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TP N°2 

: MACHINES
ELECTRIQUES
Moteur asynchrone triphasé à rotor en court-circuit «  à cage »
I. Introduction :
Un moteur électrique est un dispositif qui convertit l’énergie électrique en mouvement
mécanique. Il est composé de bobine de fil conducteur, appelées « enroulements », qui sont
placées à l’intérieur d’un champ magnétique créé par des aimants ou des électro-aimants.
Lorsque le courant électrique passe à travers les enroulements, cela crée un champ
magnétique qui interagit avec le champ magnétique des aimants ou des électro-aimants,
entrainant ainsi le mouvement du rotor, qui est l’élément tournant du moteur. Le mouvement
du rotor est ensuite transmis à une charge mécanique, telle qu’un ventilateur, une pompe ou
une machine-outil.
Un moteur électrique asynchrone :
Un moteur électrique asynchrone, également connu sous le nom de moteur à induction, est
un type de moteur électrique qui fonctionne en utilisant des champs magnétiques rotatifs.
Contrairement aux moteurs électriques synchrones, qui nécessitent une source
d’alimentation électrique constante pour maintenir une vitesse de rotation constante, les
moteurs asynchrones ne nécessitent pas de synchronisation précise entre le courant
électrique et le champ magnétique.
Le fonctionnement d’un moteur électrique asynchrone est basé sur le principe de
l’induction électromagnétique. Lorsqu’un courant électrique est appliqué à des
enroulements statoriques dans le moteur, cela crée un champ magnétique qui tourne
autour de l’axe du rotor. Qui est constitué d’un noyau de fer laminé avec des barres de
cuivre, est ainsi entrainé par le champ magnétique rotatif et tourne à une vitesse proche de
la vitesse du champ magnétique tournant.

II. Etude théorique

- But :
Etude du moteur asynchrone triphasé à rotor en court-circuit dit à cage d’écureuil en vue de
réaliser l’essai suivant :
Essai à vide : Relevé de la caractéristique Pméc+Pfer=f(Vs)
Moteur triphasé à cage (REF.MAS 22)
V A Cosϕ Hz min-1 KW
Couplage étoile 400 3.4 0.77 50 1440 1.5
Couplage 230 5.9 0.77 50 1440 1.5
triangle

1. Pour coupler les enroulements statoriques du moteur asynchrone triphasé il y’a deux
possibilités soit couplage par étoile ou bien couplage par triangle car il faut connecter
les bornes correspondantes de chaque enroulement ensemble. Par exemple, la borne U1
doit être connectée à la borne U2, la borne V1 doit être connectée à la borne V2, et la
borne W1 doit être connectée à la borne W2, pour notre cas on va utiliser le couplage
étoile car Le moteur comporte un bobinage qui peut supporter juste 230 V comme
valeur nominal.
- Calculons :
2. La vitesse de synchronisme ns (tr/min)

On a donc = 1500 tr/min

3. Nombre de pôles :

4. Le glissement nominal
5. La fréquence des courants rotoriques

6. Le couple utile nominal


7. La puissance électrique absorbée

8. Le rendement nominal du moteur


9. La puissance apparente 𝑆 = √ 3𝑈 𝐼 = 2355.58 𝑉𝐴.
10. La puissance réactive Q = √ 3 𝑈 𝐼sin𝜑 = 1502,92 VAR.

III. Etude pratique

 Principe :
Le moteur asynchrone triphasé est alimenté par un réseau variable on relève la puissance et le
courant absorbés en ligne.
Schéma de montage :
 Manipulation :

- On met en marche le moteur en tournant le commutateur d’alimentation en tension AC


- On règle progressivement la tension d’alimentation jusqu'à la valeur nominale Vs=
Vn
- On fait décroitre la tension Vs et pour chaque valeur on remplit le tableau suivant.
Formule de calcul :
 Pab = P1 + P2
 Pméc + Pfer = Pab -Pjs
3
 Pjs = .RsIs²
2
Tableau de mesure :
Mesures Us (V) Un=400 360 320 280 240 200 160 120 80 40
Vs(V) 230.94 207.84 184.75 161.65 138.56 115.47 92.37 69.28 46.18 23.09
Is(A) 2 1.4 1.2 1 0.8 0.7 0.5 0.5 0.7 1.7
P1(W) 280 200 120 80 40 0 0 -10 -40 -10
P2(W) 520 400 300 240 200 140 100 100 70 75
Calcul Pab(W) 800 600 420 320 240 140 100 90 30 65
Pjs(W) 46.2 22.64 16.63 11.55 7.39 5.66 2.89 2.89 5.66 33.38
Pméc+Pf 753.8 577.36 403.37 308.45 232.61 134.34 97.11 87.11 24.34 31.62
er (W)
 Exploitation des résultats :
On trace la courbe Pméc + Pfer = f(Vs) :

Pméc + Pfer = f(Vs) 


800 On
trace
700
la
600
Pméc + Pfer

500

400

300

200

100

0
0 50 100 150 200 250

Vs

courbe Pméc + Pfer = f(Vs²) 

Pméc + Pfer = f(Vs²) 


800

700

600
Pméc + Pfer

500

400

300

200

100

0
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000

Vs²
Donc d’après la courbe on déduit que :
- Les pertes mécaniques pour Vs = 0 : Pméc = 32 W
- La puissance absorbée pour Vs = Vn : Pab = 800 W
- En déduire les pertes fer pour Vs = Vn : Pfer =721.8 W
- Le facteur de puissance pour Vs = Vn Cosϕ = 0.58

IV. Conclusion :

Le facteur de puissance est faible à vide car, Lorsque le moteur est à vide, la puissance
active consommée par le moteur est très faible, car il n’y a pas de charge utile à
alimenter. Cependant, la puissance réactive consommée par le moteur reste importante
car il doit toujours maintenir le champ magnétique tournant dans le stator. Cette
puissance réactive est nécessaire pour produire le champ magnétique tournant, mais
elle ne fournit pas de travail utile.
On sait que le facteur de puissance est le rapport entre la puissance apparente et la
puissance active, dans le fonctionnement à vide la puissance apparente est très
importante, alors que la puissance active est faible ce qui nous donne un facteur de
puissance faible.

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