties: segment oxydatif irréversible et 1 segment non oxydatif réversible
- La voie des pentoses-P se décompose en trois étapes:
A. Oxydations et décarboxylations (segment oxydatif irréversible)
Bilan: G-6-P → ribulose-5-P + 2 NADPH + CO2
B. Isomérisations (segment non oxydatif réversible)
C. Interconversions (segment non oxydatif réversible)

1. Réaction de transcetonisation
2. Réaction de transaldonisation
3. Réaction de transcetonisation
Bilan des rxs d’isomérisation et de transfert de groupement
Bilan des rxs d’isomérisation et de transfert de groupement
Bilan du cycle
3 G-6-P + 6 NADP+ → 3-P-Glyceraldéhyde + 2 Fr-6-P + 3 CO2 + 6 NADPH + 6H+
Comme dans glycolyse: 2 Fr-6-P ↔ 2 G-6-P
Alors: 1 G-6-P + 6 NADP+ → 3 CO2 + 3-P-Glyceraldéhyde + 6 NADPH + H+
5.1. La voie des pentoses-phosphates

• Régulation
- Se limite à la partie oxydative (rxs irréversibles):
꙳ G-6-PD: inhibée par NADPH,H+
꙳ Phosphogluconate déshydrogénase: inhibée par l’ACoA
꙳ Activation de la voie des PP lors de la division cellulaire ou ds les phases rapides
du dvpt

•Intérêt de la voie des pentoses-phosphates


5.1. La voie des pentoses-phosphates

•Intérêt de la voie des pentoses-phosphates


- NADPH, H+ : utilisé ds les rxs de biosynthèse (hydroxylations ou réductions pour
la synthèse d’ADN ou d’acides gras et stérols)
- Ribose 5-P (biosynthèse de l’ADN)
- GR: protection contre les radicaux libres (stress oxydatif)
5.2. La voie du 2,3-diphosphoglycérate (2,3-DPG)
- Se réalise ds les GR
- Le 2,3-DPG est synthétisé ← d’1 intermédiaire de la glycolyse: l’acide 1,3 diphosphoglycérique par
action de la diphosphoglycérate mutase
- Il peut ensuite être métabolisé en 3-phosphoglycérate par une phosphatase spécifique puis
conversion de 3-P-G en 2-P-G
5.2. La voie du 2,3-diphosphoglycérate (2,3-DPG)
• Intérêt
- Voie de stockage du Glc ds les GR <<< glycogène
- Se met en place à partir de la glycolyse: 2 situations
꙳ Si Cellule en présence d’1 excès de glucose → ↑ 2,3-DPG
꙳ Lq les besoins énergétiques des GR le demande →↑ phosphatase resp de la
dégradation du 2,3-DPG en 3-P-G permettant la poursuite de la glycolyse
- Régulation des échanges d’oxygène par les globules rouges:
꙳ Se fixe sur l’Hb au moment de l’efflux de l’oxygène → favorise sortie O2 hors GR
꙳ Si sortie du 2,3-DPG hors de l’Hb → favorise la fixation d’oxygène
꙳ Si déficit en pyruvate-kinase →↑2,3-DPG ds GR (individus captant mal l’O2 ds les
poumons + perturbation de son transfert tissulaire au départ du sang.
6. Réserve glucidique et métabolisme du glycogène

• Glycogène = polymère constitué de:


- Chaînes de résidus glucose reliés par une liaison α-1,4
- Chaînes reliées entre elles par des branchements α-1,6
- Deux extrémités: non réductrice et réductrice
- Réserve animale du glucose:
ᴥ Foie: glucose alimentaire ou ← NGG
ᴥ Muscles: glucose circulant
- Son stockage et sa libération assure l’équilibre glycémique
6. Réserve glucidique et métabolisme du glycogène
6.1. Glycogénolyse
6.1.1. Tissus impliqués
- Foie
- Muscles

6.1.2. Etapes de la glycogénolyse


- Clivage des résidus glucose du glycogène par la glycogène phosphorylase à partir
de l’extrémité non réductrice du glycogène
- La glycogénolyse se déroule en 5 étapes
•Dégradation lysosomiale du glycogène
6.2. Glycogénogenèse
≡ stockage du glucose s/f d’1 polysaccharide = glycogène si glycémie↑
- Glucose → G-6-P → G-1-P (activation/UTP) → UDP-Glucose
- Synthèse de glycogène ← glucose ou galactose
6.2.1. Etapes de la glycogénogenèse
6.2.2 Bilan de la glycogénogenèse
6.2.3. Régulation de la glycogénolyse et la glycogénogenèse
6.2.3. Régulation de la glycogénolyse et la glycogénogenèse
Régulation hormonale
a) Le glucagon et les catécholamines
L’adrénaline (muscles) et le glucagon (foie) →↑ protéines kinases avec
comme fonctions:
- Phosphorylation de la glycogène-synthase active pour la désactiver
→↓ glycogénogenèse
- Phosphorylation de la phosphorylase-kinase inactive pour l’activer →
↑ glycogénolyse
b) L’insuline: effet inverse au niv du foie
- L’insuline et l’↑ de glucose (donc de G-6-P) →↑ glucokinase (foie) →
↓ glycémie
6.2.3. Régulation de la glycogénolyse et la glycogénogenèse
Régulation hormonale
b)L‘insuline →↑ de phosphatases avec deux fonctions:
- La déphosphorylation de la glycogène-synthase inactive pour l’activer
→↑ glycogénogenèse
- La déphosphorylation de la phosphorylase-kinase active pour la
désactiver →↓ glycogénolyse
7. Importance biomédicale de l’étude du métabolisme des glucides

- Production de l’énergie
- Troubles du métabolisme des glucides:
▪ Hyperglycémies (diabètes sucrés)
▪ Hypoglycémies (glycogénoses)
Exemple question de l’interrogation

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont justes?


L’acide fumarique (COOH-CH=CH-COOH) formé lors du cycle de Krebs:
1. Résulte de l’action d’une déshydrogénase
2. Est hydraté lors de l’étape suivante dans le cycle de Krebs
3. Possède une double liaison dont l’isomérie est cis
4. Possède une double liaison dont l’isomérie est trans
5. Se forme avec production de NAD réduit
6. Se forme avec production de FAD réduit

A: 1+2+3+5 B: 1+2+3+6 C: 2+4+5 D: 1+2+4+6 E: 1+4+5


Chapitre IV. Métabolisme des lipides
1. Définition
2. Structure des lipides
2.1. Les acides gras
2.2. Les triglycérides
2.3. Les glycérophospholipides
2.4. Les sphingolipides
2.5. Le cholestérol
3. Dégradation des lipides
3.1. Les étapes préalables de la lipolyse
3.2. Dégradation des acides gras
Chapitre IV. Métabolisme des lipides
4. Synthèse des lipides
4.1. Introduction
4.2. Transfert du radical acétyle de la mitochondrie dans le cytosol
4.3. Synthèse de l’acide palmitique
4.3.1. Molécules impliquées dans la synthèse de l’acide palmitique
4.3.2. Les étapes de la synthèse de l’acide palmitique
4.3.3. Bilan de la synthèse de l’acide palmitique
4.3.4. Elongation des acides gras
4.3.5. Désaturation des acides gras
4.4. Synthèse des triglycérides
4.5. Synthèse de cholestérol
4.6. Synthèse des sels biliaires
Chapitre IV. Métabolisme des lipides
1. Définition
- Lipides= classe de molécules hydrophobes comprenant principalement des esters
d’acides gras à chaînes moyennes (10 carbones), longues ou très longues (20 C et
+)
- Ils servent de réservoir énergétique
- Stockage dans les adipocytes (s/f triglycérides)
- Formation ← lipides alimentaires ou des glucides
2. Structure des lipides
2.1. Les acides gras
a)Les acides gras saturés
b) Acides gras insaturés
2.2. Triglycérides: triesters d’acides gras, forme de stockage des lipides dans les tissus adipeux
2.3. Les glycérophospholipides

- Principale famille de phospholipides naturels


- = phosphatides
- = constituants importants des membranes cellulaires
- = esters de diglycérides ← L-glycérol 3 phosphate
a) Les acides phosphatidiques
b) Phosphatidyl-choline
2.4. Les sphingolipides

- 2è catégorie de lipides constituants des membranes


- Sont structurés ← d’un alcool aminé à longue chaîne (sphingosine) ≠ glycérol
- Sphingosine = molécule avec 18C, = entre C4 et C5 (numérotation ← OH 1aire)
2.5. Le cholestérol

- 3è catégorie des lipides constituants des membranes


- = un des principaux lipides isopréniques
- = composé polycyclique: 4 cycles saturés (sauf = en C5-6)
- F° alcool en 3 β
- Précurseur des acides biliaires et des stéroïdes (corticoïdes,
hormones sexuelles)
- Synthèse des stéroïdes ds les gonades et la corticosurrénale
- Les acides biliaires sont produits par le foie et excrétés ds les voies bil
- Estérification de OH en en 3 β→ stérides
Le cholestérol
3. Dégradation des lipides
- Lipides= nutriments utilisés par les cel pour produire de l’énergie, des hormones
et des constituants membranaires
- Triglycérides = principale famille des lipides naturels
- L’oxydation des a gras contenus ds triglycérides → production de gdes qtés d’ATP.
- On s’intéressera principalement à la dégradation des acides gras
- La lipolyse = ens de voies métaboliques interconnectées:
• la β-oxydation qui mène des acyl-CoA aux acétyl-CoA
• puis le CK qui conduit de l’acétyl-CoA au CO2
• enfin la CRM utilisant les coenz transporteurs d’hydrogène → ATP
- Les a gras oxydés dans lipolyse ← de l’hydrolyse:
• soit des triglycérides (lipolyse périphérique)
• soit des lipides alimentaires
NB. Sur le plan énergétique: Triglycérides >>> polyosides
3.1. Les étapes préalables de la lipolyse
a) La digestion des lipides
Digestion des lipides s/ la dépendance des enzymes pancréatiques et des sels
biliaires.
Les enzymes pancréatiques
• lipases (triglycéride lipase) → 2 a gras + 1 monoacylglycérol
• phospholipases:
- Phospholipases A1 et A2 (B): libèrent respectivement les a gras qui estérifient les
fonctions OH 1aire et 2aire du glycérol
- Phospholipase C: hydrolyse la liaison ester entre le glycérol et le gpt phosphate
- Phospholipide D: libère l’alcool qui spécifie le phospholipide
Les sels biliaires
Leur action complète la mise en émulsion et la formation de micelles des
triglycérides
b) Absorption des lipides
- s’effectue au niv de la muqueuse intestinale (entérocytes)
- Dépend des enz lipolytiques et du degré d’émulsification
- Favorisée par les sels biliaires (glycocholate de Na)
c) Transport des lipides
Assuré par les lipoprotéines:
- Les chylomicrons: 90% de triglc ← exogène (Apo B48, E et C2), synthèse
entérique, tr de cholest et trigl (aliment) de l’intestin → syst lymphatique
- Les VLDL (Very Low Density Lipoprotein): 60% de triglc ← endogène (Apo B100 et
C2), synthèse hépatique, tr trigl endogène du foie → tissus périphériques
- Les LDL (Low density Lipoprotein) ← hydrolyse de VLDL, tr cholest au niv des
parois artérielles (athérogène), (Apo B100, E)
- Les HDL (High Density Lipoprotein): captent le cholest libre au niv de la paroi
artérielle et le ramènent au foie pour la synthèse des acides biliaires. Présence
d’Apo A1, synthèse dans le sang.
d) Stockage des lipides
- s/f des triglycérides (source d’énergie utilisable par les cellules)
- Mobilisation si absence du glucose
- Diète prolongée, exercices physiques et le stress →↑ mobilisation
- Hydrolyse par une triglycéride lipase hormo-dépendante (adrénaline, glucagon,
NA, corticostéroïdes, hormones hypophysaires) → acides gras et des 2-
monoacylglycérol).
e) La dégradation des lipides
- Différentes enz interviennent dans la libération de l’a gras
- En f° de la nature de l’a gras, il s’agira d’une lipoprotéine lipase, d’une
phospholipase ou d’une cholestérol estérase
3.2. Dégradation des acides gras

- Passe par la β-oxydation


- La β-oxydation se déroule essentiellement ds les mitochondries
- La β-oxydation dépend de la présence d’oxygène
- La lipolyse = voie métabolique énergétique strictement aérobie
- La majorité des acides gras est présente ds le cytoplasme
- La dégradation des acides gras se déroule en trois étapes

3.2.1. Les étapes de la dégradation des acides gras


a) Activation des acides gras: 2 étapes
b) Transport des acides gras activés
C. β-oxydation
- Mitochondriale
- Se déroule en +ieurs séquences selon la taille de l’a gras à dégrader
- 4 étapes (tour) pour chaque séquence → libération d’1 fragment à 2 C
- Pour un acide gras à 2n carbones, (n-1) tours sont nécessaires pour
son oxydation complète en n acétyl-CoA.
3.2.2. La β-oxydation d’ac gras à nbre pair de carbones
3.2.2.1. Les étapes de la β-oxydation : 4 étapes
1. Rx de déshydrogénation de l’acyl-CoA
2. Rx d’hydratation de la double liaison
3. Rx de déshydrogénation
4. Rx de clivage de l’acide gras
1. Rx de déshydrogénation de l’acyl-CoA
2. Rx d’hydratation de la double liaison de la Déhydro-acyl-CoA
3. Deuxième rx de déshydrogénation de la L-β-hydroxy-acyl-CoA
C4. Rx de clivage de l’acide gras
3.2.2.2. Bilan de la β-oxydation d’un ac gras à nbre pair de carbones

- Séquence de rxs représentées graphiquement s/f de l’hélice de Lynen


- A la fin de chaque tour → libération de 1 acétyl-CoA
- Il faut (n-1) tours pour assurer la β-oxydation totale d’1 a gras à 2n carbones ou à
(2n + 1) carbones.
- Voyons l’exemple de l’acide stéarique (18: 0)
• 8 tours sont nécessaires
• Chaque tour → 1 FADH2, 1NADH et 1 acétyl-CoA
• + 1 acétyl-CoA ← dernière séquence d’oxydation
• Les acétyl-CoA produits entrent ds CK → oxydation → 12 ATP
• Ds CRM, les cofac réduits→ 2ATP ← FADH2, 3ATP ← NADH
• Chaque tour de l’hélice de Lynen → 17 ATP
• Bilan global: 147 ATP produits par dégradation d’une mol d’acide stéarique
3.2.2.3. Le devenir de l’Acétyl-CoA
- Biosynthèse des acides gras
- Biosynthèse de cholestérol
- Ds CK, oxydation avec production d’ATP
- Biosynthèse de corps cétoniques (cétogenèse)
• se déroule ds les mitochondries du foie
• conversion de l’acétyl-CoA en corps cétoniques (acétoacétate,
acétone et 3-hydroxybutyrate)
• source importante d’énergie pour les tissus périphériques et
extrahépatiques (muscles squelet et card, cortex rénal, intestin et
glandes mammaires)
• Excrétion urinaire et sanguine (après leur formation)
3.2.3. La β-oxydation d’1 a gras à nbre impair de carbone

Dans le cas d’1 acide gras à (2n + 1) carbones, la β-oxydation de l’acide


conduit à la libération de (n-1) acétyl-CoA et de 1 propionyl-CoA.
3.2.4. La β-oxydation d’1 acide gras insaturé
3.2.4. La La β-oxydation d’1 a gras insaturé

- ≈ acides gras saturés après activation et liaison au CoA


- Action de l’isomérase nécessaire pour l’oxydation complète de ces
acides
- EX: acide oléique C18 (dl cis entre C9 et C10)
- Les 3 1ers tours→ 3 acétyl-CoA
- Molécule restante (dl entre C3 et C4 s/f cis → empêche la formation
de la dl de la β-oxydation entre C2 et C3
- L’isomérase transforme la liaison cis en trans et la déplace entre C2 et
C3, ce qui permet à la β-oxydation de se poursuivre.
3.2.5. Comparaison du rendement du métabolisme énergétique des glucides et des lipides
3.2.6. Régulation de la dégradation des lipides
- CPT1, enz clé de la lipolyse inhibée par le malonyl-CoA →↑lipogenèse
- Le malonyl-CoA contrôle l’entrée des acides gras à longue chaîne ds la
matrice mitochondriale en inhibant la CPT1
- Hydrolyse des triacylglycérols accélérée par des hormones (glucagon,
adrénaline, NA)→↑CPT1
- En cas de stress →AD favorise la libération d’acides gras ← tissus adip
- En cas de jeûne, le glucagon idem (action favorisée par ↓insuline)
- AD et glucagon ↑ hydrolyse des triglycérides en se fixant sur la surf
de la cel cible. La stimulation de l’adényl-cyclase transforme ATP en
AMPc. Cette dernière active la triglycéride lipase (déphosphorylée et
incative ds adipocytes) par phosphorylation →↑ vitesse de
l’hydrolyse et l’utilisation d’a gras libérés (cœur, foie, muscle squelet)
4. Synthèse des lipides
4.1. Introduction
4.1. Introduction
- 2 impératifs ds la cellule:
• Fourniture des a gras nécessaires à la synthèse des lipides
• Mise en réserve de l’énergie
- Synthèse entièrement cytosolique
- La biosynthèse des lipides nécessite
• de l’énergie apportée par l’ATP
• du pouvoir réducteur fourni s/f de NADPH, H+
• des précurseurs (acétyl-CoA) ← β-oxydation des acides gras, oxydation du
pyruvate et dégradation oxydative des aa cétogènes
La synthèse des a gras se déroule ds le foie, intestin et tissu adipeux.
N.B. L’org humain peut synthétiser tous les acides gras dont il a besoin, sauf: ac
linoléique ( 18 C avec 2Δ) et linolénique ( 18 C avec 2Δ) = acides gras essentiels
4.1. Introduction
La synthèse des acides gras se déroule en 3 étapes:
- La synthèse de palmitate (cytoplasme)
- L’élongation (mitochondrie et réticulum endoplasmique)
- La désaturation (réticulum endoplasmique)
• synthèse du palmitate ≈ β-oxydation (étapes successives de 2C) mais
avec la néccessité:
- d’un intermédiaire activé (malonyl-CoA)
- d’un transporteur d’acyle (ACP: acyl carrier protein)
- NADPH
•La synthèse des a gras commence par le transfert de l’acétyl-CoA de la
mitochondrie vers le cytosol par le système citrate
4.2. Transfert du radical acétyle de la mitochondrie dans le cytosol
4.3. Synthèse de l’acide palmitique
- La synthèse des ac gras s’arrête ds le cytosol au niv de l’ac palmitique
- Précurseur: malonyl-CoA = donneur de 2 C au cours de l’élongation de la chaîne
et la fixation des radicaux acyle intermédiaires à un transporteur appelé ACP (acyl
carrier protein) qui joue 1 rôle ≈ CoA fixé aux radicaux acyle pdt la β-oxydation
des ac gras.
4.3.1. Molécules impliquées ds la synthèse du palmitate
a) ACP-SH (Acyl Carrier Protein)
- Formée d’une protéine reliée par son groupement prosthétique à 1 résidu séryle.
- Cô le CoA, elle porte le même acide phosphopantothéique terminal constituée de
l’acide pantothénique et de thioéthanolamine.
- Par sa f° thiol, ACP-SH se lie au radical acyle par une liaison thioester riche en
énergie (R-CO ̴SACP)
b) Formation du malonyl-CoA
4.3.2. Les étapes de la synthèse de l’acide palmitique

a) Transfert des gpts acétyle et malonyle sur l’ACP-SH


4.3.2. Les étapes de la synthèse de l’acide palmitique
b) Les étapes enzymatiques de la synthèse du palmitate
1. Condensation de l’acétyl-ACP et du malonyl-ACP
2. Réduction du β-cétoacyl-ACP en β-hydroxyacyl-ACP
3. Déshydratation du β-hydroxyacyl-ACP
4. Réduction de la double liaison par NADPH, H+
5. Transacétylation (n-1) puis hydrolyse de la liaison thioester
4.3.3. Bilan de la synthèse de l’acide palmitique
- 7 tours sont nécessaires pour la synthèse du palmitate Ξ n-1 tours pour un acide
gras à 2n carbones.
- Chaque tour débute par conversion de l’Acétyl-Coa en Malonyl-CoA
• Consommation de :
- 8 acétyl-CoA
- 14 NADPH
- 7 ATP
• Le NADPH = cofac indispensable aux rxs de réduction pour la synthèse des lipides.
Sa production = étape importante de la lipogenèse.
• Sites de production du NADPH:
- Voie des pentoses phosphates
- Enzyme malique et isocitrate déshydrogénase cytoplasmique
4.3.4. Elongation des acides gras
- La FAS libère ds le cytoplasme des palmityl-CoA
- Pour synthétiser des a gras à chaînes longues ou très longues, il existe
des enz différentes des s/unités de la FAS, et catalysant
successivement les mêmes réactions que le complexe
multienzymatique:
- Condensation de l’acyl-CoA (ex: palmityl-CoA) avec 1 malonyl-CoA
- Réduction en β-hydroxyacyl-CoA en présence de NADPH
- Déshydratation en α,β-transdéhydroacyl-CoA
- Nouvelle réduction en présence de NADPH et production d’un acyl-
CoA comportant deux carbones supplémentaires
4.3.5. Désaturation des acides gras

- Acides oléique et palmitoléique (= a gras monoinsaturés très courants)


- Origine: stéarate et palmitate par action d’une Δ-9 désaturase = enz
microsomiale. Elle oxyde le stéaryl-CoA en créant une dl entre les C9 et
10. Le produit est l’oléyl-CoA.
- Le NADH = cofac utilisé ds cette rx

- De façon similaire, l’acide palmitique (C16) donnera naissance à l’acide


palmitoléique (C16, Δ-9)
4.4. Synthèse des triglycérides
- Se déroule principalement ds le tissu adipeux
- Précurseurs: acyl-CoA et le glycérol 3-phosphate
- Glycérol 3-P ← réduction de la phosphodihydroxyacétone (PDHA)
- PDHA = triose-phosphate, intermédiaire de la glycolyse qui dans la
lipogenèse servira d’alcool pour l’estérification des acides gras.
- Cette synthèse se déroule en 5 étapes
4.5. Synthèse de cholestérol
- Le cholestérol= moléc avec structure complexe (27C)
- = constituant vital des memb biologiques.
- Précurseur des hormones stéroïdes et acides biliaires.
- Indispensable à la vie >< Athérogène ← maladies cardiovasculaires
1. Biosynthèse du cholestérol

- Synthèse endogène (90%) dans le cytoplasme


- Précurseur: acétyl-CoA
- 3 grandes étapes
a) Synthèse de l’isoprène biologique
a) Synthèse de l’isoprène biologique

HMG-CoA synthétase
a) Synthèse de l’isoprène biologique

HMG-CoA réductase
a) Synthèse de l’isoprène biologique

Mévalonate kinase
b) Synthèse de squalène

Isopentényl pyrophosphate isomérase


b) Synthèse de squalène
Réaction entre IPP et DMPP
b) Synthèse de squalène
Addition de GPP et IPP
b) Synthèse de squalène
Rx entre 2 molécules de FPP → SQUALENE (Farnésyltransférase = squalène synthétase)

+ 2 NADPH
c) Transformation du squalène en cholestérol

1. Oxydation du squalène : C2-C3

(Squalène oxydase)
c) Transformation du squalène en cholestérol

2. Protonisation de la fonction époxyde


c) Transformation du squalène en cholestérol
c) Transformation du squalène en cholestérol
2. Catabolisme du cholestérol

- Elimination par voie intestinale s/f sels biliaires


- Les bactéries intestinales les transforment en coprostérol
(coprostanol) par réduction de la double.
- Les principaux sels biliaires sont formés par hydoxylation du
cholestérol: acide cholique, acide désoxycholique etc…
4.6. Synthèse des sels biliaires
- Se fait par des séries d’hydroxylations de cholestérol catalysées par
des hydroxylases P450
- Consommation du NADPH en présence d’oxygène
- Première hydroxylation se déroule sur le carbone 7
- Deuxième hydroxylation se fait par une 12 hydroxylase + 1 NADPH
- On obtient les acides biliaires primaires: acide cholique et l’acide
chenodeoxycholique
- Conjugaison des acides biliaires par une liaison amide avec un acide
aminé : glycine ou taurine. On obtient le glycocholate et le
taurocholate.
4.6. Synthèse des sels biliaires

- Sécrétion hépatique
- Stockage ds vésicule biliaire
- Transport ds les voies biliaires
- Propriétés détergentes: émulsion des lipides alimentaires ds l’intestin
et favorisent leur absorption.
- Ds l’intestin: déconjugaison et réduction par les bactéries des sels
biliaires au niv de la position 7. On obtient les sels biliaires
secondaires: désoxycholique et lithocholique
Importance bio-médicale

- Production d’énergie
- Trouble du métabolisme des lipides:
▪ Dyslipidémies (maladies cardiovasculaires: AVC, thrombose, infarctus
du myocarde)
▪ Hyerlipémies essentielles
▪ Hperliprotéinémies familiales
▪ Lipidoses
Chap V. Métabolisme des acides aminés et protéines
1. Introduction générale
2. Digestion des protéines alimentaires
3. Dégradation des acides aminés
3.1. Principales réactions des aminoacides
3.2. Le devenir du gpt -NH2 des acides aminés
3.3. Le devenir du squelette carboné des acides aminés
4. Biosynthèse des acides aminés
4.1. Principales voies de synthèse des acides aminés non essentiels
4.2. Exemples de synthèse de quelques acides aminés
1.Introduction générale
- AA= monomères des protéines
- Source: endogène et alimentaire
- Pas de forme de réserve: 3 destinées
• décarboxylation en amines bioactives puis en aldéhyde
• transamination et désamination oxydative en acides cétoniques → excrétion du
gpt-NH2 s/f urée ou s/f d’ammoniaque ou recyclé pour la synthèse d’1 autre aa.
• Le squelette carboné peut être réutilisé pour reformer l’aa correspondant ou
servir de précurseurs soit à la synthèse des glucides (néoglucogenèse, aa
glucoformateurs) soit à la synthèse des acides gras (aa cétoformateurs)
- Le métabolisme des aa chez les mammifères répond à 2 impératifs:
• Maintenir le pool des aa
• Assurer le renouvellement (turn-over) des protéines
R= chaîne aliphatique
- Simple ou ramifiée: leucine, isoleucine
- Avec OH: Sérine, Thréonine
- Avec S: cystéine, méthionine
- Avec COOH supplémentaire: aspartate, glutamate
- Avec NH2 supplémentaire: lysine, arginine
- = Benzène: phenylalanine, tyrosine
2. Digestion des protéines alimentaires

- Différentes classes d’enzymes interviennent ds la dégradation des


protéines: protéases (exo- et endopeptidases)
a) Les hydrolases (= exopeptidases): attaquent les protéines
- Soit par l’extrémité NH2: aminopeptidases
- Soit par l’extrémité COOH: carboxypeptidases
= Les peptidases: action sur des petits fragments (oligo et polypeptides)
b) Les protéinases (= endopeptidases): scindent les protéines à des
endroits déterminés au milieu de la chaîne sans altérer les gpts
terminaux
= Les protéinases: action sur protéines et les polypeptides supérieurs
2.1. Types de digestion des protéines alimentaires

a) Digestion ds l’estomac
- s/l’action du suc gastrique (HCl, pepsinogène, pepsine = endopeptidase)
- Libération des peptides et qlqs aa
b) Digestion par les enzymes pancréatiques
- Dégradation des polypeptides ← pepsine au niv intestin grêle par action des enz du
pancréatique → réduction en oligopeptides et qlqs aa
- 2 hormones contrôlent la libération et l’activation des proenz: cholécystokinine et la
sécrétine.
- Une entéropeptidase présente à la surf de ces hormones active la trypsine au départ
du trypsinogène
- Seule la liaison peptidique ds laquelle est engagée le gpt carboxyle de l’arginine ou
lysine est hydrolysée par la trypsine
- Chymotrypsine pour Tryp, Phe, tyrosine, leucine ou méthionine.
2.1. Types de digestion des protéines alimentaires
c) Digestion par les enzymes de l’intestin grêle
- Action des aminopeptidases → aa libres
2.2. Absorption des acides aminés libres et des dipeptides
- A la fin de la digestion: absorption des aa et dipeptides au niv de l’intestin grêle
- Hydrolyse des dipeptides ds le cytosol des cel intestinales
- Excrétion des aa ds la veine porte + acheminement vers le foie
- Ds le foie, ils sont soit métabolisés soit libérés ds la circulation générale
3. Dégradation des acides aminés
- Pas de réserve d’aa >< glucides, lipides
- 1ère dégradation par transamination ou oxydation
- Ion ammonium récupéré et recyclé → autre aa ou éliminé
- Le squelette carboné récupéré →aa correspondant ou servir de précurseur à la
synthèse des glucides (aa glucoformateurs) ou convertis en acétyl-CoA pour la
synthèse des acides gras (aa cétogènes)←
3.1. Principales réactions des aminoacides
a) Transamination
- Rx générale du mét des aa: intervient ds catabolisme et anabolisme des aa
- Echange du gpt α-aminé entre 1 aa et un α-cétoacide
- Enzymes: aminotransférases ou transaminases (cofac: pyridoxal-P ← Vit B6)
- Ds transamination orientée vers dégradation des aa: α-cétoglutarate = accepteur
du gpt α-NH2 avec formation d’un glutamate
Principaux céto-acides: - α-cétoglurate ≡ acide glutamique
- oxaloacétate ≡ acide aspartique
- pyruvate ≡ alanine
L’aspartate aminotranférase (ASAT) = Glutamate oxaloacétate transaminase (GOT)
L’alanine aminotransférase (ALAT) = Glutamate pyruvate transférase (GPT)
b) Désamination oxydative
- La désamination oxydative libère le gpt-NH2 s/f d’ammoniac libre
avec formation du squelette α-cétoacide correspondant ><
transamination
- Elle est très active ds le foie et ds les reins
- Enzyme: glutamate déshydrogénase
La glutamate déshydrogénase
c) Décarboxylation

- Formation des amines bioactives


- Cofacteur: pyridoxal phosphate (PLP)
- Glutamate → acide gamma-aminobutyrique
- Histidine → histamine
3.2. Le devenir des produits de dégradation des acides aminés
3.2.1. Le devenir du gpt-NH2

a) Cycle de la glutamine: glutaminogenèse


- Gpt-NH2 + GLU → glutamine
- Transport de la f° -NH2 de la GLN ds le sang → foie
- Hydrolyse hépatique de la GLN par la glutaminase → GLU + NH3
- L’HN3 servira à la formation de l’urée (cycle de l’ornithine)
- Au niv rénal, la glutaminase → GLU + NH3
- L’NH3 rénal permet de « neutraliser » des acides = économie d’ions
Na et K
- NH3 contribue au maintien de la réserve alcaline
- La glutamine intervient à la régulation de l’éq acide-base de l’org
b) Ammoniogenèse
c) Uréogenèse (cycle de l’urée)
- Principale voie d’excrétion d’NH3 s/f d’urée chez l’homme.
- Les oiseux l’excrètent s/f d’acide urique
- Les animaux aquatiques l’éliminent tel quel
c) Uréogenèse (cycle de l’urée)

- C1. Principales étapes de l’uréogenèse


- Le cycle est essentiellement hépatique avec 2 phases: cytosol et mitochondrie
• Phase mitochondriale
1. Synthèse du carbamylphosphate (CPS = carbamylphosphate synthétase)
2. Synthèse de la Citrulline (OCT = ornithine carbamyltransférase)
Phase cytosolique

1. Formation de l’argininosuccinate (Arginosuccinate synthétase)


2. Formation de l’Arginine (Arginosuccinate lyase = arginosuccinase)
3. Hydrolyse de l’Arginine (Arginase)
B2. Vue d’ensemble du cycle de l’urée
B3. Bilan du cycle de l’urée
B4. Régulation du cycle de l’urée
- Si stock NH3↑→activation du cycle via la glutamine et ↑ uréogenèse
- Si déficit énergétique ← déficit glucidique → ↑ néoglucogenèse à partir des aa
qui fournissent le squelette carboné: l’ammoniémie↑ et le cycle de l’urée est
activé
B4. Régulation du cycle de l’urée
- Si ↑aa →↑uréogenèse
- Si agression ou jeûne court →libération des aa par le muscle → fct
continu de l’uréogenèse
- ! L’uréogenese↓↓si jeûne prolongé ←↓ des flux et mise en place
d’une adaptation hormonale
- Le glucagon ↑activité OCT et la production de son activateur (N-
acétylglutamate) →↑ de l’uréogenese
- L’insuline↓la production de N-acétylglutamate et activité de
l’OCT→↓uréogenèse
- 1 régime pauvre en protéines →↓uréogenèse
B5. Relation entre CK et cycle de l’urée
- Les 2 cycles interagissent via le fumarate
- Le fumarate est hydraté par la fumarase→ malate
- Oxydation du malate en oxaloacétate via la MDH
- L’oxalocétate sera converti:
•acide aspartique (cycle de l’urée)
• en glucose (néoglucogenèse)
•citrate (CK)
3.2.2. Le devenir du squelette carboné
- Transformation des squelettes carbonés en un nbre d’intermédiaires
métaboliques essentiels.
- Transformation des chaînes carbonées des qlqs 20 aa en 1 nbre limité de ces
composés
3.2.2. Le devenir du squelette carboné
- Transformation des chaînes carbonées des 20 aa en un nbre de composés,
précisément 7 composés: pyruvate, acétyl-CoA, acétoacétyle-CoA, oxaloacétate,
α-cétoglutarate, succinyl-CoA, et fumarate
- Ils rentrent ds le métabolisme intermédiaire pour la production de l’énergie ou
pour la synthèse des glucides ou des lipides.
- Suivant le devenir des squelettes carbonés, on classe les aa en 3 gpes:
a) Les aa glucoformateurs (glucogéniques) dont la dégradation du squelette
carboné libère des intermédiaires suivants: α-cétoglutarate, oxaloacétate,
fumarate, succinyl-CoA et pyruvate.
b) Les aa cétogènes (ou cétoniques) dont la dégradation du squelette carboné
fournit l’acétyl-CoA ou l’acétoacétyl-CoA
c) Les aa à la fois glucoformateurs et cétogènes: tyrosine (non essentiel), Phe,
Tryp et Isoleu (tous 3 essentiels)
Exemples
EX1: Dégradation des acides aminés à chaîne ramifiée (Leucine)
Exemples

EX2: Dégradation des aa aromatiques (Phe et Tyr)


Régulation du pool des acides aminés
Influence hormonale sur le pool des aa:
- L’arginine →↑sécrétion insuline →↑absorption des aa par le muscle
- L’insuline →↓catabolisme des aa →↓ uréogenèse
- Le glucagon →↑utilisation des aa par le foie →↑néoglucogenèse
- Le glucagon →↑dégradation des protéines →↑le pool d’aa libres devant être
captés par le foie et entrer ds néoglucogenèse ou cycle de l’urée. Ds ce cas,
l’uréogenèse↑
- Les glucocorticoïdes (cortisol) →↑catabolisme des aa hépatiques et induisent
des enz qui interviennent ds ce catabolisme. Ds ce cas, la néoglucogenèse ↑
- Les glucocorticoïdes ↓la capture des aa par le muscle et ↑la dégradation des
protéines musculaires, la néoglucogenèse qui s’ensuit: apparition d’atrophie
musculaire avec une ↑de l’uréogenèse
4. Biosynthèse des acides aminés
4.1. Origine du squelette carboné:
- Intermédiaires de la glycolyse
- Voie des pentoses phosphates
- Cycle de Krebs
4.2. Principales voies de synthèse des a a non essentiels
Un squelette carboné → plusieurs aa: famille
•α-cétoglurate (famille de glutamate): glu, gln, proline et arg
• Oxaloacétate (famille de l’aspartate): asp, asn, met, thr, lys et isole
• Glycérate-3-phosphate (famille de sérine): sérine, glycocolle (glycine) et cystéine
• Pyruvate (famille d’alanine): alanine, valine et leucine
• Phosphoénolpyruvate et erythrose-4-phosphate donnent tyr, trp et phe
•Ribose-5-Phosphate = précurseur de l’histidine
4.3. Les deux types d’acides aminés
4.4. Biosynthèse des aa non essentiels
4.4.1. Famille de Glutamate
4.4.1. Glutamate et Glutamine
- Action de la glutamate déshydrogénase
α-Cétoglutarate + NH4+ + NADPH, H+ → glutamate + NADP+
- Action d’une aminotransférase (transaminase)
Acide aminé + α-cétoglutarate ↔ α-cétoacide + glutamate
- Action de la glutamine synthétase
Glutamate + NH3 + ATP → Glutamine + ADP + Pi
4.4.2. Arginine
= aa ½ essentiel: peut être formé au cours de l’uréogenèse hépatique
4.4. Biosynthèse des aa non essentiels
4.4.2. Famille de l’aspartate
4.4.2.1. Aspartate
- Rx catalysée par l’aspartate aminotransférase
Oxaloacétate + glutamate ↔ Aspartate + α-cétoglutarate
4.4.2.2. Asparagine
- La synthèse est catalysée par l’asparagine synthétase
Aspartate + glutamine + ATP → Asparagine + glutamate + AMP + Ppi
4.4.3. Famille de la Sérine
4.4.3.1. Sérine
4.4. Biosynthèse des aa non essentiels
4.4.3. Famille de la Sérine
4.4.3.1. Sérine
4.4.3.2. Glycocolle (Glycine): synthèse ← sérine par un départ du radical –CH2OH.
Rx catalysée par sérine hydroxyméthyltransférase utilisant le tétrahydrofolate
comme coenzyme
4.4. Biosynthèse des aa non essentiels
4.4.3. Famille de la Sérine
4.4.3.3. Cystéine
+ sérine → cystathionine
4.4. Biosynthèse des aa non essentiels
4.4.4. Famille de l’Alanine
Alanine
- Seul aa non indispensable de cette famille
- S’obtient par transamination du pyruvate en présence du glutamate
- Rx catalysée pat la glutamate pyruvate aminotransférase (GPT)
Pyruvate + glutamate → α-cétoglutarate + Alanine

4.4.5. Famille des acides aminés aromatiques


Tyrosine
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
1. Définition
2. Localisation
3. Biosynthèse (anabolisme) des catécholamines
3.1. Précurseurs
3.2. Principales étapes de la biosynthèse des catécholamines
3.3. Actions biologiques des catécholamines
4. Catabolisme des catécholamines
5. Signification clinique de la détermination des catécholamines
urinaires
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
1. Définition
- = amines caractérisées par la présence de 2 f° phénoliques ( chimie)
- = sbces à activité hormonale (pt de vue ф)
- Catécholamines = dopamine, noradrénaline (NA, norépinéphrine) et
adrénaline (A, épinéphrine)
- Principaux métabolites: normétadrénaline (NMA,
normétanéphrine), métadrénaline (MA, métanéphrine)
- Principaux métabolites: l’acide 3-méthoxy 4-hydroxy mandélique
(acide « vanillyl mandélique, VMA), le 3-méthoxy 4-
hydroxyphénylglycol (MHPG) & l’acide homovanillique (HVA)
- Métanéphrines = métanéphrine & normétanéphrine
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
2. Localisation
- Sites de production: cerveau, cel chromaffines de la médullosurrénale
& les neurones sympatiques
- AD ≈ exlusivement synthétisée ds la méd-surr
- NA ds les terminaisons nerveuses sympatiques & SNC
- Métanéphrines + VMA ← catécholamines libérées et métabolisées
par les neurones et l’AD libérée ds la circulation par la méd-surr
- MHPG = métabolite principal de la NA cérébrale endogène
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
3. Biosynthèse des catécholamines
3.1. Précurseurs
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
3.2. Principales étapes de la biosynthèse de catécholamines
3.2.1. Hydroxylation de la Phénylalanine
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines

3.2. Principales étapes de la biosynthèse de catécholamines


3.2.2. Hydroxylation de la tyrosine
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
3.2. Principales étapes de la biosynthèse de catécholamines
3.2.3 Décarboxylation de la DOPA
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
3.2. Principales étapes de la biosynthèse de catécholamines
3.2.4. Hydroxylation de la dopamine
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
3.2. Principales étapes de la biosynthèse de catécholamines
3.2.5. Méthylation de la noradrénaline
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
3.2. Principales étapes de la biosynthèse de catécholamines
3.3. Actions biologiques des catécholamines
▪ Dopamine & NA = neurotransmetteurs ds SNC
a) Dopamine:
- Syst extrapyramidal: coordination des mvts
- Syst mésolimbique : mémoire & émotions
- Axe hypothal-hypoph: activité endocrinienne
b) Noradrénaline:
- Cortex & cervelet: coordination des mvts, équilibre & émotions
- Hypothalamus: contrôle de la faim, soif, comportement, sommeil &
humeur
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
3.2. Principales étapes de la biosynthèse de catécholamines
3.3. Actions biologiques des catécholamines
c)Adrénaline
•Hormone de réponse au stress →↑AMPc ds les cel cibles avec comme effets:
- ↑ glycogénolyse
- ↑ glycogénogenèse
- ↑ gluconéogenèse (action anti-insulinque)
- ↑ lipolyse (↓ lipogenèse)
• Adrénaline = sympathomimétique
- Accèlère le cœur (effet inotrope +)
- Vasoconstricteur (↑TA)
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
4. Catabolisme des catécholamines
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines

4. Catabolisme des catécholamines


4.1. Intervenants
• Enzymes
- MAO (monoamine oxydase)
- COMT (catéchol-o-méthyl-transférase)
• Métabolites urinaires
- Métanéphrines
- Acide vanillylmandélique (VMA)
4.2. Les étapes du catabolisme des catécholamines
4.2.1. Oxydation de la Normétanéphrine
4.2.2. Méthylation de la Noradrénaline
4.2.3. Les métabolites urinaires des catécholamines
Chap VI. Métabolisme des Catécholamines
5. Signification clinique
- Intérêt: ↑ de l’excrétion urinaire des catécholamines chez sujets
atteints de tumeurs du syst nerveux & sympathique
- 2 types de tumeurs svt les tissus atteints:
▪ Tissu chromaffine: phéochromocytomes
▪ Cel nerveuses: neuroblastomes
- Diagnostic de la dépression nerveuse
Chap VII. Métabolisme des hormones thyroïdiennes
1. Intervenants
2. Hormones thyroïdiennes
3. Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
3.1. Les étapes de la biosynthèse des hormones thyroïdiennes
3.2. Régulation des hormones thyroïdiennes
4. Activités physiologiques des hormones thyroïdiennes
Chap VII. Métabolisme des hormones thyroïdiennes
1. Intervenants
• Précurseurs
- Tyrosine (thyroglobuline)
- Iode (s/f iodures)
• Enzymes
- Désiodases (enz du SNC, tissu adipeux, foie et reins)
- Iodinases
- Protéases
- Peroxydase (cathepsine)
2. Hormones thyroïdiennes
- T4:Thyroxine (tétraiodothyronine)
- T3 (triiodothyronine)
- rT3 (reverse T3)
rT3: désiodation en 5 → 3,3’,5’ triiodothyronine
3. Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
3.1. Les étapes de la biosynthèse des hormones thyroïdiennes
1. Absorption intestinale de l’iode s/f iodure
2. Transport par le sang puis capture par la glande thyroïde
3. Activation de l’iode par une peroxydase
4. Iodation des résidus tyrosyl de la thyroglobuline en
Monoiodotyrosyl (MIT) et Diiodotyrosyl (DIT) (iodinase)
5. Couplage des résidus tyrosyl de la thyroglobuline
- MIT + DIT → T3 (triiodotyronyl)
- DIT + DIT → T4 (tétraiodotyronyl)
6. Hydrolyse de la throglobuline (cathepsine = protéase) →T3 et T4
3. Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
3.2. Régulation des hormones thyroïdiennes
4. Activités physiologiques des hormones thyroïdiennes
- Effet calorigène (↑ consommation de l’O2 par les tissus), activations
des oxydations respiratoires sans synthèse supplémentaire d’ATP
- Croissance, dvpt & la maturation sexuelle
- Maintien du poids corporel
- Stimulation des contractions cardiaques
- Stimulation de la synthèse protéique & du métabolisme glucidique
- Maintien de la température corporelle
- Activation de la lipolyse
- Activation de la glycerophosphate déshydrogénase
Chap VIII. Métabolisme des porphyrines et de l’hème
1. Introduction
- Lien entre porphyrines et pigments biliaires
- Synthèse de l’hème ← porphyrines et du fer
- Pigments biliaires et fer = produits de dégradation de l’hème
2. Localisation du métabolisme de l’hème
- Réticulocytes (mo : 80%) →synthèse de l’Hb
- Foie (20%) →synthèse de co-enz d’oxydo-réduction
3. Précurseurs
- Succinyl-CoA ← CK
- Glycine (aa)
4. Les étapes de la biosynthèse de l’hème
4.1. Condensation du succinyl-CoA et du glycocolle suivie d’une décarboxylation
pour former l’aminolévulinate
4.1. condensation du succinyl-CoA et glycine + décarboxylation →Δ-aminolévulinate

Enzyme: Δ-aminolévulinate synthase à coenz PPL


4.2. Condensation par déshydratation de 2 moléc de Δ-aminolévulinate → Porphobilinogène PBG)

Enzyme: Porphobilinogène synthase


4.3. Condensation par désamination de 4 molec de PBG → Uroporphyrinogène III (UPG III)

Porphobilinogène

Enzymes: - Porphobilinogène désaminase (tétrapyrrole linéaire)


- Uroporphyrinogène III cosynthase (qui cyclise ce dernier)
4.4. Décarboxylation des gpts acétyles en gpts méthyles → Coproporphyrinogène III (CPG III)

Uroporphyrinogène III

Enzyme: Uroporphyrinogène décarboxylase


4.5. Décarboxylation oxydative des gpts propanoyles des C2 et C4 en gpts vinyles → Protoporphyrinogène IX(PPGIX)

Enzyme: Coproporphyrinogène oxydase


4.6. Oxydation des ponts méthylènes en ponts méthènes → Protoporphyrine IX (PP IX)

Protoporphyrinogène Protoporphyrine

Enzyme: Protoporphyrinogène oxydase


4.7. Syntèse de l’hème: incorporation de fer ferreux dans la protoporphyrine

Enzyme: l’Hème synthétase = ferrochélatase


5. Régulation de la biosynthèse de l’hème
- ≠ selon l’organe où s’effectue la synthèse:
• Foie: offre de l’hème f° de la synthèse des cytochromes et dépendra
- Vitesse de la rx limitante catlysée par ALA synthase dont hème = inhibiteur
allostérique
- Transport ALA synthase du cytosol → mitochondrie (site d’action)
- Synthèse d’ALA synthase dont l’hème = répresseur
• Réticulocytes: f° de la synthèse de l’Hb (voie dont l’hème = inducteur)
- INH (isoniazide) inhibe l’action de PPL →↓ synthèse de l’hème
- Intoxication au Pb → interfère avec incorporation du Fe ds la protoporphyrine

6. Catabolisme de l’hème
7. Importance biomédicale du métabolisme de l’hème
- Compréhension des diverses fonctions des hémoprotéines (Hb,
myoglobine, cytochromes, catalases et certaines peroxydases)
- Porphyries = groupe de maladies induites par des anomalies de la
biosynthèse des différentes porphyrines.
- Ictère = trouble bien fréquent ←↑élévation des taux plasmatiques de
la bilirubine (catabolite ultime de l’hème)

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